Un livret de la gamme MiRAGe

Présenter le jeu de rôle par l'exemple

MX01v1.07 Une création de l'atelier Rêves de Menhir

http://reves-de-menhir.vacau.com
e-mail : rdm.atelier@yahoo.fr
2/8
PRESENTATION
QU'EST-CE QUE MIGFLASH?
Tout joueur de jeu de rôle a déjà eu à essayer d'expliquer son loisir à des
profanes. La plupart du temps, il s'empêtre dans des notions évidentes
pour lui mais qui embrouillent complètement son interlocuteur. Il y a peu
de faits sur lequel le monde hétérogène des rôlistes s'accorde. Il y en a
pourtant un : la meilleure façon de comprendre ce qu'est un jeu de rôle,
c'est de participer à une partie. Quand l'interlocuteur a le temps, la curio-
sité et la motivation de passer quelques heures à une table de jeu, c'est
parfait. Par contre, quand on doit l'expliquer à l'improviste lors d'une dis-
cussion entre amis, dans une foire où vous tenez le seul stand de JdR, ça
n'est pas possible. Vous n'avez ni table, ni matériel et juste quelques mi-
nutes. C'est là que MIGFlash entre en jeu.
Ce livret n'est conçu que dans un seul but : expliquer le jeu de rôle par
l'exemple. Il n'est pas fait pour des parties classiques. Les règles sont en-
core plus simples que celles des autres livrets MIRAGE. Les scénarios, en-
core plus courts, se limitent à une scène.
Vous avez quelques pièces de monnaie et votre mémoire en guise de
feuille de personnage, ça suffira.
COMMENT UTILISER
MIGFLASH ?
MIGFlash étant conçu pour expliquer ce qu'est le jeu de rôle, il est indis-
pensable que le meneur de jeu soit lui-même un joueur habitué à le prati-
quer. Ce livret est beaucoup moins didactique que les autres. Il vaut
mieux être déjà rôliste pour en comprendre les concepts qui sont expli-
qués succinctement.
MIGFlash a été pensé pour ne pas perdre de temps.
Les scénarios sont extrêmement courts. On peut d'ailleurs difficilement
parler de scénario, il faudrait plutôt parler de saynètes. Ils ne sont pas là
pour faire de vraie partie mais juste pour comprendre le principe du jeu,
comment ça fonctionne et ce qui se passe dans une partie. Ils se dérou-
lent pour la plupart dans un lieu unique et sur une durée très courte. Un
meneur de jeu peut les lire en quelques minutes et s'en souvenir sans dif-
ficulté, sans avoir à les consulter pendant la partie.
Les personnages à interpréter sont déjà définis spécialement pour cha-
que scénario. Il n'y a qu'à distribuer les rôles. Si vos interlocuteurs sont
moins nombreux, vous pouvez retirer des personnages tant que cela n'af-
fecte pas la cohérence de la scène ou les intégrer à l'histoire sous forme
de PNJ. Si vos interlocuteurs sont plus nombreux, les règles sont suffi-
samment simples pour imaginer un nouveau personnage en quelques se-
condes.
Les règles, bien que suffisantes pour jouer, sont minimalistes. Elles lais-
sent une grande marge de manœuvre à l'interprétation du MJ. Il vaudrait
donc mieux que celui-ci soit expérimenté pour maîtriser la partie.
Pour les joueurs qui accrocheront à ce premier contact, il sera toujours
possible de réserver plus tard du temps pour une vraie partie, par
exemple avec les règles d'un autre livret MIRAGE.
LICENCE
MIRAGE est une gamme de jeux de rôles gratuits sous Licence Libre
Utilisateur (texte intégral sur reves-de-menhir.vacau.com/licence). En ré-
sumé :
Vous pouvez le télécharger gratuitement sur le site des auteurs et l'im-
primer ou photocopier autant que vous le souhaitez, le distribuer sous
forme papier autant que vous le souhaitez tant que cette distribution
reste entièrement gratuite et, bien sûr, l'utiliser pour y jouer.
Vous ne pouvez pas (sauf accord explicite des auteurs) en faire un usage
commercial, le transmettre sous format électronique, que ce soit par e-
mail, en téléchargement, sur CD ou tout autre moyen, en reprendre des
éléments, textes ou illustrations, pour vos propres œuvres..
MIGFlash
EXPLIQUER LE JEU DE ROLE
Pour le définir rapidement, on peut dire que c'est un récit interactif
ludique. Avec ça, on est bien avancé...
Les joueurs vont incarner les personnages de l'histoire qui va se cons-
truire. Par le dialogue, décrivant les choix et les actes de leur personnage
(l'un des héros de l'histoire), chaque joueur va faire évoluer le récit. L'un
des joueurs a un rôle particulier : le meneur de jeu. C'est lui qui, au dé-
part, fixe le cadre de l'aventure. Il en connaît la trame générale et certai-
nes des péripéties qui peuvent se produire. On appelle ça le scénario.
Son déroulement n'a rien de figé. Les joueurs, par leurs décisions, peuvent
tout à fait s'écarter de la trame prévue. Il y a une continuelle interaction
entre joueurs et scénario. Le meneur de jeu a aussi pour fonction d'incar-
ner les personnages secondaires de l'histoire, ceux qui ne sont pas incarné
par les autres joueurs.
La troisième fonction du meneur de jeu est d'être le garant des règles.
Ne l'oublions pas, le jeu de rôle est un jeu. A ce titre, il a des règles. Elles
sont là pour garantir à l'histoire une certaine cohérence et une logique,
savoir ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. Elles apportent aussi une
part de hasard conservant à l'histoire un certain suspens, par l'usage de
dés ou autres systèmes aléatoires.
Contrairement à la plupart des autres jeux, dans une partie de jeu de rôle
les joueurs ne jouent pas les uns contre les autres. Ils collaborent par l'in-
termédiaire de leurs personnages pour atteindre l'objectif implicite du
scénario. Il n'y a ni gagnants ni perdants. Les joueurs sont vainqueurs s'ils
ont pris du plaisir à jouer.
L'autre spécificité des jeux de rôle est que les joueurs, dans leurs choix et
décisions, doivent tenir compte du caractère et des capacités de leur
