Sie sind auf Seite 1von 158

« Sciences, Société, Santé »

La dynamique d’une nouvelle université

Opération Campus

Projet déposé par


Synthèse 5
Lyon Cité Campus : un processus qui s’accélère sous l’effet de
l’Opération Campus 5
Une ambition partagée et un positionnement affirmé à l’horizon 2020 5
LyonTech 7
Charles Mérieux 8
Le projet immobilier et les investissements associés 9

Lyon Cité Campus 11


1 Lyon Cité Campus : un processus qui s’accélère sous l’effet de
l’Opération Campus 11
2 Lyon Cité Campus : un acteur de la stratégie du rayonnement
international de l’Université de Lyon 19
3 Positionnement 2020 de Lyon Cité Campus : un projet de
campus en réseau pour l’Université de Lyon 27

Vie de Campus 39
4 Une métropole dynamique, des initiatives à faire valoir 39
5 Créer des espaces de vie respectueux des personnes et de
l’environnement 41
6 Partager et diffuser les savoirs 43
7 Attirer et accueillir les talents 47
8 Tableau consolidé du projet immobilier 49

Campus LyonTech 51
9 Un campus de 50 ans qui se modernise pour défendre sa
position internationale 51
10 Positionnement 2020 du site de la Doua : « LyonTech, un
campus de référence mondiale en matière de cleantech » 53
11 Stratégie d’aménagement du campus LyonTech : un double
objectif de lisibilité thématique « cleantech » et le renforcement
de l’ouverture sur la ville 59
12 Tableau consolidé du projet immobilier 71

Campus Charles Mérieux 73


13 Présentation générale du site Charles Mérieux 73
14 Le positionnement 2020 : Axes structurants et projets phares 75
15 Stratégie d’aménagement : l’intégration dans la ville 87
16 Tableau consolidé du projet immobilier 91

Fiches projets 93

NOVEMBRE 2008 3
Synthèse

Synthèse
Lyon Cité Campus : un processus qui s’accélère sous l’effet de
l’Opération Campus

Le projet Lyon Cité Campus est un processus largement engagé et partagé par l’ensemble des
partenaires de l’Université de Lyon en partenariat avec les collectivités. L’Opération Campus apparaît pour
tous comme l’opportunité d’accélérer ce processus en dotant le projet Lyon Cité Campus de moyens
financiers exceptionnels qui vont permettre d’engager une première phase opérationnelle d’envergure qui
aura un effet de levier sur la mise en œuvre de l’ensemble du projet.

Le projet est conduit par l'Université de Lyon qui s’est dotée de moyens spécifiques pour cela et qui a mis en
place une véritable démarche d’organisation, de structuration et de pilotage du projet. A travers cette
organisation de projet, ce sont près de 200 personnes qui à ce jour ont contribué à la définition de l’ambition
du projet et de ses objectifs stratégiques. Ce nombre illustre la réelle dynamique qui s’est enclenchée autour
du projet Lyon Cité Campus et les espoirs, ainsi que les attentes, que la démarche Opération Campus a
suscités.

Partenaires actifs du projet, la Région Rhône-Alpes et le Grand Lyon ont publiquement annoncé leur
soutien financier au projet Lyon Cité Campus (85 M€ pour la Région Rhône-Alpes et 32 M€ pour le Grand
Lyon, pour les deux sites retenus par le Comité d’Evaluation). Cet investissement, soutien financier direct,
sera complété par un soutien indirect au travers de la politique d'aménagement de la métropole sur les
transports, l’intégration urbaine, la mise à disposition de foncier... Le Conseil Général a confirmé lui aussi
son soutien au projet, et engagera ses financements au stade de la programmation.

La formalisation du projet au travers du présent dossier n’est qu’une étape, certes importante, du processus
de définition et de maturation du projet. Désormais les équipes vont consacrer leur énergie à mieux préciser
ce que sera le projet immobilier et d’aménagement de Lyon Cité Campus et à définir le périmètre
opérationnel de la première phase qui sera lancée au titre de l’Opération Campus. Avec l’objectif d’un
démarrage des premiers « travaux PPP » mi-2011, les prochaines grandes échéances sont : juin 2009
validation du programme et du scénario immobilier ; janvier 2010 lancement de la consultation PPP.

Une ambition partagée et un positionnement affirmé à l’horizon 2020

L‘objectif visé par les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche est d’intégrer le Top 30 du
classement européen des universités d’ici 2015 et de s’inscrire pleinement dans les objectifs du triangle de
la connaissance « recherche, formation, innovation au service de la société », en visant l’excellence et en
organisant les coopérations interdisciplinaires.

Les collectivités soutiennent cette ambition et la confortent dans le contexte d’une compétition
internationale qui se joue aussi par le fait d’avoir une Université connectée au monde économique, et ancrée

NOVEMBRE 2008 5
dans la Cité. Cette ambition s’intègre en effet totalement d’une part dans le schéma de développement et
d’aménagement universitaire de la métropole lyonnaise et d’autre part dans les attendus du schéma régional
pour l’enseignement supérieur et la recherche.

Pour atteindre cette ambition, le projet Lyon Cité Campus s’articule sur l’organisation d’un réseau de sites
complémentaires, visant à favoriser les approches transdisciplinaires, et l’émergence de projets d’innovation
sources de visibilité internationale. La thématisation des sites et l’interdisciplinarité (les synergies aux
interfaces) constituent les principes du positionnement 2020 de Lyon Cité Campus : ils garantissent le
développement de sa visibilité internationale et de sa capacité d’innovation.
Ce réseau de sites complémentaires est le support à de grands questionnements de recherche
nécessitant des approches multidisciplinaires : Sciences et ingénierie pour la santé ; Savoirs, échanges et
régulation ; Enjeux et modélisation de la complexité.

Dans cette nouvelle organisation, le campus est un lieu permettant de valider une approche d’université
ouverte : ouverte sur l’international, ouverte sur la société, ouverte sur le monde socio-économique. En
s’appuyant sur les atouts de la métropole lyonnaise, et en valorisant les initiatives existantes, la Vie de
Campus repose sur une combinaison fine entre espaces de vie et qualité d’environnement, infrastructures
et échanges de savoirs.

Cette volonté d’intégration urbaine se décline autour des grands axes suivants : les liaisons intersites ; la
mise en œuvre de projets d’aménagement urbain ambitieux ; l’accueil et le logement des étudiants et des
chercheurs ; l’accessibilité et la proximité des services. La richesse des ressources documentaires et le
potentiel d’enrichissement culturel offert par l’agglomération sont des facteurs d’attractivité indéniables qui
seront consolidés et développés.

Porté par le contexte du Grenelle de l’environnement, l’inscription du projet Lyon Cité Campus dans le
développement durable est une évidence aujourd’hui. Pour concrétiser l’ambition « éco-campus
exemplaire » et pour répondre aux enjeux fondamentaux que sont la réduction des émissions de gaz à effet
de serre et la lutte contre les segmentations sociales et spatiales, Lyon Cité Campus a choisi de mettre
prioritairement la focale sur 3 objectifs qu’elle peut porter haut : permettre une mobilité durable en offrant des
alternatives à la voiture et en restreignant son usage ; mieux maîtriser et mieux consommer l’énergie en
réalisant des constructions exemplaires; intégrer les sites universitaires dans la ville, sur le plan de leurs
relations physiques, sociales, économiques et culturelles tout en optimisant la consommation des espaces.

L’émergence de grands campus où se côtoieront établissements d’enseignement supérieur, organismes de


recherche, entreprises et institutions privées, etc. implique la mise en place d'une gouvernance adaptée tout
à la fois à la problématique propre à chaque site et à l'approche globale issue de la dynamique Lyon Cité
Campus. Quatre niveaux définissent cette gouvernance rénovée : l'approche stratégique et politique ; La
supervision ; La dimension territoriale et partenariale ; Le niveau opérationnel. Par ailleurs, la mise en
oeuvre pratique du projet Lyon Cité Campus se fera dans le cadre des partenariats publics privés (PPP). La
réflexion devra être menée sur la définition du pouvoir adjudicateur des PPP pour le secteur public et
notamment le rôle joué par l’Université de Lyon.
Synthèse

LyonTech

L’ambition du campus LyonTech, localisé sur le site de la Doua, est de devenir un campus de référence
mondiale en matière de « cleantech », en s’appuyant sur les deux domaines d’excellence du site, en
chimie et ingénierie au service du développement durable, enjeux majeurs de la société et du monde
industriel.
Site ancien, structuré au fil de l’histoire, le site de la Doua saisit l’opportunité du plan campus pour donner
une nouvelle dynamique à un programme ambitieux de restructuration et de réhabilitation, le projet
LyonTech, engagé dès 2002 dans un schéma d’aménagement du site, et pour atteindre une position
internationale.

Le socle du projet est la restructuration du campus autour de 5 quartiers scientifiques. Ces quartiers
regroupent les équipes scientifiques et les équipements autour des axes structurants de la recherche
d’excellence du site, afin de gagner en taille critique, en efficacité et en lisibilité. La valorisation des activités
« cleantech » se verra également renforcée par le développement et l’accueil de nouvelles activités, dans
l’environnement proche de la Cité Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse, pôle unique en Europe de
chimie analytique et structurale. Cette nouvelle organisation renforce la chaîne de valorisation du site,
appuyée par le développement d’un programme immobilier dédié : Maison de l’Innovation et de la
Compétitivité, 10 000 m² d’extension de surfaces d’accueil d’entreprises, création de deux hôtels à
projets.

La dynamisation du site et le renforcement de son positionnement seront confortés par la venue de


nouveaux établissements, en cohérence avec la dominante du site ; tels que l’INRIA et, potentiellement à
moyen terme, l’Ecole Centrale de Lyon.

Le programme s’attachera également à rendre lisible les nombreux atouts géographiques du site, au niveau
de la qualité de son environnement, de la densité des modes d’accès au site et de ses capacités foncières.
L’objectif visé est de rendre le site plus accueillant, et de renforcer sa perméabilité à la ville, en faisant du
site une opération de réaménagement majeur pour l’agglomération, à l’échelle d’autres projets
emblématiques de la région (Confluence, Minatec…). L’enjeu de réaménagement va au-delà « des
clôtures » du site, dans une logique de développement d’une aire technopolitaine ouverte à la ville, et
vivant comme un quartier moderne de la ville.

NOVEMBRE 2008 7
Charles Mérieux

Rassemblés au sein d’un même site en devenir, 8 établissements de l’Université de Lyon se sont accordés
pour donner à ce campus un nom symbolisant l’excellence scientifique, l’humanisme et l’esprit d’entreprise,
celui de Charles Mérieux (1907-2001). Le campus Charles Mérieux relie le site universitaire historique des
Quais du Rhône au CHU de Lyon Sud via un quartier de Gerland en pleine mutation. Il rassemble des
établissements publics ou privés et des centres de recherche autour d’un projet commun : la rencontre
entre les biosciences et les sciences humaines et sociales.

Ce projet se décline en 5 axes structurants pour la recherche et pour la formation : « Approche


multidisciplinaire des sciences de la vie et de la santé », « Territoire, ville, échanges », « Modélisation de la
complexité et simulation numérique », « Image, création », « Management et entrepreneuriat ».
Campus dans la ville, Charles Mérieux entend favoriser une dynamique d’ouverture et d’échanges avec les
acteurs économiques, associatifs… de son environnement, et tirer parti des possibilités nombreuses que lui
offre sa situation en cœur de métropole. Une attention particulière sera portée à la constitution d’une
identité (visuelle notamment) commune pour que l’appartenance au campus soit sensible sur chacun des
sites qui le composent.

Quatre ensembles d’opérations majeures ont été identifiés comme prioritaires par le campus : des
rénovations exemplaires sur les sites historiques des Quais, la construction d’une Maison des Langues
inter-établissements, la densification du site de Lyon Sud et la construction d’un Centre de Recherche
Avancée au centre du campus, qui matérialisera la rencontre des biosciences et des sciences humaines et
sociales à proximité de la future implantation d’EMLYON. Ces projets, eux-mêmes porteurs d’une forte
ambition en termes de qualité environnementale, s’inscriront dans une démarche générale d’aménagement
urbain et d’accessibilité en « modes doux » soucieuse d’un développement durable.
Synthèse

Le projet immobilier et les investissements associés

Le premier tableau ci-contre traduit globalement les opérations immobilières en termes de surfaces (SHON)
impactées. Il détaille les surfaces restaurées et/ou restructurées des surfaces crées. Le budget de
maintenance estimé est également fourni dans la logique de l'approche PPP.

Site Rénovation (m²) Création (m²) Maintenance (M€ )


LyonTech 227 577 20 480 4,33
Mérieux 205 600 43 770 4,21
Vie des campus 28 650 63 150 1,27
Total 461 827 127 400 9,81

Le budget global du projet Lyon Cité Campus est décrit par le tableau suivant (tous les montants sont en M€
TTC). Le volet vie des campus (logement, restauration, sport, ouverture économique, ...) a été explicité
comme cela est le cas dans l'ensemble de notre présentation. La colonne « Opération Campus » regroupe
les opérations qui ne sont pas encore couvertes financièrement. La colonne « CPER 2007-2013 » concerne
les opérations inscrites au CPER actuel dans les volets enseignement supérieur et recherche, et qui
s'insèrent dans le projet Lyon Cité Campus sur les sites de la Doua et de C. Mérieux.

Enfin, la colonne « Autres opérations» regroupe les opérations parties intégrantes du projet Lyon Cité
Campus dont le financement est assuré par d'autres sources à hauteur de plus de 80% (au jour du dépôt de
ce dossier). Cela concerne par exemple, la réalisation du Faculty House du site de la Doua dont le montage
financier est assuré par l'association des anciens élèves de l'INSA. Sur le site de Mérieux, on peut citer le
déménagement de l'Ecole de Management de Lyon (actuellement sise à Ecully) dont le financement est
assuré par cet établissement sur un montage qui lui est propre. L'ensemble des actions relevant de cette
rubrique sont intégrées au dossier et figurent notamment dans les fiches techniques.

Site Opération CPER 2007-


2007-2013 Autres Total
Campus opérations
Etat Collectivités

LyonTech 301,0 35,58 47,40 67,7 451,68


Mérieux 192,9 23,48 49,38 204,0 469,76
Vie des campus 223,3 13,27 31,57 47,8 315.94
Total 717,2 72,33 128,35 319,5 1.237,38

NOVEMBRE 2008 9
Les opérations prévues dans l'actuel CPER (2007-2013) qui viennent en appui du projet Lyon Cité Campus.
A ce budget d'investissement, il est nécessaire d'ajouter le coût de la maintenance des opérations relevant
spécifiquement du plan Campus. Ce coût a été évalué à 9,8 M€ TTC annuellement. Cette charge annuelle,
payable sous la forme d'un loyer (approche PPP), sera assumée par les établissements parties
prenantes du projet Lyon Cité Campus.

Les collectivités (essentiellement le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes) ont publiquement annoncé
une dotation de 128 M€ qui vient se déduire des investissements de l'opération Campus. Ce soutien
permet, dans une approche PPP, de réduire le loyer théorique de l'ordre de 12 M€ annuellement, soit une
économie de 300 M€ sur le montant total des loyers liés à cette opération. Cet investissement, soutien
financier direct, sera complété par un soutien indirect au travers de la politique d'aménagement de la
métropole sur les transports, la mise à disposition de foncier...

La demande de l'Université de Lyon s'élève donc à 590 M€ TTC. Dans un contexte de


partenariat public-privé, la participation de l'Etat à l'investissement se traduira par la prise en
charge d'un loyer annuel de l'ordre de 53 M€..
Lyon Cité Campus
1 Lyon Cité Campus : un processus qui s’accélère sous l’effet de
l’Opération Campus

1.1 Un processus déjà engagé par l’Université de Lyon, en relation avec les
collectivités territoriales

La carte de l’enseignement supérieur et de la recherche de la métropole lyonnaise a été considérablement


1 2
remodelée depuis 2005, par la mise en place du PRES, de deux RTRA , de trois RTRS , de deux instituts Carnot
et des six pôles de compétitivité lyonnais (dont 2 mondiaux), dans une logique de visibilité internationale.

Etape par étape, les établissements membres du PRES Université de Lyon ont relevé le défi de construire
une architecture de la recherche et de la formation autour d’axes forts, en privilégiant une approche « en
réseau ». Cette organisation a permis la création et le renforcement des coopérations entre les acteurs des
établissements d’enseignement supérieur, universités et grandes écoles, des organismes de recherche, des
industriels et des collectivités, sur des sujets d’excellence scientifique de la métropole lyonnaise.

Cette démarche s’est appuyée et a trouvé son écho dans l’élaboration d’une part du Schéma de
Développement et d’Aménagement Universitaire (SDU), lancé par le Grand Lyon, en partenariat avec
l’Université de Lyon et avec l’appui du SEPAL dans le cadre du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de
l’aire urbaine lyonnaise, et d’autre part du schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche
(SRESR) lancé par la Région Rhône-Alpes. Le SDU a été initié en septembre 2007 afin de définir une vision
prospective et un projet d’aménagement et de développement partagé à horizon 2015-2020 pour faire de
Lyon une grande métropole universitaire autour de 4 enjeux
 Spécialisation des campus et affichage des pôles de recherche de dimension européenne et internationale
 Connexion des campus à la sphère économique
 Amélioration de la vie étudiante
 Mise aux standards internationaux des campus.

Cette réflexion a associé de nombreux acteurs, à des niveaux stratégiques et plus opérationnels :
3
établissements du PRES, opérateurs du logement et du transport (CROUS, Sytral …) Rectorat, services du
Grand Lyon en charge des politiques d’aménagement urbain, du développement économique, ainsi que les
services des Villes concernées. . C’est dans le cadre de cette réflexion d’agglomération que le projet Lyon
Cité Campus s’insère aujourd’hui.

La structuration et l’organisation de l’Université de Lyon est donc un processus largement engagé


aujourd’hui et partagé par tous les partenaires. L’Opération Campus apparaît dès lors comme l’opportunité
pour tous d’accélérer ce processus en dotant le projet Lyon Cité Campus de moyens financiers
exceptionnels qui vont permettre d’engager une première phase opérationnelle d’envergure qui fera effet
levier sur la mise en œuvre de l’ensemble du projet.

1
RTRA : Réseau thématique de recherche avancée
2
RTRS : Réseau thématique de recherche et de soins
3
Le SYTRAL est l’autorité organisatrice des transports sur la métropole lyonnaise

NOVEMBRE 2008 11
L’organisation territoriale de l’Université de Lyon
(dont investissements CPER)

3
Lyon Cité Campus

1.2 Un soutien important des collectivités qui sera reconduit au-delà de 2013

 Dans la continuité des précédents CPER, les collectivités interviennent fortement sur l’ensemble des
projets de l’actuel CPER (2007-2013) sur les volets enseignement supérieur et recherche comme le
montre le tableau suivant :

Contribution au CPER
Institution
(M€
(M€)
Etat 128.84
Région 135.22
Grand Lyon 50.63
Département du Rhône 34.34
Villes 0.57

Ces investissements, qui concernent la totalité des sites universitaires des métropoles lyonnaise et
stéphanoise, sont mis au service de projets qui viennent en appui de la démarche reprise et amplifiée
dans le projet Lyon Cité Campus.

 Les collectivités partenaires du projet, la Région Rhône-Alpes et le Grand Lyon ont publiquement
annoncé leur soutien financier au projet Lyon Cité Campus (85 M€ pour la Région Rhône-Alpes et 32 M€
pour le Grand Lyon, pour les deux sites retenus par le comité d’évaluation). Cet investissement, soutien
financier direct, sera complété par un soutien indirect au travers de la politique d'aménagement de la
métropole sur les transports, la mise à disposition de foncier... Le Conseil Général a confirmé lui aussi
son soutien au projet mais n’engagera ses financements qu’au stade de la programmation.
Ces contributions sous la forme d’investissements permettront de réduire fortement le montant des loyers
du projet Lyon Cité Campus dans un contexte de partenariat public-privé (PPP). Une première estimation
permet de dire que le loyer sera ainsi annuellement réduit de l’ordre de 11.6 M€ soit une économie de
l’ordre de 290 M€ sur la durée des PPP (estimée à 25 ans).

1.3 La conduite du processus en mode projet

Une organisation et un dispositif de pilotage

L’Université de Lyon s’organise aujourd’hui autour de 3 sites emblématiques qui structurent le projet « Lyon
Cité Campus » :
 Le campus Charles Mérieux (Biosciences, Sciences humaines et sociales)
 La Doua (Science et technologie au service du développement durable)
 Santé Lyon Est (Recherche et formation au plus près des hôpitaux)

Au-delà de ces trois sites, la démarche globale de l'Université de Lyon vise à intégrer progressivement les
autres sites de la métropole (et notamment les sites de Vaulx-en-Velin, Bron et Ecully). En effet, si trois sites
sont prioritaires dans le cadre de l'opération Campus, c'est bien l'ensemble des sites universitaires qui
seront impactés par cette refonte en profondeur de la carte universitaire lyonnaise.

NOVEMBRE 2008 13
Conseil Administration
PRES

Comité
Comité de Pilotage

Délégué. Gén.
Partenaires
PRES

Comité
Comité de Direction

Sites Opération Campus

Chefs Projet Chefs Projet Chef Projet


DOUA MERIEUX SANTE EST

Comité
Comité de Site Comité
Comité de Site Comité de Site

Membres du Comité Technique Membres du Comité Technique


+ Partenaires + Partenaires

Comité
Comité Technique Comité
Comité Technique Comité Technique

Chefs de projet Doua Chefs de projet Ch. Mérieux Chefs de projet Santé Est
+ Pilotes des Groupes de Travail + Pilotes des Groupes de Travail + Pilotes des Groupes de Travail
Lyon Cité Campus

Pour conduire ce projet, de sa définition à sa mise en œuvre, le PRES Université de Lyon a mis en place
une organisation de projet (cf. schéma ci-contre) qui rassemble l’ensemble des parties prenantes du projet :
établissements d'enseignement supérieur, organismes, Etat, collectivités et industriels.

Sous la responsabilité du Conseil d’Administration du PRES, un Comité de Pilotage partenarial assure le


pilotage stratégique du projet Lyon Cité Campus. Il est constitué des Chefs d’établissement concernés par le
projet, des représentants de l’Etat et des Collectivités et de représentants industriels. Il est sollicité pour
prendre position sur les orientations stratégiques et aux moments clés de validation du projet.

Le projet est conduit par l'Université de Lyon qui s’est dotée de moyens spécifiques pour cela. Le Délégué
Général de l'Université de Lyon assure la conduite d’ensemble du projet aidé en cela par deux Directeurs
de projet à plein temps qui accompagnent les équipes mobilisées sur chacun des sites. Au travers de
marchés d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou de marchés d’études, l'Université de Lyon assure le
complément d’expertises et de compétences nécessaire à la définition puis à la mise en œuvre du projet.

Un Comité de Direction a été mis en place pour assurer le pilotage opérationnel du projet. Animé et dirigé
par le Délégué Général de l'Université de Lyon, il rassemble toutes les deux semaines les deux Directeurs
de projet, les Chefs de projet de site et les référents du rectorat, de la Région, du Département et du Grand
Lyon.

Des Chefs de projets assurent la coordination des parties prenantes à l’échelle de chacun des sites. Aidés
en cela par les deux Directeurs de projet de l'Université de Lyon, ils animent et conduisent les réflexions par
site au travers de Groupes de travail et de Comités Techniques et veillent au partage de l’information et à
la validation partenariale au travers de Comités de Sites.

Deux thématiques communes aux différents sites font l’objet de Groupes de travail « transverses » : La
Vie de Campus et le Développement Durable.

Au travers de cette organisation de projet, ce sont près de 200 personnes qui ont à ce jour contribué à la
définition du projet et à l’élaboration des contenus du présent dossier. Ce nombre illustre la réelle dynamique
qui s’est enclenchée autour du projet Lyon Cité Campus et les espoirs, ainsi que les attentes, qu’a suscitées
la démarche Opération Campus.

Au-delà de ces instances spécifiquement mises en place pour formuler l’ambition du projet et imaginer sa
concrétisation, les établissements ont mené de véritables démarches de concertation interne.

Les orientations stratégiques formulées par le présent dossier ont été validées par les conseils
d’administrations des différents établissements.

NOVEMBRE 2008 15
Lyon Cité-Campus

Définition du projet Déploiement Projets mutualisés


et Management sur sites et liaisons inter-sites

Communication /
Définition du Projet Financements
concertation

Schéma Directeur Comm. institutionnelle


CPER & marketing
Universitaire

SDU 2007 - 2013


Concertation / information
Déclinaison Territoriale 2014 - 2020

Projet pédagogique et Appel à projet Campus


scientifique Communication interne
Phase 1
Lyon Cité Campus 2020
Phase 2
Charles Mérieux Moyens généraux,
Phase 3 assistance et conseil
La Doua

Santé Est
Conventionnements
publics Equipe projet
Projet immobilier
et d’aménagement Conventionnements
privés Expertise, assistance et
Lyon Cité Campus 2020 conseil
Charles Mérieux

La Doua Etudes pré-


Etudes et montages opérationnelles
Santé Est
opérationnels

Evaluations préalables
Projets d’établissements
Management du projet
Niveau PRES
PPP
Site de la Doua
Système de management
Site Ch. Mérieux

Site Santé Est Autres partenariats privés Gouvernance et pilotage


Management
environnemental

Administration et Lyon Cité-Campus


gestion financière
Remembrements fonciers

Evaluation

Déploiement
sur sites

Site de la Doua Site Charles Mérieux

Opérations CPER Opérations CPER

...

...

...
... /... ... /...

Opérations PPP Opérations PPP


projet Campus projet Campus

... /... ... /...

Opérations publiques Opérations publiques


d’accompagnement d’accompagnement

Autres opérations Autres opérations

Equipements Equipements
Scientifiques Scientifiques

Equipements Equipements
pédagogiques pédagogiques

Projets d’établissements Projets d’établissements


Lyon Cité Campus

Un processus qui se structure

La conduite du processus « Projet Lyon Cité Campus » nécessite que soient pilotées l’ensemble des actions
qui vont concourir à l’objectif de développement du rayonnement international de l’Université de Lyon.

Regroupées en composantes d’action, elles sont de trois niveaux :

1. Les actions de définition et de management du projet. De nature stratégique, ces actions conduisent à :
 s’insérer dans une réflexion d’agglomération ; le Schéma de Développement Universitaire
 définir le projet dans toutes ses déclinaisons : SDU, projet pédagogique et scientifique, projet
immobilier et d’aménagement, projet de gouvernance et d’établissements
 mettre en place les financements qui permettront une mise en œuvre accélérée du projet : CPER
actuel et futurs, Opération Campus, autres conventionnements publics et privés...
 définir les meilleurs montages juridiques, administratifs et opérationnels qui permettront la mise en
œuvre du projet sur les différents sites
 définir la stratégie de réorganisation et de remembrement foncier
 communiquer et à concerter sur le projet
 mobiliser les moyens d’ingénierie de projet
 manager le projet : pilotage stratégique et opérationnel, contrôle de gestion de projet, évaluation...

2. Les actions de déploiement sur les sites. Ce sont là les actions de mise en œuvre opérationnelle qui au
travers de listes d’opérations conduisent à :
 Mettre en œuvre les opérations inscrites au CPER actuel et futur.
 Mettre en œuvre les opérations regroupées au sein de plusieurs PPP au titre de l’Opération Campus.
 Mettre en œuvre les opérations publiques et privées relevant d’autres dispositifs de financement ou de
partenariat.

3. Les actions de déploiement hors sites. Ce sont là les actions de mise en œuvre opérationnelles hors
sites qui vont créer le lien entre les différents sites :
 Au titre de la vie de campus : logements, crèches, restauration, équipements culturels...
 Au titre des liaisons intersites : projets de transports collectifs, liaisons modes doux, tarifications
adaptées...
 Au titre de l’intégration urbaine des campus : aménagements d’espaces publics et de voirie,
signalétique...

C’est bien l’ensemble de ces actions que la Gouvernance du projet décrite ci-avant prendra en considération
comme autant d’actions, certes parfois inégales en poids, mais toutes indispensables à la réussite du projet
Lyon Cité Campus.

NOVEMBRE 2008 17
2008 2009 2010 2011 2012
3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2

Définition du projet
Schéma Directeur
Univers.
Pré-programme Programme
validé général arrêté
Projet pédago. et
scientifique
Projet
Marchés Etat des lieux d'aménagement
SDI arribués validé arrêté
Projet immob. et
Esquisse d'une Financements et
d'aménagt Scénario montages
1ère phase
opérationnelle immobilier validés
choisi

Projets d'établissements
Evaluation /
Financement Révision
à mi-parcours

CPER
6 premiers Engagements
Sites projets Etat
retenus validés confirmés
Opération Campus

Autres

Etudes et montages Avis favorable


MAPPP
Evaluation préalable Lancement Premiers PC
PPP
consultation PPP notifié obtenus
Consultation PPP

3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2
2008 2009 2010 2011 2012

Etudes Procédures Marchés Travaux Evénements clés


Lyon Cité Campus

Des objectifs opérationnels qui jalonnent le calendrier des 4 prochaines années

La façon dont va se dérouler le projet Lyon Cité Campus sur les 4 prochaines années est représentée de
manière synthétique par le planning ci-contre. Les principales phases et étapes sont les suivantes :
 Novembre 2008 : la remise du dossier « Opération Campus » concrétise une étape importante de la
définition stratégique du projet pédagogique et scientifique, celle de la formalisation du préprogramme.
Ce « matériau » va dès lors servir de base aux réflexions que vont conduire pendant près de 14 mois les
prestataires que l'Université de Lyon a retenu pour réaliser le Schéma Directeur Immobilier de chacun
des sites.
 Juin 2009 : Après avoir franchi les phases d’état des lieux et de diagnostic Immobilier, d’études
préalables et de faisabilité, d’élaboration de scénarii de projets immobilier et d’aménagement, l'Université
de Lyon sera en mesure d’arrêter le programme du projet Lyon Cité Campus et le scénario
immobilier d’une première phase de mise en œuvre au titre de l’opération Campus. Ce sera là le
moment d’engager les réflexions sur l’évaluation préalable des PPP et d’élaborer les cahiers des charges
de consultation des PPP.
 Janvier 2010 : La consultation PPP sera officiellement lancée sous forme d’un dialogue compétitif qui
durera près de 14 mois entre le moment où paraîtront les avis de publicité et le moment où les marchés
auront été notifiés aux lauréats.
 Mi-2011 : sera l’échéance au plus tôt à laquelle les premières « opérations PPP » pourront débuter en
phase travaux.

Nota : à l’horizon du second semestre 2009, une attention toute particulière sera apportée à la réflexion qui
précisera le montage en PPP. La définition du « bon » allotissement de la consultation sera un point crucial
car il devra prendre en compte l’existence des deux sites, les priorités et les urgences patrimoniales,
l’équilibre économique dépenses/recettes des PPP, les logiques fonctionnelles et la question de la
gouvernance des sites.

2 Lyon Cité Campus : un acteur de la stratégie du rayonnement


international de l’Université de Lyon

2.1 Une ambition commune : être dans le Top 30 des universités européennes à
l’horizon 2020

L’ambition des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche lyonnais est de créer une stratégie de
développement pour le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur « Université de Lyon » reconnu à
l’international. L’objectif visé est d’intégrer le Top 30 du classement européen des universités d’ici
2015.

L’enseignement supérieur et la recherche sont particulièrement touchés par la nouvelle donne économique
et technologique : la mondialisation de l’information et des échanges se traduit ici comme ailleurs par une
compétition internationale accrue à laquelle s’efforce de répondre la structuration d’un espace européen de
la recherche.

NOVEMBRE 2008 19
Lyon Cité Campus

Dans ce contexte, les acteurs lyonnais ont su réagir de façon positive et tirer le meilleur parti des nouveaux
modes d’organisation ou des ajustements stratégiques promus en France ces dernières années, notamment
par la loi de programme pour la recherche de 2006 : qu’il s’agisse des Pôles de compétitivité, des
RTRA/RTRS ou des instituts Carnot. A travers ces opérations majeures, les acteurs lyonnais ont montré leur
capacité à faire des choix et à définir des priorités, qui permettront de conduire à une spécialisation des
sites à moyen terme, autour des grandes thématiques de recherche de l’agglomération lyonnaise : la
biologie et l’infectiologie, la chimie et l’environnement, les sciences de l’ingénierie, et les sciences humaines
et sociales autour de l’Europe de la connaissance.

Sur le plan de la gouvernance, la constitution du PRES « Université de Lyon », mutualisant dix compétences
clés, dont la valorisation de la recherche, la promotion internationale, la délivrance du doctorat et de masters
internationaux… donne naissance à une signature commune, cruciale à l’heure des grands classements
internationaux. L’enjeu pour ses partenaires est de s’inscrire pleinement dans les objectifs du triangle de la
connaissance « recherche, formation, innovation au service de la société », en visant l’excellence et
en organisant les coopérations interdisciplinaires.

Les établissements d’enseignement supérieur et de recherche lyonnais se sont ainsi engagés dans un
processus visant à construire des projets de recherche et de formation en commun et à promouvoir chacun
à travers leur appartenance à une Université de Lyon visible et incontournable.

Les collectivités, principalement le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes ont appuyé ces grandes évolutions
dès leur origine. Dans la continuité de la construction de l’Université de Lyon, elles appuient la politique du
site par le déploiement d’une stratégie d’aménagement urbain qui soit connectée à la stratégie scientifique et
pédagogique de l’université. L’enjeu est double : avoir une Université connectée au monde économique,
et ancrée dans la Cité. Le contexte est ainsi extrêmement favorable pour traduire de façon concrète,
spatiale, la « promesse » faite aux étudiants, chercheurs et enseignants attirés par la dimension
d’excellence scientifique et pédagogique de Lyon : le CPER, le Programme Local de l’Habitat, l’élaboration
du schéma de développement universitaire (SDU), et l’Opération Campus. Ces différents instruments
intègrent la dimension universitaire et représentent une occasion unique pour aider l’Université de Lyon et
les établissements d’enseignement supérieur et de recherche à articuler la politique de développement de
l’Université de Lyon avec l’urbanisme et l’aménagement, le logement, les déplacements urbains, les
espaces publics, l’accueil et l’implantation des entreprises, la vie étudiante.

Le projet Lyon Cité Campus vise ainsi à un meilleur ancrage des sites universitaires dans la ville, une plus
grande ouverture sur le monde socio-économique, et une plus forte coopération entre les sites basés sur
l’excellence. « Vie de campus », « ouverture économique », « thématisation », « lisibilité », et
« synergies aux interfaces » sont les principes directeurs qui ont présidé à la construction de ce projet.

