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La leçon du Caméléon 4
Objectifs 5
Introduction 6
Chapitre 1 : généralités 9
ANNEXES 64
Terminologie 65
Bibliographie 76
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A L’ECOLE DU CAMELEON
Faites comme lui. Ayez un objectif dans votre vie et que rien ne vous en
détourne.
Le caméléon ne tourne pas la tête mais c’est son œil qu’il tourne. Il regarde en
haut, en bas. Cela veut dire : informez-vous. Ne croyez pas que vous êtes seul
sur la terre.
Lorsque le caméléon voit une proie, il ne se précipite pas dessus, mais il envoie
sa langue. Si sa langue peut lui ramener, elle lui ramène. Sinon il a toujours la
possibilité de reprendre sa langue et d’éviter le mal. Allez doucement dans tout
ce que vous faites.
Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez patient, soyez bon, soyez
humain…
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PREMIERE PARTIE : GESTION DES PROJETS
Objectifs
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INTRODUCTION
Sans approcher la chose de près, on continue à avoir une conception mythique de la gestion de
projets. En effet, bon nombre de personnes associées prennent la gestion des projets pour celle
des entreprises voire un complexe d’activités de très grande envergure. Or, à la prendre
simplement, la gestion des projets n’est autre qu’une manière efficace d'organiser son travail
pour aboutir à des résultats désirés ou exigés par le client.
Le management ou la Gestion des projets est composé de 5 grands processus faisant chacun
appel à 9 domaines de connaissances distinctes. En ce sens, le savoir faire du gestionnaire de
projet est construit sur la pluridisciplinarité. Le management de projet vise un ensemble de
méthodes et d’outils servant à permettre le développement et la livraison d’un produit ou d’un
service à un niveau de qualité défini, dans les délais et au coût prévus.
La gestion de projet est l’utilisation d’un savoir , d’habileté d’outils et de techniques dans le
cadre des activités d’un projet, en vue de satisfaire ou de passer les exigences et les attentes
des parties prenantes à l’égard d’un projet. Le gestionnaire de projet, parfois appelé
coordonnateur ou chef de projet en administre les délais au jour le jour. Il s’agit là d’un défi
constant qui demande une compréhension du contexte plus général du projet et la capacité de
concilier des exigences contradictoires telles que :
Les ressources disponibles et les attentes
Les priorités différentes des parties prenantes
Les besoins définis et la portée du projet
Les délais, la qualité et la quantité
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CHAPITRE 1 : GENERALITES
Plusieurs définitions sont données au concept de projet ; dans le cadre de ce cours, nous en
retiendrons trois principales.
Selon le PMI (Project Management Institut): « Un projet est toute activité réalisée une seule
fois, dotée d’un début et d’une fin déterminée et qui vise à créer un produit ou un savoir
unique. Il peut nécessiter la participation d’une seule personne ou de milliers de personnes.
Sa durée peut être d’un jour ou de plusieurs années. »
Quelque soit la définition que nous pouvons retenir du projet, Il nécessite une adhésion des
intervenants pour :
Cela inclut :
Il faut noter que dans les projets publics, le but du projet est généralement l’amélioration du
cadre et des conditions de vie des populations. Un projet public est donc un ensemble
d’activités, organisées et programmées comportant des dates de début et de fin dont la
réalisation nécessite des moyens humains, matériels, financiers et informationnels dans le
dessein d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations dans un pays ou dans une
localité donné pour une durée déterminée.
Un projet ne doit pas être confondu à un programme ; un programme est un groupe de projets
conduits d’une façon coordonnée, afin d’en obtenir un résultat global que ne permettrait pas
un management indépendant de chacun d’entre eux.
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1.2. Caractéristiques des Projets
Les projets ont un objectif : les projets ont des buts et objectifs clairement définis et
exposés pour produire des résultats clairement définis. Leur but est de résoudre un
« problème », ce qui implique une analyse préalable des besoins. Suggérant une ou plusieurs
solutions, ils visent un changement social durable.
Les projets sont réalistes : leurs objectifs doivent être réalisables, ce qui implique la prise en
compte non seulement des exigences, mais aussi des ressources financières et humaines
disponibles.
Les projets sont limités dans le temps et dans l’espace : ils possèdent un début et une fin et
se déroulent dans un lieu et un contexte spécifique.
Les projets sont complexes : les projets peuvent faire appel à diverses compétences en
matière de montage et de conduite et impliquer divers partenaires et acteurs.
Les projets sont collectifs : les projets sont le produit d’une entreprise collective. Ils sont
conduits par une équipe, impliquent divers partenaires et répondent aux besoins d’un public
cible.
Les projets sont uniques : les projets naissent d’une idée nouvelle. Ils apportent une réponse
spécifique à un besoin (problème) dans un contexte spécifique. Ils sont innovants.
Les projets sont une aventure en soi : chaque projet est différent et novateur, il implique
forcement une certaine incertitude et des risques.
Les projets peuvent être évalués : les projets sont planifiés et organisés selon des objectifs
mesurables qui doivent pouvoir être évalués.
Les projets sont constitués de plusieurs phases : les projets se composent de phases
distinctes et identifiables
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• adapter les spécifications, les plans et l'approche aux différentes préoccupations et attentes
des diverses parties prenantes.
Il ne faut pas confondre gestion de projet qui privilégie l’objet sur lequel porte le projet et
gestion par projet qui utilise le projet comme une méthodologie appropriée pour introduire
dans la gestion d’un ensemble organisationnel les changements appropriés
Le processus global de management de projet selon le PMI est entièrement décliné dans le
PMBOK (Project Management Body of Knowledge) et décrit les 42 processus nécessaires au
management des projets, subdivisés en 5 grands groupes de processus et 9 domaines de
connaissances.
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Processus de management de projet, Les 5 groupes de processus et les 9 domaines de connaissance
Source PMBOK 4e édition
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1.5Plan de management du projet
Ce plan fixe très exactement les relations entre le management de projet (Project office) et les
acteurs opérationnels.
Un plan de management doit expliciter et comprendre les points suivants :
Les organisations réalisent des travaux pour atteindre un ensemble d'objectifs. En général, ces
travaux entrent dans la catégorie des projets ou des opérations, les deux pouvant quelquefois
se chevaucher. Les opérations et les projets ont de nombreuses caractéristiques communes :
• Ils sont réalisés par des personnes.
• Ils subissent les contraintes de ressources limitées.
• Ils sont planifiés, exécutés et maîtrisés.
Les différences tiennent en premier lieu au fait que les opérations sont continue et répétitives,
alors que les projets sont temporaires et uniques.
Les objectifs des projets et des opérations sont fondamentalement différents. Le but d'un
projet est d'atteindre son objectif et par là même de se terminer. En revanche l'objectif d'une
opération continue est de soutenir l'activité de l'entreprise. Un projet est différent parce qu'il
se conclut lorsque ses objectifs spécifiques sont atteints, alors que les opérations adoptent une
nouvelle série d'objectifs et que le travail continue.
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1.7Mode opération et mode projet
Le mode opérationreprésente ici les services qui sont menés quotidiennement soit
individuellement soit en entreprise et qui se caractérise par :
Une répétition d’activités courantes
La soumission à des facteurs internes
Une moindre sensibilité à l'environnement extérieur
L’exemption à des risques majeurs
L'approche projet, bien au-delà de tout effet de mode, est une démarche managériale
indispensable pour faire aboutir tout projet de changement qu'il soit organisationnel, humain
ou technologique.
Le fonctionnement par mode projet pour sa part permet de répondre aux objectifs majeurs
en matière de management.
Il se caractérise par les activités non répétitives, l’importance de la notion de risque, la
difficulté de projection vers l’avenir ; il est sensible à de nombreux facteurs tant internes
qu’externes et est créateur de nouvelles richesses
Pour les parties prenantes, l’énoncé du contenu, aussi appelé énoncé d’envergure, cristallise
les besoins auquel le projet doit répondre, les objectifs du projet, les obligations desparties
prenantes, les résultats tangibles ou les livrables attendus, les exclusions, les indicateurs de
succès ainsi que le modèle de gestion et decontrôle du projet.
Besoins : il s’agit ici de décrire de la façon la plus succincte mais également la plus précise et
la plus complète possible le ou les besoins auxquels le projet doit répondre.
Objectifs: la formulation des objectifs est un des éléments clé de la réussite d’un projet. Les
objectifs formulés répondent aux besoins qui ont été précédemment décrits. La formulation
des objectifs du projet doit être guidée par la méthodologie SMART. Les objectifs doivent
donc être :
S pécifiques
M esurables
A mbitieux, atteignable
R éalistes
inscrits dans le T emps
Une formulation d’objectif débute généralement par un verbe d’action. L’action est suivie
d’une description de son contenu, en d’autres termes le sur « quoi » l’action portera, du « qui
» la mènera ou la réalisera, d’une description du contexte dans lequel elle se déroulera ou du «
comment » de l’action, du moment ou du « quand » elle se terminera.
