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D’INFORMATION
DE LA FPGL
Fédération des Professeurs
de Grec et de Latin a.s.b.l.
Périodique bimestriel n° 185 – mai-juin 2012 - Bureau de dépôt : Visé (numéro dagrément P705142)
Sommaire
1
Cf. Bulletin FPGL 142, nov.-déc. 2003 et Marie Theunissen-Faider, Vagabondage à l’ombre des
auteurs antiques, Musée de la Maison d’Érasme, Anderlecht, 2006, p. 92-101 .
2
On trouvera des détails sur la vie et l’œuvre de Saint Jérôme dans le Bulletin FPGL 169, mars-avril
2009, p.9, en introduction au texte « Attaque d’une caravane dans le désert ».
1
Pammachius, Marcella : amis de Saint Jérôme. Plusieurs lettres de sa correspondance leur sont
adressées.
2
Pour les chrétiens, qui croient à la résurrection des corps, la mort n’est qu’un sommeil (dormitio).
3
Au début du christianisme, on appelait « saint », tout chrétien en butte à des persécutions, quelles
qu’elles soient.
PREPARATION IMMEDIATE :
Quid quod : s’explique par une ellipse (quid dicis de ea re quod) (KREKELBERG, REMY revu par
A. MANIET, Les formes typiques de liaison et d’argumentation dans l’éloquence latine, Namur,
1967, § 153).
Tamquam et le subjonctif introduisant une proposition complétive (ici en opposition à ea opinione) est
une construction archaïque reprise à l’époque impériale (ERNOUT et THOMAS, Syntaxe latine,
Paris, 1951, § 382).
Les Etrusques ont été les maîtres des Romains dans le domaine des
procédés divinatoires, au point que, dans les cas difficiles, les Romains, qui
avaient à leur disposition leurs propres augures, n’hésitaient pas à faire
appel à des spécialistes toscans. Primitivement, les Romains avaient
certainement de l’origine des signes prémonitoires la même conception
théologique que leurs maîtres. En fait, c’est la conception moderne, celle qui
prévaut à son époque dans les milieux cultivés, que Sénèque oppose à la
conception traditionnelle venue d’Etrurie.
Sur la mentalité encore primitive des Etrusques, comparez dans Histoire
générale des Sciences, I, La science antique et médiévale sous la direction
de R. TATON, Paris, 1957, p. 305, le raccourci de J. Beaujeu :
« Les progrès de toute connaissance rationnelle et scientifique reposent
sur la conception d’un monde normalisé et régi par des lois naturelles. Le
primitif suppose entre le monde du sacré et celui du profane, une
interpénétration constante. Le développement des connaissances a amené les
Grecs, puis les Romains à reconnaître la liaison régulière et constante des
phénomènes entre eux et leur apparition sans intervention nécessaire d’une
force de l’au-delà. Tel ne fut pas le cas du peuple étrusque pour lequel,
jusqu’à la fin de son histoire, toutes les actions de l’homme et les faits de la
nature baignaient littéralement dans le sacré. Les phénomènes les plus
fréquents et les plus inexplicables de la nature inanimée et de celle des
vivant sont demeurés, pour eux, en liaison indissoluble avec la présence et
l’action des forces mystérieuses du Ciel et des Enfers. »
« Une telle conception mystique de l’Univers n’entraîna pas comme
corollaire une sorte d’inertie intellectuelle de la part du peuple étrusque et
un manque de curiosité, bien au contraire. Toutefois, ce n’est pas le principe
de la causalité, principe essentiel de toute pensée scientifique, mais le
principe de finalité qui sembla guider toutes les démarches et les recherches
des Toscans. Au lieu de chercher tout simplement la cause des phénomènes
observés, comme faisaient les savants helléniques, en procédant à des
observations répétées et, quand cela était possible, à l’expérimentation, les
Etrusques cherchaient toujours à interpréter le sens et la valeur des
phénomènes en ce qui concernait l’avenir immédiat ou lointain de leur pays
et de leur race. Pour eux, toutes les causes étaient semblables entre elles :
c’était toujours la volonté d’une puissance divine qui déclenchait sur la terre
l’apparition des phénomènes courants ou insolites. Les Dieux savaient ainsi
faire connaître leurs exigences et annoncer l’avenir. » (Les textes en italique
ont été soulignés par l’auteur de l’article).
