8, avenue Jacques-Chaban-Delmas 33000 Bordeaux Madame le Juge aux affaires familiales Tribunal d’instance Palais de justice 3, quai de la Gironde 33000 Bordeaux
Bordeaux, le 19 octobre 2017
Madame le Juge, Vous avez prononcé le 5 avril 2005 un jugement de divorce concernant mon ex- époux, Jean-Pierre MONCORGE et moi-même, et qui m’attribuait une pension alimentaire de 1 100 euros par mois pour l’éducation de nos deux enfants. Cette somme s’avère insuffisante au regard des charges plus lourdes qui pèsent aujourd’hui sur moi. En effet, mes deux enfants – un garçon et une fille – ont grandi et j’ai dû prendre il y a six mois un appartement plus grand pour leur donner à chacun une chambre indépendante. Notre nouvel appartement est bien évidemment plus onéreux, la différence de loyer avec l’ancien appartement étant de 150 euros. D’autre part, mon entreprise a mis en place il y a trois mois un plan social prévoyant le licenciement de 43 personnes parmi lesquelles je figurais, malheureusement. Je suis donc au chômage depuis le 1er octobre, comme en témoignent les divers documents ci- joints, et n’ai pas trouvé jusqu’ici un nouvel emploi. Face à cette évolution de ma situation personnelle, la pension alimentaire fixée en 1992 est limitée et ne me permet plus d’assumer normalement les charges d’une famille de 3 personnes. En vertu de l’article 209 du Code civil qui permet les modifications de pension, je vous serais très reconnaissante de bien vouloir prendre ces changements en considération et de réévaluer le montant de cette pension à la lumière de ces informations. Je vous prie de croire, Madame le Juge, à l’expression de mes sincères salutations. Anne-Laure COUSIN PJ : photocopie du jugement de divorce du 5 avril 2005 ; photocopie du bail de notre ancien appartement (F3) ; photocopie du bail de notre nouvel appartement (F4) ; photocopie de ma lettre de licenciement ; photocopie de mon inscription aux Assedic ; photocopie de ma notification de droits à l’allocation-chômage.