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MA201 La méthode des éléments finis.


Corrigé du contrôle continu du 9 novembre 2007.

Corrigé 1 Questions de cours.

1. Soit v ∈ H 1 (Ω), on multiplie −∆u = f par v et on intègre par parties :


Z Z Z Z
∂u
f v dΩ = − ∆u v dΩ = ∇u · ∇v dΩ − v dΓ
Ω Ω Ω ∂Ω ∂n
Z Z Z
∂u ∂u
= ∇u · ∇v dΩ − v dΓ − v dΓ
Ω ΓD ∂n ΓF ∂n
Z Z Z Z
∂u
= ∇u · ∇v dΩ − v dΓ + λ uv dΓ − gv dΓ.
Ω ΓD ∂n ΓF ΓF

Pour obtenir une formulation variationnelle utilisable, on choisit de se


placer dans le sous-espace fermé de H 1 (Ω) suivant :
1
H0,ΓD
(Ω) = {v ∈ H 1 (Ω) : v|ΓD = 0},
Z
∂u 1
ce qui permet d’éliminer le terme v dΓ. Par ailleurs, u ∈ H0,Γ (Ω)
ΓD ∂n
D

(u|ΓD = 0 est une condition aux limites esentielle).


On aboutit à la formulation variationnelle
1
Trouver u ∈ H0,Γ
Z (Ω) telle que Z
D Z Z
1
∇u · ∇v dΩ + λ uv dΓ = f v dΩ + gv dΓ, ∀v ∈ H0,ΓD
(Ω).
Ω ΓF Ω ΓF

2. Le cadre variationnel abstrait est


Trouver u ∈ V telle que
a(u, v) = `(v), ∀v ∈ V.

Dans notre cas :


1
• V = H0,Γ D
(Ω) est un sous-espace fermé de H 1 (Ω) (cf. théorème
1.2, page 15) : c’est donc un espace de Hilbert. On le munit du
produit scalaire et de la norme de H 1 (Ω) dans la suite.
• a est une forme bilinéaire et continue sur V (cf. théorème 1.2).
Par ailleurs, d’après l’inégalité de Poincaré-Friedrichs (page 28 ou
TD2), a est coercive.
2

• ` est une forme linéaire et continue sur V (cf. théorème 1.2).

D’après le théorème de Lax-Milgram (page 30), la formulation varia-


tionnelle est bien posée.

3. Soit u la solution de la formulation variationnelle.


1
Comme u ∈ H0,Γ D
(Ω), on a
Z
|∇u|2 dΩ < ∞ et u|ΓD = 0.

1
Ensuite, on choisit une fonction-test v dans D(Ω) (⊂ H0,ΓD
(Ω)), et on
dérive au sens des distributions :

`(v) = hf, vi ;
Z n Z n
X ∂u ∂v X ∂u ∂v
a(u, v) = ∇u · ∇v dΩ = dΩ = h , i
Ω i=1 Ω ∂xi ∂xi i=1
∂xi ∂xi
n
X ∂2u
= − h 2 , vi = −h∆u, vi.
i=1
∂xi

Ainsi, −∆u = f dans D 0 (Ω). Et, puisque f ∈ L2 (Ω), on a −∆u = f


presque partout dans Ω.
Pour conclure, on prend v dans C ∞ (Ω̄) telle que v|ΓD = 0 et on intègre
par parties. Il reste :
Z Z Z
∂u
gv dΓ = λ uv dΓ + v dΓ.
ΓF ΓF ΓF ∂n

En admettant que les traces sur ΓF de {v ∈ C ∞ (Ω̄) : v|ΓD = 0}


constituent un sous-espace dense dans L2 (ΓF ), la dernière relation suit :
 
∂u
λu + = g.
∂n |ΓF

Elle est valable presque partout sur ΓF , puisque g ∈ L2 (ΓF ).

4. On reprend la technique exposée au paragraphe 2.3 (pages 71 et suiv-


antes), avec (ΓD , ΓF ) = (Γ1 , Γ2 ). Soit Th un maillage triangulaire de
Ω, et (Mi )i=1,N les nœuds du maillage. On suppose que les nœuds1
1
NB. ΓhD est une partie fermée de la frontière ! Ses extrémités lui appartiennent...
3

Mi ∈ Γh1 sont au nombre de ND , et ont pour indices N −ND + 1, · · · , N.


