À Besançon comme partout en France les brutalités policières augmentent et les
représentant.e.s de l’État nous mentent. Samedi dernier un palier inadmissible a été franchi : gazage à bout portant devant le rectorat sur des militant.e.s pacifistes, dont des représentant.e.s syndicaux/cales puis emploi de grenades contre une foule bon enfant majoritairement composée de familles. Une nouvelle fois des violences policières inacceptables ont été commises sur un gilet jaune matraqué au visage comme l’atteste une vidéo de presse et contrairement à vos déclarations dans les médias. Voulez-vous nous mettre à genoux comme les lycéens et lycéennes de Mantes-la-Jolie ? La politique de la terreur ne fonctionne pas, la répression ne fait qu’attiser la colère profonde.
Nous dénonçons Monsieur le préfet la doctrine du maintien de l’ordre à « la française » et
appelons au rejet de ses lois liberticides et à une réponse politique et non policière aux revendications mises en avant dans les manifestations. Veuillez agréer, Monsieur le préfet, nos salutations syndicales.