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1. INTRODUCTION ................................................................................................................. 3
1.1. Différents types d’antennes .................................................................................. 3
1.2. Paramètres d'antennes ......................................................................................... 3
2. LES ANTENNES A OUVERTURES RAYONNANTES ............................................................... 4
2.1. Principe de HUYGUENS.............................................................................................. 4
2.2. Formule de KIRCHHOFF ............................................................................................. 4
2.3. Diffraction des ondes électromagnétiques ............................................................... 5
2.3.1. Hypothèses des densités de charges et de courants magnétiques. ................. 5
2.4. Formules de KOTTLER................................................................................................ 6
Remarque: ......................................................................................................................... 6
2.5. Étude du champ a grandes distances ........................................................................ 7
2.5.1. Classification des régions de l'espace en fonction de la distance. .................... 7
2.6. Zones d'induction ou de rayonnement proche ( r ) .............................................. 7
D2
2.6.1. Zone de RAYLEIGH ( d ) ............................................................................... 7
2
D2 2D 2
2.6.2. Zone de FRESNEL ( d ) ..................................................................... 8
2
2.7. Zones de radiation ou de rayonnement lointain ( r ) ........................................... 8
2D 2
2.7.1. Zone de FRAUNHOFFER ( d ) ..................................................................... 8
2.8. Expression de la formule de KOTTLER dans la zone de FRAUNHOFER - Formules de
GOUDET. ................................................................................................................................ 9
Remarque .......................................................................................................................... 9
3. RAYONNEMENT D'UNE OUVERTURE PLANE ................................................................... 10
3.1. Etude du champ rayonné. ....................................................................................... 10
3.2. Cas d'une ouverture équiphase............................................................................... 12
3.2.1. Direction de rayonnement maximal................................................................ 12
3.2.2. Gain de l'ouverture .......................................................................................... 12
Remarque ........................................................................................................................ 13
Exemple ........................................................................................................................... 14
4. L'OUVERTURE RAYONNANTE RECTANGULAIRE .............................................................. 15
4.1. Champ d'une ouverture rectangulaire à illumination uniforme. ............................ 15
4.1.1. Etude générale..................................................................................................... 15
4.1.1.1. Direction du maximum du lobe principal .................................................... 16
4.1.1.2. Direction des minimums.............................................................................. 16
4.1.1.3. Largeur à −3dB du lobe principal ................................................................ 16
4.1.2. Cas particulier important..................................................................................... 17
Remarque ........................................................................................................................ 17
4.1.3. Effet d'une variation linéaire de phase. .......................................................... 17
4.2. Champ d'une ouverture rectangulaire à illumination non uniforme. ..................... 18
4.2.1. Utilisation de la transformée de FOURIER....................................................... 18
4.2.2. Distributions non uniformes............................................................................ 20
5. L'OUVERTURE RAYONNANTE CIRCULAIRE ...................................................................... 21
5.1. Champ d'une ouverture circulaire à illumination uniforme .................................... 21
5.1.1. Direction du lobe principale: ........................................................................... 22
5.1.2. Direction des minimums: ................................................................................ 22
5.1.3. Direction des maximums des lobes secondaires:............................................ 22
5.1.4. Largeur du lobe principal à − 3dB . ................................................................ 23
5.2. Champ d'une ouverture circulaire à illumination non uniforme. ........................... 23
1. INTRODUCTION
Ce cours porte sur une étude progressive des principaux types d’antennes et une
introduction aux problèmes technologiques de leur réalisation.
Dans le domaine des fréquences élevées, on utilise comme antennes des surfaces rayonnantes
qui sont assimilables du point de vue radioélectrique à une ouverture percée dans un plan
opaque. La détermination de la loi de répartition des courants se ramènera dans ce cas à
l'étude de la diffraction du champ électromagnétique par un trou fait dans un écran non-
conducteur. L'analogie avec l'optique permet de traiter le problème par l'application du
principe de Huyguens.
Le fonctionnement des antennes diélectriques est quant à lui, basé sur le principe du
rayonnement d'une discontinuité entre deux (2) ondes de surface produites en introduisant une
variation brutale de la constante diélectrique ou des dimensions du guide dans lequel ces
ondes se propagent.
