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Les Engrenages
7.1 Introduction
7.1.1 Fonction globale
La fonction globale d’un engrenage est de transmettre un mouvement de
rotation par obstacles en changeant ses caractéristiques.
a. Qu’est ce qu’un engrenage ?
L’engrenage est un mécanisme élémentaire constitué de deux roues dentées
mobiles autour d’axes de position relatives invariable, et dont l’une entraîne
l’autre par l’action de dents successivement en contact.
un prix de revient modéré, ils ont pour avantage un excellent rendement et un
encombrement plutôt faible. Ils sont dans certains cas irréversibles.
c. Fonction :
Les engrenages peuvent avoir diverses utilités :
- Réduction et/ou variation de la fréquence de rotation entre 2 arbres.
- Réduction/Augmentation du couple moteur.
- Transmission d’un mouvement de rotation.
- Transformation des caractéristiques d’un mouvement.
7.2 Historique
Ces dessins de Léonard de Vinci (XVème siècle) témoignent de l’utilisation
de systèmes de transmission de mouvement sur un principe proche de celui
des dentures des engrenages actuels.
Ce principe représenté schématiquement ci-contre présente comme
inconvénient une transmission non homocinétique, c’est-à-dire que la vitesse
de sortie n’est pas constante, ce phénomène est dû ici à la variation du rayon
d’entraînement au cours de l’engrènement.
De plus, le glissement important au contact provoque une usure importante
des plots et des rainures.
Cette solution n’est donc valable que pour de faibles vitesses et des
puissances peu importantes.
C’est ainsi que sont apparues les dentures en développante de cercle.
Le profil de la dent est obtenu à partir d’une courbe qui peut-être générée
comme le montre la figure ci-contre.
7.3 Généralités
L’examen du profil de deux roues en contact montre que les points de
contact sont toujours situés sur une droite (ligne d’action) inclinée par rapport
à la tangente commune aux cylindres primitifs.
L’engrènement de deux dents se déroule en trois phases :
7.4 Les différents types d’engrenages
7.4.1 Les engrenages cylindriques à denture droite :
a. Caractéristiques des dentures :
Les plus simples et les plus économiques, ils sont utilisés pour transmettre
la puissance et le mouvement entre 2 arbres parallèles. Les dents des roues
de l’engrenage sont parallèles à l’axe de rotation des arbres.
Il y a engrènement « couple de dents » par « couple de dents » ce qui
entraîne des chocs d’engrènement. Leur utilisation est généralement bruyante
et génère des vibrations.
Il est très utilisé, c’est l’engrenage le plus simple.
Il se comporte cinématiquement comme deux cylindres (roues de friction)
en contact sur une génératrice.
Ce genre d’engrenage sont très utilisés dans beaucoup de mécanismes, ils
présentent cependant comme inconvénient du bruit et des vibrations dus
essentiellement à la flexion des dents durant l’engrènement.
Fig. 7.11. Les engrenages droits dans une boite de vitesse pour machine.
Fig. 7.13. Exemple d’engrenages hélicoïdaux dans un réducteur.
Fig. 7.15. Exemple d’engrenages coniques.
7.4.5 Les engrenages à roue et vis sans fin :
Intéressants pour le grand rapport de réduction qu’ils peuvent offrir
(1/200), ces systèmes sont aussi généralement irréversibles et donc utilisés
comme anti-retour (sécurité).
Ils présentent cependant l’inconvénient d’un faible rendement et d’une
usure rapide dues au glissement important des surfaces de contact.
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La majorité des systèmes roue et vis sans fin qui transmettent de la
puissance utilisent une vis en acier et une roue creuse en bronze pour réduire
le frottement et concentrer l’usure sur la roue dont le prix de revient est
inférieur à celui de la vis.
Fig. 7.19. Les engrenages à roue creuse en bronze et vis sans fin en acier.