Obligations des parties : une obligation est généralement définie comme un lien de droit en
vertu duquel une ou plusieurs personnes sont tenues envers une ou plusieurs autres personnes
de donner, faire ou ne pas faire quelque chose. Dans le cadre spécifique d’un énoncé de
contenu d’un projet, la section obligation des parties définit le rôle, la responsabilité et les
engagements de chacune des parties prenantes dans au projet.
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Livrables: la définition des livrables fournit une description détaillée des résultats tangibles
ou des extrants attendus en fin de projet.
Exclusions : s’il est important de bien décrire les livrables attendus au terme du projet, il est
tout aussi important de bien définir les éléments qui en sont spécifiquement exclus. L’exercice
a entre autre pour but d’amener les parties à ajuster leurs attentes face au projet et à partager
une vision commune du ou des livrables attendus.
1.9. Sous-projets
Les projets sont souvent divisés en composants plus faciles à gérer, les sous-projets, même si
ces derniers sont généralement vus et gérés comme des projets. Les sous-projets sont souvent
donnés en sous-traitance à une entreprise externe ou à un autre service fonctionnel de
l'entreprise réalisatrice. On peut citer les exemples suivants :
• les sous-projets qui sont fonction d'exigences de compétence des ressources humaines,
comme les besoins en plomberie ou en électricité dans un projet de construction,
• les sous-projets impliquant une technologie spécialisée, tels que les tests automatisés de
programmes informatiques dans un projet de développement de logiciel.
Pour des projets de très grande envergure, les sous-projets peuvent eux-mêmes être constitués
d'une série de sous-projets.
Les projets et le management de projet se déroulent dans un environnement plus vaste que
celui du projet lui-même. L'équipe de management de projet se doit de comprendre ce
contexte élargi pour bien choisir les phases du cycle de vie, les processus, les outils et les
techniques qui correspondent le mieux au projet. Ce chapitre décrit quelques aspects majeurs
du contexte du management de projet
Les chefs de projet ou l'organisation peuvent diviser les projets en phases afin d’exercer une
meilleure maîtrise, en maintenant les liens appropriés avec les opérations courantes de
l'entreprise réalisatrice. L'ensemble de ces phases est connu sous le nom de cycle de vie du
projet. Beaucoup d'organisations définissent un ensemble spécifique de cycles de vie à utiliser
dans tous leurs projets.
Les phases permettent d’établir des liens entre les différents moments du déroulement d’un
projet. À chacune des phases identifiées correspond généralement un livrable à approuver, ce
qui permet l’exercice d’un contrôle dans le déroulement du projet. Ces moments de contrôle
sont souvent nommés «jalons».
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2.2. Caractéristique du cycle de vie d’un projet
Le cycle de vie du projet définit les phases qui relient le début d'un projet à sa fin.
Dans le cycle de vie du projet, la transition d'une phase à l'autre implique généralement une
forme de transfert technique ou de transmission de responsabilité, qui sert à la définir. Les
livrables d'une phase sont généralement évalués pour s’assurer qu’ils sont complets, exacts et
approuvés avant que le travail de la phase suivante commence. Toutefois il n'est pas rare
qu'une phase commence avant l'approbation des livrables de la phase précédente, lorsque les
risques encourus sont jugés acceptables. Cette pratique de chevauchement des phases, qui se
déroulent normalement en séquence, est un exemple d'application de la technique de
compression de l'échéancier, appelé exécution accélérée par chevauchement.
Il n'existe pas une seule et meilleure façon de définir un cycle de vie idéal de projet. Certaines
organisations mettent en place une politique interne qui standardise tous les projets avec un
cycle de vie unique, alors que d'autres autorisent l'équipe de management de projet à choisir le
cycle de vie le plus approprié à son projet. Par ailleurs, des pratiques communes à un secteur
d'activité conduisent souvent à l'utilisation d'un cycle de vie préféré pour ce secteur.
En général, les cycles de vie du projet définissent :
• le travail technique à exécuter dans chaque phase (exemple : dans quelle phase le travail de
l'architecte devrait être exécuté ?),
• le moment où les livrables doivent être générés dans chaque phase et la manière de les
passer en revue, de les vérifier et de les valider,
• les participants à chaque phase (exemple : l'ingénierie simultanée demande que les
réalisateurs soient impliqués dans les exigences et la conception),
• les modalités de maîtrise et d'approbation de chaque phase.
La description du cycle de vie du projet peut être très générale ou très détaillée. Les
descriptions extrêmement détaillées peuvent comporter des formulaires, des tableaux ainsi
que des listes de contrôle afin d'assurer structure et maîtrise.
La plupart des cycles de vie de projet ont un certain nombre de caractéristiques communes :
• Les phases sont généralement séquentielles et habituellement définies par une forme de
transfert d'information technique ou de transmission de composant technique.
• Le niveau des coûts et des ressources humaines est bas en début de projet, culmine durant
les phases intermédiaires, puis baisse rapidement lorsque le projet approche de son terme.
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supplémentaires pouvant inclure une amélioration de la performance du produit. Dans certains
champs d'application, tels que le développement de nouveaux produits ou de logiciels, des
organisations considèrent le cycle de vie du projet comme faisant partie du cycle de vie du
produit.
Les parties prenantes du projet sont les personnes et les organisations activement impliquées
dans le projet, ou dont les intérêts peuvent subir l’impact de l’exécution ou de l'achèvement
du projet. Elles peuvent aussi influencer les objectifs et les résultats du projet. L'équipe de
management de projet doit identifier ces parties prenantes, déterminer leurs exigences et leurs
attentes et, dans la mesure du possible, gérer leur influence par rapport aux exigences de façon
à assurer le succès du projet.
Lorsque les parties prenantes participent à un projet, elles ont différents niveaux de responsabilité et
d'autorité qui peuvent évoluer au cours du cycle de vie du projet. Leur responsabilité et leur autorité
vont de contributions occasionnelles à des enquêtes et des groupes de réflexion, jusqu’à un parrainage
complet du projet avec soutien financier et politique.
Les parties prenantes peuvent avoir une influence positive ou négative sur un projet. Les
parties prenantes positives sont celles qui devraient normalement bénéficier de la réussite du
projet, tandis que les parties prenantes négatives sont celles qui considèrent que le succès du
projet aurait pour elles des conséquences négatives. Par exemple, lorsqu’une communauté va
bénéficier d'un projet d'expansion industrielle, ses leaders du monde des affaires peuvent être
des parties prenantes positives car ils voient dans sa réussite un intérêt économique pour leur
communauté. À l’inverse, des groupes environnementaux peuvent être des parties prenantes
négatives s'ils considèrent que le projet nuira à l'environnement. Pour les premiers, aider le
projet à aboutir sert leurs intérêts au mieux et ils pourront par exemple contribuer à
l’obtention des permis nécessaires pour continuer le projet. Pour les intérêts des seconds, la
logique serait d'entraver la marche du projet en exigeant des études plus poussées de l'impact
sur l'environnement. Les parties prenantes négatives sont souvent négligées par l'équipe de
projet, avec le risque de ne pas voir son projet couronné de succès.
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• l'équipe de management de projet : les membres de l'équipe de projet directement
impliqués dans les activités de management du projet,
• le commanditaire ou le sponsor : la personne ou le groupe qui finance le projet, en
capitaux ou en nature,
Le comité de pilotage : il est chargé de passer en revue, l’avancement du projet ;
spécifiquement, ce groupe prend des décisionspar rapport au projet et fait le lien entre le
projet et l’organisation.
• les personnes influentes : les personnes ou les groupes qui, sans être directement concernés
par l'acquisition ou l'utilisation du produit du projet, peuvent néanmoins, de par leur position
individuelle dans l'organisation cliente ou l'entreprise réalisatrice, influencer en bien ou en
mal la marche du projet,
Les rôles et les responsabilités des parties prenantes peuvent se chevaucher, comme lorsqu’une
société d’ingénierie assure le financement de l’usine qu’elle est chargée de concevoir.
Les chefs de projet doivent gérer les attentes des parties prenantes, ce qui peut s’avérer difficile
car elles ont souvent des objectifs différents, voire contradictoires. Voici des exemples :
• Dans une société d’électronique, le vice-président pour la recherche définira le succès d’un
nouveau produit en termes de « technologie à la pointe du progrès », le vice-président de la
production y verra des « utilisations d'envergure internationale », alors que la préoccupation
majeure du vice-président du marketing sera avant tout le nombre de nouvelles fonctionnalités.
•Un promoteur immobilier s’intéressera aux délais de réalisation, les autorités locales voudront
maximiser les recettes fiscales, un groupe d’écologistes souhaitera minimiser les effets nuisibles à
l’environnement et les habitants du voisinage espéreront que le projet se réalisera ailleurs.
Le triangle de la triple contrainte, aussi appelé triangle de la performance, est souvent utilisé pour
illustrer l’interdépendance des variables d’un projet. En effet, dans un projet, les modifications
apportées à l’une des variables auront irrévocablement des répercussions sur les autres ou, en
d’autres termes, privilégier une contrainte se fait généralement au détriment des autres.