Afin d’assurer la propagation dans l’air, il est nécessaire qu’un dispositif génère une onde
rayonnée. Le rôle de l’antenne d’émission est de transformer la puissance électromagnétique
guidée, issue d’un générateur en une puissance rayonnée.
De façon inverse, la puissance rayonnée peut être captée par une antenne de réception. Dans
ce sens, l’antenne apparaît comme un capteur et un transformateur de puissance rayonnée en
puissance électromagnétique guidée. Elle joue le même rôle qu’un télescope qui capte la
lumière issue des étoiles et la transforme.
Dans la plupart des cas, une antenne peut être utilisée en réception ou en émission avec les
mêmes propriétés rayonnantes on dit que son fonctionnement est réciproque.
Dans le cas d'une ouverture, cette surface d'onde de référence sera prise sur
l'ouverture elle - même.
A: zone
B: zone de dl P
d'excitation
rayonnement n
P
r
r M
r0
M
(S)
O d
(V)
(V) O
u
ouverture
(C)
(S)
écran
(a) (b)
On montre que la répartition de l'énergie rayonnée dans l'espace ne dépend que de la forme et
des dimensions de l'ouverture, ainsi que de la distribution, en grandeur et phase du champ qui
règne dans le plan de l'ouverture, indépendamment de la façon dont ce champ a été crée.
1 2U
U =
c 2 t 2
Soit:
La fonction d'onde:
e − j r
(M ) = où r = MP
r
Cette fonction et ses deux premières dérivées sont continues dans tout le volume V (sauf au
point P). On peut alors appliquer la formule de GREEN :
Y X
V ( XY − YX )dV = S ( X n − Y n )
qui, en posant:
X = U (M )
Y = (M )
1 U ( M ) ( M )
U ( P) = ( ( M ) − U (M ) )ds
4 S
n n
Les sources de la région (A) créent en tout point de cette région un champ
électromagnétique, et en particulier E S et H S sur la surface S.
On cherchera les densités de charges électriques et magnétiques ainsi que les densités
de courants électriques et magnétiques à répartir sur cette surface S pour y créer, en l'absence
des sources de la région (A), ces mêmes champs E S et H S .
Ces courants et ces charges constitueront les sources rayonnantes pour la région (B).
Les équations de Maxwell et les hypothèses de ces densités de charges et des courants
permettent de définir dans ce cas l'onde électromagnétique par:
A 1
E = − gradV − + rot A'
t
A' 1
H = gradV '+ + rot A
t
En posant:
e − j r
=
r
Fonction d'onde; il vient:
A= J . .dS et A' = M . .dS
4 S 4 S
1
𝐸⃗ (𝑃) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀 Ψ − (𝐸⃗ 𝛬 𝑛⃗)𝛬𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗ 𝛬𝑛⃗)𝑗𝜔𝜇𝛹 + (𝐸⃗ . 𝑛⃗)𝑔𝑟𝑎𝑑
∬ [(𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀 Ψ] 𝑑𝑆
4𝜋 𝑆
1
− ∮ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑𝑀 Ψ (𝐻 ⃗ . ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 )
4𝜋𝑗𝜔𝜉 𝑐
1 1
⃗ (𝑃) =
𝐻 ∬ [−(𝐸⃗ 𝛬𝑛⃗)𝑗𝜔𝜉𝛹 + (𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀 Ψ − (𝐻
⃗ . 𝑛⃗)𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀 Ψ] 𝑑𝑆 +
⃗ 𝛬 𝑛⃗)𝛬𝑔𝑟𝑎𝑑 ∮ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑𝑀 Ψ (𝐸⃗ . ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 )
4𝜋 𝑆 4𝜋𝑗𝜔𝜇 𝑐
Remarque:
- L'indice M sur l'opérateur gradient indique une dérivation portant sur les
coordonnées de M par rapport à P(fig.2.1-b).
- La solution peut également s'écrire d'une manière différente; par exemple pour le
champ électrique:
1 E 1 1
E ( P) =
4
S ( n − EM n )ds + 4 .(E dl ) − 4j grad M .(H .dl ) (*)
- P suffisamment éloigné de O pour que: MP − OP . La différence entre le trajet le
16
plus long avec le trajet le plus court doit vérifier le critère de Rayleigh pour que tous les
champs élémentaires puissent être considérés en phase, ce qui donne:
D2
(d + )2 = +d2
16 4
2𝐷 2
D’où très sensiblement:𝑑 > 𝜆
Plus on se rapproche de l'ouverture plus les mesures de gains deviennent de plus en plus non
valables, et les lobes secondaires de plus en plus élevés. Selon la valeur de "d", on définit
deux régions; celle de RAYLEIGH et celle de FRESNELoù l'onde sphérique n'est pas encore
formée.