Dans certaines applications, on peut augmenter encore la surface de
contact roue/vis en associant à la roue creuse une vis globique.
Cette solution est peu employée, le prix de revient de la vis est très élevé.
Fig. 7.20. Les engrenages à roue creuse et vis sans fin globique.
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Notons pour finir, que la vis peut avoir plusieurs filets (dents).
Fig. 7.21. Les engrenages à roue et vis sans fin à plusieurs dents.
7.5 La lubrification
Pour obtenir une bonne lubrification, il faut créer un coin d’huile qui
permette au lubrifiant de former une couche épaisse sous le solide en
mouvement.
7.5.1 La lubrification par barbotage :
La lubrification par barbotage est la plus utilisée, une ou plusieurs roues
dentées "trempent" dans l'huile, leur mouvement projette le lubrifiant à
l'intérieur du mécanisme. Celui-ci peut être amené sur les paliers par des
"gouttières" placées sur les parois du bâti.
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7.5.3 La lubrification par graisse :
Lorsqu'il est impossible de réaliser une lubrification classique, on peut
utiliser de la graisse, qui assure en outre la protection contre la corrosion des
pièces métalliques.
7.6 La Fabrication
Il existe de nombreux procédés de fabrication, procédés qui dépendent
souvent du type d’engrenage à fabriquer.
Le plus utilisé en grande série est le «FRITTAGE» :
Un agglomérat de poudres (matériau de base + additifs) est chauffé sous
forte pression, le mélange obtenu possède alors une cohésion et une rigidité
suffisante.
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Fig. 7.28. Les procédés d’usinage classique.
Enfin, des procédés de brochage pour des fabrications particulières.
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7.7 Notions de base sur les engrenages
Les types d’engrenages couramment employés :
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7.7.1 Les engrenages à axes croisés et à transmission
spéciale :
Fig. 7.31. Les engrenages à axes croisés (à roues à vis sans fin).
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- Fiabilité et durée de vie élevées
- Utilisés pour des axes de transmission rapprochés, parallèles ou non,
Les désavantages :
- Niveau sonore important (surtout à haute vitesse)
- Lubrification nécessaire
- Coût plus élevé
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- Les engrenages spéciaux :
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Pour transmettre un mouvement uniforme, il faut que la normale commune
croise la ligne qui joint les centres toujours aux même point deux géométries
particulières de surfaces courbes remplissent toutes les conditions : 1- ce sont
les cycloïdes et 2- la développante de cercle
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On prend une corde :
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Les étapes :
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On place les deux cylindres sur un plan à une distance C, entraxe :
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c. La développante de cercle :
Longueur corde = longueur arc
Une des extrémités de la corde est tangente au cercle de base, donc
normale au rayon en ce point.
L’autre extrémité de la corde est normale à la tangente au profil.
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ETAPE 2 :
Sur le cercle primitif, on mesure une
distance p = 2π R/Z p est le pas primitif. Z est
le nombre de dents sur la roue
(nécessairement entier).
Il y a certaines restrictions sur Z pour
éviter l’interférence. Ceci sera étudié plus loin.
On place, sur le cercle de base, un autre
profil, parallèle au premier et coupant le
cercle primitif à une distance p du premier.
On répète ce processus Z fois.
d’où :
ETAPE 3 :
ETAPE 4 :
Finalement, on trace un rayon de
raccordement entre les deux profils
opposés et le cercle de creux de
rayon Rr .
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Fin :
Voilà a une dent complètement
formée!
Il suffit de répéter cette
procédure Z fois pour obtenir
une roue entée complète.
