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Typologie jungienne

La typologie jungienne est une théorie des types psychologiques proposée en 1920 par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung pour
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caractériser le mode de fonctionnement psychologique d'un sujet .

Elle aboutit à distinguer seize types psychologiques, suivant la fonction cognitive dominante (quatre possibilités), son orientation
introvertie ou extravertie, et l'orientation de la fonction cognitive auxiliaire sur l'axe complémentaire.

Les types psychologiques de Jung doivent être vus comme des outils permettant de diagnostiquer les différences de fonctionnement
psychologique entre les individus. Au lieu de reprocher à une personne son mode de raisonnement, on peut comprendre que cette
personne est d'un type différent et donc aborde le monde selon d'autres priorités que les siennes. Les différences de types psychologiques
peuvent être utilisées comme un outil pour comprendre les différences de fonctionnement des autres. Ces types sont applicables, selon
Jung, à toutes les cultures.

Cette typologie a été reprise (sous une présentation différente) par la typologie du Myers Briggs Type Indicator et par celle de la
Socionique.

Sommaire
Introduction
L'orientation de l'énergie
Les fonctions psychologiques
Perception dominante
Jugement dominant
La théorie dynamique
Développement progressif des fonctions
Fonction dominante
Huit types de psychés dans le modèle jungien
Types psychologiques dérivés
La vision de Myers et Briggs
La vision socionique
Les 4 tempéraments
Test de Singer et Loomis
Tableau résumé
Références et liens
Notes et références
Sources
Voir aussi
Liens externes

Introduction
Dans son ouvrage Les types psychologiques (1921), Carl Gustav Jung définit trois grandes paires de caractéristiques de la psyché
humaine, caractéristiques qu'il fonde à la fois sur sa pratique de la psychologie analytique mais aussi sur une étude assez poussée de la
différenciation psychologique au cours des différentes époques pré et post-chrétiennes.
Afin d'éviter les récupérations mal comprises de ces travaux, en particulier celles proposant par exemple « que lorsque l'on est de tel ou
tel type l'on doive forcément agir de telle ou de telle façon » ou « que ni du type psychologique ni de la façon d'être ou d'agir nous ne
puissions à tout jamais sortir de notre vie », il développa dans l'un de ses ouvrages, (L'homme et ses symboles), une mise en garde, au
travers d'un passage ayant pour sujet l'un des aspects de la personnalité de la femme (part masculine de la femme), que l'on nomme
l'animus. (De la page 194 à 195).

Cette page est illustrée, entre autres, par une image de Ghandi, personnage à la fois introverti car à l'image d'un sage, un être ouvert à
l'introspection pendant une grande partie de sa vie puis qui par la suite fut aussi extraverti, à l'image d'un chef d'état, d'un révolutionnaire,
même si ce fut au nom de la non violence.
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Il met aussi en garde en indiquant qu'« il est assez stérile d'étiqueter les gens et de les presser dans des catégories ».

L'orientation de l'énergie
L'individu a deux façons de se charger en énergie : l'introversion et l'extraversion. Jung a observé que les individus ont tendance à trouver
leur énergie et à être dynamisés :

soit par l'environnement extérieur, les activités et les expériences : extraversion E


soit par l'univers intérieur des idées, des souvenirs et des émotions introversion
: I
Ces deux notions ne sont pas à entendre tout à fait au sens où ces termes sont entrés dans le langage courant. En effet, l'extraverti prend
son énergie principalement du monde, tandis que l'introverti prend son énergie principalement de lui-même. Il en résulte une tendance
pour l'introverti à être plutôt renfermé et distant, précautionneux, et une tendance pour l'extraverti à être expansif, liant et parfois
superficiel. On notera toutefois qu'il se trouve assez fréquemment des extravertis contrariés agissant comme des introvertis et des
introvertis contrariés tentant d'agir comme des extravertis.

Introversion et extraversion constituent les deux types psychologiques principaux.