Ainsi, pour un projet donné, si l’on décide de réduire le temps de développement, il faudra, pour
maintenir le niveau de qualité convenu, augmenter le budget en y affectant par exemple davantage
de ressources ou, sinon, accepter de diminuer les attentes au plan de la qualité. Ou encore, si l’on
décide de réduire le budget du projet, il faudra alors, pour maintenir le niveau de qualité prévu,
augmenter le temps de développement accordé ou, sinon, accepter là aussi d’en diminuer les
attentes sur le plan de la qualité.
Enfin, si l’on décide de réduire les exigences de qualité du projet, il sera évidemment possible soit
d’en réduire les coûts, soit d’en réduire le temps de développement ou encore de répartir
l’économie à la fois sur les coûts et le temps de développement.
T Q
Coûts (budget)
Temps (échéancier)
Qualité (satisfaction des besoins)
(Conformité aux exigences
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CHAPITRE 3 : LES FONDAMENTAUX DU MANAGEMENT DES PROJETS
La charte du projet est un document d’entente entre une organisation ou une personne qui
fournit un produit ou un service et une organisation cliente qui demande et reçoit le produit ou
le service. Ce document permet d'obtenir l'engagement formel des parties prenantes au projet.
La charte du projet identifie, définit et décrit:
• les partenaires et les intervenants;
• le cadre de gestion à appliquer;
• les rôles, responsabilités et activités des principaux membres de l'équipe;
• les mécanismes de communications et de contrôle.
Généralement, la charte du projet ne changera pas durant le cycle de vie du projet. Elle est
établie en début de projet, est approuvée par les intervenants clés et pourra être consultée tout
au long du projet.
C’est le chargé de projet qui doit s’assurer que la charte soit élaborée et dûment approuvée.
Les rubriques d’une charte de projet ne varieront généralement pas en fonction de la taille des
projets. Il s’agit d’un document de quelques pages tout au plus bien que, dans le cas de projets
complexes ou de grande envergure, il soit plus volumineux et puisse être accompagné de
diverses pièces jointes.
Parfois appelée structure de fractionnement des tâches ou encore ’organigramme des tâches,
elle est une division hiérarchique du travail global à réaliser, répartie en résultats de travail ou
livrables qui peuvent eux-mêmes être subdivisés en lots de travaux. Les lots de travaux
peuvent être estimés, planifiés et confiés à une personne nommée qui en assurera la réalisation
ou la coordination de la réalisation.
Le lot de travail est le niveau le plus bas de la structure de découpage. Ainsi, parce que plus
petits et moins complexes, le coût et l’échéancier de réalisation de chaque composant d’un
livrable peut être estimé de façon plus fiable. La fiche de chacun des lots de travail doit
comporter les informations suivantes :
• un titre et une description de la tâche:
• un responsable unique
• une durée d’exécution exprimée en jours ou en heures
• une description des ressources nécessaires à son exécution
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o les ressources humaines
o les ressources matérielles
• un coût estimé
• une description des extrants attendus au terme de la tâche
La structuration permet d’organiser le projet, quel produit livrer au client, quelle tache
faudrait-il accomplir et quelle équipe mettre en place. La structuration du projet permet de
s’assurer que toutes les taches sont identifiées, de les positionner en structures arborescentes
dans le projet avec des critères de définitions et de tracer le GANTT et le PERT.
• de valider les objectifs et l’envergure du projet en proposant une formalisation graphique qui
définit les divers rôles, identifie les tâches, les activités, ou, le cas échéant, les lots de travaux
ainsi que les relations logiques entre les différents éléments;
• de suivre et contrôler le déroulement du projet en suivant l’état de réalisation des tâches et
activités et d’en communiquer l’état aux parties prenantes;
• De donner une vue hiérarchique et graphique du projet.
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Les Techniques de découpage de projet
Quelques techniques peuvent être utilisées pour découper un projet notamment :Le découpage
par poids, par taille, par taches, par les ressources, par le cout, par la documentation et même
par les grandes étapes de réalisation.
La WBS est la structure hiérarchique des taches du projet ; elle permet de déterminer le cout
réel d’un projet en termes de temps et d’argent.
Elle permet aussi de faciliter la planification du travail à effectuer, d’estimer la durée totale
du projet et de déterminer les ressources nécessaires pour chaque étape.
Encore appelé organigramme des ressources, le RBS répond à la question qui fait quoi ; c’est
l’organigramme des moyens à utiliser.
Le RBS permet enfin d’évaluer la quantification des ressources nécessaires au projet, dont la
charge est issue des estimations du temps à passer par tache et par profil.
L’OBS est encore appelé organisation fonctionnel (OF). L’élaboration de l’OBS exige la
réponse à la question qui est responsable de quoi ; c’est l’organigramme des responsabilités.
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bien ajustées aux besoins des clients, en utilisant les ressources financières, techniques, en
temps, en compétences, juste nécessaires pour y parvenir.
La Valeur pour sa part est une relation entre la qualité perçue ou le degré de satisfaction à un
besoin de l'utilisateur, et les ressources qu'il est prêt à y consacrer. Plus la satisfaction
augmente pour un "prix" donné, plus la valeur perçue augmente, et plus le prix à payer
diminue, plus la valeur perçue augmente.
La valeur produite peut se définir comme le rapport entre le prix de vente du produit et les
ressources consommées pour le mettre à disposition :
Les ressources consommées se traduisent par une masse salariale, des achats de matières,
composants, consommations, les intérêts et dividendes du capital immobilisé, des
amortissements de machines et des Impôts et Taxes pour l'utilisation des infrastructures.
La valeur acquise parce que perçue est le rapport entre la satisfaction procurée par l'utilisation
du produit, et le prix consenti pour l'obtenir :
C'est l'adéquation entre la valeur produite et la valeur perçue qui va déclencher l'achat pour le
client, et la vente pour le fournisseur, c'est à dire le contrat qui les relie.
Cette adéquation correspond à la recherche permanente des acteurs économiques, qui sont
tout à tour clients et fournisseurs. L'Analyse de la Valeur s'attache à mettre en place les
conditions et les moyens qui permettront au fournisseur de proposer un niveau de valeur des
produits approprié aux segments de clientèle qu'il aura choisi, et de déclencher les processus
d'achat qui vont générer son activité et sa performance économique.
L'Analyse de la Valeur est mise en œuvre dans des contextes d'enjeux d'évolution forts, qui,
pour réussir, doivent être sous-tendus par une stratégie claire et une réelle volonté politique.
Le diagramme de la valeur acquise, appelé aussi courbe en S, est le meilleur outil pour
connaitre et communiquer la situation d’un projet de façon simple et synthétique.
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L'interprétation du diagramme est simple avec 4 configurations possibles:
1. Tout va bien, lorsque la valeur acquise est supérieure au coût réel et au plan.
2. Rien ne va plus, lorsque la valeur acquise est inférieure au coût réel et au plan.
3. Trop cher mais plus vite que prévu, lorsque la valeur acquise est inférieure au coût
réel mais supérieure au plan.
4. En retard mais moins cher que prévu, lorsque la valeur acquise est supérieure au
coût réel mais inférieure au plan.
Afin d’améliorer la coordination de leur travail au quotidien, les différents acteurs métier d’un
établissement ont besoin de disposer d’un langage commun. Ce besoin métier conduit à créer des
référentiels, c'est-à-dire des ensembles d’informations cohérentes qui s’imposent à toutes les
applications du système d’information qui en ont besoin.
Des référentiels permettent de gérer ces informations, de garantir leur qualité, leur cohérence et
leur unicité et d’en administrer le cycle de vie de façon maîtrisée.
Objectif du référentiel
Le référentiel constitue une grille de lecture des projets des établissements et service.
Ce qu’est le référentiel :
un outil de travail
un outil de communication
un outil de négociation
un outil d’évaluation
La clôture du projet est le processus qui consiste à finaliser toutes les activités pour
l’ensemble des groupes deprocessus de management du projet afin d’achever formellement le
projet ou l’une de ses phases.
La clôture d’un projet s’effectue une fois que le client a accepté le produit du projet. La
fermeture d’un projet inclut les éléments clés suivants :
• La clôture administrative;
• l'identification des leçons apprises et des pratiques exemplaires susceptibles d'être
appliquées dans d'autres projets;
La clôture administrative est le processus de préparation de toute documentation liée au
projet. Un élément de toute première importance dans le processus de clôture du projet
consiste dans l’approbation écrite du produit ou du livrable par le client à qui il est destiné.
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D’autres facettes de la clôture administrative incluent la documentation de l’historique du
projet et l’archivage des différentes pièces qui lui sont associées : carnet de bord, charte du
projet, énoncé de contenu, structure de découpage, équipe de réalisation et organigramme,
correspondance; notes de réunion; rapports, contrats, documents techniques, fichiers,
programmes, etc.
L’identification desleçons apprises permet quant à elle, d’identifier et de documenter les
difficultés rencontrées ou de dégager certaines pratiques exemplaires qui émergent du projet.
Ces informations pourront être réinvesties dans d’autres projets de nature similaire. Elles
constituent un des composants d’un processus d’amélioration des processus et de la qualité.
Un rapport de leçons apprises abordera, entre autres, les questions suivantes :
• Le produit livré est-il conforme aux spécifications?
• Les objectifs ont-ils été atteints?
