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DEGRADATION DES CHAUSSEES SOUPLES EN MILIEU TROPICAL :

Simulation de l’orniérage par éléments finis via le code CASTEM 2008/2009


2008/2009

A mon épouse harlow et mes deux enfants


Ryan et Linsey

REDIGE ET SOUTENU PAR : NGWEM BAYIHA BLAISE I


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2008/2009

REMERCIEMENTS

Nous aimerions exprimer notre gratitude envers tous ceux qui ont, de diverses façons,
de près ou de loin, contribué à l’élaboration du présent ouvrage.

Nous remercions l’Université de Douala particulièrement le laboratoire de Mécanique,


matériaux, structures et productique pour avoir accepté de nous former.

Nous remercions vivement nos encadreurs, Docteurs YAMB BELL Emmanuel et


MOUSSA SALI, chargés de cours à l’Université de Douala pour avoir assuré la direction de ce
travail, et pour avoir apporté la rigueur scientifique, nécessaire à son bon déroulement.

Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance au Professeur AYINA OHANDJA


Louis Max Coordonateur de l’Unité de Formation Doctorale de physique et sciences de
l’ingénieur, Docteur ATANGANA ATEBA, chef de laboratoire de Mécanique, matériaux,
structures et productique, Docteur Didier FOKWA chef de laboratoire adjoint pour nous avoir
permis d’entreprendre et de mener à bien cette étude.

Nous exprimons notre gratitude à tous les enseignants de l’Unité de Formation


Doctorale en Physique et Sciences de l’Ingénieur sans qui cette étude aurait été vaine.

Nous souhaitons exprimer de tout notre cœur, toute notre affection et notre
reconnaissance à ma famille et mes amis pour leur soutien constant nous permettant de mener à
bien cette étude.

Nous remercions tous les étudiants de l’Unité de Formation Doctorale en Physique et


Sciences de l’Ingénieur et plus particulièrement les étudiants du laboratoire de Mécanique,
matériaux, structures et productique de l’Université de Douala pour leur accueil chaleureux et
leur soutien au cours de ces années de recherche.

Nous remercions le jury qui a bien voulu répondre présent à la soutenance de ce


mémoire.

A mes parents.

A ceux qui ont contribué de près ou de loin à ce travail.

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RESUME

L’augmentation du trafic et des charges permises ainsi que l’abondance des


précipitations constituent les principales causes des dégradations des chaussées en milieu
tropical. Mais l’action des pneus (freinage), des produits chimiques les déchets (ordures,
urines…) et le vieillissement des matériaux ne sont pas à négliger.

L’orniérage est l’une des principales causes de dégradation des chaussées souples, il est
dû principalement au cumul des déformations plastiques des couches de matériaux non liés.
Les méthodes de dimensionnement des chaussées sont basées sur un calcul de structure
multicouche élastique linéaire. Le critère d’orniérage est défini en limitant les déformations
élastiques verticales. Cette déformation affecte leur capacité structurelle et donc leur durée de
service. Les phénomènes sont complexes et combinés. L’aspect original de l’étude a porté sur
le développement de l’orniérage sur une éprouvette en dimension 2, axisymétrique à 8 nœuds.

A partir du modèle, plusieurs scénarios de déformations plastiques sur les chaussées


souples ont été simulés à partir de la connaissance des caractéristiques et des couches
constituant la chaussée. Cette étude présente donc la simulation numérique de l’orniérage à
l’aide du code CASTEM dont la première vague de simulation maintenait les épaisseurs des
couches de graves non traitées constantes et en faisant varier les rigidités des couches. La
deuxième vague quant à elle consistait à maintenir les rigidités constantes mais en variant les
épaisseurs des différentes couches constitutives d’une chaussée souple.

Des résultats obtenus, montrent que l’épaisseur de la couche de graves non traitées
n’influence pas grandement la dégradation par orniérage mais plutôt la forte rigidité qui limite
l’apparition d’ornière. Les cas les plus critiques d’évolution de différents paramètres ont été
identifiés, ce qui devrait permettre aux ingénieurs chargés de dimensionner et de réaliser une
chaussée souple de prendre en considération non pas le trafic comme l’impose la méthode
empirique mais de prendre en considération les caractéristiques des différents matériaux
constituant les couches de chaussée souples. La simulation permet enfin de diagnostiquer les
dégradations, d’optimiser leur évaluation, et par conséquent la maintenance, contribuant ainsi à
l’allongement de la durée de service des constructions, ce qui est un facteur important de
développement durable en Génie Civil.