Chaque personne possède une inclinaison plus ou moins prononcée vers l'une ou l'autre de ces orientations. En effet, on ne peut pas être
des deux types à la fois, même si certaines personnes sortent, à l'occasion de tests psychologiques, comme relativement équilibrées par
rapport aux types (dominante très légère pour l'un des deux types). On a coutume de symboliser l'introverti par un « I » tandis que l'on
symbolise l'extraverti par un« E ».

E - Extraversion I - Introversion
Je suis plus à l'aise avec les personnes et Je suis plus à l'aise avec les idées et les
l’environnement concepts
Je suis à l'aise dans la foule Je suis à l'aise seul
Je suis plutôt orienté vers l’action Je suis plutôt orienté vers la réflexion
Oups ! - Je n'ai pas pris le temps de
Oups ! - Je n'ai pas pris le temps de réfléchir…
vérifier…
Je profite de mes loisirs pour bouger Je profite de mes loisirs pour me détendre
J'ai besoin de contacts pour me ressourcer J'ai besoin de solitude pour me ressourcer
J'ai des relations nombreuses et variées J'ai des relations rares mais approfondies
D'abord réfléchir, ensuite agir si
D'abord agir, ensuite réfléchir si possible
nécessaire
Je préfère être en groupe pour en discuter Je préfère être seul pour y réfléchir
Je préfère m’exprimer par la parole Je préfère m’exprimer par l’écriture

Les fonctions psychologiques


Les fonctions psychologiquesou processus mentaux sont, chez Jung, au nombre de quatre :

la sensation (sous-entendu notre faculté à nous placer dans et à percevoir le présent) ;


la pensée (sous-entendu l'intellect) ;
le sentiment (sous entendu l'évaluation affective) ;
l'intuition (ou évaluation globale).
Ces quatre fonctions vont aussi par paire, mais d'une manière moins claire que pour les
types. Jung distingue, au sein de l'activité de l'esprit humain, deux grands types
d'activité :

Recueillir de l'information ouPerception P, de deux manières


opposées : l'intuition N et la sensation S ;
Traiter cette information pour aboutir à des conclusions ou jugement J, Schéma des types psychologiques,
de deux manières opposées : lapensée T (pour thinking) et le
sentiment F (pour feeling). d'après L'âme et la vie de C.G. Jung

Les termes employés pour désigner ces processus ne correspondent pas au sens usuel,
les processus doivent être compris à travers les rapports qu'ils entretiennent les uns avec les autres. La sensation s'oppose à l'intuition, en
ce que le sujet axé sur la sensation s'intéresse spontanément aux caractéristiques (détaillées et pratiques) des éléments qui peuplent son
environnement, alors que celui axé sur l'intuition s'intéresse à lasignification (globale et synthétique) de ces éléments.

« La sensation (c'est-à-dire, le sentiment de perception) vous dit que quelque chose existe ; la
réflexion vous dit ce que c’est ; le sentiment vous dit si c'est agréable ou pas ; et l'intuition vous
dit d'où il vient et où il va.». (C.G. Jung)

Chaque être humain a des facultés plus ou moins développées dans les quatre fonctions psychologiques, qui sont nécessaires à son
fonctionnement quotidien. Néanmoins, certaines dominent dans des domaines s'accompagnent d'une moindre utilisation d'une autre
fonction, exhibant ainsi les couples fonctionnels : pensée/sentiment et sensation/intuition. Si une personne a une tendance naturelle à
approcher les choses au travers de son intellect, le côté sentimental passera souvent mécaniquement au second plan, et vice-versa. De la
même façon, les personnes « intuitives » ont souvent tendance à aborder les problèmes de la vie en tentant de trouver une solution à long
terme alors qu'ils auront du mal à percevoir le problème immédiat. À l'inverse, les « perceptifs » (ceux dont l'appréhension du monde est
plutôt basée sur la sensation) auront eux plus de mal à envisager des solutions qui ne répondent pas à un problème se posant dans le
présent.