personnage. Ils ne doivent pas se demander "quelle est la meilleure déci-
sion pour atteindre l'objectif" mais "quelle décision prendrait mon per-
sonnage dans cette situation". C'est ça le rôle.
L'ESPRIT ET LA LETTRE
Le jeu de rôle a ceci de particulier sur les autres jeux que le plaisir de
jouer prime sur le respect des règles. Il ne faut pas multiplier l'usage
des tests. Ce n'est pas l'élément le plus important du jeu. Leur usage trop
fréquent casse le rythme de la partie. Le résultat d'un test ne doit jamais
être plus important que le plaisir du jeu. Dans certains cas, le meneur de
jeu doit savoir éviter les tests ou savoir "interpréter" leur résultat.
Intérêt rôlistique : Lorsqu'un joueur interprète son personnage d'une
manière particulièrement convaincante et juste (s'il a un bon "roleplay"), le
meneur de jeu peut estimer que cette interprétation prime sur le résul-
tat d'un simple test. De même, un meneur de jeu peut pénaliser un joueur
qui interprète de façon totalement en décalage avec sa description, en
augmentant l'indice de difficulté.
Intérêt scénaristique : il peut arriver qu'un tirage malheureux empêche
les personnages de découvrir un indice capital pour l'avancée du scénario
ou les entraîne dans une direction sans intérêt pour le jeu, et compro-
mette le reste de la partie. Il vaut mieux l'éviter.
D'un autre côté, il ne faut pas non plus que le meneur de jeu pense que le
scénario doit être immuable et qu'il ne peut suivre qu'une seule ligne.
C'est au contraire tout le plaisir du jeu que de ne pas savoir à l'avance
comment va se dérouler la partie. Ces écarts par rapport à la ligne direc-
trice doivent être dus aux initiatives des joueurs plus qu'aux tests.
Par exemple, un échec à un test crucial peut être interprété non pas
comme un échec de l'action mais comme une réussite aux conséquences
désagréables ou entraînant un problème.
Vite un exemple : Galen tente de forcer la serrure qui va lui permettre
de s'évader. Malheureusement, il rate son test. Le meneur de jeu es-
time que le scénario risque de couper court si Galen ne peut pas sortir.
Il considère donc que la porte s'entrouvre mais que Galen fait du bruit
qui attire les gardes. Il entend le pas lourd de soldats qui se rapproche
rapidement...
MIGFlash
REGLES DU JEU
LE PERSONNAGE
Chaque personnage est définit par 3 Attri-
buts.
e Corps
: les capacités physiques, athléti-
ques.
e Esprit  : les capacités intellectuelles, la
réflexion, la mémoire
e Cœur  : gérer les relations sociales et les
talents artistiques.
Ils permettent simplement de savoir s'il est
plutôt physique, intellectuel ou sensitif en les
qualifiant d'un des trois niveaux ci-contre.
Niveau Indice
Faible 1 Rien n'empêche le MJ s'il le désire, de quanti-
Moyen 2 fier la réussite ou l'échec d'une action en
Fort 3 dentaires, mais ce n'est pas obligatoire.
Les personnages sont également définis par
une description qui décrit dans les grandes li-
gnes ce qu'il est, ce qu'il sait faire, son carac-
tère, ses qualités, ses défauts, etc.
RESOLUTION DES
ACTIONS
Principes essent iels
Il convient avant tout de rappeler deux no-
tions élémentaires mais fondamentales :
Toute action immanquable, banale ou évi-
dente réussit.
Toute action impossible, absurde ou irréa-
lisable échoue.
Dans ces deux cas, il est inutile de procéder à
un jet de dé.
Dans les autres cas, on peut procéder à un
test pour connaître l'issue d'une action incer-
taine, selon la décision du meneur de jeu.
Test de base
Les actions incertaines sont résolues grâce à
un jet de pièces de monnaie. Le meneur de jeu
détermine l'Attribut le plus approprié à l'ac-
tion entreprise par le personnage.
Le nombre de pièces à lancer dépend de la
différence entre l'indice de l'Attribut et l'in-
dice de la difficulté de l'action.
e Même indice = 1 pièce.
e Différence de 1 niveau = 2 pièces
e Différence de 2 niveaux = 3 pièces
Si l'indice de l'Attribut est supérieur à la dif-
ficulté, un seul Face suffit à réussir l'action.
Si l'indice de l'Attribut est inférieur à la dif-
ficulté, un seul Pile suffit pour échouer.
Vite un exemple
Arthur (Esprit Fort), Bob (Esprit
Moyen) et Charlie (Esprit Faible) tentent
de comprendre le fonctionnement d'une ma-
chine inconnue. C'est une action Plutôt dif-
ficile.
Arthur a un niveau de plus que la difficulté,
son joueur lance 2 pièces. Il obtient Face et
Pile. Ce seul Face lui suffit pour réussir.
Bob a un niveau égal à la difficulté. Il lance
1 pièce : Face. C'est réussi.
Charlie a un niveau de moins que la diffi-
culté. Il lance 2 pièces et obtient Face et
Pile. Il n'a pas fait que des Faces et ce seul
Pile suffit à le faire échouer.
fonction du nombre de Face ou de Pile excé-
Aju st er la dif f icu lt é
Il y a 3 niveaux de difficulté.
Difficulté Indice
Assez Facile 1 e Les dégâts physiques (blessures, poison,
Plutôt difficile 2 maladie, feu) sont impacté au Corps
.
Très difficile 3 e La fatigue mentale est impactée à l'Es-
C'est au meneur de jeu d'estimer le niveau de
difficulté. Pour cela, il doit prendre en
compte tous les facteurs qui entrent en jeu.
- Conditions extérieures et perturbations :
vent, sol glissant, obscurité, froid, bruit, cha-
leur, foule, etc.
- Conditions de l'action : charge portée, ou-
tillage adapté, etc.
- Savoir-faire du personnage apporté par sa
description.. Un docteur aura plus de facilité à
soigner un blesser tandis qu'un marchand aura
plus de facilité à négocier un prix.
Dans le doute, choisissez Plutôt Difficile (2).
Test en opposit ion
Un test d'opposition se règle de la même fa-
çon qu'un test classique. L'Attribut de l'oppo-
sant tient lieu de difficulté.
Donc, seul le joueur lance les pièces pour sa-
voir si son personnage remporte l'opposition.
