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Les contrats nommés ou les principaux contrats sont ceux dans la définition et le régime correspondant ont été

précisés par la loi. Ils ont toujours dénomination légale, comme par exemple le contrat de vente, contrat de dépôt, contrat de
bail, de sté...alors les contrats innomés n'ont pas dénomination légale. Cependant, ils ont une dénomination que leur donne la
pratique (convention d'occupation à titre précquère). En d'autre terme, les contrats innomés sont ceux dont les
caractéristiques ne correspondent à aucune qualification légale existante. Il est á noté que les contrats innomés sont soumis
au régime réglementaire des contrats à savoir le consentement, la capacité, l'objet et la cause.

Le contrat de vente: est considéré comme la principale technique contractuelle de la circulation des richesses et de
transmission des biens. Nul contrat ne rêvait un intérêt comparable au contrat de vente, il est le support de toutes activités
économiques et commerciales, des marchés immobiliers, des cessions de créances...

Définition: selon les termes de l'art 478 du DOC, la vente est un contrat par lequel l'un des partis transmit la propriété d'une
chose ou d'un droit à l'autre contractant contre un prix que ce dernier s'oblige à lui payer. Le terme 'droit' mentionné ci dessus
englobe des droits réels, c a d, droit personnel ou des créances, droit de jouissance, ainsi que les droits intellectuelles, c a d,
les marques de fabrique, les brevets d'invention. Le terme 'cession' signifie 'vente' lorsqu'il s'agit des droits personnels et
intellectuels.

Caractères de contrat de vente: la vente est un contrat consensuel, synallagmatique, à titre onéreux et translatif. En principe,
aucune forme n'est exigée par la validité des contrats, le contrat et valable à partir de la rencontre de l'offre et l'acceptation
(échange de consentement). À cet égard, l'art 488 du DOC stipule:’ la vente est parfaite entre les partis dès qu'il y a un
consentement des contractants, l'un pour vendre, l'autre pour acheter, et qu'ils sont d'accord sur la chose, sur le prix et sur les
autres clauses de contrats'. Néanmoins, ils existent certaines exceptions aux dispositions de cet article:

-1ère exception: ce caractère n'est pas absolu, ainsi l'art 489 annonce que:’ lorsque la vente a pour objet des immeubles, des
droits mobiliers ou autres choses susceptibles d'hypnotique, il doit être faite par écriture ayant une date certaine, et il n'a
d'effet à l'égard des tiers que s'il est enregistré en la forme déterminée par la loi'.

-2ème exception: lorsqu'il s'agit des immeubles immatriculés, c'est l'inscription sur le livre foncier qui réalise la vente (art 66
du code foncier marocain). 3ème exception: les partis peuvent choisir la forme écrite et constater leur accord par un
acte authentique ou sous-signe privé (je soussigne...).

Le caractère consensuel est limité par les exigences de preuves, ainsi si le contrat porte sur une somme à 10000 Dh, l'art 443
DOC ne permet donc rapporter le contenu et l'existence que par écrit. La vente est un contrat synallagmatique. Le contrat de
vente contient des obligations réciproques, il mit à la charge du vendeur 2 obligations principales: Délivrer et Garantir la
chose vendue, le même contrat fait paraitre à la charge de l'acheteur 2 obligations principales: payer le prix et prendre
livraison de la chose vendue.