Afin de donner au lecteur des moyens de continuer une éventuelle investigation sur les types psychologiques sur le Réseau en gardant la
même notation, on reprendra la notation anglo-saxonne deMyers-Briggs des fonctions, qui tend à devenir un standard de fait :

la sensation : « S » pour Sensation,


la pensée : « T » pour Thinking,
le sentiment : « F » pour Feeling,
l'intuition : « N » pour iNtuition.

Perception dominante
La Sensation consiste simplement à percevoir son environnement à travers les sens, c'est une fonction cérébrale qui constate ce qui existe
autour de nous.

Par opposition, l'Intuition est beaucoup plus difficile à appréhender dans une culture rationnelle. C'est une perception qui nous parvient à
travers les couches subliminales de notre être, « une de ses particularités étant que l'on ne saurait préciser où et comment elle prend
3
naissance ». L'intuition se manifeste de manière privilégiée quand on se trouve en présence de conditions nouvelles et inconnues, pour
lesquelles on ne dispose pas de valeurs et de concepts établis rationnellement et consciemment. Elle peut se manifester sur différent
plans : physique (on pressent un danger) ; émotionnel (la première impression qui est souvent la bonne) ; intellectuel (tout s'éclaire et la
solution apparaît)...

Pour Jung, l'Intuition est définie comme une perception acquise avant tout via l'inconscient. L'intuition est une fonction cérébrale qui
établit une connexion avec les couches les plus profondes de l'inconscient, c'est-à-dire surtout de l'inconscient collectif, à travers les
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archétypes et les symboles . L'intuition relie la situation à un archétype, en en identifiant les traits essentiels, et en en dégageant la
cohérence sous-jacente.
S - Sensation N - iNtuition
Je m'intéresse avant tout aux faits Je m'intéresse avant tout à la signification
J'ai plutôt les pieds sur terre J'ai plutôt la tête dans les étoiles
Je me souviens plutôt des faits et des Je me souviens plutôt des enjeux et des
évènements enchaînements
Je m'intéresse au présent et à ce qui Je m'intéresse au futur et à ce qui pourrait
m'arrive m'arriver
Je distingue spontanément les détails Je vois spontanément les implications
Je suis plus à l'aise avec les procédures
Je vois les nouvelles façons de faire les choses
habituelles
J'aime que les choses soient claires Je comprends à demi-mot
J'appréhende les choses dans leurs détails J'appréhende les choses dans leur globalité
Je n'aime pas devoir deviner Je n'aime pas me noyer dans les détails
Mon bon sens me suggère des solutions Mon imagination me suggère des solutions
pratiques nouvelles
Je m'appuie sur mon expérience pour Je m'appuie sur ma compréhension pour
trouver une solution trouver une solution.

Jugement dominant
La Pensée et le Sentiment sont deux fonctions psychologiques consistant à juger l'objet dont on a conscience ; la Pensée est un jugement
sur sa nature, et le Sentiment un jugement sur sa valeur. La « raison » d'un jugement est objective et consciente pour le Penseur, elle est
inconsciente et subjective pour le Sentimental.

La Pensée vise à déterminer si l'idée que l'on a est juste : c'est une fonction intellectuelle, analytique, organisatrice, et objective. Cette
fonction s'appuie naturellement sur la compréhension logique du monde, et sur des catégories et des systèmes de pensées partagés ; mais
le type « penseur » ne doit pas être confondu avec un degré élevé d’intelligence ou de culture.

Le Sentiment, au contraire, vise à déterminer si l'on apprécie ou non cet objet, si l'on y adhère ou si on le rejette : cette fonction purement
subjective se joue indépendamment de toute considération logique, classificatrice ou analytique. Elle est affective, instinctive, et
sélective. Dans la psychologie de Jung, le type « sentimental » ne doit pas être confondu avec le sens commun du terme (celui qui se
laisse dominer par des sentiments amoureux ou amicaux). Il s'agit d'une fonction de jugement du monde, le jugement de valeur
.

