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31/03/2019

O.C.P RAPPORT DE STAGE

Effectué à : | MOUKHTARI Youssef


Remerciements

A l’occasion de fin de stage, je tiens tout d’abord à faire l’état de mes


remerciements les plus vifs à mes enseignant de leur efforts qu’ils ont fournit durant
la période de formation qui a enrichie mes connaissances théoriques et pratiques.

Je voudrais bien exprimer ma gratitude la plus profonde aux responsables qui ont
sacrifié un temps précieuse en vue d’orienter ma réflexion, et qui m’ont aidé à réussir
mon stage, je commence par L’ingénieur Mr.El GHAZI Adil le chef du service
électrique , Le chef d’équipe Mr. ZOUAT, Mr.MEDIANI , Mr. BELLAMOU , Mr.LABHIH
et Mr. ZOUAT .

De même, je remercie tous les membres de l’équipe du service électrique pour


l’aide et le soutient qu’ils m’ont apportés tout au long de ces trois mois, et également
pour leur convivialité et leur bonne humeur. Et je terminerai par exprimer ma
reconnaissance à tout personne qui m’a donné de prêt ou de loin un coup de main
pour la réussite de mon stage.
 Présentation de l’ocp

GENERALITES SUR LE GROUPE OCP :

o Historique:
Le groupe Office Chérifien du Phosphate (OCP) est un opérateur international dans le
domaine de l’industrie du phosphate et des produits dérivés. Le phosphate brut extrait du
sous-sol marocain est exporté brut ou livré aux industries chimiques du groupe à SAFI Ou à
JORF LASFAR pour être transformé en produits dérivés : acide phosphorique de base, acide
phosphorique purifié, engrais solides. Le groupe OCP livre aux cinq continents de la planète ;
ses exportations représentent 25 à 30% du commerce international du phosphate et ses
dérivés, En effet c’est le premier exportateur et le troisième producteur mondial après les
Etats-Unis et l’ex-URSS.

L’OCP fondé le 7 août 1920 et transformé en 2008 en société anonyme (OCP SA), est un des
leaders mondiaux sur le marché du phosphate et des produits dérivés et un acteur de référence
incontournable sur marché international. Il est le premier exportateur mondial de roches et
d’acide phosphorique, et l’un des plus importants producteurs d’engrais.

C’est en février 1912 qu’on a découvert les premiers gisements dans la zone de
KHOURIBGA et plus précisément dans la région d’OULED ABDOUNE. Mais
L’exploitation effective n’a commencée qu’en février 1921 dans la région d’OUED ZEM. Ce
n’est qu’en 30 juin 1921 que le premier train sur voie large de 1.60 m a été chargé et dirigé
vers le port de CASABLANCA. Un mois après l’exploitation a commencé par voie maritime.
En 1930 un nouveau centre de production de phosphate est ouvert à Youssoufia connu sous le
nom de Louis Gentil (1931).
La méthode d’extraction à KHOURIBGA n’est mise en œuvre qu’en 1952 suivi de la création
d’un centre de formation professionnel en 1958, pour renforcer les efforts menés ; ensuite il a
eu la création d’autres unités de formation et de perfectionnement : Ecole de maîtrise de
BOUJNIBA (1965). Vers l’année 1975 l’OCP s’est organisé en groupe qui comporte l’OCP et
les filiales.
Les besoins mondiaux en phosphates ont fait de l’OCP une entreprise qui ne cesse pas de
grandir pour se positionner et se mettre face à la concurrence des autres pays producteurs du
phosphate et ses dérivés, il se modernise, se développe continuellement et s’affirme comme le
leader du marché mondial du phosphate.
Ce groupe est géré par plusieurs directions coiffées par une direction générale dont le
Siège social est à CASABLANCA.

Quelques dates résumant l’historique du Groupe OCP :

 1920 : Création du groupe OCP le 7 Août.


