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K’eskon attend ?

Le journal des impatients gratuit

Matignon, manif climat, handball, city-stade, engagement...


n°63, Avril-Mai
Au sommaire aventure

Édito p.3 : Manif climat


p.4 : Entraineuse de hand /
P.11 : Delta FM
p.12 : Générations K’eskon
Miss france Attentats Nouvelle Zélande p.13 : Sapeuse pompière
p.5 : Championnat hand P.14 : itw Francis Guyot
Vous regardez
encore cette p.6: Le city-stade p.15 : La gym douce
émission ? Pour- p.8-9 : Paroles de P.16 : Love métal
quoi ? jeunes P17-19 : Matignon sous
Si on y réfléchit p.10 : Journée de tous les angles
bien, le tradition- l’engagement/Raid
nel rendez-vous
avec les miss, Couv ©Lenhard
consiste à faire
défiler des jeunes Imprimé à 900
femmes d'un exemplaires par
poids et d'une Jouve, 733 rue St
taille stricts, qui Léonard, 53100
doivent se forcer Mayenne
à sourire. En mail-
lot de bains, ju- ISSN : 2107-5190
chées sur des Collège René Des-
talons peu com- cartes, 98 bd Blossac,
patibles avec la 86 106 Châtellerault.
tenue, et disant
Directeurs de publi-
tout le bien
qu'elles pensent cation : Jacques Ar-
de la paix, tout le feuillère et Séverine
mal qu'elles pen- Lenhard.
sent de la mé- Avril 2019
chanceté. Tout
ça, donc, pour les Projet soutenu et
juger sur leur financé exclusive-
physique. ment par la ville de
Et après, tout le Châtellerault et
monde dit qu'il ne Grand-
faut pas juger sur
Châtellerault. Mer-
l'apparence ?
Alors qu' en ci à eux ! Partena-
attendant, tout le riat avec le « 4 »,
monde (Ou pour des ateliers
presque, heureu- vidéo avec José
sement) regarde Bourdon et des ate-
ce genre de
liers images avec
choses : des filles,
qui ressemblent Aïssa Kandila.
plus à des Bar-
bies, ou qui, du
Journalistes : Jasmine Ahmed Moustafa, Farah Belar-
moins, essaient
de leur ressem- bi, Emma Besnault Jolly, Matis Billard, Manon Bon-
bler, doivent défi- neau, Emilie Brard, Hugo Bruneau, Thylane Cornuau,
ler pour au final Joaquim Da Graca, Maëlys Delaunay, Loubna De-
avoir une cou- rouiche, Margot Grillet, Rémi Joly, Baptiste Lac, Alice
ronne.
Milotic, Louisa Noiret, Ulysse Polvet, Salomé Poupeau,
Quel intérêt ?
Marie Puchaud, Mathias Rabier, Solène Raffoux, Yoni
Besnault--Jolly Rivault, Robin Kim, Pablo Rolland Achmet, Anaëlle
Emma. Sivault, Kélia Touzalin et Lucas Drouhin.

Photo prise à Paris, à la Cité des sciences, expo sur le cerveau


Un avenir en danger

Le 15 mars, la grève des jeunes pour le climat est arrivée jusqu’à Châtellerault.
Nous y avons participé et rencontré l’organisateur lycéen de cette manifestation.

©k’eskon_attend

l n’est bien sûr pas tout seul mais il a décidé de pren- des jeunes de tous âges, collégiens, lycéens, étudiants pour
dre les choses en mains. Comme jeune lycéen, cette un collège coloré, dynamique (ils marchaient vite), un peu

I manifestation locale pour défendre le climat, lui sem-


blait aller de soi : elle répond au mouvement de grève
qui a lieu dans toute la France et dans le monde. Le but est
de dénoncer l’Etat qui, pour eux, ne réagit pas assez sur le
bruyant, mais sans débordement. 2000 personnes à enton-
ner des slogans en particulier le fameux : « On est chaud,
chaud comme le climat ».
Et le lendemain, c’étaient toutes les générations qui ont
sujet. Comme dans beaucoup de lycées en France, avec ses marché à partir du parc Blossac, jusqu’à la mairie, donc
camarades, ils ont voulu agir. moins d’un kilomètre de marche. 1300 personnes étaient
D’abord pour exprimer leur opinion en toute liberté et pour présentes pour le climat ; nous y étions. Pour recueillir, entre
leur toute première fois : « Toute notre génération est con- autres, quelques slogans qui donnent une impression de
cernée », assurent-ils. Ils espèrent pouvoir attirer l’attention l’ambiance, de l’inventivité, de l’insolence, un peu de cette
de l’Etat avec l’aide de tous les autres établissements. manif :
Comment organiser une manifestation ? « Aux arbres citoyens » ; « Sans nature, pas de fu-
Pas si simple. Il a fallu d’abord que deux d’entre eux fassent tur » ; « Faites l’amour, pas du CO2 » ; « Tu parles trop mais
une déclaration de manifestation à la sous-préfecture. En- tu agis quand ? » ; « Rejoins le côté vert de la force ! » ; « «
suite, ils voulaient l’organiser avec l’aide d’un autre établis- Nique pas ta mer » ; « Les calottes sont cuites » ; « La pla-
sement mais ça n’a pas pu avoir lieu, à cause des affichages : nète est plus chaude que ma chatte ! ». De l’humour, beau-
un lycée ne peut pas pousser les jeunes à faire grève et donc coup, de la provoc aussi bien sûr !
on leur a refusé l’autorisation d’être visibles dans l’établisse- Comment ça a commencé ?
ment. Mais grâce à la médiation et la maison des lycéens qui C’est Greta Thumberg, une jeune militante de seulement 16
leur ont prêté du carton et des affiches, ils ont pu quand ans qui a lancé un appel aux jeunes du monde entier, à faire
même faire un peu de com… grève pour le climat : « Skolstrejk för Klimatete » (Grève de
Et à Poitiers ? l’école pour le climat), elle a également fait un discours à la
« La planète crève, jeunesse en grève ». De la même ma- COP24. Chapeau !
nière qu’à Châtellerault, des jeunes (mais aussi des adultes) Kim Robin, Louisa Noiret, Thylane Cornuau et Ulysse Polvet.
se sont rassemblés le même jour en ville, à Poitiers. Il y avait
Entraîneuse et éducatrice Sportive
Lucie Bourgeolet est entraî-
neuse et éducatrice spor-
tive à Châtellerault depuis
quelques années. C'est la
référente des moins de
15 ans au club de
hand.

lle a choisi le
métier d'éducateur sportif

E parce qu'elle a fait de l'athlé-


tisme toute son enfance et
était encadrée par des éducateurs
sportifs. Elle a découvert le
métier en quatrième, était
admirative de ces gens
qui se mettaient au ©k’eskon_attend
service de l'édu- dé-
cation à la pra- part, c'est parce qu'elle avait son col- aime beaucoup le sport d'équipe, les
tique sportive. lègue qui était mis à disposition du club impacts, l'effort et l'ambiance. « Cette
Lucie a des mises à disposi- de Hand qui voulait arrêter. Le club a discipline est rude et exigeante mais
tions au club de handball et demandé si quelqu'un voulait le rem- elle est aussi spectaculaire. » Elle aime
au club d’athlétisme et fait du placer. Et comme elle faisait du Hand tout autant regarder ce sport à la télé
sport avec des écoles pri- depuis quelques années, elle a accepté. que le pratiquer. Et elle fait tout ce
maires. Un emploi du temps Elle a passé les diplômes, a commencé qu'elle peut pour le transmettre à ses
bien chargé ! à entraîner depuis 2011-2012 et main- jeunes joueuses.
tenant elle entraîne l'équipe des -15
Elle entraîne une équipe Handball. Au ans filles au HBCC. Dans le Hand, elle Emma Besnault et Marie Puchaud

