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ABSTRACT
The confrontation of two independant approaches, magnetostratigraphical analysis and numerical ages provided by
evolutionary lineages, led to a cross validation of the temporal calibration of the mammalian biochronological time scale from the
European continental Paleogene. After a reinterpretation ofthe contradictory points, each method corroborates the calibration
proposed. This comparison led to a numerical calibration of the European MP reference levels, which allows, as an hypothesis, a
correlation with the international ret-erence time scales.
Key-Words: Paleogene, Europe, Biochronology, Mammalian reference levels, Magnetostratigraphy, Numerical ages,
Calibration
RÉSUMÉ
La conliontation de deux approches indépendantes. analyse magnétostratigraphique et âges numériques fournis parles lignées
évolutives, permet une validation croisée des hypothèses formulées sur l'étalonnage temporel de l'échelle biochronologique
mammalienne du Paléogène d'Europe occidentale obtenu par ces deux approches. Chacune des méthodes conforte l'étalonnage
proposé, après une réinterprétation des points divergents. Cette confrontation permet une calibration numérique de l'échelle des
niveaux-repères MPeuropéens. L'étalonnage permet également, à titre d'hypothèse, une corrélation avec les échelles de référence
internationale.
Mots-clés; Paléogène, Europe, Biochronologie, Niveaux-repères, Magnétostratigraphie, Âges numériques, Étalonnage
lCentredePaléontologiestratigraphiqueetPaléoécologie,UMRCNRS5565,Univ.ClaudeBernard-Lyonl,43Boulevarddull
Novembre, 69622 Villeurbanne Cedex, France
2 Laboratoire de Céologie du
Quaternaire du CNRS, CERECE-Europole Arbois, BP 80, 13545 Aix-en-Provence Cedex 04,
France
DoNNÉns PALÉovrAcNÉrreuEs
Les données paléomagnétiques utilisées corres- tion tectonique de polarité inverse, contredisant
pondent à celles des remplissages karstiques du I'hypothèse antérieure (Lévêque 1993) qui, en
Quercy (Lévêque & Sen, l99l;Lévêque 1992) et I'absence de données paléomagnétiques, avait
aux études magnétostratigraphiques de formations conduit à une corrélation avec le chron Cl8N.
fossilifères localisées en France et en Espagne Compte tenu des faunes planctoniques (P14,
(Lévêque 1992). Les corrélations sont fondées sur NP17) sus-jacentes, il faut donc vieillir le
les datations magnétostratigraphiques des coupes niveau-repère MP l5 et conclure à une corréla-
d'Espagne et sur la séquence chronologique des tion avec le chron C18R.
données paléomagnétiques des coupes de France et
7) Le niveau de Coderet (MP 30) est antérieur à la
des remplissages karstiques des gisements du limite C6BN-C6BR d'après la corrélation des
Quercy. Leur synthèse aconduit àproposerune cor- faunes de Cap-Janet avec des niveaux marins de
rélation entre l'échelle biochronologique mamma- la coupe de Carry-le-Rouet (Bouches-du-
lienne d'Europe occidentale et l'échelle des inver-
Rhône) surmontés par des niveaux appartenant
sions du champ magnétique terrestre (Lévêque aux zones N4, NP25 ou NNI (Hugueney & Truc
r 993).
l976aet b; Hugueney et al.1987).
Les conélations magnétostratigraphiques direc-
3) La "Grande Coupure" est quasi contemporaine
tes étant actuellement en nombre insuffisant, lacor- de I'augmentation du ô 18 O à la timite Éocène-
rélation proposée a nécessité quelques hypothèses Oligocène (Legendre 1987), c'est-à-dire légère-
complémentaires (Lévêque, I 993). ment antérieure ou contemporaine à la limite
l) La faune de Pontils (MP l5) est contemporaine CI3R-CI3N;
avec I'anomalie magnétique 18, d'après la faune 4) Les niveaux-repères ont distribution temporelle
planctonique récoltée dans les niveaux sus- relativement régulière.
jacents à la formation continentale de Pontils.