T - Pensée F - Ressenti
Je pense être impartial dans mes décisions Je me sens responsable de mes décisions
Je considère l'effet recherché Je me demande si c'est bien ou mal
Je vois bien comment on peut s'y prendre Je vois bien ce dont on a besoin
Je me demande plutôt pourquoi ça ne marche
Je suis surtout furieux que ça ne marche pas
pas
Une bonne discussion permet de mieux Une bonne discussion permet de mieux
comprendre s'entendre
Je choisis surtout ce qui est logique Je choisis surtout ce que je sens bien
La bonne décision doit avant tout faire
La bonne décision est factuelle et logique
consensus
Une incohérence me rend malade Une dispute me rend malade
Je me demande surtout si c'est bien vrai Je me demande surtout si c'est bien important
Le monde ne peut pas vivre sans raison Le monde ne peut pas vivre sans amour
La théorie dynamique

Développement progressif des fonctions


Jung et Isabel Myers ont identifié les 8 fonctions cognitives, mais ont aussi noté qu'un individu, outre sa fonction cognitive dominante,
utilisait les autres fonctions dans un certain ordre.

L'aisance à l'exercice d'une fonction se développe dans le temps ; un individu a ainsi :

Une fonction dominante, développée dans l'enfance, qui est la fonction favorite de recueil d'information (N ou S) ou
de jugement (T ou F) s'appliquant au monde (I ou E) favori du sujet (huit possibilités). C'est la première des fonctions
par ordre d'apparition, de priorité d'utilisation et de maîtrise consciente.
Une fonction auxiliaire, développée à l'adolescence, qui vient équilibrer la fonction dominante : elle figure sur l'axe
opposé à celui de la fonction dominante (N ou S si la première fonction est T ou, Fet inversement), et son énergie
provient du monde complémentaire (2 possibilités pour chaque fonction dominante, donc).
Une fonction tertiaire, développée chez le jeune adulte : elle est le complément de la fonction auxiliaire.
Une fonction inférieure, qui est la moins développée : c'est le complément de la dominante. Elle est la source de
nos erreurs et de nos susceptibilités, mais c'est aussi le réservoir de l'inconscient créatif et le potentiel de notre
développement.

« L'observation montre, en effet, que les conditions générales de l'ambiance rendent presque
impossible le développement simultané de toutes les fonctions psychologiques. Les exigences
du milieu social déjà font que l'homme différencie toujours principalement et en premier lieu, la
fonction qui correspond le mieux à ses aptitudes naturelles ou qui lui offre le plus sur moyen de
succès. Très souvent – c'est presque la règle – il s'identifie plus ou moins complètement à cette
fonction privilégiée, qu'il développe aussi le plus parfaitement. C'est là l'origine des types
psychologiques. L'unilatéralité de ce processus de développement retarde nécessairement la
maturation des autres fonctions. On aura donc raison de les appeler "inférieures"
psychologiquement parlant et non dans une acceptation psychopathologique du terme ; car la
fonction inférieure n'est en rien morbide, elle est simplement en retard par rapport à la fonction
la plus favorisée. Le plus souvent, c'est-à-dire dans les cas normaux, la fonction inférieure reste
consciente ; dans la névrose au contraire, elle tombe plus ou moins entièrement dans
l'inconscient. » (CG Jung – Types psychologiques)

Pour Jung, l'individuation conduit à identifier la place de chacune des fonctions dans la psyché et à faciliter leur accès.