• Le client s’est-il déclaré satisfait?
• L’échéancier a-t-il été respecté?
• Le budget a-t-il été respecté?
• La méthodologie de gestion du projet a-t-elle bien fonctionné?
• Quels seraient les points à améliorer dans un prochain projet de même nature?
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CHAPITRE 4 : LA MAITRISE DES DELAIS
Le management des délais du projet comprend les processus nécessaires pour s’assurer que le
projet contient tout le travail requis, pour assurer sa bonne mise en œuvre. Il concerne :
L’identificationdes activités, Le séquencement des activités en taches, L’estimation des
ressources nécessaires aux activités, L’estimation de la durée des activités,L’élaboration de
l’échéancier etla maîtrise de l'échéancier
Outils et techniques.
Tout projet doit être planifié, quel que soit son importance, sa longueur ou sa complexité. La
planification est un outil indispensable de management de projet ; elle peut être définit comme
la mise en œuvre d’actions et d’opérations cohérentes aux objectifs à mener dans le temps et
dans l’espace.
Elle permet de mieux définir les travaux à réaliser, fixer des objectifs, de coordonner diverses
actions, de maitriser les moyens requis, de minimiser les risques rencontrés, enfin de mettre
en place une stratégie de management notamment en suivant les activités en cours et en
rendant compte de l’état d’avancement du projet.
Il est en effet primordial de prévoir et de suivre de manière réaliste les délais, les ressources,
les couts de conception et de fabrication du produit envisagé. Planifier est un moyen essentiel
de prise de décisions pour le chef de projet.
A- LE PLANNING
Le planning correspond aux dates pour réaliser les activités, identifier les jalons
(représentation des évènements) et atteindre les objectifs du projet.
Le PERT est un schéma de présentation d’un projet à l’aide des nœuds et des flèches qui
respectent les principes et caractéristiques que voici :
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Leur longueur n’est pas proportionnelle à la durée de l’activité/tache
Les nœuds représentent les évènements qui se produisent entre les taches ; ils sont numérotés
de 1 à n selon la taille du projet
Le réseau commence par un nœud initial numéroté 1 qui représente le tout premier évènement
du projet. Il se termine par un nœud numéroté n qui représente le dernier évènement du projet.
Les évènements ont la caractéristique d’avoir une durée nulle et de ne pas être consommateur
des ressources
Pour maitriser certaines relations complexes, le réseau PERT utilise les activités fictives qui
ont les mêmes caractéristiques que les évènements ;
Dans le Pert, les activités normales sont représentées par des flèches pleines et les activités
fictives ou taches fictives par des flèches en pointillées ;
Dans la construction du réseau, on évitera de croiser tant que cela est possible. Ceci permet
d’avoir un réseau lisible et exploitable.
Il existe trois types d’enchainement et de dépendance entre les tâches : les tâches successives,
les tâches simultanées et les tâches convergentes.
1 A 2 B 3
Signifie que la tache B ne peut commencer que lorsque la tache A est entièrement complétée.
Elle veut aussi dire que la tache A est marquée par les évènements 1 et 2 et la tache B par les
évènements 2 et 3.
Deux taches différentes ne peuvent pas être marquées par les mêmes évènements de début et
de fin.
Exemple du Pert
Quel que soit le réseau, il est composé de divers chemins. On appelle chemin, la séquence des
activités /taches qui permet de partir du nœud initial au nœud final. La longueur d’un chemin
quelconque est égal à la somme des durées des activités /taches qui le composent.
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Le plus long chemin d’un réseau représente le chemin critique du projet et les activités portées
par ce chemin sont qualifiées d’activités critiques
Un réseau peut avoir plusieurs chemins critiques à l’instar de l’exemple sur l’invitation ; sur
les activités critiques d’un projet, aucun retard n’est permis. Tout retard dans l’exécution
d’une activité/tache, entraine le retard dans l’ensemble du projet d’un temps équivalent au
retard enregistré.
B c
a D
E F g
Principe de calcul
Préalables :
1-
Par hypothèse a= 0 pour le premier nœud (tache) du réseau
2-
Pour une tache donnée c= a+d
3-
Pour une tache autre que la première, a est égal au c de son prédécesseur
4-
Si une tache a plus d’un prédécesseur, son a est égal au plus grand des c de ses
différents prédécesseurs
Cheminement arrière
25
1- Par hypothèse, c=g de la dernière tache (nœud) du réseau
2- Pour une tache quelconque e=g-d
3- Pour une tache quelconque autre que la dernière g est égal à e du successeur
4- Si une tache est liée par plusieurs successeurs, son g est égal au plus petit des e de tous
ses successeurs.
Calcul des marges
Pour toute tâche du réseau, f est obtenu par la différence entre g et c ou entre e et a f=g-c
f= e-a
NB : toutes les taches à marges nulles sont les taches critiques et le chemin qui les unit est
appelé chemin critique
La marge est égale à 0 quand la fin au plutôt est égale à la fin au plus tard ou quand toutes les
taches critiques ont les marges nulles. Dans le cas contraire, leur marge est toujours la plus
petite des marges du réseau.
C- LE DIAGRAMME DE GANTT
Le diagramme de GANTT est un outil inventé en 1917 par Henry Laurence Gantt alors qu’il
travaillait au Frankford Arsenal, une usine américaine de fabrication de munitions pour les
forces armées américaines. Le diagramme de GANTT permet de modéliser la planification
des tâches d'un projet.
Dans un diagramme de GANTT les tâches sont représentées par des lignes étalées sur l’axe
horizontal alors que et les colonnes ou l’axe vertical représente soit les jours, soit les semaines
ou soit les mois du calendrier.
Le temps estimé pour une tâche se modélise par une barre horizontale dont l'extrémité gauche
est positionnée sur la date prévue de démarrage et l'extrémité droite sur la date prévue de fin
de réalisation. Il existe quatre types de liens entre les tâches :
• de fin à début, la tâche B commence après la fin de la tâche A
26
• de début à début, les tâches A et B doivent commencer simultanément
Le diagramme de GANTT permet également d’identifier des jalons. Un jalon peut être la
production d'un document, la tenue d'une réunion, une approbation formelle ou un livrable du
projet. Les jalons sont des tâches particulières, il a une durée nulle. Ils sont représentés sur le
diagramme par un symbole particulier, la plupart du temps un triangle à l'envers ou un
losange.
27
Il faut noter que le PERT est la représentation axée sur l’enchaînement logique des taches
alors que le GANTT est la représentation des taches axée sur le calendrier
28
CHAPITRE 5 : LA MAITRISE DES COUTS
Il existe un certain nombre d’instrument pour contrôler les coûts : bordereaux de prix, séries
de prix, code des coûts,…
Le coût des activités de l'échéancier est estimé pour toutes les ressources qui seront imputées
au projet. Ceci comprend entre autres la main-d’œuvre, les matériaux, l'équipement, les
services et les installations, ainsi que des catégories spéciales telles qu'une marge pour
inflation ou un coût pour aléas. Une estimation du coût d'une activité de l'échéancier est une
évaluation quantitative du coût probable des ressources nécessaires à l'achèvement de cette
activité.
B- Estimation ascendante
Cette technique commence par l'estimation du coût de chaque lot de travail ou de chaque
activité de l'échéancier au niveau de détail le plus bas. Ces coûts détaillés sont alors
récapitulés ou « remontés » à des niveaux de détail supérieurs pour faciliter l'établissement de
rapports et le suivi. Le coût et la fiabilité de l'estimation ascendante du coût sont typiquement
fonction de l'importance et de la complexité de chaque activité de l'échéancier ou de chaque
lot de travail.
29
C- Analyse de la mesure de performance
Les techniques de mesure de performance aident à estimer l'ampleur des écarts qui surviendront
inévitablement. La technique de la valeur acquise permet, au niveau du budget initialement alloué,
de comparer la valeur cumulée du coût budgété du travail effectué (acquis) d'une part au coût
budgété du travail planifié, d'autre part au coût réel du travail effectué.
Cette technique utile pour la maîtrise des coûts, le management des ressources et la production,
consiste à élaborer les valeurs clés suivantes pour chaque activité de l'échéancier, lot de travail ou
compte de contrôle :
• Valeur planifiée (VP) ou (CBTP). La valeur planifiée est le coût budgété du travail qu'il est
prévu de réaliser pour une activité ou un composant de la structure de découpage du projet jusqu'à
une date donnée.
• Valeur acquise (VA) ou (CBTE). La valeur acquise est le montant de travail budgété
effectivement réalisé pour l'activité de l'échéancier ou le composant de la structure de découpage
du projet au cours d'une période donnée.
• Coût réel (CR) ou ( CRTE). Le coût réel est le coût total encouru pour effectuer le travail de
l'activité de l'échéancier ou du composant de la structure de découpage du projet au cours d'une
période donnée.