Les premiers résultats de l'étude magnétostrati- Des études magnétostratigraphiques ont égale-
graphique de la coupe de Pontils (travaux en ment été réalisées surun certain nombre de sections
cours) indiquent que la formation continentale des molasses oligocènes et miocènes de Suisse et de
ayant livré sur deux niveaux les faunes de Pon- Savoie (Burbank et al. 1992; Schlunegger et al.
tils possèderait une aimantation anté-déforma- 1996; Kempf et al. ce volume). Sur ces profils, un
462
BKSA95 Corrélation Séquence Niveau-
Ma HA97 de polarité repère
-20 -l 6
6A
_
6B MP 30
6C
MP 29
-25 - 7 MP 28
7A
8 27 MP 27
I 26 MP 26
10
MP 24
-30 - 11 1-24-.
È23- - MP 23
12
MP 22
MP 21
13
MP 20
-35 - 15 t_
--*lrtp'lo
Figure l.-Données bio-magnétostrati- 16
18
graphiques et corrélation entre l'échelle '
MP 18
biochronologique mammalienne d'Europe
17br
17a- i=-#
- 17
occidentale et l'échelle des inversions MP17b
magnétiques (d'après Lévêque 1993,
t
modifié et complété; voir texte). BKSA95
16-.tr-----t- Mp 17a
i
et HA97: échelle magnétostratigraphique r---l_-]-MP16
d'après Berggren et al. (1995), avec les -4O -
modifications proposées par Huestis &
Acton (1997).
l-rs+Mp1s
I
certain nombre de localités ont livré des mammifè- alors qu'elles sont notées Nb ou Rb lorsque la pola-
res. Parmicelles-ci, deux faunes ont fourni des don- rité est déduite par corrélation biochronologique,
nées suffisantes afin de calculer un âge numérique: ou Nm ou Rm lorsqu'il s'agit d'une corrélation avec
Fornant 6 et Bumbach l. Ces deux localités ont été le domaine marin. L'échelle des inversions du
intégrées dans la présente étude. champ magnétique terrestre est celle de Berggren
La synthèse de I'ensemble des données paléo- et al. (1995) avec la modification proposé par
magnétiques est présentée dans la figure l, et les Huestis & Acton (1997). L'hypothèse de corréla-
âges correspondant sont donnés dans le tableau l. tion proposée entre les niveaux-repère et l'échelle
des inversions est une alternative à Lévêque ( 1993),
Dans ce tableau, tous les niveaux-repères ont été
également intégrés: les localités sont marquées N discutée plus loin, dans la partie "Comparaison des
(normal) ou R (inverse) dans la colonne "Polarité" résultats".
lorsque les données ont été directement mesurées,
463
Niveau- Localité Polarité Chron Age Age t SM Données
Repère minimum maximum numérique (dents / espèces)
464
-oi.dnrolï''17
-23,8
30 Coderet -24,0
o s
29 Rickenbach
u -25,0
L p
28 Pech du Fraysse -26,0
ê
I I CHATTIEN 27 Boningen
i -27,O
G e
26 Mas de Pauffié -28,0
o u
r 25 Le Garouillas
c -29,0
24 Heimersheim -30,0
È
I 23 Itardies -31,0
N n RUPELIEN
t. 22 Villebramar
E -32,0
21 Soumailles -33,0
-33,7
s 20 Sl-Capraise-d'Eymet
u -34,0
p 19 Escamps
é -35,0
r PRIABONIEN 18 La Débruge
i
-36,0
e 17b Perrière -37,0
u
E r 17a Fons 4 -38,0
o 16 Robiac -39,0
c m
BARTONIEN 15 La Livinière 2 -40,5
È o 14 Egerkingen a + p 42,0
v
N e 13 Geiseltal-obere Mittelkohle 44,0
n
LUTÉTIEN 't2 Geiseltal-untere Mittelkohle -46,0
E
11 Geiseltal-Unterkohle -48,0
10 Grauves -50,0
I
n YPRÉSIEN 8-9 Avenay -52,0
f.
7 Dormaal -54,0
-55,0
Tableau 2.-Liste des niveaux-repères
P THANÉTIEN 6 Cernay
paléogènes utilisés dans ce travail, sui- -58,0
A
vant Ies données chronostratigra- L.