On pose enfin
Vh = {vh ∈ C 0 (Ω̄) : vh|T ∈ P 1 (T ), ∀T ∈ Th }
.
Vh0,D = {vh ∈ Vh : vh|ΓD = 0}

Par construction Vh0,D ⊂ H0,Γ


1
D
(Ω), et une base de Vh0,D est (wi )i=1,N 0 ,
avec N 0 = N − ND . La formulation variationnelle discrète est alors
Trouver
Z uh ∈ Vh0,D telle
Z que Z Z
∇uh · ∇vh dΩ + λ uh vh dΓ = f vh dΩ + gvh dΓ, ∀vh ∈ Vh0,D .
Ω ΓF Ω ΓF

X
5. On écrit uh = Uj wj , avec Uj = uh (Mj ), et on choisit vh = wi
j=1,N 0
0
pour 1 ≤ i ≤ N dans la formulation discrète. On trouve :
X Z  X Z 
∇wj · ∇wi dΩ Uj + λ wj wi dΓ Uj
j=1,N 0 Ω j=1,N 0 ΓF
Z Z
= f wi dΩ + gwi dΓ, 1 ≤ i ≤ N 0
Ω ΓF
~ = F~ + G,
⇐⇒ (K + λ MF )U ~

~ F~ , G
avec U, ~ des vecteurs de RN 0 , et K, MF deux matrices de RN 0 ×N 0 .

6. K est une matrice symétrique définie-positive et creuse.


MF est une matrice symétrique et creuse.
Conclusion :
K + λ MF est symétrique définie-positive, donc inversible, et creuse.
7. On est avec l’élément fini P 1 : d’après le théorème 2.4 (page 66) – si
u ∈ H 2(Ω) – on a le résultat

ku − uh kH 1 (Ω) ≤ C h |u|H 2(Ω) ,

soit une erreur en O(h).

Corrigé 2 Un peu de calcul.

1. us est mesurable, et par ailleurs


Z r=1 Z θ= 3 π Z 1 Z 3π
2 2 2
Z
2 2
2 −4/3 −1/3
us dΩ = r sin ( θ) rdrdθ = r dr× sin2 ( θ) dθ.
Ω r=0 θ=0 3 0 0 3
4

On trouve alors
Z 1 3
π
3 2 3
Z
2
−1/3
r dr = , et sin2 ( θ) dθ = π,
0 2 0 3 4
r
9 9
Z
soit finalement u2s dΩ = π : us ∈ L2 (Ω) et kus kL2 (Ω) = π.
Ω 8 8
∂us 2 2
2. On a = − r −5/3 sin( θ), d’où :
∂r 3 3
∂ 2 us 10 2 1 ∂us 2 2
2
= r −8/3 sin( θ), et = − r −8/3 sin( θ).
∂r 9 3 r ∂r 3 3
Par ailleurs,
1 ∂ 2 us 4 2
2 2
= − r −8/3 sin( θ).
r ∂θ 9 3
On en conclut que
 
10 2 4 −8/3 2
∆us = − − r sin( θ) = 0.
9 3 9 3

3. Sur Γ1D , θ = 0 : us |Γ1D = 0.


Sur Γ2D , θ = 23 π : us |Γ2D = 0.

∂us ∂us 2 2
4. = = − sin( θ).
∂n ∂r |r=1 3 3
5. On a donc us ∈ L2 (Ω), ∆us = 0 dans Ω, et us |Γ1D = us |Γ2D = 0. Par
2
ailleurs, sur ΓN , on observe que us = sin( θ), d’où la relation
3
 
2 ∂us
us + = 0.
3 ∂n |ΓN

Au final, us vérifie les équations de l’exercice 1., avec f = 0, λ = 32 , et


g = 0. Deux interprétations sont possibles :

• us 6∈ H 1 (Ω). En effet, si on avait us ∈ H 1 (Ω), on déduirait de


l’exercice 1. que us = 0, ce qui n’est manifestement pas le cas !
• Si on Z
choisit de résoudre le problème de l’exercice 1. avec simple-
ment u2 dΩ < ∞, on n’a plus unicité de la solution !

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Corrigé 3 Extension des éléments finis.