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ABSTRACT

The increase in traffic, loads and abundant rainfall are the principal causes of
degradation on our roadways In the tropical region, but the action of tyres (brakes),
chemical products, waste (dirts, urine) and the ware out of materials are not neglected.

The permanent longitudinal deformations are the principal causes of degradation of


flexible pavement; this is due to the plastic deformation of the layers of non linked
materials. The method used to dimension the road is based on the calculation of linear
elastic multilayer structure. The characteristics of permanent longitudinal deformation are
defined by the limit of the elastic deformation vertically. This deformation affects the
capacity and the service duration. The phenomenon is combined and complex. The real
aspect of the study is done by the development of permanent longitudinal deformation on a
two dimensional sample, symmetrical axis of 8 nodes.

From this model, so many scenarios of plastic deformation on flexible pavements


were simulated from the known characteristics and of the layers that constitutes the
roadways. These studies present the numerical simulation of permanent longitudinal
deformation with the help of CASTEM code in which the first group of simulation was
done by maintaining the thicknesses of natural or artificial granular mix constant and
varying the cement-concrete layers. The second group of simulation was done by
maintaining the cement-concrete mixture constant but varying the different thicknesses of
the layers that constitute the flexible pavement.

The results obtained shows that the thickness of the layers of natural or artificial
granular mixture not treated doesn’t influence greatly the degradation by deformation but
instead the cement concrete that limits the appearance of deformation. The most critical
evolution of the different parameters was identified, that which should have permitted the
engineer in charge of dimensioning and realization of flexible pavement to consider not
only the traffic which imposes an empirical method but also to take in to consideration the
characteristics of the different material that constitute the flexible pavement. The
simulation permits us to diagnose degradation, optimize their evaluation and maintenance
which contributes to the increase the service duration of the construction n which is a very
important innovation in civil engineering.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS .......................................................................................................................... II
RESUME ......................................................................................................................................... III
ABSTRACT ..................................................................................................................................... IV
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................V
LISTE DES FIGURES.................................................................................................................... VII
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................ IX
LISTE DES ANNOTATIONS ...........................................................................................................X
LISTE DES ANNEXES.................................................................................................................. XII
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................................................... 1
Chapitre I : Généralités sur les chaussées souples et l’ornerage ........................................................ 4
I-1- LA ROUTE ................................................................................................................. 4
I-1-1- LES MATERIAUX ROUTIERS EN MILIEU TROPICAL............................... 6
I-2- DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES SOUPLES........................................... 6
I-2-1-CRITERE DE FATIGUE DE LA COUCHE DE ROULEMENT : LOI DE
FATIGUE DE L’ENROBE BITUMINEUX ................................................................. 7
I-2-2- CRITERE DE L’ORNIERAGE .......................................................................... 8
I-2-2-1- Loi de déformation permanente (orniérage) des matériaux bitumineux ...... 8
I-2-2-2- critère d’orniérage concernant les couches de graves non traitées..... 9
I-2-2-3- Principe de dimensionnement des chaussées routières souples ................. 10
I-3- MODELISATION DE L’ORNIERE ........................................................................ 13
I-3-1- MODELISATION D’UNE STRUCTURE DE CHAUSSEE ........................... 14
Chapitre II : Simulation numérique.................................................................................................. 15
II-1- CODE CASTEM 2000 ........................................................................................ 15
II-1-1- PRESENTATION DE CASTEM 2000 ........................................................... 15
II-1-2- REGLES SYNTAXIQUES GENERALES DU GIBIANE ............................. 15
II-1-3- Unités ............................................................................................................... 16
II-1-4- TYPES D’OBJETS .......................................................................................... 16
I-1-4-1- Objet de type champ par point ................................................................... 17
II-1-4-2- Objet de type champ par élément ............................................................. 17
II-1-4-3- Objet de type liste ..................................................................................... 17
II-1-4-4- Objet de type évolution ............................................................................. 17
II-2- PROCEDURE DE RESOLUTION D’UN PROBLEME AVEC CASTEM 2000 . 18
II-2-1- PARAMETRES GENERAUX ........................................................................ 18
II-2-2- GEOMETRIE ................................................................................................... 18
II-2-3- MODELE DE COMPORTEMENT ................................................................. 19
II-2-4- CARACTERISTIQUE DES MATERIAUX ................................................... 19
II-2-5- CONDITIONS AUX LIMITES ET CHARGEMENT .................................... 19
II-2-6- RESOLUTION ................................................................................................. 20

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II-2-7- POST TRAITEMENT ..................................................................................... 20