MONTIEN 1-5 Hainin -62,0
phiques de Berggren et al. (1995). -65,0
distribution régulière des niveaux-repères: cette celui des localités incluses dans le travail
répartition répond ainsi à une hypothèse minimale (notamment, extension du domaine géographique
sur la position relative des niveaux de référence de pris en compte à I'ensemble de I'Europe occiden-
l'échelle biochronologique en I'absence de toute tale). Le détail des données de ce travail, ainsi que
autre donnée. Sides localités ont été explicitement les indications bibliographiques, sont fournis dans
corrélées en position intermédiaire par rapport à Escarguel et al. (ce volume) et ne sont donc pas
deux niveaux-repères, le bioâge qui lui est associé reprises ici. Les lignées qui interviennent dans les
est l'âge médian entre les bioâges des niveaux, calculs sont données dans Legendre & Bachelet
comme c'est le cas par exemple pour les localité de (o.c.: Tabl. 2) et Escarguel et al. (o.c.: Tabl. 2). Une
Vielase (Legendre et al. 1992) ou des grès de Célas liste complète des localités incluses se trouve dans
(Remy 1985). Les niveaux-repères et les bioâges Escarguel et al. (o.c.: Tabl. 3 à 7). Pour les domai-
utilisés sont indiqués dans le tableau 2. nes géographiques situés hors de France, les lignées
spécifiques qui ont été retenues sont celles qui pos-
Par rapport au premier travail (Legendre &
sèdent des éléments représentés dans le domaine
Bachelet o.c.),la méthode a été étendue et les don-
français. Cette contrainte a étéfixêe pour permettre
nées complétées, tant au plan des lignées de mam-
de placer les niveaux de domaines géographiques
mifères (ajout de groupes systématiques), qu'à
465
distincts (Portugal, Belgique, Allemagne, Grand- tion du nombre de données ayant contribué au résul-
Bretagne et Suisse) les uns par rapport aux autres en tat pour chacune des localités.
prenant une référence fixe, la France, qui regroupe
Seul un âge numérique n'a pas pu être obtenu
deux tiers des niveaux-repères dans l'échelle bio- pourune localité de référence, Hainin (MP I -5), qui
chronologique du Paléogène (17 niveaux en Fran- possède une faune particulière avec peu d'éléments
ce, 4 en Allemagne, 3 en Suisse,2 en Belgique).
communs avec les niveaux suivants. De même,
Letableau I fournit les âges numériques pourles pourquelques localités conélées à l'échelle magné-
localités dans lesquelles des données paléomagné- tostratigraphique, des âges numériques n'ont pu
tiques ont été recueillies, ainsi que pour tous les être obtenus en I'absence de données publiées (Los-
niveaux-repères du Paléogène, avec la moyenne tange, La Cantine 2) ou ont été calculés avec des
des différents âges obtenus, I'erreur standard de la données restreintes (Cernay, St-Mathieu-de-Tre-
moyenne résultant de ces calculs, ainsi que I'indica- viers, Boningen).
466
Equation Corrélation Pente Const. heim, est mal caractérisé dans la séquence du
Quercy (voir: Legendre & Bachelet o.c.). De ce
Données "réelles" (N = 26) fait, Belgarric est rapproché du chron CllN.
(1) o,e91s 1 ,012 0,884
De même, la localité de Cournon est considérée
Simulations par tirage aléatoires (N = 12974): dans son acceptation laplus communément admise
(2) -Moyenne 0,9955 1,014 0,882 comme contemporaine du niveau-repère MP 28. La
(3) -Médiane 0,9954 1,013 0,880 dernière localité incompatible entre les deux appro-
(4)- Maximum 0,9980 1,010 0,765
ches (St-Mathieu-de-Tréviers) est la seule pour
laquelle l'âge numérique aété calculé àpartird'une
Tableau 3.- Conélations entre âges numériques et âges seule valeur dentaire, pour une seule espèce.
