Sie sind auf Seite 1von 17

CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

INTRODUCTION
Variété importante d’applications, comme par exemple la réflexion des ondes séismiques, la
création de boucliers acoustiques ou encore la construction de miroirs non absorbants
permettant l’isolation phonique de cavités. Récemment, la recherche sur les cristaux
photoniques a connu une sérieuse avancée en particulier grâce au développement de
méthodes de calcul théorique et d’outils numériques de simulation. L’existence de bande
absolue a été prédite théoriquement avant d’être démontrée expérimentalement dans une
grande variété de cristaux phononiques constitués de composants solide ou solide et fluide
Il a été montré que l’existence et la largeur des bandes interdites absolues dépendaient
fortement de la nature des constituants, du contraste entre les paramètres physiques
(densités et constantes élastiques) entre les inclusions et la matrice, la géométrie du réseau
.d’inclusion, la forme des inclusions et le facteur de remplissage

I.1. LES CRISTAUX PHONONIQUE

I.1.1. DEFINITION
Les cristaux phononique sont des matériaux composites macroscopique pressentant une
périodicité spatiale dans une ou plusieurs directions de l’espace. En tant que tels, ils sont
capables de bloquer la propagation acoustique dans certaines directions et gamme de
fréquence, par le biais de réflexions de Bragg ou par le phénomène de résonance local des
éléments mis en réseau. On pale alors de bande de fréquence interdite, que l’on abrège le
plus souvent en « bande interdite ». Ce nom a été choisi par analogie avec les cristaux
photonique, des structures similaire mais agissant sur la lumière. Du point de vue quantique,
un phonon est une vibration élastique élémentaire d’un morceau de matière, tout comme le
photon est une particule élémentaire de lumière .L’idée du cristal phononique est de
fabriquer un matériau artificiel structuré périodiquement, par exemple par assemblage d’au
moins deux matériaux différent nanostructures intuitivement, plus les propriétés acoustique
des matériaux mis en jeu sont contrastées plus les phénomènes d’interférence d’onde sont

1
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

importants[1]

Figure I-1 : Cristaux phononiques constitués de répétitions périodiques d'inclusions


de matériau B dans une matrice en matériau A. (a) CP tridimensionnel, (a') CP
bidimensionnel à ondes de volume, (b) CP à ondes de surface et (c) CP à ondes de
Lamb [2]

I.1.2. HISTORIQUE ET CONCEPT


Alors même que les mécanismes de propagation des ondes élastiques, en particulier
dans le cadre de la séismologie, faisaient l'objet d'études poussées, Pierre et Jacques
Curie découvraient en 1880 un moyen de générer articiellement ces ondes. La
piézoélectricité est la propriété que présentent certains cristaux, de classes bien
dénies, de convertir les contraintes qui leur sont appliquées en charges électriques à
leurs surfaces (eet piézoélectrique direct). Inversement, l'application d'un champ
électrique entraîne une déformation mécanique du cristal (eet piézoélectrique
inverse). Ce dernier eet permet alors de concevoir des systèmes dans lesquels la
génération des ondes serait contrôlée. Les premières applications de cet eet
piézoélectrique restent pourtant fondées sur l'eet direct : la balance à quartz permet
en eet, par mesure des variations de la fréquence de vibration du cristal, de
déterminer la masse déposée à sa surface. Il faudra attendre 1918 et la première
guerre mondiale pour voir émerger des dispositifs actifs, avec le développement du
SONAR (Sound Navigation And Ranging), rendu possible par les progrès réalisés en
électronique à cette époque. Le SONAR fait usage des eets piézoélectriques inverse
et direct : un transducteur (soit, un convertisseur électro-acoustique) est employé
pour générer une onde élastique dans l'eau. Tout objet distant situé sur le trajet de
l'onde sonore conduira à la réexion de cette dernière, générant un écho pouvant être

2
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

détecté par le transducteur, se comportant alors comme un dispositif passif. Depuis,


la piézoélectricité a trouvé ses lettres de noblesse dans le domaine du traitement du
signal acoustique : lignes à retard, résonateurs, ltres à ondes de volume et de
surface. Ces composants actifs et passifs sont maintenant largement utilisés dans le
domaine des télécommunications radio-fréquence (sans l) : le principe fondamental
reste à l'heure actuelle inchangé, les principaux développements ayant eu trait à la
.conception et aux substrats employés pour la réalisation de ces dispositifs [3]

Couple avec les polarisations transverses au niveau d’interfaces. Différents outils de