Les valeurs planifiée, acquise et réelle sont utilisées conjointement pour obtenir des mesures de
performances qui permettent de déterminer si le travail effectué respecte ou non la planification à
une date donnée. Les mesures le plus souvent employées sont l'écart de coût (EC) et l'écart de
délais (ED). Les variations des valeurs EC et ED tendent à diminuer à mesure que le projet
approche de son achèvement en raison de l'effet de compensation résultant du cumul de travail
effectué. Les valeurs prédéterminées d'écart acceptables, qui diminueront à mesure de
l'avancement du projet vers son achèvement, peuvent être fixées dans le plan de management des
coûts.
• Écart de coût (EC). L'écart de coût (EC) est égal à la valeur acquise (VA) moins le coût réel
(CR). À la fin du projet, l'écart de coût correspond à la différence entre le budget à l'achèvement
et le montant réellement dépensé.
Formule : EC = VA – CR
• Écart de délais (ED). L'écart de délais (ED) est égal à la valeur acquise (VA) moins la valeur
planifiée (VP). Lorsque le projet sera achevé, l'écart de délais sera finalement égal à zéro car
toutes les valeurs prévues auront été acquises.
Formule : ED = VA – VP
Ces deux valeurs EC et ED peuvent être converties en indicateurs d'efficacité afin de refléter les
performances des coûts et de l'échéancier de n'importe quel projet.
• Indice de performance des coûts (IPC). Une valeur IPC inférieure à 1 indique un dépassement
du coût par rapport aux estimations. Une valeur IPC supérieure à 1 indique que les coûts ont été
inférieurs aux estimations. Cet indice est égal au quotient Valeur acquise (VA) sur Coût réel (CR).
IPC est l'indicateur d'efficacité des coûts le plus couramment utilisé.
Formule : IPC = VA / CR
C
•IPC Cumulé (IPC ). L'indice IPC cumulé est largement utilisé pour prévoir le coût du projet à
C C
son achèvement. IPC est égal à la somme des valeurs acquises périodiques (VA ) divisée par la
C C C C
somme des coûts réels individuels (CR ). Formule : IPC = VA / CR
• Indice de performance des délais (IPD). L'indice IPD est utilisé.
Pour prévoir la date d'achèvement du projet ; il est aussi quelquefois utilisé conjointement à IPC
pour prévoir les estimations d'achèvement du projet. Cet indice est égal au quotient Valeur
acquise (VA) / Valeur planifiée (VP).
Formule : IPD = VA / VP
30
CHAPITRE 6 : LA MAITRISE DE LA QUALITE
La démarche Qualité consiste à trouver l’adéquation entre la réponse aux besoins du projet,
l’expression correcte de ces besoins par des spécifications adéquates qui passent par une
écoute attentive du client, et une réalisation répondant à l’expression des besoins.
La qualité étant
Quelques définitions :
Qualité :C’est l’ensemble de caractéristiques d’un produit ou d’une entité qui lui confèrent
l’aptitude à satisfaire les besoins explicites et implicites des clients.
C’est aussi « le degré de conformité des caractéristiques d'un produit aux exigences »
(American Society for Quality, 2000), le cycle Planifier-Dérouler-Contrôler-Agir est la base
de l'amélioration de qualité (suivant la définition de Shewhart, modifiée par Deming, dans le
manuel ASQ, pages 13-14, American Society for Quality, 1999).
Entreprise fantôme :ce sont des entreprises qui à cause de la non qualité orchestre beaucoup
de gaspillage ; on peut dire que c’est l’ensemble de gaspillage d’une entreprise.
Traçabilité :c’est l’art de retrouver les traces de tout ce que l’on fait
31
Les 8 principes de la qualité selon la norme ISO 9001 Version 2008
- Amélioration continue
- Approche processus
- Approche système
- Leadership
- Implication du personnel
- Relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs
- Orientation client
- Approche factuelle de la prise de décision
L'assurance qualité est l'application d'activités planifiées et systématiques, afin d'assurer que
le projet utilise tous les processus nécessaires pour répondre aux exigences.
L'amélioration continue des processus réduit les gaspillages et les activités sans valeur
ajoutée, ce qui permet aux processus de fonctionner à des niveaux accrus d'efficience et
d'efficacité.
Veiller à ce que les clients n’obtiennent pas les produits de mauvaise qualité
Le plan qualité
La planification de la qualité consiste à identifier les normes qualité applicables au projet et à
déterminer comment y satisfaire.
Le contrôle de la qualité
Mettre en œuvre le contrôle qualité implique la surveillance des résultats spécifiques du projet
pour déterminer s'ils sont conformes aux normes qualité correspondantes, ainsi que
l'identification des moyens d'éliminer les causes de résultats insatisfaisants. Ce processus doit
être exécuté tout au long du projet. Les normes qualité comprennent les processus du projet et
les objectifs du produit.
32
Le contrôle qualité est souvent exécuté par un département de contrôle qualité ou une unité
organisationnelle d'appellation similaire. Le contrôle qualité peut inclure les actions
entreprises afin d'éliminer les causes de performance insatisfaisante du projet.
L'équipe de management de projet doit avoir une connaissance pratique du contrôle statistique
de la qualité, notamment dans les domaines de l'échantillonnage et des probabilités, pour aider
à évaluer les résultats du contrôle qualité. Parmi d'autres sujets, il peut être utile que l'équipe
connaisse les différences entre les paires de termes suivantes :
• prévention (éviter les erreurs dans le processus) et inspection (éviter que les erreurs
atteignent le client),
• échantillonnage par attributs (le résultat est conforme ou non) et échantillonnage par
variables (le résultat est évalué sur une échelle continue qui mesure le degré de conformité),
• causes spéciales (événements inhabituels) et causes communes (écart normal du processus),
les causes communes étant également appelées causes aléatoires,
• tolérances (le résultat est acceptable s’il se situe dans la fourchette de tolérance fixée) et
limites de contrôle (le processus est sous contrôle si le résultat se situe dans les limites
indiquées).
Le cout de la qualité
Le coût de la qualité fait référence au coût total de tous les efforts liés à la qualité. Les
décisions sur le projet peuvent avoir un impact sur le coût opérationnel de la qualité en raison
de retours de produits, de réclamations au titre de la garantie et de campagnes de rappel du
produit.
Le coût de la qualité comprend le cout de maintien de la qualité et le coût de la non qualité
33
Diagramme de Pareto
Le diagramme de Pareto est un type spécifique d'histogramme, qui montre combien de défauts
ont été générés par type ou par catégorie de cause identifiée La technique de Pareto est
utilisée principalement pour identifier et évaluer des non-conformités.
Dans le diagramme de Pareto, le classement par ordre est employé pour guider l’action
corrective. L'équipe de projet devrait agir pour régler en premier lieu les problèmes qui
causent le plus grand nombre de défauts. Le diagramme de Pareto est conceptuellement liés à
la loi de Pareto, selon laquelle un nombre relativement petit de causes produit typiquement
une grande majorité des problèmes ou des défauts. On fait couramment référence à la règle
des 80/20, selon laquelle 80 % des problèmes résultent de 20 % des causes.
Diagramme de corrélation
Un diagramme de corrélation (également appelé diagramme en nuage de points) montre le
schéma de la relation entre deux variables. Cet outil permet à l'équipe qualité d'étudier et
d'identifier le rapport possible entre des variations observées de deux variables. Le tracé
révèle des variables dépendantes par opposition à des variables indépendantes. Plus les points
sont proches d’une ligne diagonale, plus leur corrélation est étroite.
Les 5 pourquoi : Cet outil nous enseigne que devant un problème donné, la cause peut se
retrouver au 5e pourquoi
La Roue de Deming
la planification ("Plan"): Phase au cours de laquelle sont formalisés les attentes, les
moyens et les objectifs
la réalisation ("Do"): Elle s'appuie sur les modes opératoires préalablement définis
la vérification ("Check"): Elle doit, elle aussi, se conformer aux processus définis en
amont avec un souci d'exhaustivité
l'action correctrice ("Act"): correction des erreurs constatées et mise en place de
mesures pour éviter qu'elles ne se reproduisent.
34
Audit qualité
Un audit qualité est une revue structurée et indépendante pour déterminer si les activités du
projet respectent la politique interne, les processus, les procédures et les règles du projet.
L'objectif d'un audit qualité est d'identifier les aspects de la politique interne, les procédures et
les processus inefficaces et improductifs qui sont utilisés dans le projet. L'effort qui s'ensuit
pour corriger ces insuffisances doit aboutir à réduire le coût de la qualité et à augmenter le
pourcentage d'acceptation du produit ou du service par le client ou le commanditaire dans
l'entreprise réalisatrice. Les audits qualité peuvent être planifiés ou aléatoires, et effectués par
des auditeurs internes correctement formés ou par des tiers externes à l'entreprise réalisatrice.
Les audits qualité confirment la mise en œuvre des demandes de modifications, des actions
correctives, des corrections de défauts et des actions préventives qui ont été approuvées.
35
CHAPITRE 7 : LA GESTION DES RISQUES
L’incertitude comme le changement va de pair avec la gestion de projet. Les projets sont
soumis à une vaste gamme d’incertitudes qu’elles soient nuisibles (menaces) ou avantageuses
(ocrassions).