magnétostratigraphiques et équations d'ajustement pour les
âges numériques. Ces valeurs ont été calculées à partir des âges
En résumé, la confrontation des résultats obte-
numériques et des âges magnétostratigraphiques moyens des nus pour les localités communes à ces deux études,
26 localités compatibles (équation l), et par simulation avec perrnet de définir une corrélation alternative entre
tirage aléatoire des âges dans les intervalles respectifs (équa- les données paléomagnétiques et l'échelle des
tion 2 à 4; voir texte pour plus de détails). L'équation 2, en gras, inversions du champ magnétique terrestre concor-
est celle qui est retenue pour la correction des âges numériques. dante avec la méthode des âges numériques. Le
résultat de cette confrontation est illustré par la
figure 2, qui montre que les âges déduits de I'ana-
comme légèrement plus ancien que Le Garouillas lyse paléomagnétique et les âges numériques calcu-
(voir: Sigé 1995; Vianey-Liaud et al. 1995; lés sont totalement compatibles, à I'exception
Schmidt-Kittler et al. ce volume), et (2) le niveau d'une localité, St-Mathieu-de-Tréviers, la plus mal
MP 24, défini sur la faune allemande de Heimers- documentée sur le plan des lignées mammaliennes.
0,60
(g
o 0,50
o
c
o
.o
0,40
=
ô
0,30
-35 -30
A Âge numérique (Ma)
" 1 T.+-
-30
B Age numérique (Ma)
Figure 3.- Comparaisons entre les diftérents âges, numériques bruts et ajustés par les équations du tableau 3. A: Différence entre
les âges numériques calculés et ceux corrigés à I'aide des dilférentes équations tburnies dans le tableau 3. B: différences entre âges
numériques ajustés par l'équation obtenue sur la moyenne des simulations retenues et ceux conigés à l'aide des autres équations.
467
sO, Niveau- Localité Polarité- Age proposé Datation magnétostratigraphique ngg 1 SM Données
oo
Repère Corrélation minimummaximum Chron minimum maximum numenque (dents / espèces)
MP 30 Coderet Nb -24,06 -23,35 6CN -24,144 -23,15'l -23,70 + 0,176 156 dt./ 25 sp.
MP 29 Rickenbach [CH] RblE/cHl -24,81 -24,'t4 6CR -24,808 -24,144 -25,31 r 0,393 21 dt./ 5 sp.
MP 28 Pech du Fraysse NblEl -25,76 -25,23 7N+7AN -25,764 -24,808 -26,18 t 0,216 105 dt./ 20 sp.
MP 27 Boningen [CH] RblcHl -25,61 -25,28 7R -25,606 -25,282 -25,95 + 0,422 3 dt./ 1 sp.
MP 26 Mas de Pauffié Nb -27,44 -27,06 9N -28,066 -27,056 -27,37 + 0,287 39 dt./ 12 sp.
MP 25 Le Garouillas R -28,37 -28,07 9R -28,365 -28,066 -28,73 t 0,171 141 dt.l 33 sp.
MP 24 Heimersheim [D] Nb -30,38 -29,66 11N -30,380 -29,663 -30,00 + 0,430 40 dt./ 8 sp.
MP 23 Itardies R -30,77 -30,38 11R(+12N) -30,771 -30,380 -31,01 + 0,'180 73dt.l 20sp.
MP 22 Villebramar Rb ? ? 12R -33,058 -31,179 -30,63 + 0,216 58 dt./ 9 sp.
MP 21 Soumailles R -33,06 -32,59 12R(+13N) -33,058 -31,179 -33,42 + 0,206 37 dt./ 7 sp.
MP 20 St-Capraise-d'Eymet R -34,66 -33,60 13R(+13N) -34,655 -33,545 -34,77 t 0,382 15 dt./ 5 sp.
MP 19 Escamps R -34,66 -34,16 13R -34,655 -33,545 -34,84 r 0,140 101 dt./ 22sp.
MP 18 La Débruge ?b -35,69 -35,32 15+16N -36,341 -34,655 -35,89 r 0,094 109 dt./ 19 sp.
MP 17b Perrière R -36,62 -36,34 16R -36,618 -36,341 -36,89 + 0,130 119 dt./ 24 sp.