II-2-7-1- Calculs linéaires ............................................................................................ 20
II-2-7-2- Calcul non linéaire (PASAPAS) ................................................................... 20
II-3- THEORIE DE BASE EN MECANIQUE DES ELEMENTS FINIS ...................... 21
II-3-1- quelques notations ............................................................................................ 21
II-3-2- Notion de bases fondamentales ........................................................................ 22
II-3-2-1- materiaux lineaires ........................................................................................ 22
II-3-2-2- deformation ................................................................................................... 24
II-3-2-3- Contraintes principales ................................................................................. 25
II-3- HYPOTHESES CONSIDEREES POUR LA SIMULATION NUMERIQUE..... 28
II-4- PROCESSUS D’ANALYSE PAR ELEMENTS FINIS ....................................... 30
II-5- POST TRAITEMENT .......................................................................................... 30
II-5-1- MODELISATION D’UNE STRUCTURE DE CHAUSSEE .......................... 30
II-6-CRITERE DE PLASTICITE ET DE RUPTURE .................................................... 32
II-6-1-CRITERE DE GEOTECHNIQUE .................................................................... 32
II-6-2-loi de comportement elastique lineaire ............................................................. 33
II-6-1-1-Programme écrit pour l’essai ..................................................................... 34
II-6-1-2-Post-traitement ........................................................................................... 34
Chapitre III : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS ................................... 47
III- 1- PRESENTATION DES RESULTATS DE LA SIMULATION ....................... 47
III-1-1- VARIATION DES PARAMETRES D’ELASTICITES DES DIFFERENTES
COUCHES ................................................................................................................... 47
III-1-1-1- effets des paramètres d’élasticité de la loi élastoplastique sur le
comportement de la structure ................................................................................... 48
III-1-1-2- Cas de la grave non traitée....................................................................... 50
III-1-2- INFLUENCE DE LA VARIATION DE L’EPAISSEUR DE LA COUCHE
DE GRAVE NON TRAITEE SUR LA PROFONDEUR DE L’ORNIERE ............... 50
III-1-2-1- EFFETS DE LA VARIATION DE L’EPAISSEUR DE LA COUCHE
DE GRAVE NON TRAITEE SUR LA PROFONDEUR DE L’ORNIERE ........... 51
III-2- POSITION DU MODELE PAR RAPPORT A LA METHODE
REGLEMENTAIRE DE DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES SOUPLES ....... 52
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 54
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 57
ANNEXES ....................................................................................................................................... 59

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LISTE DES FIGURES


Figure 1-1 : Coupe transversale d’une structure de chaussée [2] ....................................................... 4
Figure 1-2 : Principe de l’essai triaxial dynamique............................................................................ 8
Figure 1-3 : Les déformations critiques considérées dans le dimensionnement des chaussées
souples.............................................................................................................................................. 10
Figure 1-4 : Réponse de la structure ................................................................................................ 14
Figure 2-1 : définition des vesteurs contraintes ............................................................................... 22
Figure 2-2 : contraintes/déformations .............................................................................................. 27
Figure 2-3: Courbe contrainte déformation du modèle élastoplastique de Drucker-Prager ............ 31
Figure 2-4: Cône enveloppant le critère de Mohr-Coulomb ............................................................ 32
Figure 2-5: Relations entre les paramètres de Drucker-Prager et ceux de Mohr-Coulomb……… 33
Figure 2-6: Comportement d’un matériau élastique linéaire………………………………………34
Figure 2-7: Maillage et chargement de l’éprouvette ........................................................................ 34
Figure 2-8: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 3.73552x10+6) .......................... 35
Figure 2-9: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 1.83083x10+5) ........................................... 35
Figure 2-10: Isovaleur des contraintes yy(valeur max : 3.06596x10+5) ........................................... 35
Figure 2-11: Isovaleur des contraintes principales(valeur max : 3.73552x10+6) ............................. 35
Figure 2-12: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 3.73552x10+6)................................ 36
Figure 2-13: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 1.765x10+6) ............................................... 36
Figure 2-14: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 36
Figure 2-15: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 36
Figure 2-16: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 1.86x10+2) ................... 36
Figure 2-17: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 74) ................................... 36
Figure 2-18: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 3.41010x10+6 ) ....................... 37
Figure 2-19: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 1.62761x10+5) ......................................... 37
Figure 2-20: Isovaleur des contraintes yy(valeur max : 1.88253x10+5) ........................................... 37
Figure 2 -21: Isovaleur des contraintes principales(valeur max : 6.68480x10+5) ............................ 37
Figure 2-22: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 6.68480x10+5)................................ 37
Figure 2-23: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 1.58674x10+6) ........................................... 37
Figure 2-24: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 38
Figure 2-25: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 38
Figure 2-26: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 1.87x10+2) ................... 38
Figure 2-27: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 74) ................................... 38
Figure 2-28: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 1.12916x10+6) ........................ 39
Figure 2-29: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 9.02438x10+5) ......................................... 39
Figure 2-30: Iso valeur des contraintes yy(valeur max : 1.37176x10+6) .......................................... 39
Figure 2-31: Isovaleur des contraintes principales (valeur max : 1.60252x10+6) ............................ 39
Figure 2-32: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 1.60252x10+6)................................ 39

