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L E L AÏCISME

« Que le gouvernement français, sous le nom de laïcité, reste fidèle à son principe de neutralité
religieuse, nous nous inclinons, mais que seul de tous les gouvernements du monde, il considère comme
une impossibilité de prononcer le nom de Dieu et de prier en quelque circonstance et de quelque façon
que ce soit; qu'en d'autres termes, il se déclare officiellement athée, c'est le pire des scandales pour nous
et pour l'immense majorité des hommes en tous pays »

MGR BAUDRILLART
(24 mars 1916)

[...] « Bientôt, on demandera logiquement que, de nos lois et de nos tribunaux, disparaisse l'idée
de Dieu ; alors, il n'y aura plus entre les hommes d'autres liens que l'intérêt, la justice ne sera plus qu'une
convention, il n'y aura plus d'autre moyen pour l'obtenir que la force, et l'édifice social, ruiné dans ses
fondements, s'effondrera de toutes parts ». [... ]

COMTE DE CHAMBORD
(Lettre au marquis de Saint Priest, décembre 1867)

[...] «Nous vous félicitons de votre résistance à cette tendance néfaste qui règne, même chez les
catholiques, et qui voudrait confiner l'Église dans les questions dites purement religieuses. Ce n'est pas
qu'on se mette en peine de savoir au juste ce qu'on entend par là, pourvu qu'elle se terre dans le
sanctuaire et dans la sacristie, et qu'elle laisse, paresseusement, l'humanité se débattre au dehors dans sa
détresse et ses nécessités, on ne lui demande pas davantage.
Il n'est que trop vrai : en certains pays, elle est contrainte de se cloîtrer ainsi ; même en ce cas,
entre les quatre murs du temple, elle doit, encore, faire de son mieux le peu qui lui reste possible. Elle ne
s'y retire pas spontanément, ni volontairement... »

PIE XII
(discours au premier Congrès de l'Apostolat des laïcs - 1946)

« Pensez-vous qu'on ne voit pas ce qui se passe en ce moment chez les hommes ? Ils voudraient
se sauver sans Dieu. Us ont mis là leur point d'honneur. Or, Dieu leur laissera prendre à leur aise toute la
leçon que les événements contiennent».

BLANC DE SAINT BONNET

«L'erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c'est la prétention de soustraire la société


publique au gouvernement et à la loi de Dieu.... Le principe posé à la base de tout le moderne édifice
social, c'est l'athéisme de la loi et des institutions. Qu'on le déguise sous les noms d'abstention, de
neutralité, d'incompétence ou même d'égale protection, qu'on aille jusqu'à le contredire par quelques
dispositions législatives de détail ou par des actes accidentels et secondaires : le principe
d'émancipation de la société humaine par rapport à l'ordre religieux reste au fond des choses ; il est
l'essence de ce qu'on appelle les temps nouveaux ».

CARDINAL PIE
(Œuvres, T. VII, p. 3 et 100)

Association Notre Dame de Chrétienté


«Toutes les fois que, par "laïcité" on entend un sentiment ou une intention contraire ou étrangère
à Dieu et à la religion, nous réprouvons entièrement cette "laïcité" et nous déclarons hautement qu'elle
doit être réprouvée » .

PIE XI
(Maximam gravissimamque)

«Aux hommes politiques qui déclarent une guerre sans trêve à l'Église, après l'avoir dénoncée
comme une ennemie, aux sectaires qui ne cessent de la vilipender et de la calomnier avec une haine
digne de l'enfer, aux faux paladins de la science qui s'étudient à la rendre odieuse par leurs sophismes en
l'accusant d'être l'ennemie de la liberté, de la civilisation et des progrès intellectuels, répondez
hardiment que l'Église catholique maîtresse des âmes, reine des cœurs, domine le monde, parce qu'elle
est l'épouse de Jésus-Christ.
« Ayant tout en commun avec lui, riche de ses biens, dépositaire de la Vérité, elle seule peut
revendiquer des peuples la vénération et l'amour.
«Ainsi celui qui se révolte contre l'autorité de l'Église sous l'injuste prétexte qu'elle envahit le
domaine de l'État impose des termes à la vérité ; celui qui la déclare étrangère dans une nation déclare
du même coup que la vérité doit y être étrangère ; celui qui a peur qu'elle affaiblisse la liberté et la
grandeur d'un peuple, est obligé d'avouer qu'un peuple peut être grand et libre sans la vérité. »
SAINT PIE X
(Discours français pour la Béatification de Jeanne d'Arc, avril 1909.)