MP 17a Fons 4 Nb -37,64 -37,12 17N -38,1 13 -36,618 -37,74 + 0,130 101 dt./ 23 sp.
MP 16 Robiac Rb -38,43 -38,17 17R -38,426 -38,113 -38,74 t 0,111 138 dt./ 28 sp.
MP 15 La Livinière 2 RbtEl -40,20 -40,13 18R -41,257 -40,130 -40,22 r 0,154 10 dt./ 5 sp.
MP 14 Egerkingena+B[CH] A -42,16 -41,20 -41,98 ! 0,241 66dt./ 11 sp.
MP 13 oMK-Ce lV [D] A -45,63 -43,65 -44,90 r 0,495 22d1./ 7 sp.
oMK-GMH XXXV [D] A -44,15 -42,70 -43,70 t 0,363 8 dt./ 3 sp.
oMK-GMH XXXVIIDI A -45,76 -M,80 -45,53 + 0,241 20 dt./ 2 sp.
oMK-GMH XXXVII [D] A -45,00 -43,79 -44,66 r 0,301 11 dt./ 4 sp.
oMK-GMH XLI [D] A -44,29 -43,22 -44,03 t 0,266 8 dt./ 2 sp.
oMK-Leo l[D] A -45,14 -43,04 -44,36 t 0,526 'l1dt./ 4sp.
oMK-Leo lll [D] A -45,61 -43,08 -44,61 I 0,634 9 dt./ 3 sp.
oMK-Leo V [D] A -46,76 -43,87 -45,57 ! 0,723 7 dt./ 2sp.
MP 12 uMK-GMH XXlllDj A -45,83 -M,48 -45,41 + 0,338 26 dt./ 5 sp.
uMK-GMH Vl[D] A -46,29 -45,40 -46,09 + 0,224 9 dt./ 2 sp.
uMK-GMH XVllllDl A -47,69 -45,44 -46,80 t 0,561 10 dt./ 2 sp.
uMK-GMH Lll[D] A -46,08 -45,10 -45,84 + 0,245 7 dt.l 2sp.
MP 11 UK-GMH XrV [D] A -46,96 -45,60 -46,52 + 0,341 30 dt./ 5 sp.
MP 1O Grauves A -50,40 -49,63 -50,20 + 0,192 40 dt./ 12 sp.
MP 8-9 Avenay A -52,38 -51,68 -52,19 t 0,173 65 dt. / 22 sp.
MP7 Dormaal[B] A -54,11 -53,07 -53,73 + 0,260 27 dt./ 8 sp.
MP6 Cernay A -58,14 -57,92 -58,11 + 0,055 2 dt./ 1 sp.
MP 1-5 Hainin [B] A ? ?
MP 18a Gousnat ?b -35,73 -34,97 15+16N -36,341 -34,655 -35,74 + 0,191 71d|../ 22sp.
MP 13b Bouxwiller A -43,75 -43,07 -43,69 + 0,170 49 dt./ 11 sp.
MP lla Messel[D] A -47,50 -46,78 -47,37 + 0,180 49 dt./ 8 sp.
AJUSTEMENT cité de l'ordinateur et le temps nécessaire n'ont pas
permis d'effectuer 1000 tirages pour chacune des
DES Âcns NuuÉnreuEs combinaisons possibles pour les 26localités (n =
U0:1 x [10 3] = l0
z0 26 156). Les tirages ont été res-
La figure 2 souligne également que, d'après treints à 10 a combinaisons d'âges numériques, cha-
l'étalonnage adopté, les données magnétostratigra- cune comparée à 104 combinaisons d'âges magné-
phiques fournissent des résultats légèrement plus tostratigraphiques (n total = 108).L'objectif étant
récents que les âges obtenus avec la méthode basée de maximiser la relation entre les deux ensembles
sur les lignées évolutives. Ceci résulte des valeurs de données, seules les équations pourdes valeurs de
retenues pour les âges initiaux, les bioâges. coefficient de corrélation supérieures à 0,995 ont
été conservées. Dans le tableau 3 sont fournies la
Afin d'obtenir un ajustement, les âges numéri-
moyenne (équation 2) etla médiane (équation 3)
ques sont corrigés à I'aide d'une équation résultant
des valeurs du coefficient de corrélation, de lapente
d'une analyse de régression entre ces âges numéri-
et de I'ordonnée à I'origine des équations, calculés
ques et l'âge moyen des événements géomagnéti-
pour les 12974 valeurs conservées à I'issue de ces
ques avec lesquels ils sont corrélés. La méthode
calculs. L'équation 4 correspond à la valeur maxi-
employée est celle des axes principaux réduits
(Modèle II de régression), qui assume une erreur sur
male du coefficient de corrélation obtenue par
simulation (r = 0,998). Enfin, les écarts extrêmes
les deux variables (voir Sokal & Rohlf l98l).