La vente est un contrat assujetti, l'acheteur a payer un prix en contre partie de la chose vendue. La vente est un contrat
translatif en terme de l'art 491 DOC:'l'acheteur acquière de plein droit la propriété de la chose vendue, dès que le contrat est
parfait par le consentement des partis'. (Exception: vente des immeubles, il faut qu'il y a un écrit, frais de l'enregistrement et
le respect d'une certaine procédure). Ainsi la vente est parfaite dès l'instant ou le vendeur et l'acheteur sont tombés d'accord
sur la chose et le prix, dès que le contrat est parfait, l'acheteur peut aliéner la chose même avant 'la délivrance' (art 492
DOC):"dès que le contrat est parfait, l'acheteur peut aliéner la chose vendue, même avant la délivrance, le vendeur peur céder
son droit au prix, même avant le paiement, sauf les conventions contraires des partis. Cette disposition n'a pas lieu dans les
ventes de denrées alimentaires entre musulmans".
L’effet translatif n'est pas absolu, il arrive que le transfert ne se réalise pas au moment ou les partis sont tombés d'accord sur
la chose et le prix.
Exceptions:
1- la vente des choses de genre (art 494 DOC), il s'agit des choses qui se comptent, se mesure, se pèse, le transfert ne se
réalise pas tant que les choses ne se sont pas individualisées.

2- la vente des choses futures (art 62 DOC), il s'agit des ventes qui portent sur une chose qui doit être fabriqué, le transfert ne
se réalise pas au moment de la conclusion du contrat car la chose n'existe pas encore, il faut attendre le moment pour la
fabrication serait assez avancée, c a d elle présente une individualité margée.

3- les clauses conventionnelles concernant l'ajournement du transfert de la propriété 'forme suspensive', l'art 498 DOC n'est
pas d'ordre public (les partis a contrat de vente sont libres de former leur clauses du contrat, ils ont la totale liberté sauf que
cette liberté ne doit pas toucher l'ordre public). L'art 478 DOC n'est pas d'ordre public, les partis peuvent conclure une vente
sans transfert immédiat de propriété. Les partis peuvent ajourner le transfert à l'arriver d'un terme, à savoir une date
déterminée, les contractants peuvent stipulés une clause de réserve de propriété (cette clause est souventes incluse dans les
ventes à tempérament. elle permet au vendeur de concerner dès la livraison jusqu'au paiement intégral du prix).

4- la vente sous conditions suspensives: les partis peuvent assujettir la conclusion définitive (l'exécution) du contrat á la
réalisation de l'événement précis(d'une condition), la condition suspensive a un effet rétroactif parce que la réalisation de
l'événement fait remonter le transfert de la propriété à la date de conclusion du contrat, et avant la réalisation de l'événement,
les risques présentent sur le vendeur.

Section 2: distinction de la vente et les autres contrats:


-parag1- la vente et le contrat de bail: la vente diffère du bail ma 2 égards, d'une part il a pour effet de transférer à l'acquéreur
la propriété de la chose vendue, tandis que le louage en confère seulement au 1èr, la jouissance pendant un temps déterminé.
D'autre part, la vente a pour effet de rendre l'acheteur débiteur du prix dès le jour du contrat, tandis que l'obligation pour
l'entrepreneur de payer des loyers ou fermages se fait a fure et à mesure de sa jouissance. Dans certains cas, on éprouve des
difficultés pour dire si un contrat constitue une vente ou un louage.

>>> La perception des fruits: comment qualifier le contrat qui confère à une personne le droit de percevoir des fruits?? Le
problème qui se pose est celui de savoir s'il s'agit d'une vente de fruit ou d'un louage d'une chose frictufière.

parag2: le contrat de vente et le contrat d'échange: le critère distinctif du contrat de vente est le paiement d'une somme
d'argent. Mais la vente peut être mélangé à l'échange lorsque une chose est cédée à la fois contre une autre chose
(appartement contre une voiture + une somme d'argent) voir art 619 DOC. Lorsque la valeur d'une des 2 choses échangées
est complétée par un prix, et si ce prix à une valeur importante par rapport à la valeur échangée, le contrat est qualifié de
vente, à cet égard l'art 625 DOC stipule que: les règles de la vente s'applique à l'échange dans la mesure ou le permet la
nature de ce contrat.

parag3: la vente et le contrat de donation: le caractère onéreux de la vente est anti monique (contradictoire) ma la gratuité de
la donation.

parag4: la vente et le bail: le bail ne transfert pas la propriété immédiatement ni à long terme.
-Exemple 1: dans la location vente, il s'agit soit d'une location avec une promesse de vente au profit de locataire, soit une
vente à tempérament (vente à crédit), c a d avec transfert de propriété juste au paiement du prix.