2.2 Un constat partagé : une dispersion de la vie étudiante et universitaire,


préjudiciable à la lisibilité et à la valorisation à l’international de l’Université
de Lyon

Au-delà des problèmes de vétusté de certains bâtiments et équipements, un diagnostic global a vu le jour
dans le cadre du Schéma de Développement et d’Aménagement Universitaire, lancé par le Grand Lyon :
celui de la dispersion des sites et de la vie étudiante et universitaire, selon un modèle « sites multi-
établissements/établissements multi-sites » qui ne facilite pas la lisibilité.

NOVEMBRE 2008 21
Lyon Cité Campus

La carte universitaire de l’agglomération lyonnaise est en effet morcelée, comptant neuf sites
géographiques : le domaine scientifique de la Doua, le campus Charles Mérieux au périmètre étendu
intégrant le site des Berges du Rhône, le site de Gerland et le site de Lyon Sud, à ceux-là s’ajoutent le
campus de Rockefeller, le campus de l’Ouest lyonnais (Ecully et Marcy l’Etoile), le site de Bron, et le site de
Vaulx-en-Velin. Cette variété traduit la forte densité étudiante de l’agglomération lyonnaise
(120 000 étudiants) et une définition du campus qui a longtemps prévalu dans la localisation autour de
locaux universitaires.

Le lancement de la première phase de l’Opération Campus a été le support pour l’Université de Lyon pour
réfléchir à sa politique de campus, en affirmant trois lieux de cristallisation d’enseignement supérieur et de la
recherche d’excellence lyonnaise : les campus de la Doua, de Charles Mérieux et de Santé Lyon Est
(Rockefeller). Ils constituent notamment les principaux campus thématiques liés aux pôles de compétitivité,
aux RTRA et RTRS dans lesquels de nombreux laboratoires et organismes de recherche sur chacun des
sites participent.

Cette première phase vise à renforcer la lisibilité des sites universitaires de Lyon dans le cadre d’une
politique de densification et de concentration autour des grands campus de l’agglomération, pilotée
par l’Université de Lyon, et avec l’appui des collectivités.

La deuxième phase de l’Opération Campus, qui a retenu les sites de la Doua et de Charles Mérieux, est
maintenant l’occasion d’aller plus loin dans la définition du campus à moyen et à plus long terme. La qualité
de l’environnement, la gestion de leur aménagement et leur promotion sont des priorités, car aucun campus
lyonnais ne se démarque encore suffisamment pour faire référence en Europe.

Un enjeu fort du projet Lyon Cité Campus réside dans la définition de véritables « lieux de
socialisation » ne tenant pas seulement compte de l’aménagement des locaux universitaires mais aussi de
l’environnement du campus : en valorisant les activités culturelles, sportives, et associatives, des étudiants,
en offrant une qualité d’accueil et de logement pour les étudiants et chercheurs de haut niveau, en créant
des lieux de rencontre et de cristallisation des projets innovants.

En particulier, le logement étudiant représente un enjeu fort dans la politique de Lyon campus. L’offre
d’accueil des campus lyonnais accuse un retard important, avec une marge de progression certaine de
l’agglomération dans ce domaine : la croissance élevée des effectifs étudiants de l’agglomération (+17% en
six ans), significativement plus importante que la moyenne nationale, ne s’est accompagnée dans le même
temps que d’une croissance de +7% du logement étudiant sur le territoire lyonnais. Au-delà du manque de
capacité d’accueil, les infrastructures proposées pour l’attraction des chercheurs étrangers sont aussi
nettement en dessous des standards internationaux. Dans le cadre du CPER, une offre de 2000 nouveaux
logements est programmée, ainsi que la réhabilitation de 2000 logements existants aux normes
internationales de confort. Le projet Lyon Cité Campus doit conduire à renforcer une offre malgré tout encore
très insuffisante, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Ainsi, le processus de réorganisation et de restructuration des sites universitaires lyonnais est clair, il est
déjà engagé par l’Université de Lyon et les établissements partenaires. Il se fera avec l’appui des
collectivités et avec la mobilisation d’opérateurs publics (CROUS, Sytral…) et d’opérateurs privés, pour
atteindre l’objectif de créer des campus universitaires lyonnais visibles et attractifs à l’international.

NOVEMBRE 2008 23
Lyon Cité Campus

2.3 L’opération campus : un levier capital du processus engagé par l’Université


de Lyon

Le projet « Lyon Cité Campus » s’inscrit en pleine cohérence avec l’objectif de la métropole lyonnaise en
matière de développement économique et international. Le plan de mandat du Grand Lyon a positionné les
sciences de la vie et les « cleantech » comme priorités de son action de développement économique. Ces
2 priorités se retrouvent naturellement sur le site Charles Mérieux pour la première et sur la Doua pour la
seconde. Il s’inscrit également pleinement dans la démarche de la région Rhône-Alpes pour le
développement d’une économie de la connaissance. Le renforcement du site lyonnais contribuera à
amplifier cette coopération régionale déjà validée à de nombreuses reprises (clusters régionaux de
recherche, masters communs, coopération à l’international – projets ARCUS, RTRA/S, laboratoires
internationaux associés, pôles de compétitivité).

Il s’inscrit dans une continuité d’actions dominantes de la structuration scientifique et pédagogique engagées
depuis 2004 sur le campus. Le succès des pôles de compétitivité lyonnais, avec 6 pôles labellisés :
LYONBIOPOLE Biologie/infectiologie, AXELERA Chimie/environnement, LUTB Systèmes de transport,
TECHTERA textiles techniques, PLASTIPOLIS plasturgie et IMAGINOVE Loisirs numériques, dont deux
mondiaux, a montré la capacité de l’agglomération à rendre visibles ses centres d’excellence. Ensuite, deux
RTRA (FINOVI/Infectiologie, COLLEGIUM/Sciences humaines et sociales) et trois RTRS (Synergie Lyon
Cancer, Neurodis, et Centaure), retenus par le Gouvernement sur Lyon, ont confirmé ces grandes
thématiques de recherche. Elles bénéficient en outre de trois grands équipements (laboratoire P4, RMN
hauts champs 1 GHz, Hadronthérapie) qui renforcent le potentiel d’attractivité vis-à-vis des entreprises
autour des projets majeurs de la recherche lyonnaise.

Etape par étape, les établissements membres de l’Université de Lyon ont relevé le défi de construire une
architecture de la recherche et de la formation autour d’axes forts, permettant d’attirer les étudiants et
chercheurs de talents, notamment en master, doctorat et post-doctorat. Cette dynamique sera poursuivie
dans le cadre de cette opération et notamment par :
 La création d’hôtels à projets en lien avec les incubateurs et les structures de valorisation et l’insertion
des sièges de pôles de compétitivité au cœur du campus,
 Une articulation forte entre les nouveaux instruments de la recherche (RTRA, RTRS, instituts
Carnot, etc.) et les campus,
 Le développement de l’offre de logements pour les étudiants (partenariat avec le CROUS entre
autres) et les chercheurs étrangers (Faculty house).

Le projet porté est de mettre en réseau les sites universitaires, de façon à renforcer la dynamique de
développement de l’Université de Lyon et de ses partenaires.

Cette mise en réseau se traduira physiquement, en s’appuyant sur les liaisons de transports en commun
de la métropole et les projets d’extensions pour faciliter les interconnexions.

Le projet de ligne A7, dont les études sont d’ores et déjà programmées, qui reliera les sites
universitaires de la Doua, Lyon Santé Est et Charles Mérieux, constitue ainsi un axe structurant du
plan campus.

NOVEMBRE 2008 25
Opération Campus

Regroupement Dynamisation de la recherche


des forces de recherche par le développement
autour de projets de site de projets innovants

La thématisation La synergie aux interfaces


Lyon Cité Campus

Le projet devra permettre, à travers ses aménagements, de concentrer les activités sur un nombre limité de
sites, rassemblés autour de l’Université de Lyon.

Dans le cadre du CPER, la construction du centre universitaire des quais, rassemblant la Maison de
l’international et le siège de l’Université de Lyon, au centre du réseau des campus de Lyon, est un
projet emblématique de la volonté de rayonnement et d’attractivité internationale de l’Université de
Lyon.

Enfin, l’objectif inscrit dans le cadre de l’opération campus est l’organisation d’un réseau de sites
complémentaires, pour favoriser les approches transdisciplinaires et l’émergence de projets d’innovation,
sources de visibilité internationale. La thématisation des sites et les synergies aux interfaces représentent le
socle du positionnement 2020 de Lyon Cité Campus.

3 Positionnement 2020 de Lyon Cité Campus : un projet de campus


en réseau pour l’Université de Lyon

3.1 Un projet pédagogique et scientifique combinant « thématisation » et


« synergies aux interfaces »

Pour satisfaire l’ambition d’une plus grande lisibilité internationale, l’enjeu consiste à réaliser une meilleure
adéquation entre les communautés scientifiques phares de Lyon et leur ancrage géographique, impliquant
des regroupements au service de projets de site, pour favoriser l’émergence d’une structuration forte des
forces en recherche et une identification claire des synergies aux interfaces.

Ce réseau de sites complémentaires, tout en étant la déclinaison spatiale et organisationnelle d’un projet
pédagogique et scientifique ambitieux, doit être le support à des grands questionnements de recherche qui
nécessitent des approches multidisciplinaires :

Sciences et ingénierie pour la santé

La recherche et la formation en santé occupent une place privilégiée à Lyon, avec la première université de
santé de France par le nombre d’étudiants, la présence de trois RTRS et un environnement économique
dense dans le secteur biomédical. La mise en réseau des moyens du site lyonnais permettra les approches
pluridisciplinaires des grandes pathologies (cancer, maladies neurologiques…), le développement de
secteurs d’interface (ingénierie pour la santé, chimie du vivant) et la contribution aux enjeux sociétaux
(éthique médicale, analyse des systèmes de santé).

NOVEMBRE 2008 27
Créer des espaces de vie
respectueux des personnes
et de l’environnement
• Offre de services de proximité
• Vie associative, initiatives étudiantes
• Equipements sportifs
• Espaces multimédias
• Accessibilité universelle
• Recherche d’autonomie énergétique
• Transports en commun, Velo’V

Lyon Cité Campus


« Vie de campus »

Partager et diffuser Attirer et accueillir


les savoirs les talents
• Bibliothèque • Accueil
• Vie culturelle • Hébergement étudiants et
• Evénementiel chercheurs, français et étrangers
• CSTI…
• Accompagnement social et
sanitaire
• Gestion des mobilités…
Lyon Cité Campus

Enjeux et modélisation de la complexité,

La compréhension des systèmes réels implique à la fois une réduction en mécanismes élémentaires et une
modélisation des comportements complexes qui en émergent. Ces approches concernent potentiellement
toutes les disciplines scientifiques, des sciences de la matière au développement urbain, en passant par
l’énergie et l’environnement,. L’outil numérique est devenu un levier déterminant d’étude, irremplaçable pour
établir et simuler les modèles, pour analyser les masses de données empiriques et pour la mise au point de
techniques de contrôle.

Ces trois questionnements spécifiques et porteurs d’innovation, se situent aux carrefours des sciences, de
l’ingénierie et des sciences humaines et sociales. Ils favorisent des approches transdisciplinaires qui
permettent le décloisonnement des frontières virtuelles entre établissements et l’émergence d’une offre de
formation novatrice et complémentaire. Cette approche bénéficie aussi du développement de l’offre de
masters à vocation d’accueil international, et notamment ceux portés par l’Université de Lyon.

Dans cette nouvelle organisation, le campus sera un lieu permettant de valider une approche d’université
ouverte : ouverte sur l’international, ouverte sur la société, ouverte sur le monde socio-économique. Les
campus, repensés comme des éco-quartiers, seront des acteurs de la stratégie scientifique et pédagogique
de l’Université de Lyon.

Le campus Charles Mérieux en est une parfaite illustration en proposant un projet unique de
synergies aux interfaces -Biosciences et Sciences humaines et sociales-

Cette approche est matérialisée par la construction d’hôtels à projets sur le campus de la Doua, aux
interfaces de quartiers scientifiques formés par des disciplines de recherche d’excellence (par
exemple : chimie et nanotechnologies). Les hôtels à projets accueillent ces différentes formes de
collaborations aux interfaces.

3.2 Un plan campus qui renforce la vie sur le campus, et en même temps son
ouverture sur la ville

Le plan Lyon Cité Campus vise à dynamiser la recherche lyonnaise à travers ses deux sites emblématiques
de la Doua et de Charles Mérieux retenus par l’Opération Campus. Ces deux sites réunissent plus de
60 000 étudiants, des projets d’extension et d’accueil d’Ecoles vont accroître le potentiel des étudiants, des
chercheurs et des enseignants chercheurs accueillis sur chacun des sites.

La stratégie d’investissements du plan Lyon Cité Campus vise ainsi à concentrer les activités sur
ses sites, tout en préservant des logiques de développement et de fonctionnement très différents, du fait de
caractéristiques urbaines très spécifiques sur chacun des sites :
 Le site de la Doua est concentré, avec des clôtures « physiques » et des coupures nettes, notamment
au sud du campus, entre la trame urbaine et la trame viaire du campus. Un des principaux enjeux du plan
campus sur ce site réside dans le maillage urbain, facilitant les possibilités de circulation à l’intérieur du
site et avec le territoire, en rendant également la structuration du site plus lisible et l’activité universitaire
clairement identifiable dans la ville ;

NOVEMBRE 2008 29
Lyon Cité Campus

 Le site de Charles Mérieux est très étendu, sur plus de 8 kilomètres entre le pôle des Berges du Rhône
avec les universités Lyon 2 et Lyon 3, jusqu’au pôle Lyon Sud (Lyon 1), et la partie gerlandaise (les deux
ENS, et Lyon 1). Un des principaux enjeux du plan campus sur ce site réside dans la densification des
activités universitaires et économiques, à travers la mutation des nombreuses réserves foncières
mobilisables pour accueillir notamment des projets phares de recherche-formation qui viendront conforter
le potentiel scientifique et pédagogique d’excellence.

La vie de campus est un axe structurant du plan Lyon Cité Campus qui intègrera des investissements
spécifiques sur chacun des sites, en tenant compte de leurs spécificités, et une stratégie d’investissements
commune visant à mieux intégrer l’université et l’étudiant dans le tissu urbain. Le Campus de Lyon sera ainsi
pensé dans son unité, conçu pour mieux articuler les espaces de vie incontournables de la métropole
(espaces de vie académique, culturelle, économique, et espaces sociaux). Cette volonté d’intégration
urbaine se déclinera autour des grands axes suivants :
 Les liaisons intersites : le plan campus vise l’amélioration des dessertes des sites universitaires par les
TC et l’amélioration des connexions intersites par les modes doux (pistes cyclables, trams, trolleys).
 La mise en œuvre de projets d’aménagement urbain ambitieux, devant rendre à la fois clairement
identifiables les activités universitaires dans la ville mais en harmonie avec les autres réalisations urbaines

A titre d’illustration, le projet d’aménagement et de gestion urbaine du campus de la Doua vise à


renforcer l’offre et la qualité des services urbains sur le campus d’un même niveau, voire supérieur,
que ceux qui existent sur le reste de la ville (accessibilité par pistes cyclables, éclairage public sur
site, bâtiments HQE…)

 L’accueil et le logement des étudiants et des chercheurs, constituent une priorité en envisageant la mise à
disposition de 1 600 nouveaux logements étudiants (supplémentaires aux 2 000 nouveaux logements
prévus dans le cadre du CPER 2007-2013). Les partenariats avec les collectivités sont à ce titre clés pour
mobiliser le foncier nécessaire et accompagner la réalisation des projets. La réponse au besoin spécifique
d’attraction et d’accueil des chercheurs étrangers sera traitée spécifiquement par la programmation de Faculty
house emblématique sur chaque campus. Une programmation de 400 logements dédiés à cet accueil
international de haut niveau est prévue dans le plan Lyon Cité Campus.

 L’accessibilité et la proximité des services, seront pensées là encore en réseau métropolitain.


L’objectif est de doter chacun des sites d’une structure identifiée regroupant les services de vie
universitaire (accueil social et matériel, recherche d’un hébergement, informations pratiques et
culturelles, cyberespace, vie associative, accueil international, etc.) pour conforter l’attractivité
internationale de Lyon campus. Ces pôles de services fonctionneront en synergie avec les équipements
urbains dédiés totalement ou partiellement à la vie universitaire : équipements culturels, centres de
congrès, équipements sportifs, crèches… et seront animés par un réseau d’acteurs comprenant a minima
les établissements d’enseignement supérieur, le CROUS et la ville. Le fonctionnement en réseau
permettra pour chaque site de bénéficier d’un service aux ressources mutualisées (par exemple, l’accueil
international proposant un package de services : logement avec réservations en ligne, « pass’culture »,
gestion des bourses de recherche et de mobilité).

A titre d’illustration, la carte multiservices mise en place par le PRES donnera à l’étudiant un accès
unifié aux différentes bibliothèques de l’Université de Lyon, ainsi qu’à des services de vie étudiante,
culturels ou de transport.

NOVEMBRE 2008 31
Lyon Cité Campus

Les centres de services et d’accueil implantés sur chaque site universitaire seront organisés et coordonnés
depuis le centre de ressources implanté dans la future Maison d’accueil international de l’Université de Lyon,
située sur l’îlot Saint-Luc-Saint-Joseph, au cœur du centre universitaire historique de la métropole.

L’Université Ouverte sur la Cité, c’est également l’implantation des services sur les sites universitaires
fonctionnant toute l’année, en lien avec une stratégie optimisée et ouverte des installations. Une réflexion
est en cours sur l’optimisation de la gestion d’installations notamment sportives (cf. fiche projet sports).

3.3 Le développement d’éco-campus exemplaires

Porté par le contexte du Grenelle de l’environnement, l’inscription du projet Lyon Cité Campus dans le
développement durable est une évidence à l’aube de ce millénaire. Les sites savent qu’ils pourront
s’appuyer sur un contexte institutionnel particulièrement favorable : le Grand Lyon est engagé dans un
agenda 21, dans l’élaboration de référentiels sur les questions d’éco-quartiers, d’immeubles tertiaires RT
2005, et les impose aux aménageurs. L’Université de Lyon elle-même compte déjà de nombreuses
réalisations à son actif : une partie de l’INSA est à la norme ISO 14001, les questions de déchets et de
risques sont travaillées très en finesse à Lyon 1, la relation qu’entretient le campus Ch. Mérieux avec la ville
et ses quartiers relève de la dimension sociale du développement durable.

Pour concrétiser l’ambition « éco-campus exemplaire » Lyon Cité Campus a choisi de mettre prioritairement
la focale sur 3 objectifs qu’elle peut porter haut, en y consacrant tous les moyens humains et financiers
nécessaires ; ils répondent à 2 enjeux fondamentaux :
 Plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues aux transports et aux bâtiments ; au
contraire des autres contributeurs, ces émissions sont en constante augmentation. Ces deux axes sont
retenus comme prioritaires.
 Les segmentations sociales et spatiales sont la cause de nombreux dysfonctionnements dans le vivre
ensemble : la place de l’université dans la cité doit apporter des réponses à ce mal être de notre société.

Lyon Cité Campus se fixe ainsi 3 axes de développement stratégiques :

Premier axe de développement : Permettre une mobilité durable en offrant des


alternatives à la voiture et en restreignant son usage

Les deux sites disposent d’ores et déjà d’une bonne accessibilité en transports en commun : à part Lyon
Sud, tous les établissements sont desservis par le métro ou le tramway. Plusieurs projets de lignes fortes
par le Sytral (ligne 4 et A7) permettraient de doubler la fréquence de l’offre sur le site de la Doua. Trois
objectifs compléteront ces avancées :
 Développer une offre de vélos longue durée dédiée aux étudiants (10 000 vélos) en complément du
déploiement du réseau cyclable à l’échelle de l’agglomération. Le projet est actuellement à l’étude par le
Grand Lyon dans le cadre de la révision de son plan Modes Doux.
 Engager une réflexion pour une desserte fluviale de Gerland à la Doua en passant par les Quais.
 Accélérer les travaux pour rendre l’ensemble des campus accessibles aux personnes handicapées.

NOVEMBRE 2008 33
Conclusion
Une gouvernance renforcée
Gouvernance Des étudiants acteurs et
ambassadeurs du DD
Intégration dans la ville
Organisation urbaine

Equitable
Acceptabilité
3
Cadre de vie Social Economique
Modes de vie
Durable
le Vi a
ab ble
Viv
interface Environnement

Mobilité durable
1 Performance énergétique des
Accès aux transports 2 bâtiments
Modes doux
pilier ou Maîtrise de la consommation
Intermodalité dimension

Gestion des flux

Gouvernance renforcée
Etudiants parties prenantes Gouvernance Résidences universitaires sur sites et
impliquées dans la ville (mixité fonctionnelle)
Ouverture sur les citadins Etudiants formés pour intégrer le DD
dans leur vie professionnelle
Politique Grand Lyon d’insertion
sociale par l’emploi pendant les
travaux
Equitable

Cadre de vie amélioré,


identités respectées
Accessibilité pour un grand
nombre aux services et
équipements Social Economique Attractivité du PRES Lyon
Prise en compte de tous les
publics Création d’emplois : travaux
Accès aux services et Durable engagés
Via
ble
équipements pour les
usagers des campus et les a ble
habitants Viv
Evolutivité des solutions
proposées
Environnement
Moindres émissions de CO2
Accessibilité TC pour le plus grand
nombre Moindres nuisances dans la ville
Accessibilité handicapés Moindres émissions de GES
Economie d’espace et des espaces
Séparation des eaux pluviales (Doua)
Réduction des déchets ultimes
Lyon Cité Campus

Deuxième axe de développement: Réduire la consommation d’énergie en réalisant des


constructions exemplaires et expérimentales et en améliorant l’efficacité énergétique de
tous les bâtiments

L’engagement des deux sites concernera l’ensemble du patrimoine avec des cibles ambitieuses de
réduction de la facture énergétique et des émissions de gaz à effet de serre :
 La réhabilitation des bâtiments existants visera une réduction de 40 % de la facture énergétique, de 30%
de la consommation d'énergie primaire et de 75 % de réduction des émissions de CO2 pour anticiper
l’objectif facteur 4.
 Les constructions neuves chercheront à atteindre la norme « bâtiment à énergie positive », allant au-delà
du Grenelle (« bâtiment basse consommation d’énergie ») afin d’anticiper la réglementation 2020.
 Quelques bâtiments seront très novateurs en termes de performance énergétique et ingéreront des
objectifs relatifs aux autres piliers du développement durable. Ces bâtiments auront valeur d’exemple à
l’échelle nationale et internationale : ils symboliseront l’ambition de Lyon Cité Campus.

Troisième axe de développement: Intégrer les sites universitaires dans la ville, sur le plan
de leurs relations physiques, sociales, économiques et culturelles tout en optimisant la
consommation des espaces

Il en résultera une perméabilité tant physique que d’usages entre les campus et la ville, entre les étudiants,
les chercheurs et les citadins. Lyon Cité Campus s’engage à ce que cette perméabilité soit l’un des critères
prépondérants dans les choix urbanistiques des aménagements, et les choix architecturaux des
réhabilitations et des constructions.

Les interventions des collectivités se traduiront notamment sur une meilleure prise en charge de la voirie.
Mais pour cela, et notamment sur le campus de la Doua, il est nécessaire que l’Etat cède la propriété du
domaine aux collectivités.

Les interactions ville-campus seront réciproques : sensibilisation aux sciences et aux enjeux de l’innovation,
vulgarisation de leurs recherches, accueil d’entreprises et développement de l’entrepreneuriat. Les facilités
d’accès à la vie culturelle et sportive, aux services et équipements pour la personne (crèches…)
fonctionneront dans les deux sens, par exemple pour faciliter la présence des étudiants et chercheurs
étrangers pendant les vacances.

La réflexion autour de ces 3 objectifs a d’ores et déjà un résultat : une gouvernance renforcée induite par
la dynamique entreprise, reposant sur les volontés d’innovation et de transgression des habituelles frontières
institutionnelles ou thématiques. Ce mouvement va se poursuivre pour concrétiser les objectifs annoncés ici
mais également tous ceux liés au développement durable, comme les agendas 21, la norme 14001 pour
tous les sites.

Intégré dans tous les cours, le développement durable devient une référence basique pour des étudiants qui
en seront de plus en plus ambassadeurs et acteurs, par exemple avec des résidences universitaires « objets
apprenants ».

Au titre du développement durable, la gestion des risques fait partie des objectifs très concrets sur les
deux campus en particulier pour mutualiser et coordonner les dispositifs.

NOVEMBRE 2008 35
Lyon Cité Campus

3.4 La recherche d’une gouvernance efficace pour accompagner le plan campus

L’émergence de grands campus où se côtoieront établissements d’enseignement supérieur, organismes de


recherche, entreprises et institutions privées, etc. implique la mise en place d'une gouvernance adaptée tout
à la fois à la problématique propre à chaque site et à l'approche globale issue de la dynamique Lyon Cité
Campus. Dans le prolongement de cette dynamique, l'architecture articulant les différents niveaux de
gouvernance reprend le schéma adopté pour la constitution de ce projet tout en l'enrichissant d'une instance
extérieure.

Quatre niveaux définissent cette gouvernance rénovée :

 L'approche stratégique et politique : c'est le lieu d'échange entre les différents partenaires
(établissements d'enseignement supérieur, organismes de recherche, collectivités, acteurs
économiques), d'élaboration de la stratégie du projet Lyon Cité Campus et de décision. Le Conseil
d'Administration de l'Université de Lyon est le lieu naturel pour cette mission. La gouvernance de
l'Université de Lyon aura de plus pour mission d'animer les réflexions sur les thématiques transversales
au projet et notamment celles relevant de la vie des campus.
 La supervision : c'est le lieu où doit s'exprimer le regard extérieur sur la stratégie du projet global. Ce
rôle sera assumé par le Conseil d'orientation stratégique de l'Université de Lyon. Ses préconisations tant
sur la stratégie que sur la mise en œuvre seront destinées à alimenter les instances politiques de
l'Université de Lyon.
 La dimension territoriale et partenariale : Chaque site du projet Lyon Cité Campus possède son
identité et sa spécificité propres. Cela requiert donc des lieux spécifiques de réflexion et de suivi de la
mise en œuvre du projet Lyon Cité Campus. Le comité territorial et partenarial sera de plus le lieu
d'interaction entre les établissements parties prenantes du site et l'ensemble des partenaires pour les
questions relatives au site (en particulier pour toutes les questions relatives à l'aménagement urbain).
 Le niveau opérationnel : Chaque site doit être doté d’une structure opérationnelle resserrée autour d'un
chef de projet (représentant des établissements d'enseignement supérieur présents sur le site) et d'un
directeur de projet, à l'image de la structuration adoptée pour la constitution de ce dossier.

La mise en application de cette architecture de gouvernance sur chaque site donnera lieu à des conventions
de site permettant d’optimiser l’utilisation des installations et d’animer les partenariats locaux.

Par ailleurs, la mise en œuvre pratique du projet Lyon Cité Campus se fera dans le cadre des partenariats
publics privés (PPP). L'étendue de notre projet conduira à plusieurs PPP. La réflexion devra être menée sur
la définition du pouvoir adjudicateur des PPP pour le secteur public. Dans le cas le plus général où un PPP
associera une ou plusieurs opérations impliquant plusieurs membres de l'Université de Lyon, il est logique
d'envisager que l'Université de Lyon assume ce pouvoir adjudicateur au nom de ses membres.

L'organisation effective de cette architecture de gouvernance devra être pensée tout au long de l'année
2009, l'Université de Lyon étant le lieu de référence pour toutes les discussions relatives à cette question.

NOVEMBRE 2008 37
Vie de Campus
4 Une métropole dynamique, des initiatives à faire valoir

La vie de campus constitue un des piliers forts de la stratégie d’investissements du plan Lyon Cité
Campus. Elle repose sur une combinaison fine entre espaces de vie et qualité d’environnement,
infrastructures, et échanges de savoirs (cf. schéma ci-contre). C’est à l’interface de ces trois dimensions
que Lyon Cité Campus vise à créer les conditions optimales d’ouverture du campus sur la ville :
 Un plan campus qui préserve et renforce la qualité de l’environnement,
 Un plan campus qui renforce l’accessibilité,
 Un plan campus qui renforce la vie sociale, l’accueil, les services, l’animation.

L’offre n’est pas à construire et de nombreux atouts existent, ainsi que des propositions déjà élaborées par
les collectivités ou d’autres partenaires (CROUS, Sytral…). Un dispositif cohérent d’animation et de
communication doit cependant faire apparaître toutes ces possibilités.

L’enjeu pour l’Université de Lyon est ainsi double sur cette thématique :

Il s’agit d’une part de s’appuyer sur les atouts offerts par une métropole dynamique pour
en faire des enjeux clés pour le plan campus

 Valoriser la qualité environnementale des sites : parcs paysagers de la Tête d’Or et de la Feyssine à
proximité de la Doua, parc de Gerland, Berges du Rhône, espaces arborés de Lyon-Sud sur Charles
Mérieux.
 Renforcer les modes de déplacements doux et mettre en valeur les accès des sites : des lignes
fortes de transports en commun, notamment la desserte de la Doua depuis Part Dieu par le tram T1/T2 et
7 lignes de bus desservant le site, la desserte de Charles Mérieux par la ligne B du métro, depuis Part
Dieu, création d’une ligne forte A7 entre la Doua, Lyon Santé Est et Charles Mérieux, irriguant les
quartiers est de Lyon et de Villeurbanne…
 Profiter de la richesse des manifestations culturelles sur Lyon pour ouvrir les sites universitaires à
l’accueil d’événements (Fête de la Science, Journées du Patrimoine, Nuit des musées…),
 Affirmer la vocation sportive de Lyon Cité Campus, avec la présence d’infrastructures sportives
exceptionnelles (stade de Gerland et plaine des Jeux qui devraient être dédiés au moins en partie pour le
sport universitaire à terme), un site d’accueil des études des sportifs de haut niveau sur la Doua.

Cette interdépendance entre l’Université et la « marque » de la ville doit être amplifiée à travers l’Opération
Campus. L’objectif à atteindre est de renforcer la visibilité internationale de l’Université de Lyon. Cela se joue
également dans la compétition internationale entre les métropoles en pointe par l’intégration de l’université
et de l’étudiant dans le tissu urbain.

NOVEMBRE 2008 39
Vie de Campus

Il s’agit d’autre part de mettre au jour les initiatives existantes et de travailler leur mise en
réseau

L’Opération Campus doit permettre à l’agglomération lyonnaise de mettre en lumière ses atouts en matière
de vie étudiante, et de faire en sorte que les initiatives ou les déploiements locaux se relaient les uns les
autres dans différents domaines : offres de service (restauration, hébergement…) à destination des
étudiants, mais aussi animations culturelles ou espaces de documentation.

Faire vivre les campus, c’est en effet non seulement permettre ou initier des projets, mais aussi les faire
connaître au plus grand nombre : cette dynamique de « faire-savoir », apparue comme une exigence de
premier plan pour les responsables de la vie de campus au sein des établissements ou des collectivités,
passe à leurs yeux par la mise en réseau de ces projets, via des conventions entre partenaires, des
plateformes d’information, etc.

Deux exemples rendus possibles par l’Opération Campus viennent illustrer cet enjeu :
 Le CROUS s’associera à l’Université de Lyon dans la définition du futur schéma d’aménagement des
universités et Grandes Ecoles du site pour l’amélioration de l’accueil des étudiants. Des pôles de services
présents sur chaque site et fonctionnant en synergie avec les équipements urbains dédiés totalement ou
partiellement à la vie universitaire : équipements culturels, centre de congrès, équipements sportifs,
4
crèches de campus … pourront voir le jour (voir plus loin).
 La coopération des instances universitaires chargées du patrimoine scientifique avec le futur Musée des
Confluences, et au-delà la mise en réseau des musées de science et de santé et d’autres institutions
culturelles, permettra de rendre visible et ouvert à un plus large public un patrimoine d’une grande
richesse méconnu aujourd’hui (voir plus loin).

Cette articulation (s’appuyer sur les atouts de la métropole lyonnaise/ faire travailler les acteurs en réseau)
guidera la mise en œuvre des trois principes jugés essentiels pour la vie des campus : créer des espaces de vie
respectueux des personnes et de l’environnement, partager et diffuser les savoirs, attirer et accueillir les talents.

5 Créer des espaces de vie respectueux des personnes et de


l’environnement

La première dimension traitée par le plan campus touche à la création d’espaces à vivre au sein des sites
universitaires, avec trois ensembles d’opérations majeures :

 La création d’une offre de services de proximité comprenant des restaurants universitaires communs,
crèches, cafétérias, commerces, cyberespaces, services d’accueil et de suivi (médecine préventive,
points informations…). La création de cette offre ou son renforcement vise à créer des lieux de vie
animés sur les campus. Sa définition traduit aussi le partage de valeurs communes au sein de Lyon Cité
Campus telles que l’accompagnement des étudiants handicapés, le développement des bourses
d’accueil et des capacités de financement des études, la coordination des politiques d’égalité des
chances. Nombreuses de ces actions sont d’ores et déjà portées par l’Université de Lyon. Les fiches-
projets sur les crèches de campus et la restauration s’inscrivent en complément dans le plan campus.

4
. Voir fiches-projets

NOVEMBRE 2008 41
Vie de Campus

 La valorisation du patrimoine universitaire des sports est un axe prioritaire de la vie de campus à
Lyon. Il s’inscrit notamment en parfaite cohérence avec l’ouverture du campus sur la ville :
 Le projet conduit pour le site de la Doua à l’optimisation de l’usage des installations sportives
notamment pour les partenaires hors services interuniversitaires des activités sportives et physiques :
habitants de la ville, lycéens, entreprises, associations…
 Sur Charles Mérieux, l’ouverture est à prendre en compte dans l’autre sens puisqu’il s’agirait de
faciliter l’accès aux équipements du Stade de Gerland libérés par l’Olympique Lyonnais aux étudiants.
Un programme de réhabilitation ambitieux des terrains de sports est décrit dans une fiche-projet du
plan campus, projet qui bénéficie du soutien de la Région Rhône-Alpes et s’inscrit pleinement dans le
schéma de cohérence des équipements sportifs universitaires.

 Le renforcement des déplacements modes doux et des accès aux sites par les transports en
commun représente une opération structurante du plan campus puisqu’elle vise également à renforcer
l’interconnexion des sites. Ce projet est soutenu par le Grand Lyon et le Sytral. Il vise notamment la
connexion TC entre les sites de la Doua, de Charles Mérieux et de Santé Lyon Est, le projet de ligne A7
concrétiserait ainsi Lyon Cité Campus pensé comme une unité. Il vise également à renforcer le réseau
des pistes cyclables (30 km aménagés en plus chaque année, développement des doubles sens, etc.)
dans le cadre de la révision du Plan Modes Doux du Grand Lyon, avec là encore un projet de liaison
5
intersites entre la Doua et Charles Mérieux .

6 Partager et diffuser les savoirs

6.1 La richesse des ressources documentaires, élément d’attractivité et de vie


de campus

Forte du deuxième potentiel documentaire français (7 millions de volumes), l’agglomération lyonnaise peut
offrir aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs un accès à des collections de tout premier plan, et
tirer parti de ces ressources dans sa recherche de visibilité internationale.