Edito : les attentats en Nouvelle Zélande


e vendredi 15 mars 2019, en Nouvelle Zélande, cet acte, c’est le fait de détester une personne, une popu-
a eu lieu une attaque terroriste contre deux lation, un pays... Tout cela à cause de ses origines, sa reli-

L mosquées. Le bilan mortel de cet


attentat est de 49 morts et une
cinquantaine de blessés. Cet attentat
qui s'est déroulé à Christchurch, a
gion, sa couleur de peau… C’est absurde. Ce
qui a aussi retenu mon attention, c’est le
fait que l’assassin ait filmé sa fusillade
dans les mosquées comme s’il en était
été une vraie catastrophe. Le tireur fier, alors que c’est une honte. Et puis,
coupable est Brenton Tarrant. Cet il y a aussi le nombre de morts est
homme Australien âgé de 28 ans a très élevé ... Pour conclure, on le sait,
été arrêté après avoir publié sa fusil- un attentat n’est pas prévisible, donc
lade sur en direct sur Facebook. personne n’en est à l’abri. Le seul
moyen de s'en prémunir, c'est de faire
Tout d’abord, ce que je pense de cet
partager le plus possible l'absurdité de
attentat, c’est évidemment que c’est très
tels actes pour que cela disparaisse des
choquant que des personnes croyantes
esprits.
venant prier dans leur lieu culte soient fusillées
Loubna Derouiche
sans aucune raison. Ensuite, ce qui est très présent dans
notre monde et ce qui a poussé Brenton T. à commettre
Rencontres internationales à Châtellerault !
Du 18 au 20 janvier, ont eu lieu les rencontres internationales de Handball. L’événement,
exceptionnel, s'est déroulé à la salle omnisports de Châtellerault. Rencontre avec l'une
des organisatrices et une bénévole.

lisabeth est la présidente du club de Handball à Châ-


tellerault. Elle raconte que l'idée est venue quand le

É club a intégré Rey Hernandez et José Hernandez


Pola en début d'année. Il faut dire que tous deux
sont des gloires du hand : ex-internationaux cubains, ils
apportent au club une vraie ambition. C'est José, qui a
joué à St Cyr, qui les a contactés pour intégrer le club
dans l'objectif de faire un projet jusqu'en 2024, pour les
JO et pour Cuba. Et il a proposé ce tournoi. Pour trouver
les équipes, c'est José, Rey et Mathieu Lipsteinas, le
coordinateur sportif, qui s'en sont chargés. Grâce à des
connaissances dans le milieu. José, qui a joué dans quasi-
ment toutes les équipes françaises, s'est chargé de la
France. Rey, lui, a contacté l'Espagne (Huesca) parce qu'il
©k’eskon_attend
a joué en Espagne. Résultat ? Cinq équipes évoluant au
plus haut niveau en France, en Espagne et au Portugal
participent au tournoi : Chambéry, Huesca, Dunkerque,
Porto, Ivry.

Elisabeth est ravie de l’événement, parce que tout le


monde est ravi. « On tient nos objectifs et on a des re-
tours pour le moment très positifs ».Derrière le projet, à
la base, il y a le conseil d'administration, environ 8 à 9
personnes qui ont plus au moins travaillé selon dans
quelle commission ils étaient impliqués. Dans le cadre du
tournoi, il y avait environ 60 bénévoles. Une grosse mo-
bilisation !

Côté bénévoles
Yasmina fait partie de ces 60 bénévoles. Elle est membre
du club depuis ses 15 ans, elle a évolué dedans, est deve-
©k’eskon_attend
nue jeune arbitre et même entraîneuse. Désormais, elle
joue en « équipe loisir ».
Son rôle : le club a proposé le projet et elle a été nom-
mée sur le groupe des jeunes avec Jean Lou. Elle s'est
chargée de toute la gestion pour proposer des activités
comme la Haie d'Honneur ou l'entrée avec les joueurs
sur le terrain ; il fallait aussi encadrer pour que cela se
passe bien. Elle est fière que cela ait pu se passer à Châ-
tellerault. « D'autant plus quand on fait du handball de-
puis des années à Châtellerault, on n'avait jamais connu
un tel événement, sinon, une fois, l'espace d'une soi-
rée », se félicite-t-elle.

Aux yeux des jeunes joueurs, c'était un événement très


convivial, bien dans « l'esprit du Hand ». Des bons mo-
ments, de beaux matchs, de quoi être ravis. Les joueurs
du club, ont pu être aux plus près des « grands » pour ©k’eskon_attend
quelques minutes lors de leur entrée sur le terrain. Et ça,
c'est un souvenir ! Marie Puchaud et Emma Besnault--Jolly
Le projet tant attendu…
Le city stade de Châteauneuf était tant
attendu ! Enfin le projet est lancé, con-
firmé lors de « Paroles de Jeunes ». En
plus de ça, quelques jeunes y partici-
pent. Rencontre avec deux d’entre
eux, Ahmed Toumi et Bakodaye Diaby,
14 ans tous les deux.

se réalise complétement. L’ouver-


ture devrait être prévue avant l’été
mais à ce jour nous n’avons pas plus
de précision. Le budget du projet est

©k’eskon_attend
conséquent : Le city stade et ses ex-
tensions coûtent 100.000€. Le city
stade seul coûte 80 000€ et les exten-
sions c’est-à-dire des jeux types : ba-
lançoires et toboggans coûtent 20
es jeunes de Châteauneuf dési- jeunes participent au projet du city 000€.
raient avoir un City Stade dans stade. Ils sont partis du principe que