-Exemple 2: dans le crédit bail, technique contractuelle moderne, d'origine américaine ou elle porte le nom 'laising', de crédit
à moyen terme, par laquelle une entreprise dite de crédit bail acquière sur la demande d'un client , la propriété de bien
mobilier ou immobilier en vue de donner en location à ce client pour une durée déterminée et en contre partie de redevance
ou loyer. À l'issu de la période fixée, le locataire jouit d'une option, il peut soit restituer le bien à la société financière, soit
demander le renouvèlement du contrat, soit acquérir le bien pour un prix qui tiens compte, au moyen pour partie, les
versements effectués à titre de loyers, c'est une location de meuble, de l'immeuble (consenti soit par une entrepris, ou par une
banc ou par un établissement financier), qui a acheté, ou bien conduit pour le loyer avec option de l'achat au profit de
locataire.

parag 5: la vente et le prêt: Ex1: le prêt à usage ne transfert pas la propriété de la chose prêtée, il est souvent à titre gratuit,
Ex2: le prêt de consommation: transfert la propriété de la chose prêtée à titre onéreux mais l'emprunteur doit restituer
l'équivalant de ce qu'il a empreinte.

parag6: la vente et le contrat d'entreprise: dans le contrat d'entreprise, l'entrepreneur fournit une prestation de service, mais il
fournit aussi les matériaux qui deviennent la propriété du demandeur de service moyennant le paiement des prestations.
parag7: la vente et le contrat de société: la cession des parts sociales constitue une cession de créance et non d'une vente, en
d'autres mots, le cédant ne garantie que l'existence de la créance. En effet l'apport en société ne constitue pas une une vente
mais l'apporteur est tenu envers la société des mêles obligation que le vendeur envers l'acheteur.
la formation de contrat de vente:

Section1: les conditions de la validité du contrat de vente:


parag1: les conditions de fonds: la naissance de contrat de vente obéit aux règles fondamentale de droit et obligation,. L'art 2
DOC énumère les 4 éléments nécessaires pour la validité de tout contrat à savoir: le consentement, la capacité, l'objet et la
cause

Sous parag1: le consentement:

Définition: définit sommairement, le consentement est l'accord de deux volontés une importance de 1èr or et évoit l'une des
principales applications de principe de la volonté. On peut être tenu sous l'avoir voulu (pas de volonté, pas de contrat). Selon
l'art 488 DOC: la vente est parfait entre les partis dès qu'il y a un consentement des contractants, l'un pour vendre, l'autre
pour acheter, et qui sont d'accord sur la chose, sur le prix et sur les autres clauses du contrat. Selon la théorie dd la volonté,
tout individu est en principe libre de contracter ou non, de vendre ou non, d'acheter ou non, cependant, cette liberté est
restreinte dans de nombreuses situations.

-les limitations aux consentements: la liberté est restreinte dans de nombreuses situations qui sont regroupées en 2 catégories,
les limitations légales à la liberté de vendre ou d'acheter, et les limitations conventionnelles de vendeur ou de l'acheteur.

>>les limitations légales: le consentement d’un contractant n'a aucune valeur juridique s'il est lié à des vente interdites, à des
ventes constituantes le monopole de l'Etat ou dans le cas de vente forcée.
1) les ventes interdites: le consentement d'un contractant n'a aucune valeur juridique s'il est lié à des ventes interdites, tel que
les ventes des stupéfiant, du sang ou des organes humains...

2) les ventes constituantes le monopole de l'Etat: le consentement d'un contractant n'a aucune valeur juridique s'il est lié à des
ventes constituantes le monopole de l'Etat comme le tabac, l'exploitation des mines, les télécommunications, vente des
armes...