 1921 : Début des exploitations en souterrain dans la région d’Oued-Zem sur le
gisement des Oulad Abdoun le 3 Mars.
 1931 : Début des exploitations en souterrain à Youssoufia.
 1954 : Démarrage des premières installations de séchage à Youssoufia.
 1961 : Mise en service de la première laverie à Khouribga.
 1965 : Création de MAROC CHIMIE et extension de l’extraction à ciel ouvert à la
mine
De MERAH EL AHRACH (Khouribga).
 1967 : Introduction de la mécanisation du souterrain à Khouribga.
 1975 : Création du groupe OCP.
 1981 : L’OCP entre dans le capital de la société PRAYON (Belgique).
 1982 : Démarrage du complexe de séchage d’Oued-Zem.
 1994 : Démarrage du projet minier de Sidi Chennane.
 1998 : Le groupe OCP obtient le Prix National de la Qualité.
 2008 : le groupe OCP devient une société anonyme (S.A)
 2010 : Partenariat avec Jacobs Engineering Inc. et création de JESA ; lancement de 4
unités de production d’engrais à Jorf Lasfar.
 2011 : Lancement d’une unité de dessalement d’eau de mer à Jorf Lasfar.
 2013 : Démarrage programmé du projet Slurry Pipeline sur l’axe de Khouribga-Jorf
Lasfar sur une longueur de 235 km.
Organisme du groupe OCP

o Statut juridique de l’OCP :


Le groupe OCP est une entreprise semi-publique sous contrôle de l’état, mais elle agit
avec le même dynamisme et la même souplesse qu’une grande entreprise privée servant à
l’état marocain tous les droits de recherche et d’exploitation du phosphate, gérée par un
directeur, est contrôlée par un conseil d’administration présidé par le Premier ministre. La
gestion financière est séparée de celle de l’état.

Le groupe OCP est inscrit au registre de commerce et soumis sous le plan fiscal aux
mêmes obligations que n’importe quelle entreprise privée (impôt sur les salaires, sur les
bénéfices, taxes sur l’exportation…), et chaque année, le groupe OCP participe au budget
de l’état par versement de ses dividendes.

Schéma synoptique de la division INK / PP


Présentation de la direction d’embarquement du
phosphate–Port Casablanca INK/PP:
Figure : Image par satellite l’OCP port Casablanca

Notre stage s'est effectué au sein de la direction d’embarquement de


l’OCP, située au port de Casablanca.

o Mission et objectifs :
L’office chérifien des phosphates est présent sur plusieurs marchés, aussi bien au niveau
national qu’au niveau international, ce qui lui confère une renommée solide dans le pays.

La mission principale de la division est de pouvoir acheminer le phosphates, extraits et traités


au centre minier des Khouribga, à sa destination finale et ceci compte tenu des contraintes
fixées avec ses clients.

Afin de mener à bien sa mission, la direction est en collaboration permanente avec la direction
commerciale qui se charge du programme prévisionnel des navires pour le communiquer à la
direction d’embarquement. Elle coordonne également avec la direction de Khouribga qui
fournit le phosphate destiné à l’exportation par le réseau ferroviaire.

o Structure organisationnelle de la direction :


Pour consolider ses activités, la direction du port de Casablanca relevant de la direction du
site de Khouribga, adopte une structure hiérarchique donnée par l’organigramme suivant :
Organigramme de la direction d'embarquement

 Présentation de l’organisme
d’accueil
o Différentes Fonctions de la division :
 Circuit de déchargement :
Le phosphate de la zone de Khouribga est transporté par chemin de fer jusqu'au port de
Casablanca. Les trains composés de 60 wagons à bougies de 64 tonnes (soit 3840 tonnes par
train) se divisent en deux demi-rames pour déverser leur contenu dans des trémies tampons
au-dessus des convoyeurs de déchargement DA et DB.

 Circuit DA : ce convoyeur achemine le produit par le biais des convoyeurs DA20,


DA30et DA40, afin de l’aiguiller ensuite soit sur DA510 ou sur DA520 ou sur les deux
simultanément.

 Circuit DB : Alimenté par 21 trémies situées sous le NEF, le convoyeur DB10


Achemine le produit vers DB2O afin que ce dernier puisse alimenter DA3O
Directement ou en passant à travers le convoyeur T10 et les sept silos de
stockage dont la capacité est de 2500 tonnes. Le produit véhiculé moyennant DB30,
l'achemine DB40 qui l’aiguille soit sur DB510 soit sur DB520 ou sur les deux à la
fois.

 Circuit stockage :
Les installations d’embarquements du port de Casablanca ont une capacité de 400.000
tonnes reparties sur trois lots. Les deux premiers lots permettent de stocker les différentes
qualités du phosphate et sont constitués de six cellules chacun avec une capacité unitaire de
13.500 tonnes. Le troisième lot dont la capacité totale est de 220.000 tonnes est une cellule
qui permet de stocker uniquement la qualité la plus demandée K10. Les trois lots s'alimentent
moyennant deux chaînes SA et SB avec un débit de 2500 tonnes par heure.