L leur quartier, car ils ont remar-


qué que tous les autres quar-
tiers en possédaient un, sauf eux.
N’aimant pas leur stade, en très mau-
si ce sont les adultes qui décident
pour la création, il est probable que
ça ne plaise pas aux jeunes, alors que
ce sont eux qui vont l’utiliser majori-
Qui pourra aller au city stade ?
Le city stade sera ouvert à tout le
monde. Bakodaye Diaby nous
affirme : « A Châteauneuf il y a du
vais état, ils se sont dit : « Pourquoi tairement. La mairie a bien compris monde, je pense que tous types de
pas nous ? » D’après Bakodaye Dia- et, pour cela, a su écouter les jeunes personnes viendront au city stade. ».
by, « tout le monde à Châteauneuf du quartier. Pour les garçons interviewés, le city
aime bien le foot donc un city sera rempli dès le début et ils pen-
Les adolescents demandent, propo-
stade était utile». Cela fait 4 ans, sent qu’il y aura même des filles qui
sent, aident à choisir les couleurs. Ils
voire plus, que le projet est évoqué aimeront venir jouer au foot, même
ont étudié et travaillé avec les
mais personne n’avait vraiment fait si elles n’aiment pas forcément. On
adultes du projet afin de décider du
avancer les choses. Jusqu’à ce que pourra trouver des enfants qui seront
positionnement du city. Ils ont dit ce
les garçons se présentent à « Parole plus sur la partie des jeux, le city sera
qu’ils aimeraient. Bien évidemment,
aux Jeunes .» Eux pensent que ça a ouvert à TOUS…..
ce ne sont pas eux qui dirigent mais
joué.
ils s’impliquent dans le projet du
Un point important : Les respon-
Des jeunes pour ce projet mais pour- mieux qu’ils le peuvent.
sables se sont renseignés auprès du
quoi faire ?
Le projet du city stade voisinage pour savoir si le bruit n’al-
Les garçons avaient la détermination lait pas les déranger et s’ils étaient
Trois adolescents participent au pro-
pour ce projet. Comme ils voulaient d’accord pour le projet. Tout le
jet, Ahmed Toumi, Bakodaye Diaby
vraiment que cela se réalise, ils se monde est satisfait de l’arrivée du
mais aussi une jeune fille. D’autres
sont rendus à « Parole de Jeunes » City Stade, ils sont tous d’accord
voudraient y participer mais ils ne se
pour essayer de convaincre le maire pour la construction même les per-
sont pas présentés. Pour le city
de Châtellerault. Pour Ahmed Toumi sonnes âgées de la maison de retraite
stade, il faut trois mois pour deman-
et Bakodaye Diaby « souvent quand d’à côté, le quartier va bouger, il va
der aux entreprises, car il faut récu-
il y a un projet, les jeunes ne sont pas vivre….
pérer toutes les réponses à l’appel
invités à participer. La plupart du Le city ouvrira au début de l’été et se
d’offres. Suite à ça, il va falloir une
temps la ville effectue et les habi- situera derrière la résidence située
semaine pour l’installation si tout se
tants n’ont plus qu’à recevoir, mais ils entre la rue de Thuré et la rue
passe bien sans aucun retard de ma-
n’ont pas pu donner leurs avis.». d’Avaucourt.
tériels. Le projet va donc prendre
La mairie a donc souhaité que les environ trois mois et demi pour qu’il Anaëlle Sivault
Les magasins d'usines,
pour faire des affaires ?
Des anciennes collections ou des petits défauts,
les vêtements vendus en magasin d'usine défient
souvent toute concurrence. Nous sommes allés
rencontrer le directeur de magasin Aigle.

environ 40 boutiques dont environ 25 boutiques ap-


partenant à Aigle et 15 affiliées ( ce sont les bou-
tiques appartenant à des clients mais qui ne vendent
que des produits Aigle, ils sont soumis à un contrat)
©k’eskon_attend

et 8 magasins d'usines en France. A l'international,


l'oiseau de l'usine possèdent environ 200 boutiques
qui sont principalement situées en Asie, 35 bou-
tiques ont été ouvertes en chine en 2018, 20 sont
prévues pour 2019.

n magasin d'usine fonctionne sous un principe Des produits français en Chine, c'est possible !
simple : vendre des produits de l'usine, an-

U ciens ou avec des défauts. Plus un vêtement


est ancien plus le prix sera bas (minimum 30%
de réduction). Actuellement, ce sont les collections
de l'année dernière qui sont en vente. Celui de Aigle
Chaque année des magasins ferment car ils ne ven-
dent plus assez ou, paradoxalement, car les stock se
sont bien vendus. Selon leur situation géographique,
les stocks sont différents. En bord de mer par
à Ingrandes, existe depuis 1985(c'était le premier exemple, ce sera surtout des parkas, des bottes...
magasin d'usine de Aigle). Aigle est spécialisé dans la Aigle compte se développer dans l'ouest et dans l'est
fabrication de vêtements de pluie: bottes, par- de la France. Des liens sont en train d'être liés avec la
kas... « Pour nous, la période de pluie est une pé- Chine où il compte se développer énormément. Mais
riode de grosses ventes à coup sûr », souligne en plus il y a de magasins d'usines, plus cela veut dire
souriant le directeur. En une année les ventes totales que les stocks ne s'écoulent pas. Les magasins
sont proches de 80000 pièces. Le magasin d'usines sont donc des magasins de déstockage et
d'Ingrandes compte 11 personnes : 1 directeur, 1 donc à prix réduits. En conclusion, si vous achetez en
adjointe, 2 stockistes et 7 vendeurs. magasin d'usine, vous ne serez peut-être pas à la
pointe de la mode mais vous aurez fait de bonnes
Son rayonnement affaires.
« Notre entreprise rayonne en France et à l'interna-
tional » se réjouit le cadre. En France, elle compte Yoni et Rémi

©k’eskon_attend
Organisation du futur..
« Parole aux jeunes », c'était début février, ça se passait à l'école Claudie Hai-
gneré, ça regroupait des jeunes de tout Châtellerault et alentours, venus des
centres sociaux, des collèges, des lycées, des écoles... Maître d’œuvre ? Zoé
Bonnet. Nous y étions, nous l'avons rencontrée.

ans le projet initial, ça devait s’appeler « assises projet a été financé par la ville de Châtellerault. La plus
de la jeunesse ». Puis les jeunes sont passés par grosse difficulté rencontrée a été l’inscription sponta-

D là, et dès les premiers contacts, c'est deve-


nu « parole aux jeunes ». Cette année a marqué
le début de cette initiative. Zoé travaille pour la ville de
Châtellerault. Les élus chargés du dossier, Mohamed
née des jeunes. Beaucoup ont été rencontrés, notam-
ment dans les établissements scolaires, comme dans
notre collège où nous avons pu participer à des ate-
liers de préparation sur des sujets mis en débat à Pa-
Ben Embarek, élu référent jeunesse et Yasin Ergül. et role de Jeunes. C'est d'ailleurs grâce à ça que nous
elle même ont décidé d’organiser cette journée pour nous sommes retrouvés ce samedi-là à l'école puis au
entendre et prendre en compte ce que la jeunesse de cinéma le Loft pour rendre compte aux élus et engager
la ville a à dire de son environnement, de sa vie à Châ- le débat. Il y a été question d'animation du centre ville,
tellerault : culture, sports, espaces verts, démocratie, de city-park, de local jeunes au centre, de développe-
école, commerces, pas un sujet ne doit échapper à ce ment des espaces verts, de participation des jeunes à
dialogue. Zoé nous confie : «Tout s’est construit avec des événements d'animation...
un collectif de jeunes et avec des professionnel, ceux Zoé nous confie qu’elle ne sait toujours pas si Parole
qui animent le débat aujourd’hui». Ils sont 15 jeunes à aux Jeunes aura une suite l’année prochaine. Ce qui
avoir organisé la journée et 18 professionnels. est sûr, c'est que, de cette journée, municipalité et
Une initiative telle que celle-ci, existe ailleurs, bien sûr, jeunes qui souhaitent se mobiliser vont essayer de
dans d’autres villes, notamment à Poitiers. Mais ça mener des actions pour donner suite à tous les projets
reste quelque chose d'un peu exceptionnel qu'il faut qui ont étés proposés. A suivre...
soutenir. Cette journée est symbolique car elle donne
la parole seulement aux jeunes et non aux adultes. Ce Salomé Poupeau, Anaëlle Sivault et Kélia Touzalin
©k’eskon_attend
J'ai testé l’atelier sports
C’est Hamza, Gildas et Georges qui étaient chargés d’animer
l’atelier de parole sur "la vie sportive à Châtellerault". Il faut
savoir que plusieurs ateliers étaient organisés sur la vie à Châ-
tellerault avec plusieurs thématiques différentes, comme "les
espaces verts à Châtellerault", la culture, les commerces...

ans notre groupe, nous étions le conduisait dans la salle. C’est vrai c'est le plus fort ...
sept, deux garçons et cinq filles. que tout ça nous a rapprochés.