,simulation sont explorés, notamment la PWE (Plane Wave Expansion

.La FDTD (Finite Difference Time Domain, et les méthodes par éléments finis

La première démonstration présentant une bande d’arrêt dans un cristal


.phononique à 2 dimensions est présentée en 1995 par Martinez-Sala et al

Qui utilisent une sculpture minimaliste de l’artiste Eusebio Sempere exposée à


Madrid dont on voit une photographie sur la Figure I-2

Figure I-2 : sculpture qui a permis la première démonstration des cristaux


phononiques

Les premières réalisations de cristaux phononiques à deux dimensions en laboratoire


viendront 3 ans plus tard, simultanément de Vasseur et al. Et de Sanchez-Perez et al.
L’équipe espagnole introduit dans leur description de l’expérience la notion de bandes
sourdes, bandes particulières du cristal qui ne peuvent être excitées expérimentalement par
le système choisi. Il faudra attendre l’année 2000 pour obtenir la première démonstration
d’un cristal phononique tridimensionnel, composé de billes de cuivre dans du silicone. Dès la
fin des années 1990 apparaissent des applications de ces phénomènes. Parmi elles on trouve
les structures antivibratoires, très rapidement envisagés, mais aussi l’isolation phonique

Les structures anti-sismiques et enfin le filtrage et le traitement du signal. Les applications


qui nous intéressent plus particulièrement sont les applications liées au filtrage et traitement

3
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

du signal. Aux dimensions microscopiques les premières démonstrations apparaissent vers le


milieu des années 2000, avec notamment les travaux de Bonello et al. Zhang et al. Ainsi que
Benchabane et al Ces démonstrations utilisent les ondes acoustiques de surface. Juste après,
à partir de 2007, apparaissent les réalisations sur des membranes exploitant les ondes de
Lamb (ondes de plaque), comme présenté par les équipes d’Olsson et de Mohammadi et al.
Dans ces mêmes années apparaissent quelques approfondissements des règles énoncées par
Kushwaha et Halevi pour les conditions d’apparition des bandes d’arrêt, toujours pour des
structures à ondes de volumes, c’est-à-dire que les inclusions sont considérées comme

I.1.3. COMPARAISON ENTRE LES CRISTAUX PHONOIQUES ET


PHOTONIQUES
Les cristaux phononiques tels qu’ils sont définies auparavant, sont des structures
périodiques. Cependant, il y a de fortes analogies entre la propagation des électrons dans les
cristaux ordinaires et les ondes électromagnétiques et élastiques dans les cristaux
photoniques respectivement. Les propriétés fondamentales régissant la propagation des
ondes électroniques, électromagnétiques et élastiques dans les structures périodiques
.tridimensionnelles isotropes sont résumées sur le tableau 1.1

Propriétés Cristal électronique Cristal photonique Cristal phononique

Matériaux Cristallin (naturel Composé de deux Composé de deux


ou obtenu par matériaux matériaux
croissance) diélectriques. élastiques.
Paramètres Constantes universelles Constantes Densités, vitesse du
nombres atomiques diélectriques son dans les
des constituants
constituants.
Constant 1-5Å (microscopique) 0.1µm-1cm Mésoscopiques
es de (mésoscopiques ou ou
maille macroscopiques) macroscopique
s
Ondes De Broglie (électron) ψ Electromagnétiques ou Vibration ou
lumineuses sonores
(photon)E.B (phonon) u
Polarisatio Spin (haut et bas) Transversale : Trans.Longit :
n
∇.D = 0 ∇.u ≠ 0

∇.E ≠ 0 ∇ *u ≠ 0

Equation ψ v(ṙ) ψ=
différentiel
le

4
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

i (∂ψ/∂t)

Band Augmente avec Augmente avec Augmente avec


es le potentiel | a– b| ; pas de | – | ; pas de
a b
interdi dans le
photons, pas de vibration, pas de
te cristal ;pas
lumière. son
d’état
électronique
possible.
Particul W = h2 K2 /2m (électron) W = c/ K (photons) W = ct,I K (phonons)
es
libres
Gam Ondes radio, micro- Micro-ondes, W≤ qq GHz
optique
me ondes, optiques,
spectr rayons X
ale

Tableau 1-1 : Tableau d’analogies entre cristaux Electronique, Photonique et


.Phononique d’après [11]