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e. La normalisation :
Le module m, m = D /Z où Z est le nombre de dents et D est le
diamètre du cercle primitif
L’angle de la développante Φ au cercle primitif, appelé angle de
pression
La saillie, a = 1,0 x m, distance radiale au dessus du cercle primitif
Le creux, b = 1,25 x m, distance radiale au dessous du cercle primitif
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Le module (m) :
Le module d’une denture est la valeur qui permet de définir les
caractéristiques d’une roue dentée. C’est le rapport entre le diamètre primitif
de la roue et le nombre de ses dents. Le module est une grandeur normalisée.
f. Définition et normalisation :
L’épaisseur de la dent et sa résistance dépendent du choix du module. Ce
choix ne doit pas être improvisé mais doit se faire après un calcul de RDM.
Le diamètre primitif : dp = m.Z , les diamètres primitifs de deux
roues dentées formant en engrenage sont des cercles fictifs tangents.
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- Modules normalisés (mm) :
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Les engrenages droits à denture hélicoïdale : ils
transmettent un mouvement et une puissance entre 2 arbres parallèles.
L’angle d’inclinaison de la denture est le même pour les 2 roues, mais de sens
opposé. Leurs axes peuvent être orthogonaux (cas des engrenages gauches).
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Les engrenages coniques : c’est un groupe important utilisé
pour transmettre un mouvement entre deux axes non parallèles dont les axes
sont concourants. Les axes à 90° sont les plus courants. Les surfaces
primitives ne sont plus des cylindres mais des cônes (cônes primitifs).
Les cônes sont tangents sur une ligne MM’ et leur sommet commun est le
point S. c’est aussi le point d’intersection des axes de rotation des 2 roues.
On distingue :
Les engrenages coniques à denture droite :
les plus simples et les plus utilisés. Pour
des fréquences de rotation élevées, ils
présentent les mêmes inconvénients que
les engrenages à denture droite.
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Les engrenages coniques à denture spirale : ils
permettent de diminuer les bruits à très
grande vitesse et assurent une plus grande
progressivité de transmission.
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Ils constituent les engrenages à l’engrènement le plus silencieux et sans
chocs. En contrepartie le glissement et le frottement important provoquent un
rendement médiocre.
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7.7.4. Comparaison des engrenages:
Comparons : le petit angle de pression à 14 ½° et un grand angle de
pression à 20° :
Fonctionnement doux et silencieux,
Force radiale réduite,
Capacité de charge élevée,
Moins susceptibles à l’étranglement à la base.
Ceci montre que l’angle de pression φ = 20° est le préféré.
Comparons : un petit module m < 1,0 et un grand module m > 1,0 :
Petit module m < 1,0 : fonctionnement doux et silencieux,
Grand module m > 1,0 : capacité de charge élevée.
Ceci montre que le plus petit m qui rencontre les exigences de résistance est
le préféré.
Comparons : un grand nombre de dents Z et un petit nombre de dents
Z:
grand nombre de dents Z : fonctionnement doux et silencieux,
petit nombre de dents Z : capacité de charge élevée et danger
d’interférence.
Ceci montre qu’il faut éviter les roues de moins de 15 dents. La dent est
étranglée à la base : sa capacité est réduite.
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Remarque : d’une manière générale dans chaque couple de roues, on appelle
« roue montante » la roue dentée motrice et « roue menée » la roue dentée
réceptrice.
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Rapport de transmission : le rapport de transmission (i) d’un train
d’engrenage exprime le rapport entre la fréquence de rotation de l’arbre de
sortie et celle de l’arbre d’entrée.
Rapport de transmission =
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Raison du train d’engrenage :
Avec :
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Remarque : dans un train simple, la raison du train (r) est égale au rapport de
transmission (i) de ce même train : i = r
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Applications :
Train à un engrenage :
Données :
n1 = 1500 tr/mn
Z1 = 15 dents
Z2 = 30 dents
Données :
n1 = 1500 tr/mn
Z1 = 15 dents
Z2 = 30 dents
Z3 = 17 dents
Z4 = 51 dents
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Application 3 :
Données :
n1 = 1500 tr/mn
Z1 = 15 dents
Z2 = 30 dents
Z3 = 17 dents
Z4 = 51 dents
Z5 = 20 dents
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Application 5 :
Données :
Z1 = 32 dents
Z2 = 65 dents
Z3 = 80 dents
Z4 = 18 dents
Z5 = 25 dents
Z6 = 85 dents
Déterminer :
- N2/N1 =
- N3/N5 =
- N6/N4 =
Dans le cas d'un engrenage roue et vis, le nombre de filet de la vis correspond
à son nombre de dents. Un train d'engrenage est dit "train épicycloïdal"
lorsque, au cours du fonctionnement une ou plusieurs roues dentées tournent
autour d'un arbre mobile en rotation.