Fonction dominante
Afin de connaître quel genre de fonction (perceptuelle ou de jugement) est la plus forte, Isabel B. Myers a conçu, en 1980, la polarité
Jugement-Perception en se basant sur la distinction faite par Jung entre les types irrationnels (perception) et les types rationnels
(jugement). Pour les types irrationnels, d'après Jung, c'est la perception (sensation ou intuition) qui est extravertie (types P) ; tandis que
pour les types rationnels c'est le jugement (pensée ou sentiment) qui l'est (type J). Le test sur cette quatrième préférence permet ainsi de
déterminer laquelle des deux fonctions est la fonction principale du sujet.
J - Organisation / Jugement P - adaPtabilité
Mon bureau est généralement bien rangé Mon bureau est plutôt en désordre
L'exactitude est la politesse des rois A l'impossible nul n'est tenu
Ma vie est plutôt organisée et planifiée Ma vie est plutôt spontanée
Chaque chose en son temps Toujours plusieurs fers au feu
Je préfère les situations souples et
Je préfère les situations contrôlées et maîtrisées
flexibles
J'aime m'adapter à des expériences
J'aime que les choses restent bien structurées
imprévues
Pour être efficace il faut clarifier les objectifset les Pour être efficace il faut être disponible
procédures et créatif
L'important est de bien comprendre le
L'important est de bien régler le problème
problème

Huit types de psychés dans le modèle jungien


En appliquant les 2 orientations de l'énergie (E, I) aux 4 processus mentaux (N, S, T, F), Jung a identifié et décrit 8 fonctions cognitives :
4 extraverties et 4 introverties :
Orientation de
E/I NSTF P/J Type Description
la conscience
Aime voir, entendre, goûter, toucher et sentir le monde autour de
lui. Il agit sur des données concrètes, là et maintenant. Se fie au
Sensation Conscience de présent et laisse aller les choses. Il sent le contexte immédiat ;
E S P Extravertie l'environnement détecte les changements et les opportunités pour l'action ; est
Se sensuel amené à agir sur le monde physique; accumule des expériences ;
recherche rapidement les réactions visibles et les données
pertinentes ; reconnaît “ce qui est”.
Découvre constamment de nouvelles possibilités dans le monde
Conscience de externe. Se fie aux flashs de sa conscience, qui peuvent être
Intuition
la signification partagés avec les autres. il interprète les situations et les relations ;
E N P Extravertie
profonde de relève les significations et les interconnexions ; traduit “ce qui est”
Ne
l'environnement par “ce qui pourrait être” ; remarque les non-dits et donne un sens
à ce qui émerge à travers des contextes variés.
Cherche l'harmonie avec et entre les personnes du monde
extérieur. Les valeurs relationnelles et culturelles sont importantes.
Conscience du
Sentiment Il communique ; tient compte des autres et organise les groupes
caractère bon
E F J Extraverti pour satisfaire leurs besoins et respecter leurs valeurs et leurs
ou mauvais de
Fe sentiments ; maintient l'organisation ou les valeurs de groupe ;
la situation
règle et satisfait les autres ; définit si quelque chose est approprié
ou acceptable pour les autres.
A toujours un plan à réaliser. Cherche la logique et la cohérence du
monde extérieur. Se soucie des lois et des règles. Il ordonne ;
Pensée Conscience de
organise pour l'efficacité ; systématise ; applique la logique ;
E T J Extravertie la nature de la
structure ; vérifie les conséquences ; contrôle que les normes ou
Te situation
les spécifications ont été suivies ; définit des limites, des directives
et des paramètres ; décide si quelque chose marche ou non.
Est captivé par les vibrations que le monde extérieur déclenche en
eux. Compare les faits et les expériences à ceux passés. Se fie au
Sensation Conscience de passé. Il conserve des données sensorielles pour l'utilisation future.
I S J Introvertie son monde Reconsidère les expériences passées ; “ce qui est” évoque “ce qui
Si intérieur était” ; recherche des renseignements détaillés et les liens avec ce
qui est connu ; se souvient des impressions conservées ; accumule
des données.
Découvre constamment de nouvelles possibilités dans son monde
Conscience intérieur. Se fie aux flashs de son inconscient, qui sont difficiles à
Intuition
des lignes de expliquer aux autres. Il prévoit les implications et probablement les
I N J Introvertie
forces de son effets sans données externes ; réalise “ce quisera” ; conçoit de
Ni
monde intérieur nouvelles façons de voir les choses ; entrevoit les transformations ;
obtient une image de sens profond ou de symboles extensifs.
Cherche l'harmonie de ses actions et pensées avec ses valeurs
personnelles. Il peut avoir du mal à expliquer ses valeurs. Il
Sentiment Conscience de
évalue ; considère l'importance et la valeur ; évalue quelque chose
I F P Introverti son adhésion à
à partir des vérités sur lesquelles il est fondé ; clarifier les valeurs
Fi ce qu'il ressent
pour obtenir l'adhésion ; décide si quelque chose a du sens et s’il
mérite d’être défendu.
Crée des mondes intérieurs d'idées. Cherche la logique et la
Conscience de cohérence des idées. Se fie à son cadre intérieur , qui peut être
Pensée la justesse et difficile à expliquer aux autres. Il analyse ; classe par catégories ;
I T P Introvertie de la évalue selon les principes et vérifie si quelque chose correspond au
Ti cohérence de cadre ou au modèle ; trouve les principes sur lesquels quelque
son intuition chose repose ; contrôle les incohérences ; clarifie les définitions
pour recevoir plus de précision.