D2
2.6.1. Zone de RAYLEIGH ( d )
2
D2
Jusqu'à la distance d 0 = on retrouve l'énergie confinée sur l'ouverture. La
2
propagation s'est donc effectuée sans perte. Jusqu'à "d0" l'énergie est comme guidée dans un
tube ayant approximativement pour section, celle de l'ouverture: C'est un véritable guidage
d'onde.
C'est la zone proche où l'on doit tenir compte des variations de "r" tant pour
l'amplitude que pour la phase. En général:
D2
d0 ; pour une ouverture carrée à illumination uniforme.
2
D2
d 0 0,82 ; pour une ouverture circulaire à illumination uniforme.
2
D2
d 0 0,61 ; pour une ouverture circulaire à illumination parabolique.
2
D2 2D 2
2.6.2. Zone de FRESNEL ( d )
2
Au-delà de la distance "d0", les interférences provoquent d'importantes fluctuations.
C'est la zone de réaction du milieu avec l'onde rayonnée où l'onde sphérique commence à se
former.
On peut considérer encore ici que le terme "r" reste constant dans l'expression de
l'amplitude mais qu'il varie dans celle de la phase.
2D 2
2.7.1. Zone de FRAUNHOFFER ( d )
Le champ décroît régulièrement en raison de l'inverse de la distance. L'onde rayonnée
est sphérique, son centre de phase étant le point O. C'est la région de rayonnement proprement
dit.
r0
M r d
D O
Zone de
RayleiGh Zone de FRESNEL Zone de FRAUNHOFFER
loi en 1/d
O
D2 2D 2 Distance à l'antenne
d0 = d1 =
2
OP = u.r = u.R
0
OM = d
MP = r
(OP, OM ) =
r R pour l'amplitude
e − j R jd cos
E ( P) = j S
u (E n) + ( H n) N e ds
2R
H ( P) =
u E ( P)
Remarque
L'indice N exprime que l'on prend la composante de ( H n) normale au vecteur u et
située dans le plan défini par le vecteur u et le vecteur ( H n) .C'est la projection du produit
vectoriel sur la normale au plan de OP et de H .
3. RAYONNEMENT D'UNE OUVERTURE PLANE
3.1. Etude du champ rayonné.
Soit une ouverture plane quelconque siège d'une distribution de lignes de champ telle qu'en
tout point M ( x, y ) les conditions suivantes soient vérifiées:
• Le champ E dépend en amplitude et en phase des coordonnées du point M et varie
sinusoïdalement en fonction du temps.
E ( x, y) = ( x, y).e j ( x, y )
HM EP
( )
EM P
M
R
HP
d
m
O u
n z
P'
y
On définit:
n ; la normale à la surface rayonnante.
u ; vecteur unitaire de OP .
= (OP, n )
H 0
H // ox H 0 et E // oy E − E
0 0
e − j R
jd cos
E ( P) = j S u ( E n ) + ( H n ) N e ds
2R
0 H 0 a = sin
E = − E ; H = 0 ; n = 0 ; u = b = cos sin
0 0 1 c = cos cos = cos
et a 2 + b2 + c 2 = 1,
Le calcul des produits vectoriels donne, en supposant que les conditions de l'espace libre
existaient sur l'ouverture ( H = E ):
A B = C
0 i j k ( yw − vz).i
u ( E n ) = − cE x y z = (− xw + uz ). j
bE u v w ( xv − uy ).k
abE
( H n ) N = (b 2 − 1) E
bcE
Il vient alors:
1
2
u ( E n) + ( H n ) N = E a 2 b 2 + b 2 − (c + 1) + b 2 (c + 1) 2 2
E (1 + c) = E (1 + cos cos )
e − jR j ( x , y )
E P ( ) = j S A( x, y ).e (1 + cos cos )e j ( x sin + y sin cos ) dx.dy
2R
A partir de cette expression, on détermine le champ dans le plan yOz contenant le
vecteur E ( = 0 et = ), et le champ dans le plan xOz qui contient H ( = 0 et = ).
e − jR j ( x , y )
E E ( ) = j S A( x, y ).e (1 + cos )e jy sin ) dx.dy
2R
e − j R j ( x , y )
E H ( ) = j S A( x, y).e (1 + cos )e jx sin ) dx.dy
2R
e j ( x, y ) = cste E( x, y) = A( x, y)
Comme dans le cas d'un alignement, cette expression traduit la somme d'un certain
nombre de vecteurs déphasés de y sin .