Les sites de Charles Mérieux et La Doua sont particulièrement bien dotés puisqu’ils rassemblent :
 la Bibliothèque Denis-Diderot (bibliothèque ENS LSH, la bibliothèque interuniversitaire Lettres et
Sciences Humaines, la bibliothèque de l’INRP, soit un ensemble de 1 200 000 volumes et
1 740 abonnements à des revues scientifiques en Lettres et Sciences Humaines) ; cette bibliothèque
possède d'importants fonds slaves et accueille le fonds de l'Institut d'Asie orientale ;
 la Bibliothèque universitaire Chevreul, qui avec ses 130 000 ouvrages répartis dans 6 pôles thématiques
constitue la bibliothèque de référence en sciences économiques et sociales, en science politique, en
histoire de l'art et archéologie ; cette bibliothèque propose deux fois par semaine une ouverture en soirée
(21h) ;
 les deux bibliothèques de Lyon 1 et de l’INSA qui rassemblent un centre CADIST en Chimie et
1 400 abonnements revues, et proposent une politique d’information scientifique et technique guidée par
le principe « tout pour tous ». Ces deux bibliothèques, en cours de rénovation dans l’actuel CPER, ont
l’ambition de s’ouvrir 24h sur 24 aux étudiants.

5
. Voir Fiche-projet mobilité

NOVEMBRE 2008 43
Vie de Campus

Parce qu’elles sont des lieux d’étude et de rencontre complémentaires des salles de cours et des
laboratoires, les bibliothèques constituent un élément constituant de la vie de campus. Elles offrent
également à certains étudiants la possibilité d’un emploi à temps partiel en lien avec leurs études.

Le maintien et le développement de ce potentiel documentaire passe par la mise en place d’un espace de
6
stockage mutualisé qui permette de faire face à la saturation prévue des ressources actuelles .

6.2 Vie culturelle : la création au quotidien d’espaces de rencontre entre


communauté universitaire, institutions culturelles et société civile

La Ville de Lyon propose aux étudiants de l’agglomération un accès privilégié aux manifestations culturelles,
à travers la diffusion de « pass’culture » donnant accès, à tarif préférentiel, à des spectacles musicaux ou de
théâtre en particulier. Cette politique est amplifiée sur le site de la Doua, par la démarche complémentaire
de la Ville de Villeurbanne qui vient en soutien des initiatives étudiantes. Les manifestations de culture
scientifique, technique et industrielle permettent quant à elles l’ouverture au public de sites académiques,
essentiellement à l’occasion d’événements : Fête de la Science (organisée par le service Science et Société
de l’Université de Lyon), Journées du Patrimoine, Nuit des musées, etc.

L’Opération Campus a permis d’engager une réflexion générale sur le lien culture – vie de campus et mis en
valeur certains thèmes qui seront particulièrement développés dans les années qui viennent :
 Les interactions entre établissements et institutions culturelles, sur le modèle développé par le Musée
des Confluences avec les étudiants des ENS (organisations de conférences, colloques, médiation
scientifique proposée par les étudiants),
 L’ouverture « au quotidien » d’espaces de culture scientifique et technique à destination du grand public,
à travers la mise en place de lieux (« galeries de l’innovation », « école de l’ADN »…) d’initiation à la
culture de l’innovation technologique, lieux d’échanges et de débats, notamment sur les implications
sociales/ sociétales de l’innovation technologique. Le lien avec l’expression artistique (sur le thème du
bio-art ou du cyber- / nano-art, par exemple) pourrait être également développé dans ce type de lieux,
 La valorisation d’un patrimoine universitaire ayant peu d’équivalents en France et en Europe, aujourd’hui
trop peu visible, via la mise en réseau des musées de science et de santé des sites universitaires
(communication, programmation, actions communes) ou la création d’un espace d’expositions commun
permanent (éventuellement entièrement dématérialisé) en s’appuyant sur les récents développements de
l’image et des nouvelles technologies.

6
. voir fiche-projet « espace de stockage documentaire »

NOVEMBRE 2008 45
Vie de Campus

7 Attirer et accueillir les talents

7.1 Développer les lieux d’accueil des étudiants

120 000 étudiants, dont 15 000 étrangers, sont aujourd’hui accueillis dans l’agglomération lyonnaise, au
travers notamment de diverses actions mises en place par la Ville en partenariat avec le CROUS et les
universités, comme le site web www.lyoncampus.org, la nuit des étudiants du monde (soirée festive
d’accueil des étudiants internationaux nouveaux arrivants en octobre), le guide de l’étudiant dans ses
versions française, anglaise, espagnole et chinoise. L’Opération Campus a mis en valeur l’importance d’une
offre en réseau de services d’accueil et de vie universitaire, identifiables par une signalétique commune et
renforçant l’attractivité internationale du site, sur le modèle de l’Espace Multiservices développé à l’heure
actuelle au centre de Lyon. En effet, un enjeu fort pour la vie des campus est de permettre aux étudiants
d’accéder, via des espaces dédiés, à des services les concernant directement (état civil, mutuelles etc.) et
vers lesquels ils ne se dirigent pas spontanément.

Chaque site pourra accueillir une structure identifiée au sein de chaque territoire universitaire comme le lieu
regroupant les services de vie universitaire (accueil social et matériel, recherche d’un hébergement,
informations pratiques et culturelles, antennes de la préfecture, fonctions logistiques, centre de presse,
cyberespace, maison d’accueil international, maison des associations…) en synergie avec les équipements
urbains dédiés totalement ou partiellement à la vie universitaire. Il conviendrait de situer ces implantations
dans les îlots « vivant » 24h/24, comme les résidences intra muros des campus, ou les îlots résidentiels
étudiants urbains denses (résidences internationales).

Ces espaces physiques dédiés à la vie universitaire et implantés sur chaque campus seront organisés et
coordonnés en réseau métropolitain depuis un centre de ressources implanté dans la future Maison
d’accueil international située sur l’ilot Saint Luc-Saint Joseph

7.2 Mettre en place des hébergements aux standards internationaux pour les
chercheurs invités

Le manque d’espaces d’accueil de référence pour les chercheurs et professeurs invités est sensible sur les
sites de Lyon Cité Campus. Il est particulièrement nécessaire, dans une optique de visibilité internationale,
de disposer d’installations à la hauteur des ambitions scientifiques et pédagogiques de l’Université de Lyon.
Celles-ci ont par ailleurs vocation à être utilisées tout au long de l’année par la communauté académique
mais aussi par d’autres publics (entreprises privées, associations…) à l’occasion des manifestations qu’elles
organisent (cours d’été, colloques, séminaires, conférences…).
 Sur le site Charles Mérieux, la construction, au sein du Centre de Recherche Avancée, d’un centre de
type « Faculty house » avec des fonctions d’hébergement pour séjours de courte ou moyenne durée
(chercheurs, étudiants étrangers), des fonctions de restauration pour la communauté scientifique du site
(étudiants, chercheurs, sociétés), des fonctions d’accueil de manifestations scientifiques ou culturelles
permettra de satisfaire ce besoin pour le Campus Charles Mérieux.
 Sur le site de La Doua, un établissement de 160 places financé par l’association des ingénieurs de l’INSA
verra le jour dans la frange sud du site, et renforcera ainsi la dynamique économique portée par CLEA.

NOVEMBRE 2008 47
Vie de Campus

8 Tableau consolidé du projet immobilier

Le tableau suivant résume les investissements prévus dans le cadre du projet Lyon Cité Campus pour la
dimension vie des campus. La colonne « Nature » indique si l’opération consiste en de la création (C) ou de
la rénovation de bâtiments (R).

Site Nature Surface (m²


(m²) Investissement
Investissement ( M€)
Charles Mérieux
Bâtiment vie campus (Lyon Sud) C 1 200 2,2
Musée des moulages (Lyon 2) R 1 400 4,0
Résidences ENS Lyon R 14 000 16,8
Résidence Delessert R 2 500 3,0
Faculty House / CRA C 3 000 5,4
Lyon Sud Logements C 7 500 13,5
Gerland, logements (Lyon 1) C 7 500 13,5
Restaurant / CRA C 2 100 8,4
Restaurant Lyon Sud C 1 800 7,2
Restaurant Lyon 1 / Gerland C 1 050 4,2
Restaurant ENS Lyon R 2 000 5,0
LyonTech
Hôtels à projet C 4 500 9,0
Maison de l'innovation C 2 100 4,2
Logements étudiants Doua C 7 500 13,5
Logements étudiants – Puvis de Chavanne R 8 750 10,5
Faculty House C 4 000 7,2
Restaurant – Iut A C 900 3,6
Crèche C 3,0

Autres logements étudiants C 17 500 31,5
Autres logements chercheurs C 2 500 4,5
Sport
Lyon Sud R 1 150 2,1
Doua R 10 000 4,4
Silo documentaire C 10,0
Total 186,7
C 63 150 Surfaces hors
installations sportives
R 28 650

NOVEMBRE 2008 49
Campus LyonTech
9 Un campus de 50 ans qui se modernise pour défendre sa position
internationale

Le Plan Campus représente un effet levier important pour appuyer le développement scientifique et
économique du site de la Doua, son aménagement et son ouverture sur la ville, en partenariat étroit avec les
collectivités territoriales.

9.1 Un campus mixant excellence scientifique et partenariat industriel

Le site de la Doua (22 000 étudiants) représente en effet un campus stratégique pour l’agglomération
lyonnaise. Créé il y a cinquante ans, il regroupe 40% du potentiel scientifique lyonnais avec 80 laboratoires
de recherche, 1 500 chercheurs et 1 300 doctorants.

Depuis une trentaine d'année des synergies se sont peu à peu développées entre d'une part deux écoles
d’ingénieurs, l'une généraliste l'INSA de Lyon et l'autre dévolue à la Chimie et aux Technologies de
l’Information et de la Communication, CPE Lyon, et d'autre part l'UCB. Ces synergies se sont traduites par la
création d'unités mixtes de recherche, d'écoles doctorales communes et de DEA co-habilités, et d’échange
d’étudiants à plusieurs niveaux d’information. Ces partenariats se sont étendus à l’ECL sur le site d’Ecully et
à l’ENTPE et l’Ecole d’architecture de Lyon sur le site de Vaulx-en-Velin.

Aujourd’hui, le site de la Doua propose une grande diversité de formations, permise par les flux importants
d'étudiants et l’implantation de l’ENSSIB, et bénéficie également de l’ancrage local des organismes de
recherche nationaux (CNRS, INSERM, INRIA, INRA et CEMAGREF), des structures de valorisation de la
recherche des établissements d’enseignement supérieur (EZUS, INSAVALOR, CNRS) et de grands centres
techniques (CETIAT, CETIM). S’y ajoutent 50 entreprises implantées sur le site dans des structures
d’accueil dédiées (le centre d’entreprise et d’innovation (9 000 m²) et le centre scientifique et technologique
d’entreprises Einstein (4 200 m²)). Cette structuration est favorable au développement de la recherche
partenariale avec plus de 30 M€ de contrats réalisés chaque année.

Les partenariats entre recherche et industrie et le développement du site autour des sciences de l’ingénierie
se sont concrétisés en 2007 par la mise en place de deux instituts Carnot : Ingénierie@Lyon (I@L) ciblé sur
les transports et l’énergie (en partenariat avec l’Ecole Centrale de Lyon), et LISA « Lipides pour l’industrie et
la santé », ainsi que l’Institut de Chimie de Lyon (ICL). La concrétisation de ces projets est le premier pas
vers un campus qui ambitionne d’atteindre une lisibilité internationale dans les domaines de la Chimie et de
l’Ingénierie au service du développement durable, enjeux majeurs de la société et du monde industriel.
La visibilité et l’efficacité de la recherche s’appuient sur un pôle unique en Europe de chimie analytique et
structurale avec la présence de la Cité Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse (CLEA) sur le campus
qui regroupe : le Centre européen de Résonance Magnétique Nucléaire de Lyon (CRMN 1 GHz), l’Institut
des Sciences Analytiques (ISA), le Centre lyonnais de Microscopie (CLYM), et les nouveaux locaux du
CEMAGREF. Le site de la Doua a ainsi un rôle clé d’entraînement du développement économique à jouer,
er
en interaction avec notamment la production chimique de Lyon (1 centre de production chimique en
France) et plusieurs pôles de compétitivité : AXELERA à vocation mondiale, LUTB, Techtera, PLASTIPOLIS.

NOVEMBRE 2008 51
Campus LyonTech

9.2 Un campus structuré par l’histoire, au potentiel scientifique insuffisamment


valorisé aujourd’hui

La structuration scientifique et académique vers un positionnement et une offre explicite reconnus est bien
engagée. Toutefois, les efforts doivent être poursuivis. Le site de la Doua pâtit en particulier d’un
morcellement historique de ses bâtiments et des équipements. Le décalage entre la stratégie scientifique et
la dispersion des équipes de recherche, des laboratoires, et des formations au sein du campus limite les
synergies et ne permet pas aujourd’hui d’atteindre la lisibilité internationale et l’attractivité recherchées. Par
ailleurs, le campus souffre d’une architecture peu engageante, des équipements et bâtiments vétustes, un
manque de lieu d’accueil pour les chercheurs et étudiants étrangers. L’ensemble de ces éléments est en
décalage par rapport aux standards internationaux en termes de concentration thématique (taille critique,
regroupement des équipes et des équipements autour des axes de recherche d’excellence) et de qualité
d’accueil (conditions de vie étudiante et professionnelle, attractivité pour les entreprises).

S'il y a longtemps que les établissements réfléchissent ensemble avec les collectivités territoriales (Ville de
Villeurbanne, Grand Lyon et Région Rhône-Alpes) pour palier ce défaut de lisibilité et d'attractivité, le Plan
Campus offre la possibilité de renforcer le positionnement thématique du site de la Doua. A ce titre, le site se
retrouve parfaitement sous la bannière des "cleantech" (retenue comme une des deux priorités de la
politique de développement économique du Grand Lyon pour son plan de mandat 2008-2014), par la mise
en place d’un programme d’aménagements ambitieux, en faisant du site une opération de réaménagement
majeur pour l’agglomération, à l’échelle d’autres projets emblématiques de la région (Confluence,
Minatec…). L’enjeu du réaménagement va au-delà des limites géographiques du site, dans une logique de
développement d’une aire technopolitaine ouverte à la ville, et vivant comme un quartier moderne de la ville.

A terme, la dynamisation du site et le renforcement de son positionnement seront confortés par la venue de
nouvelles institutions, en cohérence avec la dominante du site, tels que l'INRIA, et potentiellement à
moyen terme l'Ecole Centrale de Lyon.

10 Positionnement 2020 du site de la Doua : « LyonTech, un campus


de référence mondiale en matière de cleantech »

Le projet de la Doua vise à renforcer le positionnement « cleantech » de l’agglomération et du site, en


s'appuyant sur les 2 domaines d’excellence, chimie et ingénierie, qui font la spécificité du campus.

Ce positionnement se décline autour de quatre grandes orientations stratégiques :

La structuration du site de la Doua « en quartiers scientifiques », en faisant abstraction


des « frontières » des différents établissements

Cette structuration autour de 5 quartiers constitue le socle du projet. Il s’agit de regrouper les équipes
scientifiques et les équipements (plateformes techniques, équipements lourds tels que la RMN 1 GHz…)
autour des axes structurants de la recherche d’excellence du site, pour gagner en taille critique, en
efficacité, et en lisibilité.

NOVEMBRE 2008 53
Campus LyonTech : la «thématisation» matérialisée
par les quartiers scientifiques

Le quartier scientifique
Les interfaces
Recherche
d’excellence Agora
Hôtels à
projets
Formation à la recherche
et par la recherche

 Le « quartier scientifique » concentre les forces de recherche autour


d’une discipline ou de plusieurs disciplines d’excellence. Le quartier est le
lieu de formation des niveaux Master et Doctorant.
 Il est matérialisé par une entrée « l’Agora », espace d’accueil du quartier
proposant des espaces de réunion, et de détente (cafétérias, salons,
cuisines).
 Le mode de fonctionnement des « hôtels à projets » de la Doua
repose sur les croisements disciplinaires rendus possibles à l’interface
des quartiers scientifiques et sur l’adossement à la Maison de l’innovation
et de la compétitivité qui accueille des projets des pôles de compétitivité
ou de start-up.

Nombre de chercheurs
Les quartiers et enseignants- Doctorants inscrits
chercheurs
Chimie 310 310
Ingénierie 314 388
Physique et 360 185
Nanotechnologies
Biologie 285 186
STI 192 235
Total 1 461 1 304
Campus LyonTech

Cette opération est fortement novatrice, avec la concentration des forces de recherche d’excellence par
quartier, avec une forte intégration formation (niveaux Master et Doctorat) et recherche, et développement
de diplômes au niveau master. Le projet des quartiers scientifiques de la Doua entre ainsi en parfaite
résonnance avec la mise en place du PRES Université de Lyon.

Le rapprochement autour des quartiers favorisera également le développement de formations de pointe


et à vocation internationale, répondant à des besoins spécifiques des entreprises du secteur : master
Nanoscale Engineering (labellisé par l’Université de Lyon et habilité cette année), projet de master
"Transportation & Energy", doubles diplômes master & ingénieur avec des établissements étrangers...

Le développement de projets interdisciplinaires, aux interfaces des quartiers


scientifiques, fortement innovants et source de visibilité internationale

Le projet prévoit la mise en place d’une infrastructure d’accueil ambitieuse (hôtels à projets, maison de
l’innovation et de la compétitivité, faculty house) pour dynamiser les pratiques de recherche à travers
l’accueil de chercheurs internationaux, la conduite de projets partenariaux, la mutualisation de plateformes
technologiques.

Plus précisément, le plan campus de la Doua prévoit l’aménagement de deux hôtels à projets aux
interfaces des quartiers Chimie-Biologie-Physique et Nanotechnologie, et Ingénierie-Informatique,
permettant l’accueil à durée déterminée d’équipes de recherche publiques et privées, de partenaires
industriels, d'équipes mixtes internationales, ou encore de jeunes "pousses". Les projets seront fléchés
"chimie et ingénierie au service du développement durable", pour renforcer le positionnement de la
recherche lyonnaise sur les problématiques de recherche en émergence et à fort enjeu et pour lesquelles les
places sont à prendre aujourd’hui. Ils s’appuieront sur les équipements mis en commun au niveau des
quartiers, ainsi que des halls d’expérimentations dédiés, et seront fortement articulés aux structures de
valorisation et d’incubation présentes sur le site (pôles de compétitivité, incubateur régional CREALYS, Lyon
Science Transfert-service de valorisation du PRES, Centre d’entreprises et d’innovation…).

Un des objectifs visés par les hôtels à projets est ainsi de s’inscrire dans une logique temporelle adaptée
aux entreprises, et d’appuyer le développement des collaborations notamment avec les laboratoires
des grands groupes privés, tels que l’IFP, Rhodia, Arkema, Suez… pour favoriser l’essaimage d’activités
fortement innovantes sur le secteur (certains projets sont à l’étude).

Un autre objectif sera l'hébergement de laboratoires internationaux (il en existe actuellement deux avec le
Japon et un avec le Canada sur le site). Poursuivant cette dynamique, des discussions sont en cours,
notamment avec l'Université du Tohoku (UT, Japon) pour que les bureaux de liaison actuels réciproques
(l'un de l'INSA à Sendai, l'autre de l'UT à l'INSA) deviennent de véritables antennes de ces établissements.
De même des discussions sont en cours avec deux universités (US et Chine).

NOVEMBRE 2008 55
Campus LyonTech

Le renforcement des synergies entre les différents sites académiques du Grand Lyon

La thématisation des sites s’accompagne d’une volonté de développer la synergie aux interfaces au service
des grands questionnements présentés plus avant dans ce dossier. Cette stratégie s’appuie d’ores et déjà
sur plusieurs projets et/ou actions conjoints, notamment avec le site Charles Mérieux, avec par exemple :

 Le développement de recherches méthodologiques dans le domaine du calcul intensif, et de la


modélisation de systèmes complexes, dans le cadre fédératif du centre Blaise Pascal et avec les moyens
de l'IN2P3,
 La Fédération de Physique, liant les équipes de l'ENS et de la Doua,
 L'Institut de Chimie de Lyon, qui fédère de même des équipes de la Doua et de Charles Mérieux,
 Les recherches en biologie, présentes et complémentaires sur les deux sites, avec entre autre une
approche bio-ingénierie sur LyonTech ainsi que des spécificités très bien reconnues en "écologie et
environnement".
 Des projets en ingénierie pour la santé, développés fortement sur la Doua et qui ont besoin du cadre
hospitalier et des équipes de recherche des sites Lyon Santé Est et Charles Mérieux, et qui s’insèrent
dans la tradition de recherches interdisciplinaires des sciences de la vie,
 Le traitement d'image, dont LyonTech s'est fait une spécialité appliquée notamment au domaine médical,
en complémentarité avec le site Charles Mérieux
 Des projets alliant compétences en science de l'homme et de la société et en sciences et technologie
pour traiter des sujets liés aux différents aspects de l'urbanisme ("écologie urbaine"), en s'appuyant sur
les compétences des sites de Charles Mérieux et de Bron.
 Des projets communs de formation à l'entreprenariat, en profitant de la venue de l'EM sur le site Charles
Mérieux. En effet, La politique d'innovation menée sur le campus fait de la Doua le premier domaine
scientifique en France dans le domaine du développement des relations économiques (avec 170 familles
de brevets détenus par les établissements implantés sur le campus et une trentaine de dépôt de
demande prioritaire par an). LyonTech développe des opérations pilotes de sensibilisation et de
développement de l'entrepreneuriat :
■ projets intégrés de création d'entreprise dans les cursus ingénieur,
■ Filière Ingénieur Entreprendre associant l'INSA, CPE et l'ISTIL-Lyon1,
■ Mastère de l’IAE-Lyon 3 « Entrepreneuriat et Management des Petites et Moyennes
Organisations » en double diplôme pour les étudiants d’écoles d’ingénieurs,
■ Concours Campus Création organisé par l'Association Vouloir Entreprendre soutenus par
une vingtaine de sociétés privées,
■ avec une centaine d'entreprises créées en 10 ans en relation avec les laboratoires du
campus.

En matière de formation, il s'agit de poursuivre le développement de formations communes (masters


recherche, formations doctorales), de double cursus et de modules partagés (sur l'entreprenariat,
l'international, l'ouverture aux sciences sociales…), de façon à décloisonner les cursus et offrir aux étudiants
la possibilité de construire leur parcours de formation, chaque établissement restant bien sûr maître des
conditions de délivrance de ses propres diplômes.

NOVEMBRE 2008 57
Campus LyonTech

Ces actions communes concernent déjà les établissements du site, mais aussi les établissements d'autres
sites dans l'agglomération. Par exemple, L'UCB et l'INSA ont des masters recherche cohabilités avec l'ECL
(Ecully) et l'ENTPE (Vaulx-en-Velin). L'INSA, l'ECL, l'ENTPE et l'Ecole d'Architecture de Lyon (Vaulx-en-
Velin) proposent aussi depuis plus de dix ans un dispositif de double cursus ingénieur architecte et
architecte ingénieur permettant la délivrance des deux diplômes en 7 années.

De telles action seront étendues à la mise en place de filières L3, fléchées à l'international, préparant
l'intégration en master ou en cursus ingénieur, ainsi qu'à la mutualisation des dispositifs VAE. Une telle
démarche conduira à mettre en place des services mutualisés, tels qu'un service commun d'enseignement à
distance, un service commun de pédagogie universitaire, ainsi qu'une structure opérationnelle permanente
pour assurer la concertation, l'organisation des cursus et l'optimisation des ressources logistiques (salles,
amphithéâtres, etc.).

La poursuite de la structuration de l’offre foncière et immobilière adaptée aux besoins des


entreprises

La volonté du site est de renforcer son attractivité économique. Cette volonté s’appuie sur la valorisation
d’investissements déjà réalisés, avec de l’immobilier dédié à l’accueil d’entreprises (pépinières actuellement
saturées), et dans la continuité des interventions du Grand Lyon qui a mis en œuvre une stratégie de
valorisation foncière à proximité du campus par la mise à disposition d’un terrain de 1,5 ha pour CLEA (Cité
Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse).

La démarche sera confortée à travers l’extension prévue des surfaces d’accueil d’entreprises et le projet de
création de la future Maison de l’innovation et de la compétitivité. Ce projet emblématique vise à regrouper
les structures de valorisation des établissements d’enseignement supérieur, Lyon Science Transfert (la
structure de valorisation mutualisée de l’Université de Lyon), les sièges de 4 pôles de compétitivité
(AXELERA, LUTB, Techtera, PLASTIPOLIS), et vise également à héberger des "Bureaux de liaison" avec
les grandes universités partenaires ou encore à proposer une offre d’accueil de start-up.

Ces projets viennent renforcer la démarche partenariale volontariste du site et faciliteront la démarche de
prospection autour d’un ciblage précis d’accueil d’entreprises « cleantech ».

11 Stratégie d’aménagement du campus LyonTech : un double objectif


de lisibilité thématique « cleantech » et le renforcement de
l’ouverture sur la ville

Site ancien, d’une superficie de 100 ha, le site de la Doua forme un ensemble compact mais comporte des
capacités de densification. Situé dans le centre de l’agglomération, il bénéficie d’une bonne desserte en
transports en commun avec un tramway qui l’irrigue, d’une bonne accessibilité par les voies rapides, de la
proximité immédiate des parcs de la Tête d’Or et de la Feyssine (poumons verts de l’agglomération), et du
Centre des congrès dans la Cité Internationale. Le plan campus s’attachera à rendre plus visible les atouts
existants.

NOVEMBRE 2008 59
Le site de la Doua à horizon 2020
Campus LyonTech

11.1 Structurer les domaines d’excellence scientifique

Les quartiers scientifiques


7
Le projet vise le remembrement du site autour de cinq quartiers scientifiques inter-établissements ,
construits à partir d’entités dispersées sur le site même, voire au-delà (exemple : venue sur le quartier
Physique et Nanotechnologies du CRAL, "Centre de Recherche Astronomique de Lyon" hébergé
actuellement par l’Observatoire de Lyon à Saint-Genis-Laval).

Les quartiers sont les suivants :


 Quartier Chimie (620 chercheurs, enseignants chercheurs et doctorants)
 Quartier Ingénierie (702 chercheurs, enseignants chercheurs et doctorants)
 Quartier Physique et nanotechnologies (545 chercheurs enseignants chercheurs et doctorants)
 Quartier Biologie et environnement (471 chercheurs enseignants chercheurs et doctorants)
 Quartier Sciences et Technologies de l’Information (427 chercheurs enseignants chercheurs et
doctorants)
 Les forces de recherche et de formation en mathématiques seront également regroupées au sein de la
Maison des mathématiques (186 chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants)

Dans ce contexte, la venue espérée à terme de l’Ecole Centrale sur le site de la Doua trouverait tout
son sens de par ses laboratoires de recherche déjà fortement impliqués dans les différents quartiers.

La valorisation de la frange sud du site

La volonté d’excellence académique avec une orientation sur les cleantech se décline également dans la
densification autour de la Cité lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse (CLEA), qui regroupe le
centre RMN haut champ, l’Institut des Sciences Analytiques (ISA), le Centre Lyonnais de Microscopie
(CLYM) membre du réseau national METSA (Microscopie Electronique et Sonde Atomique), et les nouveaux
locaux du CEMAGREF, à proximité de la délégation régionale du CNRS : un accueil supplémentaire de
550 permanents sur le site sera notamment être pris en compte dans le développement des services pour
les usagers du site (cf. crèche, restauration, salles de réunion).

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus globale de veille foncière réalisée par la ville de
Villeurbanne et le Grand Lyon. Les opérations sur CLEA sont également appuyées par l’Etat et les
collectivités avec un soutien financier obtenu dans le cadre du contrat de projet Etat-Région (CPER 2000-
2006 et 2007-2013).

Des terrains mis en réserve par les collectivités avec un fort potentiel mobilisable à horizon 2012
constituent des opportunités pour l’accueil de nouvelles activités sur le campus.

7
Cf. fiches-projets quartiers scientifiques

NOVEMBRE 2008 61
Campus LyonTech

11.2 Rendre lisible la valorisation de la recherche et les collaborations avec les


entreprises

La valorisation de la recherche et les collaborations avec les entreprises constituent les vocations premières
du site de la Doua, qui ont été notamment concrétisées en mars 2007 par la création de deux instituts
Carnot : Ingénierie@Lyon et LISA.

En ce sens, le projet de campus se focalise notamment sur la mise à disposition de grands équipements de
recherche aux entreprises, source d’attractivité et d’opérationnalité (tests, essais…), et sur le
développement d’un programme immobilier dédié. Ce programme complète l’offre existante, et renforce
la chaîne de valorisation du site : des structures de valorisation à l’accueil de PME et grands groupes, en
passant par l’incubation de projets et la création d’entreprises.

Les opérations suivantes visent à renforcer le développement économique du site :


8
 La création de la Maison de l’innovation et de la compétitivité (2 500 m²), regroupant les structures
de valorisation, les sièges de pôles de compétitivité, et offrant un espace d’accueil pour des start-up. La
Maison pourrait être localisée dans l’environnement proche de CLEA, dans une logique de visibilité de la
recherche partenariale. Le bâtiment devrait être d’une qualité architecturale exemplaire, et conçu comme
un bâtiment démonstrateur pour des technologies innovantes (énergie positive, éclairage spécifique…) ;
 L’extension des surfaces d’accueil d’entreprises de 10 000 m², autour du CEI Centre d’entreprises et
d’innovation, ciblées sur les activités « cleantech » ;
9
 La création de 2 hôtels à projets , pour l’accueil de projets innovants, développés aux interfaces des
quartiers scientifiques : un Hôtel à projets à l’interface des quartiers chimie-biologie-physique et
nanotechnologies (3 000 m²) et un Hôtel à projets à l’interface des quartiers ingénierie et sciences et
technologies de l’information (1 500 m²).

Un des critères de réussite de ces projets repose sur l’organisation en parallèle de la stratégie de
réservation foncière mise en place par les collectivités, pour garantir le développement d’activités sur le
moyen et le long terme. Il s’agit bien, sur cet axe, de dépasser le site stricto sensu et d’étendre l’aire
technopolitaine du campus à la ville.

11.3 Renforcer l’ouverture sur la ville

Le site de la Doua bénéficie de nombreux atouts au niveau de :


 la qualité de son environnement : il bénéficie d’un environnement naturel exceptionnel, situé à
proximité du parc de la Tête d’Or (1er parc paysager lyonnais) et du parc de la Feyssine, en liaison
directe par piste cyclable avec le Grand Parc de Miribel-Jonage (le plus grand plan d’eau de la région
lyonnaise),
 la densité des modes d’accès au site : tramways, pistes cyclables, proximité du périphérique,
 ses capacités foncières résiduelles.

8
Cf. fiche-projet Innovation et compétitivité
9
Cf. fiche-projet hôtel à projet

NOVEMBRE 2008 63
Campus LyonTech : un site ouvert sur la ville
Campus LyonTech

Ce potentiel géographique semble toutefois insuffisamment valorisé aujourd’hui et le site a l’image d’être
sans grande dynamique d’interaction avec la ville, peu attractif pour les habitants ou les visiteurs, faiblement
identifiable dans la ville. En ce sens, un ensemble d’actions sera programmé visant à renforcer l’ouverture
du campus sur la ville.

Créer une façade urbaine animée au sud du site

Cette action s’appuie sur l’environnement académique et scientifique exceptionnel offert par CLEA et vise à
développer un tissu économique dynamique à proximité, par le développement d’une capacité
d’hébergement pour les chercheurs et doctorants étrangers (projet du faculty house, avec une première
tranche financée par l’association des ingénieurs de l’INSA), et par le développement d’une offre de services
(restauration, petits commerces, crèche) aux entreprises, aux universitaires et en direction de la zone
d’habitat collectif de Villeurbanne.

La valorisation de la frange sud consistera aussi à constituer un linéaire de façade sur l’avenue du
11 novembre, tout en développant sa perméabilité de façon à rendre le site plus accueillant.

Renforcer le maillage avec la ville

Cette action répond à un double enjeu à la fois de valorisation des entrées principales sur le site et de ses
liaisons à la ville. Le plan campus sera l’occasion de renforcer notamment le maillage viaire et piétonnier
avec la ville. Il bénéficiera des projets de développement des transports en commun (doublement en 2012
de la fréquence des tramways avec la mise en service d’une nouvelle ligne T2 entre la Doua et le sud de
l’agglomération, projet de la ligne forte A7 reliant le site de la Doua à ceux de Lyon Santé Est et de Charles
Mérieux). En lien direct avec le renforcement de la cohérence des accès à la ville, un projet en cours vise à
définir des relations privilégiées entre la Doua et la Cité internationale (Centre de Congrès de Lyon), située à
2 km à pied du campus. L’objectif est d’optimiser l’organisation de manifestations scientifiques et l’accueil de
congrès pour la communauté scientifique du site.

Au-delà de la dimension urbaine, le renforcement de l’ouverture du site sur la ville intègre une dimension
sociale. Les différentes actions portées au plan campus visent :
 le rééquilibrage recherché entre l’implantation de logements sur le site (300 prévus à l’ouest et au
centre du site, y apportant de l’animation) et dans le reste de la ville.
L'INSA est un modèle en ce qui concerne l'ouverture des étudiants aux activités sportives et artistiques
au travers de filières dédiées et d'aménagement de cursus. De même, la vie associative, et culturelle est
traditionnellement très développée parmi les étudiants de l’INSA et devrait profiter à l'ensemble de la
Doua, voire de la ville, grâce à l'implantation judicieusement choisie de ces nouveaux logements ;
 la mise en œuvre d’un programme ambitieux de réhabilitation et d’optimisation des équipements
sportifs du campus (terrains de jeux, piscine) dans l’optique de les ouvrir tout au long de l’année aux
étudiants, aux professionnels, et aux habitants de Villeurbanne, et réciproquement le développement de
l’utilisation des équipements sportifs de Villeurbanne par les étudiants.

NOVEMBRE 2008 65
Campus LyonTech : un site qui se restructure
pour gagner en lisibilité et en accessibilité
Campus LyonTech

Par ailleurs, le site bénéficie de nombreux atouts pour le développement d’une politique culturelle en
collaboration avec la ville (rotonde des Humanités (400 places) et théâtre Astrée (500 places) qui accueillent
des compagnies en résidence et programme des spectacles ouverts à tous les publics, organisation du
festival "Un Doua de Jazz" sur le site et dans la ville…). Le site s’attache à renforcer des propositions
culturelles pour donner une image vivante de la recherche aux habitants de Villeurbanne. La promotion de la
culture scientifique est un engagement fort auquel les collectivités souhaitent collaborer en lien avec les
campus (accueil depuis une quinzaine d'années par exemple de la Fête de la Science sur le site de la Doua,
manifestation organisée par l’Université de Lyon).