entre les valeurs corrigées par chacune des équa-
L'équation ainsi obtenu (voir: Fig. 2 et Tabl. 3,
tions ( I à 4) et les âges numériques calculés sont
équation 1) appliquée aux âges numériques abouti à
illustrées sur la figure 3A pour chacune des 27 loca-
un rajeunissement de 0,4 à 0,6 Ma pour les localités
lités intervenant dans cette analyse. Cette figure
dont les âges sont compris entre environ -40 et -24
démontre que les âges obtenus après ajustement
Ma.
sont tous légèrement plus récents que ceux obtenus
L'équation de régression linéaire a été calculée sur les valeurs moyennes, confirmant ainsi I'obser-
avec les âges numériques moyens d'une part et les vation précédente faite dans la confrontation
âges moyens des événements géomagnétiques, visuelle des âges numériques et magnétostratigra-
mais la position exacte d'une localité se situant au phiques (Fig. 2). La comparaison des différents
sein des intervalles et non dans une position ajustements montre que les âges restent très proches
moyenne, une série de tirage aléatoire a été effec- pour chacune des équations obtenues, l'écart maxi-
tuée pour tester le résultat obtenu (voir, par exem- mum ne dépassant pas 0,1 Ma (Fig. 3B).
ple, pour plus de détails sur ces méthodes randomi-
Pour les calculs nécessaires à l'étalonnage de
sées: Manly l99l ). Dans cette analyse, la localité de
l'échelle des niveaux-repères (chapitre suivant),
St-Mathieu-de-Tréviers a été écartée, car son âge
ainsi que pour I'ajustement des âges numériques
numérique est vraisemblablement erroné (voir, par
des différentes localités du Paléogène (Escarguel er
exemple, Neter et al. 1990). Pour les âges numéri-
a/. ce volume), l'équation retenue est celle établie à
ques, le tirage a été effectué selon un modèle de dis-
partir de la moyenne des valeurs de la simulation
tribution gaussienne défini par la moyenne et
effectuée (équation 2 du tableau 3). La correction
I'erreur statistique associée, alors que pour l'âge
faite sur les âges numériques calculés revient à cor-
magnétostratigraphique, le tirage a été effectué
riger par la même équation de régression linéaire les
selon une distribution aléatoire dans I'intervalle du
bioâges au départ de I'analyse.
chron avec lequel la localité a été conélée. La capa-
ETALONNAGE DE
tr,É,CHELLB DES NIvEAUX-REPÈRES MP
La confrontation des deux approches indépen- met de déterminer une corrélation, après une rérn-
dantes, analyse magnétostratigraphique et âges terprétation des quelques points divergents, qui
numériques fournis par les lignées évolutives, per- aboutit à une concordance des résultats. L'exis-
Tableau 4.- Etalonnage de l'échelle biochronologique mammalienne du Paléogène d'Europe occidentale, avec I'intervalle de
recoupement entre âge magnétostratigraphique et âge numérique, la corrélation magnétostratigraphique, sa nature (voir légende
Tabl. l),laduréduchroncorrespondant,etl'âgenumériqueajusté(voirtexte,Fig.2etTabl.3),ainsiquel'erreurstatistique(SM)et
le matériel intervenant dans le calcul de cet âge. Les localités en italique ont été proposées comme niveaux-repères.