Leur somme sera maximale lorsqu'ils sont tous en phase, ce qui se produit pour = 0 .
1
E E ( = 0) = A( x, y ).dx.dy
R S
Intensité de rayonnement
z
source
0
(Rapport de la puissance rayonnée par unité d'angle solide dans la direction de rayonnement
max. et de la puissance rayonnée par unité d'angle solide dans la même direction par la source
isotropique).
Calculons le gain absolu dans la direction de champ maximal, pour cette ouverture
plane à répartition équiphase de champ.
Pmax =
E E2 ( = 0)
120
=
1 1
. 2 2
120 R
A( x, y)dx.dy
S
2
D'autre part on sait que dans un milieu de propagation sans pertes, la puissance
rayonnée à une distance R est identique à la puissance 0 sur l'ouverture et elle s'écrit:
1 1
0 = E 2 ( x, y ).dx.dy = A ( x, y ).dx.dy
2
120 S
120 S
0 1 1
P0 = = . S A ( x, y).dx.dy
2
Pmax
On tire alors l'expression de G0 =
P0
G0 =
4 S A( x, y)dx.dy
.
2
2 S A2 ( x, y)dx.dy
Remarque
Cas où l'illumination est uniforme.
On pourra démontrer en utilisant l'inégalité de SHCHWARTZ que cette valeur correspond
au maximum de gain réalisable pour une ouverture. La valeur S déterminée par l'illumination
uniforme est le maximum du rapport
K=
S
A( x, y)dx.dy
2
S A ( x, y)dx.dy
2
a)- Le gain est maximal pour une ouverture équiphase avec une distribution uniforme.
b)- Pour une ouverture à illumination non uniforme, le gain est toujours inférieur à G0 .
c)- On déduit également une surface équivalente de réception d'une antenne par la
relation:
4
G0 = . Ae
2
avec Ae = S . f
Exemple
x 4S 8
Pour une répartition de la forme A( x, y ) = E0 cos on obtient: G0 = ..
a 2
2
4. L'OUVERTURE RAYONNANTE RECTANGULAIRE
4.1. Champ d'une ouverture rectangulaire à illumination
uniforme.
L'ouverture, qui constitue dans la pratique la partie rayonnante de nombreux cornets
électromagnétiques, est alimentée par une distribution de champ équiphase d'amplitude
uniforme telle que:
E( x, y) = A( x, y).e j ( x, y ) = A0
HM EP
EM ( )
a
+ M
P
2 R
HP
d
m
O u
z
n
b
+
2
y a
− P'
2
e − j R
Soit en posant: K = j A0 (1 + cos cos )
2R
a b
+ +
E ( ) = K 2
a e jx sin dx. 2
b e jy sin cos dy
− −
2 2
a b
sin( sin ) sin( sin cos )
e − j R
E ( ) = j A0 .S .(1 + cos cos ) .
2R a b
sin sin cos
b
sin( sin )
e − j R
E E ( ) = j A0 .S .(1 + cos )
2R b
sin
a
sin( sin )
e − j R
E H ( ) = j A0 .S .(1 + cos ).
2R a
sin
A0 S
EE = EH =
max max R
- dans le plan E : 1 = arcsin
b
- dans le plan H : 1 = arcsin
a
b(a)
sin
e − jR
E E ( H ) ( ) = j A .S
R 0 b(a)
sin u 1 b(a )
(on fait = , soit u = 0 = 1,39 )
u 2
Remarque
Pratiquement les dimensions des ouvertures rectangulaires sont souvent de l'ordre de
10 , ce qui conduit à des valeurs de l'ordre:
1 5,7
2 0 5,1
sin u
Le diagramme de rayonnement est alors tracé à partir de la courbe .
u
E ( x, y) = A0 .e j ( x ) avec ( x) = kx (ou ky ).
