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Sur les fils électriques long distance, on trouve toujours trois fils, ou des groupes de trois fils.
STEG n’a donc réellement besoin que de la phase, soit un seul fil, pour transporter de
l’énergie. Le neutre est indispensable pour fermer le circuit mais n’est pas relié à la centrale
électrique. Il provient du poste de transformation : le neutre et la phase en sortent et vont vers
les habitations.
En théorie donc, STEG pourrait utiliser un seul fil pour alimenter votre maison. Pourquoi les
trois fils alors ?
En fait, ces trois fils correspondent à trois fils avec chacun une phase ! Le courant est
alternatif dans les trois cas, mais les trois signaux sont décalés on dit « déphasé »
L’on doit à Nikola Tesla l’usage du triphasé pour transporter l’énergie : non seulement ceci
permet d’économiser des fils pour le transport, mais ceci constitue également une façon plus
efficace pour utiliser l’énergie.
On peut reconnaître les différentes lignes au nombre d’isolateurs en verre qu’ils ont. L’air et
l’eau de pluie possèdent une tension de rupture au dessus de laquelle elles deviennent
conductrices. Plus la tension transportée est grande, plus les câbles doivent être éloignés du
poteau, conducteur et relié au sol. Une ligne de 20 kV possède généralement deux isolateurs
en verre. Les lignes de 50 kV en ont cinq. Les lignes à très haute tension de 400 kV en ont une
vingtaine.
On distingue schématiquement :
les lignes à très haute tension (400 000 V et 225 000 V) et à haute tension
(principalement 63 000 V) qui acheminent l’électricité des grandes unités de
production jusqu’à des transformateurs. Elles sont soutenues par des pylônes
dont la forme et la largeur varient en fonction de l’environnement. Ces pylônes
en acier sont souvent en « treillis » (assemblage formant une triangulation).
Généralement, plus la tension de la ligne est élevée, plus les pylônes sont
hauts. Un pylône soutenant une ligne de 400 000 V peut atteindre 90 m de
haut ;
les lignes à moyenne tension et basse tension (entre 20 000 et 230 V) qui
acheminent l’électricité depuis des transformateurs jusqu’aux consommateurs
finaux. Elles sont soutenues par des poteaux électriques généralement en bois
ou en béton. Ceux-ci ne mesurent que 10 à 14 m de haut.
Le courant est transporté au sein de câbles qui forment des « conducteurs électriques ». Ils
sont nus (non isolés) pour en limiter le poids et sont accrochés aux pylônes ou aux poteaux via
des chaînes d’isolateurs. Les isolateurs sont généralement des galettes en verre ou en
porcelaine. On en dénombre jusqu’à 19 par chaîne sur les lignes à très haute tension du réseau
de transport et jusqu’à 3 par chaîne sur les lignes à moyenne et basse tension du réseau de
distribution.
Les conséquences d’un défaut électrique sont multiples, parfois non évidentes, à priori
difficiles à imaginer, voici quelques exemples :
en aval du défaut, le réseau mis hors tension entraîne un arrêt partiel et inopiné de
l’exploitation ;
le siège du défaut est souvent endommagé, d’où démontage, réparation,
remplacement, retour en usine, expertise... ;
pendant la durée du défaut, le personnel est confronté à un risque d’électrisation, de
brûlures (effets thermiques), voire même de traumatismes (projection ou chute).
Des conséquences peuvent être ressenties également sur les parties saines du réseau, par
exemple lors d’un court-circuit :
chute de tension préjudiciable aux accrochages électriques, aux automates et
équipements informatiques.
perte de stabilité des machines tournantes qui peut, même après élimination du défaut,
s’aggraver jusqu’à entraîner l’effondrement total de la distribution et des sources de
secours prévues pour assurer la continuité de l’alimentation.
Ainsi donc, dans presque tous les cas, un défaut provoque une interruption d’alimentation et
de production.
Interruption qui, du fait des contraintes économiques, est de moins en moins acceptable.
L’arrêt d’exploitation peut cependant être circonscrit à une zone du réseau selon :
le lieu du défaut, l’efficacité des protections, la technique de sélectivité mise en œuvre.
1) - Sélectivité ampèremétrique :
Une protection ampèremétrique est disposée au départ de chaque tronçon : son seuil est réglé
à une valeur inférieure à la valeur de défaut minimal provoqué par un court-circuit sur la
section surveillée, et supérieure à la valeur maximale du courant provoqué par un court-circuit
situé en aval (au-delà de la zone surveillée).
Ainsi réglée, chaque protection ne fonctionne que pour les court-circuits situés
immédiatement en aval de sa position, à l’intérieur de la zone surveillée, elle est insensible
aux court-circuits apparaissant au-delà.
2) - Sélectivité chronométrique :
Sélectivité dans laquelle les protections sollicitées sont organisées pour fonctionner de
manière décalée dans le temps. La protection la plus proche de la source a la temporisation la
plus longue.
Ainsi, sur le schéma, le court-circuit représenté est vu par toutes les protections (en A, B, C, et
D). La protection temporisée D ferme ses contacts plus rapidement que celle installée en C,
elle-même plus rapide que celle installée en B.
Après l’ouverture du disjoncteur D et la disparition du courant de court-circuit, les
protections A, B, C qui ne sont plus sollicitées, revient à leur position de veille.
La figure ІІ.5 représente le schéma principal d’une protection électrique, quelque soit les
éléments principaux de protection des réseaux électriques :
1) - Transformateur de courant :
1.1) - Définition :
Selon la définition de la commission électrotechnique internationale (C.E.I), "un
transformateur de courant est un transformateur de mesure dans lequel le courant secondaire
est, dans les conditions normales d'emploi, pratiquement proportionnel au courant primaire et
déphasé par rapport à celui-ci d'un angle approximativement nul pour un sens approprié des
connexions".
La notion de transformateur de courant est un abus de langage, mais elle a été popularisée
dans l'industrie. L'expression « transformateur d'intensité » est sans doute plus exacte. On
utilise fréquemment les abréviations TC ou TI.
- Les transformateurs de courant ont deux fonctions essentielles :
• Adapter la valeur du courant MT du primaire aux caractéristiques des appareils de mesure
ou de protection en fournissant un courant secondaire d’intensité proportionnelle réduite,
Modélisation :
Un transformateur de courant est constitué d’un circuit primaire et d’un circuit secondaire
couplés par un circuit magnétique et d’un enrobage isolant, en époxy silice dans le cas des
transformateurs Merlin Gerin et Siemens par exemple (Fig. II.7). L’appareil est de type :
• Bobiné : lorsque le primaire et le secondaire comportent un bobinage enroulé sur le circuit
magnétique,
• Traversant : primaire constitué par un conducteur non isolé de l’installation,
• Tore : primaire constitué par un câble isolé.
Importance du choix des TC : La précision de fonctionnement des appareils de mesure ou de
protection dépend directement de la précision du TC.