Dans le cadre de la gestion de projet, le risque est un facteur négatif ; il représente une
menace ; les gestionnaires de projet chevronnés savent que le meilleur moyen de se défendre
contre les menaces est de les prévenir ; il est primordial que soit déterminés et contrôlés les
risques qui menacent la réussite du projet.
Le risque du projet correspond à un événement ou une situation dont la concrétisation,
incertaine, aurait un impact positif ou négatif sur au moins un objectif du projet tel que les
délais, le coût, le contenu ou la qualité (l'objectif de délais du projet étant de livrer
conformément à l'échéancier convenu, l'objectif de coût du projet étant de livrer dans les
limites de coût convenues, etc.). Un risque peut avoir une ou plusieurs causes et, s'il se
concrétise, un ou plusieurs impacts. Par exemple un permis en matière de respect de
l'environnement peut être exigé pour exécuter un travail, ou l'affectation de personnel peut
être limitée pour la conception du projet. L'événement à risque est que l'agence
gouvernementale prenne plus longtemps que prévu pour délivrer le permis, ou que le
personnel disponible affecté à la conception ne soit pas à la hauteur de la tâche. Si l'un de ces
événements incertains se produit, il peut y avoir un impact sur le coût, l’échéancier ou la
performance du projet. Les situations à risque peuvent inclure des aspects de l'environnement
du projet ou de l'organisation qui peuvent s'ajouter aux autres risques du projet, tels que de
mauvaises pratiques de management de projet, le manque de systèmes de management
intégrés, la présence de plusieurs projets concourants, ou la dépendance de participants
externes incontrôlables.
Le risque peut aussi être définit comme l’effet de l’incertitude sur les objectifs »
La gestion du risques'attache à identifier les risques qui pèsent sur les actifs de l'entreprise
(c'est-à-dire ce qu'elle possède pour sa pérennité, ses moyens, ses biens.), ses valeurs au sens
large, y compris, et peut être même avant tout, sur son personnel. On distingue généralement
deux catégories d'actifs : les financiers et les non financiers.
Les dirigeants d'entreprises ont pour mission de rendre leur exploitation viable (équilibrer les
charges avec les ressources) voire de la développer (ressources supérieures aux charges =
production de richesse). Le résultat obtenu leur permettra de survivre (résultat nul) voire d'en
assurer la pérennité en la développant (résultat positif).
Les risques peuvent être identifiés puis analysés à partir d'une classification des grandes
catégories de risques déclinées en sous-catégories propre à chaque domaine d'activité et / ou
36
profession. Les anglo-saxons appellent cela le RBS (Risk Breakdown Structure), c.à d. une
décomposition structurée des risques par familles et sous-familles.
Risques organisationnels
Clarté des objectifs, cahier des charges...
Risques de type humain
Disponibilité des ressources, compétences, formation, motivation...
Risques commerciaux et marketing
Offres de la concurrence, clients...
Risques techniques
Normalisation, cohérence des spécifications, documentation...
Risques liés à la maîtrise de la sous-traitance
Risques juridiques
Risques liés à la sécurité
Le but de la Gestion des Risques est de maîtriser les principaux risques qui menacent un
projet, depuis les études préalables d'avant-projet, puis les études détaillées, la réalisation, les
tests, jusqu'au déploiement et la mise en production ou l'exploitation du produit final.
La maîtrise des risques projet repose sur le traitement des risques résiduels et la mise en
œuvre des parades pour leur réduction.
On appelle risque résiduel, le risque auquel l’entreprise reste exposé après la prise en compte
des solutions mise en œuvre par le management.
Pour faire face aux risques, l'organisation devrait s'engager à traiter le management des
risques de manière proactive et cohérente tout au long du projet.
La gestion des risques vise à :
• Contribuer à définir de manière plus pertinente les différents objectifs du projet
• Conduire à une meilleure maîtrise du projet
• Accroître les chances de succès du projet
• Communiquer et informer les divers acteurs du niveau d'exposition aux risques du projet
37
• Fournir une meilleure connaissance du projet et faciliter ainsi la prise de décision et la
définition des priorités.
Les menaces peuvent provenir de sources internes et externes. Une analyse FFPM (Forces,
faiblesses, potentialités, menaces) permet de cerner les facteurs internes et externes qui
peuvent nuire au projet. Il est facile de maitriser les facteurs internes. Ces derniers
comprennent le savoir-faire de l’équipe, l’expérience antérieure de l’équipe par rapport à ce
genre de projet, le soutien de toute l’équipe et le moral du personnel.
Parmi les facteurs externes, on peut citer la conjoncture économique ainsi que certains aspects
technologique, gouvernementaux, juridiques, géographiques, sociaux et culturels. Il est
généralement difficile voire impossible de maitriser ces facteurs externes.
La planification du management des risques est le processus qui permet de décider comment
aborder et conduire les activités de management des risques du projet. La planification des
processus de management des risques est importante pour s’assurer que le niveau, le type et la
visibilité du management des risques sont proportionnés à la fois au risque et à l'importance
du projet pour l'organisation, afin de fournir les ressources et le temps suffisants aux activités
de management des risques et d'établir une base convenue pour évaluer les risques. Le
processus de planification du management des risques devrait être achevé tôt pendant la
planification de projet puisqu'il est crucial à la bonne exécution des autres processus
La prévention :
Des mesures peuvent être prises pour limiter l'apparition de l'événement redouté. Cette
stratégie est le plus souvent appliquée en premier lieu et surtout lorsque le danger est
dramatique (brûlure grave, chute de grande hauteur, coupure, pouvant entrainer la mort). La
prévention peut aussi se faire par "évitement", c'est-à-dire, l'activité présentant un risque peut
être suspendue. Du point de vue des décideurs, cette stratégie est la moins risquée et la moins
chère, mais elle est un frein au développement de l'entreprise. De plus, la plupart du temps,
elle reporte le risque sur d'autres entreprises, ou bien elle le remet à plus tard. Si le risque est
susceptible de devenir majeur, l'évitement n'est pas une attitude responsable.
L'acceptation :
L'acceptation d'un risque fait suite à une étude de danger. Cette étude permet d'évaluer les
dommages pouvant être causés à des personnes exposées si l'événement redouté a lieu. Ainsi,
un risque sans gravité conséquente peut être accepté par les travailleurs au compte de
l'entreprise. Par exemple "certains électriciens refusent de porter de gros gants en caoutchouc
lorsqu'ils travaillent hors-tension, et de devoir les retirer pour dénuder un fil". L'acceptation
est aussi valable lorsque le moyen de protection coûte trop cher ou gêne énormément l'ouvrier
dans sa tâche. Cette approche ne permet pas de protéger les personnels ni l'outil de production
tant qu'aucune volonté de réduction du risque ne se manifeste.
La réduction du risque :
Veille, identification des risques par l'audit, analyse par la recherche des facteurs de risques et
des vulnérabilités, maîtrise des risques par les mesures de prévention et de protection : c'est la
démarche classique de gestion des risques.
Le transfert :
A titre financier, le transfert de risque s'établit lorsque qu'une assurance ou toute autre forme
de couverture de risque financier ou garantie financière est contractée par le dirigeant
38
confronté au risque (ex. assurance-crédit). Ces garanties ne sont pas exhaustives pour couvrir
le risque économique et financier. En cas de risque pénal pris par le dirigeant, ce transfert peut
être réduit à néant.
Réunions de planification
Les équipes de projet tiennent des réunions de planification pour élaborer le plan de
management des risques. Les participants à ces réunions peuvent inclure le chef de projet, des
membres de l’équipe de projet et des parties prenantes sélectionnés, tout membre de
l'organisation ayant une responsabilité de planification des risques et d'activités d'exécution
des réponses aux risques, ainsi que d'autres personnes selon les besoins.
Revues de documentation
Une revue structurée de la documentation du projet peut être exécutée pour adresser les plans,
les hypothèses, les fichiers de projets antérieurs et d'autres informations. La qualité des plans,
de même que la cohérence entre ces plans et avec les exigences et les hypothèses du projet,
peuvent être des indicateurs de risque dans le projet.
Le remue-méninge. L'objet du remue-méninge est d'obtenir une liste complète des risques du
projet. L'équipe de projet exécute généralement le remue-méninge, souvent avec un ensemble
d'experts pluridisciplinaires externes à l'équipe. Les idées sur les risques du projet sont
générées sous la conduite d'un facilitateur. Les catégories de risques (Telle que la structure de
découpage des risques, peuvent être utilisées comme cadre de travail. Les risques sont ensuite
identifiés et catégorisés par type de risque, et leurs définitions sont affinés.
L’entretien. Il est possible d'identifier les risques en conduisant des entretiens avec les
participants expérimentés du projet, les parties prenantes et les experts sur le sujet. Les
entretiens sont l’une des sources principales de collecte de données sur l'identification des
risques.
39
CHAPITRE 8 : LES AUTRES COMPOSANTES DE LA GESTION DE PROJET
Former l'équipe de projet est le processus d'obtention des ressources humaines nécessaires
pour réaliser le projet. L'équipe de management de projet peut avoir ou non la maîtrise des
autres membres de l'équipe sélectionnés pour le projet.