3)les ventes forcées: le refus de consentement de la part du contractant n'a aucun sens face à la force de l'Etat en vertu de
l'exercice de la puissance publique, s'agissant des ventes suite à une expropriation pour utilité publique ou s'agissant des
ventes suite à des saisies des biens mobiliers, notamment pour le recouvrement d'une créance de l'Etat ou de créance dû d'un
tiers par l'application de l'art 46 du DOC.

>>les limitations conventionnelles: la convention des partis peut limiter leur liberté dans le choix même de son contractant,
ce genre de situation se rencontre dans 2 cas, la concession et la franchise.
1) le contrat de concession: c'est un accord de distribution entre le fournisseur concédant et le distributeur concessionnaire
organisant la distribution de produit sur une zone bien déterminée. Le producteur concédant confère aux distributeurs
l'exclusivité de la revente de ses produits à des conditions et à des normes qui sont précises dans le contrat. Ainsi fait et dans
la zone considérée, le concessionnaire se trouve préservé de la concurrence des autres entreprises.

2) contrat de franchise: c'est un système de commercialisation de produit, de service ou de technologie par lequel le
franchiseur accord à son franchisé le droit d'exporter une entreprise en conformité avec son concept. Ce concept peut avoir
une relation soit avec la marque, l'enseigne ou le produit. Cd contrat a vu le jour en Amérique sous l'appellation
'franchising'(traduit par franchisage, mais dans la pratique appelée 'franchise' et qui signifie accorder des privilègrd fiscaux
dans une zone franche). Il fait preuve d'une grande vitalité,
>>les vices de consentements: les arts de DOC qui régissant le consentement prévoit la nullité du contrat de vente dans les
cas de l'erreur, le dol, de la violence et la lésion, et de la maladie et les cas analogues. En effet, ses vices sont sources de
rescision. La rescision est une destruction par décision judiciaire d'un acte lésionnaire. Elle constitue le degré le plus élevé de
la nullité, c'est une annulation classique de la vente en portant les conséquences de droit commun en anéantissant
rétroactivement les obligations réciproques.

A- l'erreur:
1) arsenal juridique: l'erreur est régit par les arts 40 à 45 DOC.
2) définition: définit sommairement, l'erreur est l'appréciation inexacte de la réalité par l'un des contractants. Elle porte sur
l'existence ou l'interprétation d'une règle de droit ou sur l'existence ou les qualités des faits.
-l'erreur de droit: c'est la représentation inexacte du contenu de droit ou de l'ignorance de son existence.
-l'erreur du fait: c'est la représentation inexacte d'un fait matériel ou de l'ignorance de son existence. Il convient de distinguer
entre l'erreur sur prestation et l'erreur sur la personne.
>>l'erreur sur la prestation: le contractant peut en effet de se tromper sur la nature ou sur l'espèce qui donne lieu à la
rescision lorsque l'erreur concerne une qualité déterminante, c a d en l'absence de cette qualité, le contractant ne serait pas
engagé.
>>l'erreur sur la personne: il porte sur la personne ou la qualité de l'un des partis contractants, c a d sans cette
personne l'autre parti n'aurait pas contracté.
3-Conditions de rescision:
a) l'erreur de droit: selon l'art 40 du DOC:"l'erreur de droit donne ouverture à la rescision de l'obligation : lorsqu'il est la
cause unique ou principale; lorsqu'il est exécutable".
b) l’erreur de fait:
-l'erreur sur la prestation: l'art 41DOC prévoit:"l'erreur peut donner ouverture à la rescision lorsqu'elle tombe sur
l'espèce ou bien sur la qualité de l'objet qui a été la cause déterminante du consentement".
-l'erreur sur la personne: l'art 42 précise:"l'erreur portant sur la qualité de l'une des parties ou sur sa qualité ne donne
pas ouverture à résolution, sauf le cas ou la personne ou sa qualité ont été l'une des causes déterminante du consentement
donné par l'autre partie". il convient de souligner que "les simples erreurs de calcul ne sont pas une cause de résolution, mais
ils doivent être rectifier".