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Figure2 -33: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 5.11915x10+6) ........................................... 39


Figure 2-34: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 40
Figure 2-35: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 40
Figure 2-36: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 4.17x10+2) ................... 40
Figure 2-37: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 1.91x10+2) ....................... 40
Figure 2-38: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 2.96270x10+6) ........................ 41
Figure 2-39: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 1.14278x10+5) ......................................... 41
Figure 2-40: Isovaleur des contraintes yy(valeur max : 1.36542x10+5) ........................................... 41
Figure 2-41: Isovaleur des contraintes principales(valeur max : 3.10317x10+5) ............................. 41
Figure 2-42: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 3.10317x10+5)................................ 41
Figure 2-43: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 1.35860x10+6) ........................................... 41
Figure 2-44: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 42
Figure 2-45: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 42
Figure 2-46: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 1.70x10+2) ................... 42
Figure 2-47: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 71) ................................... 42
Figure 2-48: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 3.41010x10+6 ) ....................... 43
Figure 2-49: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 1.62761x10+5) ......................................... 43
Figure 2-50: Isovaleur des contraintes yy(valeur max : 1.88253x10+5) ........................................... 43
Figure 2-51: Isovaleur des contraintes principales (valeur max : 6.68480x10+5) ............................ 43
Figure 2-52: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 6.68480x10+5)................................ 43
Figure 2-53: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 1.58674x10+6) ........................................... 43
Figure2 -54: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 44
Figure 2-55: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 44
Figure 2-56: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 1.87x10+2) ................... 44
Figure 2-57: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 74) ................................... 44
Figure 2-58: Isovaleur des contraintes de Von Mises (valeur max : 3.73552x10+6) ........................ 45
Figure 2-59: Isovaleur des contraintes xx (valeur max : 1.83083x10+5) ......................................... 45
Figure 2-60: Isovaleur des contraintes yy(valeur max : 3.06596x10+5) ........................................... 45
Figure 2-61: Isovaleur des contraintes principales(valeur max : 3.73552x10+6) ............................. 45
Figure 2-62: Isovaleur des contraintes de Tresca(valeur max : 3.73552x10+6)................................ 45
Figure 2-63: Isovaleur des contraintes xy(valeur max : 1.765x10+6) ............................................... 45
Figure 2-64: Courbe effort-déplacement suivant l’axe y ................................................................. 46
Figure 2-65: Courbe contrainte-déplacement suivant l’axe x .......................................................... 46
Figure 2-66: Déplacement de la structure au milieu du chargement (Am : 2.00x10+2) ................... 46
Figure 2-67: Déplacement de la structure à la fin du chargement (Am : 79) ................................... 46
Figure 3-1: Courbe contrainte-Ornière pour les paramètres d’élasticité variable………………….47
Figure 3-2: Courbe contrainte-Ornière pour les paramètres d’élasticité variable ............................ 48
Figure 3-3: Courbe contrainte-déplacement pour les différentes épaisseurs ................................... 50
Figure 3-4: Courbe contrainte-Ornière pour différentes épaisseurs ................................................. 51

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1-1 : Valeur du coefficient d’agressivité moyen du poids lourd par rapport à l’essieu de
référence en fonction de la classe du trafic [12]............................................................................... 12
Tableau 1-2 : Classe de trafic selon le guide technique de conception et de dimensionnement des
structures de chaussée [12]............................................................................................................... 12
Tableau 2-1: systèmes de correspondance entre les unités. ............................................................. 16
Tableau 2-2: procédure de résolution d’un problème avec CASTEM 2000 .................................... 18
Tableau 2-3: caractéristiques, des graves et du sol utilisées pour la première vagues de simulation
numérique( variation des paramètres d’élasticité) ........................................................................... 29
Tableau 2-4: caractéristiques, des graves et du sol utilisées pour la quatrième simulation numérique
(variation des épaisseurs) ................................................................................................................. 29
Tableau 3-1 : Profondeur de l’ornière à l’aplomb de la charge pour les jeux des paramètres
d’élasticités....................................................................................................................................... 49
Tableau 3-2 : Déplacements verticaux à l’interface sol-grave de la couche de sol .......................... 49
Tableau 3-3 : Profondeur de l’ornière à l’aplomb de la charge pour les jeux de l’épaisseurs de la
grave non traitée ............................................................................................................................... 51
Tableau 3-4 : Déplacements verticaux à l’interface sol-grave pour les jeux de l’épaisseur de la
grave non traitée ............................................................................................................................... 52

