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I- INTRODUCTION / OBJECTIFS

Les établissements de la chimie et de la pétrochimie font intervenir sur leurs sites des
entreprises extérieures soit pour :
 La construction de nouvelles unités,
 Des opérations de rénovation, modifications ou aménagements de locaux,
 Des activités périphériques plus ou moins permanentes telles que nettoyage, entretien,
gardiennage, maintenance, transport, manutention.

Afin de clarifier la suite, précisons que :


 L’Entreprise Utilisatrice (EU) est celle qui a recours à une autre entreprise pour effectuer
un travail,
 L’Entreprise Extérieure (EE) est celle qui effectue un travail au sein d’une entreprise
utilisatrice. Elle peut avoir recours à une autre entreprise pour une partie des travaux, c’est la
sous-traitance.

L’intervention de l’entreprise extérieure, pour les opérations autres que la construction, a


lieu alors que l’entreprise utilisatrice est en activité. Cette coactivité de l’entreprise utilisatrice
avec les entreprises extérieures présente en terme de risques professionnels des caractéristiques
dues :
 A la méconnaissance des locaux, des activités de l’entreprise utilisatrice et de ses produits,
 A l’interférence des activités, matériels et installations,
 A l’intervention sur des installations industrielles complexes,
 A l’urgence quelquefois pour une intervention de dépannage immédiat,
 A l’habitude pour le personnel des entreprises extérieures qui interviennent en
permanence.

Lors d’interventions dans ces établissements pour maîtriser les risques, il faut savoir :
 Identifier les produits dangereux,
 Repérer les dangers et les risques,
 Analyser les risques,
 Respecter les consignes de sécurité,
 Appliquer rigoureusement les procédures d’interventions,
 Réagir à l’accident.

Les efforts poursuivis par l’industrie chimique française ont permis d’améliorer ses
résultats sécurité.

Les salariés des EE intervenant sur un site chimique ou pétrochimique ont encore plus
d’accidents que le personnel des entreprises utilisatrices (EU).
La profession de la chimie, pour améliorer ses résultats, exige de plus en plus de maîtrise de
la sécurité des entreprises extérieures à qui elle confie ses travaux.
L’industrie chimique est particulièrement vigilante à la sécurité des entreprises

extérieures qu’elle accueille sur ses sites en appliquant :

- le décret 92-158 du 20 février 1992,

- l’accord UIC du 20 mai 1992, et l’accord complémentaire du 4 juillet 2002.

Décret 92-158 du 20/02/1992


Le décret implique entre autre, la signature d’un plan de prévention écrit préalablement au
début de l’opération afin d’apprécier, lister à l’issue de l’inspection commune à l’EE et l’EU
l’ensemble des mesures à prendre par chaque entreprise pour prévenir les risques d’accidents qui
pourraient résulter de l’interférence d’activités entre l’EE et l’EU.

Au delà de son bien fondé et des obligations qu’il impose, ce texte a pour objet de faire en
sorte que le niveau de sécurité soit identique pour le personnel des entreprises utilisatrices et
celui des entreprises extérieures. C’est ainsi que dans le cadre de la chimie, il est désormais prévu
qu’une formation dite de « sensibilisation aux risques chimiques » soit délivrée au personnel
directement concerné pour lui permettre d’accéder à un site présentant des risques de cette
nature. Cette approche est déjà appliquée par des sociétés importantes nationales ou
multinationales qui ont pris l’initiative de tenir des statistiques sécurité intégrant les deux types de
population. Ce faisant, elles affirment clairement leur volonté de ne voir sur leurs sites personne se
blesser ou être blessé. Elles rappellent également à leur hiérarchie que leur performance porte sur
la globalité des résultats sécurité de l’établissement y compris ceux des entreprises extérieures.

Dans la réalité, une telle approche n’est pas sans difficultés. Elle exige au niveau des
entreprises utilisatrices et des entreprises extérieures un esprit de partenariat intégrant l’absence
d’accident dans l’obligation de résultat. Il faut réaliser tel travail dans tel contexte de coût,
qualité et délais, ceci, sans accident.

Le décret dit que l’entreprise utilisatrice assure la coordination des mesures de


prévention. Coordination ne signifie pas unique responsabilité de l’entreprise utilisatrice mais
plutôt responsabilité partagée avec comme éventuelles conséquences :

- pour l’entreprise utilisatrice, l’accident c’est-à-dire un constat d’échec

- pour l’entreprise extérieure, le fait de ne pas être retenue si le bilan sécurité annexé à
l’offre de service n’est pas satisfaisant, ou, celui de ne pas être reprise si le comportement sécurité
pendant le chantier n’a pas été conforme aux exigences ou aux déclarations d’intention.

L’accord du 20 mai 1992 de l’UIC et son complément du 4 juillet 2002


Ils insistent sur l’importance de développer des mesures de sécurité active axées sur la
sélection des intervenants et la formation de leurs personnels.

L’impératif sécurité est dorénavant une des composantes essentielles de la qualité de la


prestation de l’entreprise extérieure.

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