~ = ∇φ + rot ψ, avec φ ∈ H 1 (Ω) et ψ ∈ H 1 (Ω). Dans Ω :


1. E 0

~ ∂2φ ∂2φ ∂2ψ ∂2ψ


g = div E = div(∇φ) + div(rot ψ) = + + − = ∆φ.
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂x∂y
Ainsi, on a bien ∆φ = g dans Ω.
2. Classiquement, on passe de
Trouver φ ∈ H01 (Ω) tel que ∆φ = g dans Ω
à la formulation variationnelle équivalente
Z Z
1
Trouver φ ∈ H0 (Ω) tel que ∇φ·∇φ dΩ = − gφ0 dΩ, ∀φ0 ∈ H01 (Ω).
0
Ω Ω

3. Pour ψ, on utilise d’abord, dans Ω :


2 2 2 2
~ = rot(∇φ)+rot(rot ψ) = ∂ φ − ∂ φ − ∂ ψ − ∂ ψ = −∆ψ.
f = rot E
∂x∂y ∂x∂y ∂x2 ∂y 2
Ainsi, on a cette fois −∆ψ = f dans Ω.
Il reste à prendre en compte la dernière équation, valable sur ∂Ω :
~ · ~t = ∇φ · ~t + rot ψ · ~t.
0=E
Or, ∇φ · ~t représente le gradient tangentiel de φ sur ∂Ω. Comme φ
est constante (égale à 0) sur ∂Ω, on a ∇φ · ~t|∂Ω = 0. Quant au second
terme, on remarque pour commencer que ~t = ny~ex − nx~ey , puis
∂ψ ∂ψ ∂ψ
rot ψ · ~t = ny + nx = ∇ψ · ~n = .
∂y ∂x ∂n
∂ψ
Conclusion, ψ ∈ H 1 (Ω) est tel que −∆ψ = f dans Ω, et = 0.
Z Z ∂n |∂Ω
∂ψ
NB. De la relation ∆ψ dΩ = dΓ, on déduit que l’on a
Z Ω ∂Ω ∂n

nécessairement f dΩ = 0 comme annoncé.



On admet que ceci est équivalent à la formulation variationnelle
Z Z
0
Trouver ψ ∈ V tel que ∇ψ · ∇ψ dΩ = f ψ 0 dΩ, ∀ψ 0 ∈ V ,
Ω Ω
Z
avec V = {v ∈ H 1 (Ω) : v dΩ = 0}.

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4. Soit Th un maillage triangulaire de Ω. on introduit

Vh = {vh ∈ C 0 (Ω̄) : vh|T ∈ P 1 (T ), ∀T ∈ Th }.

Pour résoudre numériquement les problèmes sur les potentiels, on con-


sidère les sous-espaces de Vh

 Vh0 = {vh ∈ Vh : vZh|∂Ω = 0} pour discrétiser φ.
 V h = {vh ∈ Vh : vh dΩ = 0} pour discrétiser ψ.

Les formulations discrètes sont alors


 Z Z
0
 Trouver φh ∈ Vh tel que
 ∇φh · ∇φh dΩ = − gφ0h dΩ, ∀φ0h ∈ Vh0 .
0
ZΩ Z Ω
0
 Trouver ψh ∈ V h tel que
 ∇ψh · ∇ψh dΩ = f ψh0 dΩ, ∀ψh0 ∈ V h .
Ω Ω

5. On choisit naturellement E ~ h = ∇φh + rot ψh .


~ h|T est constante.
Dans ce cas, pour tout triangle T ∈ Th , la restriction E
En effet, le gradient et le rotationnel d’une fonction affine sont des
vecteurs constants. Bref,
~ h ∈ Xh = {F~h ∈ L2 (Ω)2 : F~h|T ∈ R2 , ∀T ∈ Th }.
E

6. Pour φ et ψ – en les supposant tous les deux dans H 2 (Ω) – on a les


estimations du théorème 2.4 (page 66)

kφ − φh kH 1 (Ω) ≤ C h |φ|H 2 (Ω) .
kψ − ψh kH 1 (Ω) ≤ C h |ψ|H 2 (Ω) .

En particulier,

k∇φ − ∇φh kL2 (Ω)2 ≤ C h |φ|H 2(Ω) .
krot ψ − rot ψh kL2 (Ω)2 ≤ C h |ψ|H 2 (Ω) .

Ainsi,
~ −E
kE ~ h kL2 (Ω)2 = k∇φ + rot ψ − ∇φh − rot ψh kL2 (Ω)2
≤ k∇φ − ∇φh kL2 (Ω)2 + krot ψ − rot ψh kL2 (Ω)2

≤ C h |φ|H 2 (Ω) + |ψ|H 2 (Ω) ,

~ dans Xh .
une convergence en O(h) pour l’erreur d’approximation de E

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