Sie sind auf Seite 1von 90

Seconde année du cycle de Baccalauréat

Sciences et Technologies Électriques (STÉ)

Science d’ingénieur
Unité :

Exercices corrigées

Travaille : Adnane Lamghari


Cher élève,

J’ai préparé ce livre d’exercices pour les élèves de 2éme


année du baccalauréat science et technique électrique, ce
livre comporte 61 exercices corrigés pour chaque cours de
science d’ingénieur module : Alimenter – Distribuer –
Convertir.

Je préfère de signaler que je suis bachelier _BAC 2014_ et


que avec ces exers j’ai préparé mon bac.

Une conseille à tous mes frères/sœurs d’être toujours à


jours, C’est la clé du succès.

Il faut souligner que tous ces exercices ne sont pas de mon


effort ; l’effort que j’ai fait est de les téléchargés du Net
_ les liens dans la bibliographie _ puis les former dans ce
livre.

adnane.lmg@gmail.com

Adnane Lamghari

adnane-tanger@hotmail.com

https://www.adnane1.blogspot.com

Nota : dans tous les exercices l’élève doit mettre toujours les unités

LQTMY 2 STE PAGE 2


LQTMY 2 STE PAGE 3
Exercice 1:
Trois récepteurs monophasés, purement résistifs, sont montés en triangle sur le secteur 220/380V
50Hz. Sous 380V ils consomment 5.7kW chacun.
1. Calculer le courant dans chacun d'eux et le courant dans un fil de ligne.
2. Le récepteur monté entre les phases 2 et 3 est coupé . Déterminer les différents courants en ligne.
3. Les trois récepteurs sont maintenant en étoile. Calculer la puissance active totale et la comparer à la
puissance active totale dans le cas d'un montage triangle.
1 I1
J12
Z Z

J 31
3 I3

2 I2

Exercice 2:
On branche sur le réseau 220/380V 50Hz trois récepteurs monophasés identiques inductifs (bobines)
0,8.

1. Les impédances sont couplés en triangle avec neutre. 1 2 3 N

1.1. Compléter le schéma de câblage ci-contre .

1.2. Calculer les courants en ligne et les puissances active et réactive.

2. Les impédances sont couplées en étoile sur le réseau. 1 2 3 N

2.1. Compléter le schéma de câblage ci-contre.

2.2. Calculer les courants en ligne et les puissances active et réactive.

2.3. Calculer le rapport des puissances actives : P /PY et conclure.

Exercice 3:
Une installation alimentée en triphasé 220/380V 50Hz comprend:
-Un moteur de puissance utile 8kW, de rendement 85% et de facteur de puissance 0,8.
-Un ensemble de 60 lampes 220V 100W.
1. Comment sont couplées les lampes?
2. Calculer le courant en ligne et le facteur de puissance de l'ensemble.

LQTMY 2 STE PAGE 4


3. Calculer la capacité des condensateurs couplés en triangle qui relève le facteur de puissance à 1.
Exercice 4:
Deux récepteurs triphasés équilibrés sont alimentés par le secteur 220/380V 50Hz. Le moteur M1 est
inductif. Le récepteur M2 est capacitif tel que P2=3750W et cos 2=0,866. On mesure la puissance
active par la méthode des deux wattmètres :Pa=12100W et Pb=6900W.
1. Calculer Pt, Qt, cos t et le courant en ligne It.
2. Calculer P1, Q1 et cos 1.
3. Chaque fil de ligne présente une résistance r=0,48  et une réactance l=0.2. . Calculer la tension
composée au départ de la ligne.

Exercice 5:
CHUTE DE TENSION DUE A UNE LIGNE TRIPHASEE
Aucune connaissance sur les lignes triphasées n’est nécessaire.
Une ligne triphasée moyenne tension alimente un récepteur triphasé équilibré qui consomme une
puissance active de 4,20 MW et qui impose un facteur de puissance de 0,938.
Chaque fil de ligne a pour résistance R = 2,43  et pour inductance L = 11,2 mH.
La tension efficace entre phases à l’arrivée de la ligne est UA = 20,0 kV.
La fréquence de la tension est 50 Hz.
Le but du problème est de calculer la chute de tension due à la ligne.

i1 R L
Récepteur triphasé

i2 R L

i3 R L

Départ de la Arrivée de la
ligne ligne

1) Calculer l’intensité efficace I du courant dans un fil de ligne.


2) Pour la ligne, calculer
 la puissance active consommée,
 la puissance réactive consommée (rappel : la puissance réactive consommée par une bobine
I²).
3) Pour l’ensemble {ligne + récepteur}, calculer
 la puissance active consommée,
 la puissance réactive consommée,
 la puissance apparente consommée
4) En déduire la tension efficace entre phases U D au départ de la ligne.

Exercice 6:
Etude d’un monte-charge entraîné par un moteur triphasé alternatif .
1. Le moteur est alimenté par le réseau 220V/380V50Hz .On mesure la puissance absorbée par la
méthode des 2 wattmètres : P1=4800W et P2=1500W.

LQTMY 2 STE PAGE 5


1.1. Calculer les puissances active et réactive Q= 3 (P1-P2) .En déduire le courant en ligne et le
facteur de puissance du moteur .
1.2. Donner le schéma permettant de mesurer le courant en ligne , la tension composée et les
puissances de la méthode des 2 wattmètres . Préciser les calibres des appareils.
1.1.3. Proposer un autre montage de mesure de la puissance active .
2. Le monte charge élève à vitesse constante v=0.23 m/s , une masse m=2000kg .
2.1. Déterminer la force motrice s'exerçant sur la masse , la puissance P’ de cette force et l’énergie
nécessaire pour un déplacement de 5 m .
2.2. Le câble du monte charge s’enroule sur un treuil de diamètre 20cm . Un réducteur de vitesse
est placé entre le treuil et le moteur . Déterminer la vitesse angulaire; la fréquence de rotation
(tr/min) du treuil et le moment exercé sur le treuil .
2.3.
Déterminer la puissance mécanique P’’ du moteur d'entraînement , le moment du couple moteur
si sa vitesse est de nM=1450 tr/min.
2.4. Calculer la puissance électrique absorbée par le moteur de rendement 80%.
2.5. Définir l'énergie . Préciser l'unité du système international (USI) .Préciser l'unité utilisée
couramment en électricité et la correspondance.
3. Etude de la plaque signalétique du moteur .
Tension Puissance utile Facteur de puissance Courants
Fréquence Vitesse

50 Hz 1450tr/min 220/380V 5,00kW 0,74 13A/22.5A

3.1. Quelle est la valeur nominale de la tension aux bornes d’un enroulement du moteur ?En déduire
le couplage à réaliser sur le réseau triphasé équilibré 220V/380V.
3.2. Quelle est la valeur nominale de l’intensité du courant dans une phase du moteur . A quoi
correspond le 2ème courant ?.
3.3. Calculer la puissance active du moteur et en déduire son rendement .

Exercice 7:
Soit un récepteur triphasé équilibré constitué de trois radiateurs R = 100 W.
Ce récepteur est alimenté par un réseau triphasé 230 V / 400 V à 50 Hz.
1- Calculer la valeur efficace I du courant de ligne et la puissance active P consommée quand
le couplage du récepteur est en étoile.
2- Reprendre la question avec un couplage en triangle.
3- Conclure.

Exercice 8:
1- Un réseau triphasé (U = 400 V entre phases, 50 Hz) alimente un récepteur résistif
(couplage étoile sans neutre) :

LQTMY 2 STE PAGE 6


R = 50 Ω
Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1, I2, et I3.
Calculer la puissance active P consommée par les trois résistances.
2- Un court-circuit a lieu sur la phase 3 :

Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1 et I2.


3- La phase 3 est coupée :

Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1, I2, et I3.

Exercice 9:
Sur un réseau (230 V / 400 V, 50 Hz) sans neutre, on branche en étoile trois récepteurs capacitifs
identiques de résistance R = 20 Ω en série avec une capacité C = 20 µF.
1- Déterminer l'impédance complexe de chaque récepteur. Calculer son module et son argument.
2- Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport aux
tensions simples.
3- Calculer les puissances active et réactive consommées par le récepteur triphasé, ainsi que la
puissance apparente.

LQTMY 2 STE PAGE 7


Exercice 1:
1. Couplage triangle : 5,7kW par récepteur soit P= 3*5,7=17,1kW
P= 3 UIcos  I=P/( 3 U cos ) 26A et J= I/ 3 = 15A
2. Monatge ci contre : I1 est inchangé I1=26A I3=J31 = 15A I2= J12 = 15A
3. Couplage étoile I=V/Z (en triangle on a Z=U/J =25,3)
I=220/25.3=8.69 A et PY= 3 UIcos 5700W . P=3*PY

Exercice 2:
Triangle : J=U/Z=7,6A I= = 3 .J=13,2A.
*P= 3 .U.I.cos 3 .380.13,2.0,8 =6950 W
*Q= 3 .U.I.sin  3 .13,2. 0,6 =5212 VAR
L1 L2 L3 L1 L2 L3

Triangle Etoile

Etoile : I1=I2=I3=I avec I=V/Z=4,4 A


*P= 3 .U.I.cos 3 .380.4,4. 0,8 =2317 W
*Q= 3 .U.I.sin  3 .380.2.0,6 =1738 VAR
Conclusion : Les puissances en triangle sont l fois plus élévées qu’en étoile .

Exercice 3:
Récepteurs cos  tan P (W) Q(Var)

Moteur: 8kW, de rendement 0,8 0,75 PM=Pu/ = QM=PM.tan  = 7059 Var


85% 8000/0.85=9412

60 lampes 220V 100W 1 0 60x100=6000W QL=PL1.tan =0

Ens1: I=Pt/ 3 Ucost=25,75A 0,909 tan  = Q/P Pt=PM+PL =15412 W Qt=QM+QL=7059


 =0,458

Condensateur : On calcule Qc 0 Qc= Q't- Qt=-7059


Qc=-3 U2C  C=51.9µF

Ens2 :I'f= P't/ 3 Ucos 't= 23,4A 1 0 P’t=Pt+Pc =15412 W Q’t=P’t.tan  =0

Exercice 4:
1. Pt=Pa+Pb = 12100 +6900 = 19000 W Qt= 3 (Pa-Pb ) = 3 ( 12100 -6900 )= 9000VAR
 tan = Qt/Pt =0,474  cos et It=Pt/ 3 Ucost= 31,9A

LQTMY 2 STE PAGE 8


2. On récapitule les résultats dans le tableau ci dessous : ATTENTION M2 est
capacitif donc de même tan et Q2<0

Récepteurs cos  tan P (W) Q(Var)

Moteur M1 inductif 0,807  tan 1= Q1/P1 P1= Pt-P2 Q1=Qt-Q2 = 9000-(-2165)

= 0,733 P1=15250W Q1 = 11165 Var

Moteur M2 capacitif 0,866 - 0,577 P2=3750 W QL=P2.tan  = -2165 Var


 

Ensemble  0,474 Pt=19000 W Qt=9000 Var

3. Puissance active dans la ligne Pl = 3.r.I2 (3 fils de I1 r l


ligne) P =19000 W
UD r UA
I2 l
Pl = 3.0,48.31,92 = 1465 W cos 

Puissance réactive dans la ligne Ql = 3.L.I2= 610 I3 r l I =31,9 A

VAR

Ensemble : On utilise le théorème de Boucherot

Pt= P+ Pl = 19000 + 1460 = 20460W

Qt= Q+ Ql = 9000=610= 9610VAR


S= 2 = 22604 VA S= 3 UD.I. VA
Pt Qt
2

 UD = S / 3 I.= 22604/ 3 . 31,9 = 409 V

Exercice 5:

1. Les courants en ligne sont égaux (récepteur I1 R L


triphasé équilibré ) I1=I2=I3=I tel que la P=
puissance active P= 3 UA.I.cos UD I2 R L UA 4.2 MW

cos 
I= P/ 3 UA.cosV R L
I3 
2. Puissance active dans la ligne Pl = 3.R.I2 (3 fils
de ligne )

Pl = 3.2,43.1292 = 121 kW
2
= 176
kVAR

LQTMY 2 STE PAGE 9


3. Ensemble : On utilise Boucherot
= 1552 + 176 = 1728 kVAR
S= = 4655 kVA
2
Pt Qt
2

4. S = 3 UD.I.  UD = S / 3 I.= 4655000/ 3 . 129 = 20830 V

Exercice 6:
1. Réseau 220V/380V50Hz .Méthode des 2 Ph1 P1 A

RECEPTEUR
wattmètres : P1=4800W et P2=1500W.
Ph2
P2
V

1.1. P= P1+P2 = 6300W , Q= 3 (P1-P2) = Ph3

5715Var
 tan= Q/P  cos = 0,74 et I=
P/( 3 Ucos  =12,9A .
1 P1
1.2. Wattmètre cal >15A et 400V ,
ampèremètre position AC cal>15A et 2
voltmètre position AC cal > 400V .
1.3. Autre montage de mesure de la 3
puissance active . Wattmètre triphasè

2. Le monte charge élève à vitesse constante v=0.23 m/s , une masse m=2000kg . treuil de
diamètre 20cm T=90% nM=1450 tr/min

2.1. F=P=mg=19620 kg , P’= Fv =4512W Ep= mgh= 98100 j


P’ = Ep/t avec t= h/v = 21,7s et P’=4520W

2.2. la vitesse angulaire  =v/r = 2;3 rad/s , la fréquence de rotation (tr/min) du treuil n
= 60 = 22tr/min et le moment exercé sur le treuil T =P’/ = 1962Nm .

2.3.. P’’= P’/T = 5013W et TM =P’’/ = 33Nm .

2.4. PabsM =Pu/M = 5013/0,8= 6331W

2.5 L'énergie est la capacité à fournir du travail (mouvement ) ou de la chaleur . L'unité


du système international de l’énergie est le joule (USI) . En électricité on utilise le
kWh (E=P.t P en kW et h en heure ) .

3. Etude de la plaque signalétique du moteur .

Fréquence Vitesse
Tension Puissance utile Facteur de puissance Courants

50 Hz 1450tr/min 220/380V 5,00kW 0,74 13A/22.5A

LQTMY 2 STE PAGE 10


3.1. La valeur nominale de la tension aux bornes d’un enroulement du moteur est 220V ?
Le couplage à réaliser sur le réseau triphasé équilibré 220V/380V est étoile pour
mettre une tension de 220 V aux bornes de chaque enroulement .

3.2. La valeur nominale de l’intensité du courant dans une phase du moteur est de 13A.(En étoile ,
le courant en ligne = courant dans un enroulement ) . Le 2 ème courant correspond au courant
en ligne pour un couplage triangle ?.
3.3. PabsM= 3 UI cos = 6331W et son rendement M = Pu/PabsM = 0,8 .