La position de Sénèque, sans être scientifique au sens actuel du terme,
marque un net progrès sur la mentalité primitive dans le sens du
rationalisme. On note qu’il ne lui vient pas à l’idée de nier la valeur
prémonitoire de la foudre : les relations établies entre les différentes sortes
d’éclairs et les événements subséquents, parce que basées sur l’observation,
doivent trahir des constantes valables. Toutefois, il se refuse à les attribuer à
une intervention divine expresse. Il semble croire en une sorte de
déterminisme, en la répétition des enchaînements de phénomènes, à la
reproduction périodique de contextes où s’insèrent les actions humaines
TRADUCTION PROPOSEE :
- Comment donc les éclairs donnent-ils des présages s’ils ne sont pas
provoqués dans ce but ?
- Comme les oiseaux qui, sans s’être déplacés expressément pour nous
rencontrer, nous fournissent à droite un signe favorable ou à gauche un
signe défavorable.
- Mais eux aussi, s’écrie-t-il, c’est un dieu qui les a mus.
- Tu fais de ce dieu un être trop oisif et tu le charges d’une bagatelle s’il
arrange pour les uns les songes, pour les autres les entrailles des victimes.
Ces détails relèvent en dernière analyse de la création divine, mais ce n’est
pas un dieu qui dirige les ailes des oiseaux et qui arrange jusque sous la
hache les entrailles des victimes. La suite des destinées se déroule suivant
un autre processus. Partout elle manifeste des présages de l’avenir, mais de
ceux-ci les uns nous sont familiers, les autres, inconnus. Tout phénomène
est le signe précurseur d’un événement à venir. Les faits de pur hasard et
échappant à toute relation intelligible, ne donnent pas lieu à une prédiction.
Il n’y a prédiction que de faits présentant une suite rationnelle.
Alia ratione : par un autre processus que des interventions continuelles et expresses de la divinité.
POUR LE COMMENTAIRE
Ce passage prend la forme plus littéraire et moins sèchement didactique
du dialogue… Ce texte aurait pu faire penser à une conception athéiste de
l’univers. Sénèque précise sa pensée en ce qui concerne l’action de la
divinité. Il admet qu’au départ, l’univers est de création divine (ista
nihilominus diuine ope geruntur), mais qu’il est ridicule de supposer une
intervention divine dans chaque signe prémonitoire. L’univers, une fois
créé, se développe et évolue suivant un processus déterminé (ordo), où
chaque antécédent permettrait de prévoir les conséquents, si nous étions
capables de dégager toutes les relations qui les enchaînent (quaedam
familiaria, quaedam ignota). Mettons à part la question de la création
divine initiale et le fait que Sénèque ne parle ici que de divination. Si nous
tenons compte que Sénèque est informé des résultats d’une astronomie qui
permet de prédire à une approximation déjà satisfaisante les positions
respectives des astres à un moment donné du futur, nous constaterons que sa
conception est fort proche du déterminisme moderne et légitime
l’observation et l’expérimentation comme méthodes pour dégager des
phénomènes des relations constantes, des lois permettant la prévision.
On comparera la célèbre profession de foi scientifique de Laplace dans
son Essai philosophique sur les probabilités : « Si je pouvais connaître tous
les facteurs dont l’ensemble constitue le hasard, je pourrais prédire à coup
sûr, et le hasard n’existerait plus. Or, il en est de même pour tous les
phénomènes de l’univers ; tous sont soumis à une quantité de forces. Que je
puisse évaluer toutes ces forces séparément et je saurai l’avenir du monde,
je serai presque aussi puissant que Dieu. »
« Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les
forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la
composent, si, d’ailleurs, elle était assez vaste pour soumettre ces données à
l’analyse, embrasserait dans la même forme les mouvements des grands
corps de l’univers et ceux du plus léger atome, rien ne serait incertain pour
elle et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux. » (Cité dans P.
ROUSSEAU, Histoire de la Science, Paris, 1945, pp. 425 et 426.)