D Aucun de nous ne se connais-


sait avant cet atelier et pour
commencer nous avons dit où nous
habitions, notre âge et comment nous
Question sports
Alors, nous avons pu beaucoup parler
du sport en général, du fait que le
Mais, pour en revenir à la vie de Châ-
tellerault, nous avons fait un jeu qui
est : "le grand y'a pas". Ce jeu consiste
à dire ce qu'il n'y a pas à Châtellerault
par rapport au sport. On a dit qu'il n'y
nous appelions. Et puis on pensait que sport, ce n'est pas que physique; cela
avait pas de club de lutte, pas de club
la discussion allait s’engager. peut être aussi mental, cérébral,
de football américain, pas de city
comme pour les échecs où il faut
Mais non. On s'est d’abord mis en stade à Châteauneuf et que les ter-
beaucoup réfléchir. On a aussi dit que
rond tous les sept. Un de nous devait rains n'étaient pas bien entretenus...
pour être sportif, il faut forcément
se mettre au milieu du cercle et devait Pour finir nous avons présenté notre
faire du sport et pas juste regarder du
nous faire confiance en se laissant sujet devant tout le monde, et devant
sport. Que le sport peut être juste un
tomber sur nous et nous, on devait le monsieur le Maire, au Loft, le cinéma
hobby ou peut être une compétition
rattraper pour ne pas qu'il tombe et de la ville. La question est : est-ce que
pour certaines personnes. Que, par-
pour qu'il ait confiance… Puis, nous nous avons contribué à changer
fois, pendant les compétitions, des
avons fait un exercice où l'on devait se quelque chose ? La suite, plus tard…
personnes se dopent pour être meil-
mettre par deux, un devait fermer les
leures que les autres, être premiers et Louisa Noiret
yeux et se laisser guider par l'autre qui
pour montrer à tout le monde que

Nous avons testé l’atelier Sécurité


À « parole aux jeunes », il a été aussi question de sécurité. Nous avons testé l’atelier.

l s’agissait bien sûr de la sécu- combattre en faisant se ren-


rité à Châtellerault. Nous contrer et parler.

I avons discuté toute la mati-


née de ce sujet et trouvé les
points positifs et négatifs des dispo-
sitifs locaux. Nous avons réparti ces
L’après midi, nous avons re-
présenté le thème de la sécu-
rité qui était assez difficile à
représenter à travers une cho-
idées en deux parties : constats et
régraphie de hip-hop qui nous
propositions. Dans la case constats,
a été apprise par un profes-
nous avons écrit nos ressentis sur la
sionnel de la discipline . Par la
ville et dans la case des proposi-
suite nous avons débattu avec
tions, nous avons écrit des solu-
les élus de la ville pour leur
tions aux problèmes constatés. Clas-
soumettre nos idées. Et nous
sique, quoi. En fait, tout tournait
espérons bien sûr que celles-
autour de l’idée que le sentiment
ci seront pris en considération
d’insécurité était souvent lié à un
par les élus …
manque de lien entre les gens, à
des préjugés. Qu’on peut aussi le Yoni Rivault et Rémi Joly
Une Journée de l'engagement ?
La journée académique de cohésion nationale
sur l’engagement s'est déroulée le mardi 5

©k’eskon_attend
mars 2019. Nous y étions pour comprendre.
Une journée de l’engagement, qu’est-ce que
c’est ? Pour répondre, Claude Segura, Inspec-
trice de L’éducation Nationale…

lle a organisé tout ça avec Olivier Robuchon, le ateliers pour leur ouvrir des voies d’engagement. Ils
DAVL, c’est-à-dire le délégué académique à la vie ont été sélectionnés de manière à plaire aux élèves et

E lycéenne. Elle, c’est Claude Ségura, inspectrice de


l’éducation nationale en lettres histoire-
géographie et elle est là au titre de sa mission de réfé-
rente académique du « Trinôme Académique». Et le
portent sur la défense, la sécurité, le sport et les ins-
tances lycéennes comme le Conseil de vie Lycéenne. A
noter aussi un forum où on pouvait trouver un stand
consacré à la presse collégienne et lycéenne, sur lequel
trinôme, c’est l’association de trois institutions, l’éduca- on pouvait trouver, devinez qui ? K’eskon Attend bien
tion nationale, la défense et l’IHEDN (l’Institution des sûr, mais aussi la radio Delta FM, du LPII.
Hautes Etudes de la Défense Nationale). Le trinôme Cette journée a été pilotée par le trinôme académique
existe depuis 1997 et a été créé suite à la suspension du et la délégation académique à la vie lycéenne. C’est la
service militaire. On comprend mieux, l’engagement a à première fois que cette journée est organisée et si cette
voir aussi avec l’armée. journée a plu, que les élèves en ressortent satisfait,
Claude Ségura en révèle davantage. « Pour cette jour- alors ils envisageront d'en refaire une. A suivre…
née académique, la thématique est basée sur l'engage-
ment car c'est une thématique qui intéresse beaucoup D.Maelys et B.Emilie
les élèves. 40% des élèves de terminale se disent enga-
gés », souligne l’Inspectrice. Alors on leur a proposé des

En avril, ready pour le raid !


©k’eskon_attend

Chaque printemps, il revient parler d'aventure à Châtelle-


rault. Petit retour sur une épreuve qui existe depuis 28 ans.

ration des activités. Elle y


participe en tant qu'éduca-
teur sportif depuis 2005, et
est responsable depuis 5-6
ans. Pour elle, l'un des grands
moments, c'était pour les 20
e Raid Aventure a été crée par tait modeste. Et ça a ans du Raid. Ils ont fait venir
les éducateurs du service des évolué au fur et à mesure : le une grue pour faire du saut à

L sports de Châtellerault, qui


faisaient une soirée et se sont
dit que ça serait bien de créer une
animation pour les jeunes. D'où
Raid évolue par les activités, pour
que ça soit différent, et par l'intensi-
té car les épreuves sont de plus en
plus compliquées, jusqu'à acquérir
l'élastique après les épreuves. De
sacrés frissons pour ceux qui s'y sont
risqué. Il y a aussi l'anecdote de la
boue : un Raid qui s'est passé sous la
l'intérêt de faire des soirées en de- un vraie dimension sportive. pluie non-stop et les jeunes arri-
hors du travail. Le premier Raid, en vaient en sautant et plongeant dans
Organisation
1991, s'est passé sur une journée la boue. « C'est ça le Raid » dit-elle
entière. Avec les pompiers. Les pre- Lucie est responsable du Raid Aven-
Emma Besnault et Marie Puchaud
miers concurrents avaient plein de ture. Elle s'occupe de tout ce qui
petites activités à faire mais ça res- administration, inscriptions et prépa-
Ils font de la radio au lycée
La 5 mars 2019, à la journée nationale de cohésion
sur l’engagement, nous avons rencontré des ly-
céens qui s’occupent de la radio Delta.FM du LP2I.
Une forme d’engagement et de liberté.