469
tence d'une solution concordante apporte une vali- Afin de réaliser cet étalonnage, les localités pour
dation croisée des hypothèses formulées. Chacune lesquelles les données magnétostratigraphiques
des méthodes conforte l'étalonnage proposé. Cette n'ont pas été directement obtenues ont été corrélées
confrontation permet de proposer un étalonnage avec des fonrations marines (localités marquées
numérique de l'échelle biochronologique nlamma- Nm ou Rm irr Tabl. l) ou au moyen de I'approche
lienne du Paléogène d'Europe occidentale. biochronologique basée sur les mammifères (Nb ou
MP 30 I<- MP 30 (Coderet)
-25,0 u
z
uJ
ztrJ
tr
t-
I
MP 29
MP 28
MP 27
'< I<-
,.+
MP 29 (Rickenbach)
MP 28 (Pech du Fraysse)
MP 27 (Boningen)
o O
MP 26 i.+
MP 26 (Mas de Pauffié)
MP 25 (Le Garouillas)
o MP 25
MP 24 (Heimersheim)
-30, (, ztiJ MP 24 nl T?
J MP 23 ^r
iê-
r<- MP 23 (ltardies)
J LtJ MP 22 (Villebramar)
0-
)(r MP 22
o MP 21
"I I+ MP 21 (Soumailles)
MP 20 ï<- MP 20 (St-Capraise)
-35,
z
[rJ
MP 19
I I<- MP 19 (Escamos)
'MP 18b (Gousnat)
z
o MP 18
,+ MP 18 (La Débruge)
(D
r<- MP 17b (Perrière)
_<
tf,
0-
MP 17b
r<- MP 17a (Fons 4)
zg
MP 17a r"<- MP 16 (Robiac)
MP 16
-40, z
o
F- MP 15 -{- MP 15 (La Livinière 2)
ul IE
z CD
MP 14 l+ MP 14 (Egerkingen o+p)
-45,
o i
MP12 Iî:
MP 12 (uMK: GMH Xvlll)
ul
tr
IU
F
l Tl
MP 11 (UK: GMH XIV) ;iil
J l<- MP 11a (Messel)
MP 1.I
-50, MP 1O I+ Mp 10 (Grauves)
ztrj
6 MP 8-9 (Avenay)
[!
tl MP 8.9 I+
TL
MP 7 (Dormaal)
MP7 l+
-55
z
LrJ
zUI tr
UJ
z
o I MP6 r<- MP 6 (Cernay)
o- F
Figure 4.- Etalonnage de l'échelle biochronolo-eique mammalienne du Paléogène d'Europe occidentale. Pour chaque niveau-
repère est indiqué I'intervalle de recoupement entre âge magnétostratigraphique et âge numérique (avec la correction apportée aux
valeurs discutées dans le texte), dans lequel se situe l'âge de la taune. Pour Villebramar (MP 22), deux intervalles, incompatibles,
sont données: A pour les âges numériques et M pour la magnétostratigraphie. Les niveaux du Ceiseltal sont indiqués à droite (MP
I I = UK, MP l2 = uMK et MP l3 = oMK), et I'intervalle plus restreint de locus particulier parmi les plus riches sont représentés à
gauche. Les localités marquées en italique sont des localités qui ont été proposées comme niveau-repère complémentaire (voir
BiochroM'97 ce volume).
470
Rb ire Tabl. I ). Pour tous les niveaux-repères, deux niveaux-repères paléocènes. En effet, le niveau le
intervalles de temps sont ainsi disponibles: I'un cor- plus ancien (MP 1-5, Hainin) possèdeune faune très
respond à la durée du chron d'après Berggren et al. particulière où aucun âge numérique n'apu être cal-
(o.c.) avec la modification proposé par Huestis & culé, et le niveau de Cernay (MP 6) a fournit un âge
Acton (o.c.),1'autre à l'âge numérique mammalien numérique basé sur une seule espèce, ce qui rend ce
avec son erreur associée. L'intersection de ces deux résultat peu fiable.
intervalles permet de définir pour chaque niveau- Les localités marquées en italique dans le
repère une valeur minimale et une valeur maximale
tableau 3 et la figure 3 sont des niveaux qui ont été
entre lesquelles se situe son âge "réel".