Exercice 7:
1- Calculer la valeur efficace I du courant de ligne et la puissance active P consommée quand le
couplage du récepteur est en étoile.
Tension aux bornes d’un radiateur : V = 230 V (tension entre phase et neutre).
Le courant dans un radiateur est aussi le courant de ligne : I Loi d’Ohm
: I = V/R = 2,3 A
Le récepteur triphasé consomme 3RI² = 1,6 kW (Loi de Joule).
2- Reprendre la question avec un couplage en triangle.
Tension aux bornes d’un radiateur : U = 400 V (tension entre phases).
Le courant dans un radiateur est le courant de phase : J.
Loi d’Ohm : J = U/R = 4,0 A
D’où le courant de ligne : I = J√3 = 6,9 A
Loi de Joule : 3RJ² = RI² = 4,8 kW
3- Conclure.
En couplage triangle, le courant de ligne est trois fois supérieur qu’avec un couplage en étoile.
Il en est de même pour la puissance active : en triangle, le dispositif fournit trois fois plus de
chaleur qu’en étoile.

Exercice 8:
1- Un réseau triphasé (U = 400 V entre phases, 50 Hz) alimente un récepteur résistif
(couplage étoile sans neutre) :

Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1, I2, et I3.

I2 = 4,62 A
I3 = 4,62 A
Calculer la puissance active consommée par les trois résistances :

P= 3UIcosϕ = 3×400×4,62×1= 3200 W

LQTMY 2 STE PAGE 11


2- Un court-circuit a lieu sur la phase 3 :
Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1 et I2.
I1 = U/R = 400/50 = 8 A
I2 = 8 A
3- La phase 3 est coupée :
Calculer les valeurs efficaces des courants de ligne I1, I2, et I3.

I2 = 4 A
I3 = 0 A

Exercice 9:
1- Déterminer l'impédance complexe de chaque récepteur. Calculer son module et son argument.

2- Déterminer la valeur efficace des courants en ligne, ainsi que leur déphasage par rapport aux
tensions simples.

3- Calculer les puissances active et réactive consommées par le récepteur triphasé, ainsi que la
puissance apparente.

LQTMY 2 STE PAGE 12


Exercice 1:
La puissance apparente d’un transformateur monophasé 5,0 kV / 230 V ; 50 Hz et S = 21 kVA. La
section du circuit magnétique est s = 60 cm2 et la valeur maximale du champ magnétique B = 1,1T
L’essai à vide a donné les résultats suivants :
U1 = 5 000 V ; U20 = 230 V ; I10 = 0,50 A et P10 = 250 W.
L’essai en court-circuit avec I2CC = I2n a donné les résultats suivants :
P1CC = 300 W et U1CC = 200 V.
1- Calculer le nombre de spires N1 au primaire.
2- Calculer le rapport de transformation m et le nombre N2 de spires au secondaire.
3- Quel est le facteur de puissance à vide de ce transformateur ?
4- Quelle est l’intensité efficace du courant secondaire I2n ?
5- Déterminer les éléments RS ; ZS et XS de ce transformateur.
6- Calculer le rendement de ce transformateur lorsqu’il débite un courant d’intensité nominale dans une
charge inductive de facteur de puissance 0,83.

Exercice 2:
L’étude d’un transformateur monophasé a donné les résultats suivants :
Mesure en continu des résistances des enroulements à la température de fonctionnement : r1 = 0,2 W
et r2 = 0,007 W.
Essai à vide :
U1 = U1n = 2 300 V ; U20 = 240 V ; I10 = 1,0 A et P10 = 275 W.
Essai en court-circuit :
U1CC = 40 V ; I2CC = 200.
1- Calculer le rapport de transformation m.
2- Montrer que dans l’essai à vide les pertes Joule sont négligeables devant P10.
3- Déterminer la valeur de la résistance ramenée au secondaire RS.
4- Calculer la valeur de P1CC.
5- Déterminer XS.
6- Déterminer par la méthode de votre choix, la tension aux bornes du secondaire lorsqu’il débite un
courant d’intensité I2 = 180 A dans une charge capacitive de facteur de puissance 0,9.
7- Quel est alors le rendement.

Exercice 3:
Les essais d’un transformateur monophasé ont donné les résultats suivants :
Essai à vide sous tension primaire nominale :
U1n = 2,20 kV ; f = 50 Hz ;
Valeur efficace de l’intensité du courant mesuré au primaire :
U20 = 230 V ;
Puissance active mesurée au primaire :
P10 = 700 W ;
Essai en court-circuit sous tension primaire réduite :
U1cc = 130 V ; I2cc = 200A et P1cc = 1,50 kW.

LQTMY 2 STE PAGE 13


1- Proposer un schéma de câblage du transformateur permettant lors de l’essai à vide, avec tous les
appareils pour mesurer I10, U20, P10 en indiquant le type d’appareil choisi.
2- Calculer le rapport de transformation m.
3- Calculer le facteur de puissance du transformateur lors de l’essai à vide.
4- On note I1m la valeur efficace de la composante réactive de l’intensité I10. Calculer I1m (appelé
parfois courant magnétisant).
5- On appelle RS la résistance des enroulements ramenés au secondaire et XS la réactance ramené au
secondaire.
a- Proposer un schéma de câblage du transformateur lors de l’essai en court-circuit, avec tous
les appareils permettant de mesurer U1cc, I1cc, P1cc.
b- Pourquoi cet essai est-il réalisé sous tension primaire réduite ?
c- Faire un schéma électrique équivalent du transformateur ramené au secondaire pour cet
essai ; y porter toutes les grandeurs électriques.
d- Que représente la puissance active P1cc lors de cet essai ?
e- Calculer RS.
f- Calculer le module de l’impédance ZS ramené au secondaire. Calculer XS.
6- Le secondaire alimente maintenant une charge inductive de facteur de puissance 0,8.
U1n = 2,2 kV. On relève I2n = 200A.
a- Faire un schéma électrique équivalent du montage, le transformateur étant représenté par
son modèle ramené au secondaire.
b- Calculer une valeur approchée de U2.
c- En déduire la puissance active fournie à la charge.
d- Quel est la valeur des pertes dans le fer Pf ? … des pertes Joules Pj ? et calculer la
puissance active P1.
e- Calculer le rendement du transformateur h :

Exercice 4:
Les essais d’un transformateur monophasé ont donné :
A vide :
U1 = 220V, 50 Hz (tension nominale du primaire) ;
U20 = 44V ; P10 = 80W et I10 = 1A.
En continu au primaire :
U1 = 5V ; I1 = 10A.
En court-circuit :
U1cc = 40V ; P1CC = 250W ; I1CC = 20A (courant nominale primaire).
1.1 Déterminer le rapport de transformation, et le nombre de spires du secondaire si l’on en
compte 520 au primaire.
1.2 Vérifier que l’on peut négliger les pertes par effet Joule lors de l’essai à vide. En admettant
que les pertes fer sont proportionnelles au carré de la tension primaire, montrer qu’elles sont
négligeables dans l’essai en court-circuit.
1.3 Déterminer les valeurs de Xs et RS.
2- Le transformateur, alimenté au primaire sous sa tension nominale, débite 100A au secondaire avec
un facteur de puissance égal à 0,9 (charge inductive).
2.1 Déterminer graphiquement la tension secondaire du transformateur. En déduire la puissance
délivrée au secondaire.
2.2 Déterminer la puissance absorbée au primaire, ainsi que le facteur de puissance.

Exercice 5:

LQTMY 2 STE PAGE 14


L’étude d’un transformateur monophasé 1500V, 225V, 50 Hz de puissance apparente 44 kVA, a donné
les essais suivants :
Essai en continu au primaire :
U1 = 2,5V ; I1 = 10A
Essai à vide :
U1 = 1500V ; I10 = 2A ; U20 = 225 V ; P10 = 300W ;
Essai en court-circuit :
U1cc = 22,5V ; I1cc = 22,5 A ; P1cc = 225W.
1- Déterminer le rapport de transformation.
2-
a- Calculer la composante active du courant lors de l’essai à vide.
b- Vérifier que l’on peut négliger les pertes par effet Joule lors de l’essai à vide
c- Montrer que les pertes fer sont négligeables dans l’essai en court-circuit, en admettant
qu’elles sont proportionnelles au carré de la tension primaire.
3- Calculer les éléments RS et XS des enroulements ramenés au secondaire.
4- Le transformateur alimenté au primaire sous une tension U1 = 1500 V débite un courant
constant d’intensité I2 = 200A, quelque soit la charge.
a- Déterminer la valeur de j2, déphasage entre courant et tension secondaire, pour que la
chute de tension soit nulle.
b- Déterminer la chute de tension relative pour cosj2 = 0,8.

5- Déterminer la chute de tension relative pour cosj2 = 0,8.

LQTMY 2 STE PAGE 15


Exercice 1:

Exercice 2:

LQTMY 2 STE PAGE 16


Exercice 3:
1-

𝑈20 230
2- m= = =0,104
𝑈1𝑛 2200
3-
4-

5- A)-

B)-
Le secondaire étant court-circuité, seule la résistance de l’enroulement du secondaire limite l’intensité
du courant I2cc. Comme cette résistance est très faible, il suffit d’une tension primaire réduite
(U2 = mU1) pour obtenir une intensité de court-circuit égale à l’intensité nominale.
C)-

LQTMY 2 STE PAGE 17


D)- Cette puissance représente les pertes par effet Joule ou pertes cuivre.

E)-

F)-

6-

LQTMY 2 STE PAGE 18


Exercice 4:

LQTMY 2 STE PAGE 19


Exercice 5:

LQTMY 2 STE PAGE20


LQTMY 2 STE PAGE 21
Exercice :
On considère un transformateur triphasé décrit par sa représentation normalisée

On applique au primaire du transformateur un système triphasé équilibré direct de tensions composées


sinusoïdales uAB, uAC et uCA de valeur efficace U1 et on obtient au secondaire un système triphasé
équilibré direct de tensions composées sinusoïdales uab, ubc et uca de valeur efficace U2.
Les intensités efficaces des courants en ligne au primaire et au secondaire sont notées respectivement I1
et I2.
Les caractéristiques nominales du transformateur sont les suivantes :
• puissance apparente nominale Sn = 250 kVA ;
• valeur efficace nominale des tensions composées au primaire U1n = 5,20 kV ;
• fréquence nominale fn = 50,0 Hz.
On néglige les pertes ferromagnétiques.
Deux essais ont été réalisés :
• un essai à vide avec des tensions composées au primaire de valeur efficace nominale U1n : les tensions
composées au secondaire ont alors une valeur efficace U2v = 400 V;
• un essai en court-circuit avec des tensions composées au primaire de valeur efficace U1c = 600 V: les
courants en ligne au secondaire ont une intensité efficace I2c = 350 A et la puissance appelée au primaire
est P1c = 7,35 kW.
 COUPLAGE ET SCHÉMA MONOPHASÉ ÉQUIVALENT :
1. Quelle est la signification des points placés à une extrémité de chaque enroulement sur le schéma du
transformateur ?
2. Calculer le rapport de transformation m du transformateur.
3. Pour le fonctionnement à vide du transformateur, représenter sur le même diagramme vectoriel le
système triphasé direct des tensions composées au primaire ( uAB, uAC, uCA), le système des tensions
simples au secondaire (va, vb, vc) et le système des tensions composées au secondaire (uab, ubc, uca)
sans respecter les échelles (seules l’allure du diagramme et les valeurs des angles nous intéressent).
4. En déduire l’indice horaire H du transformateur et donner le symbole normalisé de l’appareil.
5. Exprimer le rapport de transformation m en fonction des nombres de spires N1 de chaque
enroulement primaire et N2 de chaque enroulement secondaire.
𝑁2
6. En déduire la valeur du rapport de transformation par colonne mc =
𝑁1

LQTMY 2 STE PAGE 22


7. Le transformateur est constitué de trois noyaux ayant chacun une section S = 5,00 dm2 L’amplitude
du champ magnétique dans le circuit magnétique est BM = 1,20 T. Calculer le nombre de spires N1 de
chaque enroulement primaire. En déduire le nombre de spires N2 de chaque enroulement secondaire.
8. Le transformateur est décrit par son schéma monophasé équivalent avec résistances et inductances
de fuites ramenées au secondaire. Donner le modèle de Thévenin vu du secondaire.
9. Calculer la résistance des enroulements ramenée au secondaire RS et la réactance de fuites ramenée
au secondaire XS.
 FONCTIONNEMENT EN CHARGE :
Le primaire du transformateur est alimenté par un système de tensions composées de valeur efficace
nominale U1n. Une charge triphasée symétrique est branchée au secondaire. Chaque phase comporte une
résistance R = 554mΩ et une bobine d’inductance L = 3,05 mH.

1. Calculer le facteur de puissance cos φ2 de cette charge.


2. Tracer le diagramme vectoriel des tensions correspondant au schéma monophasé équivalent. En
déduire l’intensité efficace I2 des courants en ligne ainsi que la valeur efficace U2 des tensions
composées au secondaire. On peut utiliser une approximation en la justifiant.
3. Calculer la puissance P2 fournie par le transformateur à la charge.
4. Calculer le rendement η du transformateur.
5. On utilise maintenant une autre charge triphasée symétrique.

Calculer la résistance R’ et l’inductance L’ pour que cette charge soit équivalente à la précédente.

LQTMY 2 STE PAGE 23


 COUPLAGE ET SCHÉMA MONOPHASÉ ÉQUIVALENT :
1. Comme pour le transformateur monophasé, les points repèrent les bornes homologues des
enroulements. Ce pointage permet de connaître le sens de bobinage relatif des phases du primaire
et du secondaire sans avoir besoin d’une représentation détaillée du circuit magnétique et des
enroulements. Avec un transformateur triphasé, la différence est que les enroulements sont
répartis sur trois noyaux. Pour les bobines d’une même colonne, les tensions entre l’extrémité
pointée et l’autre extrémité ont même polarité instantanée. Par ailleurs, dans la relation
d’Hopkinson, pour un contour donné, les forces magnétomotrices sont précédées d’un signe + si la
flèche d’orientation du courant entre par une extrémité pointée et d’un signe – dans le cas
contraire.
2. Le rapport de transformation est égal au quotient de la valeur efficace U2v des tensions
composées au secondaire à vide et de la valeur efficace U1n des tensions composées au primaire :
𝑈2𝑣
m= 𝑈1𝑛
= 7,69.10-²
3. Compte tenu du couplage (triangle au primaire et étoile au secondaire) et du pointage des bobines,
les tensions simples au secondaire ( va, vb, vc) sont en phase avec les tensions composées
correspondantes au primaire (uAB, uBC, uCA)

Les tensions composées au secondaire sont obtenues par les relations :


uab= va – vb
ubc= vb - vc
uca= vc - va
4. Le déphasage d’une tension composée au secondaire (basse tension) par rapport à la tension
composée homologue au primaire (haute tension) est θ = 330°. L’indice horaire du transformateur
est : H= 330/30 = 11
Le diagramme permet de voir rapidement l’indice horaire. En effet, en considérant le cadran d’une
montre à aiguilles et en plaçant le vecteur représentant la haute tension uAB sur le nombre 12, le
vecteur représentant la basse tension uab pointe l’heure qui correspond à l’indice horaire.