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LISTE DES ANNOTATIONS

ε: La déformation
Pi : Charges d’essieux
Ni : Nombre d’applications de charge
fi : Est la fréquence des charges Pi
εp : La déformation plastique permanente
σv : Contrainte verticale et horizontale (N/mm²)
σh : Contrainte verticale et horizontale (N/mm²)
t: Temps (ksec)
Ep : Module de déformation permanente (N/mm²)
V: Vitesse des véhicules (km/h)
N: Nombre de véhicules
ƒ: Fréquence de chargement (Hz)
 : Coefficient de Poisson
Ti : Trafic
NE : Nombre équivalent d’essieux de référence
Np : Le nombre cumulé de poids lourds pour la période de calcul de p années
CAM : Le coefficient d’agressivité moyen du poids lourd par rapport à l’essieu de
référence
εz : Amplitude de la déformation verticale
𝜺𝒛,𝒂𝒅 : Critère d’orniérage
A: Un paramètre
CAM : Coefficient de l’essieu de référence
SN : Valeur de structure
εƒ : Déformation verticale plastique
Pa : Est la pression atmosphère, a et b sont des paramètres du modèle
A: Est la déformation pour un nombre de cycle infini,
No : Le nombre de cycles pour effacer l’effet des imperfections Du mode de fabrication.
H: Module d’écrouissage
E: Module d’Young
 : L’angle d’ouverture de cône
B: Est un paramètre du modèle, il gère la courbure de la courbe d’évolution.
N: Est le nombre de cycle.

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V: Volume de la structure
Pa : Est la pression atmosphère,
K1 et K2 : Des paramètres du modèle

 B : Matrice déformation – déplacement


 D : Matrice d’élasticité
F  : Vecteur force
I  : Matrice identité
K  : Matrice de rigidité
M  : Matrice de masse
P : Pression
S  : Matrice de rigidité – déformation
T  : Vecteur température
u, v, w, u : Déplacement et vecteur déplacement

X, Y, Z : Coordonnées des nœuds


a: Coefficient d’expansion thermique
 : Contrainte
G: Module de cisaillement

  :
th
Vecteur déformation thermique

  :
el
Déformations qui produisent les contraintes.
T: Température au point considéré
Tref : Température de référence
 yx : Coefficient de Poisson minimal
 xy : Coefficient de poisson maximal
0 : Est la contrainte principale
p : Déformation plastique équivalente
 m: La contrainte moyenne
’: Contrainte effective
φ: Angle de frottement interne
C: Coefficient de frottement inchangés pendant l’analyse
J2 : 2ème invariant du tenseur des contraintes
Sij : Tenseur de souplesse
σij : Tenseur de contrainte
δij : Symbole de Kronecker
e: Epaisseur de la couche

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 : Programme de la simulation ...................................................................................... 59


ANNEXE 2 : Modèle de déformation de drucker-Prager ................................................................ 63
ANNEXE 3 : Tableaux ayant permis le tracé des courbes .............................................................. 65

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INTRODUCTION
GENERALE
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INTRODUCTION GENERALE

La route est une voie ou un passage aménagé au sol qui permet la circulation des
biens et des hommes entre deux points A et B. On distingue sur le plan structurel deux
types de routes : les routes non revêtues (routes en terre) et les routes revêtues (souples et
rigides). La partie de la route réservée à la circulation des véhicules s’appelle chaussée.
Son rôle est la diffusion latérale des contraintes, dues à des charges roulantes en surface,
afin de les amener à des niveaux compatibles avec les caractéristiques mécaniques du sol
naturel en place. Le corps de la chaussée est une structure multicouche, Son comportement
global dépend de la nature des matériaux constituant les couches, de leurs épaisseurs et de
leurs dispositions les unes par rapport aux autres [10]. Les chaussées dites souples qui font
l’objet de notre étude sont constituées en surface d’un enduit bitumineux ou d’une couche
de roulement en béton bitumineux de faible épaisseur, qui surmonte l’assise de la chaussée.
Cette dernière est constituée d’une couche de base et d’une couche de fondation réalisée en
matériaux granulaires non traités, l’ensemble repose sur le sol support terrassé. Le fait que
l’assise soit constituée de matériaux sans cohésion et que la couche de roulement soit
d’épaisseur faible, donne à la chaussée une rigidité structurelle réduite.