 Circuit de reprise:
Dans des tunnels et sous les différents lots de stockage, se trouvent des convoyeurs de
reprise RA, RB, RC et RD qui assurent l'acheminement du phosphate vers les peseuses avant
son chargement. L'écoulement du phosphate sur ces convoyeurs se fait par gravité à travers
des goulottes munies chacune d'un casque contrôlé en ouverture et en fermeture par un vérin
pneumatique et disposé suivant un pas régulier tout au long du tunnel.
Casques
 Circuit de chargement :
Le chargement des navires peut se faire soit directement soit à partir des trains, soit
par reprise au stock par un réseau de bandes transporteuses. Mais avant la charge, le
phosphate passe par deux étapes indispensables qui sont le pesage et l’échantillonnage.

Pesage : L’installation est dotée de quatre peseuses avec deux systèmes de pesage.

 Pesage statique : Les quatre circuits de chargement sont équipés par des trémies
peseuses qui travaillent alternativement deux à deux. Ceci pour assurer au client la
qualité demandée et essayer d'équilibrer le navire au cours de chargement. Ce pesage
est plus précis et admet une erreur de 0,1%.
Chaque trémie est équipée par 3 jauges de contrainte , chacune est disposée sur un
pont de wheatstone . le signal de la sortie de chaque pont est attaqué par le calculateur qui
fait la somme des signaux et qui la devise sur le nombre des signaux d’entrée , ceci pour plus
de précision .
 La jauge de contrainte :
C’est un matériel dont la résistance électrique varie en fonction de la charge exercée
sur lui (lorsque le matériel subit une déformation , sa résistance varie linéairement en
micro-ohm ) pour mesurer ces variations qui sont si petites , les jauges de contrainte
sont presque tjrs utilisées dans une configuration en pont avec une source d’excitation
de tension .Ce pont se compose de quatre résistance dont une d’eux est la jauge .

Pont de wheatstone

 Etude théorique : équilibrage du pont de wheatstone


tout changement de résistance dans une des branches du pont conduit a une tension de
sortie non nulle.par conséquent , si on remplace une des résistance par une jauge de contrainte
active , tout changement dans la résistance de la jauge de contrainte déséquilibre le pont et
produit une tension de sortie qui donne une image de déformation de la jauge .
Les signaux de sortie des trois ponts sont attaqués par un montage sommateur de tension a
base d’un AOP de la manière suivantes :

 Pesage dynamique : Un dispositif permet de peser la qualité transportée sur la bande


par unité de temps. Ce type de pesage est moins précis et admet 2% comme erreur,
mais permet une gestion interne de la division.
cette opération ce fait par un capteur de vitesse et un autre de poids , la sortie des deux
capteur est attaqué par le calculateur au dessus .

La valeur du débit horaire = 3.6*poids*vitesse


La quantité du produit transporté par ce convoyeur = l’intégral du débit .

 Echantillonnage : Cette opération consiste à prélever trois échantillons du


phosphate pendant son chargement.
Un échantillon est expédié au client, le deuxième pour les analyses effectuées au
laboratoire de l'OCP, et le troisième pour l'archivage à la division.

Ce système assure la conformité de la qualité demandée par le client avec la qualité


fournie.
Après pesage et échantillonnage le produit est repris des peseuses par les convoyeurs
PA, PB, PC et PD pour être ensuite aiguillé par des chariots sur une des quatre chaînes
de chargement CA, CB, CC et CD. Et l'achemine vers les portiques à travers des
chariots de jetées sur toute la longueur du quai de chargement (422 m). Le débit
horaire théorique de chargement est de 1250 t/h et réel actuel variant de 450 t/h à 750
t/h dans les meilleurs des cas.

 Les portiques :
Il existe quatre portiques de type suivant :
Les mouvements du portique :

o Translation :
La translation est effectuée par quatre moteurs asynchrones triphasés a bague a démarrage
rotorique (deux de chaque côté).

A l’origine, la translation s’effectuée en deux vitesses, petite et grande mais la grande


vitesse n’est plus utilisée, et malgré cela les informations d’entrée et de sortie la concernant
sont toujours présent.

o Rotation Fleche :
La rotation est assurée par un moteur asynchrone triphasé a bague a démarrage rotorique dont
les caractéristiques sont :

 Deux freins pour le moteur : frein manœuvre et frein blocage.