Il est inutile que le meneur de jeu le fasse
pour le personnage non joueur.
Dans certains cas, le meneur de jeu est à
même d'ajouter ou diminuer le niveau de dif-
férence dans un sens ou dans l'autre, en fonc-
tion du savoir-faire des opposants. Par exem-
ple, dans un duel à l'épée, on peut considérer
qu'un mousquetaire a plus de talent qu'un va-
let, ce qui lui vaut un niveau de plus.
Il peut aussi le faire si les conditions ne sont
pas les mêmes pour les deux opposants. Par
exemple, dans le duel précédent, si le mous-
3/8
quetaire combat avec une épée et que le va-
let a un simple couteau, on peut considérer
que le mousquetaire a un niveau de plus.
On ne lance jamais plus de 3 pièces, même si
techniquement, rien ne l'empêche. Si le me-
neur de jeu estime qu'il y a plus de 2 niveaux
d'écart, soit il se limite quand même à 3 piè-
ces, soit il estime que la réussite (ou l'échec)
est automatique.
Vite un exemple
Bob (Cœur Fort), essaye d'embobiner un
garde pour le convaincre de le laisser pas-
ser. Le garde résiste par sa logique (Es-
prit Faible). Il y a 2 niveaux d'écart en-
tre les deux Attributs. Le garde est dans sa
fonction, ce qui lui donne un niveau de bonus.
Le joueur lance donc 2 pièces et dont obte-
nir un seul Face pour réussir.
DEGATS
Dans certaines circonstance, un personnage
peut perdre un ou plusieurs niveau d'Attribut
lorsqu'il subit des blessures physiques ou au-
tres. Cela peut arriver lors d'échec à certains
tests, d'actions risquées ou de confrontations.
prit. Certains chocs peuvent l'être aussi.
e Les blessures morales et la peur sont impac-
tées au Cœur.
Lorsqu'un Attribut passe en dessous de Fai-
ble, il devient Nul. Le personnage est alors en
mauvaise posture, incapable de la moindre ac-
tion. C'est au MJ de déterminer les consé-
quences en fonction du caractère du person-
nage, des circonstances qui ont conduit à cet
état et de la poursuite de la partie (voir cha-
pitre L'esprit et la lettre). Par exemple, dans
les films ou les romans, il est rare qu'un héros
meure (il n'est souvent que grièvement blessé)
alors que ça arrive parfois aux personnages
secondaires, d'autant plus s'il s'agit d'ennemis
des héros.
Les niveaux perdus peuvent être, de la même
façon, récupérés par des soins, du repos ou
autre. Par exemple, un personnage peut récu-
pérer d'un coup au moral en allant faire la
fête avec ses compagnons si ça cadre avec sa
personnalité. Un personnage qui a perdu un ni-
veau de Cœur en tombant dans la boue, peut
le regagner simplement en faisant laver ses
habits.
Exemples d'effets d'un Attribut Nul :
e Corps
: KO, paralysé, exténué, coma-
teux, mourant.
e Esprit : Exténué, amorphe, esprit em-
brouillé.
e Cœur : désespéré, dépressif, hystéri-
que, paniqué.
4/8
CAPES & EPEES
Une scène dans l'ambiance de capes et d'épées des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, du Bossu de Paul Féval et du Capitaine Fracasse.
SITUATION DE
DEPART
Eléonore de Rohan a été chargée par la reine
de transmettre une lettre secrète. On lui a as-
signé pour sa protection deux mousquetaires,
Artignac et De Blessy, eux-mêmes accompa-
gnés de leur valet Bertrand servant de co-
chet. Ils ont pour consigne de rester discrets.
Le soir arrive et les personnages décident de
s'arrêter pour la nuit dans un relais de poste.
Ils laissent leurs chevaux à l'écurie et se diri-
gent vers l'auberge...
DEVELOPPEMENT
Les personnes entrent dans la salle qui est
bien pleine avec de nombreuses tables entou-
rées de voyageurs qui plaisantent et discutent
bruyamment. Plusieurs pièces de viandes sont
en train de rôtir dans la cheminée. Laisser les
personnages se mettre dans l'ambiance, com-
mander, peut-être déposer leurs bagages en
chambre, compter fleurette à la serveuse,
discuter avec leurs voisins, etc.
Quand les personnages sont bien installés au-
tour d'une table, la porte s'ouvre et trois gar-
des du cardinal entrent dans la salle. D'un seul
coup, le bruit de la salle diminue et on sent
une ambiance de crainte envahir la pièce. Les
gardes du cardinal sont ces soudards sans gêne
qui se croient tout permis. Ils commencent
par se diriger vers la table centrale, bouscu-
lent ceux qui s'y trouvent pour faire place li-
bre et commande du vin avec des éclats de
voix. Ils vont se conduire de la manière la plus
déplaisante possible, molestant leurs voisins,
importunant la serveuse, jetant ce qui leur
déplait, etc.
Le but du meneur de jeu est de tirailler les
personnages (et donc les joueurs) entre la né-
cessité de discrétion de leur mission et leur
esprit chevaleresque qui les pousse à défen-
dre les faibles contre les rustres (sans parler
de leur haine viscérale des gardes du cardinal).
Pour cela, il peut monter progressivement la
pression : les gardes commenceront par jeter
leurs assiettes ou leur verre contre les murs
en disant que c'est immangeable ou que le vin
est de la piquette, ils importuneront des qui-
dams, puis la serveuse à laquelle les mousque-
taires auront sans doute commencé à comp-
ter fleurette. Ensuite, s'apercevant de la pré-
sence de mousquetaire, ils lanceront tout fort
des propos malveillants à l'encontre de cette
compagnie. Ils pourront aller jusqu'à importu-
ner les personnages féminins du groupe.
La situation va donc finir par dégénérer en
bagage. Les autres personnes présentent sont
trop effrayées pour aider, mais elles pourront
parfois le faire discrètement. Quand ils auront
pris le dessus, quelqu'un criera que d'autres
gardes arrivent. Il sera temps pour eux de ré-
cupérer leurs chevaux et de décamper en vi-
tesse vers d'autres aventures.
MIGFlash
LES PERSONNAGES PERSONNAGES
SECONDAIRES
E léonore de Roh an
Gardes du cardinal