LQTMY 2 STE PAGE 24


Le symbole normalisé du transformateur est Dy11 puisque :
• l’enroulement haute tension (désigné par une majuscule) est couplé en triangle (lettre D) ;
• l’enroulement basse tension (désigné par une minuscule) est couplé en étoile (lettre y) ;
• l’indice horaire du transformateur est 11.
𝑁2
5. La valeur efficace V2v des tensions simples au secondaire est égale au produit du rapport des
𝑁1
nombres de spires et de la valeur efficace U1 des tensions composées au primaire :
𝑁2
V2 = U2
𝑁1
La valeur efficace U2v des tensions composées au secondaire est alors :

Le rapport de transformation m s’exprime donc par :


𝑁2
m = √3
𝑁1
6. La formule précédente permet d’obtenir le rapport de transformation par colonne :
𝑚
mc =
√3
= 4,44.10-²
7. La formule de Boucherot exprime la valeur efficace U1 de la tension aux bornes d’une phase du
primaire (tension composée puisque le primaire est couplé en triangle) en fonction de l’amplitude
BM du champ magnétique, du nombre de spires N1 d’une phase du primaire, de la section S du
noyau et de la fréquence f

Le nombre de spires N1 d’une phase du primaire est ainsi :

N1= 390
Le rapport de transformation par colonne chiffré à la question précédente permet d’obtenir le nombre de
spires N2 d’une phase du secondaire : N2 =mc.N1 = 17
8. La force électromotrice du modèle de Thévenin de la sortie du schéma monophasé équivalent est la
tension à vide v2v. L’impédance interne comprend la résistance des enroulements ramenée au
secondaire RS et l’inductance de fuites ramenée au secondaire LS

9. Dans l’essai en court-circuit, comme les pertes ferromagnétiques sont négligeables, la puissance
active P1c appelée par le transformateur est égale aux pertes par effet Joule qui correspondent à
trois fois la puissance dissipée dans la résistance RS du schéma monophasé équivalent :
P1c= 3RS I²2c
Nous en déduisons la résistance RS :
𝑃1𝑐
Rs= =20 mΩ
3𝐼²2𝑐
Nous pouvons ensuite calculer le module ZS de l’impédance de RS et LS :

LQTMY 2 STE PAGE 25


 FONCTIONNEMENT EN CHARGE :
1. Le facteur de puissance cos φ2 de la charge est le quotient de la résistance R et du module Z de
l’impédance d’une phase :

2. Le diagramme vectoriel des tensions traduit :


• la relation obtenue pour le secondaire du schéma monophasé équivalent qui s’écrit, avec les grandeurs
complexes :

• la relation due à la charge :

Égalons les deux expressions de V 2 précédentes :

Nous en déduisons l’intensité complexe du courant au secondaire :

LQTMY 2 STE PAGE 26


L’intensité efficace I2 des courants en ligne au secondaire est obtenue en prenant le module de cette
expression :

I2= 196A

Pour obtenir la valeur efficace U2 des tensions composées au secondaire, on peut d’abord chiffrer la
chute de tension simple définie par :
V2 =V2 v - V2
La chute de tension composée U2 est obtenue à partir de la chute de tension simple V2 :

Si les chutes de tension résistive RSI2 et inductive XSI2 sont suffisamment petites devant la valeur
efficace V2v de la tension à vide, la chute de tension simple peut être calculée par la formule approchée :

Nous pouvons estimer que les conditions de l’approximation sont vérifiées et calculer la chute de tension
composée par la formule approchée :

Le déphasage φ2 des courants en ligne par rapport aux tensions simples correspondantes est positif
puisque la charge est inductive. Nous pouvons donc calculer son sinus :
sin  2  sin  arccos 0, 501  0,865

La chute de tension composée ΔU2 vaut ainsi :

La valeur efficace des tensions composées au secondaire est alors :


U2 =U2v - ΔU2 = 375

3. La puissance P2 fournie par le transformateur à la charge est :


P2 = √3U2I2 cos 2 = 63,8 Kw
4. Comme les seules pertes sont dues à l’effet Joule, le rendement η du transformateur est:

η = 0,965
5. Les résistances et les bobines de la nouvelle charge formant deux récepteurs en étoile, elles sont
soumises aux tensions simples du secondaire du transformateur.
Les deux charges sont équivalentes si elles consomment la même puissance active et la même
puissance réactive :

LQTMY 2 STE PAGE 27


LQTMY 2 STE PAGE 28
Exercice 1:
On réalise le montage suivant en utilisant quatre interrupteurs électroniques, fonctionnant deux
par deux :
iG

iK1
K1 K2
R
E
i
K4 u K3

Le générateur de tension continue a une f.e.m. E égale à 24 V. La


charge est une résistance de valeur R = 100 Ω.
Le fonctionnement des interrupteurs est résumé sur le diagramme ci-dessous :

K1, K3 K2, K4 fermés fermés T t


(ms)

0 1 4 6 9 10

Les interrupteurs sont supposés parfaits.


1- Représenter les chronogrammes :
- de la tension u aux bornes de la charge
- des courants i, i K1 et i G.
2- Calculer la valeur efficace de la tension u.
En déduire la valeur efficace du courant i et la puissance reçue par la charge.
3- Calculer la valeur moyenne du courant débité par le générateur.
En déduire la puissance fournie par le générateur et le rendement de l'onduleur. Commentaire ?

Exercice 2:
L’onduleur suivant est constitué de quatre interrupteurs électroniques commandés (K 1 à K4)
supposés parfaits.
E est une source de tension continue parfaite de valeur 200 V. La
charge est une résistance de valeur R = 100 Ω.

LQTMY 2 STE PAGE29


iG

iK1 iK2
K1 K2
R
E
i
K4 u K3

Le tableau ci-dessous indique les états de conduction des interrupteurs.

1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?


Citer une application de ce type de convertisseur.
2- Représenter en fonction du temps la tension u aux bornes de la charge et le courant i
circulant dans celle-ci (on prendra α = 1/3).
3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant i en fonction de E, R et α. Faire
l’application numérique (avec α = 1/3).
4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la charge.
5- Tracer les chronogrammes des courants i K1, i K2 et i G.
6- Exprimer les valeurs moyennes des courants i K1, i K2 et i G en fonction de E, R et α. Faire
l’application numérique.
7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la source E. Commentaire ?
8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les interrupteurs ?

LQTMY 2 STE PAGE30


Exercice 1:
iG

iK1
K1 K2
R
E
i
K4 u K3

1- Représenter les chronogrammes :


- de la tension u aux bornes de la charge

24 V

u(t) O t(ms)
5 10

- 24 V

- des courants i, i K1 et i G.

240 mA

i(t) O t(ms)
5 10

- 240 mA

240 mA

iK1(t) O t(ms)
5 10

2- Calculer la valeur efficace de la tension u.

LQTMY 2 STE PAGE 31


En déduire la valeur efficace du courant i et la puissance reçue par la charge.
I = U / R = 186 mA
RI² = 3,46 W
3- Calculer la valeur moyenne du courant débité par le générateur.
< iG > = 240 × 3 / 5 = 144 mA
En déduire la puissance fournie par le générateur et le rendement de l'onduleur.
E < iG > = 3,46 W
Rendement : 100 %
Commentaire ?
Le rendement est de 100 % car les interrupteurs sont supposés parfaits (ce qui n’est
évidemment pas le cas en pratique).

Exercice 2:
iG

iK1 iK2
K1 K2
R
E
i
K4 u K3

1- Quel type de conversion réalise un onduleur autonome ?


Conversion continu/alternatif.
Citer une application de ce type de convertisseur.
Alimentation de secours.
Variateur de vitesse pour moteur asynchrone.
2- Représenter en fonction du temps la tension u aux bornes de la charge et le courant i
circulant dans celle-ci (on prendra α = 1/3).

E=200 V

u(t) O t
T/6 T
-E=-200 V
E/R=2 A

i(t) O t
T/6 T
-E/R=-2 A

LQTMY 2 STE PAGE32


3- Exprimer la valeur moyenne et la valeur efficace du courant i en fonction de E, R et α. Faire
l’application numérique (avec α = 1/3).
<i>=0
Par définition: Ieff = < i² >
E²/R²
i²(t)
Ot
αT/2 T

< i² > = α(E/R)²


Finalement :

4- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie à la charge.


< ui > = < Ri² > = RIeff² (Loi de Joule)
A.N. 133 watts
5- Tracer les chronogrammes des courants i K1, i K2 et i G.

E/R
iK1(t)
O t
α T/2 T
E/R
iK2(t)
O t
T/2 (1+α)T/2
E/R
iG(t)
O t
αT/2 T

6- Exprimer les valeurs moyennes des courants i K1, i K2 et i G en fonction de E, R et α. Faire


l’application numérique.

A.N. 0,33 A

LQTMY 2 STE PAGE33


< iG > = < i K1 >+<i K2 > = αE / R = 0,67 A
7- En déduire la valeur moyenne de la puissance fournie par la source E. Commentaire ?
< E iG > = E< iG > = 133 W
La puissance reçue par la charge est égale à la puissance fournie par la source.
Le rendement du onduleur est donc de 100 %.
Autrement dit, il n’y a pas de pertes dans les interrupteurs électroniques (c’est normal
puisque ceux-ci ont été supposés parfaits …).

8- Quels composants peut-on utiliser pour réaliser les interrupteurs ?


Les interrupteurs doivent être commandables à l’ouverture et à la fermeture. En
pratique, on utilise des semi-conducteurs de puissance tels que le transistor bipolaire, le
thyristor GTO, le transistor MOSFET ou encore le transistor IGBT (liste non
exhaustive).

LQTMY 2 STE PAGE34


Exercice 1:
Redressement non commandé : redressement monoalternance
D i

u charge v

La tension u est sinusoïdale alternative.


D est une diode supposée parfaite (tension de seuil nulle).
La charge est une résistance R.
1- Quel est l'état de la diode quand u > 0 ?
En déduire la relation entre v et u.
2- Quel est l'état de la diode quand u < 0 ?
En déduire la tension v.
3- Tracer u et v en concordance de temps.
4- Montrer que la valeur moyenne de la tension v est :
On rappelle que :

5- Application numérique
La valeur efficace de la tension u est de 10 V.
R = 220 Ω.
Calculer < v > et < i >.
Calculer la valeur efficace de la tension v.
On rappelle que :
Veff = < v² >

Exercice 2:
Un transformateur à point milieu possède au secondaire deux enroulements ayant le même nombre de
spires :

LQTMY 2 STE PAGE 35


magnétique
primaire secondaire

secteur u1(t)
230 V
50 Hz u2(t)

1-1- Quel est le rôle du circuit magnétique d'un transformateur ?


1-2-Justifier que : u2(t) = - u1(t).
1-3-Calculer le nombre de spires des enroulements du secondaire pour que la valeur efficace
des tensions u1(t) et u2(t) soit de 10 volts (le transformateur est supposé parfait). On
donne : nombre de spires du primaire : 460.
2- On branche au secondaire du transformateur un pont redresseur constitué de deux diodes.
D1

secteur u1 R
230 V
50 Hz u2

D2
La charge du redresseur est une résistance R :
On suppose que la tension de seuil des diodes est nulle.
2-1-Quel est l’état des diodes quand u1 > 0 ?
2-2- Quel est l’état des diodes quand u1 < 0 ?
2-3- Compléter, en les justifiant, les chronogrammes de v, uD1, uD2, i, iD1 et iD2.
uD1
iD1

u1 R
i

u2 v
iD2
uD2
On donne : R = 10 Ω.
2-4- Calculer les valeurs moyennes suivantes : < v >, < i >, < iD1 > et < iD2 >.
2-5- Montrer que : v eff = u1 eff (= 10 V).
On rappelle que la valeur efficace est par définition : v eff = < v(t)² > .
En déduire les valeurs efficaces des courants : i eff, iD1 eff et iD2 eff. Calculer la
puissance consommée par la résistance.
2-6- On branche un condensateur en parallèle avec la résistance.
Calculer la capacité du condensateur pour avoir un taux d’ondulation de la tension de 10 %.

LQTMY 2 STE PAGE 36


DOCUMENT REPONSE

v(t)

i(t)

iD2( t )

LQTMY 2 STE PAGE 37


Exercice 3:
Redressement non commandé : Pont de Graëtz monophasé
Le montage redresseur ci-dessous est alimenté par le secondaire d'un transformateur qui fournit une
tension sinusoïdale v :

Les diodes sont supposées parfaites (tension de seuil nulle).


1-1- Calculer la période, la valeur efficace et la valeur maximale de cette tension.
Dessiner le chronogramme v(t).
Donnée : le rapport de transformation du transformateur est de 0,21.
1-2-La charge est une résistance RC = 17 Ω.
Représenter en concordance de temps la tension aux bornes de la charge u(t) et la tension v(t).
Indiquer les intervalles de conduction des diodes.
1-3-Calculer la valeur moyenne < u > de u.
Dessiner le chronogramme i(t).
En déduire la valeur moyenne < i > du courant dans la résistance.
1-4-Calculer la puissance consommée par la résistance.
2- La charge du pont est maintenant constituée par l'induit d'un moteur à courant continu à
excitation indépendante, en série avec une bobine de lissage de résistance interne négligeable et
d’inductance suffisante pour que le courant d'induit soit considéré comme constant : I = 2,5 A.
2-1-On admet que les intervalles de conduction des diodes ne sont pas modifiés. En déduire la
forme de la tension u et sa valeur moyenne < u >.
2-2- Quelle est la relation entre les valeurs instantanées des tensions u, u L aux bornes de la
bobine et um aux bornes de l'induit du moteur ?
2-3- Justifier que < uL> = 0 V.
En déduire la valeur moyenne < um > de um.
2-4- L'induit du moteur ayant une résistance R = 1 Ω, calculer la valeur de sa f.e.m. E.
2-5- Calculer la puissance consommée par l’induit du moteur.
Exercice 4:
Redressement non commandé : chargeur de piles
Schéma du montage :

LQTMY 2 STE PAGE 38


iD i

u
220 V
v uR R=160 ohms
50 Hz
~

Le transformateur est supposé parfait. Le rapport de transformation est mv = 0,06. Les diodes
sont supposées parfaites.
1- Tracer v(t) : préciser la période, Vˆ et la valeur efficace V.
2- Tracer en concordance de temps uR(t), i(t) et iD(t).
3- Démontrer que :
4- En déduire < i > et < iD >.
Calculer les valeurs efficaces I et ID.
5- Calculer la puissance consommée par la résistance.
On désire maintenant charger deux piles Ni-Cd de fem 1,2 V, de « capacité » 500 mAh. La
résistance interne est négligeable.

i uR(V)

ˆ
V
R=160 ohms

uR
1,2 V
2,4
1,2 V 0 t
0 20 ms

6- Justifier l’allure de la tension uR(t).