B- le dol:
a)arsenal juridique: le dol est régit par l'art 52 et 53 DOC.
b) définition: le dol est un vice de consentement consiste dans des manœuvres fardeleuses ou des retissances ayant pour objet
de tromper l'une des partis à un acte juridique en vu d'obtenir son consentement. Il a signalé qu'il y a des différences entre le
dol et l'erreur: dans le cas de l'erreur vice de consentement, l'erreur est spontané et sanctionner par l'annulation du contrat.
Dans le cas de dol, l'erreur est provoquée par la faute intentionnelle de l'autre partie. Á ce titre le dol est sanctionné par
l'annulation du contrat, mais parce qu’il trouve sa source dans une faute intentionnelle, le dol à la déférence de l'erreur
justifié la condamnation à des dommages et intérêts et peut même donné lieu à des poursuites pénales.

3) conditions de rescision: selon l'art 52 DOC: «le dol donne ouverture à rescision lorsque les annonceurs ou les rétissances,
l'une des parties de celui qui la représente ou qu'il est le complicité avec il, sont de nature que, sans ses manœuvres ou ses
rétissances, l'autre partie n'aurait pas contracter..". L’art 53 stipule: le dol qui port sur les accessoires de l'obligation et que ne
l'a pas déterminé ne peut demander des dommages et intérêts".

C-la violence:
a) arsenal juridique: elle est régit par les art 46 à 51 DOC.

b) définition: d'après l'art 46 du DOC, la violence est la contrainte exercée sans l'autorité de la loi, et moyennant laquelle on
amène une personne à accomplir un acte qui n'a pas consenti.

c) conditions de l'annulation: la loi exige 3 conditions pour qu'il ait rescision: il faut une véritable menace; le menace doit
être illégitime; la violence doit être déterminante. Selon l'art 50 DOC, la violence donne ouverture à rescision même
lorsqu'elle a été exercée sur une personne avec laquelle la partie contractant est étroitement lié par le sang". L’art 48 DOC:
«la crainte inspiré par la menace d'exercer des poursuites ou d'autres voies de droit ne peut donner ouverture à la rescision
que si on a abusé de la position de la partie menacée pour lui extorquer des avantages excessifs ou indus, à moins que ces
menaces ne soient accompagnées de faits constituant une violence, au sens de l'art précédent". l'art 49 DOC stipule que :"
la violence donne ouverture à la rescision de l'obligation même s'elle n'a pas été exercée par celui des contractants au profit
duquel la convention a été fait". l'art 51 DOC dit que:" la crainte révérencielle ne donne pas ouverture à rescision à moins
que des menaces graves ou des vois de fait se soient ajouter à cette crainte révérencielle".

D- la lésion:
a) arsenal juridique: la lésion est régit par l’art 55 et 56 DOC.
b) définition: c'est la désappropriation en valeur du bien entre ce que la victime obtient du contrat et ce quel fournir. En
d'autre terme c'est le déséquilibre des prestations entre les parties contractuelles. Selon l'art 56 DOC: «la lésion donne
ouverture à la rescision lorsque la partie lésée est un mineur ou un incapable, alors même qu'il aurait contracté avec
l'assistance de son tuteur ou conseil judiciaire dans les formes déterminées par la loi, et bien qu'il n'y ait pas dol de l'autre
partie, et réputé lésion toute différence au delà du tiers entre le prix porté au contrat et la valeur effective de la chose.
La capacité: est l'aptitude d'une personne à être titulaire de droits (capacité de jouissance) ou à l'exercer (capacité
d'exercice). Habituellement, la capacité est la règle alors que l'incapacité est l'exception. Lorsqu'on est en présence
d'un contrat, il est important de vérifier si les contractants sont capables de d'obliger juridiquement puisque
l'incapacité de l'une des parties peut entrainer la nullité du contrat.