than Delac, Lola sonnes n’ayant pas pu


Bureau, Louise Sigo- venir, et s’engager à faire

©k’eskon_attend E gneau et Tya Ram-


bault, sont des
jeunes lycéens et ly-
céennes du LP2I. Ils nous
vivre la radio en proposant
du contenu, grâce à diffé-
rentes rencontres dans
lesquelles ils intervien-
ont expliqué qu’ils ne fai- nent.
saient ni partie d’une
Leur « entrée » à la radio
classe, ni d’une option
mais simplement que le Pour Lola, elle faisait déjà
LP2I possédait une radio et partie d’une web radio,
qu’elle était ouverte à donc avait déjà une con-
tous. Ils disent d’eux en naissance de ce domaine.
riant : « On est comme Elle a également pu parti-
une grande famille ». Pen- ciper à une journée décou-
dant leurs heures libres, ils verte du LP2I. « Pour l’ins-
ont du temps pour mener tant ça me botte vache-
à bien leur projet de faire ment, parce que je suis
vivre la radio. D’après eux, bavarde, et on est vache-
un des avantages est le ment libre. »
fait qu’ils puissent parler « Vachement », c’est un
de ce qu’ils veulent, et peu sa marque !
exprimer leur opinion en Pour Ethan, son but était
©k’eskon_attend
toute liberté. Par exemple, de présenter des émis-
ils ont déjà fait une émis- sions de punk et de métal.
sion sur les chaussettes ou « C’est des musiques que
encore sur les pommes de j’adore », et grâce à la
terre. radio, il peut couvrir des
Leur rapport à l’engage- évènements, des festivals,
ment comme par exemple le
Hellfest. De fil en aiguille,
En venant à cette journée
et grâce à Lola, Louise a pu
sur l’engagement, un peu
s’intégrer à la radio et fina-
comme nous avec notre
lement s’y plaît beaucoup.
journal, ils se sont enga-
Et à eux trois, ils forment
gés sur deux points : cou-
vraiment une équipe de
vrir l’évènement, à la de-
reportage pleine de vie !
mande du CLEMI, pour la
retransmettre aux per- Thylane et Ulysse

©k’eskon_attend
K’eskon Attend, question de fratrie ?
Pourquoi faire la classe journalisme ?
Pour faire comme nos frères et
sœurs ? Ou justement pour ne pas
faire comme eux ? Dans l’équipe de
K’eskon Attend, on trouve de nom-
breuses fratries. Nouveaux et anciens
élèves ont répondu à nos questions.
©k’eskon_attend

Ton emploi du temps était chargé ?


lles s’appellent Pauline, Eva, Julie, classe, car il n’y avait pas forcément Pauline : « Oui, car j’avais tout le temps
Maïa, Tom, Léon… Et ils ou elles tous mes amis, je ne me sentais pas à cours à 13heures, je ne pouvais pas

E font partie de ces familles où on


s’est posé la question de partici-
per à l’aventure de K’eskon Attend au-
tour de la table du dîner familial. Telle-
ma place. Je n’aimais pas trop faire les
articles, mais après j’avais de très bons
professeurs ». Maia : « C’était cool,
comme on travaillait tous ensemble,
m’amuser avec mes amies jusqu’à
14heures » .Eva : « Pas du tout, ça ra-
jouté juste 2heures en plus ». Julie :
« Non, juste entre 12heures et
ment nombreuses, finalement, que les c’était une classe soudée ». 14heures ».
profs disent avoir l’impression que le
temps n’avance pas, une sœur rempla- Qu’est ce que tu as préféré dans le Veux-tu faire ton métier du journa-
çant une sœur ou un frère, un frère se travail même de journalisme ? lisme ?
substituant à un frère ou une sœur. Eva : « Faire les interview ». Julie : « La Eva : « Même si c’était une bonne expé-
Alors, K’eskon Attend, une histoire de rencontre avec les gens à qui on n’avait rience, je ne voudrais pas en faire mon
famille ? Pour le savoir, ce sont les plus pas forcement l’occasion de parler en métier ». Pauline : « Non ».
jeunes qui sont allées voir leurs aîné-e-s. temps normal ». Maia : « Les inter-
views, et le travail avec José, l’interve- As-tu géré les articles à temps, les RDV
Comment t’es venue l’idée de faire nant vidéo avec lequel on fait des et le brevet ?
classe journalisme et de la conseiller à films». Julie : « Oui, car le brevet était à la fin
ton frère, ta sœur ? de l’année et puis cela ne prend pas
Pauline : « Beaucoup de gens qui Tu as regretté la classe journalisme ? beaucoup de temps ». Pauline : « Oui,
avaient fait la classe journalisme m’en Pauline : « Je ne regrette pas forcement mais à la fin, c’était un peu dur ». Maia :
ont parlé et ils ont dit que des choses car ça m’a permis de mieux parler à « Oui et non ».
bien ». Comme par exemple : « Il faut le l’oral ». Maia : « Non pas du tout ». Eva :
« Pas du tout ».Julie : « Pas du tout ». Pour finir, on se devait, bien sûr, de
faire car c’est vraiment une chance, rencontrer aussi quelqu’un qui n’a pas
d’une part pour les voyages, pour les Cela t’a aidé pour le lycée ? voulu suivre les conseils de son frère.
articles,… » Eva : « J’ai vu que c’était Maia : « Oui, au lycée, il y a des options Eh oui, ça existe aussi. Alors Léon,
possible de faire cette option en journa- qui ont rapport avec ce qu’on a fait en pourquoi tu n’as pas voulu marcher sur
lisme, j’en ai d’abord discuté avec mes classe journalisme. Pendant l’année, les traces de Tom ?
parents, puis je me suis dit que cela quand tu as des interviews, des articles « Je n’y trouvais aucun intérêt pour
pouvait être cool de tenter l’aventure et à faire et que, sur la seconde partie de moi ». Son frère l’a pourtant beaucoup
de se lancer dans de nouvelles choses ». l’année, il faut faire le montage. Comme encouragé à faire cette classe, mais
Julie : « Ma sœur l’avait faite et j’ai vu je savais déjà un peu faire, ça m’a ai- Léon ne souhaitait toujours pas la faire,
qu’elle était contente de son expé- dé ». Julie : « Cela m’a beaucoup aidé même s’il trouvait qu’il pouvait quand
rience, je me suis dit pourquoi pas ? ». pour le français ». même y avoir des avantages « Il y a cer-
Maia : « Parce que c’était une classe tains bons côtés, c’est vrai, comme les
différente, ça permet de faire d’autres Ton meilleur souvenir ? sorties au théâtre et la bonne am-
choses que ce que l’on fait déjà depuis Pauline : « Mon meilleur souvenir ça a biance ». Mais il avait déjà choisi
des années et aussi, bien sûr, parce été l’handisport à Poitiers, c’était une comme option Latin et classe euro, alors
qu’on était déjà un groupe de trois amis très belle expérience ». Eva : « J’ai ap- « La classe journalisme était une option
et on voulait être dans la même précié d’aller à Paris, à Okapi, et aussi à que je n’envisageais pas en plus !».
classe ». Jeunes Talents, à l’Angelarde ». Julie : Voilà. Reste à savoir si ça va continuer.
Tu as pensé quoi de ton année ? « Mon meilleur souvenir a été Jeunes Pourra-t-on parler un jour de K’eskon
Eva : « C’était vraiment une bonne Talents, avec la rencontre des groupes Attend de génération en génération ?
année, qui était très enrichissante ». de musique ».
Pauline : « Je n’ai pas trop aimé ma Maëlys, Emilie, Louisa
Cynthia, Sapeuse-Pompière
Malband Cynthia 39 ans est sapeuse pompière. Et même
si on n'a pas l'habitude de dire la fonction au féminin, elle
a bien sa place à la caserne où elle pratique ce métier
depuis 4 ans. Rencontre...