7- Tracer i(t) en concordance de temps.
8- On admet que :
En déduire < i >.
Application numérique.
9- Quelle est la puissance consommée par une pile ?
10- Quelle est la durée de charge (en heures) ?
11- En pratique, la durée de charge est plus longue (14 heures).
Proposer une explication.
N.B. Les questions 7 à 11 sont indépendantes du reste de l’exercice.

LQTMY 2 STE PAGE 39


Exercice 5:
Redressement commandé : redressement monoalternance

circuit de
commande
iG
Th i

U uTh v
R

Une charge résistive R = 100 Ω est alimentée à travers un thyristor Th (supposé parfait) par une
source de tension sinusoïdale alternative u.
On relève les chronogrammes de u, iG et v :

1- Déterminer la valeur efficace de la tension u.


2- Indiquer les intervalles de conduction et de blocage du thyristor.
3- Montrer que la valeur moyenne de la tension v est :
Faire l’application numérique.
4- Compléter les chronogrammes de uTh et i :

LQTMY 2 STE PAGE 40


Exercice 6:
Redressement commandé : pont mixte monophasé
Un pont mixte monophasé alimente un moteur à courant continu à excitation indépendante et constante.
Il délivre une tension u de valeur moyenne < u > = 169 V, l'angle θ de retard à l'amorçage des thyristors
étant réglé à 45°.
Le courant dans le moteur est parfaitement lissé par une bobine de résistance interne r = 0,1 Ω.
Son intensité I est égale à 25 A.
La vitesse de rotation du moteur est de 1800 tours par minute.

1- Le pont est alimenté avec une tension sinusoïdale v de fréquence 50 Hz.


Représenter en concordance de temps la tension u(t) et la tension v(t).
Préciser les intervalles de conduction de chaque thyristor et de chaque diode sur une période.
2- Calculer la valeur efficace de la tension v.
3- La résistance de l’induit du moteur est R = 0,4 Ω.
Calculer la f.e.m. du moteur.
En déduire la puissance électromagnétique Pem du moteur. Calculer la
puissance absorbée par l'induit du moteur.
4- La charge du moteur variant, le moment Tem de son couple électromagnétique est doublé.

LQTMY 2 STE PAGE 41


Que devient la f.e.m. du moteur ?
En déduire la vitesse de rotation. Commentaire ?

LQTMY 2 STE PAGE 42


Exercice 1:
1- Quel est l'état de la diode quand u > 0 ?
En déduire la relation entre v et u.
La diode conduit.
v=u
2- Quel est l'état de la diode quand u < 0 ?
En déduire la tension v.
La diode est bloquée.
i = 0 donc v = 0 V.
3- Tracer u et v en concordance de temps.

0 t

0 t
T/2 T

ˆ
V
4- Montrer que la valeur moyenne de la tension v est : < v > = π
On rappelle que : π

5- Application numérique

LQTMY 2 STE PAGE 43


Calculer < v > et < i >.
Calculer la valeur efficace de la tension v.
On rappelle que :

Exercice 2:
Redressement non commandé
1-1-
Le circuit magnétique d'un transformateur permet de canaliser les lignes de champ magnétique entre le
primaire et le secondaire.
1-2-
Les deux enroulements ayant le même nombre de spires, les deux tensions ont la même amplitude. De
plus, elles sont en opposition de phase à cause de la convention de signe choisie pour les tensions :
u2(t) = - u1(t)
1-3-
Nombre de spires d’un des enroulements du secondaire : 460×(10 / 230) = 20
2-1- D1 conduit et D2 est bloquée.
2-2- D2 conduit et D1 est bloquée.
2-3-
u1 > 0 : uD1 = 0 et v = u1 ; uD2 = u2 - v = -2u1 < 0
u1 < 0 : uD2 = 0 et v = u2 = -u1 > 0 ; uD1 = u1 – v = 2u1 < 0
Loi d’Ohm : i = v/R
iD1 = i quand D1 conduit ; iD1 = 0 quand D1 est bloquée
iD2 = i quand D2 conduit ; iD2 = 0 quand D2 est bloquée
2-4-

<i> = <v>/R = 0,90 A


<iD1> = <i>/2 = 0,45 A
<iD2> = <iD1> = 0,45 A
2-5- v =|u1| v² =u1² donc : veff = < u1(t)² > = u1 eff
Loi d’Ohm : ieff = veff /R = 1 A

< i(t)² > i eff


iD1 eff = < i D1 ( t)² > = = = 0,71 A
2 2

iD2 eff = iD1 eff = 0,71 A


Loi de Joule : Rieff² = 10 watts

LQTMY 2 STE PAGE 44


2-6-

A.N. C = 10 mF
Remarque : le lissage de la tension nécessite un condensateur de capacité importante .

Document réponse

LQTMY 2 STE PAGE 45


Exercice 3:
Redressement non commandé : Pont de Graëtz monophasé
1-1- Calculer la période, la valeur efficace et la valeur maximale de cette tension.
Période : T = 1 / f = 1 / 50 = 20 ms
Valeur efficace : 230×0,21 = 48,3 V
Valeur maximale : 48,3×√2 = 68,3 V (tension sinusoïdale alternative)
Dessiner le chronogramme v(t).
Cf. figure 1
1-2- La charge est une résistance RC = 17 Ω.
Représenter en concordance de temps la tension aux bornes de la charge u(t) et la tension v(t).
Indiquer les intervalles de conduction des diodes.

1-3- Calculer la valeur moyenne < u > de u.

Dessiner le chronogramme i(t).


Loi d’Ohm : i(t) = u(t) / RC

i(t)

T/2 T
En déduire la valeur moyenne < i > du courant dans la résistance.
< i > = < u > / RC = 43,5 / 17 = 2,56 A
1-4- Calculer la puissance consommée par la résistance.
< RC i² > = RC < i² > = RC Ieff² (Loi de Joule)
< i² > = < u² / RC² > = < u² > / RC² = < v² > / RC² (u = |v| donc u² = v²)
Ieff = Veff / RC = 48,3 / 17 = 2,84 A
17×2,84² = 137 W
2-1- On admet que les intervalles de conduction des diodes ne sont pas modifiés. En déduire
la forme de la tension u et sa valeur moyenne < u >.

LQTMY 2 STE PAGE 46


La tension u(t) est inchangée (par contre, ce n’est pas le cas pour le courant).
< u > = 43,5 V
2-2- Quelle est la relation entre les valeurs instantanées des tensions u, u L aux bornes de la bobine et
um aux bornes de l'induit du moteur ?
Loi des branches : u(t) = um(t) + uL(t)
2-3- Justifier que < uL> = 0 V.
Car la résistance interne de la bobine est négligeable.
En déduire la valeur moyenne < um > de um.
< u > = < um + uL > = < um > + < uL >
< um > = < u > = 43,5 V
2-4- L'induit du moteur ayant une résistance R = 1 Ω, calculer la valeur de sa f.e.m. E.
E = < um > - RI = 43 ,5 - 1×2,5 = 41 volts
2-5- Calculer la puissance consommée par l’induit du moteur.
< um I > = < um > I = 43,5×2,5 = 109 watts

Exercice 4:
Redressement non commandé : chargeur de piles
1- Tracer v(t) : préciser la période, Vˆ et la valeur efficace V.

v(t) ˆ
V

t
O
20 ms

ˆ
-V
Période : T = 1 / f = 1 / 50 = 20 ms
Valeur efficace : V = 220×0,06 = 13,2 V
Valeur maximale : 13,2×√2 = 18,67 V (tension sinusoïdale alternative)
2- Tracer en concordance de temps uR(t), i(t) et iD(t).

uR(t)
ˆ
V

O t
20 ms

i(t)

O
iD(t)
ˆI

LQTMY 2 STE PAGE 47


3- Application numérique.

4- En déduire < i > et < iD >.


< i > = < uR > / R = 74,3 mA
< iD > = < i > / 2 = 37,2 mA
Calculer les valeurs efficaces I et ID.

I = < i² >
I = V / R = 82,5 mA
< i² > I
I D = <i D ² > = = = 58,3 mA
2 2
5- Calculer la puissance consommée par la résistance.
RI² = 1,089 W
6- Justifier l’allure de la tension uR(t).
i > 0 ⇒ uR > 2,4 V on
retrouve l’allure de la
tension de la question 2.
i = 0 : uR = 2,4 V
7- Tracer i(t) en concordance de temps.

i(t)
ˆI

O 20 ms t

8- En déduire < i >. Application numérique.

9- Quelle est la puissance consommée par une pile ?


P = < E i > = E < i > = 71 mW
10- Quelle est la durée de charge (en heures) ?
500 / 59,3 = 8,5 heures
11- En pratique, la durée de charge est plus longue (14 heures). Proposer une explication.
Il faut tenir compte du rendement de la conversion énergie électrique en énergie chimique (ici
60 %).

LQTMY 2 STE PAGE 48


Exercice 5:
Redressement commandé : redressement monoalternance
1- Ueff = 330/√2 = 233 volts
2- v = u quand le thyristor est conducteur.
v = Ri = 0 quand le thyristor est bloqué.
330
3- < v >= (1+ cos60°) =80 volts
2𝜋
4-

Loi des branches : uTh = u – v


Loi d’Ohm : i = v/R

Exercice 6:
Redressement commandé : pont mixte monophasé
1- Le pont est alimenté avec une tension sinusoïdale v de fréquence 50 Hz.
Représenter en concordance de temps la tension u(t) et la tension v(t).
Préciser les intervalles de conduction de chaque thyristor et de chaque diode sur une période.

LQTMY 2 STE PAGE 49


v(t)

⍵t
0
(rad)

u(t)

0
⍬ π ⍵t
=π/4
Th1 Th2 Th1 Th2
D2 D1 D2 D1
2- Calculer la valeur efficace de la tension v.

3- La résistance de l’induit du moteur est R = 0,4 Ω.


Calculer la f.e.m. du moteur.
E = < u > - (r + R)I =169 – (0,1+0,4)×25 = 156,5 V
En déduire la puissance électromagnétique Pem du moteur.
EI = 156,5×25 = 3,91 kW
Calculer la puissance absorbée par l'induit du moteur.
<u>I – rI² = 4,16 kW
Autre méthode : Pem + RI² = 4,16 kW
4- La charge du moteur variant, le moment Tem de son couple électromagnétique est doublé.
Que devient la f.e.m. du moteur ?
L’excitation du moteur est constante donc le couple électromagnétique est proportionnel au courant
d’induit.
I = 2×25 = 50 A
E = < u > - (r + R)I = 169 – (0,1+0,4)×50 = 144 V
En déduire la vitesse de rotation. Commentaire ?
L’excitation du moteur étant constante, la vitesse de rotation est proportionnelle à la fem.
1800×144 / 156,5 = 1660 tr/min
Pour une charge doublée, la vitesse de rotation chute de 8 %.
La vitesse de rotation est peu sensible à la charge.

LQTMY 2 STE PAGE 50


Exercice 1:
Un moteur asynchrone tourne à 965 tr/min avec un glissement de 3,5 %.
Déterminer le nombre de pôles du moteur sachant que la fréquence du réseau est f = 50 Hz.

Exercice 2:
Les enroulements d'un moteur asynchrone triphasé sont couplés en triangle.
La résistance d'un enroulement est R = 0,5 Ω, le courant de ligne est I = 10 A. Calculer les
pertes Joule dans le stator.

Exercice 3:
Dans ce procédé de démarrage, le stator est couplé en étoile pendant le démarrage, puis en triangle
pour le fonctionnement normal.
1- Montrer que le courant de ligne consommé en couplage étoile est trois fois plus petit qu’en
couplage triangle.
2- On admet que le couple utile du moteur est proportionnel au carré de la tension.
Montrer que le couple utile est divisé par trois pendant la phase de démarrage.
3- Quel est l’avantage du démarrage « étoile – triangle » ? Quel est son inconvénient ?

Exercice 4:
Les tensions indiquées sur la plaque signalétique d'un moteur triphasé sont :
400 V / 690 V 50 Hz
(cela signifie que la tension nominale aux bornes d’un enroulement est de 400 V).
Quel doit être le couplage du moteur sur un réseau triphasé 230 V / 400 V ?
Et sur un réseau triphasé 400 V / 690 V ?

Exercice 5:
La plaque signalétique du moteur asynchrone d’une fraiseuse porte les indications suivantes :
3∼ 50 Hz
∆ 220 V 11 A
Y 380 V 6,4 A
1455 tr/min cos ϕ = 0,80
1- Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 50 Hz, 380 V entre phases.
Quel doit être le couplage de ses enroulements pour qu’il fonctionne normalement ?
2- Quel est le nombre de pôles du stator ?
3- Calculer le glissement nominal (en %).
4- Un essai à vide sous tension nominale donne :

LQTMY 2 STE PAGE 51


- puissance absorbée : Pa = 260 W
- intensité du courant de ligne : I = 3,2 A
Les pertes mécaniques sont évaluées à 130 W.
La mesure à chaud de la résistance d’un enroulement du stator donne r = 0,65 Ω.
En déduire les pertes fer.
5- Pour le fonctionnement nominal, calculer :
- les pertes par effet Joule au stator
- les pertes par effet Joule au rotor
- le rendement
- le couple utile Tu

Exercice 6:
Un moteur triphasé tétrapolaire à cage d’écureuil possède les caractéristiques suivantes :
230 V / 400 V 50 Hz.
La résistance d'un enroulement statorique, mesurée à chaud, est R = 0,70 Ω. Ce moteur
est alimenté par un réseau 400 V entre phases.
1- Déterminer :
- le couplage du moteur
- la vitesse de synchronisme
2- A vide, le moteur tourne à une vitesse proche de la vitesse de synchronisme, absorbe un courant de
5,35 A et une puissance de 845 W.
Déterminer :
- les pertes Joule statoriques à vide
- les pertes fer statoriques sachant que les pertes mécaniques s’élèvent à 500 W.
3- A la charge nominale, le courant statorique est de 16,5 A, le facteur de puissance de 0,83 et la
vitesse de rotation de 1400 tr/min.
Calculer :
- les pertes Joule statoriques en charge
- la puissance absorbée
- la puissance transmise au rotor (les pertes fer statoriques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
- le glissement
- les pertes Joule rotoriques en charge
- la puissance utile en bout d'arbre (les pertes mécaniques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
- le moment du couple utile
- le rendement.

Exercice 7:
La caractéristique mécanique d'un moteur asynchrone est donnée ci-dessous :

LQTMY 2 STE PAGE 52


15

10

0
0 20 40 60 80 100
v i t e0
s s e d e 0r o t a t i0o n n ( t0r / m i n 0
)

1- Ce moteur entraîne un compresseur dont le couple résistant est constant et égal à 4 Nm.
1-1- Le démarrage en charge du moteur est-il possible ?
1-2-Dans la zone utile, vérifier que Tu = - 0,12n + 120
1-3-Déterminer la vitesse de rotation de l'ensemble en régime établi.
1-4-Calculer la puissance transmise au compresseur par le moteur.
2- Ce moteur est maintenant utilisé pour entraîner une pompe dont le couple résistant est donné
en fonction de la vitesse de rotation par la relation suivante : Tr = 10-5 n² avec Tr en Nm et n
en tr/min.
2-1-Représenter sur le graphique précédent la courbe Tr (n).
2-2- En régime établi, déterminer la vitesse de rotation de l'ensemble ainsi que le couple
utile du moteur.