Faible |  Fort |  Moyen
Issue de petite noblesse, elle est devenue
Moyen |  Faible |  Moyen
dame de confiance et espionne au service de
Ce sont des soudards sans gênes qui pensent
la reine. Elle lui est très dévouée. C'est une que leur fonction leur permet tout. Ils n'hési-
femme ambiguë qui sait cacher son jeu. Elle tent pas à rudoyer les autres. Même s'ils sa-
est passée maîtresse dans l'art de manipuler vent bien se servir d'une épée, ils sont moins
les gens et de récolter des informations. de talentueux que les mousquetaires.
Equipement : habits élégants mais discrets, En fonction du nombre de joueurs et des ty-
dague, lettre de sauf-conduit, calèche, fiole pes de personnages choisis, le meneur de jeu
de somnifère. peu modifier ce nombre (en plus ou en moins)
pour équilibrer les forces.
A rt ignac Equipement : uniforme noir, épée, cheval.

Fort |  Faible |  Moyen
A u bergist e
Jeune gaillard gascon large d'épaules engagé
depuis peu comme mousquetaire, il a plus de
Faible |  Moyen |  Faible
courage que de jugeote et s'emporte facile-
ment. Il a été chargé de la protection d'Eléo- Il n'aime pas les gardes du cardinal mais se
nore pour ce voyage. Il n'apprécie pas trop gardera bien de le dire. Il veut juste éviter les
cette mission qui ressemble pour lui à une ennuis et faire ses affaires. Il peut quand
"promenade". Il rêve d'aventures et de hauts même essayer modestement de protéger sa
fille, même si son intervention n'est pas très
faits d'armes.
efficace.
Equipement : uniforme de mousquetaire,
épée, cheval. Equipement : tablier, pichets de vin.
Fille de l'au bergist e
De B lissy

Faible |  Moyen |  Fort

Moyen |  Faible |  Fort
Mousquetaire lui aussi, c'est le compagnon C'est un mignon brin de fille de la campagne
d'aventure d'Artignac, une solide amitié liant très gironde qui assure le service en salle.
les deux hommes. Physiquement, il en impose Equipement : tablier, plateau
moins que son compagnon. Mais sa réputation
d'escrimeur n'est plus à faire : c'est l'une des
plus fines lames de France. Et il est encore
plus habile avec les mots, que se soit pour sé-
duire une jolie dame ou humilier un rustre. Il
règne aussi entre les deux amis une perma-
nente mais saine rivalité.
Equipement : uniforme de mousquetaire,
épée, cheval.
B ert rand

Moyen |  Moyen |  Moyen
Bertrand est un ancien Brigand que les deux
mousquetaires ont sauvé d'un lynchage. De-
puis, il leur voue une fidélité sans limite et les
accompagne partout, se faisant passer pour
leur valet. Eux-mêmes ont compris sa valeur
et lui retournent bien cette amitié. De son
passé, il garde de nombreux talents que son
physique très ordinaire ne laisse pas soupçon-
ner. Ils sont souvent utiles pour sortir des en-
nuis où l'esprit aventureux des deux mousque-
taires les plonge régulièrement.
Equipement : Besace contenant tout un bric-
à-brac de voyage
S'il y a plus de joueurs, vous pouvez rajou-
ter un autre mousquetaire ou la dame de
compagnie d'Eléonore.
MIGFlash
HORREUR DE SERIE Z
L'ambiance est celle de films d'horreur de série Z, ceux où des adolescents poussent des cris hystériques en essayant d'échapper au retour du fils du
zombi de l'ombre noire. Il faut bien indiquer dès le départ aux joueurs le type d'ambiance à jouer très caricatural et second degré.
SITUATION DE
DEPART
Les personnages sont des élèves de lycée
collés pour diverses raisons. Ils se retrouvent
donc tous le soir après les cours dans une salle
d'étude de l'établissement presque désert.
DEVELOPPEMENT
Nos chers ados sont donc dans une salle
d'études sous la surveillance de Miss Fletch
Pas de malchance, c'est justement ce soir-là
que Norman Pierce, le prof de chimie a déci-
dé d'expérimenter une nouvelle formule
pendant un cour du soir qu'il donne à une
trentaine de personnes. Son expérience ré-
pand une fumée dans sa salle qui transforme
son assistance en zombis à ses ordres. Lui-
même devient une sorte de monstre dif-
forme. Complètement déjanté, il ordonne à
ses "enfants" d'aller ce "nourrir" avec la chair
fraîche qu'ils trouveront.
Les personnages ne sont pas au courant de ça,
mais ils commencent à sentir une odeur bi-
zarre. Puis ils entendent des sortes de râles et
de nombreux pas lourds qui approchent. S'ils
insistent, Miss Fletch sort dans le couloir voir
ce qui se passe. Si les personnages jettent un
oeil, ils la verront aller au devant d'un groupe
de personnes en demandant ce qui se passe
d'un ton autoritaire. Les zombis se jetteront
sur elle et lui arracheront ses vêtements avant
de commencer à la dévorer. L'un des zombis
repère les personnages et pointe un doigt in-
quiétant vers eux en poussant un son guttural
de mauvaise augure. Tous les autres regardent
vers eux. Là, si les joueurs n'ont pas encore
compris qu'il faut décamper au plus vite, c'est
à désespérer...
Les fenêtres sont fermées dans tout le lycée
(pour éviter intrusions et fuites). Ils ne vont
pas non plus tarder à constater que Pierce a
aussi bloqué les portes de sortie. Il va falloir
trouver d'autres issues (en passant par les ca-
ves, le toit ?), se cacher (mais les profs-
monstres a un bon flair pour pister la chaire
fraîche) ou tenter de se défendre avec ce
qu'on peut trouver dans les cuisines, le gym-
nase, les labos, etc.
ALLER PLUS LOIN
Laisser les joueurs tenter un peu n'importe
quoi. Si un des personnages se fait attraper,
vous pouvez en ajouter un nouveau qui se
trouve là par hasard : autre élève venu voler
les sujets d'examen, cuistot qui prépare le re-
pas du lendemain, femme de ménage hispani-
que, clochard venu se mettre au chaud, etc.
"Qu'est-ce que vous racontez ? Des zombis ?!
Vous avez du fumer de la bonne !".
Vous pouvez aussi rajouter de nouveaux per-
sonnages secondaires si la partie continue et
que le rythme baisse.
5/8
LES PERSONNAGES PERSONNAGES
SECONDAIRES
B radf ord
Miss Flet ch