Rendre lisible l’organisation spatiale du campus

Ce dernier axe vise à réaménager le site de la Doua pour en faire un site accueillant, avec des liaisons
piétonnes et cyclables, depuis la ville au sud comme depuis le parc de la Feyssine au nord. Des actions ont
déjà été engagées sur la base d’un schéma d’aménagement établi en 2002 avec les collectivités.

Le processus de réorganisation autour des quartiers scientifiques entraînera nécessairement une reprise de
la réflexion sur l’aménagement de polarités spécifiques : mise en valeur des accès, accueil des visiteurs et
zones de stationnement dédiées, reconfiguration de la signalétique, espaces aérés autour des quartiers…

11.4 Porter le concept « cleantech » au niveau des mobilités et du bâti sur le


campus

Le site de la Doua saisit l’opportunité du plan campus pour conduire une politique de développement
durable dans son expression la plus concrète autour d’une part du renforcement des modes doux, et
d’autre part de la réhabilitation et de la construction de bâtiments avec des normes ambitieuses.

Renforcer les modes doux

La révision du Plan "Modes Doux" du Grand Lyon vise, en accord avec le Sytral, le développement d’un
service de 10 000 vélos en location longue durée pour les étudiants, ainsi que l’aménagement de 30 km de
pistes cyclables supplémentaires chaque année (20 km pour compléter le réseau cyclable structurant,
développement des double-sens, cohabitation bus/vélos, extension des zones 30). En cohérence, le projet
Lyon Cité Campus favorisera la marche à pied sur le site et l’usage des vélos personnels par des
aménagements en faveur des piétons et la réalisation, dans chaque quartier, de garages à vélos permettant
aussi leur entretien courant.

La mobilité durable s’appuiera sur une desserte fortement améliorée au niveau du site avec une fréquence
des trams doublée par la réalisation dès 2012 du Tram T4 et avec une nouvelle ligne forte A7 vers le sud.

Le site s’engage à formaliser un plan de déplacements inter-établissements, avec le Sytral, en intégrant


les étudiants dès le stade de la préparation. Ce plan vise notamment à limiter l’usage de la voiture sur le
campus, à mieux sécuriser les cheminements cyclistes et piétons, et à mettre en place des mesures pour
favoriser l’accès au campus (exemple : navette interne gratuite, réflexion sur des parkings internes payants /
parkings externes gratuits…).

NOVEMBRE 2008 67
Campus LyonTech

Constituer un campus « cleantech » rénové et construit sur des normes ambitieuses

Cet axe vise l’amélioration énergétique des bâtiments et la réalisation de constructions exemplaires intégrant
une dimension expérimentations. Le plan campus est l’occasion de flécher des projets ambitieux d’efficacité
énergétique sur le site. On peut citer par exemple :
 Applications anticipées de la future réglementation thermique en rénovation, construction de bâtiments à
énergie positive avec un objectif de baisse de 75% des émissions de CO2,
 Récupération des calories produites par les serveurs du centre de calcul de l’IN2P3,
 Passage de la chaufferie urbaine au gaz à l’énergie bois, collecté à proximité de Lyon,
 Instrumentation de façades pour suivre leurs performances, support à la recherche et à l’enseignement :
projet Neptune au niveau du quartier Ingénierie,
 Expérimentation technique, économique et sociologique de technologies en lien avec les collectivités
(éclairage public),
 Soutien à des actions étudiantes dans le cadre de la vie associative.

NOVEMBRE 2008 69
Campus LyonTech

12 Tableau consolidé du projet immobilier

Réhabilitation
Quartier Construction énergétique Réhabilitation Construction TOTAL
SHON totale
Bâtiment /Opération SHON + handicap lègère HT HT Hors Taxes
HT
CHIMIE 44 575 m² 22,6 M€ 17,7 M€ 40,2 M€
CLEA (pm) pm 36,1 M€ 36,1 M€
PHYSIQUE et
NANOTECHNOLOGIES 38 699 m² 12 900 m² 25,5 M€ 20,067 M€ 25,8 M€ 71,4 M€
BIOLOGIE et
ENVIRONNEMENT 56 105 m² 0 m² 37,6 M€ 28,428 M€ 66,1 M€
INFORMATIQUE 16 450 m² 3 080 m² 6,3 M€ 4,2 M€ 6,2 M€ 16,6 M€
INGENIERIE 64 782 m² 4 500 m² 38,5 M€ 31,4 M€ 9,0 M€ 78,9 M€
MATHEMATIQUES 6 966 m² 4,6 M€ 1,7 M€ 6,3 M€
TOTAL QUARTIERS 227 577 m² 20 480 m² 135,0 M€ 103,4 M€ 77,1 M€ 315,5 M€

INNOVATION-
COMPETITIVITE 17 200 m² 6,7 M€ 34,4 M€ 41,1 M€
Hôtel à projets
Ingénierie-Informatique 1 500 m² 3,0 M€
Hôtel à projets Chimie-
Biologie-Physique 3 000 m² 6,0 M€
Hall pilote Chimie 1 000 m² 2,0 M€
Maison de l'innovation 4 200 m² 8,4 M€
Développement
Double Mixte 4,2 M€
Maison de
l'entrepreneuriat
Extension du CEI
(dont 2500 m² réhab) 7 500 m² 2,5 M€ 15,0 M€ 17,5 M€
TOTAL LYONTECH 37 680 m² 135,0 M€ 110,1 M€ 111,5 M€ 356,6 M€

NOVEMBRE 2008 71
Campus Charles Mérieux
13 Présentation générale du site Charles Mérieux

13.1 Charles Mérieux : un nom pour un campus

Rassemblés au sein d’un même site en devenir, 5 établissements fondateurs et 3 membres associés du
PRES Université de Lyon se sont accordés pour donner à ce campus un nom symbolisant l’excellence
scientifique, l’humanisme et l’esprit d’entreprise, celui de Charles Mérieux (1907-2001).

13.2 Point de rencontre entre les biosciences et les sciences humaines et sociales

La vocation assumée du campus Charles Mérieux est en effet d’opérer une rencontre entre les biosciences
et les sciences humaines et sociales, dans une ambition scientifique à la fois fidèle au projet universaliste de
formation de l’esprit, et qui tienne compte des progrès les plus actuels des sciences de la vie. Il s’agit de
créer des outils et des référentiels pour anticiper sur les développements à venir de nos sociétés : les
champs d’interaction des biosciences et des sciences humaines et sociales sont très étendus, et leur
appréhension par le prisme de la complexité s’avère toujours plus nécessaire.

Quelques exemples d’interactions biosciences/ SHS : santé publique, gouvernance et aménagement


du territoire, étude des politiques agricoles, épistémologie des sciences de la vie, relations individu-
environnement, développement durable, gestion des risques (sanitaires, épidémiologiques,
alimentaires, industriels, environnementaux) réception, acceptation et régulation sociale des
innovations scientifiques, problèmes éthiques et de responsabilité sociétale, linguistique et
neurosciences, économie et sociologie de la nutrition, sciences du comportement, imagerie
scientifique et création artistique…

13.3 Un campus urbain « en construction »

Campus « en construction », Charles Mérieux relie le site historique des Universités (les Quais, futur siège
du PRES-Université de Lyon) au CHU de Lyon Sud au travers d’un quartier en pleine mutation (Gerland). Il
rassemblera des établissements différents par leur taille, leurs spécialités et leur statut (université, école,
établissements publics et privés) avec un triple objectif de synergies, de mutualisations et d’enrichissements
mutuels. Cette situation en cœur de ville conduit les parties prenantes du projet à s’inscrire dans leur
environnement socio-économique en tirant parti :
 De l’ancrage de la plus grande partie du site dans un quartier en forte mutation (Gerland), et qui voit des
industries de pointe et un fort développement des services aux entreprises succéder aux industries plus
traditionnelles, dans le contexte d’une densification à venir de l’offre commerciale ;
 De la présence de leaders industriels mondiaux dans le domaine des biosciences et plus particulièrement
en immunologie et infectiologie. Plusieurs projets immobiliers d’envergure sur le site de Gerland sont
d’ores et déjà engagés (construction d’un Centre d’Infectiologie auquel s’adossera l’Institut de Virologie
des Pathologies Infectieuses et l’Institut de Génomique Fonctionnelle) qui constituent les premiers

NOVEMBRE 2008 73
Campus Charles Mérieux

 éléments pour faire de Gerland, un pôle de développement économique international dans le domaine
des sciences de la vie et de l’infectiologie ;
 De partenariats privilégiés avec le pôle de compétitivité LyonBiopôle, le RTRA Innovation et Infectiologie
et sa fondation Finovi associée ;
 De la présence d’ONG de tout premier plan (Handicap international, Vétérinaires sans frontières…) ainsi
que de l’OMS ;
 De la dynamique créée par l’Opération Campus elle-même, et qui a conduit l’INA, EMLYON, l’Institut
Lumière, l’INRIA à manifester leur intérêt pour le site.

13.4 Un fort rayonnement international, notamment vers l’Asie

Fort de ces nombreux atouts, le campus Charles Mérieux ambitionne de rayonner à l’international en
accueillant des chercheurs et des étudiants dans des locaux et des services mutualisés, en leur proposant
des masters multilingues et en mettant en commun réseaux internationaux et projets, notamment à
destination de l’Asie : ainsi les ENS et EMLYON sont partenaires d’East China Normal University.
L’implantation dans le campus Charles Mérieux d’un « Quartier Shanghai », regroupant des antennes de
10
l’ECNU et d’autres établissements partenaires chinois, permettra de concrétiser des développements en
cours de négociation entre tous les établissements universitaires du campus Charles Mérieux et les
institutions chinoises concernées.

14 Le positionnement 2020 : Axes structurants et projets phares

De cette diversité d’établissements et de disciplines émergent cinq axes structurants pour la recherche et la
formation, qui déclinent chacun la rencontre biosciences – sciences humaines et sociales au principe du
campus. Ces axes, illustrés par des projets-phares qui donneront de la visibilité au campus (notamment à
l’international) sont les suivants :
 approche multidisciplinaire des sciences de la vie et de la santé ;
 territoire, ville, échanges ;
 modélisation de la complexité et simulation numérique ;
 image, création ;
 management et entrepreneuriat

14.1 Approche multidisciplinaire des sciences de la vie et de la santé

Renforcer la multidisciplinarité et l’interdisciplinarité

Le campus Charles Mérieux peut s’appuyer sur un potentiel multidisciplinaire très étendu : sciences de la
matière, sciences de la vie, médecine humaine et vétérinaire, sciences de l’univers, mathématiques,
informatique, histoire, sociologie, anthropologie, droit, économie, science politique, management, littérature,

10
East China Normal University

NOVEMBRE 2008 75
Campus Charles Mérieux

langues, philosophie… y sont représentées, et les sciences de la vie et de la santé y ont une tradition de
recherches interdisciplinaires particulièrement bien ancrée, souvent en interaction avec le campus de La
Doua.

Exemples d’approches multidisciplinaires des sciences de la vie : développement de polymères


marqueurs pour l’imagerie biologique (Institut de Chimie de Lyon), analyse des déterminants de
vie extraterrestre (sciences de la terre et de l’univers), modélisation de processus
physiologiques normaux ou pathologiques (mathématiques, informatique), analyse des
structures du matériel génétique (physique), simulation numérique (Fédération lyonnaise de
calcul haute performance)…

En matière de formation, l’interdisciplinarité est au cœur de deux masters « labellisés Université de Lyon » et
qui sont exemplaires de ce positionnement :
 Le master BioSciences (ENS de Lyon/ Lyon 1), qui a pour objectif d'offrir une formation généraliste en
biologie de haut niveau et s'adresse à des étudiants d’horizons variés (ingénieurs, vétérinaires…),
 Le master Sciences de la Matière (ENS de Lyon/ Lyon 1), qui a pour objectif de développer des
compétences théoriques et expérimentales dans différentes spécialités de la physique ou de la chimie.

Une discipline particulièrement représentée : l’infectiologie

Au sein des sciences de la vie et de la santé, le campus Charles Mérieux apparaît comme le creuset de
nouvelles solutions thérapeutiques et préventives contre les maladies infectieuses, puisqu’il rassemble un
réseau d’acteurs exceptionnels dans le domaine de l’infectiologie :
 Une recherche amont portée par le RTRA Finovi, rapprochant notamment recherche fondamentale et
services hospitaliers, et que confortera la mise en place des laboratoires d’immunologie et de virologie
(CI-IVIPI) programmée dans l’actuel CPER
 Des liens forts avec les principaux acteurs de l’industrie au sein du pôle de compétitivité LyonBiopôle
 La présence d’infrastructures technologiques d’excellence (plates-formes de l’IFR Biosciences,
laboratoire P4 Jean-Mérieux, Grid 5000, plate-forme PALGENE, spectromètre de masse MC-ICP-MS)
 Des possibilités d’ouverture vers la recherche translationnelle, la recherche clinique et la médecine
vétérinaire grâce à la présence sur le campus d’un CHU et de laboratoires de l’ENVL, l’agronomie et
l’alimentation avec l’ISARA.

14.2 Territoires, ville, échanges

La ville, une thématique au carrefour des disciplines et des échelles d’analyse

Second axe structurant, le triptyque « territoires, ville, échanges », rassemble autour de la question urbaine
(et ses déclinaisons économique, juridique, politique et socioculturelle) des sciences humaines et sociales
pour lesquelles le recours aux outils de modélisation est un auxiliaire important, mais aussi des sciences
biomédicales de plus en plus concernées, comme l’illustre par ex. l’analyse des relations entre santé,
risques et territoire.

NOVEMBRE 2008 77
4000

3500 Autres (Doctorants,


3000
post-doc)

2500
2059 Enseignant
2000 chercheurs
1500
ITA
1000 439
900
251
500 274
236
274 156
Chercheurs
0

Santé & Sciences Sciences Humaines &


Exactes Sociales

Nombre total de personnels de recherche

160 Chaires relevant de l'excellence


145 scientifique

140 Grandes conférences introductives

120
Membres d’académies scientifiques
française et étrangères
100
Membres d’organisations
80 scientifiques internationales

60 Membres de comités éditoriaux de


revues scientifiques internationales

40 32 Chercheurs de l’unité ayant obtenu


24 27
des distinctions
17
20 13
4 Membres de sociétés savantes
françaises et étrangères
0

Visibilité Internationale Santé & Sciences Exactes

180
Chaires relevant de l'excellence
161
157 scientifique
160

140 Grandes conférences introductives

120
Membres d’académies
scientifiques française et
100
étrangères
Membres d’organisations
80
scientifiques internationales

60
44 Membres de sociétés savantes
françaises et étrangères
40
21 19
16 Membres de comités éditoriaux
20
de revues scientifiques
internationales
0

Visibilité Internationale Sciences Humaines et Sociales

90

80
4
70

60
Sciences Humaines & Sociales
50
Santé & Sciences Exactes
40 5,4 M€
74 (dont entreprises privées)
30

20 33 M€
10

0 3,1 M€
Brevets déposés depuis 2003 Montants des contrats de recherche

Valorisation
Campus Charles Mérieux

La ville sera ici étudiée à toutes les échelles : celle du linguiste ou du sociologue ; celle des historiens et des
démographes ; celle des géomaticiens et concepteurs/utilisateurs de SIG ; celle du politiste et du juriste,
avec les spécialistes du gouvernement local, des modes de régulation et de gouvernance des territoires et
des politiques urbaines… A terme c’est une maison de la ville qui peut naître de la dynamique engendrée
par l’opération campus, signe fort de l’ancrage urbain du campus et de sa volonté de se penser lui-même
comme objet de recherche.

Les « terrains » de ces analyses sont d’emblée le territoire de Gerland, qui connaît une mutation historique,
et aussi celui d’une agglomération de Lyon qui peut devenir un laboratoire des grandes questions urbaines :
architecture, mobilité, environnement, vie socioculturelle… C’est d’abord dans le contexte même de
l’émergence du campus que peut s’appréhender l’universel au cœur du particulier. Mais au-delà du territoire
immédiat, le réseau international des équipes du campus ouvre vers des aires culturelles aussi différentes
que l’Asie, les Amériques ou l’Afrique subsaharienne pour mener des travaux comparatifs.

Les échanges et la gouvernance, au cœur de la constitution d’un nouveau pôle économique

Penser la ville, c’est penser les échanges urbains, la circulation des biens, des hommes et des idées et ses
conséquences en termes de normes (gouvernance, régulation). Une attention particulière portée à la prise
de décision (économique, politique…) ainsi qu’aux outils, savoirs et dispositifs de gouvernement, axe
transversal des formations dispensées sur le campus. Ce qui doit naître du croisement des disciplines et des
institutions, ce sont des formations pluridisciplinaires et personnalisées pour les managers de demain via un
système ouvert de majeures/ mineures, dans les directions suivantes par exemple :
 management et politiques publiques
 théorie économique et mathématiques,
 ouverture aux aires culturelles des pays émergents (Asie, Europe de l’est, Moyen-Orient), etc.

Cet axe s’appuiera sur les forces scientifiques constituées par les laboratoires travaillant sur ces
problématiques au sein des établissements (notamment Lyon 2 et Lyon 3, IEP de Lyon et ENS-LSH) auxquels
s’adosseront les formations nouvelles, tels les deux masters inter-établissements déjà mis en place :
 Le master « Développement durable et régulation des territoires », proposé par l’IEP de Lyon, l’ENS-LSH
et l’IAE de Saint-Etienne
 Le master « Administration de la recherche et des institutions de diffusion des connaissances »
(ouverture en septembre 2009), master de l’Université de Lyon porté initialement par l’ENS-LSH et l’IEP
de Lyon et articulé à des formations assurées par d’autres établissements du site.

14.3 Numérisation, simulation, modélisation de la complexité

La modélisation, outil irremplaçable pour faire progresser la compréhension du réel

La compréhension des systèmes réels implique à la fois leur observation expérimentale, une réduction en
mécanismes élémentaires et une modélisation des comportements complexes qui en émergent. L'outil
numérique est devenu un levier déterminant de progrès, irremplaçable pour mesurer, stocker et analyser les
masses de données empiriques, pour résoudre les équations fondamentales qui décrivent les systèmes,
pour établir et simuler des modèles, et pour la mise au point de techniques de contrôle.

NOVEMBRE 2008 79
Campus Charles Mérieux

Les développements conceptuels et méthodologiques dans le domaine de la numérisation, de la simulation


et de la modélisation des systèmes complexes concernent toutes les disciplines scientifiques ; leur utilisation
amène d’emblée des questionnements au carrefour des disciplines.

Des instruments nouveaux au service d’institutions d’excellence

Sur cette thématique « clef » pour l’avenir de la recherche, le Campus Charles Mérieux peut s’appuyer sur
des forces qui font de lui un leader européen en la matière : les laboratoires de l’ENS de Lyon, et en
particulier le Pôle Scientifique de Modélisation Numérique (PSMN), mais aussi de Lyon 1, comme l'Institut
de Biologie et de Chimie des Protéines (IBCP), ou des instituts inter-établissements tels que l’Institut des
systèmes complexes (IXXI).
11
De nouveaux instruments mis en place au sein du futur Centre de Recherche Avancée contribueront
puissamment au développement de cette thématique sur le site Charles Mérieux :
 le Centre Blaise Pascal sera un lieu de conférence, de recherche et de formation en « computational
science », nœud français du Centre Européen de Calcul Atomique et Moléculaire (CECAM)
 la Plateforme PG4D, centre d’imagerie qui permettra la mise en place d’une unité d’enseignement sur la
visualisation stéréoscopique interactive transversale ouverte aux disciplines de Biosciences et SHS.
 la Maison de l’assurance et de l’actuariat rassemblera sur le site ses laboratoires, sa bibliothèque et son
futur master international SAFIR (« sciences actuarielle et financière, ingénierie des risques »).

Des perspectives multiples de coopérations

Les domaines d’application concernés par ces avancées conceptuelles et méthodologiques sont très variés
et concernent toutes les disciplines théoriques : de la modélisation des écoulements hydrodynamiques à
celle de la dissémination d’agents infectieux, la plupart des équipes de recherche ont recours aux outils de
numérisation. Sur le plan pratique également (processus d’archivage documentaire pour l’INA, etc.) un tel
savoir-faire bénéficiera aux acteurs du campus.

Les applications en sciences humaines et sociales de ces outils d’abord développés au sein des sciences
exactes connaissent un développement particulièrement important, et concernent aussi bien les sciences
cognitives (analyses de comportement et de décision) que les sciences sociales (analyse financière des
marchés, analyses sociologiques et démographiques, économie des transports, etc.) : un bon exemple en
est le master Mass (mathématiques appliquées aux sciences sociales) de Lyon 1 et Lyon 2.

Enfin, cet axe structurant dépasse largement le cadre du seul campus Charles Mérieux, comme en
témoignent les liens collaboratifs déjà forts avec le campus de La Doua et l’Ecole Centrale de Lyon au
travers de laboratoires et de programmes de recherche communs, et les évidentes synergies qui se
développeront notamment avec les moyens de calcul intensifs de Lyon Cité Campus (IN2P3 et P2CHPD).

11
. Voir fiche-projet

NOVEMBRE 2008 81
Campus Charles Mérieux

14.4 Images, création

La mise à disposition de ressources documentaires concernant l’image sous toutes ses


formes

Le campus Charles Mérieux est caractérisé par la présence de la plus importante bibliothèque universitaire
lyonnaise : la Bibliothèque Denis-Diderot qui regroupe au sein de la Bibliothèque interuniversitaire (BIU) et
des bibliothèques de l’ENS-LSH et de l’INRP environ 1,2 million d’ouvrages et qui s’articule aux SCD de
Lyon 1 (Chevreul) et de Lyon 3. Afin de tenir compte du renouvellement des fronts pionniers de la recherche
et prendre en considération l’ensemble des pratiques culturelles et/ou artistiques, dont la proximité avec
l’activité de découverte stricto sensu est de plus en plus soulignée, la vocation documentaire du site évolue
vers un rapprochement du texte et de l’image sous toutes leurs formes.

Avec le Centre de Recherche Avancée et l’espace de stockage documentaire dont l’implantation reste à
12
déterminer , un effort particulier est porté par Lyon Cité Campus sur la documentation et plus
particulièrement sur le site Charles Mérieux qui rassemblera :
 La délégation Rhône-Alpes de l’Institut National de l’Audiovisuel, qui gère l’INAthèque et assure des
missions d’intérêt national dans le domaine de la formation et de la recherche sur l’image
 Une iconothèque mise en place à l’initiative du département d’histoire de l’art de Lyon 2 en partenariat
avec le Musée des Beaux-Arts
 Une annexe de l’Institut Lumière, articulée autour de l’exploitation des films Lumière dans le cadre d’un
partenariat scientifique Institut/ ENS-LSH/ Lyon 2
 Une base rassemblant les résultats en images des recherches scientifiques menées sur le campus
 Des centres d’archives plus circonscrits comme les archives photographiques des membres de l’UdL.

A terme, c’est donc un rassemblement unique dans le panorama de la recherche française et relativement
rare au niveau mondial qui s’opèrera, entre des centres et ou institutions couvrant toutes les gammes
d’images : de la gravure ancienne au film de fiction ou à l’image animée

L’image, levier pour d’autres questionnements

Sujet de formations transversales (impliquant les science studies, les visual studies, l’histoire de l’art ou les
études cinématographiques et audiovisuelles), l’image est aussi un formidable levier pour d’autres
questionnements comme ceux qui portent sur la création, la fiction, ou encore la diffusion des savoirs.
La création pour les SHS, ou l’innovation pour les sciences exactes, se sont en effet imposées pendant les
dernières années non seulement comme des enjeux partagés avec d’autres environnements tels que les
milieux culturels ou le monde de l’entreprise mais aussi comme des formes d’intelligibilité du réel : de
véritables paradigmes. En plus de ses ressources documentaires et de ses structures de diffusion (futures
13
presses communes de l’Université de Lyon , portail PERSEE de revues de SHS), le campus Charles
Mérieux se dotera de deux formations interdisciplinaires à l’image :
 Un master d’études cinématographiques et audiovisuelles co-habilité Lyon 2/ ENS-LSH
 Un master mutualisé « Image, imagerie, imaginaire » à l’initiative de Lyon 2, articulant histoire de l’art,
histoire des sciences, épistémologie et sociologie sur la question des rapports entre arts et sciences

12
. Voir fiches-projets
13
. Qui regrouperont dans un premier temps les presses de l’ENS-LSH, de l’ULL, de la MOM, de l’ENSSIB et de l’INRP

NOVEMBRE 2008 83
Campus Charles Mérieux

Le front pionnier « images, création » jouera donc un rôle majeur comme ciment fort de la vie même du
campus Charles Mérieux : il conditionne en effet la relation arts/sciences, qui constitue à la fois une
préoccupation théorique et le ferment d’activités, étudiantes notamment, tout à fait suggestives.

14.5 Management et entrepreneuriat

Au croisement de l’excellence scientifique et de l’excellence managériale

La proximité d’un environnement d’entreprises internationales réunies au sein du pôle de compétitivité


LyonBiopôle est ressentie par les acteurs du campus (pour certains directement associés à ce dernier)
comme un atout à faire valoir en particulier dans leur offre de formation. Associées aux savoir-faire
scientifiques « historiques » du campus, les compétences présentes (IAE de Lyon 3, faculté de sciences
économiques et de gestion de Lyon 2) et à venir (EMLYON) sur le site en matière de management et
gestion conduiront les établissements à mettre en place des formations communes originales croisant les
qualifications scientifiques et managériales.

Promouvoir l’esprit d’entreprise

Un accent particulier sera mis sur l’entrepreneuriat, notamment via le rayonnement du savoir-faire
d’EMLYON dans ce domaine, et l’implantation de ses outils et centres de recherche. L’implantation d’un
incubateur de nouvelle génération réunissant les problématiques de création et de reprise d’entreprises,
l’installation du siège du premier think tank mondial dédié à l’entrepreneuriat (World Entrepreneurship
Forum), viendront compléter les infrastructures de valorisation et d’incubation déjà présentes sur le site : la
pépinière Tony Garnier, portée par le Grand Lyon, ou encore la pépinière de l’ENS de Lyon abritant des
start-ups à haute valeur scientifique ajoutée.

Formation initiale et formation continue

Sur le plan de la formation, le « Village apprenant » développé par EMLYON, lieu de formation continue
proposant des formations personnalisées (formations diplômantes, formations interentreprises et formations
« sur-mesure ») pour les cadres et dirigeants constituera un autre pont avec le monde économique, tandis
que de nouveaux masters, tel que le Master in Global entrepreneurship (en collaboration avec les leaders
américains et chinois de l’entrepreneuriat) et des formations ad hoc liées aux spécialisations du campus
(ville, image, management public …) : autant de terrains où se conjugueront excellence scientifique et
économique, et qui contribueront au renouvellement des cadres dirigeants en France comme dans le reste
du monde.

NOVEMBRE 2008 85
Campus Charles Mérieux

15 Stratégie d’aménagement : l’intégration dans la ville

15.1 Un campus ouvert sur la ville, en interaction avec son environnement

Campus urbain, le site Charles Mérieux se veut un campus « dans la ville », sans frontière artificielle avec
son environnement.

D’emblée, des échanges avec les habitants et les associations de quartier (exposition « Gerland, vues
rapprochées proposée sur les grilles de l’ENS-LSH d’octobre à décembre 2008, séminaires publics
organisés sur le même site autour du thème de l’architecture des campus urbain) permettent de penser le
développement futur du campus en lien avec ceux qui vivront sa présence au quotidien.

Qu’il s’agisse du futur « Village apprenant » ou du Centre de Recherche Avancée dont certains espaces
seront des lieux d’exposition ouverts au public, l’objectif est bien d’éviter que se développe « intra-muros »
un campus en vase clos.

L’autre défi de ce site polycentrique est de parvenir à matérialiser un sentiment d’appartenance commun au
travers d’éléments d’ambiance. Ceux-ci sont de plusieurs ordres, et concernent à la fois le style et la
volumétrie des constructions nouvelles, le mobilier urbain, la signalétique, etc. L’importance accordée à ces
éléments visuels a conduit les acteurs du campus à prévoir sur ce thème une coopération avec la Cité du
Design de Saint-Etienne. Il conviendra de tenir compte en particulier des spécificités de Gerland, ancien
quartier industriel en mutation situé au cœur du campus, et dont l’histoire est scandée depuis deux siècles
par la modernité urbaine : industrialisation, chemin de fer, abattoirs municipaux, Habitations à Bon Marché,
hygiénisme, aujourd’hui pôles scientifiques… laissent des traces profondes qu’une réflexion sur l’identité du
campus et sa traduction physique doit savoir respecter.

Autres spécificités de ce campus urbain : la présence d’infrastructures sportives exceptionnelles (stade et


plaine des Jeux) qui devraient être dédiées à moyen terme, au moins en partie, à un sport universitaire
emblématique de Lyon Cité Campus, et l’importance et la qualité des espaces verts (parc de Gerland,
Berges du Rhône, espaces arborés de Lyon Sud).
14
Si la vie culturelle du campus (1) est appelée à se développer dans un espace en voie de densification
universitaire, l’ouverture sur la ville est porteuse d’une réelle diversité artistique, théâtrale,
cinématographique, etc. A ce titre, les coopérations actuelles et à venir des établissements avec le Musée
des Confluences (construit à proximité immédiate) sont exemplaires de ce que la situation du campus rend
possible : une médiation culturelle et scientifique (colloques, ateliers) portée par les étudiants dans un
espace public, ainsi qu’un lien établi avec d’autres territoires de la métropole.

14
Pour l’instant localisée dans les lieux suivants : Halle Tony Garnier, Maison Ravier, Salle de concert du Ninkasi, Cinéma Comoedia,
Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation et Théâtre Kantor (ENS-LSH).

NOVEMBRE 2008 87
Campus Charles Mérieux

15.2 Des espaces et des charnières de développement bien identifiés

Le développement du campus Charles Mérieux doit se définir autour d’un double axe Nord-Sud (avenue Jean-
Jaurès, ligne de métro B, Berges du Rhône) et Est-Ouest (rue Challemel Lacour, avenue Debourg). Il pourra tirer
parti d’un assez grand nombre d’emprises foncières potentiellement disponibles et de foncier mutable, ainsi que
de zones aménagées ou en cours d’aménagement. A mi-chemin entre un pôle « sciences humaines et sociales »
au nord (les Quais), et d’un pôle « sciences de la vie et de la santé » au sud (Gerland sud – Tony Garnier et Lyon
Sud), un nouvel espace central dédié à la rencontre de l’un et de l’autre pourra notamment voir le jour sur la
parcelle Girondins-Nexans (éléments de programmation et conditions d’urbanisation à l’étude par le Grand Lyon
dans le cadre du projet urbain de Gerland), accueillant le Centre de Recherche Avancée et EMLYON.

Ce campus en réseau est déjà irrigué par des modes de déplacements collectifs ou individuels « doux » que
viendront conforter le prolongement de la ligne de métro B vers Oullins, et au-delà vers le Centre Hospitalier
Lyon Sud, ainsi que le prolongement de la ligne de tramway T1 de la future station « musée des Confluences »
à Debourg (Gerland) via le pont Pasteur, ou encore le projet de ligne de rocade (tram ou trolley) A7 reliant
Gerland à La Doua via Rockefeller. La remise en fonction de liaisons fluviales de Gerland sud aux Quais, voire
jusqu’à La Doua, compléteront cette offre de déplacements respectueux de l’environnement.

15.3 Quatre ensembles d’opérations majeures

Dans le respect des grands équilibres du site, les acteurs du campus Charles Mérieux ont privilégié quatre
ensembles d’opérations majeures :
15
 Sur les sites des Quais, de Berthelot et de Gerland, des rénovations exemplaires effectuées dans une
double optique de respect du développement durable et d’accessibilité universelle, permettront aux
bâtiments historiques des universités (Lyon 2 et Lyon 3), de l’IEP et de l’ISH et aux ENS d’accomplir,
dans un cadre plus conforme aux standards internationaux, leur mission de recherche et de formation, et
d’accueillir un nouvel Institut des Sciences des Religions et de la Laïcité porté par les Universités Louis-
Lumière, Jean-Moulin et Jean-Monnet (Saint-Etienne).
16
 Sur l’îlot Saint-Luc - Saint-Joseph une Maison des Langues et des cultures Lyon2 et Lyon 3 , articulée
à des réalisations emblématiques du CPER (le Centre Interuniversitaire des Quais abritant le futur siège
du PRES) permettra de regrouper des compétences aujourd’hui dispersées, de leur donner une visibilité
plus grande et d’en faciliter l’accès aux autres établissements.
17
 Au centre du campus, un nouveau bâtiment repère, le Centre de Recherche Avancée matérialisera
l’ambition du campus de faire se croiser biosciences et sciences humaines et sociales, en offrant des
infrastructures mutualisées à la Maison de la recherche en sciences humaines et sociales portée par Lyon 2,
au Centre Blaise Pascal (dédié aux usages scientifiques du calcul) et à la Maison de l’Assurance et de
l’Actuariat. Il accueillera également la plateforme graphique PG4D, l’Iconothèque de Lyon 2, le siège régional
de l’INA, une antenne de l’Institut Lumière, un amphithéâtre de 600 places, ainsi que des équipements
scientifiques et administratifs de l’ENVL. La proximité géographique recherchée de ce centre et d’EMLYON
renforcera les développements de projets croisés de recherche et de formation entre ces institutions.
 Sur l'emplacement du CHU de Lyon Sud, la densification du site via la création de locaux polyvalents dédiés à la
formation et aux événements scientifiques, de même que la mise en place d'un centre de recherche en nutrition,
permettront de satisfaire des besoins importants en matière d'espace de formation et de recherche et de donner
de la visibilité au site. Ces opérations viendront en complément des nouvelles infrastructures de vie étudiante.