Bien que la structure de bandes phononiques d’un cristal à gap phononique est
analogue à la structure de bande d’un cristal à gap photonique, celle-ci est aussi
analogue à la structure de bande électronique d’un semi-conducteur. Le concept de
bandes interdites développé initialement dans le cadre de la théorie électronique des
solides peut être étendu à d’autres types d’ondes se propageant dans les matériaux
composites. La propagation des ondes électromagnétiques et/ou élastiques
acoustiques dans les matériaux composites a fait l’objet d’une attention particulière.
Ces derniers en l’occurrence les cristaux photoniques et phononiques
respectivement, existent naturellement, ou sont fabriqués artificiellement. Ils
montrent une grande variété d’intérêt de propriétés physiques, à la fois sur le plan de
la recherche fondamentale et celui de la recherche appliquée. Les cristaux
phononiques ont des propriétés qui concordent avec celles des cristaux photoniques,
toute fois il existe une certaine nuance entre eux. Les cristaux photoniques peuvent
être caractérisés par deux paramètres indépendants, à savoir le rapport de la
fonction diélectrique et la fraction volumique occupée par un de ces composants ;
tandis que pour les cristaux phononiques plusieurs paramètres peuvent déterminer
la propagation des ondes, tels que : le rapport des vitesses transversales et
longitudinales, la densité, la fraction volumique… etc. Dans les deux cas la
propagation des ondes dépend de la structure. En outre, ces dernières années, il a

5
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

été démontré que les cristaux photoniques sous certaines conditions géométriques
et physiques, se comportent comme des matériaux à indice de réfraction négatif et
que ces types de matériaux peuvent être utilisés dans fabrication de super lentilles.
En parallèle, de fortes résonances apparaissent à des faibles fréquences et ceci ouvre
.la possibilité de produire des lentilles phoniques [4]

I.2. DIFFERENTS TYPES DES CRISTAUX PHONONIQUES

Les cristaux phononiques sont des structures à bandes interdites phononiques,


constituées de deux matériaux de propriétés élastiques différentes et disposés
périodiquement suivant une, deux ou trois dimensions de l’espace comme
schématisé par la figure I-3. Selon la dimensionnalité des structures on peut
distinguer trois familles de cristaux phononiques: Les cristaux unidimensionnels (1D),
.les cristaux bidimensionnels (2D) et les cristaux tridimensionnels (3D)

Figure I-3 : Quelques représentations schématiques de cristaux phononiques

Mono, bi et tridimensionnels

I.2.1. STRUCTURES PERIODIQUES UNIDIMENSIONNELLES


Les structures 1D sont les plus anciennes, elles ont étés déjà longuement
étudiées et utilisée comme miroirs diélectrique ou filtres optique elles consistent en

6
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

une alternance de plane diélectrique d’épaisseur λ/4ou λ représente la longueur


d’onde du rayonnement guidé (figure I-3 (1D)).Les bandes interdites de cette
structure, appelée également miroir de Bragg, sont sensibles à l’angle d’incidence de
l’onde. Ainsi pour obtenir un control des bandes interdites quel que soit l’angle
.d’incidence, il faut étendre la périodicité de la structure à 2 voire 3 dimensions

I.2.2. STRUCTURES PERIODIQUES BIDIMENSIONNELLES

Les structures 2D sont des cristaux dont la permittivité diélectrique est périodique
dans les deux dimensions et reste invariante dans la troisième dimension (figure I-3
(2D)). Elles se regroupent principalement suivant familles qui sont les réseaux carré,
.triangulaire et hexagonal (voir figure I-4)

Figure I- 4 : Différentes structures 2D : : (a) structure carré (b) structure triangulaire


.(c)hexagonal

Ces structures bi-périodiques sont généralement composées de cylindriques


diélectriques. Elles présentent une géométrie simple qui facilite leurs études et
.expérimentales

I.2.3. STRUCTURES PERIODIQUES TRIDIMENSIONNELLES


STRUCTURES PERIODIQUES TRIDIMENSIONNELLES Les cristaux phononiques
tridimensionnels sont des structures généralement artificielles périodiques suivant les trois
directions de l’espace. Dans les structures phononiques bidimensionnelles et
tridimensionnelles, en revanche, il est possible d’obtenir des bandes interdites absolues ou

7
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

omnidirectionnelles, c’est-à dire qu’une onde incidente de fréquence appartenant à une telle
bande interdite ne peut pas se propager quel que soit son angle d’incidence.
Malheureusement, l’inconvénient des structures tridimensionnelles (3D) réside dans le fait
qu’elles soient difficiles à réaliser expérimentalement. La figure I-4 montre quelques
.exemples des structures tridimensionnelles (3D)