 Un seul moteur de 52 kw.


 Un seul relais thermique.

 Le mode de sécurité :

 SBR : Sélecteur Bras Rotation

 SHR : Sélecteur Haute rotation.

 FTH : Fleche Très haute.

o Chariot navette :
Le mouvement du chariot navette est assuré par un moteur asynchrone triphasé à bagues dont
les caractéristiques sont :

 Un moteur de 11 kw.

 Un capteur magnétique.

 Mode de sécurité : fin course, sur course.

o Convoyeur :
Le mouvement du convoyeur est assuré par un moteur à cage écureuil c’est-à-dire en
commande directe et il est caractérisé par un moteur de 18,5kw.

o Manche :
Circuit de puissance des organes alimentent en 500V.

o Enrouleur :
Chaque portique dispose d’un enrouleur de câble qui a pour but d’enrouler ou dérouler le
câble électrique qui alimente le portique lorsque celui-ci se déplace le long de la raille.
Chargement d’un navire

 Personnels du groupe OCP :


L’OCP emploie un effectif très important relevant de divers domaines (mines, chimie,
Gestion).
Une première classification du personnel de l’OCP se fait selon la nature du lieu où l’agent
exerce ses fonctions, à ce stade on distingue les trois catégories suivantes :
 Bureau : Lorsque l’agent travaille dans l’administration.
 Jour : Lorsqu’il travaille dans l’atelier ou sur le chantier.
 Fond : S’il travaille dans le fond d’une mine.
Le personnel peut être répartit en trois grandes masses :
 Les Hors Cadres : Les ingénieurs et assimilés.
 Les TAMCA : Les Techniciens Agents de Maitrise et Cadres Administratifs, ils sont
classés selon les échelles allant de 1 à 6 (X1…….X6), chaque échelle correspond à un
groupe professionnel.
 Les OE: Les ouvriers et les Employés, ils sont à leur tour classés en petites et grandes
catégories de 2 à 7.

Organigramme du Division d’Embarquements port de CASA :


 Les postes électriques :

L'alimentation en énergie électrique des différents organes de l'installation est assurée


par LYDEC issue à partir des cinq postes installés en régime IT : P0, P1, P2, P3 et P4.
Chacun d'eux se charge de l’ensemble de circuits qui lui sont géographiquement proches.

la DEK / PC est divisée en sections analytiques, qui ont pour souci la bonne gestion du
capital, matériel et du personnel, de permettre ainsi à l’entreprise de savoir la participation de
chaque section dans le coût total de production.

 P0 :
Le poste P0 présente le tronc commun des circuits de déchargement,
stockage, reprise et chargement.
Il assure la distribution de l'énergie vers les autres postes, il reçoit du
(5500v) qui est distribué grâce à des jeux de barres, dans des cellules de
protection électrique en passant par des transformateurs, vers l'alimentation.
Ce poste est équipé par 4 transformateurs, dont deux 5500 / 500 V d’une
puissance de 1600 KVA, ( pour l’alimentation des moteurs 500 V, treuils,
vibreurs, chariot, convoyeurs ) et les autres de 5500 / 220-127 V de 200 KVA
pour l’éclairage et l’alimentation des circuits de commande.

Le poste assure aussi l’alimentation de 8 moteurs de 5500 V :

Moteur DAl0 DB40 DA40 DB30 CA20 CB20 CC20 CD20


Puissance(CV) 260 210 260 345 260 260 260 260

 P1 :

P1, ainsi que P2, P3, fonctionnent de la même manière


Contenant trois transformateurs tous marchant pour les mêmes fonctions que les
autres transformateurs des autres postes, dont deux 5500 / 500 V d’une
puissance de 1600 KVA, et l’autre de 5500 / 220-127 V de 125 KVA.

Le poste P1 distribue en plus des moteurs 500, deux moteurs 5500v en


passant par les cellules et systèmes de protections :

Moteur SB20 SA20


Puissance (CV) 195 195

 P2 :

Il contient trois transformateurs, dont deux 5500 / 500 V d’une puissance de


1600 KVA, et l’autre de 5500 / 220-127 V de 200 KVA.

P2 distribue en plus des moteurs 500 (près de sa géographie), deux moteurs


5500 V :

Moteur SA64 SB64


Puissance (CV) 210 210

 P3 :
Contenant trois transformateurs à 2 Secondaires (double
enroulement) aient tous une puissance de 400 KVA, tous marchant pour les
mêmes fonctions que les autres transformateurs des autres postes.
P3 distribue en plus des moteurs 500v (près de sa géographie), deux moteurs
5500 V :

Moteur T10 DB10


Puissance (CV) 220 125

 P4 :
Il contient 3 transformateurs, le rapport de transformation de 2 parmi eux est
5500/ 500 V d’une puissance de 1600 KVA, et l’autre 5500 / 220-127 V de 125
KVA.