Le champ s'écrira:
e − j R
E H ( ) = j A0 .(1 + cos ) S e j ( x sin + ( x )) dx.dy
2R
Comme suffisamment petit au voisinage de oz :
e − jR b a
E H ( ) = j
+ +
A0 . b2 dy. a2 e jx ( k + sin ) dx
R −
2
−
2
Soit:
a
sin (k + sin )
e − jR 2
E H ( ) = j A0 .b.
R a
(k + sin )
2
sin u a
qui varie comme la fonction avec u= (k + sin )
u 2
sin u
La direction du maximum du lobe principal est toujours obtenue pour = 1 ce qui
u
k
correspond à u = 0 , soit: sin = − d'où l'on tire la valeur de correspondant à la direction
du lobe principal:
k k
sin M M = −
2 M = −
2
0 i z
E ( x, y ) = E x ( x).E y ( y )
e − jR + a +
b
jy sin
E E ( ) = j a E x ( x) dx b E y ( y ).e
2 2 dy
R − 2 −
2
I ( x) I ( y)
En remarquant que:
b b
b) - Sachant qu'il n'y a de sources qu'entre − et + : I ( y) = −+E y ( y).e jy sin dy
2 2
le champ s'écrira:
+
EE ( ) = E X .− E y ( y).e jy sin dy
0,8 y y cos
cos
b cos2
y b
0,6
cos 2 +
b 2
E y ( y)
0,4 b
−
2
0,2
b
sin
0
2 4 6 8 10
E( x, y) = F ( , ).e j ( , ) = E0
Dans le cas général, le champ rayonné en un point P et en coordonnées polaires est donné par:
e − j R j ( , )
E ( ) = j S F ( , ).e (1 + cos cos )e j (cos sin +sin sin cos ) .d .d
2R
Ici et en posant: x
H
E
P
M
x = cos
y = sin z
0 p
e − jR 2
E ( ) = j E 0 (1 + cos ) 0 d 0 e j ( sin ) cos d
a
2R
Or on remarque que:
2
I = 0 e j ( sin ) cos d = 2J 0 ( sin )
J1 ( ) = a sin
0 hJ 0 (h)dh =
1
d = a.dh
et on utilise l'expression du rayon vecteur:
h=
a
Pour des ouvertures de rayon " a " bien supérieur à la longueur d'onde, le faisceau est
concentré autour de l'axe oz et l'angle faible.
e − jR J ( a )
E ( ) = j 2a 2 E0 1
R a
Et, en module:
2a 2 E 0 J 1 ( a )
E ( ) =
R a
J 1 (0)
valeur pour laquelle 0,5
0
ce qui donne:
a 2 E 0
E ( = 0) = E max =
R
2a1
l'angle 1 du premier minimum s'écrira, en particulier: = 3,832, 1 = 35
a
d J 1 (r ) 1 d
= J 1 (r ) − 12 J 1 (r ) = 0
dr r r dr r
d
J1 (r ) = J1 (r ) − J 2 (r )
dr r
la condition devient:
d J 1 (r ) 1 d
= J 1 (r ) − 12 J 1 (r ) = 1 J 1 (r ) − J 2 (r ) − 12 J 1 (r ) = − 1 J 2 (r ) = 0
dr r r dr r r r r r
J 2 (r ) = 0
2 J 1 ( a ) 1
= soit a 0 1,6
a 2
ce qui donne:
2 0 29,5
a
e − jR 2 p p! J p +1 ( a sin )
E ( ) = j 2a 2 E0
R ( a sin ) p +1
E ( )
E max
P=0
0,8
P=1
0,6
P=2
0,4
0,2
0 a sin
2 4 6 8 10
a z a y a x a z a y a x
rot a = a = ( − )i + ( − )j +( − )k
y z z x x y
et en coordonnées cylindriques :
2 P 1 rP 1 2P
P = + ( ) +
z 2 r r r r 2 2
1°/- Cylindriques :
- une hauteur, un rayon, un site : (z, r,) dz, dr, rd.