Figure I-5 : Exemples de structures 3D : (a)structure cubique, (b)tas de bois,


.(c)structure multicouche, (d)opales ou opales inversées

I.3. DIFFERENTS TYPES DE RESEAUX CRISTALLINS


Dans le cas des cristaux phononiques bidimensionnels, il existe principalement trois
.types de réseaux : le réseau carré, le réseau triangulaire et le réseau hexagonal [5]

I.3.1. RESEAU CARRE


Nous nous plaçons ici dans le cas de la maille carrée. Nous nous intéressons tout
d’abord à un vecteur r allant d’un point d’une face de la maille vers son vis-à-vis sur la
face opposée les deux faces étant perpendiculaires à l’axe x. comme indiqué sur la
(Figure I-6 (a)). La Figure I-6 (b) nous rappelle la zone de Brillouin dans le cas d’une
.maille carrée

8
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

Figure I-6 : (a) maille élémentaire carrée et vecteur r, (b) zone de Brillouin de la maille
.carrée

I.3.2. RESEAU TRIANGULAIRE


Le réseau triangulaire, est le réseau 2D de plus haute symétrie dès lors que l’on se limite à
un seul « atome » par maille. La zone de Brillouin est un hexagone. Chaque nœud du réseau
est espacé de son proche voisin d’une même distance « a » (Figure I-7.b). Cette structure est
moins sensible à l’angle d’incidence que le réseau carré mais la bande interdite complète
reste difficile à obtenir .La zone de Brillouin pour ce type de réseaux est un hexagone comme
.il est montré sur la (figure I-7 (c))

Figure I-7 : Représentation schématique: (a) Réseau triangulaire direct (b) Réseau
.réciproque, (c) et de sa zone de Brillouin

I.3.3. RESEAU HEXAGONAL


Les mailles en nid d’abeille ou triangulaire présentent une forme similaire, avec la
même zone de Brillouin dans l’espace réciproque, on les traite ici en même temps.
On applique ici le même raisonnement que précédemment. On considère deux faces

9
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

opposées, comme décrit sur la figure I-8, et on décrit le déphasage entre deux points
.face-à-face de ces surfaces comme étant 2πγa

Figure I-8 : définition du paramètre γa

I.4. RESEAU DIRECT ET RESEAU RECIPROQUE


,A l’´etat naturel, les solides cristallins poss`edent `a l’´echelle microscopique

Un arrange Ment périodique et symétrique d’atomes formant la structure entière. Le


: réseau formé par

Les atomes (r´eseau de Bravais) est d´ecrit par un vecteur de p´eriodicit´e

a = ua1 + va2 + wa3 (1.11)

Où a1, a2 et a3 sont les vecteurs de base du r´eseau direct et u, v et w trois nombres


entiers [6]

I.4.1. RESEAU DIRECT


D’un point de vue géométrique, chaque ´el' ment du r´eseau illustré sur la figure
3 peut -être représente à l’aide de deux vecteurs de base ~d1 et ~d2. De plus, le r
´eseau considère étant à géométrie carré, ces deux vecteurs d´efinissent une base
orthogonale dont les normes sont ´egales au paramètre de maille L, ||~d1|| = ||
~d2|| = L. (1.1) Ces deux vecteurs de base sont représentés sur la figure I-9. En fixant
pour origine arbitraire le centre d’un cylindre, l’ensemble des positions des centres
des cylindres est d´ecrit par les vecteurs [7]

10
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

Figure I-9 : Vecteurs de base et maille élémentaire de Wigner-Seitz (zone grisée) dans
.le r´eseau direct

D~ l1, l2 du r´eseau direct. Ces vecteurs sont d´efinis par la relation, D~ l1, l2 = l1 ~d1
+ l2 ~d2, (1.2) où l1 et l2 sont des entiers relatifs. Les vecteurs D~ d´esignent les
.positions du centre des cylindres dans le r´eseau direct

Où l1 et l2 sont des entiers relatifs. Les vecteurs D~ d´esignent les positions du centre
des cylindres dans le r´eseau direct. Pour d´écrire totalement ce r´eseau direct, il
suffit de connaître la géométrie complète d’une maille ´el´ementaire. A partir de
celle-ci, l’ensemble du r´eseau est d´ecrit par l’intermédiaire de la relation (1.2). Un
.exemple de maille ´el´ementaire est représenté en zone grisée sur la figure I-9