Exercice 8:
Un moteur asynchrone à cage est alimenté par un réseau triphasé de fréquence 50 Hz, de tensions
entre phases égales à 380 V.
Il a été soumis aux essais suivants :
A vide :
Puissance absorbée : PV = 360 W Intensité du courant de ligne : IV = 3,6 A Fréquence de rotation :
nV = 2 995 tr/min.
En charge :
Puissance absorbée : P = 4 560 W
Intensité du courant de ligne : I = 8,1 A
Fréquence de rotation : n = 2 880 tr/min
Les enroulements du stator sont couplés en étoile ; la résistance de chacun d’eux vaut 0,75 Ω. Les
pertes fer sont évaluées à 130 W.
1- Quelle est la vitesse de synchronisme ?
En déduire le glissement en charge.
2- Pour le fonctionnement à vide :
Calculer les pertes Joule au stator.
Justifier que les pertes Joule au rotor sont négligeables.

LQTMY 2 STE PAGE 53


En déduire les pertes mécaniques.
3- Calculer pour le fonctionnement en charge :
- les pertes Joule au stator et au rotor
- la puissance utile et le moment du couple utile Tu
- le rendement du moteur
4- Le moteur entraîne maintenant une pompe dont le moment du couple résistant T r est proportionnel à
la fréquence de rotation et vaut 18 Nm à 3 000 tr/min.
Dans sa partie utile, la caractéristique mécanique Tu(n) du moteur peut être assimilée à une droite.
Déterminer la vitesse de rotation du groupe moteur-pompe.

Exercice 9:
Un moteur asynchrone triphasé tétrapolaire 220 V / 380 V à cage est alimenté par un réseau 220 V
entre phases, 50 Hz.
Un essai à vide à une fréquence de rotation très proche du synchronisme a donné pour la puissance
absorbée et le facteur de puissance : Pv = 500 W et cos ϕv = 0,157.
Un essai en charge a donné:
- intensité du courant absorbé : I = 12,2 A
- glissement : g = 6 %
- puissance absorbée : Pa = 3340 W.
La résistance d'un enroulement statorique est r = 1,0 Ω.
1-1- Quelle est, des deux tensions indiquées sur la plaque signalétique, celle que peut supporter
un enroulement du stator ?
1-2-En déduire le couplage du stator sur le réseau 220 V.
2- Pour le fonctionnement à vide, calculer :
2-1-la fréquence de rotation nv supposée égale à la fréquence de synchronisme 2-2- l'intensité
du courant en ligne Iv
2-3- la valeur des pertes Joule dans le stator pJs v
2-4- la valeur des pertes dans le fer du stator pfs, supposées égales aux pertes mécaniques pm
3- Pour le fonctionnement en charge, calculer :
3-1- la fréquence de rotation (en tr/min)
3-2- la puissance transmise au rotor Ptr et le moment du couple électromagnétique Tem
3-3- la puissance utile Pu et le rendement η
3-4- le moment du couple utile Tu
4- Le moteur entraîne une machine dont le moment du couple résistant (en Nm) est donné en fonction
de la fréquence de rotation n (en tr/min) par la relation :
Tr = 8⋅10-6 n²
La partie utile de la caractéristique mécanique du moteur est assimilée à une droite.
Déterminer la relation entre Tu et n (on prendra Tu = 17,5 Nm pour n = 1410 tr/min).
En déduire la fréquence de rotation du groupe.
Calculer la puissance utile du moteur.

LQTMY 2 STE PAGE 54


Exercice 10:
Le rendement d’un moteur est par définition : η = Putile / Pabsorbée
1- A partir du bilan de puissance du moteur, montrer que le rendement peut s’écrire :
η = (1−g)(Pabsorbée −pfer −pJoule stator)−pmécaniques
P absorbée

2- Applications numériques
Un moteur possédant deux paires de pôles est alimenté par un réseau de fréquence 50 hertz. Au
fonctionnement nominal, on mesure :
Vitesse de rotation : 1425 tr/min
Puissance absorbée : 1,9 kW
Pertes fer : 90 W
Pertes mécaniques : 60 W
Courant absorbé : 3,4 A
2-1- Calculer le glissement g.
2-2- Calculer les pertes Joule au stator sachant que la résistance d’un enroulement
statorique est de 5,5 Ω et que le couplage est en étoile.
2-3- En déduire le rendement nominal.
3- Montrer que le rendement d’un moteur asynchrone est toujours inférieur à (1 - g).

LQTMY 2 STE PAGE 55


Exercice 1:
Vitesse de synchronisme : nS = n / (1 - g) = 965 / (1 - 0,035) = 1000 tr/min
Nombre de paires de pôles : p = f / nS = 50 / (1000 / 60) = 3
6 pôles

Exercice 2:
3RJ² = RI² = 0,5×10² = 50 W

Exercice 3:
1- Montrer que le courant de ligne consommé en couplage étoile est trois fois plus petit qu’en
couplage triangle.
Cf. exercice Tri01
2- On admet que le couple utile du moteur est proportionnel au carré de la tension. Montrer que le
couple utile est divisé par trois pendant la phase de démarrage.
Tension aux bornes d’un enroulement :
Couplage triangle : U
Couplage étoile : V

3- Quel est l’avantage du démarrage « étoile – triangle » ?


On limite la surintensité pendant le démarrage.
Quel est son inconvénient ?
Ce procédé ne permet pas toujours au moteur de pouvoir démarrer en charge.

Exercice 4:
Quel doit être le couplage du moteur sur un réseau triphasé 230 V / 400 V ?
Couplage triangle (avec un couplage étoile, la tension aux bornes d’un enroulement n’est que de
230 V).
Et sur un réseau triphasé 400 V / 690 V ?
Couplage étoile
(avec un couplage triangle, la tension aux bornes d’un enroulement est trop importante : 690 V).

Exercice 5:
1- Le moteur est alimenté par un réseau triphasé 50 Hz, 380 V entre phases.
Quel doit être le couplage de ses enroulements pour qu’il fonctionne normalement ?
Couplage étoile.
2- Quel est le nombre de pôles du stator ?
4 pôles (vitesse de synchronisme : 1500 tr/min)
3- Calculer le glissement nominal (en %).

= 3%

LQTMY 2 STE PAGE 56


4- Un essai à vide sous tension nominale donne :
- puissance absorbée : Pa = 260 W
- intensité du courant de ligne : I = 3,2 A

Les pertes mécaniques sont évaluées à 130 W.


La mesure à chaud de la résistance d’un enroulement du stator donne r = 0,65 Ω.
En déduire les pertes fer.
Bilan de puissance :

Pertes par effet Joule au stator : 3×0,65×3,2² = 20 W


Pertes par effet Joule au rotor : négligeables
Pertes fer : 260 – (130 + 20 + 0) = 110 W

5- Pour le fonctionnement nominal, calculer :


- les pertes par effet Joule au stator
3×0,65×6,4² = 80 W
- les pertes par effet Joule au rotor
Puissance absorbée : √3×380×6,4×0,80 = 3 370 W
Puissance transmise au rotor : 3 370 – (80 + 110) = 3 180 W
3 180 × 0,03 = 95 W
- le rendement
Puissance utile : 3 180 – (130 + 95) = 2 955 W
Rendement : 2 955 / 3 370 = 87,7 %
- le couple utile Tu

Exercice 5:
1- Déterminer :
- le couplage du moteur Couplage étoile
- la vitesse de synchronisme 50/2 = 25 tr/s = 1500 tr/min
2- A vide, le moteur tourne à une vitesse proche de la vitesse de synchronisme, absorbe un courant de
5,35 A et une puissance de 845 W.
Déterminer :
- les pertes Joule statoriques à vide 3RI² = 3×0 ,70×5,35² = 60 W (couplage étoile)
- les pertes fer statoriques sachant que les pertes mécaniques s’élèvent à 500 W.
Bilan de puissance :
à vide, la puissance utile est nulle
à vide, les pertes Joule au rotor sont négligeables (glissement quasiment nul)
845 – 60 – 500 = 285 W
3- A la charge nominale, le courant statorique est de 16,5 A, le facteur de puissance de 0,83 et la
vitesse de rotation de 1400 tr/min.

LQTMY 2 STE PAGE 57


Calculer :
- les pertes Joule statoriques en charge 3RI² = 3×0 ,70×16,5² = 572 W
- la puissance absorbée √3×U×I×cos ϕ = √3×400×16,5×0,83 = 9,488 kW
- la puissance transmise au rotor (les pertes fer statoriques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
Bilan de puissance : 9488 – 285 – 572 = 8,631 kW
- le glissement (1500 – 1400) / 1500 = 6,67 %
- les pertes Joule rotoriques en charge 0,0667×8631 = 575 W
- la puissance utile en bout d'arbre (les pertes mécaniques sont sensiblement les mêmes qu’à vide)
Bilan de puissance : 8631 – 575 – 500 = 7,556 kW
- le moment du couple utile 7556 / (1400×2π/60) = 51,5 Nm
- le rendement. 7556 / 9488 = 79,6 %

Exercice 5:
1- Ce moteur entraîne un compresseur dont le couple résistant est constant et égal à 4 Nm.
1-1- Le démarrage en charge du moteur est-il possible ?
Oui car le couple utile au démarrage du moteur (6 Nm) est supérieur au couple résistant (4
Nm).

15

10

0
0 20 40 60 80 100
v i t e s s0e d e 0r o t a t i0o n n 0
( t r / m 0i n )

1-2- Dans la zone utile, vérifier que Tu = - 0,12n + 120


Dans la zone utile, la caractéristique est une droite : l’équation est donc linéaire.
Pour n = 1000 tr/min, Tu = 0 Nm Pour n = 950 tr/min, Tu = 6 Nm L’équation est donc
vérifiée.
1-3- Déterminer la vitesse de rotation de l'ensemble en régime établi.
En régime établi, le couple utile compense exactement le couple résistant : Tu = Tr.
Tu = -0,12n +120 = Tr = 4 Nm d’où n = 967 tr/min
1-4- Calculer la puissance transmise au compresseur par le moteur.
C’est aussi la puissance utile du moteur : 4×967×2π/60 = 405 W
2- Ce moteur est maintenant utilisé pour entraîner une pompe dont le couple résistant est
donné en fonction de la vitesse de rotation par la relation suivante : T r = 10-5 n² avec Tr en Nm et
n en tr/min.

LQTMY 2 STE PAGE 58


2-1- Représenter sur le graphique précédent la courbe Tr (n).
15

10

0
0 20 40 60 80 100
v i t e s s0e d e 0r o t a t i0o n n 0
( t r / m 0i n )

2-2- En régime établi, déterminer la vitesse de rotation de l'ensemble ainsi que le couple utile du
moteur.
Tu = Tr
-0,12n + 120 = 10-5 n²
10-5 n² + 0,12n – 120 = 0
Cette équation possède deux solutions dont une physiquement acceptable :
(-0,12 + √(0,12² + 4×10-5×120))/(2×10-5) = 928 tr/min
Remarque : graphiquement, avec moins de précision, on retrouve cette valeur en prenant
l’intersection des caractéristiques mécaniques du moteur et de la pompe (cf. 21-).
Tu = Tr = 10-5 n² = 10-5 × 928² = 8,62 Nm

Exercice 6:
Quelle est la vitesse de synchronisme ?
3000 tr/min
En déduire le glissement en charge.
(3000 – 2880)/3000 = 4 %
1- Pour le fonctionnement à vide :
Calculer les pertes Joule au stator.
3×0,75×(3,6)² = 29 W
Justifier que les pertes Joule au rotor sont négligeables.
A vide, le glissement en négligeable ainsi que la puissance transmise au rotor.
pJr = g Ptr
Les pertes Joule au rotor sont donc négligeables.
En déduire les pertes mécaniques.
Bilan de puissance : 360 – 29 – 130 = 201 W
2- Calculer pour le fonctionnement en charge :
- les pertes Joule au stator
3×0,75×(8,1)² = 148 W
- les pertes Joule au rotor

LQTMY 2 STE PAGE 59


pJr = gPtr
= 0,04 ×(4560 – 148 – 130)
= 0,04 ×4282 = 171 W
- la puissance utile et le moment du couple utile Tu
4282 – 171 – 201 = 3910 W
2880 × 2π / 60 = 301,6 rad/s
3910 / 301,6 = 13,0 Nm
- le rendement du moteur
3910 / 4560 = 85,7 %
3- Déterminer la vitesse de rotation du groupe moteur-pompe.
Tr (Nm) = 0,006 n (tr/min)
Tu = 0 Nm à 3000 tr/min
Tu = 13,0 Nm à 2880 tr/min
D’où : Tu (Nm) = 324 – 0,108 n (tr/min)
Point de fonctionnement :
Tu = Tr 324 – 0,108 n = 0,006 n n = 2842 tr/min

Exercice 9:
1-1- Quelle est, des deux tensions indiquées sur la plaque signalétique, celle que peut supporter
un enroulement du stator ?
220 V
1-2- En déduire le couplage du stator sur le réseau 220 V.
Couplage triangle
2- Pour le fonctionnement à vide, calculer :
2-1-la fréquence de rotation nv supposée égale à la fréquence de synchronisme
1500 tr/min
2-2- l'intensité du courant en ligne Iv

2-3- la valeur des pertes Joule dans le stator pJs v


3 R Jv² = R Iv² = 70 W (couplage triangle)
2-4- la valeur des pertes dans le fer du stator pfs, supposées égales aux pertes mécaniques
pm
Bilan de puissance :
pfs + pm = 500 – 70 = 430 W pfs = pm = 430 W / 2 = 215 W
3- Pour le fonctionnement en charge, calculer :
3-1-la fréquence de rotation (en tr/min)
1500(1- 0,06) = 1410 tr/min
3-2- la puissance transmise au rotor Ptr et le moment du couple électromagnétique Tem
Ptr = 3340 – 150 – 215 = 2975 W

LQTMY 2 STE PAGE 60


3-3- la puissance utile Pu et le rendement η
Pu = 2975 – 2975×0,06 – 215 = 2580 W η = 2580 / 3340 = 77,3 %
3-4- le moment du couple utile Tu

4- Déterminer la relation entre Tu et n (on prendra Tu = 17,5 Nm pour n = 1410 tr/min).