Des tests psychologiques permettent de déterminer la typologie junguienne d'une personne. Certains tests sont disponibles en ligne.

Types psychologiques dérivés

La vision de Myers et Briggs


Issue de cette conception jungienne est née une première théorie.

Myers et Briggs sont deux analystes jungiennes qui ont ajouté une dimension d'organisation par rapport aux travaux originaux de Jung.
Cette dimension juge la capacité d'organisation de la personne et son aptitude à respecter les lois. Ainsi, une personne ordonnée sera
dénommée « Judge » « J » et une non ordonnée plus intuitive matériellement sera dénommée« Perceiving » « P ».

Dans cette lignée, John P. Golden a créé un modèle très proche du MBTI, en rajoutant une cinquième paire : eTndu ou Serein

La vision socionique
Issue de cette conception jungienne est née une seconde théorie développée dans la continuité de Jung et dans la « sphère soviétique »,
accessible depuis les années 1990.

La Socionique est un modèle stipulant que chacun des seize types psychologiques possède un rôle social plus ou moins déterminé.
Chaque personne accepte et produit de l'information de manière différente selon son type, ce qui génère des comportements différents
selon les types.

La Socionique stipule également que les relations humaines sont prévisibles. La réalité est perçue par chaque personne, de manière
légèrement différente selon les types de ces mêmes personnes, ce qui génère des comportements différents, des capacités mentales
différentes et éventuellement des interactions différentes.

La Socionique propose aussi un modèle relationnel, avec quatorze types de relations, déterminables par les types des personnes
impliquées.

La Socionique est basée sur trois concepts fondamentaux :

Les huit aspects de la réalité ;


Les huit éléments MI (métabolisme de l'information) ;
Les huit fonctions psychiques.

Les 4 tempéraments
David Keirsey a quant à lui regroupé les 8 fonctions psychologiques et identifié 4 grands tempéraments dans la société américaine :

Les gardiens (types en xSxJ - ISTJ, ISFJ, ESTJ, ESFJ) : 42 à 45 % de la population


Les artisans (types en xSxP - ISTP, ESTP, ISFP, ESFP) : 25 à 27 % de la population
Les idéalistes (types en xNFx - INFP, ENFP, INFJ, ENFJ) : 15 à 17 % de la population
Les rationnels (types en xNTx - INTP, ENTP, INTJ, ENTJ) : 13 à 15 % de la population

Test de Singer et Loomis


Développé dans les années 1990, ce test évalue de manière indépendante la force des huit fonctions et orientations présentées par Jung.

Ce test s’affranchit du présupposé d'approches comme celle du MBTI, où par exemple la fonction auxiliaire est de type et de polarité
différente de la fonction principale, et permet la critique et l'évaluation de cette hypothèse. La comparaison de ces différentes approches
montre que ce présupposé structurel conduit à une classification incorrecte de la dominante dans 50 % des cas, et de la fonction inférieure
5
dans 40 % des cas .