tions ou les incendies, les demande beaucoup d’efforts phy-


accidents domestiques ou siques pour faire face à toute situa-
encore les accidents de tion. Cynthia nous explique : «Pour
route. Un sapeur-pompier un sapeur-pompier, le sport physique
assure la protection de la prend une part importante dans la
population et des biens. journée». Cynthia précise qu'il faut
Elle nous dit : « Il n'y a pas être capable de soulever des charges
de différence entre un lourdes, matérielles ou humaines.
pompier et un sapeur- «Car les victimes ont besoin d’être
pompier : C'est le nom qui transportées sans bouger, donc il faut
nous est donné simple- être solide pour les protéger, et les
ment, la notion de sapeur faire souffrir le moins possible.» Cyn-
fait référence à celle de thia parle aussi des accidents : «Tous
sauveteur». les accidents sont important.» Les
sapeurs-pompiers sont toujours pré-
Les grades d’un sapeur-
parés à y faire face quel que soit l’ac-
pompier
cident, surtout lorsqu’ils sont face à
En revanche, il y a des diffé- des situations critiques, dramatiques.
©k’eskon_attend

rences de grades au sein du «L’important, c’est que nous devons


corps des sapeurs- faire abstraction de nos émotions, en
pompiers. Le corps, c'est en intervention pour être plus efficace»
fait le groupe entier des nous dit-elle.
pompiers de France, c'est
Lors d'une explosion à Paris, deux
comme par exemple «le
pompiers ont perdu la vie, Cynthia
corps» de l'armée. Pour les
nous dit : «C’est très triste de perdre
grades, il y a des officiers,
des pompiers qui ont donné leur vie,
des sous-officiers, des
pour secourir les victimes de cet acci-
hommes de rang à l'armée,
dent». La devise d’un sapeur-pompier
eh bien, c'est la même
à Paris est «Sauver ou Périr,» nous dit
chose pour les pompiers.
-elle.
On distingue en outre les
pompiers volontaires Protéger également la nature
comme Cynthia, et les
Les sapeurs-pompiers se chargent
pompiers professionnels
aussi des nids de guêpe, par exemple.
dont c'est leur métier. « En
Si le danger est important et met en
tant que pompier volon-
danger la population, ils intervien-
taire, » nous dit-elle,
e qui l'a motivée à pratiquer ce dront, mais si cela ne présente aucun
« lorsque je suis à la ca-
métier ? " C'est de pouvoir être danger pour la population alors ils

C utile à la population en dé-


tresse, aider les personnes qui
se trouvent en difficulté, pouvoir les
protéger" nous explique-t-elle. Un
serne, ma journée est la même que
celle d'un pompier professionnel. Elle
commence par le rassemblement,
puis le sport, vérification du matériel
et il faut se tenir toujours prêt à partir
n’interviendront pas. Et demanderont
à la population de faire appel à un
apiculteur, mais s'il n’y a pas d’apicul-
teur dans les alentours alors ils inter-
sapeur-pompier est une personne viendront, (ils ne touchent pas aux
en intervention. »
dont l'activité principale, est consa- nids d’abeilles, car elles sont inoffen-
crée au secours des personnes en Un métier physique... sive et très utiles pour la nature).
détresse comme par exemple quand
Le métier de sapeur-pompier n’est Milotic Alice et Raffoux Solène
elles sont menacées par les inonda-
pas de tout repos. C’est un métier qui
Qu'est ce qui est jaune et qui attend ?
La Main Jaune, bien sûr ! Dont le vestige attend sur son Rond-Point
qu'on décide de son avenir. Nous avons rencontré Francis Guyot, son
créateur. Il s'exprime sur la destruction de son œuvre.
©k’eskon_attend

leur tableaux parce que


tout le monde n'a pas
les mêmes goûts.
L'intrusion d’œuvres
d'arts dans le domaine
public n'est pas sans
causer de dégâts"

Le projet futur

Le maire Jean Pierre


Abelin a effectué une
enquête publique au-
près des habitants de
Châtellerault, avec
comme possibilités de
choix : soit de paysager
le rond-point, soit un
autre projet de Francis
Guyot ou alors un
avion. En voyant une
possibilité de refaire un
projet, Francis Guyot lui
omme on pouvait s'y attendre, ça lui fait évidem- même affirme : "Les gens vont se demander ce que je vais
ment de la peine, mais pas qu'à lui ! Car oui, envi- faire, je peux faire le Pied Bleu !" Plus sérieusement, donc,

C ron 70 entreprises et plus de 500 personnes ont


travaillé à la réalisation de ce projet. " C'était un
très gros projet !" Parmi ces 500 volontaires, environ 25
était bénévoles et ont travaillé 3 ans avec lui. Aussi, de
il a proposé son projet : celui de rajouter des panneaux
solaires autour de la partie restante de la main, pour for-
mer comme un bloc de Quartz noir. "C'est un symbole du
monde à venir, donc d'une électricité propre". Il veut aussi
nombreuses entreprises l'on aidé, mais pas que financiè- mettre des arbres autour du rond-point sauf là où il y a
rement. Elles l'ont aidé en termes de fourniture de maté- une sortie (par exemple, en sortant de l'autoroute, il n'y a
riaux, par exemple : les voitures qui descendaient de la pas d'arbres et on voit la construction). Pour connaître la
main ont été fournies par une de ces entreprises. D'autres décision, il faut attendre...
entreprises ont fabriqué des matériaux en acier néces-
saires à la construction. Au final, les entreprises ont aidé à Lac Baptiste, Grillet Margot et Polvet Ulysse.
la construction mais ce sont eux, Francis Guyot et son
équipe, qui ont fini l'assemblage.

Presque la plus moche de France ?

"C'est dommage qu'elle n''ait pas fini première de ce clas-


sement des ronds-points les plus moches, on en aurait
Le saviez vous?
La construction de la main jaune a durée 6 ans,
encore plus parlé" affirme-t-il en souriant. "Une œuvre
d'art, c'est très personnel. Ce qui m'a beaucoup plu, c'est les différents modèles de voitures sont, de haut
qu'elle a été très critiquée". Il se justifie : "Par ce fait là, en bas, une Fiat 500, une Austin, une 4 chevaux,
elle devenait vraiment une œuvre d'art et elle est encore une Wolswagen, une 2 chevaux, une 205 et une
plus devenue une œuvre d'art parce qu'elle a été brûlée". Twingo et ses dimensions sont de : 24m de haut
Il s'explique : « Même si nous avons affaire à de très et environ 22 tonnes
grands peintres, tout le monde n'aimera pas forcément
La gym douce.. en toute discrétion
La gymnastique douce c’est quoi ?
Pour répondre à cette question,
nous avons pu interviewer Sandra
Kais. C'est une psychologue, psy-
chothérapeute qui enseigne l’art-
thérapie et la gymnastique douce.
Ça en fait beaucoup ! Mais elle y
arrive. Rencontre.