En milieu tropical, la dégradation des chaussées qui paralyse l’économie et le social


se produit juste après la mise en service d’une route sous l’effet de l’augmentation du
trafic et des charges permises, l’abondance des précipitations combinées au manque de
drainage, les déchets, les produits chimiques etc. Les chaussées souples sont les chaussées
revêtues les plus réalisées en milieu tropical. Ce type de chaussées est donc appelé à
supporter uniquement de faibles trafics. Le chargement répété dû au trafic fait subir à la
base de la couche de bitume des cycles de traction par flexion qui peuvent conduire à
l’apparition de fissures [2]. En plus de la dégradation par fissuration, les chaussées souples
peuvent se dégrader par orniérage. Ce dernier est dû essentiellement au cumul des
déformations plastiques dans les couches constituées de matériaux non liés. Le trafic
conduit donc à un effondrement incrémental, dans le cas de chaussées à faible qualité
structurelle, qui se manifeste en surface par l’apparition d’affaissements de profondeurs de
l’ordre du centimètre [11]. Cette détérioration du profil en long de la chaussée nuit à la
qualité de service de la chaussée et à la sécurité. Afin de réduire les coûts de maintenance,
un bon dimensionnement est donc nécessaire.

Lors de l’opération de dimensionnement, deux critères sont à vérifier. Le premier


critère est lié à la fatigue du béton bitumineux [8]. En effet, la déformation radiale à la base

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DEGRADATION DES CHAUSSEES SOUPLES EN MILIEU TROPICAL :
Simulation de l’orniérage par éléments finis via le code CASTEM 2008/2009
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de la couche de roulement doit être inférieure à une valeur limite, fonction des
caractéristiques mécaniques à la fatigue du béton bitumineux. Le deuxième critère porte
sur l’orniérage. On considère que la chaussée ne subit pas de dégradation par orniérage si
la déformation verticale au sommet du sol support est inférieure à une limite fonction du
trafic.

Dans l’optique d’un dimensionnement rationnel, il est primordial de prendre en


compte les caractéristiques mécaniques des matériaux granulaires non traités et du sol
support [9]. Zarka utilise pour l’étude des matériaux granulaires, le comportement des
matériaux à écrouissage cinématique tels que les aciers [15]. Cette approches sert de base
pour l’élaboration des modèles numériques capables de prédire le comportement à long
terme des matériaux granulaires. La complexité de ce comportement et le grand nombre de
cycles de chargements à prendre en compte, ont fait que seuls des modèles empiriques
soient développés dans un premier temps. Ces modèles sont, soit fonction du chargement,
soit fonction du nombre de cycles [10]. Le caractère empirique de ces modèles les rend
d’une part, inutilisables pour un calcul de structure. D’autre part, ces modèles ne prennent
pas en compte les facteurs influant sur l’amplitude résultante de déformations plastiques
tels que les facteurs d’état mécanique des matériaux granulaires non traitée. Les
conséquences qui en découlent sont : la non détection des dégradations cachées qui vont se
propager avec le temps, le risque de baser les travaux sur un concept erroné, la mauvaise
évaluation du coût des réparations. Pour mieux comprendre ce phénomène afin de pouvoir
évaluer les dégradations voire, la durée de vie des ouvrages, nous avons choisi dans le
cadre de nos recherches, de travailler sur le thème « DEGRADATION DES
CHAUSSEES SOUPLES EN MILIEU TROPICAL : SIMULATION DE
L’ORNIERAGE PAR ELEMENTS FINIS VIA LE CODE CASTEM »

L’objectif visé par ce travail est de simuler numériquement le comportement des


différentes couches de la chaussée en faisant varier les paramètres d’élasticité des
matériaux d’une part et en maintenant les épaisseurs des différentes couches constituant la
chaussée constante, d’autre part, en faisant varier les épaisseurs des différentes couches
granulaires constituant la chaussée souple et les paramètres d’élasticité constante,
considérant le chargement dynamique, mettre ainsi en évidence l’orniérage et d’ interpréter
les résultats en essayant de faire une comparaison avec les méthodes empiriques.

Ceci permet en tenant compte des deux approches de simuler de manière efficace
l’orniérage. Le code de calcul que nous avons retenu pour ce travail est CASTEM 2000.
C’est un code de calcul pour l’analyse des systèmes par la méthode des éléments finis ;

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développé par le Département Mécanique et Technique (DMT) du Commissariat Français


à l’Energie Atomique (CEA).