I.4.2. RESEAU RECIPROQUE


Ces deux vecteurs de base sont représentés sur la figure 1.2. Pour le cas
particulier du r´eseau carre, les deux vecteurs de base du r´eseau réciproque ~r1 et
~r2 sont respectivement colinéaires aux vecteurs de base du r´eseau direct ~d1 et
~d2. L’ensemble des points du r´eseau réciproque est d´ecrit par
,Les vecteurs R~ m1, m2 d´efinis par la relation
R~ m1, m2 = m1~r1 + m2~r2, (1.5)
Où m1 et m2 sont des entiers relatifs. Dans le r´eseau réciproque, ces vecteurs
R~ d´esignent des directions de propagation. La plus petite cellule ´el´ementaire
permettant de d´ecrire ce r´eseau réciproque
Est appelée ”première zone de Brillouin” [9]. Cette zone est d´délimitée par le
contour ΓXM représenté sur la figure I-10. En incidence normale, l’onde acoustique se
propage suivant l’axe Ox, c’est-`a-dire, suivant l’axe ΓX du contour de Brillouin. Pour
des raisons de commodité, dans la suite, l’ensemble [7]

11
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

Figure I-10 : Vecteurs de base et première zone de Brillouin dans le r´eseau


réciproque. Le contour de cette zone d´efini toutes les directions possibles de
propagation. L’incidence normale d’une onde acoustique selon l’axe Ox est d´ecrite
.par l’axe ΓX

I.4.3. ZONE DE BRIOULLIN


La zone de Brillouin in irréductible dans l’espace réciproque est l’équivalent de la
cellule élémentaire pour un réseau de bravais dans l’espace réel .on peut y définir
une cellule élémentaire correspondant les ponts de hautes symétries réciproque
.Chaque point de l’espace contenu dans cette zone de Brillouin irréductible est donc
plus proche du nœud d’un réseau que des autres nœuds .Pour illustrer simplement
cet aspect ,la figure I-11 représente la zone de Brillouin irréductible pour un réseau
.carré de période a

12
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

Figure I-11 : représentation a réseau carré dans l’espace réel et l’espace réciproque
.avec la première zone de Brillouin associe

I.4.4. DIAGRAMME DE BANDE


Les cristaux phononiques vérifient les propriétés des milieux périodiques
présentées dans la section I.1.a.1. En effet, ces cristaux phononiques sont des
arrangements périodiques d’inclusions dans une matrice, ces éléments étant
constitués de matériaux acoustiquement différents. Les inclusions agissent comme
des diffuseurs, de la même manière que les atomes par rapport aux rayons X.
Lorsque la distance entre les diffuseurs satisfait la loi de Bragg on peut observer une
interférence constructive des ondes acoustiques. Ces interférences constructives
donnent lieu à un phénomène intéressant : des bandes interdites, bandes de
fréquences dans lesquelles les ondes seront évanescentes au sein du cristal
phononique. De plus, on a vu à la section I.1.a.2 qu’il suffisait de connaître le
comportement des ondes dans la zone irréductible de Brillouin pour décrire
entièrement le comportement des ondes dans un milieu périodique. On peut donc se
contenter de tracer les courbes de dispersion pour différentes orientations en faisant
varier le nombre d’onde entre 0 et l’extrémité de la zone irréductible de Brillouin
dans la direction concernée. Par exemple, pour une maille carrée de côté a dans la
direction ΓX on fera varier le nombre d’onde entre 0 et a π. Pour simplifier, on ne
s’intéresse généralement qu’aux contours de la zone irréductible de Brillouin Le
graphe obtenu est alors appelé diagramme de bandes. A cause de la périodicité, les
vecteurs d’ondes sont équivalents modulo a 2π, les courbes sont donc repliées, c’est-
à-dire que, pour chaque nombre d’onde, il existe plusieurs fréquences de
propagation de chaque mode. Les conditions de périodicité créent, de plus, des

13
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

bandes d’arrêt, ce qui se traduit par un décalage en fréquence des repliements. Un


exemple de diagramme de bandes, calculé pour un cristal de maille carrée, constitué
.de trous d’air percés dans une membrane AlN/SiO2, est présenté en Figure I-12

Figure I-12 : diagramme de bandes d’un cristal phononique constitués de trous


d’air percés dans une membrane AlN/SiO2, avec un remplissage de 60 %, calculé par
.éléments finis