Une phrase reste cependant embarrassante : « Fortuita et sine ratione
uaga diuinationem non recipiant ». A première vue, Sénèque semble
admettre qu’en dehors de l’enchaînement déterminé des phénomènes
existent des événements purement fortuits qui, de ce fait, échappent à toute
prévision. Pris à la lettre, cet énoncé est en contradiction avec celui qui le
précède immédiatement : « Quicquid fit, alicuius, rei futurae signum est. »
On attendrait un irréel là où on a un indicatif : « Des faits de pur hasard et
échappant à toute relation intelligible (s’il en existait) ne donneraient pas
9 FPGL N° 185 – mai-juin 2012
lieu à prédiction. » On ne peut éviter de poser ce problème au terme du
commentaire de ce passage.
Fiche 3 : L’Astrologie
TRADUCTION PROPOSEE :
Les Chaldéens, à la suite d’observations, ont admis l’influence des cinq
planètes. Quoi ? Estimes-tu que tant de milliers d’astres brillent sans exercer
aucune action ? Qu’est-ce donc qui provoque les erreurs des astrologues
sinon le fait qu’ils nous font dépendre d’un petit nombre d’astres, alors que
tous ceux qui sont au-dessus de nous ont une influence sur une partie de
nous-mêmes ? Sans doute les plus proches exercent-ils sur nous leur action
de plus près, et ceux qui ont des mouvements plus complexes ont sur nous
une influence plus variée. Néanmoins, ceux qui sont fixes, ou plutôt ceux
qui, doués d’une vitesse égale à celle de l’univers, paraissent immobiles, ne
sont pas dépourvus d’emprise sur nous. Un astre agit sur l’un, un autre sur
l’autre et leurs actions respectives se répartissent suivant des attributions
préalables. Il n’est pas aisé de déterminer leur sphère d’influence, mais il ne
faut pas non plus douter de leur puissance.
PREPARATION IMMEDIATE :
Le vocabulaire scientifique romain n’est pas fixé. Les auteurs latins traduisent au petit bonheur
des termes techniques grecs qui, eux, depuis longtemps avaient un sens bien déterminé. On notera par
exemple la diversité des termes employés pour rendre le lien de cause à effet : les verbes assignant,
uindicant, prospiciant, aspicit, tractant, possint ; les noms potestatem, uim, ius dominiumque, officia ;
l’adjectif otiosa.
quinque stellae : les cinq planètes connues (Mercure et Vénus, Mars, Jupiter et Saturne) dont les positions
au moment de la naissance en même temps que celles de la lune et du soleil, déterminent
l’horoscope d’un individu. Ces planètes, au contraire des étoiles dites fixes (qui participent
seulement au mouvement journalier de la sphère céleste autour d’un axe passant par les pôles),
« errent » dans le zodiaque, dans ce sens qu’elles présentent des changements de vitesse, des
rétrogradations et des stationnements apparents.
Chaldaei : est souvent l’équivalent d’un nom commun que l’on pourrait traduire par « astrologues ».
Mais Chaldaei pourrait être ici un nom propre, attribuant des origines orientales à l’astrologie.
Cf. O. NEUGEBAUER, The Exact Sciences in Antiquity, 2e éd., Providence, 1957, p. 171 : « Bien
qu’il soit tout à fait plausible que l’impulsion initiale pour une astrologie d’horoscopes vienne de
Babylonie, comme une extension nouvelle des anciens présages célestes, il me semble que son
épanouissement effectif doit être considéré comme un des constituants importants de la science
siderum : il s’agit cette fois des étoiles fixes que l’on suppose toutes à égale distance de la terre sur la
sphère qui englobe tout le cosmos.
Tot milia siderum : le catalogue d’Hipparque (IIe siècle avant J.-C.) comportait déjà les coordonnées et le
classement par « grandeurs » (brillances relatives) de plus de 800 étoiles. Ptolémée, moins d’un
siècle après Sénèque, portera le nombre des étoiles cataloguées à plus de mille classées en six
grandeurs. « Tant de milliers » est donc une extrapolation au point de vue scientifique et une
exagération du point de vue de l’observation vulgaire puisque pour l’ensemble de la sphère
céleste, dont les anciens ne connaissaient qu’une partie, le nombre des étoiles visibles à l’œil nu
est au maximum de l’ordre de 5 à 6 mille.