Pour parvenir à l’objectif défini plus haut, nous avons structuré notre étude en trois
chapitres.

Le premier chapitre présente la chaussée, ses différentes couches, les matériaux puis
les principales méthodes de dimensionnement des chaussées souples, enfin le critère
d’orniérage et la modélisation de l’orniérage.

Le deuxième chapitre traite exclusivement de la simulation numérique. Ici, nous


présentons en premier lieu le code de calcul par éléments finis CASTEM 2000 ; ensuite
nous présentons la théorie de base en mécanique des éléments finis et enfin nous nous
attaquons à la simulation proprement dite en choisissant les modèles. La partie post
traitement nous permet de visualiser l’ensemble des résultats obtenus après des calculs non
linéaires.

Le dernier chapitre présente l’analyse des différents résultats obtenus. Cette analyse
des résultats repose essentiellement sur les courbes obtenues en faisant varier les différents
paramètres de l’éprouvette : les paramètres élastiques des matériaux, l’épaisseur des
couches de graves non traités.

La conclusion générale de notre étude fait le récapitulatif des recommandations que


nous avons proposées dans le dernier chapitre. Ce récapitulatif a pour but de rendre ce
document accessible à tous pour le progrès de la science.

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CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES
CHAUSSEES SOUPLES ET
L’ORNIERAGE
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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CHAUSSEES


SOUPLES ET L’ORNERAGE

Dans ce chapitre nous étudions les différentes couches d’une route, le


dimensionnement des chaussées et la modélisation de l’orniérage.

I-1- LA ROUTE

C’est une voie ou un passage aménagée au sol et qui permet la circulation des
biens et des hommes entre deux points A et B. On distingue sur le plan structurel deux
types de routes : les routes non revêtues (routes en terre) et les routes revêtues (souples et
rigides).

Notre étude se limite à la chaussée souple qui est une partie de la route réservée à
la circulation des véhicules, son rôle est la diffusion latérale des contraintes, dues à des
charges roulantes en surface, afin de les amener à des niveaux compatibles avec les
caractéristiques mécaniques du sol naturel en place. Le corps de la chaussée est une
structure multicouche. Son comportement global dépend de la nature des matériaux
constituant les couches, de leurs épaisseurs et de leurs dispositions les unes par rapport aux
autres [10]. Les chaussées dites souples sont constituées de plusieurs couches confère
figure1-1.

Roulement
Couche de surface
Liaison
Le
Base rôle
principal Couche d’assise
Fondation
d’une
assise de Couche de forme
chaussée
est la
répartition Sol support
latérale des
contraintes
dues [2]
Figure 1-1 : Coupe transversale d’une structure de chaussée à des
charges
roulantes
en surface
afin de les
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amener à 4
des
niveaux
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Terrain naturel : c’est le sol tel qu’il se présente après décapage de la couche ou
l’exécution des déblais.

Sol de fondation ou sol de plate-forme : Terrain naturel préparé, ou ensemble constitué


par le terrain naturel et les remblais, situé sous la chaussée ou, le cas échéant, sous la
couche de forme.

Couche de forme : Couche de matériaux de bonne qualité à la partie supérieure des


remblais ou des déblais. Elle peut être constituée de sols traités ou de matériaux rapportés
qui doit avoir un CBR supérieur à 5. Un CBR  10 pourra être exigé pour les chantiers
importants sur lesquels circulent de très gros engins.

Couche de fondation : elle est constituée de matériaux mis en œuvre sur la forme
(remblais, terrain naturel préparé ou couche de forme). Elle contribue à réduire les
contraintes transmises au sol support ou à la couche de forme, et présente des
performances permettant de résister aux contraintes engendrées par le trafic. Elle doit avoir
un CBR au moins supérieur à 30 correspondant à une densité sèche à 95% de l’OPM.

Couche de base : elle est constituée de matériaux traités ou non traités, mise en œuvre sur
la couche de fondation. Elle doit avoir un CBR au moins supérieur à 80 correspondants à
une densité sèche à 95% de l’OPM. A défaut, il faudrait l’amélioré ou le traité. On pourra
admettre un CBR de 60 pour un trafic de classe T1. Elle est destinée à réduire les
contraintes transmises au sol support ou à la couche de forme : ses performances lui
permettent de résister aux contraintes engendrées par le trafic.

Couche de surface : elle est constituée de la couche de roulement et le cas échéant d’une
couche de liaison. Elle permet l’absorption des efforts de cisaillement, à
l’imperméabilisation des couches qui lui sont inférieures.