Les membres de l'équipe de projet proviennent de toutes les sources disponibles, à la fois
internes et externes. Lorsque l'équipe de management de projet est en mesure d'influencer ou
de diriger les affectations de personnel, elle doit prendre en compte les caractéristiques
suivantes :
• Disponibilité. Qui est disponible et à quel moment ?
• Capacité. Quelles sont les compétences des candidats ?
• Expérience. Les personnes ont-elles déjà effectué un travail similaire ou apparenté ? L'ont-
elles fait convenablement ?
• Intérêts. Les personnes sont-elles intéressées par le travail sur ce projet ?
• Coût. Combien chaque membre de l'équipe sera-t-il payé, notamment s'il travaille sous
contrat extérieur à l'organisation ?
40
Formats de définition des rôles et des responsabilités, Source PMBOK 3e édition
Affectation préalable
Il arrive que les membres de l'équipe de projet soient connus à l'avance, c'est-à-dire qu'ils
fassent l'objet d'une affectation préalable. Ceci peut se produire lorsque le projet résulte d'une
promesse de ressources humaines particulières dans le cadre d'une offre concurrentielle,
lorsque le projet repose sur l'expertise de personnes spécifiques, ou lorsque certaines
affectations de personnel sont définies dans la charte du projet.
Négociation
Dans de nombreux projets, les affectations de personnel sont négociées. Par exemple l'équipe
de management de projet peut avoir à négocier avec :
• les responsables fonctionnels pour s'assurer que le projet se verra attribuer du personnel aux
compétences adéquates pendant la période nécessaire, et que les membres de l'équipe de
projet pourront travailler sur le projet jusqu'au terme de leurs responsabilités,
• d'autres équipes de management de projet au sein de l'entreprise réalisatrice afin d'affecter
convenablement des ressources rares ou spécialisées.
Le management des communications du projet est le domaine de connaissance qui emploie les
processus nécessaires pour assurer, en temps voulu et de façon appropriée, la génération, la
collecte, la diffusion, le stockage, la récupération et le traitement final des informations du
projet. Les processus de management des communications du projet apportent les liens
indispensables entre les gens et les informations nécessaires à une communication réussie. Les
chefs de projet peuvent passer un temps significatif à communiquer avec l'équipe de projet,
les parties prenantes, le client et le commanditaire. Toute personne impliquée dans le projet
devrait comprendre comment les communications affectent le projet dans son ensemble.
41
Communication : modèle de base
Plan de communication
Alors que tous les projets ont pour impératif commun de mettre en place une communication
projet efficace, les besoins en information et les méthodes de diffusion varient
considérablement.
La planification des communications doit être incluse dans la planification globale du projet.
Il faut déterminer la fréquence nécessaire des réunions.
Dans le cadre des projets impliquant de nombreux acteurs et services, il est recommandé
d'établir un Plan de communication en début de projet pour faciliter la communication
pendant le projet.
les méthodes utilisées pour collecter et conserver différents types d’informations. Les
procédures doivent également préciser les modalités de collecte et de diffusion des mises à
jour et des corrections apportées à des documents précédemment diffusés.
42
Les destinataires de l’information en fonction de la nature des informations (rapports
d’avancement, données, calendrier, documentation technique...) , les méthodes utilisées
pour diffuser les divers types d’information et les diffuseurs de ces informations.
Une description de l’information à diffuser : le format, le contenu, le degré de détail, les
conventions et définitions à utiliser.
Les calendriers d’émission qui précisent à quel moment chaque type d’information est
émis
Les méthodes pour accéder à l’information entre deux communications prévues
Une méthode de mise à jour et de redéfinition du plan de communication au cours du
projet
Le plan de communication peut être formalisé ou informel, peu ou très détaillé, suivant la
nature du projet.
1- La règle des 5 W
Communiquer vers qui ?
Utilisateurs finaux, équipe projet, Direction du projet
Communiquer pourquoi ?
Fédérer, mobiliser l'équipe projet
Associer les utilisateurs finaux
Communiquer quoi ?
Les objectifs, les enjeux, les risques, les résultats intermédiaires, l'organisation,
le planning, l'avancement...
Communiquer quand ?
Au lancement, aux échéances annoncées, lors de tout évènement
Communiquer comment?
Tous les moyens sont bons, mais l'implication du chef de projet et de l'équipe est primordiale
43
Organisation du reporting
44
8.3. MANAGEMENT DES APPROVISIONNEMENTS
45
commune du besoin d’approvisionnement (aussi bien du point de vue des exigences
techniques que contractuelles), et qu’aucun soumissionnaire ne bénéficie de traitement
préférentiel.
Publicité
Les listes existantes des vendeurs potentiels peuvent être élargies en plaçant des annonces
dans des publications de grande diffusion telles que les journaux sélectionnés ou dans des
publications professionnelles spécialisées.
Système de paiement
Les paiements au fournisseur sont habituellement traités par la comptabilité fournisseur de
l'acheteur. Pour les projets de grande envergure ayant des exigences d'approvisionnement
complexes ou nombreuses, on peut développer un système de paiement propre au projet. Dans
les deux cas, le système de paiement inclut les revues et les approbations appropriées par
l'équipe de management de projet, et les paiements sont effectués conformément aux termes
du contrat.
Audits d'approvisionnement
Un audit d'approvisionnement est une revue structurée du processus d'approvisionnement.
Son objectif est d'identifier les succès et les échecs qui garantissent la validation de la
préparation ou de l'administration d'autres contrats d'approvisionnement pour le projet, ou
pour d'autres projets de l'entreprise réalisatrice.
46
CHAPITRE 9 : LES OUTILS DE GESTION DE PROJETS
Parler des outils de gestion dans ce chapitre revient à donner quelques généralités sur le
tableau de bord du chef de projet et d’identifier quelques logiciels pouvant faciliter une bonne
gestion de projet.
Pour montrer l’intérêt de l’utilisation d’un tableau de bord pour l’entreprise. Il faut au
préalable définir la notion du tableau de bord, ensuite, ces étapes d’élaboration, enfin, l’apport
de l’outil informatique au tableau de bord.
9.1.1. Définition
Au sens général du terme, le tableau bord est en fait un ensemble d’instruments qui, sur une
base permanente ou périodique, vous informe sur le fonctionnement de l’entreprise au niveau
tant commercial et financier que productif. Il s’agit de chiffres relatifs à la gestion, aux
prévisions, au contrôle et aux informations. Ces chiffres sont généralement des ratios, c’est-à-
dire des rapports entre deux chiffres clés, le but d’un tableau de bord étant en effet d’établir
une comparaison approfondie avec d’autres entreprises.
Les informations provenant du tableau de bord entraînent des décisions à plusieurs niveaux du
management, avec les partenaires commerciaux financiers et avec le personnel.
évaluer la performance
réaliser un diagnostic de la situation
communiquer
informer
motiver les collaborateurs
progresser de façon continue
47
Définition d’un indicateur
Un indicateur est une sentinelle placée à des endroits bien définis qui fait le guet et qui alerte
le responsable du processus lorsque certaines conditions sont remplies ; la décision des
actions à entreprendre appartenant à ce responsable.
Le tableau de bord d'un projet est un document qui doit donner une vision synthétique de
l'avancement du projet. Il faut pour cela sélectionner un nombre limité d'indicateurs pertinents
et complémentaires.
Le tableau de bord est un outil d’aide à la décision pour le chef de projet. Il doit donc donner
un reflet clair de la réalité et indiquer les tendances. Il doit permettre d’identifier les dérives,
les difficultés et les réussites du projet. A partir de là, il doit aider à décider des actions
correctives à mettre en place.
Un tableau de bord d'un gestionnaire ou d'un décideur présente des indicateurs permettant de
suivre et d'anticiper le fonctionnement et l'activité de l'entreprise ou du service.
Par exemple :
48
domaine de gestion de projets - valeur acquise d'un projet, indicateur d'efficacité
(Indicateur de Performance des Coûts (IPC) ou Cost Performance Index (CPI) en
anglais), indicateur d'efficience (Indicateur de Performance des Délais (IPD) ou
Schedule Performance Index (SPI) en anglais), etc.
Dans le tableau de bord peuvent aussi figurer des données plus qualitatives, relatives à la vie
de l'équipe projet, aux relations avec les clients, les fournisseurs, ....
Présentation
Contenu
Le tableau de bord contient des indicateurs et des graphiques : Les indicateurs que contient le
tableau de bord doivent répondre à certains critères préalablement sélectionnés. Ils doivent
être :
Claires et simples.
Significatifs et durables.
Cohérents entre eux.
Personnalisés : l’opérationnel concerné doit y reconnaître ce qui le différencie des
autres centres de responsabilité et ce qui traduit le résultat de ses efforts et de la qualité
de sa gestion.
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D’indicateurs relatifs à l’environnement (évolution de la concurrence, évolution des
statistiques relatives au coût de la vie).