Tableau résumé
Les fonctions psychologiques.
Fonction 6
Fonction Orientation Socionique Qualificatif tempéraments %
auxiliaire
Pensée
I S T J Sensation Introvertie Si Extravertie Administrateur SJ - gardiens 11.6
Te
Sensation
I S T P Pensée Introvertie Ti Extravertie Praticien SP - artisans 5.4
Se
Pensée
E S T P Sensation Extravertie Se Introvertie Pragmatique SP - artisans 4.3
Ti
Sensation
E S T J Pensée Extravertie Te Introvertie Organisateur SJ - gardiens 8.7
Si
Sentiment
I S F J Sensation Introvertie Si Extraverti Protecteur SJ - gardiens 13.8
Fe
Sensation
I S F P Sentiment Introverti Fi Extravertie Conciliateur SP - artisans 8.8
Se
Sentiment
E S F P Sensation Extravertie Se Introverti Boute-en-train SP - artisans 8.5
Fi
Sensation
E S F J Sentiment Extraverti Fe Introvertie Nourricier SJ - gardiens 12.3
Si
Sentiment
I N F J iNtuition Introvertie Ni Extraverti Visionnaire NF - idéalistes 1.5
Fe
iNtuition
I N F P Sentiment Introverti Fi Extravertie Zélateur NF - idéalistes 4.4
Ne
Sentiment
E N F P iNtuition Extravertie Ne Introverti Communicateur NF - idéalistes 8.1
Fi
iNtuition
E N F J Sentiment Extraverti Fe Introvertie Animateur NF - idéalistes 2.4
Ni
Pensée
I N T J iNtuition Introvertie Ni Extravertie Perfectionniste NT - rationnels 2.1
Te
iNtuition
I N T P Pensée Introvertie Ti Extravertie Concepteur NT - rationnels 3.3
Ne
Pensée
E N T P iNtuition Extravertie Ne Introvertie Innovateur NT - rationnels 3.2
Ti
iNtuition
E N T J Pensée Extravertie Te Introvertie Meneur NT - rationnels 1.8
Ni

Références et liens

Notes et références
1. C. G. Jung, Types psychologiques, édition originale allemande, 1920;5e édition en français, Genève, éditions Georg,
1977
2. C. G. Jung, L'Homme à la découverte de son âme, compilation de huit textes publiés entre 1928 et 1934; première
édition en français : Genève, éditions du Mont-Blanc, dernière édition française : Paris, Albin Michel, 1987
3. C. G. Jung, L’Homme à la découverte de son âme, op. cit.
4. Frieda Fordham : Introduction à la psychologie de Jung, 6e édition française, éditions imago, 2015
5. History of SL-TDI (http://www.movingboundaries.com/history.html)
6. D'après [1] (http://www.duperrin.com/2005/09/02/se-connaitre-et-connaitre-les-autres-le-mbti/)

Sources
John Beebe, Cahiers jungiens de psychanalyse, n° 102 ~ 2002 : yTpes psychologiques : Les types psychologiques
dans le transfert, le contre-transfert et l'interaction thérapeutique.
John Beebe, Psychopathology and Analysis. Chapitre du livre, écrit à l'origine pour le coauteur Donald Sandner , pour
Murray Stein, (dir.), Jungian Analysis (Open Court: La Salle, llinois, 1982). La section typologique de cet article,
The
Role of Psychological Type in Possession, a été complétée pour la deuxième édition deJungian Analysis (Open
Court, 1995, p.322-330).version en ligne
John Beebe, Psychological Types in Transference, Countertransference, and the Therapeutic Interactio n, Chiron,
1984, p. 147-161.
John Beebe, A New Model of Psychological Types (recorded workshop, Evanston, IL, April 9-10, 1988).
Intervention des types psychologiques dans les problèmes de couples , sous licence GNU FDL

Voir aussi
Caractère (psychologie)
Caractérologie

Liens externes
Types de personnalité et relations analyséespar la socionique
IJTI-Process

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