©dr
vant de faire ses études de psychologue, Sandra a s’appellent micromouvements ». C’est particulièrement
d’abord étudié la philosophie pendant 5 ans, puis approprié pour les personnes stressées : de petits étire-

A elle a fait du théâtre et de la danse. Ensuite, elle


s’est posée beaucoup de questions sur l’être hu-
main et sa psychologie. « Et c’est là que j’ai choisi de faire
des études de psychologie, » explique-t-elle.
ments en douceur et des mouvements de respiration, de
la relaxation, tout cela nous fait comprendre que « notre
corps est important ». « La gymnastique douce fait re-
mettre la respiration dans notre corps, » explique Sandra.
Comment en est-elle venue à la gymnastique douce ? Par « On a un corps et c’est important d’en prendre soin. Par-
la danse ! Elle a commencé à faire de la danse à 5 ans. Ça fois, on a l’esprit qui vagabonde, il y a aussi des problèmes
a toujours été très important pour elle, le travail corporel psychiques, de l'angoisse ; quand on respire, ça permet
« C'est comme ça que j’ai commencé à apprendre le d’oublier les choses qui nous perturbent… »
corps, à mieux danser, à mieux placer mon corps et respi- L’histoire de la gymnastique douce
rer ». Quand elle a vu des personnes souffrant dans leurs
corps et dans leurs esprits, elle a évidemment fait le lien. « En Europe, on s'est rendu compte que l’on faisait de la
Désormais, elle donne des cours pour qu'on se sente gymnastique pour la performance pour être le meilleur et
mieux. Par séances individuelles, dans une salle de sport que ce n'était pas très collectif. Est-ce que ça rendait les
avec un fond de musique douce (car si c’est du métal on sportifs mieux ? Non, on sait que tous les grands sportifs
sera sûrement déconcentrés). finissent par avoir des problèmes, » rappelle Sandra. En se
tournant vers l'Asie, ceux qui refusaient que le sport se
Qu’est-ce-que c’est la gymnastique douce ? conjugue avec la performance individuelle, ont trouvé le
yoga (qui est très à la mode en ce moment), le tai-chi et
La gymnastique douce a été inventée dans les années 50. le chi Kong qui sont des manières de bouger plus en dou-
Elle a aussi été appelée « anti gymnastique » c'est une ceur. Dans tous les cas, il s'agit d'être bien dans son corps,
manière de faire réagir le corps autrement. Elle s’est inspi- pas d'être le meilleur ou de faire de grandes perfor-
rée de tout ce qui trouve en Chine, en Inde, au Japon. En mances. La gymnastique douce prend les leçons de cette
effet, la gym traditionnelle manipule beaucoup notre recherche.
corps et certains cherchaient quelque chose de moins
violent, de plus humain « qui ne transforme pas le corps La gymnastique douce, soigne-elle le cancer ?
humain une marionnette : sauter plus haut, être plus per-
formant… » Non, elle ne peut pas soigner un cancer mais elle peut
C’est pour cela que l’on dit souvent que « la gymnastique permettre à la personne atteinte par un cancer (pendant
douce est pour les personnes âgées » sauf que, en réalité, ou après) de s’accepter comme elle est.
nous pouvons la pratiquer à n’importe quel âge. Mais
c’est vrai que c’est un bon sport pour les personnes âgé Jasmine AHMED-MOUSTAFA Farah JBELARBI
car c’est plus doux, comme ils sont fragiles, ça leur con-
vient mieux. Contact : email : kayssandra@gmail.com
La gymnastique douce, c’est aussi de la « proprioception » Téléphone : 09 54 65 10 49
mot barbare qui désigne la manière dont on perçoit les Cabinet médicale : 57 Place Dupleix
mouvements qui nous font « sentir comment on est ». Salle de sport : 26 Rue Villevert Châtellerault
C’est souvent au sol avec des tout petits mouvements qui
Le Métal est, pour beaucoup, une mu-
Le métal, une musique incomprise
sique agressive où le chanteur ne fait ©k’eskon_attend
que de crier. Un fan de Métal répond
à quelques clichés.

« Le Métal est une musique agressive » plus de problèmes qu'autre chose et puis certains groupes
aussi abusent davantage d'alcool comme le whisky. Alcoo-
Eh bien, on ne peut pas dire le contraire. Mais ce n'est
lique ? Oui, à partir du moment où tu bois plus de deux
qu'une question de perception. C’est vrai que les paroles ne
verres ( ?) par jour, tu es censé être alcoolique. Mais je
traitent pas vraiment des fleurs et des abeilles. Ce sont des
pense que, souvent, les métalleux ne sont pas alcooliques,
textes qui peuvent paraître aussi agressifs que certaines
ils ont juste de pics de consommation complétement assu-
chansons de rap sauf que, pour le rap, c'est rentré davan-
més.
tage dans les mœurs donc on les accepte davantage. Il faut
expliquer que le métal, c'est une musique qui a été produite « Le Métal n'est pas une musique, c'est du bruit et les
en réaction au mouvement hippie des années 60, face à chanteurs ne font que crier »
l'échec de cette mentalité « peace and love ». Donc c'est
"Encore une fois, c'est de l'ignorance parce que beaucoup
une réaction agressive et dépressive avec une vision noire
de musiciens de Métal sont des virtuoses, ils ont une culture
du monde dans lequel on vit, dans la société dans laquelle
musicale beaucoup plus étendue que la plupart des per-
on vit. C'est une musique qui conteste, qui dénonce sans
sonnes. Le Métal s'inscrit dans l'influence de la musique
forcément donner de réponses mais qui décrit le monde
classique en termes de virtuosité. C'est tout sauf du bruit,
dans lequel on vit.
c'est juste qu'il y a beaucoup de notes en règle générale et
« Le Métal est une musique de satanique » donc la moyenne des personnes n'ont pas la faculté ou la
capacité ou l'envie d'intégrer ce flot d'informations. Donc
C'est pareil, c'est plus une posture que la réalité. Il y a très
non, ce n'est pas du bruit, c'est juste une autre expérience
très peu de satanistes réels dans le Métal, c'est juste un
musicale.
folklore, ça va avec l'agressivité de la musique. C’est aussi en
réaction à la position de l'église parce que, d'accord c'est « Ça voudrait dire que les metalleux sont au dessus de
bien joli Jésus, Marie, Josef et tous les Saints mais au final, tous ? »
ça résout pas tout si ça peut soulager pas mal de personnes.
"Il y a un coté élitiste chez les métalleux comme chez les
Dans le monde dans lequel on vit ça n'a en tout cas pas réglé
amateurs de Jazz. C'est une musique de niche, une musique
les problèmes de guerres, de pauvreté, et encore à l'heure
qui s'écoute plus que la musique populaire. On écoute du
actuel, l'Église , c'est pas non plus une terre dénuée de pé-
Métal, on le vit davantage qu'une musique que l'on écoute
chés, on le voit dans les scandales qui l’impliquent
en fond sonore. Ceux qui l'apprécient ont cette capacité de
(pédophilie etc.). Donc Satan, le Diable et la démonologie en
l'emmagasiner, de l'apprécier à sa juste valeur. Après, non,
général, c’est aussi un mode d'expression en réaction à une
on n'est pas au dessus du lot.
vision plus angélique de la société, c'est beaucoup plus fun.
Pour aller plus loin, il est conseillé de regarder le documen-
« Le métalleux est alcoolique »
taire "Metal: a headbanger's journey" de Sam Dunn & Scott
"Les métalleux apprécient, ou même, vouent quasiment un Mc Fayden
culte à la bière comme boisson privilégiée. À la rigueur, on
peut comprendre : c'est une boisson conviviale, les métal- Ulysse Polvet
leux sont une communauté conviviale donc pourquoi pas ?
Après, c'est toujours pareil, c'est les excès qui provoquent
Chez le premier ministre
Ce jeudi-là, nous sommes allées à Matignon pour voir le
Premier Ministre. Normal, nous sommes journalistes.
C’est Grand Châtellerault qui nous avait accrédités.