Tu = 0 Nm à n = 1500 tr/min
D’où :
Tu = - 0,1944 n + 291,7
En déduire la fréquence de rotation du groupe.
A l’équilibre : Tu = Tr
8⋅10-6 n² = - 0,1944 n + 291,7
La résolution de cette équation du second degré donne :
n = 1417 tr/min
Calculer la puissance utile du moteur.
Tr = Tu = 8⋅10-6⋅1417² = 16,1 Nm
Pu = 2385 W

Exercice 10:
1-
η = (Pabsorbée - pfer - pmécaniques - pJoule stator - pJoule rotor) / Pabsorbée
avec : p Joule rotor = g Ptransmise au rotor et : P transmise au rotor = Pabsorbée -
pfer - pJoule stator (les pertes fer sont essentiellement localisées au stator).

Finalement : η = (1−g)(Pabsorbée −pfer −pJoule stator )−p mécaniques


P absorbée

2- Applications numériques

2-1-
vitesse de synchronisme : 50/2 = 25 tr/s = 1500 tr/min
Glissement : (1500 – 1425) / 1500 = 5%

2-2- Loi de Joule : 3×5,5×3,4² = 190 W

2-3- ηN = = = 78 %

3-
Le rendement théorique maximal est obtenu quand :
- pfer = 0 (circuit magnétique parfait)
- pmécaniques = 0 (pas de frottement)
- pJoule stator = 0 (résistance des enroulements nulle)

LQTMY 2 STE PAGE 61


On a alors : η th = (1−g)(Pabsorbée −pfer −pJoule stator )−p mécaniques =1−g
P
absorbée

Le rendement réel est donc inférieur à (1 - g).


Remarques :
- on aurait pu s’attendre à un rendement théorique de 100 %.
Ce n’est pas le cas car à cause du glissement, il y a nécessairement des pertes Joule dans le
rotor.
- on vérifie que : 78 % < (1 - 0,05) = 95 %

LQTMY 2 STE PAGE 62


Exercice 1:
Un alternateur hexapolaire tourne à 1000 tr/min. Calculer la fréquence des tensions produites. Même
question pour une vitesse de rotation de 1200 tr/min.

Exercice 2:
Un alternateur triphasé a une tension entre phases de 400 V.
Il débite un courant de 10 A avec un facteur de puissance de 0,80 (inductif).
Déterminer les puissances active, réactive et apparente misent en jeu.

Exercice 3:
Un alternateur triphasé débite un courant de 20 A avec une tension entre phases de 220 V et un
facteur de puissance de 0,85.
L’inducteur, alimenté par une source de tension continue de 200 V, présente une résistance de 100 Ω.
L’alternateur reçoit une puissance mécanique de 7,6 kW.
Calculer :
1- la puissance utile fournie à la charge
2- la puissance absorbée
3- le rendement

Exercice 4:
Un alternateur triphasé est couplé en étoile.
Sur une charge résistive, il débite un courant de 20 A sous une tension de 220 V entre deux bornes de
l’induit.
La résistance de l’inducteur est de 50 Ω, celle d’un enroulement de l’induit de 1 Ω.
Le courant d’excitation est de 2 A.
Les pertes collectives sont évaluées à 400 W.
Calculer :
1- la puissance utile
2- la puissance absorbée par l’inducteur
3- les pertes Joule dans l’induit
4- le rendement

Exercice 5:
Un alternateur triphasé couplé en étoile alimente une charge résistive.
La résistance d'un enroulement statorique est RS = 0,4 Ω. La
réactance synchrone est XS = 20 Ω.
La charge, couplée en étoile, est constituée de trois résistances identiques R = 50 Ω.
1- Faire le schéma équivalent du circuit (entre une phase et le neutre).
2- Sachant que la tension simple à vide de l'alternateur est E = 240 V, calculer la valeur efficace des
courants de ligne I et des tensions simples V en charge.
3- Calculer la puissance active consommée par la charge.

LQTMY 2 STE PAGE 63


Exercice 6:
Un alternateur triphasé couplé en étoile fournit un courant de 200 A sous une tension entre phases
U = 400 V à 50 Hz, avec un facteur de puissance de 0,866 (charge inductive).
Calculer la puissance utile de l’alternateur.
La résistance mesurée entre phase et neutre du stator est 30 mΩ. Calculer les pertes Joule au
stator.
L’ensemble des pertes collectives et par effet Joule au rotor s’élève à 6 kW. Calculer le rendement de
l’alternateur.

Exercice 7:
Soit un alternateur monophasé produisant une tension sinusoïdale U de fréquence f = 50 Hz. On donne
ci-dessous la schéma équivalent simplifié de l’induit (la résistance de l’enroulement est négligeable). La
réactance X de l’induit est égale à 1,6 Ω pour une fréquence de 50 Hz :
jX I

E U

La caractéristique à vide, pour une fréquence de rotation de 750 tr/min est donnée par :
E(V) = 120 i(A) avec i le courant d’excitation.
L’alternateur alimente une charge résistive traversée par un courant d’intensité efficace I = 30 A.
La tension U aux bornes de la résistance a pour valeur efficace U = 110 V et pour fréquence f = 50
Hz.
1- Calculer le nombre de paires de pôles de l’alternateur sachant qu’il doit tourner à 750 tr/min pour
fournir une tension sinusoïdale de 50 Hz.
2- Vérifier que la valeur efficace de la fem de l’alternateur E est égale à 120 V.
3- En déduire la valeur de l’intensité i du courant d’excitation.
4- Quelle est la résistance R de la charge ? En déduire la puissance utile fournie par l’alternateur à la
charge résistive.
5- Dans les conditions de l’essai, les pertes de l’alternateur sont évaluées à 450 W. Calculer le
rendement.
On modifie la vitesse de rotation : 500 tr/min.
On note f ’, E’, X’, U’ et I’ les nouvelles valeurs de f, E, X, U et I. Le courant
d’excitation de l’alternateur est inchangé : i’= i.
6- Calculer f ’. En déduire X’.
7- Calculer E’. En déduire I’ le courant dans la charge et U’ la tension aux bornes de l’alternateur.
8- Quel doit être le courant d’excitation pour avoir U’ = 110 V ?

Exercice 8:
Le schéma équivalent de l’induit de l’alternateur est :

LQTMY 2 STE PAGE 64


La résistance de l’enroulement de l’induit est : RS = 0,3 Ω.
La caractéristique à vide, pour une vitesse de rotation de 1500 tr/min est donnée par :

E = 200⋅i avec : i le courant d’excitation (en A)


E la valeur efficace de la fem (en V)

1- Calculer le nombre de paires de pôles de l’alternateur sachant qu’il doit tourner à 1800 tr/min
pour fournir une tension sinusoïdale de fréquence f = 60 Hz.
2- Un essai en court-circuit à 1500 tr/min, donne un courant d’induit ICC = 20 A pour un courant
d’excitation i = 0,4 A.
Montrer que la réactance synchrone (en Ω) peut s’écrire :

Faire l’application numérique.


L’alternateur alimente une charge résistive R qui consomme un courant d’intensité efficace I = 20 A.
La tension v(t) aux bornes de la résistance a pour valeur efficace V = 220 V et pour fréquence f = 50
Hz.
Quelle est la vitesse de rotation de l’alternateur (en tr/min) ?
2-1-Calculer la résistance R de la charge.
2-2- Calculer la puissance utile fournie par l’alternateur à la charge.
2-3- Montrer que la fem de l’alternateur E est égale à 240 V.
2-4- En déduire l’intensité du courant d’excitation i.
2-5- Les pertes collectives de l’alternateur sont évaluées à 300 W.
La résistance de l’excitation est r = 200 Ω.
En déduire le rendement de l’alternateur.

Exercice 9:
Les caractéristiques d'un alternateur sont les suivantes :
- couplage des enroulements du stator en étoile; fréquence f= 50 Hz ;
- expression de la caractéristique à vide Ev = 175 ie (E v en volt et intensité en ampère)
- résistance d'une phase de l'induit r = 0,25 Ω; réactance synchrone X= 1,5 Ω.
1- Déterminer l'impédance synchrone de la machine.
2- L'alternateur alimente une charge triphasée, inductive, équilibrée, de facteur de puissance
cos φ =0,8. La tension efficace entre deux bornes de l'induit est U= 2,6 kV ; l'intensité efficace du
courant en ligne est I= 440 A.
a) Quelle est l'intensité ie du courant d'excitation sachant que la roue polaire tourne à 1500 tr/min ?
b) Calculer les pertes par effet joule dans l'induit.
c) Un essai à vide a donné Pv = 80 kW ( y compris l'excitation); quel est le rendement de l'alternateur ?

LQTMY 2 STE PAGE 65


Exercice 10:
On considère un alternateur monophasé (circuit magnétique non saturé), ayant les caractéristiques
suivantes:
- Tension d'induit U = 380 V;
- Fréquence f = 60 Hz;
- Vitesse de rotation N = 900 tr/min;
- Résistance d'induit r = 0,02 Ω.
Lorsque le courant d'excitation vaut 9 A, la tension à vide est égale à 420 V. De plus, pour un
courant d'excitation de 5 A, l'alternateur débite un courant de court-circuit de 307 A.
1- Déterminer le nombre de pôles de l'alternateur.
2- Déterminer la réactance synchrone.
3- Le facteur de puissance de l'installation étant de 0,9, trouver la fem à avoir pour U = 380 V et I
= 120 A en utilisant le diagramme de Behn-Eshenburg.
4- En déduire le courant d'excitation correspondant (on considère que la courbe E(i) est linéaire
entre 380 et 450 V).
Le rotor consomme un courant de i = 5 A sous une tension de 17 V, et les pertes constantes sont égales
à 700 W.
5- Calculer pour les conditions des questions 3/ et 4/, la puissance utile ainsi que son rendement.

LQTMY 2 STE PAGE 66


Exercice 1:
Un alternateur hexapolaire tourne à 1000 tr/min. Calculer la fréquence des tensions produites.
f = pn =3×(1000/60) = 50 hertz
Même question pour une vitesse de rotation de 1200 tr/min.
f = pn =3×(1200/60) = 60 hertz

Exercice 2:
P = √3×UI×cos ϕ = √3×400×10×0,80 = 5,54 kW
Q = √3×UI×sin ϕ = √3×400×10×0,6 = +4,16 kvar
S = √3×UI = √3×400×10 = 6,93 kVA

Exercice 3:
1- la puissance utile fournie à la charge
P = √3×UI×cos ϕ = √3×220×20×0,85 = 6,48 kW
2- la puissance absorbée
7600 + 200²/100 = 7600 + 400 = 8 kW
3- le rendement
6,48 / 8 = 81 %

Exercice 4:
1- la puissance utile.
√3×UI×cosϕ = √3×220×20×1 = 7,62 kW
2- la puissance absorbée par l’inducteur.
C’est aussi les pertes Joule à l’inducteur : 50×2² = 200 W
3- les pertes Joule dans l’induit.
3×1×20² = 1200 W (couplage étoile)
4- le rendement.
Puissance absorbée par l’alternateur = puissance utile + pertes totales
= 7,62 + (0,2 + 1,2 + 0,4) = 9,42 kW
Rendement = 7,62 / 9,42 = 81 %

Exercice 5:
1- Faire le schéma équivalent du circuit (entre une phase et le neutre).

jXS RS Ii

Vi
Ei R

2- Sachant que la tension simple à vide de l'alternateur est E = 240 V, calculer la valeur efficace des
courants de ligne I et des tensions simples V en charge.

LQTMY 2 STE PAGE 67


Impédance complexe totale : Z = (RS + R) + jXS = 50,4 + 20j
Impédance totale : Z = ((RS+R)² + XS²)1/2 = 54,2 Ω
Courant de ligne : I = E / Z

Loi d’Ohm : V = RI = 221 volts

3- Calculer la puissance active consommée par la charge.

√3×UI×cosϕ = 3×VI×cosϕ = 3×221×4,43×1 = 2,94 kW


Autre méthode : Loi de Joule 3RI² = 3×50×4,43² = 2,94 kW

Exercice 6:
1- Calculer la puissance utile de l’alternateur.
Pu = 3UIcosϕ = 3×400×200×0,866 =120 kW
2- La résistance mesurée entre phase et neutre du stator est 30 mΩ. Calculer les pertes Joule
au stator.
pJS = 3RSI² = 3×0,03×200² = 3,6 kW
3- L’ensemble des pertes collectives et par effet Joule au rotor s’élève à 6 kW. Calculer le
rendement de l’alternateur.

η= = 92,6%

4- La réactance synchrone de l’alternateur est X S = 750 mΩ.


La tension entre phase et neutre est V = U/√3 = 230 V.
Compléter le diagramme de Behn-Eschenburg :

E
XsI'
150V

V RI
230V 6V

ϕ =30°

En déduire la tension à vide (fem) entre phase et neutre E.

LQTMY 2 STE PAGE 68


Graphiquement : E = 335 V

Exercice 7:
1- Calculer le nombre de paires de pôles de l’alternateur sachant qu’il doit tourner à 750 tr/min pour
fournir une tension sinusoïdale de 50 Hz.
p = 50 / (750 / 60) = 4
2- Vérifier que la valeur efficace de la fem de l’alternateur E est égale à 120 V.
Construisons le diagramme vectoriel de Behn-Eschenburg :

10 V

E

XI '


I U

Théorème de Pythagore :

3- En déduire la valeur de l’intensité i du courant d’excitation.


i = 120 / 120 = 1 A
4- Quelle est la résistance R de la charge ? En déduire la puissance utile fournie par l’alternateur à la
charge résistive.
R = U / I = 110 / 30 = 3,67 Ω
Pu = RI² = 3300 W
5- Dans les conditions de l’essai, les pertes de l’alternateur sont évaluées à 450 W. Calculer le
rendement.
3300 / (3300 + 450) = 3300 / 3750 = 88 %
On modifie la vitesse de rotation : 500 tr/min.
On note f ’, E’, X’, U’ et I’ les nouvelles valeurs de f, E, X, U et I. Le courant
d’excitation de l’alternateur est inchangé : i’= i. 6- Calculer f ’. En déduire X’.

f ’ = p nS’ = 4×(500 / 60) = 33,3 Hz


X = Lω
X’ = Lω’
X’ = X f ’ / f = 1,07 Ω

7- Calculer E’. En déduire I’ le courant dans la charge et U’ la tension aux bornes de l’alternateur.

LQTMY 2 STE PAGE 69


L’excitation est constante donc la fem est proportionnelle à la vitesse de rotation.
E’ = E × 500 / 750 = 80 V

E' = U'² + (X'I')²


= ( RI')² + (X'I')² = R ² + X'² ⋅ I'
E'
I' = = 20,95 A
R ² + X'²
U' = RI' = 76,8 V

8- Quel doit être le courant d’excitation pour avoir U’ = 110 V ?

Exercice 8:
1- p = f / n = 60 /(1800/60) = 2 paires de pôles.