2°/- Sphériques :
- un rayon, un site, un gisement : (r,,) dr, rd, rsind
3°/- Polaires :
- un rayon, un site : (r,) dr, d
1.3. DEFINITION DES FORCES.
(
)
Force de Lorentz : F = q E + v B = qE + q v B ( )
C'est la somme de deux forces s'exerçant sur une particule de charge "q" plongée
dans un champ électromagnétique:
- une force indépendante de v appelée force électrique (de Coulomb): q E
- une force proportionnelle à v appelée force magnétique ou force de Laplace : q(
v B ).C'est cette force qui est à l'origine des effets mécaniques que subissent les circuits
placés dans une induction magnétiques.
2. EQUATIONS DE MAXWELL.
Les équations de J.C.MAXWELL, qui développa en 1867 une théorie permettant de jeter
un pont entre l'électricité et l'optique, sont groupées autour de quatre lois régissant le
comportement du champ électrique et du champ magnétique :
Remarque:
Le flux de charges à travers une surface fermée ds est égal à la diminution des
charges dans le volume intérieur à la surface ds: Il n'y a ni créationni destruction spontanée
de charges.
divi + =0
dt
Le système d'équations :
B
rot E + =0
t
divB = 0
Admet pour solutions générales les expressions de E et H tels que:
A
E = − gradV −
t
1
H = rot A
Qui sont exprimées en fonction des potentiels scalaire V et vecteur A de LORENTZ définis
comme étant la solution générale de l'équation de propagation (*) et (**).
En effet; si divB = 0 B est le rotationnel d'un vecteur A tel que:
B = rot A
donc:
B A B
= rot or = − rot E
t t t
Ou:
A
rot E = − rot
t
Ce qui donne:
A
rot ( E + )=0
t
A
Ce qui indique que ( E + ) est un vecteur qui est le gradient d'un potentiel scalaire V. On
t
peut donc écrire :
A
(E + ) = − gradV (a)
t
D'autre part, on sait que:
1
H= B
C’est à dire:
1
H = rot A (b).
A partir des équations de Maxwell, on peut démontrer que :
A
rot B = rot (rot A) = grad (divA) − A = 0 j + 0 0 (− gradV − )
t t
Soit en réarrangeant, et en permutant les dérivées par rapport au temps et aux coordonnées
d'espace :
2 A V
A − 0 0 = − 0 j + grad divA + 0 0
t 2
t
2V
En ajoutant aux deux membres le terme 0 0 , on fait apparaître une analogie avec
t 2
l'équation précédente:
2V V
V − 0 0 =− − divA + 0 0 t
t 2
0 t
Nous voyons que la condition liant les deux potentiels et exprimée par la jauge de
LORENTZ :
V
divA + 0 0 t = 0
2V
V − 0 0 =− (**)
t 2 0
1
A partir de l'équation (**) et en utilisant l'expression c= on obtient, après
0 0
multiplication par "r":
1 2 rv 1 2 v
− + =0
r r 2 c 2 t 2
2 rv 1 2 rv
− =0 (***)
r 2 c 2 t 2
C'est l'équation des ondes ou des cordes vibrantes qui admet pour intégrale
générale la somme de deux ondes; l'une incidente et l'autre réfléchie telle que :
r r
rv = f (t − ) + g (t + )
c c
r
g( t + ) correspond à l'onde réfléchie qui n'existe pas dans notre cas puisque la
c
propagation se fait à partir de la source vers l'infini. On retiendra donc la solution:
1 r
v= f (t − )
r c
r
•Quand T, la période du phénomène → , c'est à dire quand le temps t = , qui
c
traduit le temps de propagation le long de la distance"r" à la vitesse c, devient très petit
devant T; on tend alors vers les conditions de l'électrostatique et v → v s = potentiel
électrostatique donné par l'équation de POISSON qui permet d'exprimer un potentiel scalaire
produit par une charge "q" à une distance "r" (solution de l'équation de Poisson v + =0à
laquelle s'identifie(***):
q 1
v → vs =
4 0 r
r
(t − )d
1 c
v=
4 0 r
Puisque le calcul du potentiel se faisant à un instant retardé c'est à dire à l'instant
r
( t − ) . En intégrant sur la totalité du volume où se trouvent les charges, et si en plus de la
c
densité volumique (t ) ,il existait une densité de charges surfacique (t ) , l'expression du
potentiel scalaire produit par la source au point M sera :
r r
(t − ) (t − )
1 c d + 1 r ds
V= v s (1)
4 0 r 4 0 r