Fort |  Faible |  Moyen
C'est la vedette du lycée : quarter back de
Faible |  Moyen |  Faible
l'équipe de foot, toutes les filles sont folles
de ses larges épaules et sa chevelure blonde. Vieille fille à qui il est difficile de donner un
C'est un cancre et fier de l'être. Collé pour age, elle utilise les autres pour soulager sa
avoir jeté du troisième étage un bizut enroulé frustration d'avoir loupé sa vie. Elle n'est là
dans un matelas ("Si on meut même plus rigo- que pour mettre en évidence le danger qui
menace les personnages. Elle peut éventuel-
ler..."). Il porte toujours un blouson avec le logo
sportif de l'université et un ballon de foot lement réapparaître en zombi (un peu grigno-
américain. tée par ses congénères).
N orm an Pierce
Sindy

Fort |  Moyen |  Faible

Moyen |  Faible |  Fort
La plus belle fille du lycée, elle est toujours Il est complètement dément. L'expérience
habillée top mode. Sa principale activité dans d'aujourd'hui n'était pas sa première expéri-
l'école est d'être pom-pom girl pour l'équipe mentation. Elle a considérablement modifié
de foot. Elle ne s'intéresse pas trop aux acti- son corps et son visage qui sont devenus
vités annexe comme les cours. Son père lui monstrueux. Sa musculature en particulier est
donne autant d'argent qu'elle veut. Collée au-delà des normes humaines mais ses diffor-
pour avoir mis de l'encre dans le flacon de mités l'empêchent de se déplacer rapide-
parfum d'une camarade ("elle se maquille tel- ment.
lement mal que c'est un service que je lui ren-
dais..."). Elle est toujours habillée très fashion Zom bis
avec une dominante de rose et des escarpins
à talons hauts.
Moyen |  Faible |  Faible
Ils ne sont pas très forts et sont particulière-
A riet t e ment lents, mais ils sont nombreux. Ils se dé-
placent en groupe d'une dizaine d'individus,

Faible |  Moyen |  Fort (quelques uns se sont isolés en "éclaireurs").
Punkette néo-gothique, elle s'intéresse à tout Ce sont des caricatures déformées des per-
ce qui peut faire peur aux vieux (dix ans de sonnes qu'ils étaient, le visage et le corps tor-
plus qu'elle, c'est vieux), y compris des prati- dus, la peau vert blême, les vêtements en plus
ques mystiques et autres magies du fond des ou moins mauvais état. Ils sont totalement
ages. Collée pour avoir fait des tags satanistes stupides mais déterminés, guidés uniquement
sur le casier du prof de chimie ("Je vous jure par leur envie de dévorer tout le monde.
que c'est un sorcier !"). Elle porte des vête-
ments gothiques extravagants où le noir do-
mine avec de nombreuses incrustations mé-
talliques, collier de chien avec pointe, pier-
cings multiples et symboles de plusieurs reli-
gions en pendentif.
Josh

Moyen |  Fort |  Faible
L'intello de l'école. Il a déjà deux ans d'avance
et pourtant de meilleures notes que le reste
de la classe. En fait, dans les matières scienti-
fiques, il est même d'un niveau supérieur aux
profs. Considéré comme le ringard ultime par
la plupart des élèves cools, il est l'objet de
toutes les moqueries et blagues douteuses.
Complètement introverti, il se méfie de la
moindre parole gentille. Son look est "passe-
muraille". Il a toujours des bouquins de science
et un ordinateur de poche.
S'il y a plus de joueurs, vous pouvez rajou-
ter quelques autres caricatures de lycéens
américains : le fun-la-glisse inséparable de
son skate, la binoclarde littéraire, le baba-
cool écolo, le puceau obsédé, etc.
6/8
L'ambiance est celle des contes avec de petits personnages féeriques minuscules et habituellement invisibles aux humains comme les elfes, les lutins, les
trolls, les korrigans ou les leprechauns (suivant les localisations géographiques) participant à la vie des humains modernes sans qu'ils s'en aperçoivent.
SITUATION DE
DEPART
Les personnages habitent tous (arbre, cave,
pont, etc.) aux abord d'un grand magasin à la
périphérie de la ville. Ils sont convoqués par
le grand hibou, sage de la forêt, qui leur confie
une mission importante. Une souris lui a rap-
porté qu'un bébé avait perdu son doudou au
rayon mercerie du magasin sans que sa maman
s'en aperçoive. C'est très grave car s'il n'a pas
son doudou, il ne pourra pas dormir ce soir.
Maître hibou décrit le doudou et indique où
se trouve la maison du bébé.
Avant qu'ils le quittent, il leur rappelle la
Grande Règle du petit peuple : les humains ne
doivent jamais remarquer votre présence.
DEVELOPPEMENT
Les joueurs vont devoir faire preuve d'imagi-
nation pour que leurs personnages entre dans
le supermarché et s'y déplacent sans se faire
remarquer ni écraser. Il y a de nombreux dan-
gers qui les guettent à chaque coin de rayon :
un enfant qui peut s'amuser avec eux en les
prenant pour des jouets, une ménagère qui
emporte le paquer de céréales dans lequel un
personnage gourmand s'était glissé, une pile
de paquets de pains de mie qui s'écroule, etc.
Le meneur de jeu est libre de multiplier les
péripéties et faire comprendre aux joueurs
qu'aux aussi, s'ils interprètent bien leur per-
sonnage (qui n'est pas particulièrement cons-
ciencieux), vont entraîner des mini catastro-
phes. Inspirez-vous de films dans lesquels in-
terviennent de petits héros au milieu d'hu-
mains normaux comme Stuart Littke, Rata-
touille, les Borrowers, etc.
Si le meneur de jeu voit que ses joueurs ac-
crochent et veut prolonger un peu la partie, il
peut "rallonger la sauce". Lorsque les person-
nages aperçoivent enfin le doudou et qu'ils
sont sur le point de le récupérer, une femme
de ménage l'attrape et le pose sur son chariot.
Si les personnages ne parviennent pas à l'y ré-
cupérer, elle le déposera à l'accueil, dans le ti-
roir des objets trouvés, si lourd à ouvrir...
ALLER PLUS LOIN
Une fois le doudou récupéré, il faudra encore
le rapporter à l'enfant et, pour cela, trouver
un moyen de transport : demander au grand
hibou ou à un autre oiseau, utiliser un lièvre
comme monture, jouer les passagers clandes-
tins dans une voiture, charger Tips de fabri-
quer un avion avec du papier, des trombones
et des élastiques ou tous autres moyens
qu'imagineront les joueurs (n'hésitez pas à fa-
voriser l'imagination au mépris du crédible).
Si les joueurs trouvent que la démonstration
dure un peu trop, vous pouvez considérer
que c'est le grand hibou qui se chargera de
rapporter lui-même le doudou à l'enfant.
MIGFlash
FEERIE
LES PERSONNAGES PERSONNAGES
SECONDAIRES
Tous les personnages font environ 10 cm de
haut. L'indice Corps correspond à leur échelle.
Pour eux, tous les humains sont Corps Fort.
Hu m ain m oyen
B ixi, Fée om brageu se
Fort |  Moyen |  Faible