Le réducteur ci-dessous est composé d’un renvoi d’angle et d’un système roue
et vis.
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Données :
n1 = 1500 tr/mn
Z1 = 20 dents
Z2 = 20 dents
Z3 = 3 filets
Z4 = 45 dents
En résumé :
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7.8.2. Schématisation des trains d’engrenages:
a. Définition :
On appelle train épicycloïdal un train d »engrenages dans lequel un pignon au
moins tourne autour de son axe. Ce dernier ayant lui-même un mouvement de
rotation. On distingue les deux cas suivants :
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(b) Δ1 et Δ2 sont concourants donc on a un train épicycloïdal plan sphérique :
Lorsque le train ne comporte que des engrenages cylindriques, il est dit : train
plan, s’il comporte des roues coniques, il est dit sphérique.
b. Description et fonctionnement :
Un train d’engrenages est qualifié d’épicycloïdal plan quand, pendant le
fonctionnement, une ou plusieurs roues dentées tournent autour d’un axe
géométrique mobile par rapport au carter principal. Ces roues dentées sont
appelées satellites.
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Un train planétaire peut comporter 2, 3 ou 4 satellites dans le but
notamment de supporter aux mieux les actions mécaniques.
L’élément qui porte l’axe des satellites est appelé porte satellite. Les éléments
qui actionnent les satellites sont les planétaires d’entrée et de sortie. Dans la
plupart des applications un des planétaires est en fait solidaire du bâti.
Le planétaire 3 est l’élément fixe (on voit des cannelures le long de cet
arbre). Le planétaire 1 peut être rendu solidaire d’un arbre moteur (voir
rainure de clavette intérieure), il s’agit donc de l’entrée. Ce planétaire 1
entraîne le satellite par l’intermédiaire du pignon le plus à gauche, obligeant le
satellite à rouler sur le planétaire 3 fixe par l’intermédiaire du pignon le plus à
droite.
La sortie s’effectue sur la porte satellite qui est ici une poulie. L’avantage
d’un tel système de réduction, par rapport à un train d’engrenages classique,
est d’assurer un grand rapport de réduction dans un faible encombrement.
Train I Train II
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Train III Train IV
d. Formule de Willis :
Pour déterminer le rapport de transmission de l’un parmi ces trains, on
applique généralement la formule de Willis.
Cette formule donne la relation simple existant entre les trois vitesses
angulaires suivantes :
Pour les trains plans, le signe de λ est donné par le signe (-1)n, avec n :
nombre de contacts extérieurs.
Pour les trains sphériques (voir chaque cas), cette formule se démontre
facilement en étudiant le mouvement relatif du train par rapport au porte-
satellite (4).
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On trouvera :
Type I :
Type II :
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Type III :
Type IV :
g. Exemple d’application :
Soit le train épicycloïdal suivant (la couronne 3 est fixe) : la relation de Willis
appliquée au train est :
h. Résumé :
Les engrenages sont classés en différentes catégories caractérisées par :
- Le type de denture.
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Les principales caractéristiques des transmissions par engrenages :
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La formule de Willis :
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55
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7.8.3. Correction des exercices d’application des trains
d’engrenages:
a. Exercice 10 :
Correction :
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b. Exercice 11 :
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Correction :
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c. Exercice 13 :
Correction :
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d. Exercice 14 :
Correction :
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