-les degrés dans la capacité juridique :a)l'incapacité de jouissance: c'est l'inaptitude à être sujet de droit et à en
jouir. L'incapacité est dite de jouissance lorsque la personne qui est en frappée est inapte à être titulaire d'un ou
plusieurs droits, mais elle ne peut pas être générale.
b) l'incapacité d'exercice désigne l'inaptitude non pas à être titulaire d'un droit, mais à exercer par soi même un
droit dont on est titulaire. L'incapable conserve sa personnalité juridique, il possède un patrimoine, mais il ne peut
accéder à la vie juridique que par les personnes interposées.

L’objet : l'objet peut être défini comme ce à quoi le débiteur s'oblige envers le créanciers, transférer la propriété
d'un bien, verser un prix, effectuer un travail, s'assentir d'accomplir un acte etc... Il convient de préciser d'emblée
que le contrat crée des obligations et que ce sont les obligations issues du contrat qui ont un objet.
Conditions de l'objet de la vente: la chose vendue doit: d'abord exister c a d pour pouvoir être délivré
immédiatement soit pouvoir exister à jour ; être licite c a d être dans le commerce et non plus hors commerce ; être
déterminé ou déterminable (quant à la qualité, la nature, l'espèce, le poids) ; l'objet doit être individualisé dès la
formation du consentement.

Quelques règles relatives à l’objet :


A- cas de la perte de la chose avant la délivrance : il se trouve qu’en cas de détérioration de la chose objet du contrat
avant la délivrance, la perte peut être soit partielle, soit totale
1-la perte partielle : l’acheteur a le droit d’abandonner la vente ou bien de demander la partie conservée de la chose
en réduisant le prix initial par l’accord des 2 parties.
2-la perte totale :il y a soit restitution du prix avancé, soit dans certains cas une indemnité correspondante est versée
et la vente est alors considérée comme nulle faute d’objet.
B- Vente des choses futures : une chose future est une chose qui n’existe pas encore, mais dont l’existence est prévue
par les parties. C’est le cas par exemple d’une récolte d’agricole, des immeubles à construire…
Le régime de la vente des choses futures est le suivant :
-pour les choses de genre : il faut l’indication du lieu ou elles se trouvent, la précision de la qualité et de l’espèce
(quant à leur poids, au compte, à la mesure, à la jauge).
-pour les choses péries : le principe est que la vente devient nulle pour faute d’objet.
-la vente est alors subordonnée à l’existence effective de la chose future, et si la chose espérée ne prend pas
naissance, la vente est nulle faute d’objet.
-la vente est subordonnée à l’existence de la chose future, l’acheteur ne devra payer les prix convenu que si la chose
existe.
C- les choses mises hors du commerce : toute chose peut faire l’objet d’une vente à condition qu’elle soit dans le
commerce. Il existe quelques hypothèses qui protègent l’intérêt général et que la loi interdit à peine de nullité
absolue de toute vente portant sur : - les ventes interdites par la loi : les organes humains, les stupéfiants – les ventes
constituant le monopole de l’Etat : tabac, télécommunication, les mines – les choses déclarées impures par la loi
religieuse – parfois la chose est mise hors commerce par la volonté de l’homme, c’est l’exemple des habous. Le
habous c‘est un acte juridique par lequel une personne en vue d’être agréable à Dieu fait un don de charité en
présentant un ou plusieurs de ses biens souvent des immeubles et les affectant à perpétuité pour un but pieux
charitable ou sociale.

La cause :
Définition : la loi ne définit pas la cause et la notion a fait l’objet des controverses doctrinales. On retiendra que la
cause est généralement comprise aujourd’hui comme désignant la raison sur la raison d’être, ce qui l’explique. La
cause c’est aussi le but poursuivi par celui qui s’oblige, la finalité de l’opération. Le cause est me motif déterminant
du débiteur. Elle désigne soit la contre prestation, soit le motif qui a décidé la partie à s’engager. Par exemple, la
plupart des contrats de prêt ou de dépôt font naitre une obligation de restitution ou de remboursement. L’objet c’est
celui qui a été voulu, alors que la cause c’est la raison pour laquelle le résultat a été voulu.

Med Benayad

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