Faible |  Moyen |  Moyen Les personnages vont devoir essayer d'éviter
de se faire repérer par eux. S'ils les voient
Cette fée a beau être toute petite, elle a son quand même furtivement, la plupart du
caractère et il n'est pas facile de supporter temps ils penseront avoir vu autre chose (sou-
ses fréquentes bouderies. Elle ressemble à ris, libellule, etc.) ou que leurs yeux (ou leur
une jeune fille à la taille fine avec des ailes de imagination) leur jouent des tours.
libellule dans le dos qui lui permettent de
voler et de transporter des objets de sa taille
(par exemple un autre personnage). Elle porte E nf ant Hu m ain
une robe verte taillée dans une feuille, très
décolletée et très courte.
Fort |  Moyen |  Fort
Moins cartésiens que leurs parents et plus
Tips, Gnom e imaginatifs, ils sont tout à fait ouverts à l'exis-
tence du petit peuple. Suivant leur caractère,
ingénieu x ils les considèreront comme des être mer-
veilleux qu'il faut aider ou comme des jouets

Moyen |  Fort |  Faible amusants.
Il ressemble à un vieux bonhomme tout ridé
avec une sorte de bonnet de nuit sur la tête. Il
A nim au x dom est i-
a toujours des idées pour utiliser des objets
trouvés, les bricoler et s'en servir pour les qu es
usages les plus étonnants. Une sorte de Mc
Gyver miniature.
Fort |  Faible |  Moyen
Que ce soit les chiens ou les chats, ils peuvent
Equipement : Trousse à outils en bandoulière.
sentir les personnages. Ils peuvent alors les
considérer comme des amis, des jouets ou des
K ot a, Troll dépressif proies.

Fort |  Faible |  Moyen
Malgré sa petite taille, il est presque aussi fort
qu'un humain. Il est persuadé que leur mission
n'a aucune chance de réussir et ne manque pas
d'exprimer son pessimisme. Il est aussi large
d'épaule que court sur pattes et s'habille
d'une sorte de salopette bricolée avec des
vieux bouts de tissus.
Toc, Lu t in espiègle

Moyen |  Moyen |  Moyen
Il ressemble à un petit garçon avec un long
bonnet rouge. Il ne peut pas s'empêcher de
faire des farces aux humains. Il est capable de
bondir presque aussi haut et loin qu'un humain
et il est très rapide et souple.
Equipement : Fil et grappin
S'il y a plus de joueurs, vous pouvez rajou-
ter quelques autres petits personnages :
un loir indolent, un farfadet belliqueux, un
puck pouvant lancer des illusions, etc.
MIGFlash
MEDIEVAL FANTASTIQUE
On peut difficilement présenter les jeux de rôle sans le médiéval fantastique tant ce genre est lié à l'historique de ce loisir. C'est en quelque sorte
l'exercice imposé. L'ambiance est celle du Seigneur des Anneaux, de Conan le Barbare ou de la Table Ronde. C'est un médiéval fantasmé où apparaissent
magie et monstres légendaires.
SITUATION DE
DEPART
Les personnages sont de jeunes aventuriers
peu aguerris qui ont décidé il y a peu de quit-
ter leur village pour partir voir le monde.
Suite à une attaque du bateau qui les trans-
portait par des pirates, ils ont du prendre la
fuite sur une barque à la dérive. Ils viennent
d'accoster sur une île inconnue.
DEVELOPPEMENT
Tout d'abord, les personnages doivent satis-
faire les besoins primaires : ils ont faim et soif.
S'ils explorent un peu, ils pourront trouver un
ruisseau, des fruits et même tirer du gibier.
L'île sur laquelle ils se trouvent est loin d'être
déserte. D'abord, elle est habitée par une
troupe de kobolds pour qui les personnages
représente à la fois de la concurrence et du
gibier. Ils ne sont ni très forts ni très coura-
geux. Ils n'attaqueront pas de face mais vont
plutôt essayer de tendre une embuscade.. S'ils
s'approchent des hauteurs (pour mieux voir
l'île), ils seront attaqués par un couple de har-
pies très hargneuses.
Quand ils auront exploré un peu l'île, ils vont
finir par entendre des bruits de lutte à quel-
ques dizaines de mètres d'aux. En s'appro-
chant, ils voient une licorne qui se débat, te-
nue par des liens par une douzaine de kobolds.
Qu'un si bel animal soit ainsi pris au piège
comme un vulgaire gibier est vraiment tragi-
que. Si les personnages n'interviennent pas
d'eux-mêmes, le meneur de jeu peu un peu les
pousser (les kobolds entendent un bruit ou un
kobold resté à l'écart les signale). Une fois
quelques agresseurs "détachés", la licorne
pourra se libérer et combattre avec les per-
sonnages. A eux tous, ils ne devraient pas
avoir de difficulté pour les mettre en fuite.
La licorne est très reconnaissante. Elle leur
parle d'une voix très douce dans leur esprit.
C'est une créature magique et elle est prête à
exaucer un vœu (un seul vœu collectif). Voici
enfin l'occasion de quitter cette île. Ils peu-
vent demander par exemple à se retrouver
chez eux ou bien à avoir un grand navire pour
regagner la côte. S'ils ont la mauvaise idée de
demander un gros tas d'or ou équivalent, ils
seront coincés sur cette île jusqu'à la fin de
leurs jours avec leur trésor.
ALLER PLUS LOIN
SI les joueurs entrent bien dans le jeu et que le
meneur sent qu'il peut un peu rallonger la
sauce, il peut leur faire croiser le route d'au-
tres créatures étranges et dangereuses
comme un ours-garou (un ours géant qui parle,
pas vraiment méchant mais déteste être im-
portuné pensant sa sieste), un sphinx (qui aime
autant la chair fraîche que les énigmes).
7/8
LES PERSONNAGES PERSONNAGES
SECONDAIRES
Th ibau d, Ch evalier
K obold