15 16 17
et . Voir fiche-projet

NOVEMBRE 2008 89
Campus Charles Mérieux

16 Tableau consolidé du projet immobilier

Rénovation / Construction
Projets restructuration neuve Partenaires projet
m² m²
SHON k€ HT SHON k€ HT

Lyon 1 21 000 12 000 10 530 20 700


Bât recherche (GRL): HQE/PMR 21 000 12 000 INRA, ENVL, L3, IFR 128
Extension enseignement (GRL) 1 430 5 200 mutualisation
Bât. Enseignement & événementiel (Lsud) 5 200 12 500
Centre Recherche en nutrition (Lsud) 3 900 3 000 HCL, INRA, INSERM
Lyon 2 42 700 18 690
Restructuration, extension (Quais) 2 100 4 500
Espace accueil (Quais) 1 600 670
Mise aux normes HQE (Quais) 39 000 13 520
IEP Rénovation, extension (Bert) 8 000 3 400 1 560 3 000 mutualisation ISH
ISH Rénovation sur le site (Bert) 5 800 4 000 mutualisation IEP
Lyon 3 20 900 11 800 3 900 7 900
Maison des langues & des cultures : site St
Joseph (Quais) 3 900 7 900 L2, ENS-LSH, IEP
Athéna & Quadrilatère: Rénovation +HQE
(Quais) 6 700 2 700 L2
Palais U & Trévoux: Rénov +HQE (Quais) 14 200 9 100
ENS LYON 66 000 20 300 6 000 11 000
Energie (GRL) 66 000 11 800
Rénovation & sécurité (GRL) pm 8 500
Extension neuve (GRL) 6 000 11 000
ENS LSH Energie (GRL) 41 200 3 300
Centre Recherche Avance (GRL NX) 21 780 45 200
Siège et espaces recherche (ENVL) 1 300 2 600
ENS-LSH, ENS L3, L1,
Maison de la recherche en SHS (L2) 5 200 9 900 ENSSIB, BM Lyon
INRIA, UCB, INSA, ENS-
Centre Blaise Pascal +IXXI (ENS Lyon) 5 200 11 000 LSH,CNRS, L2, CEA, etc.
Iconothèque L2 et Instit. Lumière 1 300 2 900
INA 1 500 3 300
Centre imagerie 4D (L1) 1 170 2 600 CNRS, ENS-LSH
Grand amphi 600 places 1 170 3 700 mutualisation
Maison Assur. et Actuariat (L1+L3) 4 550 8 200
Salles gestion de crise et des marchés 390 1 000
TOTAL CAMPUS CH. MERIEUX 205 600 73 490 43 770 87800

(GRL : Gerland ; NX :Nexan ; Bert : Berthelot ; Lsud : Lyon Sud)

NOVEMBRE 2008 91
Campus Charles Mérieux
Fiches projets

Thématique vie de campus


Logements

Restauration universitaire

Crèches de campus

Sports et équipements sportifs

Espace de stockage documentaire

Hôtel à projets

Campus de la Doua
Quartier Chimie

Quartier Biologie

Quartier Ingénierie

Quartier Physique et Nanotechnologies

Sciences et Technologies de l’Information

Maison de l’Innovation et de la compétitivité

Campus Charles Mérieux


Rénovations exemplaires

Centre de Recherche Avancée

Maison des Langues et des Cultures

Densification du site de Lyon Sud

NOVEMBRE 2008 93
Annexes
Thématique vie de campus

Logements

Restauration universitaire

Crèches de campus

Sports et équipements sportifs

Espace de stockage documentaire


L
Loog
geem
meen
nttss
Porteur et partenaires associés
CROUS, Ville de Lyon et Ville de Villeurbanne

Eléments de problématiques et enjeux


Le contexte
Facteur essentiel de l’attractivité de l’Université de Lyon et de ses territoires la question du développement de la vie de
campus renvoie à des problématiques d’aménagement urbain, d’infrastructures de transports, de réseaux haut débit, de
services de «proximité» mais aussi, et surtout, à l’insertion sociale et urbaine des étudiants qui obligent à des
partenariats et de liens d’interdépendance entre tous les acteurs : ville, établissements d’enseignement supérieur,
CROUS, réseau associatif…
La vie de campus tant dans son développement que dans la réalité de son fonctionnement relève d’une approche
globale à l’échelle de l’agglomération lyonnaise tout en tenant compte de la spécificité et des besoins propres des
campus de la Doua et Charles Mérieux. Il s’agit, dans la démarche retenue, de développer un réseau de services et
d’habitat inter et infra campus dédiés à la vie universitaire.
Le projet Lyon Cité Campus incite à donner une visibilité urbaine à la présence de la communauté universitaire dans
Lyon en développant un programme architectural ambitieux décliné sur chaque campus et repérant les équipements
d’accueil et les services de rayonnement international.

Ce plan d'action s'intègre totalement dans le cadre du plan pour le logement étudiant tel que mis en œuvre
dans l'actuel CPER.

Le logement étudiant dans le Grand Lyon : état des lieux


 L’offre de logements spécifiquement dédiés à l’accueil des étudiants sur l’agglomération était de 22000 logements en
2004. Elle se répartit de la façon suivante :
- 43% en résidences privées
- 28% en établissements gérés par le CROUS
- 23% en résidences écoles
- 6% dans le parc locatif social
35 000 étudiants logent dans le parc locatif privé diffus. Ils sont alors confrontés à un marché particulièrement tendu dont
les loyers sont élevés et les exigences des bailleurs importantes : frais d’agence, dépôt de garantie, nécessité d’avoir un,
voire deux garants privés ressortissant de l’Union Européenne.
Face aux difficultés d’accès au logement de droit commun, des étudiants de plus en plus nombreux se tournent vers les
structures d’hébergement à vocation très sociale.
 Les difficultés pour les étudiants à se loger sont par conséquent réelles, avec plusieurs raisons qui parfois tendent à
se cumuler pour les étudiants :
- Progression des prix dans le secteur privé
- Faible renouvellement de l’offre étudiante ces dernières années
- Forte baisse de production de logements de type ST/T1 dans les programmes neufs
- Faible renouvellement de l’offre étudiante ces dernières années (crise de fin des années 90)
 La situation du parc privé des résidences étudiantes est parfois très tendue
- Le marché locatif est particulièrement tendu (demande supérieure à l’offre). Un taux de remplissage qui oscille
entre 95 et 100% sur l’ensemble du parc
- La hausse des effectifs étudiants au sein des campus entraîne le risque de ne pas retrouver un nouveau logement
(les étudiants conservent leur logement d’une année sur l’autre : site de la Doua, ou de Rockefeller)
- …
 L’offre CROUS à Lyon est parmi la plus basses de France
- En 2003, Lyon affichait un ratio de 5 logements CROUS pour 100 étudiants, ratio inférieur de 2% à la moyenne
nationale (ce déficit de la métropole lyonnaise a été clairement mis en évidence dans le rapport Anciaux)
- Depuis 5 ans environ, la tension est croissante sur le parc locatif en résidence CROUS (toutes les demandes ne
peuvent être satisfaites et principalement les plus sociales). Les taux de remplissage sont particulièrement élevés,
la seule vacance enregistrée étant la vacance technique nécessaire à la réhabilitation des logements.

NOVEMBRE 2008 97
Logements
Après quelques années difficiles à la fin des années 90, le marché du logement étudiant est de nouveau rentré dans un
contexte très demandeur accentué par les tensions sur le marché libre qui constituait encore il y a 5 ans une alternative
comparable pour les étudiants.
Dans tous les cas, le développement de produits étudiants, publics ou privés répond à une règle majeure : la proximité
d’un axe de transports limitant la durée de déplacements vers le pôle d’études. En ce sens, le développement du
tramway constitue un élément majeur pour une diversification géographique de ce type de produits.

L'accueil des
des chercheurs
Développer une réelle visibilité et attractivité internationale du site de Lyon doit s'accompagner d'un effort significatif en
faveur du logement spécifique des chercheurs qui ne peut se résumer à la seule problématique du logement étudiant. Là
encore, le site lyonnais est très en retard en regard des standards internationaux. Un premier projet de « faculty house »
a été mis en œuvre en proximité du site de la Doua grâce à l'appui de l'association des anciens élèves de l'INSA de
Lyon. Il prévoit une offre de300 logements. Ce projet doit être développé et complété par une offre identique sur les
autres sites universitaires.
Cette nouvelle offre de logements doit permettre d'accueillir tout autant les chercheurs étrangers que les chercheurs et
ingénieurs en lien avec les programmes mis en œuvre dans les hôtels à projets des différents sites (à l'image de ce que
l'on trouve sur les grands sites internationaux à proximité des grands équipements de recherche).

Projet 2020 : Objectifs – stratégie à mettre en œuvre


Les besoins dans le Grand Lyon
 4 500 logements soit environ 750 logements dédiés / an en direction des étudiants avec la répartition suivante :
- 38% de logements CROUS et HLM (soit 285 logements par an)
- 22% de logements en résidence école (soit 165 logements par an)
- 40% en résidences privées (soit 300 par an)
Ce besoin doit en priorité développer l'offre de résidences étudiantes publiques dans un contexte de marché libre très
cher et donc inabordable pour de nombreux étudiants. De plus, il est nécessaire de mieux répartir géographiquement
l’offre de logements avec la contrainte des déplacements (à proximité d’un métro ou d’une ligne forte de TC).
 600 logements à destination des chercheurs invités
Cet accroissement de l'offre doit aussi s'accompagner d'un plan de rénovation du parc existant, notamment sur les
résidences du CROUS.

Les besoins sur le campus de la Doua


 Un besoin structurel de logements étudiants (accroissement des effectifs).
 Un territoire d’accueil avec de fortes concentrations sur le Nord de Villeurbanne (Salengro et Einstein)
 Une consolidation du projet de faculty house, porté par l’association des anciens élèves de l’INSA, notamment en
fonction de l’accueil de nouveaux chercheurs étrangers prévus dans l’environnement de CLEA (Cemagref, CNRS…).

Les besoins sur le campus de Charles Mérieux


 Un besoin structurel de logements étudiants (accroissement des effectifs dus à l'arrivée de nouveaux établissements
comme l'ISARA et l'EM Lyon).
 La nécessité de tenir compte du site de Lyon Sud.
 La création d'un faculty house.

Pour satisfaire ces besoins, il est proposé une stratégie de mise en œuvre selon 3 axes :
 La construction de 1600 logements pour l’accueil des étudiants (en sus des 2000 logements programmés dans le
CPER 2007-2013). La mobilisation de réserves foncières (par exemple les terrains Nexans, Fagor Brandt, Mérial sur
le site de Charles Mérieux) conditionnera la mise en œuvre de ces opérations ; les besoins prioritaires concernent les
sites de LYON Sud et de Gerland.
Coût prévisionnel : 72 M€
 La réhabilitation des logements existants avec une mise aux normes internationales de confort ; rappel : la
réhabilitation de 2000 logements CROUS est programmée dans le CPER ; sont concernées au titre de l’opération
campus 850 logements répartis dans les résidences des ENS ainsi que la résidence B Delessert (Gerland) et Puvis
de Chavannes (la Doua).
Coût prévisionnel : 30 M€
Logements
 L’accueil des chercheurs, des enseignants et artistes invités : cette problématique commune à tous les
établissements d’enseignement supérieur de l’Université de Lyon doit recevoir une réponse transversale et structurée
à l’échelle de l’agglomération lyonnaise avec un objectif ambitieux dans la qualité des services proposés : création de
400 logements dédiés à cet accueil international de haut niveau (faculty house club organisés en réseau intégré à la
métropole lyonnaise). Ces résidences hôtelières concerneront notamment les sites de Gerland, de la Doua et de Lyon
centre.
Coût prévisionnel : 17 M€

Synthèse des besoins immobiliers


Besoins immobiliers
Rénovations / restructurations (850 logements)
 Résidence ENS Lyon (400 logements, 14 000 m²)
 Résidence Delessert sur Gerland (100 places, 7 500 m²)
 Résidence Puvis de Chavanne sur la Doua (350 places, 7 500 m²)
Coût prévisionnel : 30,3 M€ HT

Nouvelles constructions (1600 logements étudiants et 400 logements chercheurs)


 Faculty House – CRA/Mérieux (60 logements, 3 000 0 m²),
 Faculty house porté par les anciens élèves de l’INSA sur Doua (160 logements, 5 000 m²) – financements assurés
hors opération campus (10 M€ HT)
 Extension du Faculty House – Doua (80 logements, 4 000 m²) ²
 Autres logements chercheurs (100 logements, 2 500 m²)
 Logements étudiants Doua (300 places, 7 500 m²)
 Logements étudiants Mérieux/Gerland (300 places, 7 500 m²)
 Logements étudiants Mérieux/Lyon Sud (300 places, 7 500 m²)
 Autres logements en ville (700 places, 17 500 m²)
Coût prévisionnel : 89 M€ HT dont 72 pour le logement étudiant

Logements prévus au CPER 2007-


2007-2013 :
 Construction de résidences universitaires (14,2 M€ HT)
 Programme de transformation d’un e résidence traditionnelle en résidence hôtelière internationale pour étudiants et
membres de la communauté universitaire lyonnaise (2,09 M€ HT)
 Adaptation de logements aux standards internationaux (8,11 M€ HT)

Coût prévisionnel : 24,4 M€ HT

NOVEMBRE 2008 99
R
Reessttaau
urraattiio
onnu
unniivveerrssiittaaiirree
Porteur : CROUS Lyon – Saint-Etienne

Etat des lieux


Une carte
carte universitaire morcelée
La vie de campus relève d’une approche globale à l’échelle
de l’agglomération lyonnaise qui tienne compte de la
spécificité et des besoins propres de chacun des campus.
La carte universitaire de l’agglomération lyonnaise met en
lumière neuf sites géographiques : le campus de la Doua,
le site de la manufacture des tabacs, le site de Bron, le site
de Rockefeller et le campus Charles Mérieux au périmètre
étendu intégrant le site des Berges du Rhône, le site de
Gerland, le campus de l’Ouest lyonnais et le site de Lyon
Sud. Ces sites obéissent, du fait d’une implantation urbaine
ou extra urbaine, à des logiques de développement et de
fonctionnement très différentes.
Les implantations actuelles ne correspondent pas toujours
au développement présent ou envisagé de chacun de ces
sites : l’état des lieux des équipements « vie de campus »
existant aujourd’hui sur les différents sites conduit à
préciser des besoins quantitatifs et qualitatifs ; il permet
aussi d’expliciter les stratégies pour l’implantation
(équipements de proximité et/ou équipements partagés) et le fonctionnement mutualisé des équipements.

Des besoins
besoins en équipement de proximité
 La problématique de la restauration doit être
appréhendée à l’échelle de chaque campus dans le
cadre d’un schéma directeur privilégiant les équipements
de proximité.
 Les études menées par le CROUS mettent en avant
des besoins précis en places de restauration pour les
campus de :
- Lyon Sud : aucun équipement existant pour les
3500 étudiants et enseignants du site
- Gerland : équipements actuels saturés,
doublement prévu du nombre d’étudiants
- La Doua : maillage du campus insuffisant en offre
de restauration, notamment dans sa partie Est. Les deux
sites de restauration à Lyon 1 (restaurant de personnel
Domus et Maison d’Hôtes) sont également saturés.

Projet 2020 : Objectifs – Stratégie à mettre en œuvre


Lieux de restauration, lieux de vie de campus
 Les futurs équipements s’appuieront sur le réseau des restaurants et cafétérias du CROUS : les équipements
existants de fabrication centralisée (cuisine centrale et centre de préparations froides) permettront une organisation
souple et une réduction des coûts d’investissement allant jusqu’à -20%.
 Les futurs équipements devront proposer un panel de prestations adaptées à la pluralité des demandes (étudiants,
personnels, service pour invités…). Au delà de leur fonction première, les restaurants et cafétérias deviendront des
lieux de vie (ouverture non stop, animation cultuelle –expositions, concerts..) et des lieux de promotion de la santé.

NOVEMBRE 2008 101


Restauration universitaire
 Les opérations intégreront une démarche qualité et s’inscriront dans une logique de qualité environnementale
(référentiel QEB) Il importe pour chaque projet de retenir une approche « habitat et services » proposant aux
utilisateurs une réelle valeur ajoutée en termes d’environnement de services de proximité et d’accessibilité

De nouvelles implantations dans le cadre de l’Opération Campus


 Sur le site Charles Mérieux :
- sur le site de Lyon Sud : construction d’un restaurant universitaire de 600 places
- sur le site de Gerland-Sud (Lyon 1, Tony-Garnier) : construction d’un restaurant de 350 places pour répondre aux
besoins des établissements de Lyon 1 et de l’ISARA
- Sur le futur site Nexans-Girondins : construction d’un restaurant de 2 300 couverts (IEP, Lyon 2, Lyon 3, EMLYON)
 Sur le site de La Doua :
- création d’une cafétéria-lieu de vie de 300 places dans l’IUT A situé dans la partie Nord-Est du campus.
- dans le cadre de la valorisation de la frange sud du site et avec l’accueil futur de 500 emplois liés à
l’environnement de CLEA (Cemagref, CNRS, etc.) un projet de restauration sera envisagé pouvant relever de
l’initiative privée.

Deux restructurations dans le cadre de l’Opération Campus


 Sur le site Charles Mérieux : réhabilitation du restaurant de l’ENS-Sciences (amélioration des conditions d ‘accueil,
création d’une offre à destination des personnels, restauration d’hôtes, colloques, congrès, pour un ensemble
d’environ 450 places).
 Sur le site de La Doua : La restructuration du restaurant DOMUS (restauration des personnels) vise la création de
salles de congrès, de salles de formation continue, un espace cafétéria avec possibilité de se restaurer le soir. La
capacité attendue de la structure sera de 2200 couverts/ jour. Le bâtiment pourrait accueillir également un espace de
restauration de personnels de direction.

Deux projets de restructuration en dehors du Plan Campus


 Sur le site Charles Mérieux : la restructuration du restaurant universitaire de l’ENS-LSH permettra de doubler sa
capacité d’accueil et de répondre à une demande croissante
 Sur le site de La Doua : un projet de restructuration du Double Mixte (espace d’accueil de conférences et
d’expositions temporaires) visant à créer un restaurant d’affaires de 150 couverts.

Synthèse projet immobilier


Besoins
Besoins rénovation
Opération 2 construction Chiffrage k€ CPER Projets associés k€
(m SHON)
(m² SHON)
 1) IUT A  1) 900  1) 4 500  Restructuration
 2) Lyon Sud  2) 1 800  2) 9 000 ENS-LSH :
3 000 K€
 3) Gerland-sud  3) 1 050  3) 5 250
 4) Gerland-Nexans  4) 2 100  4) 10 500
 5) Restructuration  5) 2 000  5) 5 000
du restaurant de
l’ENS de Lyon
C
Crrèècch
heess d
dee ccaam
mppu
uss
Porteur et partenaires associés
Partenaires ayant participé au groupe de travail : Marina Mestre (ENS-LSH), Georges Roqueplan (INSA), Brigitte
Régaldie (Ville de Lyon). Enquête menée par le SUAS de Lyon 1.

Etat des lieux


L’offre de places de crèche sur les différents sites de
l’Opération Campus se décline de la manière suivante :

La Doua
Actuellement un Centre de loisirs éducatifs (CLE), associant
une structure de garde de jeunes enfants (EAJE) et une
unité d'accueil de loisirs (AL), est implanté sur le site de la
Doua. Ce centre est géré de manière associative et regroupe
3 établissements (INSA de Lyon, CNRS et Lyon 1), pour un
budget global annuel de 550 000 €.
La crèche (EAJE), conventionnée CAF, a une capacité
d'accueil de 30 enfants (10 par établissement) et accueille
les enfants de 0 à 3 ans.
L'Accueil de Loisirs accueille environ 80 enfants de 3 à 11
ans les mercredis et les petites vacances et organise des
colonies et des séjours en été.

Charles Mérieux
Mérieux
Au niveau du périmètre du futur campus Charles Mérieux
coexistent des crèches parentales, associatives, etc. ainsi
que la première crèche interentreprises Garderisettes. Les
deux ENS y ont acheté des berceaux, mais la demande est
bien supérieure à la capacité d’accueil.

ème
Le 7 arrondissement connaît, comme l’ensemble de la ville de Lyon, un déficit d’offre de places en crèche ; le nombre
de parents ne trouvant pas de mode de garde satisfaisant reste élevé (20%) et la solution des micro-crèches apparaît
comme la plus adaptée à une demande cyclique, notamment touchant les personnels des établissements.

En partenariat avec le Conseil Général, la CAF de Lyon et la Ville de Lyon, des opérateurs privés peuvent proposer une
solution mixte (accueil de nourrissons et accueil périscolaire) en appartement, ouvrant droit aux aides PAJE de la CAF
et au crédit d’impôts de 50% et susceptible de fonctionner à partir de 9 berceaux.

NOVEMBRE 2008 103


Crèches de campus
Projet 2020 : Objectifs
Besoins
Une enquête réalisée en novembre 2007 à Lyon 1 portant sur les besoins actuels et sur une projection de ceux-ci à
2 ans basée sur les projets de parents et futurs parents, fait état d'une forte augmentation de la demande : la structure
en place ne suffit pas à répondre aux demandes.
Pour le seul secteur Villeurbanne (regroupant les personnels Lyon 1 du campus de la Doua, de l'IUT B, et de l'IUFM)
l'enquête évalue la demande à environ 50 lits en crèche (60 à 70 possibilités d'accueil) – CNRS et INSA non compris.
Les secteurs Lyon Gerland et Lyon Sud, qui se développent, font état de demandes plus modestes : de l'ordre de
10 places. Cet état des besoins ne prend pour l’instant pas en compte l’arrivée des futures institutions (EM Lyon, INA,
INRIA…) qui vont générer de nouveaux besoins sur le site.

Stratégie à mettre en œuvre : politiques de sites, prestation de service, micro-


micro-crèches
Avancée sociale, appui à la GRH (diminution de l’absentéisme et des temps partiels), la mise en place de crèches de
campus est aussi un facteur d’attractivité non négligeable pour le campus.
Le premier critère de regroupement est la proximité géographique. Par ailleurs, gérer une crèche demande un ensemble
de compétences bien spécifiques (réglementation complexe, responsabilités importantes, situations conflictuelles,
gestion financière, etc.), que des prestataires proposent aujourd’hui de façon intégrée : accueil des enfants, restauration
adaptée, gestion des personnels affectés, relation avec les parents, facturation des services. Certains d'entre eux
proposent des prises de participation financière dans des projets associant le secteur public et le secteur privé. Ces
contrats de partenariat (PPP, DSP, concession…) se négocient sur des durées variables en fonction des
investissements.
Des solutions nouvelles existent également sous la forme de micro-crèches (une dizaine de places, structures plus
légères, nécessitant moins d'investissements lourds). Elles ne nécessitent pas d’investissement immobilier (une location
peut suffire) et offrent donc une flexibilité particulièrement adaptée au caractère cyclique des besoins.

Perspectives pour les sites de l’Opération campus :


 Site de la Doua :
La prise en compte de l'existant et les résultats de l'enquête réalisée (résultats qui devraient être étendus aux autres
établissements partenaires) militent en faveur de la création d'une nouvelle structure.
Il pourrait s'agir d'une construction nouvelle ou d'une réhabilitation d'un espace existant. La capacité d'accueil de cette
nouvelle structure devrait se situer aux alentours de 60 berceaux.
Un réseau d’assistantes maternelles en complément des crèches pourrait être envisagé. Tous les équipements de petite
enfance sont pleins actuellement sur la ville. Les solutions mixtes intéressent la Ville de Villeurbanne.
 Site Charles Mérieux (Lyon-Sud, Gerland) :
On s'orientera dans un premier moment vers la recherche de places dans des crèches existantes, sans que cela exclue
des prises de participation dans des projets à construire en partenariat (UCB, ENS Sciences et ENS LSH à Gerland,
Hospices Civils de Lyon à Lyon Sud), notamment sur le futur site prévu sur l’emprise Girondins-Nexans.
L’état actuel des besoins conduit à privilégier la solution « micro-crèches » pour les raisons de souplesse décrites plus
haut.

Le contrat de partenariat peut être un moyen adapté pour ce type d’investissement. Une première estimation permet
d’envisager pour le site de La Doua les chiffres suivants :

Synthèse projet immobilier


Besoins Besoins Projets associés
Opération 2 Chiffrage k€ CPER
rénovation (m ) construction (m²) k€
 Structure  3 000
d'accueil de
60 lits
S
Sppo
orrttss eett ééq
quuiip
peem
meen
nttss ssp
poorrttiiffss
Porteur et partenaires associés
Nom du rédacteur de la fiche : Pascal Chaix, Directeur du SIUAPS de Lyon
Partenaires ayant participé au groupe de travail : C. COLLIGNON directeur UFRAPS de LYON ; D.ROLLAND directeur
SUAPS LYON1 ; B.BOUILLET directeur SUAPS LYON2 ; P.DELEPINE directrice SUAPS LYON3 ; B.FAURE directeur
CRSU ; M.RAYNAUD président CRSU

Etat des lieux


Lyon, métropole sportive
 Les installations sportives universitaires sont gérées par le SIUAPS (service interuniversitaire des activités physiques
et sportives) de Lyon, créé en 1974. Elles sont utilisées par 4 établissements : les universités Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3
et l’INSA de Lyon.
 Des partenariats d’utilisation ont été conclus avec différents partenaires (municipalités, établissements
d’enseignement primaire ou secondaire, associations, clubs locaux…) dans l’optique d’un taux d’occupation optimum
de ces installations.
 Les installations sportives sont mises à disposition de la Fédération Française du Sport Universitaire pour
l’organisation de compétitions ; le comité régionale de LYON est le 2eme de France avec 6661 licenciés en
2007/2008 ; Lyon fait partie des grandes métropoles universitaires à vocation sportive très affirmée et favorise en
partenariat avec la direction régionale JEUNESSE et SPORTS l’accueil et le suivi des études des sportifs de haut
niveau (SSHN de l’INSA)

Situation des équipements universitaires sportifs, enjeux


 Le taux d’occupation des installations couvertes est de 86% (80% enseignement, 7% vie étudiante et 13%
partenaires) et celui des installations extérieures de 69% (pratique libre étudiante autorisée en dehors des cours).
- Un des enjeux du plan campus vise à optimiser la gestion des installations sportives et leur maintenance
par la location à des établissements autres que ceux membres du SIUAPS.
 A l’exception de deux installations (halle 3 D et la nouvelle halle COLETTE BESSON), les installations sportives
universitaires sont vieillissantes, de construction antérieure à 1971. L’usage important de certaines installations a en
particulier limité la durée de vie des sols sportifs.
- Un des enjeux du plan campus est de participer à la réhabilitation du patrimoine sportif qui participe à
l’amélioration des conditions d’accueil des étudiants, des chercheurs, des enseignants et de l’ensemble
de la communauté universitaire.
 Définition d’un schéma de cohérence régionale des équipements sportifs du sport universitaire
- Le schéma de cohérence régionale du sport universitaire (équipements sportifs d’intérêt régional) a été validé à
l’automne 2008 par la Région Rhône-Alpes dans le cadre de son plan de mandat. Ce sont essentiellement des
travaux de réhabilitation d’installations sportives qui sont proposés.
- L’engagement financier des universités sur les projets, qui bénéficie de ce soutien régional, pourrait également
bénéficier de crédits dans le cadre de « l’opération campus ». La logique de valorisation des projets inscrits dans
le plan campus s’appuie sur deux critères de priorisation :
• L’ouverture du campus sur la ville qui entraîne l’optimisation de l’usage des installations notamment extérieures
pour des partenaires hors membres du SIUAPS : ville, entreprises, associations…
• L’inscription de la réhabilitation des équipements sportifs dans une démarche de qualité et de
développement durable : par l’utilisation de nouvelles technologies permettant d’améliorer la maintenance
des installations (mises en place de terrains synthétiques pour les terrains de grand jeu actuellement en gazon
et permettant une augmentation significative de la capacité d’accueil) et les mesures prises en faveur
d’économie d’énergie (travaux d’isolation de la piscine universitaire de la Doua)

NOVEMBRE 2008 105


Sports et équipements sportifs
Projet 2020 : Ambition et Objectifs
Ambition des sports à horizon 2020
Pouvoir répondre a l’augmentation de la demande en activités physiques et sportives dans le cadre des formations, des
pratiques personnelles aussi bien de la population universitaire que celle de la cité en mettant a disposition des
installations de qualité à coût maîtrisé.

La stratégie à mettre en œuvre


Sur le site de la Doua
 Valoriser un campus sportif
- La présence d’une UFR STAPS sur le site ainsi que l’intégration comme matière de formation dans les différents
cursus des établissements du campus (INSA : APS activité de formation sur les 5 années du cursus, Secteur
Sciences de l’Université Lyon 1, activité obligatoire dans les 5 premiers semestres de l’UE transversale de la
licence) font que le taux de pratique des APS par les étudiants approche les 50%.
- Les surfaces gérées par le SIUAPS représentent 20 des 100 hectares du campus de la Doua : au-delà de leur
vocation sportive, elles représentent un aspect important de l’attractivité du campus (zone verte).
 La valorisation passe notamment par un programme ambitieux de réhabilitation et de préservation du patrimoine
immobilier important du site
- Ce programme s’inscrit également dans le cadre du schéma de cohérence régionale des équipements sportifs du
sport universitaire : engagement de la Région Rhône-Alpes à hauteur de 15%.
- Les projets concernent principalement :
• Réhabilitation de la piscine de la Doua : parallèlement a l’agrandissement du site et sa mise en conformité
avec l’accueil des personnes à mobilité réduite (CPER) il est indispensable de rénover l’ensemble des
vestiaires, espaces douches sanitaires et circulations de ce bâtiment
• Mesures en faveur d’économie d’énergie : amélioration de l’isolation par mise en place de double vitrage,
douches avec économiseur d’eau, gestion de l’éclairage par cellule photo électrique
• Restructuration pour un usage durable des terrains de sport : terrains synthétiques

Sur le site de Charles Mérieux


 Faciliter l’accès aux équipements sportifs de l’agglomération
- Les établissements du campus Charles Mérieux se situent à proximité immédiate des infrastructures du Stade de
Gerland et de la Plaine des Jeux. Le prochain déménagement de l'Olympique Lyonnais vers le futur Grand Stade
de Décines libèrera d'importants équipements sportifs, qui pourraient être partiellement repris par le club de rugby
Lyon Olympique Universitaire. En cas d'installation d'EM Lyon sur le site de Gerland, des besoins importants en
terme d'accès aux infrastructures sportives se feront jour (le sport étant une composante obligatoire de la scolarité
des étudiants), besoins qui pourraient être satisfaits par l'accès aux équipements du Stade de Gerland libérés par
l'OL.
Sports et équipements sportifs
Besoins immobiliers
Rénovations / restructurations du foncier bâti
 Réhabilitation des façades de 3 bâtiments du SIUAPS : 280 k€ TTC
- 2 gymnases de la Doua construits en 1966/68. Leur structure en béton armé et les façades présentent des
éclatements de béton qui laissent apparaître des fers rouillés. Un remplacement des descentes rouillées d’eau
pluviale s’avère également nécessaire : 150 k€ TTC.
e
- Gymnase Léon Jouhaux (Lyon 3 ) : étanchéité d’une des façades à refaire car des infiltrations d’eau s’y produisent
et dégradent les murs intérieurs : 130 k€ TTC.
 Rénovation des vestiaires : sanitaires, douches et circulations (bâtiments dont la construction est antérieure à
1972) :655 k€ TTC
- UFR STAPS: 180 k€ TTC
- Piscine Doua et gymnase C INSA : 250 k€ TTC
- Gymnase Sciences : 75 k€ TTC
- Foot/Rugby Doua : 150 k€ TTC
 Changement des sols sportifs antérieurs à 1995 : 560 k€ TTC
- halle UFR STAPS (1992) : 200 k€ TTC
- Gymnase C UFR STAPS (1990) : 120 k€ TTC
- Gymnase C INSA (1993) : 120 k€ TTC
- Gymnase INSA B (1992) : 100 k€ TTC
- Sol Danse UFR STAPS (1971) : 20 k€ TTC
 Mesures en faveur d’économie d’énergie : 240 k€ TTC
- Remplacement de vitrage simple salles spécialisées UFR STAPS : 40 k€ TTC
- Remplacement de vitrage simple PISCINE : 200 k€ TTC
 Mise en conformité accessibilité Personnes à Mobilité Réduite : 50 k€ TTC

Rénovations / restructurations du foncier non bâti


 Transformation de 2 terrains de grand jeu sur le site de l’UFR STAPS en terrains synthétiques avec éclairage
(football et rugby) : 1 400 k€ TTC
 Transformation d’un terrain stabilisé sur le site de l’INSA en terrain synthétique (Football) : 550 k€ TTC
 Couverture de 2 plateaux Tennis pour un usage tout temps : 900 k€ TTC
 Couverture du Beach Volley : par bâche textile sur armature métallique ou bois permettant un usage sur toute
l’année : 300 k€ TTC
 Eclairage du terrain de football IUT : 95 k€ TTC
 Transformation d’un terrain de base-ball en aire pédagogique foot/rugby : 100 k€ TTC
 Aménagement du parking étudiant UFR STAPS : 100 k€ TTC

ac

Synthèse projet immobilier


Total aménagement Total aménagement
Total aménagement CPER Projets associés
foncier Bâti foncier non bâti
 1 785 k€ TTC  3 445 k€ TTC  5 230 k€ TTC  1 150 k€ (CPER  644 k€ (schéma
2000-2006 : de cohérence
agrandissement régionale)
de la piscine du  300 k€ : INSA
site de la Doua) (piscine)

NOVEMBRE 2008 107


E
Essp
paaccee d
dee sstto
occkkaag
gee d
dooccu
ummeen
nttaaiirree
Porteur et partenaires associés : PRES Université de Lyon

Etat des lieux


Un potentiel documentaire exceptionnel en
France et en Europe
 L’agglomération lyonnaise dispose du deuxième potentiel
documentaire français avec 7 millions de volumes. Si les
infrastructures le permettaient, ce potentiel documentaire
pourrait être un facteur majeur d’une plus grande
compétitivité nationale et internationale du site lyonnais en
matière d’enseignement supérieur et de recherche.

Une importance majeure accordée à la


documentation sur les sites Ch
Charles
arles Mérieux et
La Doua
 Avec la Bibliothèque Denis-Diderot, qui rassemble la
bibliothèque ENS LSH, la bibliothèque interuniversitaire
Lettres et Sciences Humaines et la bibliothèque de l’INRP,
soit un ensemble de 1 200 000 volumes immédiatement
accessibles, le site Charles Mérieux présente des capacités
documentaires particulièrement importantes. A cela s’ajoute
la présence de la bibliothèque universitaire Chevreul,
bibliothèque de référence en histoire de l’art notamment.
Le site de La Doua n’est pas en reste avec 2 bibliothèques
en cours de rénovation à l’Université et à l’INSA, rassemblant
250000 ouvrages, un centre CADIST en Chimie et 1400 abonnements revues. Les 2 bibliothèques sont le fer de
lance d’une politique de l’information scientifique et technique au service du campus LyonTech, avec l’extension des
collections scientifiques sur le principe du « tout pour tous » et avec des portails thématiques déclinés pour la
pédagogie et selon les quartiers scientifiques sans oublier une entrée transdisciplinaire. Elles ont l’ambition se hisser
au niveau des établissements internationaux qui conçoivent des bibliothèques ouvertes 24/24, et qui peuvent
héberger des fonctions de prestige, porteuses de convivialité

Une crise des capacités de stockage imminente


imminente
 Cependant, alors que les collections lyonnaises s’accroissent au rythme de 80 000 volumes par an, de nombreuses
bibliothèques connaissent ou vont très prochainement rencontrer de difficultés sérieuses de stockage, aboutissant à
terme à une crise de la conservation des collections dans les bibliothèques les premières touchées :
- capacités de stockage d’ores et déjà saturées : Lyon 1, Lyon 2, ENS LSH, Hospices civils de Lyon ;
- saturation dans 5 ans : BIU, INRP, BM Part-Dieu, IUFM, Université catholique ;
- saturation dans 10 ans : Lyon 3, INSA, École centrale de Lyon, ENS Lyon ;
- saturation dans 15 ans : ENSSIB.
 La politique de conservation et de valorisation des fonds modernes ou méconnus de l’Université de Lyon prend dans
ce contexte une importance stratégique tant pour l’excellence de la formation que pour celle de la recherche. Ce
projet est d’autant plus essentiel qu’une capacité de stockage physique de ressources documentaires (livres et
périodiques) ne peut être remplacée par des ressources documentaires électroniques, aussi riches soient-elles. Les
travaux de recherche recourent en effet à la mémoire lente, à la longue durée, et à la transmission sur le long terme
qui ne peut être opérée qu’à travers des ouvrages et périodiques papier.