tal. Arrivés dans la cour, des hô- Nous, on s’intéresse aux autres.
tesses d’accueil, plein de chargés Stella, une femme de l'accueil,
de com : on ne peut pas leur nous explique son métier. Elle est
échapper ; ils nous chargent de agent contractuel du bureau de la
papiers et d’explications. Ce n’est logistique du patrimoine. Elle a été
qu’ensuite qu’on a accès aux per- envoyée à Matignon pour gérer les
©k’eskon_attend

sonnalités : Jean-Pierre Abelin, le groupes qui arrivent et pour qu'ils


Maire de Châtellerault… mais aussi ne se croisent pas pendant les
Edouard Philippe, le Premier Mi- visites. D’après elle, c'est très rare
nistre. On charge l’un d’entre nous d'avoir des événements comme
a première chose qui de se glisser au premier rang des ça, c’est une opportunité pour
marque, quand on arrive journalistes pro. Il le fait bien : on nous, dit-elle. Elle a raison.

L devant l'hôtel de Matignon,


c’est la centaine de gen-
darmes positionnés autour pour
assurer la sécurité. Les gen-
aura nos images !
Dans les salons, enfin, nous
avons bien sûr rencontré
des industriels. On était là
pour ça. Bilan ? L'industrie,
darmes travaillent 24h/24h et
« ce n'est pas qu'un métier
7j/7j. Interrogé, celui qui prend
sale, avec beaucoup de
nos cartes, assure que pour être
bruits et de machines dan-
là, on garde les meilleurs. C’est la
gereuses, mais c'est aussi
garde républicaine et pour y en-
beaucoup de produits de
trer il faut beaucoup de travail,
haute technologie. » Ah
autant physique que mental.
bon ? Nous sommes tout de
©k’eskon_attend

Et c’est vrai qu’il est difficile de suite allées vérifier cela à la


passer sans se faire remarquer : cité des Sciences et de
cartes d'identités, puis scanner l’Industrie tout l’après-midi.
pour les sacs, détecteur de mé-
Kim Robin et Louisa Noiret.
©k’eskon_attend

©k’eskon_attend
Matignon sur les réseaux sociaux…
Pour notre visite à Matignon, à défaut de parler au premier
ministre, nous avons pu rencontrer quantité de « chargés de
com », on peut même dire qu'ils pullulent dans l'entourage
des hommes politiques. Nous avons choisi Florie Doublet,
locale, comme nous, venue accompagner notre maire en
tant qu'attachée de presse du « Grand Châtellerault ».

comme la nôtre : n'oublions pas que nous sommes


aussi journalistes ! « On va montrer ici », dit-elle,
« ce qui est important en matière d’économie,
©k’eskon_attend

d’emploi et en matière d’industrie pour défendre


Châtellerault ; c’est pourquoi Matignon nous ouvre
ses portes. »
Nous l'accompagnons donc voir le stand de Grand-
Châtellerault dans un des salons du ministère parmi
on rôle à elle, c'est de s’occuper de tout tous les stands de cette exposition « territoire
communiquer sur les réseaux sociaux. Florie d’industrie ». Nous apprenons que l’agglomération

S Doublet est une attachée de presse et elle


est présente dans le « community manager »
du Grand Châtellerault, elle est toute seule à repré-
senter la catégorie « réseaux sociaux ». Pour ceux
du Grand Châtellerault est le deuxième bassin indus-
trielle de la Nouvelle Aquitaine, ce qui est impor-
tant. Florie Doublet nous confie : « 42 % des emplois
aujourd’hui du Grand Châtellerault concerne l’indus-
qui ne savent pas, un community manager, c'est un trie ». Normal que nous soyons là ! Et elle nous
métier qui consiste à animer et à fédérer des com- glisse tous les comptes dont elle s'occupe :
munautés sur Internet.
Instagram : grandchatellerault
Elle est donc en charge de mettre en relation les
journalistes, ainsi que la collectivité du Grand Châ- Facebook :grandchatellerault
tellerault. Florie a pour mission de communiquer les
informations de Châtellerault via les réseaux so- Twitter: @CAChatellerault
ciaux. Et cette journée à Matignon est importante
Kélia Touzalin et Manon Bonneau
pour notre ville. Ça justifie pleinement sa présence,
©k’eskon_attend
Dans les Coulisses de Matignon
L'hôtel de Matignon, la résidence du 1er ministre, dans les médias, ce sont les « ors
©k’eskon_attend

de la République » mais est-ce la vérité ? Nous allons vous montrez la réalité sur
les coulisses de Matignon. C'est à Paris même que nous sommes allés vérifier.

Matignon près 4 heures de nous apercevoir qu'elle était aussi bien gar-
bus, nous sommes dée qu'un premier ministre et nous avons Matignon
c’est le
luxe doré
A enfin arrivés sur
Paris. Nous
sommes descendus aux
pieds de la tour Eiffel pour
marché pendant 45 minutes jusqu'à la desti-
nation finale, Matignon !
L’hôtel de Matignon est un bâtiment typi-
quement parisien, caché dans les rues de
c’est aussi ça
Paris. Il a fallu plus de 15 minutes d’attente
pour que nous accédions de la porte à la
cour ! Aux portes, en effet, des gendarmes
nous ont accueillis et un à un nous avons dû
passer dans les portiques, carte d'identité à
la main. Ils se méfiaient.
Il est vrai que, à peine entrés, nous n'avions
qu'une idée en tête, trouver les défauts de
Matignon ! Et nous avons trouvé : l'hygiène

©k’eskon_attend
©k’eskon_attend

n'est pas leur point fort. Beaucoup d'étu-


diants et très peu d'adultes était présents à
l'intérieur, ce jour-là, et les élus, les hauts
responsables, se la coulaient douce dans les
jardins. Bizarrement à ce moment-là, sou-
dainement, une envie pressante nous est
venue...
15 minutes d'attente dans un couloir très
étroit pour envisager de la satisfaire. Et pour

©k’eskon_attend
découvrir que les toilettes était tout
l'inverse de la façade de Matignon : poils,
cheveux, papiers toilettes usagés sur le sol
ainsi que dans les lavabos... Nous aurions du
nous diriger vers les jardins beaucoup plus
©k’eskon_attend

propres et plus soignés par le personnel. Les


détails sont importants !
L'intérieur est très beau : des grands miroirs
faisant la taille du mur, sublimes, ornés de
feuilles d'or ; en s'approchant, c'est vrai,
encore une fois, nous avons vu la réalité,
des traces de doigts, partout ! Dans la
©k’eskon_attend

même pièce, un magnifique « chandelier »...


avec de fausses bougie à piles. Pas brillant
tout ça ! Au fait, pensez-vous que monsieur
le premier ministre, Edouard Philippe, fait
ses commissions dans les toilettes que nous
avons visitées ? Mais peut-être que ce n'est
©k’eskon_attend

pas une question qu'on peut lui poser...


©k’eskon_attend

Manon Bonneau et Kélia Touzalin

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