partem sibi nostri indicent : les astrologues établissaient un rapport entre les divers signes du zodiaque et
les différents composants corporels et psychiques des individus; par exemple, le Bélier
correspondant à la tête et à la figure et la position des sept planètes par rapport au signe du Bélier
donnait des indications sur les qualités, les défauts, les maladies probables concernant
spécialement la tête de l’individu en question.
submissiora : les astres situés plus bas, c’est-à-dire plus près du centre commun à la terre et au monde;
dans l’astronomie géocentrique des anciens, le soleil, la lune et les cinq planètes (on disait
globalement : « les sept planètes ») parcourent des trajectoires plus rapprochées que les étoiles
fixes soit par ordre de distances croissantes : la lune, Mercure, Vénus, le soleil, Mars, Jupiter,
Saturne.
frequentia mota : les sept planètes, tout en participant au mouvement journalier des étoiles fixes (dû en
réalité à la rotation de la terre sur elle-même, mais supposé réel dans le système géocentrique),
sont en outre douées de mouvements propres qui se traduisent par des déplacements par rapport
aux étoiles fixes ; c’est en ce sens qu’il faut comprendre qu’elles se déplacent « plus
fréquemment ».
immota : les étoiles fixes ne sont pas immobiles, mais fixées à la sphère céleste la plus éloignée de la
terre, elles participent à son mouvement, conservant immuablement leur positions les unes par
rapport aux autres.
POUR LE COMMENTAIRE :
On peut s’étonner aujourd’hui que des gens sérieux aient pu accorder
créance à une pseudo-science comme l’astrologie. C’est en fait que les plus
grands astronomes de l’antiquité, comme Hipparque et Ptolémée, y ont cru, à
tel point que ce dernier, à côté de ses traités d’astronomie les plus
scientifiques, n’a pas jugé indigne de lui de composer cette espèce de somme
des connaissances astrologiques qu’est le Tetrabiblos. D’ailleurs, jusqu’à la
Renaissance, pratiquement tous les astronomes se doublaient d’un astrologue
plus ou moins sincère, l’astrologie se révélant un gagne-pain plus lucratif que
l’astronomie.
Cf. J. BEAUJEU, dans TATON, O.C., P. 360 : « Ce phénomène, qui peut
surprendre, s’explique aisément, à l’époque hellénistique et romaine, par
l’adhésion fervente et raisonnée de la grande majorité des esprits cultivés à la
doctrine pythagoricienne d’origine, formulée avec force par Platon, recueillie
sans réserve par les Péripatéticiens et surtout les Stoïciens, selon laquelle le
Albert LEJEUNE, Fiches de documentation de l’athénée royal de Visé, 9, novembre 1968, pp. 3-14.
LIVRES
F. CHANDERNAGOR, Les dames de Rome, T.II, Albin Michel, 442
p., 2012.
Second volet des Enfants d'Alexandrie, Les dames de Rome, s'ouvre
sur l'arrivée à Rome des trois enfants de Cléopâtre et de Marc Antoine
exhibés lors du triomphe d'Octave, avant d'être confiés à Octavie,
soeur aînée d'Octave et première dame de Rome, qui vit entourée
d'enfants : ceux qu'elle a eus avec Antoine et ceux qu'il avait eus avec
sa première épouse. Après la disparition brutale de ses frères
(possiblement assassinés), Séléné va grandir au milieu de cette tribu
impériale, faisant lentement sienne la culture romaine. Si on marie à
peine pubères les autres filles selon des jeux d'alliances complexes,
Séléné reste une paria. Octavie qui s'est attachée à la petite
prisonnière, va pourtant affairer pour lui faire épouser Juba, roi de
Maurétanie, de l'autre côté de la Méditerranée, bouleversant le destin
de la dernière des Ptolémée.
REVUES
Liban, un passé recomposé, collectif dans les Dossiers d'Archéologie
n° 350, mars-avril 2012.
- intéressant pour ce qui concerne les vestiges romains des sites de
Baalbeek, Byblos, Tyr, Chhîm, Beyrouth et Jiyeh (céramiques,
mosaïques, fouilles portuaires).
MEDIA
www.virtualmuseumiraq.cnr.it
- collections archéologiques du Musée de Bagdad dans un décor
virtuel. Conception: centre national de la recherche italienne (version
anglaise, italienne et arabe).