[... ] Pour ces mondains, Jésus-Christ n'est pas le grand ennemi ; Il est plutôt le grand méconnu et
le grand dédaigné. On n'entend pas ici lui déclarer une guerre ouverte, on préfère le traiter comme s'il
n'existait pas : qu'il nous laisse à nos plaisirs et à nos libres amours, nous ne voulons lui accorder ni
regard, ni attention, ni souvenir...
[... ] A l'opposé du monde jouisseur, Jésus-Christ - la Sagesse incarnée - nous présente un esprit
de pénitence.
Telle est sa marque de Rédempteur. Nous sommes ses rachetés, c'est donc Lui que nous devons
suivre, aimer et imiter. Nous emplir de son esprit sera le moyen le plus radical de nous vider de l'esprit
du monde...[...]

J.B. DAYET
(Les exercices préparatoires à la consécration
de Saint Louis Marie de Montfort)

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« Le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies, fléau et peste de notre époque, qui, depuis
longtemps, couvait au plus profond des sociétés ».
PIE XI
(Encyclique sur le Christ Roi)

« C'est l'athéisme légal, érigé en système de civilisation, qui a précipité le monde


dans un déluge de sang».
BENOIT XV
(Noël 1917)

« La France a exclu le Christ de sa vie publique ».


PIE XII
(Summi pontificatus)

[... ] Il n'y a pas un homme sur cent - même dans ces milieux qu'on nomme toujours par habitude
les milieux catholiques - pour croire sérieusement à la restauration de la chrétienté...
- Qu'entendez-vous par une « société qui s'organise pour se passer de Dieu ? »
Qui s'organise pratiquement comme si Dieu n'existait pas. C'est une expérience absolument
nouvelle, une tentative extraordinaire.

GEORGES BERNANOS
(Le crépuscule des vieux)

« Etrange illusion d'imaginer qu'on puisse arracher Dieu du monde sans y déchaîner - des
monstres ! Avec ou sans déluge, la boue originelle va recommencer d'engendrer. Nous verrons de quoi
est capable l'esprit de vieillesse quand l'anime, non pas seulement l'indifférence, mais la haine de
l'avenir - dont toute espérance surnaturelle est désormais pour lui bannie et qui va dévorer ses os ! »

GEORGES BERNANOS
(Le crépuscule des vieux)

[...] Je commençai de connaître, de juger cette société, cette civilisation, ces prétendus sages qui
ont renié Dieu et qui, reniant Dieu, ont renié le pauvre, et n'ont plus pris soin ni de son corps, ni de son
âme. Je me dis : cet édifice social est inique ; il croulera, il sera détruit... [...]

LOUIS VEUILLOT
(Les libres penseurs)

[...] La plaie est à l'âme, c'est là qu'il faut porter le remède... Hélas !... La société a, autant qu'elle
l'a pu, tari le fleuve saint du sacerdoce, elle a mieux aimé avoir des soldats, des révolutionnaires et des
émeutiers que des moines et des prêtres ; elle n'a pas voulu que la religion pût former des serviteurs du
peuple et montrer les joies de l'autre vie à ceux qui ne connaissent de celle-ci que ses douleurs. Elle ne
l'a pas voulu, elle ne le veut pas.

Louis VEUILLOT
(Juillet 1848)

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[...] Le châtiment de la France. - Dans ce « terrible cataclysme qui semble ébranler les bases
mêmes de la société humaine et menace de l'entraîner dans une ruine irréparable », la France a une
responsabilité dominante, car c'est elle qui a entraîné le monde entier dans sa criminelle apostasie, et
qui l'a désaxé par son laïcisme : « D'après la suite ininterrompue d'impiétés, qui ont pris leur origine en
France, aux yeux de qui n'est-il pas manifeste qu'il faut imputer à la haine de la religion les premières
trames de ces complots qui troublent et ébranlent aujourd'hui l'Europe ». (Pie VI).

FRERE JEAN-MARIE B. (MOINE DE L'ABBAYE SAINTE MARIE DE PARIS)


(L'arche de notre alliance)

Si le monde aujourd'hui connaît un tel désordre et une telle souffrance, cela me semble dû à une
carence de l'amour au foyer et dans la vie familiale. Nous n'avons pas de temps pour nos propres
enfants, nous n'avons pas de temps l'un pour l'autre : nous n'avons pas le temps de nous savourer
mutuellement. Si nous pouvions seulement faire passer dans notre vie celle que Jésus, Marie et Joseph
vivaient à Nazareth, si nous pouvions faire de nos maisons un autre Nazareth, je crois que dans le
monde règneraient la paix et la joie.

Aujourd'hui chacun semble emporté par une terrible hâte, par l'anxiété de la croissance, par celle
de la richesse, au point que les enfants mêmes, n'ont plus de temps pour leurs parents, et que ceux-ci
n'ont plus de temps l'un pour l'autre ; c'est au foyer que commence la fracture de la paix du monde.

MERE TERESA
« La joie du don »

Association Notre Dame de Chrétienté

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