Fort |  Faible |  Moyen
Même s'il est encore jeune, il a beaucoup de
Faible |  Moyen |  Faible
vaillance et de fougue. C'est lui qui a convain- Ce sont des humanoïdes de petite taille (1m)
cu ses compagnons de partir à l'aventure. Il se au visage canin. Ils vivent en tribu d'une tren-
sent un peu le protecteur du groupe. Issu taine d'individus (y compris femelles, vieil-
d'une famille de petite noblesse, il a appris lards et enfants). Ils se déplacent en patrouil-
très jeune à manier l'épée. Sa technique en fait les de chasseurs d'un nombre égal au nombre
un adversaire redoutable. de joueurs. Ils ne sont pas très courageux. S'ils
Equipement : Epée, 2 fioles de baume qui attaquent, ils essayent de mettre toutes les
permettent chacune de regagner 1 niveau. chances de leur côté. Si deux individus sont
mis hors-combat, ils s'enfuient (mais peuvent
revenir). Ils disposent d'épées courtes et d'un
Milindel, E lf e arc par patrouille.

Faible |  Moyen |  Fort
Licorne
Elle ressemble à une jeune fille d'une grande
beauté, légèrement plus fluette qu'une hu-
Fort |  Fort |  Fort
maine. Ses traits sont d'une grande finesse et
ses oreilles pointues. Elle manie l'arc avec une Les licornes ressemblent à des petits chevaux
grande dextérité et possède une sorte d'em- avec une longue corne droite au milieu du
pathie avec la nature. Sa souplesse et son front. Leur poil est si blanc qu'il en paraît lu-
équilibre lui permettent des acrobaties éton- mineux. Ce sont des êtres très sages et très
nantes. puissants. Elles peuvent utiliser une magie bé-
Equipement : Arc et 10 flèches, 20 mètres néfique pour aider et soigner.
de corde.
Harpie
A rt u s, Magicien débu -

Moyen |  Faible |  Faible
t ant
Ce sont des créatures humanoïdes qui res-

Faible |  Fort |  Moyen semblent à des femmes très laides, avec une
chevelure noire et broussailleuse. Leurs bras
Artus n'a pas vraiment l'âme aventureuse. Il se sont remplacés par des ailes qui leurs permet-
voyait étudier la magie dans des bibliothè- tent de voler et leurs pieds sont terminés par
ques et des laboratoires. Il regrette de s'être des redoutables griffes. Pour elles, les per-
laissé convaincre par Thibaud. Il connaît quel- sonnages sont un trop gros gibier. Elles cher-
ques sort simples et peu puissants, comme par cheront juste à les éloigner de leur territoire
exemple faire éternuer, rendre lumineux un et ne les poursuivront pas s'ils fuient.
petit objet ou provoquer un courant d'air
(cette liste n'est pas limitative, le MJ peut au-
toriser d'autres sorts peu puissants).
Equipement : Bâton, lanterne, flasque d'huile
Tat om , V oleu r Gnom e