2-

Impédance complexe de court-circuit : Z = RS + jXS

R S + XS ICC
2 2
E = Z ICC =
2

−(R S )
E
D’où : S =
ICC
Application numérique :
E(V) = 200⋅i(A) = 200×0,4 = 80 volts

3-

LQTMY 2 STE PAGE 70


3-1- n = f / p = 50 / 2 = 25 tr/s = 1500 tr/min
3-2- Loi d’Ohm : R = V / I = 220 / 20 = 11 Ω
3-3- Putile = VIcos ϕ = 220×20×1 = 4,4 kW
Autre méthode : RI² = 11×(20)² = 4,4 kW
3-4- Impédance complexe : Z = (R + RS) + jXS

E=ZI= (R + RS)2 + XS2 I

= (11+ 0,3)2 + (4)2 ⋅20 ≈ 240 volts

3-5- i = 240 / 200 = 1,2 A


3-6- Pertes Joule de l’excitation : r i² = 200×(1,2)² = 288 W
Pertes Joule de l’induit : RS I² = 0,3×(20)² = 120 W
Rendement : 4400/(4400 + 288 + 120 + 300) = 4400 / 5108 = 86 %

Exercice 9:
1°) Zs = Ev / Icc = (r2 + X2)1/2 = (0,252 + 1,52)1/2 = 1,52 Ω.
2°)
a) ie = Ev / 175 , il va falloir calculer la valeur de la Fem E . Pour cela il y a la méthode graphique et
analytique ( Complexe)

Méthode Complexe: la loi d'Ohm en convention recepteur appliquée à l'induit de l'Alternateur donne :
V+X.I + r.I= E
Attention l'induit est couplé en étoile :donc la tension aux bornes d'un enroulement est 2600 /√3= 1501
V
avec : Xs.I=jX.I= j1,5 x 440= j660
et r.I = 0,2 x 440 = 88 et
V =[2600/√3 ;36,86 ] =[1501 ;36,86°] =1501 cos 36,86 + j 1501 sin 36,86 = 1200,8 + j900,6
E = 1200,8 + j900,6 + j660+ 88 = 1288,8 + 1560,6= [2024 ; 49,45°] donc la valeur efficace de la F.em
induite vaut est E = 2024 V
et ie = E / 175 = 2024 / 175 = 11,56 A.
b) .Les pertes Joules dans l'induit se calculent avec la relation : pji = 3. r. I 2 = 3x0,2x 4402 = 116,16 kW.

et les pertes valent pertes = Pv + Pji = 80 +


116, 16 = 196,16 kW.

LQTMY 2 STE PAGE 71


Exercice 10:
1) Nombre de pôles de l'alternateur
Le nombre de paires de pôles de l'alternateur est donné par la relation:
p = f / N ( f en Hz et N en tr/s) p = 4 soit 8 pôles
2) Réactance synchrone
En supposant que la courbe Icc (i) du courant de court circuit à l'induit en fonction du courant
d'excitation est linéaire on obtient
Icc (i = 9A) = (9/5) Icc (i = 5A) = 553 A. La réactance synchrone est alors donnée par la relation:

3) fem pour U = 380 et I = 120 A


En se plaçant dans l'hypothèse de Behn-Eshenburg

En projetant sur un axe horizontal Ox et un axe vertical Oy, on obtient


Evx
Evy = -
Ev2 = Evx2 + Evx2 Ev = 429 V
4) Courant d'excitation
La caractéristique interne étant considérée comme linéaire on en déduit le courant d'excitation:
i ( Ev = 429 V) = i ( Ev = 420 V) (429 / 420) = 9,2 A
3) Puissance utile et rendement
La puissance utile est la puissance active fournie à l'induit par l'alternateur:
Pu
Pour déterminer le rendement nous devons évaluer les différentes pertes:
pertes Joule à l'induit: Pjs = rI2 = 288 W
pertes Joule à l'inducteur: Pjr = Ri2 = (17 / 5)i2 = 287,8 W
pertes constantes: Pc = 700 W
La puissance absorbée est donc
Pabs = Pu + Pjs + Pjr + Pc = 42,31 kW
Et le rendement
Ƞ= Pu / Pabs = 0,97

LQTMY 2 STE PAGE 72


Exercice 1:
La plaque signalétique d'un alternateur triphasé donne: S =2 MVA, 2885V/5000V, 50Hz, 1500 tr/min.
Les enroulements statoriques sont couplés en étoile, chaque enroulement d'induit, de résistance
R = 0,20 Ω, comporte 500 conducteurs actifs. Le coefficient d'enroulement de Kapp est K = 2,25. La
résistance de l'inducteur est r = 10 Ω et l'ensemble des pertes fer et mécaniques valent 65 kW.
- Un essai à vide à 1500 tr/min donne une caractéristique d'équation E = 100.Ie où E est la valeur
efficace de la fém. induite dans un enroulement et où Ie est l'intensité du courant d'excitation :
0< Ie < 50A.
- En charge cet alternateur autonome alimente une installation triphasée équilibrée, inductive, de
facteur puissance 0,80, sous une tension efficace nominale Un = 5000V entre phases. L'intensité
efficace du courant en ligne est alors In = 200 A et le courant d'excitation Ie=32A.
1. Déterminer le nombre de pôles de la machine.
2. Calculer les courants nominaux qui doivent figurés sur la plaque signalétique.
3. En fonctionnement à vide, pour une tension entre phases égales à 5000 V, déterminer la valeur efficace
E de la f.é.m. induite à vide dans un enroulement, le courant d'excitation et la valeur du flux maximal
embrassé par une spire.
4. Essai en charge : a/ Donner le schéma équivalent d'un enroulement et l'équation correspondante
.Tracer le diagramme vectoriel et en déduire la réactance synchrone XS de chaque enroulement
(R<<<<XS).
b/ Calculer la puissance utile, les différentes pertes, la puissance absorbée totale, le rendement et le
moment du couple nécessaire. (Exprimer les puissances en KW)

Exercice 2:
Un alternateur tétrapolaire (4 pôles) triphasé est couplé en étoile. On néglige sa résistance induit. La
machine est supposée non saturée de sorte que la fem entre phase et neutre peut s'écrire E = K.Ie.ω
avec K constante, Ie courant d'excitation et ω pulsation .Au fonctionnement nominal U=380V et I=10A.
1/ Caractéristiques de l'alternateur. Pour n =1500tr/min et un courant d'excitation Ie =1A, la fem E =
200V. Pour n =1500tr/min et Ie =1,5A le courant induit de court-circuit Icc =10A. Calculer la constante
K et la réactance synchrone Xs.
2/ Fonctionnement en charge : l'induit débite sur 3 résistances R identiques couplées en étoile. La vitesse
n est constante et égale à 1500 tr/min. On désire que l'alternateur débite son courant nominal pour sa
tension nominale. Calculer le courant d'excitation Ie, la résistance R, et la puissance P fournie par
l'alternateur.

Exercice 3:
Un alternateur triphasé tourne à la fréquence de rotation n = 750 tr/mn. Son stator comporte 120
encoches régulièrement réparties, chacune d'elles contient 4 conducteurs actifs. Toutes les encoches
sont utilisées. Les trois enroulements sont couplés en étoile, leur résistance est négligeable ; la fréquence
des tensions produites est 50 Hz. Le coefficient de Kapp est égal à : K = 2,14. Le circuit magnétique de
la machine est tel que, dans la zone utile, l'amplitude Φ du flux embrassé à vide par une spire, varie
linéairement en fonction du courant d'excitation Ie. La courbe représentative de la fonction Φ( Ie) est une
portion de droite passant par l'origine et le point de coordonnées : Ie = 15,4 A; Φ = 0,085 Wb.

LQTMY 2 STE PAGE 73


L'alternateur débite dans une charge purement inductive, sous une tension efficace de 962 V entre
fils de ligne. On donne : intensité du courant d'excitation Ie = 15,4 A, intensité efficace du courant
dans l'induit I = 150 A.
1/ Déterminer le nombre de pôles de l'alternateur.
2/ Quelle est la tension efficace à vide, entre deux bornes de l'alternateur, pour un courant d'excitation
d'intensité Ie =15,4 A?
3/ Calculer la réactance synchrone XS de l'alternateur
4/ L'alternateur débite un courant d'intensité I = 80 A dans une charge de nature inductive dont le
facteur de puissance vaut 0,8. L'intensité du courant d'excitation reste égale à 15,4 A. Calculer la
tension entre bornes de l’alternateur. Quelle est la puissance fournie à la charge?
5/ Reprendre la question précédente, avec les mêmes valeurs numériques, si la charge est de nature
capacitive, en gardant la même hypothèse de non saturation.

Exercice 4:
Un alternateur triphasé dont les enroulements du stator sont couplés en étoile, fournit en charge
normale, un courant d'intensité efficace I = 200 A sous une tension efficace entre phases U = 5 kV
lorsque la charge est inductive (cosϕ = 0,87).
La résistance d'un enroulement du stator est égale à r = 0,20Ω. La fréquence de rotation de la
roue polaire est n' = 750 tr/mn. Le courant et la tension ont pour fréquence f = 50 Hz.
L'ensemble des pertes dites "constantes" et par effet Joule dan le rotor atteint 55 kW.
Un essai à vide, à la fréquence de rotation nominale, a donné les résultats suivants (Ie est l'intensité du
courant d'excitation ; E la valeur efficace de la tension entre phases) :
Ie (A) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
E (V) 0 1 050 2 100 3 150 4 200 5 200 5 950 6 550 7 000 7 300 7 500
Un essai en court-circuit a donné, pour un courant d'excitation d'intensité Ie = 40 A, un courant dans les
enroulements du stator d'intensité Icc = 2,5 kA.
1/ Quel est le nombre de pôles du rotor ?
2/ Calculer la réactance synchrone XS de l'alternateur lorsqu'il n'est pas saturé? On supposera XS
constante dans la suie du problème.
3/ En déduire la f.é.m. synchrone E au point nominal 4/
Quelle est la puissance nominale de l'alternateur?
5/ Déterminer le rendement au point de fonctionnement nominal.

Exercice 5:
Un alternateur triphasé, dont les enroulements sont montés en étoile, alimente, sous une tension
composée de valeur efficace 380 V, un récepteur triphasé équilibré, inductif, de facteur de puissance
cosϕ = 0,80. Le courant en ligne a une intensité efficace I = 40 A. L'impédance synchrone d'une phase
du stator a pour expression complexe : Z = 0,20 + 2,0 j (en ohms).
1/ Quelle est la fem synchrone E d'un enroulement?
2/ Calculer les pertes par effet Joule dans le stator.
3/ Le rotor de l'alternateur ainsi que celui de l'excitatrice se trouvant en bout d'arbre de l'alternateur,
sont entraînés par un moteur à courant continu M traversé par un courant d'intensité 100 A sous une
tension de 260V. Le rendement de M pour cette charge est de 88 %.
a) Calculer le rendement de l'alternateur pour le point de fonctionnement choisi (380V- 40A, cosϕ =0,8).
b) Déterminer le rendement du groupe.
Exercice 6:
Un alternateur triphasé, dont les enroulements statoriques sont couplés en étoile, est entraîné à sa
fréquence de rotation nominale n' = 1500 tr/mn. Sa puissance apparente nominale est : Sn= 3,2 kVA.
La tension entre phases a pour valeur efficace : Un = 220 V et pour fréquence 50 Hz. Le relevé de la

LQTMY 2 STE PAGE 74


caractéristique à vide E(Ie) à fréquence de rotation nominale a fourni les résultats suivants : (Ie :
intensité du courant d'excitation ; E : tension efficace mesurée entre deux bornes)
E(V) 0 40 80 120 160 200 240 260
Ie (A) 0 0,10 0,20 0,30 0,40 0,52 0,72 0 , 90
Pour un courant d'excitation Ie = 0,40 A, un essai en court-circuit a montré que le courant dans un
enroulement statorique a pour intensité efficace Icc = 8 A. La résistance du stator est négligeable.
1. Quel est le nombre de pôles du rotor?
2. Calculer l'intensité efficace In du courant nominal que peut débiter l'alternateur.
3. Déterminer la réactance synchrone XS de l'alternateur quand celui-ci n'est pas saturé.
4. L'alternateur débite un courant d'intensité efficace I = 8,4 A dans une charge inductive de facteur
de puissance cos ϕ = 0,5. L'intensité du courant d'excitation étant réglée à la valeur Ie = 0,9 A,
estimer la tension entre phases en justifiant vote estimation.
5. On suppose que l'estimation précédente correspond à la réalité. On mesure la puissance absorbée par la
charge en utilisant la méthode des deux wattmètres. a) Donner le schéma du montage.
b) Calculer les indications des wattmètres.

Exercice 7:
On admet que la réactance synchrone d'un alternateur triphasé, tétrapolaire, est égale à 49 Ω et qu'elle
est constante. Les enroulements statoriques sont couplés en étoile.
A la fréquence de rotation nominale, dans sa zone utile, la caractéristique à vide E (Ie) est assimilable
à une droite passant par l'origine et le point Ie = 20 A ; E = 15 kV (Ie : intensité du courant
d'excitation ; E : tension efficace mesurée entre deux bornes). La résistance de l'induit est
négligeable.
1. Quelle est la fréquence de rotation de la roue polaire si la fréquence du courant débité par
l'induit est égale à 50 Hz?
2. L'alternateur débite dans une charge triphasée résistive. Les tensions entre phases sont
équilibrées et chacune d'elles est égale à 10 kV. La f.é.m. synchrone E par phase a pour valeur
efficace 6,35 kV. a/ Calculer l'intensité efficace du courant en ligne. b/ Quelle est la puissance utile
de l'alternateur?
3. Dans un autre essai l'alternateur fournit une puissance de 1 MW. Les tensions entre phases
sont équilibrées et chacune d'elles est encore égale à 10 kV. L'intensité du courant dans une phase
est déphasé de π/4 en retard par rapport à la tension aux bornes de cette phase. a/ Quelle est la
f.é.m. synchrone de l'alternateur? b/ Déterminer l'intensité du courant d'excitation.
4. Calculer le rendement de la machine pour les conditions de fonctionnement de la question 3,
sachant que la puissance de l'excitation est égale à 1,0 kW et que la puissance fournie par le moteur
d'entraînement est de 20 kW quand l'alternateur tourne à vide.

LQTMY 2 STE PAGE 75


Exercice 1:
1- 4 pôles
2- 400A/231A
3- 2886V, 28.86A, 51.32mWb
4- 1385.64KW, Pjs= 24KW, Pjex=0.32KW, Pa = 1474.96KW, Ƞ= 93.94 %, 9390 Nm.

Exercice 2:
1- 2/π, 30Ω
2- 1.86A, 22Ω, 6600W.

Exercice 3:
1/ 8 pôles 2/ 2520.5V 3/ 10.4 Ω 4/ 1376.73V, 152.61KW 5/ 3106V, 344.3KW.

Exercice 4:
1- 8 pôles
2- 0.95Ω
3- 5227.6V
4- 1506.88KW
5- 95%.

Exercice 5:
1-280.71V
2- 960W
3- a- 0.92
b- 0.81.

Exercice 6:
1- 4 pôles
2- 8.4A
3- 11.54Ω
4-100.7V
5- b- P1=732.36W, P2=0W.