NOVEMBRE 2008 109


Espace de stockage documentaire
Projet 2020 : Objectifs
L’ensemble des établissements réunis dans une vision de long terme
 Pour répondre à ces enjeux déterminants dans la compétitivité future de l’Université de Lyon, l’ensemble de ses
établissements membres souhaite construire une réserve documentaire commune capable d’assurer pour 30 ans au
moins, la capacité de stockage de documents.
 Le projet de silo documentaire doit renforcer la notoriété et l’attractivité internationales des collections documentaires
lyonnaises, tout en accélérant le développement et la mise en valeur de ces collections au service de la recherche et
de la formation. Le silo documentaire de l’Université de Lyon aura une capacité de stockage prévue pour 30 ans au
moins, soit 3 millions de volumes minimum (75 km linéaires) avec, dès l’ouverture, plus de 500 000 volumes. La
localisation du silo reste à déterminer en fonction des structurations des différents sites universitaires du PRES
lyonnais.

Enclencher une dynamique


 Un tel silo permettrait :
- l’accueil à Lyon de dons importants consolidant l’offre documentaire lyonnaise ;
- la garantie de conditions matérielles satisfaisantes de conservation des documents ;
- la rationalisation de la gestion documentaire d’ensemble à Lyon suivant une logique de redistribution, de
constitution de collections homogènes, de circulation facilitée des ouvrages et d’un plus grand partage de
l’information bibliographique entre les établissements du PRES ;
- le développement des spécialités respectives des bibliothèques lyonnaises.

Coût estimatif
 Construction et équipement (hors terrain) 9,5 à 10 millions €
 Personnel (équipe de 6 à 8 personnes) de 160 000 à 200 000 €
 Fonctionnement courant (dépenses prises en charge par les structures signataires) 140 000 €

Synthèse projet immobilier


2 Besoins construction
Besoins rénovation (m ) Chiffrage k€ CPER Projets associés
(m²)
  75 km linéaires  10 000  
de rayonnage
Hôtel à projets
H
Hôôtteell àà p
prro
ojjeettss
Porteur et partenaires associés
Partenaires ayant participé à la rédaction de la fiche : Jacques Samarut (ENS Lyon), Olivier Faron (ENS LSH Lyon),
Jean-Yves Cavaillé (INSA Lyon), Jean-Michel Jolion (Université de Lyon)

Etat des lieux


Un principe simple
Un hôtel à projets vise à héberger des projets de recherche et de développement interdisciplinaires et/ou
intersectoriel (académique/industriel).
L’hôtel à projet est un « espace » accueillant des projets construits. Il comporte des équipements remarquables et
accueille :
 des chercheurs et des ingénieurs « résidents », affectés à la structure et entraînés à l’interface,
 des chercheurs « visiteurs », issus de structures publiques ou privées, venus pendant un temps limité réaliser un
projet d’interface, irréalisable dans leur institution d’origine. A l’issue de leur période dans l’Hôtel à projets, les
chercheurs « visiteurs » pourront rejoindre leurs équipes d’origine ou bien contribuer à la création d’une nouvelle
activité, dans un esprit d’essaimage en emportant la culture et les bases conceptuelles et méthodologiques
nécessaires à la poursuite de projets scientifiques ou de développement par des approches interdisciplinaires.
L’objectif de l’Hôtel à projets est de permettre une progression plus rapide de l’interdisciplinarité par des contacts directs
entre les communautés de différentes origines (autre établissement, monde industriel, autres disciplines, chercheurs
étrangers…). Les Hôtels à projets constituent ainsi des « incubateurs » de projets de développements
interdisciplinaires et/ou intersectoriels.

Eléments de structuration fondamentaux


 L’Hôtel à Projets est soumis à une évaluation scientifique quadriennale, portant sur l’ensemble de l’activité de ses
personnels, visiteurs ou résidents.
 Les visiteurs doivent obtenir leur budget principal indépendamment du fonctionnement de l’Hôtel à Projets
 Le poids relatifs des équipes « résidentes » et « visiteuses » doit être strictement limité (limite maximale pour les
résidents : 30% de l’espace total occupé par les équipes de recherche)
 L’Hôtel à projets encourage le dépôt de projets de recherche et/ou de valorisation par des appels d’offre à publicité
large, lancés après consultation avec le Comité de pilotage, qui évalue les candidatures sur des critères
d’interdisciplinarité ou de collaborations industrielles, et de possibilités d’interaction avec le personnel résident.
 La durée d’un projet correspond à celle retenue par l’ANR, typiquement de 3 ans, pouvant être portée à 5 ans, après
avis du Comité de Pilotage

L’ENS Lyon, avec l’aide des pouvoirs publics et des collectivités locales, a pu se doter d’un Hôtel à projets pour
accélérer le processus de valorisation et le transfert vers le monde industriel des résultats de la recherche. Inauguré le
5 juillet 2004, un espace de 357m2 a été dédié aux projets de création d’entreprises et à l’accueil de start-up. Ce
bâtiment qui accueille des projets transdisciplinaires se positionne comme un incubateur scientifique prometteur.
L’opération campus est l’occasion de renforcer les espaces de valorisation de la recherche de l’Université de Lyon, en
dotant chaque site d’hôtels à projets mutualisés, visant à renforcer les synergies aux interfaces.

Projet 2020 : Objectifs – stratégie à mettre en œuvre


Charles Mérieux
Les Hôtels à projets sur le site de Mérieux répondent à un double enjeu :
 d’une part, disposer sur des espaces bien identifiés d’infrastructures mutualisées au croisement des disciplines,
 d’autre part, disposer de lieux emblématiques d’accueil des chercheurs étrangers.
Le projet de Centre de Recherche Avancée (cf. fiche-projet concernée) intègre la construction de deux hôtels à projets
fortement emblématiques : la Maison de la recherche en sciences humaines et sociales et le Centre Blaise Pascal.
Le positionnement des hôtels sur un même site est ainsi pensé de façon à créer des ensembles dédiés aux échanges
entre communautés, qui vont bénéficier d’un environnement de recherche exceptionnel accueillant des grands
équipements, plateformes technologiques, sièges d’établissements et équipes de recherche associées, au sein du
Centre de Recherche Avancée. La Maison de la recherche en sciences humaines et sociales consacrera ainsi le premier
Hôtel à projets de Lyon Campus dédié aux SHS.

NOVEMBRE 2008 113


Hôtel
Hôtel à projets
Le projet s’inscrit en parfaite cohérence avec la volonté de l’Université de Lyon de renforcer la valorisation de la
recherche du domaine, dans la continuité notamment de la création du Collegium de Lyon (RTRA SHS). Le Centre
Blaise Pascal, en proximité directe avec la Maison de la recherche en SHS, confortera l’ambition du projet Lyon Cité
Campus visant à renforcer les synergies entre sciences exactes et SHS, source de projets innovants.
Le concept est par ailleurs porté au niveau du site hospitalier de Lyon Sud du campus, qui ambitionne notamment de
renforcer l’excellence scientifique en nutrition et métabolisme. Le projet vise à renforcer la recherche translationnelle, de
la recherche vers le soin, en créant une structure bénéficiant des interactions entre la recherche et la clinique, et qui
renforcera les échanges entre les équipes de recherche nutrition et les autres équipes de recherche de Charles Mérieux
en Santé et en SHS, ainsi que les équipes de la Doua (Carnot LISA, et Institut Multidisciplinaire de Biochimie des
Lipides).

La Doua
La vocation du site de la Doua repose sur la recherche partenariale, concrétisée notamment par deux instituts Carnot.
Le projet de la Doua vise la création de deux hôtels à projets, qui reposent sur les croisements disciplinaires rendus
possibles à l’interface des quartiers scientifiques (cf. fiches-projets des quartiers) et sur l’adossement à la Maison de
l’innovation et de la compétitivité qui accueille des projets des pôles de compétitivité et des espaces dédiés à
l’implantation de jeunes entreprises innovantes (cf. fiche-projet dédiée). Le fonctionnement des hôtels à projets est ainsi
garanti par leur proximité géographique avec les structures de valorisation et d’incubation du site (Lyon Science
Transfert -service de valorisation de l’Université de Lyon-, 4 pôles de compétitivité, structures de valorisation, incubateur
CREALYS…), et l’interdisciplinarité, aux interfaces des quartiers. L’idée de force est d’ouvrir le campus à des équipes
extérieures de très haut niveau, ainsi que de renforcer les collaborations industrielles, sur les champs couverts par ces
hôtels à projets :
 Chimie en interfaces avec la physique, les nanotechnologies, matériaux, biologie et environnement. La chimie
lyonnaise ne comporte aucun dispositif de ce type et la flexibilité, l’adaptabilité et le temps de réponse de cet outil
seront des atouts qui, alliés aux plateformes instrumentales, au tissu scientifique et à l’enseignement, renforcerons
l’attractivité de la place lyonnaise sur le secteur. On peut souligner tout particulièrement le projet d’une unité mixte
Lyon-Grenoble impliquant le CNRS et le CEA à l’interface entre la chimie et les nanotechnologies avec des
applications en information - communication et nouvelles technologies pour l’énergie et qui impliquera au début une
vingtaine d’ingénieurs et de jeunes chercheurs, et qui devrait accueillir jusqu’à 100 personnes. On peut souligner
également le projet Lyon 1-CNRS-CNES autour des carburants pour l’espace. Cet Hôtel à projets mutualisé avec la
2,
physique et la biologie comprendra 6000 m construit en 2 lots, dont le premier de 3000 m² couplé avec un hall
d’expérimentation (cf. fiche-projet chimie). Le deuxième lot sera construit ultérieurement.
 Ingénierie en interfaces avec les sciences et technologies de l’information, transport, énergie et
environnement.
L’objectif visé est l’intensification de l’innovation et des interactions avec les partenaires industriels, en particulier avec
les laboratoires privés des grands groupes (des projets sont à l’étude avec l’IFP, Rhodia, Arkema) pour favoriser
l’essaimage d’activités.

Synthèse projet immobilier


2 Besoins construction
Besoins rénovation (m ) Chiffrage k€ CPER Projets associés
(m²)
 Maison de la  2 100 m²  4 000
recherche SHS
 Centre Blaise Pascal  4 100 m²  8 700
 Hôtel Lyon Sud  3 900 m²  3 000
 Hôtel à projets  3 000 m²  6 000
Chimie-Bio-Physique
 Hôtel à projets  1 500 m²  3 000
Ingénierie-STI
Campus de La Doua

Quartier Chimie

Quartier Biologie et Environnement

Quartier Ingénierie

Quartier Physique et Nanotechnologies

Quartier Sciences et Technologies de l’Information

Maison de l’Innovation et de la Compétitivité


Q
Quuaarrttiieerr C
Chhiim
miiee
Etat des lieux
La vocation du quartier, domaines de
Le quartier aujourd’hui
spécialisation ou pôles de compétences clés
 Continuum de compétences en Chimie et ses interfaces au
sein de l’Institut de Chimie de Lyon :
- Chimie et biochimie moléculaires
- Catalyse et Environnement
- Sciences analytiques
- Génie chimique et des procédés
- Matériaux inorganiques
- Matériaux polymères

Les forces en présence


 12 UMR impliquant le CNRS, l’Université Claude Bernard
Lyon1, L’INSA, CPE et le CEMAGREF
 160 chercheurs, 150 enseignants chercheurs, 310
doctorants, 75 post-doctorants, 170 techniciens et ingénieurs
 Notoriété internationale dans de nombreux domaines: Yves
Chauvin Prix Nobel 2005, 2 Académiciens, 20 chercheurs
dans le top 1% mondial en chimie, 114 chercheurs avec un recherche
facteur H supérieur à 15, participation actuelle à 5 réseaux
formation
d’excellence européen, rang 87 mondial pour les publications
en chimie
 Forte participation aux projets des pôles de compétitivité : Axelera, Lyonbiopole
 447 étudiants en Master en 2007-2008 : Master Chimie, Analyse et Contrôle, Matériaux, Génie des procédés
 Grands équipements: centre RMN à haut champ (spectromètre 900MHz) et le premier spectromètre 1000 MHz au
monde arrive en fin d’année 2008, construction de l’Institut des Sciences Analytiques, pôle unique en Europe sur la
chimie analytique et la caractérisation (2011), plateforme d’équipement de l’ICL
 Un portefeuille de 340 brevets, plus de 600 contrats développés avec des entreprises depuis 10 ans, 6 jeunes
sociétés créées

Localisation sur le campus


2
 Plus de 60 000 m , répartis sur 11 bâtiments

Points faibles actuels du quartier


 Non conformité des sorbonnes et des locaux. Un plan de mise en conformité des sorbonnes a été initié en 2007 avec
l'aide du CNRS et de Lyon 1 pour les bâtiments Raulin et Chevreul. Il doit être prolongé et amplifié.
 Dispersion des équipes, en particulier la Chimie et l’ingénierie des polymères sur deux bâtiments loin des autres
bâtiments de chimie
 Insuffisance des plateaux technologiques pour développer l’innovation et l’interface avec l’industrie

NOVEMBRE 2008 117


Quartier chimie
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition du quartier à horizon 2020
 Faire de Lyon, et en particulier du site de la Doua, un Le quartier demain
pôle d’excellence européen en Chimie sur le modèle de
TU Munich ou TU Eindhoven. Objectif : rang 50 mondial 8 5
pour les publications et pour les citations en Chimie
8
12
 Développer une recherche vers une chimie moderne, 97 6
respectueuse et active pour l’environnement, basée
sur des ressources renouvelables et utile à l’homme et à
10
sa santé. Cette chimie sera un outil clef des clean-
technologies du futur
 Placer la chimie au cœur d’un ensemble
interdisciplinaire avec l’environnement, les matériaux, 11
les procédés, les nanosciences et le vivant
 Intensifier le partenariat avec l’industrie en créant des
infrastructures adaptées à l’innovation et à l’implantation 1
de jeunes entreprises technologiques
 Augmenter la convivialité et l’attractivité du campus
recherche
Chimie. Développer une synergie Université / Ecole
d’ingénieur sur un quartier rassemblé.
formation
3 2
4
La stratégie
stratégie à mettre en œuvre
 Un quartier réorganisé, rénové et ouvert autour de deux pôles :
- Un pôle « Catalyse, Sciences Analytiques et Environnement » avec une forte implication du CNRS:
IRCELYON (1), Centre de RMN à haut champ (2). Construction de l’Institut des Sciences Analytiques (3) avec les
crédits du CPER (dont Région) sur 10600 m2 SHON et du CEMAGREF (4).
- Un pôle « Chimie et ses interfaces » restructuré, recentré et rénové, avec une infrastructure moderne et
sécurisée où seront placées les compétences de cœur de la Chimie, permettant les passerelles indispensables à
une recherche moderne et la mutualisation des moyens : Chimie et Biochimie moléculaires (Curien BCD rénové
5), Chimie des Matériaux Inorganique et Catalyse (Chevreul rénové 6), Chimie et Ingénierie des polymères et des
nanomatériaux (Raulin rénové 7), Génie des procédés (CPE, Curien EFG récent 8)
 Une intensification de l’innovation et des interactions avec les partenaires industriels, dans le cadre d’un
projet global et intersectoriel « Clean technology » sur Lyon. L’idée de force est de dynamiser la recherche lyonnaise
du secteur chimie en créant un lieu d’accueil pour les chercheurs et entrepreneurs et permettant l’éclosion de
nouvelles idées. Le projet consiste en la construction d’une plate-forme « Expérimentation Campus » qui serait
en parallèle complétée par des plateformes pour l’expérimentation industrielle et des pilotes de production
dans la Vallée de la Chimie. Une coordination au niveau du Grand Lyon, par exemple sous l’égide d’Axelera,
permettra ainsi l’accès à une palette d’outils variés, du laboratoire vers l’industrialisation, du Campus de la Doua vers
les sites industriels. La plateforme sera matérialisée par un hall d’expérimentation (9) alliant, entre autres,
intensification des procédés (miniaturisation, microstructuration) et applications des matériaux polymères. Il sera
couplé à un espace de laboratoire (1000 m2) permettant entre autres l’implantation de jeunes entreprises
innovantes. La chimie lyonnaise ne comporte aucun dispositif de ce type et la flexibilité, l’adaptabilité et le temps de
réponse de cet outil seront aussi des atouts qui, alliés aux plate formes instrumentales, au tissu scientifique et à
l’enseignement, renforcerons l’attractivité et la compétitivité scientifique de la place lyonnaise en la positionnant au
meilleur niveau européen.
 Création d’un Hôtel à projets (9) pour des recherches interdisciplinaires qui permettent d’ouvrir le campus à des
équipes extérieures de très haut niveau : cf. fiche-projet Hôtel à Projets.
 Réhabilitation des locaux d’enseignement de Chimie (bâtiments Grignard, Berthollet et Curien A). La rénovation des
locaux d’enseignement fait suite à l’opération de modernisation des équipements à l’usage des étudiants, financée
par la Région Rhône-Alpes dans le cadre du SRESR 2007-2010.
 Création d’un lieu de vie étudiants-chercheurs sur le quartier (bâtiment Grignard 10) et d’une circulation piétonne
« verte » reliant ce bâtiment au hall d’entrée de CPE Lyon
Quartier Chimie
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
Les nouvelles fonctionnalités du quartier Chimie concernent :
 Le Hall « Expérimentation Campus » centré sur l’Innovation et l’interaction avec les partenaires industriels
 L’Hôtel à projets interdisciplinaire, développant les interfaces de la chimie
 L’espace de vie convivial à l’usage des étudiants et des personnels
Besoins immobiliers
Rénovations / restructurations (44 575 m² SHON)
2
 Bâtiment Curien (ailes B-C-D, rénovation totale 8000 m SU). Ce bâtiment n’est pas conforme aux normes actuelles et
les locaux sont vétustes. Une rénovation totale est indispensable. Toutes les équipes de Chimie et Biochimie
moléculaires (ICBMS UMR 5246) et les plateformes associées (RMN, Spectrométrie de masse, Langmuir) seront
regroupées. Ce rassemblement permettra l’optimisation des surfaces occupées ainsi que la mutualisation des
instruments. Le projet est cofinancé par le CPER 2007-2013 (dont Région et Grand Lyon)
2
 Bâtiment Chevreul (rénovation totale 5000 m SU). L’Université a entrepris une action de rénovation de la moitié des
surfaces du bâtiment Chevreul dédiée à accueillir des laboratoires afin de les mettre aux normes de sécurité en
vigueur. L’objectif est de poursuivre cette action pour rénover la moitié « bureaux » dont la plupart est dans un état
d’insalubrité notoire. L’ensemble du bâtiment devra ensuite être mis aux normes HQE conformément au Grenelle de
l’environnement.
2
 Bâtiment Raulin (rénovation totale 5071 m SU). Opération similaire à celle du Bâtiment Chevreul. Le rapprochement
sur un même site de l’UMR 5223, Ingénierie des Matériaux Polymères (actuellement sur INSA et ISTIL), et le
regroupement de l’UMR 5620, Laboratoire Physico-Chimie des Matériaux Luminescents (actuellement dans bâtiments
Raulin et Berthollet), permettra la création d’un pôle d’excellence unique en Europe dans le domaine des polymères et
nanomatériaux
2
 Bâtiment Berthollet (Etage 2 et 3, 1530 m SU). Réorganisation des plateformes expérimentales (TP) en relation avec
la restructuration des surfaces recherche : sciences analytiques, chimie générale, matériaux et chimie inorganique.
Nécessité d’une mise en conformité des locaux avec les mêmes exigences d’hygiène et sécurité que celles des locaux
recherche en matière d’extractions (sorbonnes), stockage des produits chimiques, distribution des gaz. Agencement
des salles en rapport avec les flux d’étudiants et l’offre de formation. Elle permettra d’avoir une unité de lieu pour
l’ensemble de la chimie générale, chimie analytique / matériaux et chimie inorganique et une mutualisation des salles
de TD pour l’ensemble de l’établissement, ainsi qu’un taux d’occupation maximal du petit amphi (formation continue,
université ouverte…).
 Bâtiment Grignard (sur 1650 m2). Le bâtiment dédié à la chimie du vivant et l’environnement se situe au cœur du
quartier entre les unités de recherche, les formations universitaires et l’école d’ingénieurs. La création d’un espace de
vie recherche/enseignement ouvert sur le square Evariste Gallois, proche de la bibliothèque universitaire, contribuera à
l’amélioration de l’attractivité et la convivialité du quartier. La rénovation des locaux d’enseignement, la réorganisation
des plateformes expérimentales (TP) en relation avec la restructuration des surfaces recherche : biochimie, chimie
organique, catalyse nécessite une mise en conformité des locaux
 Bâtiment Curien A (3000 m2). Rénovation partielle des locaux d’enseignement de CPE
Nouvelles constructions
Le chiffrage des opérations est comptabilisé dans la fiche projet Hôtels
Hôtels à projets.
 Hall « Expérimentation Campus » 2000 m² avec box expérimentation et équipement fluides. Ce hall mettra à disposition
des projets une infrastructure moderne pour l’expérimentation à petite échelle en Chimie et en Génie des procédés.
 Hôtel à Projets, couplé au hall d’expérimentation, avec une infrastructure de laboratoire de recherche en Chimie (6000 m²
en plusieurs tranches) : le chiffrage d’une première tranche est comptabilisé dans la fiche-projet Hôtels à projets.

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins
2 Chiffrage k€ HT Dont CPER Dont Projets associés
(m SHON) construction (m²)
 44 575 m²  0 m²  40 240 k€  6 000 k€  4 000 k€

NOVEMBRE 2008 119


Q
Quuaarrttiieerr B
Biio
ollo
oggiiee eett E
Ennvviirro
onnn
neem
meen
ntt
Etat des lieux
La vocation du quartier, domaines de spécialisation ou pôles de compétences clés
Ce quartier est spécialisé dans les domaines de la biologie et de l’écologie, avec quatre axes prioritaires :

 L’axe « Biologie » (biologie fondamentale, structurale, cellulaire et moléculaire, physiologie


 L’axe « Ecologie – éco toxicologie »
 L’axe Santé – Environnement
 L’axe « paléo environnements »

Les forces en présence


 8 UMR : 7 unités de recherche de Lyon 1, associée en priorité au CNRS et une unité INSA associée à l’INRA, et un
GIS, le GIS IMBL – INSA de Lyon qui permet une interface importante avec le quartier Chimie
 182 enseignants-chercheurs, 103 chercheurs, 182 B-IATOS et 186 doctorants
Excellence scientifique
 3 UMR A+, 4 classées en A par le Ministère
 8 chercheurs avec un facteur H > à 30
 médailles d’argent, bronze, cristal du CNRS
 Prix de l’académie des Sciences
 Partenaire par le GIS IMBL d’un Carnot
 Coordination de programmes nationaux (23 ANR en pilotage et 7 européens (pilotage)
 Partenaire du RTRA : FINOVI et de deux pôles de compétitivités : Axelera et LyonBiopôle
 5 start-up créées

Localisation sur le campus


campus
Le quartier Biologie est structuré autour de 10 bâtiments qui représente 26000 m² SHON, et d’une dizaine de
plateformes mutualisées de l’IFR ou de laboratoires, nationales (labellisées) ou locales.

Points faibles actuels du quartier


 Persistance de bâtiments d’enseignement précaires (bâtiments préfabriqués)
 Eclatement et mauvaise organisation des locaux d’enseignements
 Manque de lieux de vie pour étudiants, qui leur permettraient de rester dans le quartier
 Déficit en plates-formes expérimentales à la hauteur des challenges scientifiques

NOVEMBRE 2008 121


Quartier Biologie et Environnement
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition du quartier à horizon 2020
L’ambition est de créer un pôle d’excellence en « Biologie Environnementale » à forte lisibilité, nationale et
internationale :
 Autour de laboratoires d’excellence,
 A travers une formation initiale de qualité et des parcours conduisant soit à la recherche soit à l’ingénierie au sens
large.

L’objectif est de répondre à la demande sociétale pour la gestion d’un environnement durable de qualité et respectueux
de la santé humaine.

La stratégie à mettre en œuvre


Au plan de la recherche, formation, relations avec l’industrie pour atteindre les grands objectifs définis :
 Réorganiser et rénover le quartier autour des deux priorités : l’enseignement et la recherche :
- Pour les locaux d’enseignement, les objectifs sont de réorganiser le plateau de formation Darwin-Forel-GEODE,
d’aménager l’actuel bâtiment Berthollet et de supprimer les bâtiments d’enseignements préfabriqués,
- Pour les activités de recherche et permettre la formation par la recherche aux étudiants de master, l’objectif est de
développer un dispositif expérimental particulier sur le campus de la Doua, constitué, de plateformes
expérimentales, comme un Ecotron, animalerie pour invertébrés, un insectarium I3, un laboratoire protégé et un
plateau de salles climatisées.
• Structurer le projet autour du triptyque recherche-formation-innovation
• Développer de nouvelles formations
• Travailler les interfaces avec les autres quartiers, à travers notamment les projets développés au sein de
l’Hôtel à projets aux interfaces chimie-biologie et physique et nanotechnologies : cf. fiche-projet Hôtel à projets.

 Un quartier ouvert autour de la vie étudiante et de plateformes d’enseignement et de recherche


- Du point de vue des aménagements, cet ensemble nécessite :
• D’aménager et de sécuriser un parc expérimental de plein air pour héberger la serre et l’EcoAquatron.
• D’aménager dans l’actuel bâtiment Pasteur une animalerie pour invertébrés, comprenant un insectarium de
quarantaine de type I3 associé à un laboratoire L3 pour la manipulation de micro-organismes.
• De rénover dans le bâtiment « Herbier » une série de salles climatisée pour végétaux.
Quartier Biologie et Environnement
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
 Un Hôtel à projets mutualisé avec les quartiers chimie et physique et nanotechnologies
 L’Agora : vie étudiante
Besoins immobiliers
Rénovations / restructurations (56 105 m² SHON)
 La réhabilitation et l’aménagement du Berthollet avec la relocalisation de l’UMR BF2I du bâtiment Pasteur vers le
Berthollet, et la localisation des plateformes : Animalerie comprenant l’Insectarium I3 et un L3, le DTAMB. Un espace
laboratoire sera réservé à l’accueil d’une ou deux équipes internationales de haut niveau (par exemple accueil d’une
chaire CNRS ou Universitaire). Un étage ½ serait consacré aux enseignements en master (Biologie ou chimie ou
interface). L’objectif est ainsi d’avoir la possibilité d’avoir le bâtiment Berthollet avec un niveau réservé à la vie du
quartier avec une vision centrée intéressante et des mutualisations importantes. Un niveau sera réservé à la vie
étudiante : l’Agora du quartier Biologie et Environnement.
 GEODE, à réaménager en mutualisant le premier étage avec le Darwin D en continuité avec le premier étage du
bâtiment Darwin ABC
 Le premier étage du Darwin ABCD, sera consacré aux plateformes d’enseignement mutualisées et en continuité
avec le premier étage du Forel et celui de Géode, permettant une bonne gestion des personnes handicapées.
 Au niveau du bâtiment Forel le déplacement de la plateforme Centre d’analyse des substances naturelles au
bâtiment Pasteur, permettant la relocalisation et le développement de la plateforme CRB ParMic (plateforme
d’analyse du risque microbiologique) au Forel
 Le bâtiment Dubois avec le déplacement de la plateforme neurophysiologie des lipides au bâtiment Pasteur,
 Le bâtiment Lwoff (avec la relocalisation de l’équipe Mavingui, Dynamique microbienne et transmission virale, du
Mendel au Lwoff), le Mendel (réaménagement de l’UMR 5557 Ecologie Microbienne (densité trop forte) avec le
départ de l’équipe Mavingui au Lwoff, et déplacement de la plateforme DTAMB au Berthollet)
 le bâtiment Pasteur (INSA) : ce bâtiment sera en fait la véritable interface avec la chimie grâce à la présence de
l’IMBL et de sa plateforme et la présence aussi des deux plateformes que l’on re localise dans ce bâtiment (le centre
d’analyse des substances naturelles et la plateforme de neurophysiologie des lipides) et qui sont à l’interface biologie
– chimie. Dans ce bâtiment reste aussi les enseignements du département Bioscience de l’INSA, même si les
masters 2 devraient suivre BF2I.

Mutualisation
 Mise en Commun de plateforme techniques, d’enseignement et de recherche (bâtiments Berthollet, Mendel, Forel,
Pasteur et Darwin) de salles de réunions, amphi, cafétéria et salle de repos (Berthollet).
 Accueil de chercheurs de passage et post-docs et accueil des chercheurs du Campus (INSA, CEMAGREF,
Université…).

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins construction
2 Chiffrage k€ HT Dont CPER Dont Projets associés
(m SHON) (m² SHON)
 56 105 m² SHON  0 m²  66 050 k€  0 k€  0 k€

NOVEMBRE 2008 123


Q
Quuaarrttiieerr IIn
nggéén
niieerriiee
Etat des lieux
La vocation du quartier, domaines de spécialisation ou pôles de compétences clés
 Les spécialités du quartier sont les sciences de l’ingénierie. Toutes les sciences du génie (civil, mécanique,
électrique, des procédés…) typiques des sciences pour l’ingénieur. Plusieurs laboratoires sont communs avec
Centrale Lyon. Ce quartier intègre également une composante SHS en ingénierie environnementale.
 Les formations d’ingénieur produisent un nombre largement insuffisant de diplômés en France mais
également dans toute l’Europe et l’on prévoit une pénurie de main d’œuvre dans ce domaine pour au moins
une dizaine d’années. L’atout majeur de ce quartier est la qualité des étudiants formés aux disciplines de
l’ingénierie.

Les forces en présence


 Le quartier rassemble sur le site de la Doua, 440 permanents, 50 CDD et 400 doctorants, soit 890 personnes.
 Il rassemble 10 laboratoires dont 7 UMR CNRS. La plupart de ces laboratoires ont pour tutelles principales l’INSA
et ou Lyon 1. Les Laboratoires sont : LaMCoS MATEIS CETHIL IMP LMFA AMPERE tous UMR CNRS, LGCIE
LGEF LVA LBMC. Le LMFA a pour tutelle l’Ecole Centrale de Lyon et le LBMC est une UMR Lyon 1 - INRETS.
 Partenariats avec les pôles de compétitivité : AXELERA, LUTB, VIAMECA, PLASTIPOLIS, TECHTERA
 Ce quartier est le cœur du Carnot I@L (ingénierie à Lyon)
 Quatre laboratoires sont engagés dans le laboratoire international associé Elyt commun avec l’université de
Thohoku.
 Les laboratoires sont aussi le point d ‘appui pour cinq masters dont trois internationaux (Nanoscale Ingénierie
transport et ingénierie pour l’énergie nucléaire). Ils forment plus de 200 masters et 100 docteurs par an dont les
2/3 rejoignent l’industrie après leur thèse.
 Grands équipements, plateformes technologiques : MultiD PRECAM SIMULNUM SELMO PLASTURGIE
 Valorisation : 15 M€/an de contrats avec le monde de l’entreprise.

Localisation sur le campus


 Le quartier est situé dans la région est du campus et occupe une surface de 64782 m² SHON dont 25500 m² de
plateformes expérimentales.

Points faibles actuels du quartier


 Les tutelles n’ont jamais investi significativement dans la rénovation des locaux qui sont vétustes et non-conformes
sur le plan de la sécurité électrique par exemple.
 Ces dix dernières années ont vu la création de labos de taille consistante (en moyenne 100 enseignants chercheurs
+ 50 doctorants + 10 CDD) mais au prix d’une dispersion géographique très importante des équipes de recherche
dans un même laboratoire, ce qui nuit au développement d’une bonne interaction entre équipes. Cette situation
résulte d’un manque de moyens chronique pour une politique de locaux qui dure depuis plus de 40 ans.
 Enfin, le nombre de doctorants formés dans ce domaine a sensiblement crû ces 5 dernières années et l’on ne
peut répondre à la forte demande industrielle de thèses dans ce domaine.

NOVEMBRE 2008 125


Quartier Ingénierie
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition du quartier à horizon 2020
 Accroître l’attractivité internationale de la Le quartier demain
formation par la recherche de 25% en 10 ans pour
pouvoir répondre à la très forte demande sociétale insa
Ingénierie
de formation d’ingénieurs docteurs à forte UCBL
compétence technologique. Dur
1er Cycle
 Accroître sa visibilité auprès des entreprises Préfabriqué
françaises des secteurs transport énergie et
environnement pour lesquelles le contact est déjà
très bon mais encore trop dispersé. Le quartier a des
liens très forts avec les laboratoires de l’Ecole
centrale de Lyon qui participent en particulier au
projet Carnot I@L.
 Emerger comme un des acteurs majeurs et
visibles de la formation et de la recherche au
plan Européen puis international sur les secteurs
transport énergie et ingénierie
environnementale. La cible hors Europe se
concentre sur les pays d’Asie suivants : Inde, Japon
et Chine. Cet objectif est en parfaite cohérence
avec la politique de recrutement d’étudiants internationaux de l’INSA ainsi qu’avec les priorités des relations de la
région Rhône Alpes

La stratégie à mettre en œuvre


 Il faut réorganiser géographiquement les activités de recherche pour prendre en compte les restructurations des
équipes, mais aussi réhabiliter les bâtiments qui ont vieilli et donnent une image vétuste et incohérente avec les
ambitions de visibilité internationale
 Cette opération sur le quartier entier (incluant les voiries, éclairages...) sera l’objet d’une recherche en ingénierie
environnementale qui consiste à réhabiliter et à créer des bâtiments à faible impact sur l’environnement, et qui
constituera une vitrine technologique et une plate-forme à l’échelle un.
 On s’appuiera sur les bases déjà acquises (Erasmus Mundus en mécanique, Master Internationaux, Laboratoires
internationaux Elyt, Relations Carnot Fraunhoffer) pour atteindre la visibilité internationale en formation recherche et
valorisation dans l’Ingénierie dans les secteurs choisis sans omettre la dimension SHS, incontournable dans tout
projet moderne d’ingénierie.
 Le quartier souhaite développer un Hôtel à projets (LUTB, AREVA, DGA, EDF énergie) pour accroître son interaction
avec le monde industriel. Le quartier privilégie la proximité géographique de ces projets avec les entités de
recherche.
 Réussir la structuration de la réponse aux demandes industrielles par le Carnot I@L.
 Renforcer les interactions avec les Carnot de la région et le réseau Carnot
 Développer des chaires cofinancées par l’industrie et des laboratoires communs avec l’industrie et des grands
acteurs du secteur du transport de l’énergie et des matériaux.
 Développer une communication simple attractive et différenciante en langue anglaise.
Quartier Ingénierie
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
Les nouvelles fonctionnalités du quartier Ingénierie concernent :
 Le développement d’un espace d’accueil pour un Hôtel à projets.
 L’accueil de la structure de gestion du Carnot I@L
 L’accueil des masters internationaux transport et énergie.