Le poste contient aussi 2 groupes électrogènes programmés pour fonctionner en


cas de rupture du courant électrique.

L’un de ces deux groupes électrogènes se lance automatiquement après la


rupture pour l’alimentation de la direction de la division et les caves , l’autre
fonctionne manuellement pour l’alimentation des portiques.

groupe electrogène

Arrivée
LYDEC
4000KVA souscrite
P0 7200KVA installée

P1 P4

P2

 La protection des transformateurs :


Chaque transformateur est protégé séparément
P3 par un disjoncteur qui est
commandé par un relais F650 , ce dernier commande le déclanchement de
disjoncteur lorsqu’il reçoit l’information d’un défaut de l’extérieur ou lorsqu’il
la détecte .
Le disjoncteur de protection :
ce disjoncteur est équipé par un moteur qui assure son enclenchement.

3) thermostat :
C’est une protection interne du transformateur , elle donne l’état thermique du
diélectrique , une alarme se lance au premier stade (60*C) et elle déclenche au deuxième
(si la température dépasse 77*C) .

 Les mesures de sécurité :

L'importance des équipements de protection individuelle (les casques et les


gants) et la sensibilisation à la manutention et à la sécurité électrique. Le respect
des consignes sécuritaires fait également partie des thèmes sélectionnés pour
l’OCP.

Par ailleurs, il est à signaler que l'Office a adopté plusieurs mesures pour assurer
la sécurité de son personnel avant d'instituer le concept du mois de sécurité.
L'OCP a en effet procédé à la généralisation des comités d'hygiène et
d'environnement au niveau de toutes les directions. Une commission d'hygiène
et de sécurité, qui se réunit deux fois par an, chapeaute ces comités. Elle a pour
objectif de redéfinir les moyens à mettre en œuvre en vue de réduire le nombre
des accidents.

C’est pour cela que l’OCP détermine une loi de consignation afin d’assurer la
sécurité du personnels et du matériels.

La consignation est la suite chronologique d'opérations indispensables et


réglementées, qui permettent d'assurer la sécurité du personnel et
du matériel avant d'intervenir sur un appareillage électrique, une installation
électrique, ou simplement un circuit électrique. En effet, seuls les travaux
effectués hors tension présentent une sécurité totale vis-à-vis du risque
électrique, à condition que l'on soit sûr que toute tension est effectivement
supprimée et qu'elle le reste : c'est le but de la consignation.
Pour travailler en toute sécurité les agents suit les instructions suivantes :
1. Demande de consignation chez le poste de commande (PC)
2. Après avoir obtenir l’autorisation il faut remplir le bulletin d’autorisation
par le demandeur, le responsable PC, et l’agent habilité du service
électrique l’agent habilité :
Les étapes successives de la procédure de consignation électrique faite par
sont :

1. séparer (couper l'alimentation, le plus souvent au moyen d'un disjoncteur


[Rappel : un [sectionneur] ne doit JAMAIS être manœuvré "en
charge"]) ;

2. condamner (rendre impossible la remise sous tension sans actions


particulières : cadenas, étiquetage) ;
3. identifier (Deux phases : 1. s'assurer que la partie d'installation que l'on
vient de séparer et condamner est bien celle sur laquelle on doit intervenir
ou travailler; 2. poser des étiquettes ou des panneaux de signalisation
indiquant que quelqu'un travaille sur l'installation et qu'il ne faut en
AUCUN CAS remettre le courant.) ;
4. vérifier (Vérificateur d'absence de tension dans un panneau de
supervision) ;
5. mettre à la terre, cette mise à la terre ayant obligatoirement lieu
immédiatement après la vérification d'absence de tension et devant être
complétée par la mise en court-circuit (afin de s'assurer contre la présence
de condensateur et de tensions induites dues à une grande longueur
de câble ou d'un retour de la tension).
Dans le domaine des travaux d'ordre électrique, la consignation doit être confiée
à une personne possédant l'habilitation de niveau BT (en basse tension) ou MT
(en haute tension).
3. La vérification se passe aussi dans le poste commande pour que les
intervenants remplissent aussi de leurs tours les champs et mettent leurs
cadenas.
Description des machines de l’installation:
 Réducteur de vitesse :

Le réducteur est destiné à être intercale entre un moteur et une machine réceptrice dans le but
de réduire la vitesse donnée par ce moteur et augmente son couple.