RECENTIORA
Horizontalement : Verticalement :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1 T R A I C I U N T U R
2 R E S P O N S O S E
3 U T S E D U C T U S
4 C I C E R O E R I T
Solution de la grille latine n° 21 5 I N I C R A T E I
10
CONVENTIONS
• Le sigma est écrit Σ en toute position.
• L'iota est toujours adscrit, même après une voyelle longue.
• Il n'est pas tenu compte des esprits ni des accents.
Horizontalement Verticalement
1. Philosophe grec. 1. Comme un héros homérique : génitif
singulier.
2. Activité habituelle des politiciens :
2. Réaction utile quand on parle aux
indicatif présent actif, 2e pers. du pluriel. journalistes : subjonctif présent actif, 3e
3. Pour ainsi dire. – Forme d’impératif de pers. du singulier.
3. Méfiez-vous des murs qui en
τίθηµι.
possèdent : nominatif pluriel. – Croire :
4. Quelque chose. – Elément de charpente subjonctif présent : 2e pers. du singulier.
sans contraction. 4. Mettre l’accent : optatif présent
5. Réglé de la même manière : génitif médio-passif, 2e pers. du singulier. –
Adjectif possessif : nominatif masculin
pluriel. pluriel.
6. Inférieur : datif singulier. – Satiété. 5. Plaire : participe futur actif, nominatif
7. Folie. – Objectif des athlètes : nominatif neutre singulier. – Sauva Ulysse.
6. Voisinage : datif singulier.
pluriel.
7. Forme d’impératif de ἵηµι. – Forme
8. Onction. – J’égalise. du pronom de la 3e pers. – Nombre. –
9. Cormier. – Reproche violent : génitif Le même plus un.
pluriel. 8. Critère de beauté pour les femmes
éoliennes : accusatif singulier.
10. Il est tout bon : datif singulier. – 9. Affaiblir : participe aoriste actif,
Accomplissement poétique. génitif féminin pluriel.
10. Forme du pronom de la 2e pers. –
Oui. – Fréquent à l’époque des soldes.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
a Π Ε Λ Ε Ι Ο Θ Ρ Ε Μ Μ Ο Ν Ε Σ
b Ρ Ο Ι Ζ Η ∆ Α Π Α Ι ∆ Ε Ι Α
c Ο Λ Β Ω Ι Μ Ο Ι Ρ Α Ι Ο Σ
d Υ Π Ο Η Β Η Α Ρ Ο Σ Ι Σ
e Π Α Σ Π Α Λ Α Σ Ι Ο Ι Ν Η
f Α Σ Ρ Ο Α Ι Α Ν Ι Σ Α Μ
g Γ Λ Α Ρ Ι Ν Η Ε Σ Ι ∆ Ε
h Ο Σ Σ Α Ν Η Ε Ι Ι ∆ Η Ι
i Μ Σ Ι Τ Ο Ι Σ Σ Ι ∆ Η Ρ Α
j Ε Ι Τ Α Ν Ε Σ Τ Ο Σ Α
k Ν Α Ο Ι Τ Α Λ Α Ρ Ο Υ Ι Σ
l Ο Ι Α Σ Ι ∆ Η Ι Υ Σ Ν Α
m Ι Ρ Ο Α Ν Α Σ Α Τ Ο
n Σ Ω Μ Ι Α Η ∆ Η Ι Υ Ν
o Ι Ε Ι Α Σ Ι Ν Α Ρ Ο Σ Υ
Paris : Tongres :
Arles, les fouilles du Rhône. Un fleuve Sagalassos, city of dreams
pour mémoire Jusqu'au 17 juin 2012
Musée du Louvre, aile Richelieu
75001 Paris Samedi 2 juin 2012 : Réunion du
Tél.: 00 33 1 40 20 53 17 comité de la FPGL de 9h30 à 11h45.
Jusqu'au 25 juin 2012 Repas de 11h45 à 12h45.Visite guidée à
13h en compagnie de la FPGL.
Editeur responsable du “Bulletin d’Information”: Laurent Duchesne, Rue des Ecoles, 3 4530 Villers-le-Bouillet