Besoins immobiliers
Rénovations
Rénovations / restructurations (64 782 m² SHON)
 Les espaces actuels doivent tout d’abord être complètement réorganisés.
 Un espace de 1522 m² est libéré pour le premier Cycle par le département GMD.
 Le département GE peut libérer 1033 m² dans le quartier STI pour rejoindre le bâtiment Férié.
 Le département SGM peut libérer 2043 m² dans le quartier STI pour rejoindre le quartier ingénierie
Le quartier peut donc accueillir 4598 m² de SU complémentaires aux SU recherche.

Nouvelles constructions
 4500 m² de construction sont prévues pour accueillir les étudiants (département GMD) et personnels (60% du
laboratoire LaMCoS) qui sont déplacées pour laisser la place au premier cycle INSA. Cette construction devrait être
financée par le CPER.
 Un Hôtel à projets de 1500 m² dont 700 m² peuvent être mutualisés avec les autres quartiers : cf. fiche-projet
Hôtels à projets.

ac

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins construction
2 Chiffrage k€ HT Dont CPER Dont Projets associés
(m SHON) (m² SHON)
 64 782 m²  4 500m²  78 820 k€.  6 000 kk€  0 k€

NOVEMBRE 2008 127


Q
Quuaarrttiieerr P
Phhyyssiiq
quuee eett N
Naan
nootteecch
hnno
ollo
oggiieess
Etat des lieux
La vocation du quartier, domaines de spécialisation ou pôles de compétences
compétences clés
Les domaines de recherche vont de la Physique Fondamentale et l’Astrophysique jusqu’aux Nanotechnologies avec des
aspects pluridisciplinaires forts en interaction avec les Sciences de la Terre, Mécanique, Electronique, Chimie,
Biochimie, Biologie, voire la santé (hadronthérapie). Les domaines de spécialisation où Lyon est reconnu sont :
 Astrophysique Instrumentale, Physique Subatomique Instrumentale, Méthodes d’Analyse nucléaires
 Lasers ultrabrefs, matériaux et nanomatériaux pour l’optique
 Nanophysique des petits systèmes (10 à 1000 atomes), Nanophotonique, Nanotechnologie
 Nanomécanique, liquides aux interfaces, hydrodynamique et matériaux granulaires, polymères
 Biomolécules, Biophysique, NanoBioPhysique
 Systèmes hors d’équilibre, simulations numériques

Les forces en présence


 5 Etablissements : Lyon1, INSA, ECL, CPE, ENSL
+
 7 UMR : CRAL, IPNL, LASIM, LPENSL, LPCML, LPMCN, INL 4 labos classés A , 3 labos classés A
 214 Enseignants-chercheurs, 146 chercheurs CNRS, 180 ITA/BIATOS, 185 doctorants, 90 post-doc/visiteurs
+
 Excellence scientifique : 50 h-index ≥25, dont 25 ≥ 30 et 6 ≥ 40, 4 labos classés A , 7 membres IUF, 3 prix
internationaux, 2 prix Ricard, 5 prix de l’Académie des sciences, 1 médaille d’argent du CNRS, en moyenne 6-7 prix
scientifiques par an (il faut noter la jeunesse du quartier). 3 LIA (Laboratoire International Associé), 2 LEA
(Laboratoire Européen Associé), environ 20 chercheurs, membres de Comités Editoriaux de revues Internationales.
 Plus de 80 Contrats ANR en cours, participation à de nombreux contrats ou r réseaux européens
 Partenariats avec les pôles de compétitivité Axelera, LyonBiopôle, Techtera
 Offre de formation : 7 Masters, dont : 2 Masters internationaux (Master Nanoscale et Master ATOSIM) 3 des
7 Masters sont des Masters PRES. 200 étudiants de Master par an, 3 Ecoles Doctorales, 185 doctorants
 Grands équipements, plateformes technologiques : Plateforme Nationale NanoLyon, 5 plateformes reconnues
comme PPF. 4 autres plateformes communes avec la Chimie, plateforme de microscopie CLYM
 Valorisation : Environ 50 brevets pour les 4 ou 5 dernières années, de nombreux contrats, 3 start up

Localisation sur le campus


2
 Lyon 1 Doua : 23700 m pour Kastler, Brillouin, Cryo, Lippmann, Orion, Dirac, Haeflely, Van de Graaff, Dôme
2
 INSA : 2356 m + 440 m2 pour Blaise Pascal + Léonard de Vinci (INL)
2
 ECL : 4175 m pour l’INL
2
 CPE : 300 m pour l’INL,
2
 Lyon 1 Saint Genis Laval : 3230 m pour le CRAL
2
 Gerland : 3000 m pour le LPENSL

Points faibles actuels du quartier


 Non conformité bâtiments, vétusté, fenêtres à courant d’air, structure des locaux inadaptés aux discussions et
interactions scientifiques
 Dispersion des équipes : particulièrement l’INL sur 4 établissements et 5 bâtiments, équipe du LASIM isolée (Orion)
 Isolement du CRAL à Saint Genis Laval
 Nécessité de regrouper INL et CRAL sur le Quartier et manque de locaux pour accueillir de nouvelles équipes

NOVEMBRE 2008 129


Quartier Physique et Nanotechnologies
Nanotechnologies
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition du quartier à horizon
horizon 2020
 Créer un Centre d’excellence assurant un couplage fort et unique entre d’une part la Physique et la Physico Chimie
fondamentale et l’ingénierie et les développements technologiques.
 Créer un pôle international visible, fort et attractif dans le top 30 en Europe
 Affirmer et développer les points forts du quartier et attirer de nouvelles équipes de niveau International
 Développer une pluridisciplinarité exemplaire
 Au niveau de la Formation, développer une complémentarité exemplaire entre formation universitaire et
formation de type Ecole d’Ingénieurs en multipliant les échanges d’enseignants et d’étudiants.

La stratégie à mettre en œuvre


Au plan de la recherche, formation, relations avec l’industrie pour atteindre les grands objectifs définis :
 Regrouper les forces autour de 3 grands Instituts :
- Institut de Physique Subatomique, astrophysique et Cosmologie ou Institut des deux Infinis (CRAL + IPNL)
- Institut de Physique de l’Atome à l’Objet de Lyon (IPAOL, regroupant LASIM, LPMCN, LPENSL et LPCML)
- Institut des Nanotechnologies de Lyon (INL)
 Développer la pluridisciplinarité entre et dans ces 3 grands Instituts, et avec Chimie et Biologie
Notamment en développant de nouvelles plateformes, collaborations, thématiques :
- Electronique 3D (INL et IPNL)
- Plateforme atto-femtoseconde (LASIM, LMCN, LPCML)
- Nano matériaux pour l’énergie (INL, LASIM, LPMCN, LPCML, IPNL, Chimie)
- Imagerie Confocale (INL, LPENSL, LMPCN)
- Microfluidique pour les sciences du vivant (INL, LPMCN)
- Analyse et Métrologie de l’Atmosphère (ANAMEA) (LASIM et Chimie)
- Elaboration et caractérisation à nano échelle de biomatériaux
 Développer les liens avec l’industrie
- Institut Carnot : Ingénierie@Lyon
- Liens privilégiés avec Rhodia (unité mixte)
- Création de Start up
- Développer les relations avec les pôles de compétitivité : Axelera, Lyon Bio pôle, Techtera
- Multiplier les relations avec les entreprises : Michelin, Lafarge, EADS, Sagem, Photonis, SESO, EDF, AREVA,
Sanofi, Bio Mérieux
 Développer un Hôtel à projets commun avec Chimie et Biologie
 Mettre en œuvre un véritable accueil de chercheurs étrangers et développer l’attractivité Internationale
- Chaires d’excellence
- Accueil de jeunes chercheurs brillants avec un package d’installation
- Prise en compte des aspects matériels de l’accueil des chercheurs étrangers (à organiser sur le campus)
Quartier Physique et Nanotechnologies
Nanotechnologies
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
Les nouvelles fonctionnalités du quartier Physique et Nanotechnologie concernent :
 Regroupement de l’INL en un seul nouveau bâtiment sur le quartier en deux étapes :
- 1) Regroupement des parties Lyon 1, INSA, CPE,
- 2) Venue de la partie Ecole Centrale (extension du bâtiment à prévoir)
 Venue du CRAL sur le quartier (nouveau bâtiment)
 Enseignement Physique Electronique Informatique de CPE sur le quartier (bâtiment de l’INL ou proche)
 Réorganisation des locaux conservés avec lieux d’enseignement pour le M2 (Kastler, Brillouin, Lippmann, Dirac…)
 Création d’une Agora ou entrée du quartier avec zone de rencontre (cafétéria), salle de réunion, amphi de
250 places pour réunions importantes sur le quartier et Conférences Internationales
 Ateliers communs : 1 pour Institut de Physique l’Atome à l’Objet de Lyon (IPAOL) et 1 pour l’institut des deux infinis
 Mise en place d’une structure de pilotage du quartier du type Fédération des 3 Instituts

Besoins immobiliers
Rénovations / restructurations (38 699 m² SHON)
 Rénovation et restructuration des bâtiments Kastler, Brillouin, Lippmann, Dirac, Haefely avec notamment une
meilleure connexion entre Brillouin et Kastler associée à la création d’un atelier commun pour l’Institut IPAO
 Destruction de Orion si rénovation et restructurations sont effectuées
 Destruction de Van de Graaff si les nouveaux locaux du CRAL sont construits
 Création de l’Agora, en principe au Rez de Chaussée de Lippmann

Nouvelles constructions (12 900 m2 SHON)


SHON)
2 2
 Construction d’un Bâtiment pour l’INL (4800 m avec extension possible de 4900 m )
2
 Construction de locaux pour l’enseignement de CPE (2800 m )
2
 Construction d’un atelier commun pour l’Institut IPAO et des connections Brillouin/Kastler (1000 m )
2
 Construction d’un bâtiment pour le CRAL (3300 m )
2
 Construction d’un hall de montage commun de 1000 m pour l’Institut des deux Infinis (CRAL/IPNL)
 Construction d’un Hôtel à projets commun avec chimie et biologie (cf. fiche-projet Hôtels à projets)
 Extension du centre de calcul IN2P3, financée dans le cadre du contrat de projet CPER 2007-2013 (7,5 M€)

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins construction
Chiffrage k€ HT Dont CPER Dont Projets associés
(m² SHON) (m² SHON)
2
 38 699 m² SHON  13 000 m SHON  82 880 k€  8 500 k€

NOVEMBRE 2008 131


Q
Quuaarrttiieerr S
Scciieen
ncceess eett T
Teecch
hnno
ollo
oggiieess d
dee ll’’IIn
nffo
orrm
maattiio
onn
Etat des lieux
La vocation du quartier,
quartier, domaines de Le quartier aujourd’hui
spécialisation
 4 pôles d'excellence :
- Imagerie
- Bases de données
- Systèmes d’information
- Réseaux et télécommunications
 5 interfaces au service de la société :
- Loisirs numériques (jeux vidéo, traitement de
données multimédia…)
- Biologie et santé (imagerie médicale, fouille de
données, modélisation systèmes complexes…)
- Systèmes de production de biens et de services
- Culture et patrimoine (bibliothèque numérique,
numérisation documents anciens, archivage,
Recherche Formation
musée virtuel 3D…)
- Intelligence ambiante (vidéosurveillance intelligente,
réseaux de capteurs…)

Les forces en présence


 Etablissements : INSA Lyon, Université Lyon 1, CPE
 Laboratoires : LIRIS UMR 5205 CNRS, CREATIS-LRMN, UMR CNRS 5220, Inserm U 630, LIESP EA 4125, CITI, EA
3730, projets INRIA Ares et Amazones - 4 laboratoires impliqués dans 3 réseaux d’excellence européens (NoE VPH,
EBIR et S-Cube), 12 projets européens (dont 3 Pierre et Marie Curie), 1 projet Asia-Link et 35 projets ANR
 L’un des 5 pôles STIC nationaux en chercheurs publiants - Partenariat pérenne avec les pôles de compétitivité
Imaginove et Lyon Biopôle, les Clusters régionaux Rhône Alpes et le Cluster Edit (logiciel)
 Implications fortes dans le projet Etoile (Hadronthérapie), l’Institut fédératif des neurosciences de Lyon et l’Institut
rhônalpin des systèmes complexes (IXXI)
 L’un des plus importants pôles de formation en France en informatique et télécommunications :
- 2300 étudiants inscrits en cycle ingénieur, en master et en doctorat
- 836 diplômés par an : 80 docteurs, 70 masters recherche, 411 ingénieurs et 275 M2

Localisation sur le campus


Le quartier informatique représente 23647 m² répartis sur 9 bâtiments sur le campus.

Points faibles actuels du quartier


 Grande dispersion des équipes de recherche sur 6 bâtiments
 Non-conformité et vétusté des bâtiments occupés en recherche et en formation

NOVEMBRE 2008 133


Quartier Sciences et Technologies de l’Information
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition du quartier à horizon 2020
Accroître sa visibilité internationale en tant que pôle de Le quartier demain
compétences :

« Société et Homme numériques »


Le quartier est un lieu de fertilisations croisées entre
Recherche, Formation et Industrie, pour faciliter les
approches multidisciplinaires autour des 3 axes de
développement stratégique scientifique et pédagogique
de l’Université de Lyon :
 Sciences et ingénierie pour la santé (en lien avec
les sites Mérieux et Lyon Santé Est)
- Défi Homme numérique : comprendre les
mécanismes du vivant
- Défi Hôpital numérique : concevoir et développer
un système de santé à la fois sécurisé, efficace, Recherche Formation
fiable, d’accès facile à tout utilisateur,
ergonomique
 Savoirs, échanges et régulations (en lien avec le site Mérieux)
- Défi société numérique : faciliter l’accès à la connaissance qui contribue à l’enrichissement individuel et collectif
- Défi intelligence ambiante et nomadisme : capturer et communiquer l’information présente dans l’environnement
afin de proposer des services personnalisés fiables, sûrs et rapides, en fonction de la situation et du contexte
- Défi données et services : concevoir et développer de nouvelles architectures exploitant de grandes masses de
données et orientées services pour les systèmes d'information Web
- Défi entreprise étendue : augmenter la compétitivité des entreprises par de nouveaux modèles de gestion de
processus industriels, par de nouveaux principes de gestion, d'organisation et de conduite de changement et par
de nouvelles pratiques collaboratives
 Enjeux et modélisation de la complexité (en lien avec le site Mérieux)
- Défis Modélisation de la connaissance et systèmes complexes : comprendre et modéliser les systèmes complexes
et dynamiques qui représentent un défi majeur pour la science du 21ième siècle, depuis les niveaux nano-
(matériaux, systèmes biologiques) jusqu'aux niveaux macro- (individu, sociétés, écosystèmes).

La stratégie à mettre en œuvre


Pour atteindre ces objectifs ambitieux, les acteurs devront :
 structurer le quartier de manière à favoriser les synergies recherche-formation-industrie
 s’appuyer sur les pôles d’excellence existants pour renforcer les synergies aux interfaces prioritaires
 maîtriser ainsi toute la chaîne combinant l’infrastructure réseaux, l’acquisition, le traitement et la modélisation des
données, la conception de services et de systèmes d’information distribués, ainsi que la recherche et l’accès à
l’information
 devenir ainsi un interlocuteur privilégié des entreprises et des utilisateurs dans le domaine de « l’Ingénierie de
l’Information, de l’Image, de la Connaissance et de la Communication au service de la société »

Le campus de la Doua constitue un parfait objet d’études pour expérimenter des services numériques préfigurant
l’émergence de l’intelligence ambiante. Le passage à l’échelle et l’évaluation des services innovants sont facilités par la
présence quotidienne d’utilisateurs variés (étudiants, chercheurs, administratifs, industriels, visiteurs). Outre les services
usuels déployés sur des objets communicants - guidage, informations géolocalisées et contextuelles, interactions entre
usagers -, les acteurs du quartier innoveront avec des services pour la société et l’environnement : assistance aux
déplacements doux, contrôle énergétique et autres gestes « éco citoyens ».
Quartier Sciences et Technologies de l’Information
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
Les nouvelles fonctionnalités du quartier concernent :
 Agora sciences et technologies de l’information : espace ouvert de rencontres des acteurs de la recherche
(chercheurs), de la formation (enseignants et étudiants), de l’industrie (entreprises) et de la société (organismes,
association, collectivités, autres) pour :
- améliorer la visibilité du potentiel lyonnais en favorisant le déploiement des innovations technologiques aux
entreprises et vers la société (plateau d’expérimentation, plateforme technologique, show room…)
- créer un lieu de vie et d’échange favorisant la conception et l’émergence de nouveaux produits et services
(accueil, cafétéria, salles de réunion, salle de conférence, facilités numériques…)
- mettre cet environnement et ces services à la disposition des animateurs sectoriels (pôle de compétitivité
Imaginove, Cluster Edit (cluster régional d’éditeurs de logiciels), ARDI numérique (Agence Régionale de
Développement et d’Innovation) pour favoriser le flux d’entreprises vers le quartier
 Espace « aux frontières des sciences et technologies de l’information » : accueil de projets aux interfaces des
disciplines du quartier, aux interfaces avec les autres quartiers ainsi que des projets impliquant des membres de
l’Institut des systèmes complexes IXXI. Cet espace sera intégré à l’Hôtel à projets aux interfaces avec le quartier
ingénierie (cf. fiche-projet Hôtels à projets).
 Renforcement de la présence de l’INRIA avec 2 550 m² SHON supplémentaire
 Espace « formation à la recherche » : proposition de filières de formation à la recherche et par la recherche :
- Master M2 TIR Transfert Innovation Recherche dont le parcours sera centré sur un projet de transfert conduit par
des groupes d’étudiants au sein d’un des laboratoires du quartier
- Master international sur l’intelligence ambiante et nomadisme

Besoins immobiliers
L’objectif ambitieux est l’installation de toutes les forces vives recherche en Sciences et Technologies de l’Information
de la Doua dans un seul bâtiment : Blaise Pascal. La superficie disponible dans ce bâtiment est de 11000 m² SU.

Les besoins de ce quartier en incluant les nouvelles fonctionnalités sont estimés à hauteur de 13128 m² SU. Il
manquerait donc 2128 m² SU dans le bâtiment Blaise Pascal pour cette installation.

Rénovations / restructurations (16 450 m² SHON)


 Réhabilitation et rénovation du bâtiment Blaise Pascal (anciens bâtiments 501 et 502) : 11000 m² SU

Nouvelles constructions (3 080m²


080m² SHON)
SHON)
 Construction d’une partie de l’Agora (SU estimée : 628 m²) : point d’entrée et lieu de vie du quartier (ouvert à la ville
côté tramway, ouvert à l’ensemble des ressources communes du quartier par ailleurs)
e
 Construction d’un 4 étage au bâtiment 501 (SU estimée : 1500 m²)

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins construction
2 Chiffrage k€ HT Dont CPER Dont Projets associés
(m SHON) (m² SHON))
 16 450 m²  3 080 m²  16 610 k€  0 k€  5 100 k€ (INRIA)

NOVEMBRE 2008 135


M
Maaiisso
onnd
dee ll’’IIn
nnno
ovvaattiio
onn eett cco
ommp
pééttiittiivviittéé
Porteur et partenaires associés
Nom du rédacteur de la fiche : Christian Pillot
Partenaires ayant participé au groupe de travail : Axelera (S.Jullian), CCI de Lyon (G. Gaquere), CPE, Crealys
(G. Pignault), EZUS s.a. (G.Posa), Grand Lyon (A C Pidal), IAE Lyon III (S. Marion), Ingénierie@Lyon (A Combescure),
INSA de Lyon (P. Fleischmann, JM Reynouard, A. Storck) , INSAVALOR s.a. (J. Gniewek) , LISA (R.Bally), Lyon
Science Transfert (M.Legal), Lyon Urban Truck & Bus (P.Nief), PRES (B. Jean), Région Rhône-Alpes (F. Gaffiot),
Université Lyon I (J. Lieto, T. Fack, R. Bally)

Etat des lieux


Le Campus de la Doua se donne comme ambition
d’être une force d’attraction pour les entreprises La situation dispersée aujourd’hui :
innovantes et les équipes de recherche éclaté
performantes faisant de Lyon une référence
européenne, notamment en matière de Cleantech.
Cet objectif sera atteint en concentrant nos efforts en
matière de valorisation de la recherche depuis la
formation économique de tous les étudiants jusqu’à la
recherche partenariale en passant par tous les aspects
de la valorisation de la recherche.
Aujourd’hui, la dispersion dans la ville limite l’accès des
entreprises aux savoir-faire et aux compétences du
campus.

Les forces en présence :


Le campus est aujourd’hui le premier domaine
scientifique en France en matière de développement
des relations économiques avec un chiffre d’affaires de
31 M€ de contrats annuels, avec 170 familles de brevets détenus par les établissements et une trentaine de dépôt de
demande prioritaire par an.
 Plus de 50 entreprises innovantes localisées sur le campus emploient 700 personnes,
 5 pôles de compétitivité répartis sur l’ensemble de la ville : Axelera, pôle mondial chimie environnement – Lyon
Urban Truck & Bus, transport des personnes et des marchandises en site urbain - Techtera : textiles techniques –
Imaginove, loisirs numériques - Plastipolis, pôle de plasturgie et également le pôle mondial LyonBiopôle qui est
plus implanté sur Gerland mais auquel sont associés plusieurs laboratoires du campus,
 CREALYS, incubateur Rhône-Alpes Ouest, premier incubateur français à dépasser 100 créations d’entreprises,
 4 organismes de valorisation de la recherche (ATLAS, CNRS valorisation, EZUS et INSAVALOR)
 5 organismes de formation continue (CETIAT, CPE FCR Lyon, ENSSIB Formation, FOCAL, INSACAST)
 2 instituts CARNOT labellisés : INGENIERIE@LYON et LISA,
 La Cité lyonnaise de l'Environnement et de l'Analyse (CLEA) située à proximité immédiate du campus avec le
Centre européen de Résonance Magnétique Nucléaire de Lyon (CRMN), l'Institut des Sciences Analytiques (ISA), le
Centre lyonnais de Microscopie (CLYM) et les nouveaux locaux du Cemagref Lyon.

Localisation sur le campus


 Les quelques structures présentes sur le campus sont installées dans les bâtiments construits par INSAVALOR (CEI)
et EZUS aux deux extrémités du campus : INSAVALOR et EZUS y occupent chacune environ 500m² SHON pour
leurs chargés d’affaires ; CREALYS loue 200 m² au CEI et doit doubler sa surface qui est insuffisante pour
accueillir les projets ; les instituts Carnot sont hébergés dans les laboratoires.
 Les autres structures sont locataires ou accueillies dans des locaux mis à disposition éparpillés dans la ville pour une
surface totale difficile à préciser vu les situations très diverses. On peut l’estimer à 1500m² SHON environ.

Points faibles actuels


La dispersion des équipes est le maillon faible du système. Outre le manque évident de lisibilité, cette dispersion
entraîne un déficit de relation entre les acteurs et des difficultés pour les entreprises à travailler avec les laboratoires…

NOVEMBRE 2008 137


Maison de l’Innovation
l’Innovation et de la compétitivité
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambition à horizon 2020 Zone d’entreprises
Nous voulons atteindre l’excellence mondiale à l’horizon La situation demain
____ moyen terme
-------- long terme
2020 en concentrant nos efforts sur ce qui fonctionne le Plus possibilités sur la ville
mieux aujourd'hui selon les quatre axes suivants :
 L'entrepreneuriat,
 La valorisation de la recherche,
 l'accueil d'entreprises innovantes,
 L'ouverture vers la ville et la société civile.

La stratégie à mettre en œuvre peut être


développée selon ces quatre axes :
 Création d’une maison de l’entrepreneuriat : Cette
maison essentiellement « sans murs », privilégiera le
travail en réseau plutôt que les investissements Maison de l’innovation
immobiliers. Ces missions essentielles sont :
- Accueillir, renseigner et documenter, accompagner
les porteurs de projets étudiants,
- Inventorier et mutualiser les actions de
sensibilisation à l’esprit d’entreprendre,
- Mettre en œuvre des recherches collectives transdisciplinaires,
- Organiser une communication collective pour populariser entreprise, entrepreneuriat et innovation (conférences,
séminaires, colloques…).
Quelques actions existantes constitueront la base de cet institut : filière ingénieur-entreprendre, concours Campus
Création, formations diplômantes autour de l’entrepreneuriat existante ou à venir…
 Construction d’une Maison de l’Innovation au centre du campus mais proche de la ville, à proximité immédiate des
hôtels et restaurants, des zones de services, des commerces et du Double-Mixte, espace d’exposition et de congrès.
Ce bâtiment emblématique regroupera l'essentiel des structures d'accueil, de soutien et de coordination des projets
innovants développés :
- Pôles de compétitivité,
- Un ou plusieurs départements de l’Agence Régionale du Développement et de l'Innovation,
- Les instituts Carnot Ingénierie@Lyon et LISA,
- Les chargés d'affaires des filiales de valorisation,
- Une antenne de la C.C.I. de Lyon (C.E.E.I. Novacité ou CCInnovation),
- Lyon Science Transfert (service de valorisation de l’Université de Lyon),
- CREALYS avec des surfaces d'accueil de start-up pendant leurs premières années de développement,
- La formation professionnelle des doctorants organisée par l’Université de Lyon,
- La structure d’animation de la maison de l’entreprenariat
- Une offre globale en matière de formation continue,
- Des espaces d’expositions temporaires et de séminaires.
 Accueil d’entreprises technologiques : Développement de la zone d'accueil d'entreprises autour du CEI (10.000m²
de rénovation et de construction autofinancés). A terme, la zone d’accueil d’entreprises innovantes pourrait relier les
deux espaces existant aujourd’hui : Le centre d'entreprise et d'innovation et le Centre Scientifique et Technologique
d'Entreprises. On peut même envisager l’extension en dehors du périmètre du campus sur des sites de Villeurbanne
pour lesquels les collectivités pourraient acquérir la maîtrise foncière. En outre, les hôtels à projets créés dans les
quartiers scientifiques devront réserver un quota de leur surface pour des projets de création d’entreprises.
 L'ouverture vers la ville et la société civile :
- Structures orientées tout public : Université tous Ages, Grandes conférences, Université ouverte,
- Coopération avec les acteurs de la ville (professionnels, structures sociales, culturelles, éducatives, réseaux
associatifs, habitants, organismes HLM, élus…),
- Présentation de collections, expositions temporaire,
- Renforcement des capacités d'accueils de congrès de taille intermédiaire complétant le palais des congrès et la salle
3000 : La restructuration du Double-mixte en cours doit être une opportunité.
Maison de l’Innovation
l’Innovation et de la compétitivité
Nouvelles fonctionnalités et besoins immobiliers
Nouvelles fonctionnalités
La Maison de l’Innovation, en regroupant l’essentiel des acteurs lyonnais, permettra de multiplier les synergies et les
approches pluridisciplinaires des défis posés à l’université par les acteurs économiques. Associée à la mise en réseau
de tous les efforts pour la promotion et l’accompagnement de l’entreprenariat, à une ferme volonté d’ouverture sur la
ville et à la croissance significative des capacités d’accueil d’entreprises innovantes, elle devrait permettre au campus
d’atteindre l’excellence mondiale à l’horizon 2020.
Des services complémentaires seront à créer sur le campus (commerces, restauration, services...). Une maison
d’hôtes (« Faculty club ») pour l’accueil de chercheurs étrangers devra compléter l’offre hôtelière amenée à se
développer et à s’élargir en gamme pour accompagner le développement des relations économiques sur la zone.
La mise en place d’une gouvernance forte et claire associant les établissements, les collectivités et les partenaires
socio-économiques d’une part et la constitution d’une animation de projet (conduite du plan de développement,
marketing, communication, gestion des services communs, accueil, maintenance) sont essentiels à la réussite du projet.

Besoins immobiliers
Maison de l’entreprenariat : Cette maison, essentiellement « sans murs », privilégiera le travail en réseau plutôt que
les investissements immobiliers. Le centre d’animation sera accueilli dans la Maison de l’Innovation.
Maison de l’innovation : Cette maison centrale par rapport aux quartiers et ouverte sur la ville, devra être très
professionnelle et proposer des standards de qualité comparables à ceux des meilleurs campus internationaux
Développement des dispositifs d’accueil d’entreprises existants : 10.000 m² de surfaces pourraient être
envisagées dans le cadre autofinancé comparable à celui mis en place par INSAVALOR pour la construction du CEI. Un
tiers de cette surface viendrait de la rénovation du bâtiment de Doc’INSA. La création de 2 hôtels à projets est
également prévue dans les projets des quartiers scientifiques.
Ouverture vers la ville et la société civile : Les espaces d’exposition est un vecteur d’animation inclus dans la maison
de l’innovation. La restructuration du double-mixte est déjà prévue par ailleurs.

Rénovations / restructurations
restructurations (2 500 m² SHON)
Le projet comprend essentiellement une construction nouvelle pour regrouper sur le campus l’essentiel des acteurs
lyonnais de la valorisation de la recherche universitaire, de l’innovation, de la compétitivité et de l’entreprenariat.
La rénovation/restructuration du bâtiment abritant Doc’INSA devrait permettre de mettre à disposition des entreprises
environ 2500 m² soit le quart du projet global de 10.000 m². Le coût estimé est de 3,5 M€ TTC.

Nouvelles constructions (11 700 m² SHON)


LA MAISON DE L’INNOVATION comprendra des bureaux, des salles de réunion et de travail, des salles spécifiques
mutualisés (téléconférence, salles « discrètes », des espaces d’exposition, des salles modulables de 10 jusqu’à
200 places, un accueil et des services communs. Des espaces de stationnement devront également être prévus.
Cette maison de 4200m² SHON, centrale par rapport aux quartiers devra être très professionnelle et proposer des
standards de qualité comparables à ceux des meilleurs campus internationaux. Le coût est évalué à 10 M€ TTC
DEVELOPPEMENT DE LA ZONE D'ACCUEIL D'ENTREPRISES : 7.500 m² autofinancés selon le modèle mis en
place par INSAVALOR pour la construction du Centre d’Entreprise et d’Innovation. D’un niveau de prestation
comparable au CEI, le coût est estimé à 16.5 M€ TTC.

Synthèse projet immobilier


Besoins Besoins Dont Projets
Opération 2 Chiffrage k€ HT Dont CPER
rénovation (m ) construction (m²) associés
 Maison de l’innovation  4 200 m²  26 400 k€ 0 k€  16 400 k€
 Extension du CEI  2 500 m²  7 500 m²

NOVEMBRE 2008 139


Campus Charles Mérieux

Rénovations exemplaires

Centre de Recherche Avancée

Maison des Langues et des Cultures

Densification du site de Lyon Sud


R
Réén
noovvaattiio
onnss eexxeem
mppllaaiirreess
Etat des lieux
Qu’il s’agisse de bâtiments historiques (sites
universitaires des Quais, bâtiments Berthelot) ou plus
récents (Lyon 1, ENS), l’état actuel de nombreux
ensembles emblématiques de l’Université de Lyon
nécessite une intervention qui rende possible :
 L’accessibilité de tous, et notamment aux personnes
à mobilité réduite, aux salles de cours et aux locaux
administratifs
 Une optimisation et une valorisation de l’utilisation
des locaux
 Des économies d’énergie
Ce document présente, site par site, les principaux
points à traiter dans le cadre de l’Opération Campus, qui
permettront à l’Université de Lyon de retrouver des
conditions d’accueil conformes à ses ambitions.

Site des Quais du Rhône (Lyon


(Lyon 2 – Lyon 3)
3)
Les bâtiments du campus du Quai Claude-Bernard en
bord de Rhône ont été conçus à l'origine pour accueillir quelques milliers d'étudiants répartis dans 4 facultés (Droit,
Lettres, Sciences et Médecine). Leur lisibilité était alors très forte et il serait souhaitable de la retrouver. Cela permettrait
de donner une nouvelle image de ce site qui a vocation à accueillir des publics très diversifiés, français et étrangers.
Pour cela, des rénovations importantes doivent également être entreprises :
 L’état de la couverture (10 000 m2 d'ardoise), des terrasses et des fenêtres (vieilles de 120 ans) du Quadrilatère
Claude Bernard rend problématique toute démarche d’isolation thermique et acoustique. Les installations de
chauffage ont également besoin d’être rénovées.
 Les espaces d’accueil de la Cour Clio et des entrées des 16 et 18 quai Claude Bernard, où se présentent chaque
année plus de cinq mille primo inscrits et de nombreux étudiants venus d'autres établissements, ont vocation à
retrouver un aspect général conforme aux exigences internationales et à l’esprit des lieux.
 Le Palais de l’Université et Pavillon Trévoux, qui accueillent la Faculté de Droit et les services de la Présidence de
Lyon 3ont bénéficié de récents plans « sécurité » qui ont permis de lever les avis défavorables à l’ouverture au
public. Néanmoins, la vétusté du bâti d’origine (portance, clos et couvert, assainissement…) demeure, de même
qu’un défaut d’alignement à la réglementation thermique (RT 2005) et à la réglementation relative à l’accessibilité
généralisée (loi du 11 février 2005). A ce jour seuls 80 % du Palais de l’Université sont accessibles aux personnes à
mobilité réduite, avec un seul accès depuis l’extérieur entraînant des linéaires de déplacement très longs ; quant au
pavillon Trévoux, il leur est totalement inaccessible alors qu’il abrite un amphithéâtre de 400 places et la cafétéria
dédiée au site. Le diagnostic de performance énergétique réalisé fin 2007 signale ces bâtiments comme
énergétivores (indice E pour le palais et F pour le pavillon). En particulier, une campagne de remplacement d’une
grande partie des 536 fenêtres est nécessaire.