Il est caractérisé par :

 La puissance.

 Le rapport de réduction.

 Le rendement.

 L’encombrement.

 La température ambiante

Un réducteur à roulement à billes

Les types des roulements :


Roulement a billes roulement à rouleaux

Le choix de roulement se fait selon les charges exercées sur l’arbre de réducteur .

 Les Rouleaux :
Le role:

Facilite le roulage de la bande qu’il supporte .On distingue les rouleaux supérieurs et les
rouleaux inférieurs qui peuvent être des rouleaux anti-chocs.

Les rouleaux d’un convoyeur sont métalliques en tôle d’acier, en fonte ou en métaux légers.

 Les Accouplements :
Sert à unir un arbre moteur et un arbre récepteur.

On distingue trois types :

a) Accouplement rigide.
b) Accouplement élastique.
c) Accouplement semi-élastique.

 Les bandes :
 La vulcanisation :

C’est une jonction très résistante mais très longue à réaliser et coûteuse. Elle conserve à la
bande une meilleure résistance à l’agrafage.

Elle consiste également à rassembler deux coupons de bande ayant subi une préparation
préalable par colle et durcisseur ou par dissolution et caoutchouc cru avec chauffage.

 Les Agrafages :

Il sert pour le fonctionnement d’une bande à froid, c’est un moyen rapide et généralisé à
l’OCP.
 Capteur :
Pour s’assurer de bon fonctionnement d’un convoyeur , il est installé des différent capteurs au
long des convoyeur ;
 déport bande
 capteur de vitesse
 capteur de poids (jauge de contrainte)
 détecteur de rotation (roue phonique)

La roue phonique ; détecteur de rotation :


Ces roues sont accompagnées par des capteurs inductif haut fréquences ; lorsque le
convoyeur est en entrainement la roue tourne et le capteur envoie des impulsion au API ; ce
qui indique l’ état du convoyeur ; ( marche , arrêt ou rupture de bande )

Déport bande :
Il est destiné à protéger la bande contre les déportements ou déviations pouvant engendrer
l'abîmation de la bande.
C'est un interrupteur actionné par levier, l'ensemble est placé juste à côté de la bande pour
réagir lors d'une déviation anormale de la bande, Il se place dans les deux côté

 Les types des moteurs utilisés à IDK/


PP :
Les moteurs utilisés sont des moteur asynchrones à rotor bobiné ou à cage d’écureuil ou a
rotor bobiné .

o Rotor à cage d'écureuil (rotor en court-circuit) :

les moteurs asynchrones triphasés a rotor en court-circuit ( aussi appelés a cage


d’écuteuil ) sont constitués d’une partie fixe appelée stator et d’une partie tournante appelée
rotor .
le circuit magnétique du stator supporte les bobinages qui vont servir a créer le champ
magnétique en court-circuit . les courant induits au sein du circuit électrique du rotor par le
champ magnétique sont a l’ origine du couple moteur qui est transmis a l arbre . le stator sert
aussi a la fixation mécanique du moteur et sont raccordement electrique grace a la boite a
borne .

Moteur a cage d’écureuil


o Rotor bobiné :
Les moteurs asynchrones triphasés à rotor bobiné sont de constitution identique
aux modèles à rotor court-circuit pour ce qui est du stator . le rotor comporte des
bobinages placés sur le circuit magnétique ; ils sont reliés aux bagues qui , a
l’aide des balais permettent d’etablir la liaison électrique entre la partie
tournante (rotor) et la partie fixe (stator) . les bobinages du rotor sont ramenés à
la boite a bornes en vue de leur raccordement électrique .
Ces moteurs sont de conception plus complexe que leur homologues à rotor en
court-circuit ,leur fiabilité est moins bonne en raison du «contact glissant »
bagues – balais qui impose une maintenance régulière . leur utilisation est
aujourd’hui de plus en plus rare en raison des progrès de l’electronique de
puissance qui fait qu’on leur préfère l’utilisation de moteurs asynchrone
triphasés a rotor en court-circuit associés a un démarreur progressif ou un
variateur de vitesse . de plus le pilotage par automates est beaucoup plus facile
et souple que le démarrages statoriques et rotoriques .