discutés ou proposés pour être inclus dans l'échelle
L'étalonnage ainsi réalisé permet, à titre des niveaux-repères. Parmi eux, Gousnat (MP 18a;
d'hypothèse, une corrélation avec les échelles de Vianey-Liaud & Ringeade 1993) a, selon nos résul-
référence internationale (Tabl.4 et Fig.4). Il montre tats, le même âge que La Débruge (MP 18) et ne peut
que les intervalles d'âge dans lesquels les localités donc constituerun niveau distinct. Bouxwiller (MP
se situent sont relativement faibles pour les faunes 13b) apparaît légèrement plus récent que le niveau
de l'Éocène,supérieur et de I'Oligôcène. Pour les Cecilie IV (oMK; MP 13), mais recouvre la partie
faunes de I'Eocène inférieur (MP 7 à l0) et moyen supérieure de I'intervalle couvert par les différentes
(MP I 1 à l4), seules les valeurs obtenues à I'aide de localités du Geiseltal-oMK (Fig. 3). Messel pose un
la méthode des âges numériques sont utilisées, en autre problème: il s'agit de la succession en tant que
I'absence de toute donnée magnétostratigraphique niveaux-repères nettement différenciés au plan bio-
disponible. Ceci explique qu'elles se situent dans chronologique de la séquence MP 11 (UK)-MP 12
des intervalles plus larges, puisqu'il existe moins de (uMK)-MP 13 (oMK). Il semblerait en effet,
contraintes sur les hypothèses d'étalonnage. Pour comme déjà discuté inEscargtel et al. (o.c.), que
les localités situées hors du domaine français, les les niveaux uMK et oMK soient difficiles à distin-
intervalles ont une durée plus longue et plus particu- guer biochronologiquement (Fig. 4), et la distinc-
lièrement les niveaux du Geiseltal (MP I I àMP l3; tion MP 12-MP 13 difficile à soutenir autrement
voir Escarguel er al. lo.c.) pour une discussion que par des arguments stratigraphiques. Par contre
relative à la nature de ces niveaux-repères). les niveaux UK (MP I l) sont plus anciens, et Mes-
Dans l'ensemble, les niveaux-repères sont rela- sel pourrait représenter un niveau encore plus
tivement bien répartis dans I'intervalle de temps ancien, ce qui, comme le suggère Escarguel (sous
couvert. Un problèrne majeur peut être noté cepen- presse) et Escarguel et al. (o.c.), donnerait une suc-
dant. Il concerne Villebramar (MP 22) pour lequel cession pour le Lutétien Messel-Geiseltal UK
aucun intervalle n'est proposé car il y a incompati- (GMH XlV)-Geiseltal MK (Cecilie IV)-Boux-
bilité entre les résultats des deux approches (Tabl.4 willer.
et Fig.4). Cette incompatibilité semble essentielle-
ment due à l'âge numérique qui n'est pas différent REMERCIEMENTS
de celui du niveau plus récent d'Itardies (MP 23;
Tabl.4 et Fig.4). Comme déjà souligné dans Escar- Les auteurs remercient M. Hugueney pour les données iné-
dites concernant Cap Janet, J.A. Remy pour celle de périsso-
guel et al. (o.c.), la faune de Villebramar est
dactyles du Geiseltal et de l'Éocène supérieur, G. Escarguel
relativement pauvre, insuffisamment décrite, et les pour les rongeurs éocènes qu'il étudie. B. Marandat, M. Duprat,
deux lignées de rongeurs, seuls éléments communs et plus particulièrement G. Escarguel ont largement fait bénéfi-
aux deux localités qui permettraient une interpréta- cier de leur connaissance des faunes éocènes et ont largement
tion biochronologique, n'ont jamais été décrits à contribué à I'aboutissement de ce travail, en particulier pour ce
qui concerne l'Éocène inférieur et moyen. G. Escarguel, C.
Villebramar.
Cirard et S. Montuire ont relu une première version de ce
Une imprécision persiste également quant aux manuscrit.
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