Ces repliements, les symétries et les interférences de Bragg induisent dans les
cristaux phononiques des bandes interdites, plages de fréquences pour lesquelles les
ondes présentes dans le cristal phononique seront évanescentes. Ces bandes
interdites, ou bandes d’arrêt, correspondent donc à des plages de fréquences pour
lesquelles le coefficient de réflexion à l’entrée du cristal phononique est proche de 1.
Lorsque les ondes sont bloquées quelle que soit la direction de leur vecteur d’onde
on a une bande d’arrêt complète, comme celle présentée en jaune sur la Figure I-12.
Il arrive que les ondes ne soient bloquées que dans une direction, mais quel que soit
leur nombre d’onde, on parle alors de bande d’arrêt directionnelle ou partielle. C’est

14
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

le cas, par exemple, de la bande tracée en bleu foncé sur la Figure I-12, qui ne
touchera que les ondes se propageant dans la direction ΓM. Les bandes d’arrêt seront
les caractéristiques des cristaux phononiques que nous rechercherons dans la suite
de ce travail, pour permettre notamment des fonctions de filtrage, ainsi que
l’apparition de résonances [8]

I.5. CREATION DES DEFAUTS DANS LES CRISTAUX PHONONIQUES 2D


Défauts correspondent aux régions microscopiques d’un cristal dans lesquelles un
atome est entouré de proches voisins situés en des positions différentes de celles
observées dans un cristal parfait

I.5.1. DEFAUTS PONCTUELS


Les défauts ponctuels se traduisent par une perturbation de l’ordre cristallin sur des
: dimensions limitées à une maille cristallographique typiquement
 Les lacunes correspondent à un vide laissé dans la structure sur un site
.normalement occupé par un atome [Figure 1a]
 Les atomes interstitiels sont des atomes en surnombre dans une structure ou bien
.des impuretés placés sur des sites normalement vides [Figure 1b]
Dans le cas où un atome occupe un site normalement occupé par un atome de
.nature chimique différente, on parle d’impureté substitutionnelle [Figure I-13] [9]

Figure I-13 : Exemples de défauts ponctuels simples. (a) Lacune. (b) Atome en
position interstitielle. (c) Atome en position substitutionnelle. Figure extraite du livre
.« Bases physiques de la plasticité des solides », par J.-C. Tolédano

15
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

I.5.1. DEFAUT LINEAIRES


Les premières études portant sur les défauts linéaires ont commencé quasiment
simultanément aux études des cavités ponctuelles. La possibilité de guider l’onde
dans les cristaux phononiques a bien entendu fait l’objet d’un grand nombre de
publications. Les guides phononiques sont introduits en 1999, lorsque étudie
théoriquement le guidage d’une onde acoustique dans un coude à 90˚. Un résultat
de cette étude fait état de la perte de confinement de l’onde lors du changement de
direction du guide. De ce fait, beaucoup de travaux cherchent à optimiser la
transmission de l’onde en présence d’un coude. En particulier, d’autres auteurs
étudient expérimentalement l’impact de divers coudes sur la transmission
acoustique. L’application de la méthode des super cellules aussi a permis d’établir les
modes de résonance des systèmes plus à même de transmettre l’onde acoustique.
De là, des travaux d’optimisation ont été effectués afin d’améliorer les Coefficients de
transmission dans les guides d’onde, par exemple en modifiant la largeur des guides, ou sur
la modification des inclusions voisines des coudes

CONCLUSION
Les cristaux phononiques sont des structures périodiques présentant des
propriétés acoustiques très intéressantes. Ils sont le sujet de nombreux travaux de
recherche et suscitent beaucoup d'intérêt dans le cadre de l’isolation sonore par
exemple. En effet, cette périodicité est à l’origine de plusieurs propriétés
intéressantes comme par exemple l’ouverture d’une bande photonique interdite
interdisant la propagation des ondes acoustiques. C'est cette propriété qui nous
intéresse et que nous voulons mettre en évidence, étudier et utiliser. Tout d’abord,
nous avons présenté les cristaux phononiques en commençant par quelques
concepts fondamentaux : tels que les différentes classes des cristaux phononiques
ainsi que les différentes familles des réseaux cristallins en cristaux 2D. Puis, nous
avons expliqué les diagrammes de bandes, permettant de décrire les différents
modes présents dans les structures périodiques et de faire apparaître les bandes
.d’arrêt des cristaux phononiques

16
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES CRISTAUX PHONONIQUE BIDIMENSIONNELS

17

Das könnte Ihnen auch gefallen