Quadrilatère Berthelot
Le Quadrilatère Berthelot, situé sur l’avenue du même nom, abrite l’IEP et l’ISH :
 Trois bâtiments anciens de l’IEP (accueillant respectivement les bureaux des personnels administratifs et des
enseignants-chercheurs, les espaces de documentation-bibliothèque et des locaux d’enseignement) ont été rénovés
en 1999 et doivent à présent passer aux normes HQE, et en particulier aux normes énergétiques (isolation
thermique, acoustique…). Le projet intègre également des travaux en vue de rendre la salle du conseil (salle de
réunions), située au dernier étage du bâtiment administratif, accessible aux personnes handicapées. Un projet
d’extension (site limitrophe) de 1560 m2 est prévu pour des salles de cours, des bureaux pour les enseignants et le
personnel, des locaux de vie étudiante et d’archivage.
 En ce qui concerne l’ISH, la nécessité de la mise aux normes du bâtiment actuel est pressante, de même qu’une
extension envisagée pour la satisfaction des besoins des équipes, dont 14 UMR CNRS accueillies, par l’ISH.

NOVEMBRE 2008 143


Rénovations exemplaires
ENS (Gerland)
 L’ENS Lyon est un ensemble de 60 000 m² de plancher construits entre 1985 et 1987. Un grand nombre
d’équipements techniques, notamment ceux liés au traitement d’air, soit sont hors d’usage et nécessitent une remise
à niveau, soit sont devenus trop anciens et doivent être remplacés par des équipements de technologie moderne. Il
en est de même pour un grand nombre d’équipements techniques liés à la sécurité de l’établissement et des
utilisateurs.
 L’ENS-LSH est un ensemble de 53 000 m² de planchers construits en 2000. Les équipements techniques mis en
place pour le traitement de l’air sont performants mais le système de gestion technique centralisée (GTC) associé est
insuffisant pour permettre de les exploiter pleinement. Par exemple, il arrive fréquemment de voir certains pôles de la
bibliothèque fermer compte tenu de l’ambiance thermique qui y règne en hiver (environ 16-17°C) ou enco re de
constater, au sein d’un même bâtiment, à la fois des personnes souffrant de la chaleur et des personnes souffrant du
froid.

Bâtiments enseignement et recherche Lyon 1 (avenue Tony-


Tony-Garnier – Gerland)
 Ces bâtiments de Lyon 1 accueillent plus de 1000 étudiants à temps plein, ils hébergent 3 laboratoires (ISFA, U 754,
UMR UMR5020). Le bâtiment enseignement n’est pas aux normes pour l’accueil des personnes handicapées dans
de bonnes conditions ; aucun des deux bâtiments n’est aux normes HQE.

Projet 2020 : Ambition et Objectifs – Stratégie à mettre en œuvre


Objectifs généraux et moyens de les atteindre par site
L’enjeu des rénovations des sites du Campus Charles Mérieux présentées dans le cadre de l’Opération est donc de
répondre aux besoins décrits plus haut. A cette fin, des travaux spécifiques de mise aux normes devront être réalisés
dans chacun des sites.
Site des Quais du Rhône (Université Lumière – Université Jean-
Jean-Moulin)
 Les travaux du Quadrilatère Claude Bernard consistent à développer les locaux en dédoublant des étages, d'une
hauteur sous plafond proche de 6 mètres, à l'instar de l'opération déjà conduite sur fonds propres dans l'aile nord de
la Faculté de Sciences Economiques.
 Les requalifications du bâtiment Athena et du pavillon Dugas permettront un redéploiement de locaux existants dans
des surfaces optimisées et une restitution de surfaces louées, ainsi qu’une optimisation du dernier étage du pavillon
Dugas grâce à l’élargissement prévu de l’escalier.
 Le site du Palais de l’Université et du Pavillon Trévoux accueillera les facultés de Droit et de Philosophie avec un
amphithéâtre existant de 400 places à rénover, leurs salles de cours de 12 à 176 places, leurs bureaux
d’enseignants, leurs bureaux administratifs, leurs centres de recherche, une bibliothèque universitaire, les services
de la présidence de l’Université et les services techniques propres au site.
 Les opérations envisagées sont les suivantes :
- Requalification de la moitié « est » du bâtiment Athéna
- Aménagement locaux pour le futur Institut des Sciences de la Religion et de la Laïcité dans le bâtiment Athéna
- Requalification de l’amphithéâtre Quinet du bâtiment Athéna
- Requalification du pavillon Dugas avec création d’un accès PMR pour l’ensemble du Quadrilatère A
- Mise aux normes accessibilité autre que personnes à mobilité réduite
- Mise aux normes HQE partie Lyon 3 (partie Lyon 2 traitée par ailleurs)*
- Mise aux normes de l’ensemble vis-à-vis de l’accessibilité tous handicaps (en particulier l’accès au site et l’accès
aux étages du pavillon Dugas pour les personnes à mobilité réduite)
- Cible 4 HQE (isolation et régulation thermiques) pour une amélioration du confort et des économies d’énergie, et
cibles visant à créer un environnement intérieur satisfaisant répondant aux standards européens
- Mise aux normes HQE et accessibilité porte sur la totalité du site « Palais de l’Université et Pavillon Trévoux »
- Rénovation des secteurs ouest et sud du Palais ainsi que du Pavillon
- Dédoublement du rez-de-chaussée bât. D aile ouest du Quadrilatère Claude-Bernard
- Dédoublement du 1er étage bât. B ouest du Quadrilatère Claude-Bernard
- Restructuration des bureaux des enseignants du dernier niveau du Quadrilatère Claude-Bernard
- Extension et restructuration des Centres de recherche : GRAC et Passages XX-XXI
- Rénovation des espaces d’accueil (cour Clio et entrées des 16-18 quai Claude-Bernard) : circulation des eaux,
peintures, décors, sols et éclairages, aménagement de sas vitrés, etc.
Rénovations exemplaires
Quadrilatère Berthelot
 Il s’agit de mettre les trois bâtiments de l’IEP cités plus haut aux normes HQE et en particulier aux normes
énergétiques (isolation thermique, acoustique, …), ainsi que de rendre la salle du conseil (salle de réunions), située
au dernier étage du bâtiment administratif, accessible aux personnes handicapées. L’opération consiste
essentiellement en des travaux de rénovation portant sur le clos couvert, des équipements techniques et
accessoirement de travaux de second œuvre. Une extension de 1560 m2 est par ailleurs envisagée.
 En ce qui concerne l’ISH, une partie des travaux concerne l’accessibilité aux personnes handicapées. S’ils n’étaient
pas réalisables (remplacement d’un ascenseur électrique par un appareil hydraulique), le 4e niveau ne serait plus
utilisable (salle de 90 places pour des colloques)
Une mutualisation des locaux IEP-ISH est envisagée, et tient compte des besoins assis sur la double dimension
enseignement et recherche.

ENS de Lyon et ENS-


ENS-LSH (Gerland)
 L’objectif des opérations prévues à l’ENS de Lyon est la mise en œuvre des travaux de rénovation des bâtiments
existants qui sont dans la logique des objectifs de la HQE et de développement durable : gestion dynamique des
échanges thermiques, mise en place de systèmes de GTB (Gestion Technique des Bâtiments), amélioration de
l’isolation des bâtiments, remplacement de certains équipements de chauffage. L’enjeu est de répondre, au moins en
partie, aux quatre cibles HQE suivantes :
- la Cible 4 (Gestion de l’énergie), par le recours aux ENR (énergies nouvelles et renouvelables) et le renforcement
de l’efficacité des équipements énergétiques (GTB) conduisant ainsi à la maîtrise de la demande et des besoins
énergétiques
- la Cible 5 (Gestion de l’eau), par une aide à la gestion et au recyclage des eaux prélevées et pluviales,
notamment;
- la Cible 7 (Entretien et maintenance), par la mise en place de procédés de gestion technique permettant
l’anticipation et la prise en compte des besoins de maintenance.
- la cible 8 (Confort hygrothermique), par la rénovation des équipements de traitement d’air
 Les opérations prévues sont les suivantes pour l’ENS de Lyon :
- Remplacement du système de sécurité incendie
- Remplacement et mise aux normes d’ascenseurs
- Mise en œuvre de garde-corps sur les toitures terrasses
- Remplacement des sorbonnes de laboratoires,
- signalétique
- Réhabilitation de locaux (changement de destination)
- Remplacement du contrôle d’accès (compatible carte universitaire multiservices « cumul »)
- Accessibilité aux personnes handicapées
- Rénovation de l'amphithéâtre Charles Mérieux
- Rénovation de la salle de restauration : rationalisation du fonctionnement, augmentation de la capacité d'accueil
(la rénovation de l’amphithéâtre Charles Mérieux et celle de l’espace de restauration sont effectuées dans
l’optique d’une mutualisation de leur utilisation).
 Il est par ailleurs prévu une amélioration du système de GTC, de l’isolation des bâtiments et modification de certains
équipements de traitement d’air et de chauffage pour les équipements suivants :
- bibliothèque Denis Diderot (ENS-SLH, BIU et INRP)
- différents bâtiments de l'ENS LSH, dont le bâtiment dédié à la formation
- Hôtel des invités de l’ENS-LSH

Bâtiments enseignement et recherche Lyon 1 (avenue Tony-


Tony-Garnier – Gerland)
 Les travaux de mise aux normes HQE concernent les deux bâtiments, les travaux relatifs à l’accessibilité aux
personnes handicapées ne concernent que le bâtiment « enseignement ».

NOVEMBRE 2008 145


Rénovations exemplaires
Synthèse des besoins immobiliers
Rénovations
 Lyon 2/ Lyon 3 : Rénovation du Quadrilatère A et création de l’Institut des Sciences des Religions et de la Laïcité
 Lyon 3 : Rénovation du Palais de l’Université et du pavillon Trévoux
 Lyon 2 : Restructuration et extension des locaux - Quadrilatère Claude Bernard.
 Lyon 2 : Mise aux normes HQE du campus Berges du Rhône.
 Lyon 2 : Aménagement des espaces d'accueil 16-18 quai Claude Bernard
 IEP-ISH : Rénovation du quadrilatère Berthelot
 Lyon 1 (av. Tony-Garnier) : Rénovation (mise aux normes) des bâtiments enseignement et recherche
 ENS de Lyon : Gestion dynamique des échanges thermiques et mise en sécurité / rénovation des bâtiments
 ENS-LSH : Mise aux normes HQE

Synthèse projet immobilier


Besoins Besoins
2 Chiffrage k€ CPER Projets associés
rénovation (m ) construction (m²)
 205 600  1560  76 490  Centre Universitaire des  Restructuration des
Quais et locaux résidences (ENS de
d’enseignement (coup Lyon)
parti) : 13 884 k€  Restructuration du
 Restructuration du campus restaurant
Berges du Rhône (Lyon universitaire (ENS-
2) : 4 500 k€ LSH)
 Maison de l’International
ère
(1 phase et
compléments) : 10 000 k€
 Création du Collegium
(ENS-LSH)
C
Ceen
nttrree d
dee R
Reecch
heerrcch
hee A
Avvaan
nccééee
Etat des lieux
Campus en réseau, rassemblant des établissements multiples
sur plusieurs pôles, le campus Charles Mérieux manque
aujourd’hui d’un lieu emblématique :
 Qui rassemble les différents établissements autour d’un
projet immobilier commun,
 Qui mette en relation la recherche et la formation,
 Qui soit pour partie ouvert au public et permette l’accueil de
chercheurs étrangers,
 Qui soit exemplaire du positionnement scientifique du
campus, à la fois :
- Parce qu’il fera se croiser les biosciences et les sciences
humaines et sociales
- Parce qu’il réunira sur un même site les différents axes
structurants pour le campus à horizon 2020 : approche
multidisciplinaire des sciences de la vie et de la santé ;
modélisation de la complexité ; territoire, ville, échanges ;
et image/ création.

Ce lieu emblématique du campus répondra en particulier aux


besoins :
 Des établissements scientifiques (ENS-Lyon, Lyon 1 notamment) de disposer d’un lieu de conférence, recherche et
formation dans le domaine de la modélisation et simulation numérique aux standards internationaux
 Des laboratoires de l’Université Lyon 2, dispersés sur un trop grand nombre de sites et désireux de jouer un rôle
moteur au sein de l’Université de Lyon en y impulsant un renouveau de la recherche en sciences humaines et
sociales
 De la Maison de l’Assurance et de l’Actuariat (Lyon 1 –
Lyon 3), aujourd’hui bloquée dans son développement par
l’insuffisance des locaux mis à sa disposition
 De l’ensemble des établissements engagés dans le
projet « campus Charles Mérieux » en ce qui concerne
l’accueil des chercheurs et des professeurs étrangers

Sa construction contribuera également à la densification


du campus au sein du quartier de Gerland.

NOVEMBRE 2008 147


Centre de Recherche Avancée
Projet 2020 : Ambition et objectifs
Ambitions et objectifs généraux
L’enjeu du Centre de Recherche Avancée est bien d’aboutir, en un même lieu, au croisement des disciplines, de la
formation et de la recherche et de l’ouverture au public. Des infrastructures mutualisées (salles de réunion, grand
amphithéâtre) permettront d’optimiser l’usage de ces nouveaux locaux, qui contribueront également à rendre manifeste
l’appartenance à un même campus d’institutions différentes.
Le Centre de Recherche avancée rassemblera :
 La Maison de la recherche en SHS
 Le Centre Blaise Pascal et l’Institut des Systèmes Complexes (IXXI)
 La Maison de l’Assurance et de l’Actuariat
 Une salle de gestion de crise et des marchés
 La plateforme graphique PG4D de Lyon 1
 Un Faculty House
 L’Iconothèque de Lyon 2
 Le siège régional de l’INA
 Une antenne de l’Institut Lumière
 Un amphithéâtre de 600 places
 Des bâtiments administratifs et de recherche de l’ENVL
Une parcelle identifiée au centre de Gerland (Nexans-Girondins), à mi-chemin entre le pôle des Quais/ Berthelot et le
pôle des ENS et de Lyon 1, permettra de situer ce bâtiment au cœur du campus. La même parcelle pourra accueillir le
transfert d’EM LYON et du « Village apprenant », contribuant ainsi au rapprochement intellectuel et opérationnel de
l’ensemble des acteurs du campus Charles Mérieux et à la densification du site.
Parmi les projets listés plus haut, trois espaces scientifiques sont particulièrement représentatifs du rôle qu’entend jouer
le Centre de Recherche Avancée au sein du Campus Charles Mérieux et de l’agglomération: la Maison de la recherche
en sciences humaines et sociales, portée par Lyon 2, le Centre Blaise Pascal, porté par l’ENS de Lyon, et la Maison de
l’Assurance et de l’Actuariat, portée par Lyon 1 et Lyon 3.

Trois espaces
espaces scientifiques d’excellence
La Maison de la recherche en sciences humaines et sociales
sociales
 Le principe de cette maison de la recherche n’est pas de définir des espaces pérennes et à dévolution figée, mais
d’offrir des espaces mutualisés et adaptables à la dynamique et la temporalité des différents projets, de façon à
utiliser au mieux l’ensemble du bâtiment.
 Il s’agit de construire un lieu où peuvent se retrouver physiquement des chercheurs appartenant à des
établissements et/ou des laboratoires éloignés, de façon à inscrire dans un espace partagé les projets novateurs,
dans une structuration de type « Hôtel à projets » et à proximité des ressources documentaires.
 Il conviendra de prévoir :
- Des bureaux mutualisés permettant d’héberger les chercheurs mobilisés sur projet
- Des salles modulables de travail et de réunions
- Des salles de séminaires et colloques
- Un espace d’exposition ouvert sur la ville
- Salle de calcul, salle de visio-conférence mutualisable
- Une logistique particulière (ouverture 24h/24, sécurisation des lieux, du matériel et des données, etc.)
- Des possibilités de développements futurs

Le Centre Blaise-
Blaise-Pascal et l’Institut des Systèmes Complexes
Il s’agit d’un lieu de conférence, recherche et formation dans le domaine de la modélisation et simulation numérique
couvrant sciences dures, biologie & santé, sciences humaines et sociales, info science, ingénierie. Ce pôle
multidisciplinaire de recherche et de formation fonctionnera comme un hôtel à projets ce qui permettra d’accueillir sur
projet des équipes locales, nationales et internationales souhaitant travailler ensemble et organiser des ateliers de
formation pour une durée déterminée. La partie formation sera intégrée dans les programmes de masters et les écoles
doctorales de l’Université de Lyon.
Centre de Recherche Avancée
Les moyens informatiques n’ont pas vocation à se substituer aux grands centres de calcul, mais permettront la
réalisation de projets numériques hébergés au CBP en phase de développement ou de tests, en étroite collaboration
avec les activités du laboratoire Lyon Informatique du Parallélisme (LIP) de l’ENS de Lyon. Au niveau régional, les
efforts dans le domaine sont coordonnés avec ceux des universitaires grenoblois dans le cadre du CPER « calcul
intensif Rhône-Alpes » et du projet de grille de calcul Rhône-Alpes.
La construction de ce bâtiment permettrait au Centre de fonctionner selon une formule 50+50+50+50+100 :

50 participants internationaux dans 2 50 participants internationaux dans des 50 étudiants dans un


programmes longs en parallèle workshops courts tutorial
50 chercheurs dans des équipes « résidentes » 100 chercheurs dans des projets hébergés

L’Institut rhônalpin des systèmes complexes (IXXI) fédère environ 200 chercheurs issus de disciplines différentes
autour de la modélisation des systèmes complexes. Il fonctionne sur projets en regroupant des chercheurs de divers
établissements de Lyon (ENS de Lyon, ENS-LSH, INSA, Lyon 1, Lyon 2), et de l’Université Joseph Fourier de Grenoble,
ainsi que des chercheurs de l’INRIA, du CNRS et de l’IRD. Il a vocation à étendre ses activités. Ses thématiques de
recherche et de formation le rapprocheront du futur Centre Blaise Pascal au sein du Centre de Recherche Avancé.

La Maison de l’Assurance et de l’actuariat


L'I.S.F.A (Institut de Science Financière et d’Assurances, Lyon 1) et I’I.A.L (Institut des Assurances, Lyon 3) ont créé en
septembre 2007, dans le cadre du PRES, une association commune, la "Maison de l'Assurance et de l'Actuariat de
l'Université de Lyon", aujourd’hui bloquée dans son développement par l’insuffisance des locaux mis à sa disposition.
Les locaux envisagés concernent la recherche, l’administration, l’enseignement, la bibliothèque de recherche fusionnée
de l’ISFA et de l’IAL, le bureau des thésards et le bureau des élèves.
Le rassemblement dans les mêmes locaux de l’ISFA et de l’IAL permettrait de mutualiser les salles d’enseignement (L3
math-SAF, master SAF recherche et pro, master ingénierie des risques, master droit des affaire mention droit des
assurances, licence pro assurance..), la bibliothèque de recherche en assurance et actuariat et enfin de mettre
l’ensemble des chercheurs dans un même environnement propices aux collaborations, notamment avec le laboratoire
GATE (« Groupe d’Analyse et de Théorie Economique » UMR 5824).
Ce projet donnera une très grande visibilité à l’ESR dans le domaine de l’assurance et de l’actuariat où les besoins de
diplômés sont en forte croissance, contribuant au renforcement de la synergie entre l’ISFA et l’IAL. La présence de cette
maison sur le site de Gerland à proximité des ENS et d’EMLYON permettra de renforcer les liens existants avec ces
écoles voisines dans le domaine de la recherche (ED éco-gestion commune, projets de recherche communs…) comme
de l’enseignement (accueil d’étudiants, accès à la bibliothèque, échange d’enseignants…).

Enjeux de développement
développement durable et d’accessibilité
Emblématique du campus Charles Mérieux quant à son positionnement scientifique et pédagogique, le Centre de
Recherche Avancée le sera également au titre du développement durable et de l’accessibilité.
 Les principes suivants ont été établis :
- attention particulière accordée à l’enveloppe du bâtiment pour offrir aux utilisateurs le meilleur confort d'utilisation
(prise en compte des paramètres thermiques, acoustiques, éclairage naturel des locaux, qualité de l'air intérieur,
intégration dans l'environnement, etc.)
- présence de30% d’espaces verts paysagers.
- Respect de la nouvelle réglementation thermique RT2000
 Différentes innovations techniques pourront également être mises en œuvre :
- des cellules photovoltaïques assurant la charge des batteries de secours des équipements de sécurité.
- des panneaux solaires pour l'eau chaude sanitaire.
- récupération de l'eau de pluie pour l'arrosage des plantations
- puits provençal connecté au dispositif d'amenée d'air neuf
- récupération de la chaleur produite par la salle de calcul du Centre Blaise Pascal (estimée à 300 KW au maximum)
Bâtiment accessible à 100% aux personnes à mobilité réduite, le Centre de Recherche Avancée sera également au
cœur d’un réseau de transports en commun efficient : ligne B du métro (avec son prolongement vers Oullins et
ultérieurement vers Lyon Sud, nouvelle halte ferroviaire Jean Macé.

NOVEMBRE 2008 149


Centre de Recherche Avancée
Synthèse des besoins immobiliers
Besoins immobiliers
Nouvelles constructions
 Maison de la recherche en sciences humaines et sociales – 5 200 m²2
 Centre Blaise Pascal et IXXI – 5 200 m²
 Maison de l’Assurance et de l’Actuariat – 4 550 m²
 Antenne de l’Institut Lumière + Iconothèque ULL – 1 300 m²
 Siège régional de l’INA – 1 500 m²
 Plateforme graphique PG4D – 1 170 m²
 Salle des marchés et de gestion de crise – 390 m²
 Amphithéâtre de 600 places – 1 170 m²
 Bâtiments administratifs et de recherche de l’ENVL – 1 300 m²
 Faculty House – 4 420 m²

Coût prévisionnel :
55 200 k€

Synthèse projet immobilier


Besoins rénovation Besoins
2 Chiffrage k€ CPER Projets associés
(m ) construction (m²)
 26 200 m2  55 200  Transfert EMLYON : 104 000 k€
 « Village apprenant » : 36 000 k€
M
Maaiisso
onnd
deess L
Laan
nggu
ueess eett d
deess C
Cuullttu
urreess
Etat des lieux

L’enseignement des langues à l’Université de Lyon est


aujourd’hui essentiellement partagé entre Lyon 2 et Lyon
3:
 L’Université Lumière Lyon 2 a développé des
compétences spécifiques au sein de son Centre des
Langues (campus de Bron), notamment en didactique
des langues et technologies de l’information, ainsi
qu’en français langue étrangère
 Au sein de l’Université Jean-Moulin Lyon 3, une
maison des langues présente sur le site de la
Manufacture des Tabacs propose aux étudiants et
personnels de l'Université la possibilité de travailler en
auto-formation une trentaine de langues : allemand,
anglais, arabe, bulgare, cantonais, chinois, coréen,
croate, danois, espagnol, français, grec, hébreu, hindi,
hongrois, italien, japonais, néerlandais, norvégien,
polonais, portugais, roumain, russe, suédois, tchèque,
turc, et vietnamien.

Cette dispersion est défavorable à la visibilité nationale et


internationale de l’enseignement universitaire des langues
à Lyon.
En outre, le pôle de référence pour les langues asiatiques
et slaves constitué par Lyon 3 peut être mieux mis en
valeur aujourd’hui.
Ce pôle de recherche et formation en langues répond à un
besoin du paysage universitaire lyonnais.

Il existe également une demande des collectivités, des


entreprises et du monde associatif.
La création d’une structure commune ambitieuse pourrait
rayonner vers l'ensemble de la cité lyonnaise dans
l'ambition de la diffusion des savoirs et des pratiques
culturelles internationales au sein de la métropole, voire
vers la région tout entière.

NOVEMBRE 2008 151


Maison des Langues et des Cultures
Projet 2020 : Objectifs
Synergies et convergences au sein du campus Charles Mérieux
Le projet de construction de la Maison des Langues et des Cultures est issu d'une volonté commune à Lyon 2 et Lyon 3
de retrouver des synergies et des convergences en matière de recherche et de formation en langues, synergie qui
s’étendra aux établissements directement concernés comme l’ENS-LSH, l’IEP et dans une certaine mesure l’ENS de
Lyon.

Pratiquement le regroupement de l’infrastructure et des compétences de Lyon 2 et de Lyon 3 en matière d’enseignement


des langues étrangères et du Français Langue Etrangère se traduira par une mutualisation des salles de cours, des
salles de travail, des laboratoires de langues, des espaces informatiques et multimédia, de la cinémathèque, et autres
ressources en langues et cultures étrangères.

Adossée à ces piliers du savoir linguistique et culturel, s'érigera une structure pour la formation linguistique des
doctorants, des enseignants-chercheurs, des étudiants en formation continue, ainsi que pour celle des partenaires
professionnels (notamment dans les langues moins enseignées).

Un projet en parfaite cohérence avec le CPER


Cette opération doit être coordonnée avec la première phase de construction sur l’îlot du « Centre interuniversitaire des
quais » dont la livraison est prévue en juillet 2012.
ère
L’îlot St Joseph est actuellement l’objet d’une 1 phase de construction dans le cadre du XIIème CPER. Son étude de
ème 2
programmation a fait apparaître un potentiel pour une 2 phase de construction de 900 m shon.
L’opération de construction de ce potentiel permet d’implanter la Maison des langues et des cultures.
Elle apporte une cohérence urbaine au quartier et présente le double avantage d’utiliser un foncier acquis sur un site
desservi par de nombreux transports en communs (bus, tramway, velo’v).

Eléments de programmation fonctionnelle


 Les besoins fonctionnels exprimés sont les suivants
 1 niveau de salles de cours banalisées
 1 niveau de salles informatique et multimédia
 1 niveau pour un espace d’auto-formation et un auditorium de 200 places (cinémathèque, conférences…)
 1 niveau de salles de travail de proximité
 1 niveau dédié aux équipes de recherche et à des instituts (bureaux, salle de réunion, lieu de convivialité…)

Synthèse projet immobilier


2 Besoins construction
Besoins rénovation (m ) Chiffrage k€ CPER Projets associés
(m²)
2
 900 m SHON  7 900 Centre international
des quais : PRES,
CROUS, Lyon 3
D
Deen
nssiiffiiccaattiio
onnd
duu ssiittee d
dee L
Lyyo
onnS
Suud
d
Etat des lieux
Un site universitaire manquant
d’infrastructures de formation et de vie
étudiante
 Au-delà des besoins exprimés en termes de
logements et de restauration (voir fiches
correspondantes), le site de Lyon Sud manque
d’infrastructures de formation.
 L’augmentation des capacités d’accueil d’étudiants
sur le site universitaire Lyon Sud est d’autant plus
nécessaire que le regroupement des UFR de
Médecine lyonnaises a été annoncé. Des locaux
polyvalents permettront d’organiser des événements
scientifiques internationaux, qui ne peuvent
aujourd’hui se tenir sur le campus dans de bonnes
conditions.

Un potentiel d’excellence
d’excellence à valoriser dans
le domaine de la recherche en nutrition
 L’agglomération lyonnaise porte un leadership national dans le domaine de la recherche sur la nutrition et le
métabolisme, et présente des outils performants rarement réunis en France. En particulier, le G.I.P. du Centre de
Recherche en Nutrition Humaine de Rhône-Alpes permet l'animation et la coordination de la recherche en nutrition
au niveau régional (Rhône-Alpes) et interrégional (Auvergne) ainsi qu'une ouverture vers la société (Sciences
Humaines et Sociales du campus Charles Mérieux et Centre de Recherche de l'Institut Paul Bocuse).
 Par ailleurs, il n'existe pas en France d’institut de recherche de niveau international associant, en un même lieu, la
recherche en nutrition au niveau fondamental, le traitement de ces pathologies et la formation spécialisée dans ce
domaine extrêmement important.

Des capacités foncières sur le site


 Le site de Lyon Sud présente des
possibilités foncières permettant de répondre à
ces besoins. Néanmoins, il est à noter que les
projets de construction sont prévus sur un
foncier appartenant aux Hospices Civils de
Lyon, foncier qui doit faire l’objet d’une
déclassification et d’une viabilisation
d’ensemble pour un coût total de 1 700 k€.

NOVEMBRE 2008 153


Densification du site de Lyon Sud
Projet 2020 : Objectifs
Densifier et mettre en valeur l’offre de formation de Lyon Sud
La création de locaux polyvalents permettant d’organiser des événements scientifiques internationaux permettra à la fois
de répondre à des besoins exprimés sur le site, et de donner à Lyon Sud une visibilité plus grande.
La construction d’un ensemble de 5200 m² de SHON rendra possible :
 La création d’amphithéâtres pédagogiques pouvant accueillir des événements scientifiques internationaux (2600 m²),
 La création de plateformes de travaux pratiques mutualisées (2600 m²).
Ces locaux, optimisés sous le contrôle de l’Université, certifiés aux normes HQE et accessibles en
ère
transports en commun (bus et desserte métro à réaliser pour une 1 tranche), seront entièrement
accessibles aux personnes handicapées et contribueront à la création d’un important pôle d’enseignement
et de recherche sur le site universitaire Lyon Sud, et à la lisibilité de l’activité scientifique.

Mettre en place un centre de recherche en nutrition humaine


En partenariat avec le Centre de Recherche en Nutrition Humaine, les Hospices Civils de Lyon, l’INRA et l’INSERM, est
prévue sur le site de Lyon Sud la construction du siège rhônalpin du Centre de Recherche en Nutrition Humaine
comprenant des laboratoires, des plateaux techniques communs (Centre d’Investigations Cliniques, spectrométrie de
masse, génomique, protéomique, génétique, culture cellulaire) ainsi qu’un espace de valorisation (incubation, espace
pour industriels).
La construction d’un Centre de nutrition entraîne le renforcement et le développement de liens avec les autres points
forts du Campus Charles Mérieux tant sur le plan de la recherche en santé (cancérologie, gériatrie, infectieux…) qu’avec
les forces de recherche fondamentale et en sciences humaines et sociales du Campus. L’importance accordée à la
valorisation, le lien avec l’économie de la nutrition (modules ouverts aux étudiants en sciences de gestion) est
également en pleine cohérence avec le projet d’ensemble du Campus Charles Mérieux.
Des interactions avec le Campus de la Doua et plus spécifiquement le pôle d'ingénierie des lipides et de la nutrition
(Institut Carnot LISA, Institut Multidisciplinaire de Biochimie des Lipides) seront particulièrement encouragées pour
favoriser le développement des aliments de demain.

Cette structuration nécessite la construction d'un bâtiment dédié qui fonctionnera en partie comme un Hôtel à projets de
recherche en nutrition, incluant une plate-forme de service de recherche clinique, des laboratoires dédiés, une aide au
montage de projets ainsi que l'hébergement temporaire de chercheurs universitaires ou industriels.
3900 m² de SHON sont nécessaires à la construction de ce centre, qui se répartiront de la façon suivante :
 1040 m² attribués au plateau technique commun,
 650 m² d’espaces de valorisation,
 2210 m² réservés aux laboratoires et aux équipes de recherche.

Synthèse projet immobilier


2 Besoins construction
Besoins rénovation (m ) Chiffrage k€ CPER Projets associés
(m²)
0 K€  Formation : 5200 12 500 0 k€  Restaurant
m² SHON CROUS
 Centre nutrition : 9 000 (3 000  Espace de vie
3900 m² SHON demandés dans  Logements
le cadre de CROUS
l’Opération)
Table des abréviations
BIU – Bibliothèque InterUniversitaire
CADIST – Centre d'Acquisition et de Diffusion de l'Information Scientifique et Technique
CEI – Centre d’Entreprises et d’Innovation
CECAM – Centre Européen de Calcul Atomique et Moléculaire
CEMAGREF – Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et Forêts
CERMN – Centre Européen de Résonance Magnétique Nucléaire
CETIAT – Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermique
CETIM – Centre Technique des Industries Mécaniques
CLEA – Cité Lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse
CLYM – Centre lyonnais de Microscopie
CPER – Contrat de Plan Etat-Région
CRAL – Centre de Recherche Astronomique de Lyon
CROUS – Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales
EMLYON – Ecole de Management de Lyon
ENS de Lyon – Ecole Normale Supérieure de Lyon
ENS-LSH – Ecole Normale Supérieure – Lettres et Sciences Humaines
ENVL – Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon
GATE – Groupe d’Analyse et de Théorie Economique
IAE – Institut d’Administration des Entreprises
IBCP – Institut de Biologie et de Chimie des Protéines
IFP – Institut Français du Pétrole
IFR Biosciences – Institut Fédératif de Recherche en Biosciences
INA – Institut National de l’Audiovisuel
INRIA – Institut National de la Recherche en Informatique et Automatique
INRA – Institut National de la Recherche Agronomique
INRP – Institut National de la Recherche Pédagogique
INSA – Institut National des Sciences Appliquées
IN2P3 – Institut National en Physique Nucléaire et Physique des Particules
ISA – Institut des Sciences Analytiques
ISARA – Institut Supérieur d’Agronomie et d’Agroalimentaire Rhône-Alpes
ISH – Institut des Sciences de l’Homme
IEP – Institut d’Etudes Politiques
IXXI – Institut des Systèmes Complexes
LISA – Institut Carnot Lipides pour l’Industrie et la SAnté
Lyon 1 – Université Claude Bernard Lyon 1
Lyon 2 – Université Louis Lumière Lyon 2
Lyon 3 – Université Jean Moulin Lyon 3
METSA – Réseau national Microscopie Electronique et Sonde Atomique
P2CHPD – Pôle de Compétences en Calcul Haute Performance Dédié
PG4D – Plate-forme Graphique Quatre Dimensions
PLH – Plan Local de l’Habitat
PPP – Partenariat Public-Privé
PRES – Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur
PSMN – Pôle Scientifique de Modélisation Numérique

NOVEMBRE 2008 155


RMN – Résonance Magnétique Nucléaire
RTRA – Réseau Thématique de Recherche Avancée
RTRS – Réseau Thématique de Recherche et de Soins
SCD – Service Commun de la Documentation
SCoT – Schéma de cohérence territoriale
SDU – Schéma de Développement Universitaire
SEPAL – Syndicat mixte d’étude et de programmation de l’aire urbaine lyonnaise, élaborant le SCoT
SHS – Sciences Humaines et Sociales
SIUAPS – Service interuniversitaire des activités physiques et sportives
SYTRAL – Syndicat mixte des Transports de l’Agglomération Lyonnaise
TC – Transports en Commun
UdL – Université de Lyon (PRES)
avec le soutien de

CNRS CEMAGREF

INRA INRIA INSERM

CROUS Lyon Saint-Etienne

Ademe Areva Arkéma

Axelera Bayer Cropscience Biomérieux

Cancéropole Lyon
BNP Paribas Caisse des Dépôts
Auvergne Rhône-Alpes

Centre Hospitalier Centre National Centre Régional


Le Vinatier d'Hadronthérapie Léon-Bérard

Chambre de Commerce et d'Industrie de Crédit Agricole Centre Est


CERMEP
Lyon

Dalkia Département du Rhône Dexia

Fédération des Promoteurs FNAIM


EDF
Constructeurs

France Télécom Genzyme Hospices Civils de Lyon

Imaginove Institut Français du Pétrole ITECH

LyonBiopôle Lyon Urban Truck & Bus Renault Trucks

Sanofi Aventis Sanofi Pasteur Suez

Techtera

en partenariat avec :

Das könnte Ihnen auch gefallen