Moteur à rotor bobiné


 Les mesures d’un moteur :
o Mesure d’isolement :
Cette opération ce fait a l’aide d’une appareil qui s’appelle Mégohmmètre , la
première étape de cette opération c’est de trouver la bonne masse pour la
prendre comme référence , si l’appareil indique la valeur suivante 1.81 donc ils
sont à la masse , et au contraire si on trouve une valeur supérieur a ceci .

La règle utilisée pour faire cette mesure est 1V 1000Ω

Les valeurs les plus utilisés : 500V 0.5 MΩ

5500V 5.5 MΩ

Mégohmmètre

o Mesure de la valeur ohmique (continuité) :


Cette opération ce fait par pont de Winston pour but connaitre les valeurs
exactes des résistances en changeant le calibre on trouve des valeurs plus
précises.
Si on veut mesurer les valeurs ohmiques dans le couplage triangle on
dégage les barrettes et dans le couplage étoile on fait les mesures
directement.
Si la continuité augmente on bouffe plus de puissance, il faut vérifier les
connexions des bobines pour éviter l’endommagement du moteur et le
déséquilibre du champ magnétique.
 Les protections des moteurs à IDK/ PP :
On peut distingué Les appareils M.T suivant la fonction à réaliser :

*Appareils de manœuvre : Interrupteurs, sectionneurs.


*Appareils de protection : Disjoncteurs, coupe-circuit.
*Appareils de surveillance : Déclencheurs, relais .
Ce matériel doit :
*supporter le courant nominal sans échauffement.
*supporter la tension nominale d’isolement prévue, cette
tension ne doit provoquer ni claquage d’isolement ni autre
détérioration électromécanique.
Ces appareils ont un pouvoir de coupure en concordance avec l’installation,
c’est le courant maximum sous la tension nominale que l’appareil est capable
d’interrompre sans être détérioré .
1_sectionneur:
C’est un appareil électrique de protection capable d’ouvrir ou de
fermer un circuit sous l’action manuelle d’un technicien afin d’isoler
les circuits électriques d’alimentation du réseau .
Sectionneur à delectric sectionneur
porte-fusibles

!!!!Un sectionneur n’a pas de pouvoir de coupure (Il ne faut jamais


l’actionner en charge )

2_ le disjoncteur :

Disjoncteur magnétothermique :
Il est composé de 2 parties :
*partie thermique qui protège les biens contre les faibles et les fortes
surcharges. Défaut prolongé
*partie magnétique qui protège les biens contre les courts-circuits .
défaut brusque
Disjoncteur magnétothermique

3_relais thermique :
Utilité :
Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en
aval contre les surcharges et les coupure de phase . pour cela il
surveille en permanence le courant dans le récepteur .
En cas de surcharge , le relais thermique n’agit pas directement sur le
circuit de puissance . un contact du relais thermique ouvre le circuit de
commande d’un contacteur qui coupe le courant dans le récepteur .

Principe de fonctionnement :
A l’intérieur , trois bilames (une par phase ) formées de deux
métaux ayant des coefficients de dilatation différents , sont chauffées
par le courant du moteur ,par effet joule , ces bilames s’incurvent
lorsque température augmente .
Au-delà d’une certaine déformation, même si le courant du moteur
passe tjrs dans le circuit , les bilames agissent sur un contact interne
NF 95-96 .
Ce contact NF interne , placé en série avec la bobine du contacteur
,s’ouvre et reste accroché en position ouverte ; le moteur s’arrête. Il
existe également un contact NO 97-98 pour signaler le défaut à l’aide
d’un voyant .
Il faut une action sur le bouton de réarmement pour libérer ce
contact NF pour autoriser le redémarrage du moteur .
Relais thermique

Relais thermique électronique :


Ce relais assure la même protection que le relais classique, mais de
plus il détecte le manque de phase

Causes possibles de surintensités


*surcharge mécanique de la machine entraînée (augmentation du couple
résistant),
*surcharge mécanique du moteur lui-même (roulements à billes défectueux par
exemple)
*démarrage trop long (inertie importante de l’ensemble entraîné),
*démarrage trop fréquent (pianotage),
*marche en monophasée (coupure d’une phase suite à la fusion d’un fusible),
*baisse de tension,
*blocage au démarrage,
* court-circuit.
*Coincement d’un convoyeur

4_ Contacteur :
Un contacteur permet l’alimentation en énergie d’un actionneur
à partir d’une information électrique de commande déportée.