Exercice 7:
1- 1500tr/min
2- a- 54A
b- 934.5KW
3- a- 9055.75V
b- 12A
4- 97.94%.

LQTMY 2 STE PAGE 76


Exercice 1:
Mise en évidence du danger électrique

230 V AC, 50 Hz

Rn M1 M2

Rn = 22 Ω, l'impédance de l'homme vaut 1000 Ω.


Le défaut électrique de la machine M2 est franc (la carcasse est directement reliée à la phase).
1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de défaut.
2. Déterminer la tension de contact de la machine M2 par rapport au sol.
3. Déterminer le courant de choc supporté par la personne.
4. La personne est-elle en danger ?
5. En combien de temps l'installation doit-elle être coupée si la tension limite de sécurité admise est de
25 V AC ?

Exercice 2:
Mise à la terre de toutes les machines

230 V AC, 50 Hz

Rn Ru M1 M2

Rn = 22 Ω, Ru = 22 Ω, l'impédance de l'homme vaut 1000 Ω. Le défaut est toujours franc.


1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de défaut.

LQTMY 2 STE PAGE 77


Approximation : Le courant passant dans le corps humain (I c) est négligeable (< 2%) par rapport au
courant de défaut (Id).
2. Déterminer la tension de contact de la machine M2 par rapport au sol.
3. Déterminer le courant de choc supporté par la personne.
Vérification de l'approximation :
4. La personne est-elle en danger ?
En combien de temps l'installation doit-elle être coupée si la tension limite de sécurité admise est de
25V ?
5. Le fait de relier les carcasses des appareils à la terre est-elle suffisante ? Pourquoi ?

Exercice 3:
Protection de l'installation par un dispositif de détection du courant résiduel

230 V AC, 50 Hz

DDR

Rn Ru M1
M2 3 kW

Rn = 22 Ω, Ru = 22 Ω, l'impédance du corps humain vaut 1000 Ω.


La résistance de défaut (Rd) (résistance de contact de la ligne sur la carcasse de la machine) vaut 120 Ω.
La machine consomme au moment du défaut une puissance de 3 kW (cas du chauffage de l'eau dans une
machine à laver).
1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de défaut.

Approximation : Le courant passant dans le corps humain (I c)est négligeable (< 2%) par rapport au courant
de défaut (Id).
2. Déterminer le courant dans la phase et dans le neutre.
3. Déterminer la tension de contact de la machine M2 par rapport au sol.
4. La personne est-elle en danger si la tension limite de sécurité est de 25 V ? Même question pour une
tension de sécurité de 50 V.
5. Déterminer le courant différentiel minimum que doit détecter le DDR où la tension limite de sécurité
est de 25V ?

Exercice 4:
Mise en évidence du problème de l'élévation de la résistance de Ru
La machine 2 est toujours en défaut (défaut franc). La résistance R u vaut maintenant 100 Ω.
1. Déterminer la tension de contact supporté par la personne.
2. Déterminer le courant différentiel que doit détecter le D.D.R..

LQTMY 2 STE PAGE 78


Problème de la rupture du conducteur de protection
230 V AC, 50 Hz

DDR

Rn Ru M1
M2 3 kW

La résistance de défaut vaut 10 kΩ.


3. Déterminer la tension de contact.
4. Le D.D.R. s'ouvre en 10 ms dès la détection d'un défaut. À partir de quelle valeur de Rd, la personne
est-elle en danger dans le cas d'un D.D.R. ayant une sensibilité de 10 mA ? Même question mais pour
une sensibilité du
D.D.R. de 500 mA.

Exercice 5:
Dans une installation industrielle de chauffage, les radiateurs possèdent les caractéristiques suivantes :
U = 400 V triphasé 50 Hz, 3 kW, cos ϕ = 1.
L'installation est alimentée par un transformateur 20 kV / 400 V, neutre distribué, schéma de liaison à la
terre de type T.N.. La prise de terre du neutre à une résistance Rn = 0,5 Ω.
le schéma partiel de l'installation en y ajoutant l'appareillage et les connexions nécessaire pour assurer :
• La protection des appareils contre les surintensités.
• La protection des personnes contre les contacts indirects par coupure automatiques de
l'alimentation au premier défaut d'isolement.

1. Calculer l'intensité absorbée par les radiateurs


2. Choisir le calibre des appareils de protection (calibres disponibles : 1 A ; 3 A ; 5 A)
3. Un défaut d'isolement se produit ; la masse du radiateur est porté accidentellement à une tension
de 150V.
4. Quel est le temps limite de déclenchement de l'appareil de protection ?

5. Quelle doit être la valeur minimale de la surintensité provoquée par le défaut d'isolement pour que
l'appareil de protection déclenche (courbe de déclenchement GV2) ?

LQTMY 2 STE PAGE 79


Exercice 6:
Soit les deux schémas ci-dessous :

230 / 400 V L1 230 / 400 V L1


L2 L2
L3 L3
N
PEN

R n = 10 Ω Rb = 5 Ω

1. Donner le type de schéma de liaison à la terre et leur signification pour chaque schéma
2. Pour les deux schémas, sur un défaut franc se présentant entre la carcasse et la phase 1, calculer ou
déterminer la valeur du courant de défaut.
3. Calculer la valeur de la tension de défaut
4. Le déclenchement se fait-il au premier ou au second défaut
5. Quel dispositif doit se déclencher afin d'éliminer ce défaut ?

Exercice 7:
On considère le schéma suivant, en local industriel humide.
A B 1
G 2
3
E J PEN
F

D I
C H

Hypothèse de calcul :
• Le réseau est triphasé 3 x 400 V + N
• Les longueurs et impédances des canalisations AB, AG, EF et JF sont négligeables.
• Lors d'un court-circuit phase neutre, les tensions simples aux points EB et JG sont égales à
80% de la tension nominale V.
• On tiendra compte que de la résistance des câbles (réactance négligeable).
1. De quel type est le schéma de liaison à la terre ?
2. Il apparaît un défaut d'isolement en C tel que Rd = 100 Ω. Que ce passe t'il ?
3. Représenter sur la figue le trajet du courant de défaut Id.
On donne LBC = LED = 100 m (câble en cuivre ρ = 2,25.10-8 Ωm)
SPH = 70 mm²
SPEN = 35 mm²
4. Calculer le courant de défaut Id et la tension de contact Uc.
5. Cette tension est-elle dangereuse ?
6. D1 est un disjoncteur C250N calibre 250 A, magnétique entre 5 et 10 I n. Ce disjoncteur convient-il ?

LQTMY 2 STE PAGE 80


7. Quel doit être le réglage du magnétique ?
8. On donne LGH = LJI = 50 m. On utilise un câble aluminium 4 x 16 mm² (ρ = 3,6.10-8 Ωm). Les fusibles de
protection sont du type aM 63 A. Vérifier, par le calcul, si les conditions de protections sont remplies.
Que préconisez-vous si les conditions de protections ne sont pas remplies ?

Exercice 8:
Mise en évidence du danger électrique
230 V AC, 50 Hz

Z M1 M2

Z = 2000 Ω, l'impédance de l'homme vaut 1000 Ω.


Le défaut électrique de la machine M2 est franc (la carcasse est directement reliée à la phase).
1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de défaut :
1. Déterminer la tension de contact subit par l'homme par rapport au sol lorsque la machine M2 est en
défaut d'isolement.
2. Déterminer le courant de choc supporté par la personne.
3. La personne est-elle en danger ?
4. En combien de temps l'installation doit-elle être coupée si la tension limite de sécurité admise est
de 25V ? (voir courbes de sécurité)

Exercice 9:
Mise à la terre de toutes les machines

Z = 2000 Ω, Ru = 22 Ω, l'impédance de l'homme vaut 1000 Ω.


Le défaut est toujours franc.
1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de défaut.
2. Déterminer la tension de contact subit par l'homme par rapport au sol lorsque la machine M2 est en
défaut

230 V AC, 50 Hz

Z Ru M1 M2

LQTMY 2 STE PAGE 81


3. Déterminer le courant de choc supporté par la personne.
4. La personne est-elle en danger ?
5. En combien de temps l'installation doit-elle être coupée si la tension limite de sécurité admise est de 25 V ?
(voir courbe de sécurité)
6. Le fait de relier les carcasses des appareils à la terre est-elle nécessaire ?

Exercice 10:
Protection de l'installation en cas de deuxième défaut
230 V AC, 50 Hz

Z Ru M1
M2 3 kW

Z = 2000 Ω, Ru = 22 Ω, l'impédance du corps humain vaut 1000 Ω.


Le défaut est franc. L'impédance de ligne est supposé très faible
1. Tracer le schéma équivalent électrique de la maille dans laquelle circule le courant de
défaut.
2. Déterminer le courant de défaut.

Exercice 11:
Utilité du différentiel en cas de réseau étendu
230 V AC, 50 Hz R1 R2

Rn Ru M1
M2 3 kW

Z = 2000Ω, Ru = 22Ω, l'impédance du corps humain vaut 1000Ω. Le défaut est franc. Les impédances de
lignes R1 = 1,5 Ω et R2 = 3,5 Ω.

1. Calculer le courant de défaut.


2. Le départ M2 est protégé par un disjoncteur moteur. Le thermique est réglé à In et le magnétique
est réglé à 10 In (courbe C). Le magnétique va t'il déclencher dès l'apparition du défaut. Sachant que

LQTMY 2 STE PAGE 82


le thermique ne pourra pas protéger ce défaut, quel est le moyen le plus sur de détecter ce deuxième
défaut.

LQTMY 2 STE PAGE 83


Exercice 1:
1.

2. Uc = (230/(1000 + 22)) X 1000 =225V


3. Ic = 225/1000 = 225 Ma
4. Oui, la personne est en danger car Ic > 30 mA (Seuil de paralysie respiratoire)
5. (voir courbes de sécurité). D'après la courbe de sécurité, l'installation doit être coupée en moins de
20 ms

Exercice 2:
1.

2. Uc = (230 (22 + 22)) X 22 = 115V


3. Ic = 115/1000 = 115 Ma
Id = 230/ ( 22 + 22 ) = 5.22
4. Oui, la personne est en danger car Ic > 30 mA.
L'installation doit être coupée en moins de 70 ms.
5. Non, cette condition est nécessaire mais pas suffisante car la tension de contact est dangereuse.

Exercice 3:
1.

LQTMY 2 STE PAGE 84


2.

Id = 1,40 A
Iph = In + Id

In = 13,0 A
Iph = 13,0 + 1,40 = 14,4
Iph = 14,4 A
3. Uc = 1.40 X 22 = 30.8
Uc = 30,8 V
Ic = 30,8 Ma
4. Pour une tension de sécurité de 25 V, cette personne est en danger, mais pas pour une tension de
sécurité de 50V
5.

Exercice 4:
1. Uc = (230/ (22 + 100)) X 10 = 189V
2. Id = 230/ (22 + 100° = 1.88A
3.
20,9 V

4.

Le courant de défaut de 500 mA ne peut être atteint

Exercice 5:
1.

2. On choisit un disjoncteur de calibre de 5 A


3. Le temps de déclenchement est de 100 ms.
4. Le temps de déclenchement à lieu à 12 In soit à 60 A. Il faut donc un courant de défaut supérieur à
60 A afin de déclencher dans le temps imparti

Exercice 6:
1. Schéma de type T.N. à gauche et de type T.T. à droite
2. Pour le schéma de type T.N., la valeur du courant de défaut sera très élevée (court-circuit). Pour le
schéma de type T.T. :

LQTMY 2 STE PAGE 85


3.

4. Dans les deux cas; le déclenchement se fait au premier défaut


5. Dans le schéma de type T.N., c'est un dispositif de protection contre les court-circuits ; et dans le
schéma de type T.T., c'est un D.D.R. qui doit déclencher.

Exercice 7:
1. C'est un schéma de type TN-C
2. Nous avons un court-circuit de valeur maximale de 2,23 A
3.

4.

5. Cette tension est dangereuse car supérieur à la tension limite de sécurité doit être éliminé en moins
de 45 ms
6. Si le réglage du magnétique du disjoncteur est réglé à son minimum, ce dernier déclenchera pour un
courant de 1250 A. Il convient car notre courant de défaut est supérieur.
7. 1910/250= 7,64 >>> Nous allons donc régler le magnétique à 7.In
8.

LQTMY 2 STE PAGE 86


Id = 818 A.
Uc = RJI x Id = 113.10-3 x 818 = 92,4
Uc = 92,4 V
Cette tension doit être éliminée en moins de 100 ms.
Ces fusibles ne conviennent pas. Soit on prend des fusibles de 50 A si le récepteur peut répondre à ce
critère ; soit on augmente la section du conducteur PEN afin de diminuer la tension de contact et
augmenter le courant de défaut ; soit on augment de nombre de point à la terre de l'installation; soit on
augmente les sections des conducteurs afin d'augmenter le courant de défaut ; soit on diminue la longueur
des conducteurs (même effet que précédemment) ; soit on remplace les fusibles par un disjoncteur
adéquat ; soit on place un D.D.R

Exercice 8:
1.

2.

3. Ic = 76/1000 = 76Ma
4. Oui, car le courant traversant le corps humain est supérieur à 30 mA
5. L'installation doit être coupée en 0,13 s

Exercice 9:
1.

LQTMY 2 STE PAGE 87


2.

3. Ic = 2,5/1000 = 2,5 Ma
4. La personne n'est pas en danger
5. Il n'y a pas besoin de couper l'installation
6. Oui, le fait de relier les carcasses à la terre est nécessaire

Exercice 10:
1.

2.

LQTMY 2 STE PAGE 88


Exercice 11:
1.

2. Le thermique est réglé à In


In = 3300/ 230 =13 A
Le magnétique va donc se déclencher à 130 A, or, avec le défaut, le courant va atteindre 53 A. Le
magnétique ne va pas de déclencher. Il faut utiliser un D.D.R qui va pouvoir détecter le courant de défaut
et ainsi commandé l'appareil qui va pouvoir l'éliminer.

LQTMY 2 STE PAGE 89


http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

http://chari.123.ma/2ste.html

https://sites.google.com/site/tsesa2/cours-adc-2ste-cours-policopie-pour-adc-
2ste-exercice-adc

http://2ste-o.blogspot.com/p/adc-cours-et-exercice-pour-les.html

http://www.errazi.org/adc2ste/index.html

http://sciences-ingenieur.blogspot.com/p/2-ste.html

http://genie-electrique.over-blog.fr/article-27240623.html

http://2ste-laayoune.e-monsite.com/pages/unite-adc.html

https://sites.google.com/site/tsesa2/cours-2ste-adc-2ste-atc-2ste-trans-2ste

http://1stm3.e-monsite.com/pages/genie-electrique/cours-du-2ste.html

http://idrissicours.freevar.com/2STE.html

http://www.startimes.com/?t=28038057

LQTMY 2 STE PAGE 90

Das könnte Ihnen auch gefallen