D’indicateurs relatifs à l’activité (quantités vendues ou fabriquées, chiffre d’affaires
Certains logiciels de gestion de projet spécialisés sont largement utilisés pour aider à
l'élaboration de l'échéancier. D'autres logiciels peuvent avoir la capacité d'interaction directe
ou indirecte avec les logiciels de gestion de projet pour le traitement des exigences d'autres
domaines de connaissance, comme l'estimation des coûts par intervalle de temps. Et la
simulation d'échéancier en analyse quantitative des risques. Ces produits automatisent les
opérations mathématiques pour le calcul au plus tôt et le calcul au plus tard de la méthode du
chemin critique ainsi que pour le nivellement des ressources, et permettent ainsi de passer
rapidement en revue de nombreuses options de l'échéancier. Ils sont aussi largement utilisés
pour imprimer ou afficher les résultats des échéanciers élaborés.
Microsoft project
Primavera
PSN et PS Next
Open Workbench
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Open plan
Planisware
Gantt project
Imendio planer
Asta Power project
Fast track schedule
Genius project
Planview
Wplanner
Augeo5
Artologik
Project manager
Invest sign
Planning Force
ProjectOr
Projectpro
IOvision
Planning PME
Task Juggler
Project Monitor
NetBoard
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CHAPITRE 10 : LA LOGISTIQUE DANS LE MANAGEMENT PAR PROJET
Manager des projets nécessite une organisation, des méthodes et des outils adaptés , une
approche marketing externe et interne, une stratégie et un pilotage dynamique conduits par un
chef de projet coordonnateur, animateur, méthodologue, sachant communiquer et à l’écoute
de son environnement.Le management par projet est un mode de pensée et de management
particulièrement adaptés pour les sociétés qui souhaitent développer rapidement de nouveaux
produits ou des services pour répondre aux besoins des consommateurs, gérer des projets
transversaux, technologiques, stratégiques.
Le "management par projet" désigne le choix fait de manager sous la forme de projet un
ensemble significatif d'activités innovantes qui doivent déboucher sur un produit spécifique,
livré à un client identifié, dans un délai donné et à un coût objectif fixé.
Dans le management par projets il ne s'agit plus seulement de savoir gérer un projet de son
émergence à son passage au stade opérationnel, mais bien le flux croissant des projets en
cours au sein d'une organisation. L'objet principal de gestion n'est plus le projet en tant que
tel, mais le portefeuille de projets ou mieux le réseau de projets.
Car vouloir introduire un management par projet au sein d’une entreprise qui conserve une
structure organisationnelle pyramidale en limite le sens. De même, introduire un mode
d’organisation par projet sans changer les pratiques de management peut être voué à l’échec.
Deux processus interdépendants doivent ainsi être conduits conjointement par l’entreprise :
l’introduction d’une organisation par projet et l’introduction d’un management par projet.
Cependant, l’introduction d’une organisation “par projet ” peut rencontrer de nombreux freins
dans les entreprises décidées à appliquer ce type de fonctionnement. L’organisation “par
projet ” demande une certaine maturité de la part de l’ensemble des acteurs de l’entreprise
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face à l’instauration d’une nouvelle culture du travail basée sur l’apprentissage de la
coopération transversale. Elle exige un pilotage et un outillage GRH adapté : formation,
gestion des carrières, mobilité maîtrisée, reconnaissance, redéfinition des responsabilités…
Alors, les opportunités de réduction des délais et des coûts, d’action sur la motivation et la
mobilité interne des salariés et de développement des apprentissages individuel et collectif
deviennent réelles.
Le management par projet permet d’optimiser les compétences dans l’entreprise et de lui faire
retrouver une volonté compétitive face à un avenir de plus en plus difficile à cerner donc
générateur d’insécurité pour tous ses acteurs.
Quelsrésultats en attendre ?
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Une volonté forte de la direction d’instaurer ce mode de fonctionnement
Une méthodologie adaptée à la culture et au fonctionnement de l’entreprise
Un apprentissage par les chefs de projets du pilotage des hommes et des projets au
sein de leur structure
Un suivi par la direction de l’avancement des projets et une reconnaissance des
réussites et des difficultés rencontrées par les chefs de projet.
Cette tendance est encore renforcée par le contexte économique, dans lequel les exigences se
renforcent, où la mondialisation des échanges suscite des réseaux internationaux, où les
produits se diversifient et où leur cycle de vie se raccourcit, où les partenariats de cotraitance
entre entreprises se développent. En parallèle, de nouvelles opportunités sont offertes par
l’évolution des technologies et des méthodologies, en particulier en ce qui concerne les
systèmes d’information qui tendent à renouveler les problématiques et les solutions.
La logistique est l’ensemble des opérations qui permettent de mettre à disposition le bon
produit, au bon moment et au bon endroit à moindre coût.
La logistique est l’ensemble des méthodes et des moyens relatifs à l’organisation d’un service
d’une entreprise et comprenant les manutentions ( hyster-challenger) les transport ( camions)
le conditionnement( fut, bouteille, cartons) et parfois les approvisionnements)
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marchandises, emballage, conditionnement, étiquetage, stockage, transport, manutention,
déclaration en douane...
La production
La manutention
Le transport
L’approvisionnement
La distribution
Gérer un projet logistique revient donc à voir comment mettre ensemble tous ces différents
aspects pour arriver à un bon livrable qui respecte les exigences de cout temps qualité.
La finalité de la logistique
Les finalités du projet logistique selon Becour et Bouquin, peuvent s’énoncer comme suit :
A court terme : il s’agit d’optimiser les flux physiques, de l’amont à l’aval, ce qui implique :
l’exploitation des prévisions commerciales à très court terme et des carnets de commande.
La définition des programmes d’approvisionnement et de production, la programmation des
livraisons.
La régulation de l’après-vente et la distribution des pièces de rechange
La continuité de l’exploitationpar la mise en place d’un plan de maintenance
A Moyen terme : A l’horizon des plans d’action et des budgets, la logistique vise à : Définir
les actions qui permettent de contrôler les coûts logistiques des services que l’entreprise a
choisi de développer (par ex qui doit assurer le service après-vente, l’entreprise elle-même ou
par sous-traitance)
Contribuer fortement à l’optimisation du coût de l’investissement ou du fonds de roulement
de l’entreprise
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10.3. MOBILISER L’EQUIPE AUTOUR D’UN PROJET
Au sein d'une unité de travail, l'efficacité des méthodes de conduite de projets suppose que le
fonctionnement par projet devienne un élément permanent de l'organisation du travail de
l'unité.
Pour un responsable, savoir mobiliser ses collaborateurs sur des projets communs constitue un
puissant levier de motivation et de responsabilisation de chacun.
Le management du personnel est une tâche bien difficile qui nécessite aussi bien de
l’expérience que des connaissances théoriques, ce premier article vous présentera différentes
techniques de gestion d’équipe.
Le leadership est l'art d'inciter les gens à atteindre un objectif ou but particulier; de se motiver
soi-même et motiver les autres; d'obtenir le maximum de soutien et d'effort d'un groupe; de
percevoir et reconnaître un problème, d'envisager une solution au problème et le résoudre;
d'élever la vision et le niveau de performance au-dessus du niveau normal; et stimuler les
autres à vouloir faire des choses qu'ils ne feraient pas normalement.
On peut naître leader ou apprendre à l’être et il n’y a pas de style de leadership parfait. Le
leader doit toujours penser à « nous » et non au « je » car le leader dans le cas de
l’entrepreneuriat va travailler en groupe et va dépendre de son groupe. Il doit être en mesure
d’amener son groupe vers l’atteinte d’un objectif commun. Le leader a la responsabilité de
varier les styles de leadership en fonction de personnes et de situations données.
Le leader doit prendre conscience de sa position et accepter les limitations qui vont de pair
avec cette responsabilité. Le leader doit être responsable des membres et de l'organisation. Le
leader doit être bien préparé; avoir un plan d'action et une vision de l'avenir; s'assurer que tous
les membres participent, que leurs fonctions et leur niveau de performance sont clairement
indiqués et compris; apprendre à traiter avec les autres et à déléguer les pouvoirs et
responsabilités; et montrer l'exemple dans l'accomplissement de ses tâches et dans son
comportement.
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Management et gestion d'équipe : motivation d'un groupe
Le Larousse définit la motivation comme un « ensemble des motifs qui expliquent un acte ».
Un leader doit « faire faire ». Il faut qu’il soit capable de mener son équipe vers un but, il faut
qu’il soit capable d’amener une personne à faire quelque chose.
Selon Abraham Maslow, les individus sont motivés par la recherche de la satisfaction de
besoins non comblés. Il a établi une hiérarchie des besoins qu’on appelle communément La
pyramide de Maslow.
Dans cette pyramide, Maslow illustre de manière convaincante que certains besoins doivent
être satisfaits avant de pouvoir satisfaire d’autres, ces derniers se trouvant à une échelle
supérieure. Les premiers besoins ressentis par l’être humain, qui sont à la base de la vie
quotidienne et qui se trouve également à la base de la Pyramide de Maslow, sont les besoins
physiologiques ; elles sont suivies par les besoins de sécurité; sociaux et d’affiliation;
d’estime et de reconnaissance; et finalement de réalisation de soi.
Selon Saint-Exupéry : « Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit. ». En effet,
l’intégration de personnes différentes au sein d’un groupe mène à un sain équilibre et un
grand éventail de compétences.
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1.0 Bibliographie
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