Le principe de fonctionnement d’un contacteur est identique à celui


d’un relais. De plus il possède un pouvoir de coupure ce qui lui permet
de se fermer ou de s’ouvrir lorsque l’installation est sous tension.

Le contacteur n’assure aucune protection au moteur , mais il permet


de le commandé à distance .
 Couplage des moteurs :
A partir des indications données par la plaque signalétique et le réseau
d’alimentation , l’utilisateur doit coupler adéquatement les
enroulements du stator soit en triangle soit en étoile .

Une plaque signalétique


*si la tension min de la plaque signalétique du moteur correspond à la
tension entre phases du réseau on adopte le couplage .

*si la tension max de la plaque signalétique du moteur correspond à la


tension entre phases du réseau on adopte le couplage Y .

On utilise des barrettes pour coupler les enroulements sur la plaque à


borne du moteur .

 Les démarrages des moteurs :


1-Démarrage direct :
Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché
directement au réseau d’alimentation , le démarrage s’effectue en un
seul temps . le courant de démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le
courant nominal du moteur . le couple de décollage est important ,
peut atteindre 1.5 fois le couple nominal .
Ce démarrage est utilisé pour les moteurs faibles puissances.
 Démarrage direct à deux sens de marche :
Circuit de puissance :

Circuit de commande :

Contrairement au démarrage direct , le démarrage des moteurs


moyennes et fortes puissances nécessite l’utilisation de procédé de
limitation de courant de démarrage tout en maintenant les
performances mécaniques de l’ensemble « moteur , machine entrainée
» . il existe deux types d’action :
 Action sur le stator : consiste à réduire la tension aux
bornes des enroulements statoriques . on peut réaliser le
démarrage par :
 Couplage étoile-triangle .
 Elimination des résistances statoriques .
Ce type d’action est utilisé pour les moteurs moyennes puissances .
 Action sur le rotor : consiste à augmenter la résistance rotorique
au démarrage . on peut réaliser le démarrage par :
 Elimination des résistances rotoriques .
 Utilisation des moteurs à cages multiples .
Ce procédé de démarrage est accompagné en plus de la réduction du
courant de démarrage,d’une augmentation du couple de démarrage .
Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs fortes puissances .

2-Démarrage étoile-triangle :
Le démarrage s’effectue en deux temps :

 1er temps : chaque enroulement du stator est alimenté sous une


tension réduite en utilisant le couplage Y . il est le temps
nécessaire pour que la vitesse du moteur atteigne environ 80%
de sa vitesse nominale .
 2ème temps : chaque enroulement du stator est alimenté par sa
tension nominale changeant le couplage au triangle .

Ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à couplage lors de


leur fonctionnement normal .
 démarrage étoile-triangle à deux sens de marche :
 circuit de puissance :

 Circuit de commande :
Ce démarrage est utilisé pour les moteurs des compresseurs :

3-Démarrage par élimination de résistances rotorique :


ce type de démarrage est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont
les enroulements sont couplés en Y , et les trois sorties sont soudés à
des bagues fixées sur l’arbre du moteur auxquels on peut insérer des
résistances à l’aide de balais frotteurs .

Groupe de résistance

Une résistance
Ce démarrage consiste à alimenter le stator du moteur par la tension
nominale et éliminer les résistances rotoriques en plusieurs temps ( 3 temps au
minimum ) .

1er temps : on considère la totalité des résistances dans les enroulements


du rotor .

2ème temps : on diminue la résistance du ccircuit rotor en éliminant une


partie des résistances insérées .

3ème temps : on élimine toutes les résistances rotoriques en court-


circuitant les enroulements du rotor .

 Circuit de commande :
Armoire des contacteurs éliminateurs de résistances

Contacteur ; dernier court-circuiteur


Conclusion :

Cette période de stage était une excellente opportunité


pour se familiariser avec le matériel électrique .elle m’a
permis de mettre mes connaissances théoriques à l’épreuve
pratique afin de faire comparaison entre les deux , elle m’a
permis aussi de m’initier au monde du travail,et aussi prenant
une vision sur le poste d’un technicien spécialisé au sein de
l’entreprise.

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