Moyen |  Moyen |  Moyen
De la bande, c'est le plus aguerri. Avant d'en-
trer dans le groupe, il allait déjà par les che-
mins, détroussant de quoi vivre. Il a été im-
pressionné par l'enthousiasme de Thibaud et
s'est joint à lui. Ce n'est pas un mauvais bougre,
même si sa prudence naturelle lui recom-
mande toujours d'éviter les ennuis. C'est un
personnage douteux et ambigu mais il est
d'une loyauté sans faille envers ses compa-
gnons. Ses activités passées de détrousseur et
sa vie sur les chemins lui ont permis d'acquérir
de nombreux talents bien utiles.
Equipement : couteau, briquet à silex
S'il y a plus de joueurs, vous pouvez rajou-
ter un barbare ou une fée par exemple.
8/8
EPOUVANTE
Les univers d'épouvante sont là pour jouer à se faire peur. Contrairement au scénario Horreur de série Z., ici on se met vraiment dans l'ambiance de peur,
même si, comme toujours en JdR, "c'est pour de faux". Ce type d'univers est donc à éviter pour les personnes trop sensibles, émotives ou ne sachant
pas prendre le recul indispensable.
SITUATION DE
DEPART
Les personnages ont décidé de faire une ex-
cursion en montagne pendant plusieurs jours
pour se détendre. En prenant de l'altitude, la
neige devient abondante et les conditions
climatiques se détériorent. Tout à coup, ils
ressentent comme un tremblement de terre
et une avalanche se déclenche. Ils sont suffi-
samment loin pour ne rien risquer, mais elle
leur coupe le chemin du retour dans la vallée.
La neige redouble. Heureusement, ils trouvent
refuge dans un gîte où se trouvent déjà quel-
ques autres randonneurs.
DEVELOPPEMENT
Les réserves de bois et de nourriture sont
suffisantes pour attendre quelques jours. Il est
donc possible d'attendre la fin de la tempête
sans risque. Mais la promiscuité et l'isolement
sont perturbant pour des citadins venus sim-
plement se détendre.
La nuit est tombée et tout à coup, on entend
dehors un long hurlement de loup, ce qui est
anormal vu qu'il n'y a pas de loup dans la ré-
gion. Peut-être un chien errant... Un des ran-
donneurs sort pour aller chercher du bois
(continuer à jouer la vie dans le refuge). Au
bout d'un long moment, il n'est toujours pas
rentré. Si quelqu'un sort pour aller voir ce qui
se passe, il trouve son cadavre horriblement
mutilé : il lui manque un bras, une bonne partie
des tripes et la moitié du visage. Visiblement,
les morsures sont trop larges pour une gueule
de loup ou de chien.
A partir de là, les personnages devraient
prendre conscience du danger. Il peut y avoir
plusieurs réactions.
La fuite, mais le chemin vers la vallée a été
coupé par l'avalanche; il y a un autre chemin
mais il est bien plus difficile et risqué.
La défense en se barricadant; au meneur de
jeu de trouver des raisons pour les faire sortir
comme un nouveau groupe qui arrive pour
trouver refuge (mais qui dit que ce ne sont
pas eux les coupables...) ou aller chercher de
l'eau ou autre élément indispensable.
L'attaque en traquant la bête, mais elle est
intelligente (pour un animal) et les personnages
n'ont pas vraiment d'armes puissantes : des
piolets, couteaux, bâtons, etc. Pas d'armes à
feu. Les chasseurs risquent donc de se retrou-
ver proies. Il faudra imaginer un piège...
ALLER PLUS LOIN
Si les joueurs se prennent au jeu et veulent
continuer la partie, ils peuvent tomber sur
l'entrée du complexe scientifique allemand
(voir description de la créature) pour y cher-
cher ce qui peut détruire le monstre : armes,
explosifs, poisons, etc..
LES PERSONNAGES
Les scénarios d'épouvantes sont plus basés sur
le mental des personnages que sur leurs ac-
tions physiques. Plus que toute autre am-
biance, il est important que les joueurs se
conforment à la personnalité de leurs person-
nages.
Greg, gu ide

Fort |  Faible |  Moyen
Greg est un grand gaillard bien entraîné qui
aime bien être LA référence des groupes qu'il
guide, être celui que l'on suit et dont les déci-
sions n'ont pas à être remises en question. Il
est prêt à prendre tous les risques pour mon-
trer qu'il a raison. Si ses certitudes sont remi-
ses en cause, il peut le prendre très mal et
devenir colérique, voir même paranoïaque et
destructeur.
V irginia, m édiu m

Faible |  Moyen |  Fort
Virginia est une jeune fille qui pourrait être
jolie si sur son visage ne se lisait pas toute la
misère du monde. Depuis qu'elle est toute
petite, Virginia ressent des choses que les au-
tres ne peuvent percevoir : les sentiments
des gens, les ondes négatives, des impressions
bizarres là où ont eu lieu des malheurs. Elle vit
ça comme une malédiction plus que comme
un don. Elle aura du mal à supporter la vio-
lence qu'elle ressent dans la créature.
A lex, Report er

Moyen |  Moyen |  Moyen
Au cours de reportages au Rwanda, il a été
pas mal secoué moralement par les massacres,
la misère et l'injustice qu'il y a vu. Il est revenu
passer quelques jour tranquille pour se "laver
la tête", reprendre un peu ses esprits. Il est
habitué aux situations difficiles mais en ce
moment, il est un peu au bout du rouleau.
David, Inf orm at icien

Moyen |  Fort |  Faible
C'est un citadin pur jus. Il déteste se retrouver
dans la nature, loin des facilités de la vie ur-
baine : téléphone, Internet, livraison à domi-
cile, etc. Il regrette de s'être laissé convaincre
de venir et n'a qu'une idée en tête : repartir
au plus vite. Toute cette nature foisonnante
et incontrôlée le stresse beaucoup.
S'il y a plus de joueurs, il est facile de
créer d'autres personnages contempo-
rains. Inspirez-vous d'un film ou d'une sé-
rie. Il suffit juste d'imaginer comment il
peut réagir en cas de stress extrême et
quelles sont ses failles psychologiques.
MIGFlash
PERSONNAGES
SECONDAIRES
La créat u re

Surhumain |  Moyen |  Faible
Elle a tout ce qu'il faut de muscles, de crocs
et de griffes pour qu'il soit suicidaire de l'af-
fronter directement. Il n'est pas utile que les
personnages la voient nettement. Elle en sera
d'autant plus inquiétante. Ils pourront voir
seulement qu'elle est gigantesque (de la taille
d'un grand ours) et que ses yeux brillent dans
la nuit. Bien que plus évoluée qu'un animal
normal, elle est effrayée par ce qu'elle ne
comprend pas et évite d'attaquer ses proies
lorsqu'elles sont regroupées.
S'il faut à tout prix une explication.
En 1944, l'armée allemande taille un centre de
recherche souterrain au cœur de la montagne.
Son but : créer des armes vivantes en utilisant
tous les moyens possibles : magie, génétique,
radioactivité, chimie, etc. Les résultats vont
au-delà des espérances, les créatures échap-
pent à tout contrôle et s'évadent de leurs ca-
ges. Les quelques survivants parviennent à
dynamiter l'entrée et à bloquer l'accès. Le
tremblement de terre ressenti par les per-
sonnages à rouvert un accès. La seule créature
qui a survécu (en dévorant les autres puis en
se mettant en hibernation) a pu s'échapper.
Elle rôde dans la montagne. Après plusieurs
dizaines d'années d'enfermement et de jeune,
elle ressent une grosse colère et une grande
faim...
Les au t res
randonneu rs

Moyen |  Moyen |  Faible
Ce sont simplement des quidams venus pren-
dre un bol d'air frais en montagne et absolu-
ment pas préparés à ce qui arrive.