Couche de roulement : elle est constituée de matériaux bitumineux ou de béton de ciment


qui reçoit directement les effets du trafic et des agents atmosphériques, et qui assure une
fonction d’étanchéité et de protection des assises.

Sous-couche c’est la couche supplémentaire interposée entre le terrain et la couche de


fondation afin de préserver certains effets. Elle a pour rôle l’empêchement des remontées
d’argile dans la chaussée (sous couche anticontaminante), le drainage de la fondation
(sous-couche drainante), et couper les remontées capillaires (sous-couche anticapillaire).

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I-1-1- LES MATERIAUX ROUTIERS EN MILIEU


TROPICAL
On va distinguer :

Les bitumes fluidifiés : Bitumes purs+ produits légers provenant de la distillation du


pétrole aussi appelés cut-back,il a une Température d’utilisation variant de 100 à110°C et
les plus utilisés au sont : le 0/1 et le 400/600 [8].

Autres types

Les bitumes fluxés dont les bitumes purs + produits provenant de la distillation du
goudron de houille et le Bitumes fluxés mixtes : bitumes purs + diluant de pétrole (≥50%)
et diluant du goudron houille.

Le goudron provenant de la distillation de la houille et Bitume-goudron : bitume


pur (≥50%) + goudron, ces derniers moins utilisés.

Les émulsions de bitumes : Elles sont obtenues par la mise en suspension stable de
particules très fines de bitume dans l’eau. Les émulsions de bitumes sont fabriquées en
usine, en dispersant le liant dans l’eau par énergie mécanique et en présence d’un
émulsifiant. Les liants de base peuvent être soit des bitumes purs, soit des bitumes
fluidifiés ou fluxés. En milieu tropical, les bitumes 40/50 ; 60/70 ; et 80/100 plus utilisés.

Les graves concassés

Il s’agit des graves 0/D entièrement concassées. Ils ont été plus utilisés en couche
de base des chaussées dans les années 80. Les granularités 0/31,5 et 0/40 étaient souvent
utilisées. Ils doivent avoir une dureté Los Angelès au plus égal à 35, mais on a toléré des
Los Angelès atteignant des valeurs de 40 et la pouzzolane [19].

I-2- DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES


SOUPLES

Le dimensionnement des chaussées souples tient compte de deux critères en ce qui


concerne l’enrobé bitumineux :

 Critère de la fatigue de la couche de roulement : la déformation à la base de la


couche de roulement doit être inferieur à une valeur limite, fonction des
caractéristiques mécaniques à la fatigue du béton bitumineux [10].

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 Critère de l’orniérage : on considère que la chaussée ne subit pas de


dégradation par orniérage si la déformation verticale au sommet du sol support
est inférieure à une limite fonction du trafic. Ce critère d’orniérage se présente
sous deux formes dont l’orniérage primaire concernant la couche de bitume et
l’orniérage secondaire concernant les graves.

I-2-1-CRITERE DE FATIGUE DE LA COUCHE DE


ROULEMENT : LOI DE FATIGUE DE
L’ENROBE BITUMINEUX

La loi de fatigue calcule le nombre N d’applications d’une charge déterminée

jusqu’à la rupture du matériau.

Loi de fatigue adoptée:


4 , 76
 0,0016 
N    (1 .1)
 x 

Avec εx: la déformation à la base de la couche d’enrobé.

Le nombre N est multiplié par un facteur 7. Ce facteur tient compte de l’effet


bénéfique du temps de repos entre charges successives sur la résistance à la fatigue des
enrobés bitumineux.

La loi de fatigue est appliquée pour toutes les charges d’essieux Pi de manière à
obtenir un nombre Ni d’applications de charge Pi. La combinaison des Ni se fait par
application de la Loi de Miner:
(1 .2)
f1  N f 2  N f N f N
  ...  i  ...  n 1
N1 N2 Ni Nn

D’où:

1
N (1 .3)
f1 f2 f f
  ...  i  ...  n
N1 N 2 Ni Nn

où fi est la fréquence des charges Pi.

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I-2-2- CRITERE DE L’ORNIERAGE


I-2-2-1- LOI DE DEFORMATION P ERMANENTE (ORNIERAGE)
DES MATERIAUX BITUMINEUX
L’orniérage primaire se produit dans les couches bitumineuses en raison de la
déformation permanente des matériaux bitumineux.

La déformation plastique permanente est exprimée par la relation tirée de

v  h (1 .4)
p   t 0, 25
2 Ep

Où σv, σh = contrainte verticale et horizontale (N/mm²)

t est le temps (ksec) et Ep le module de déformation permanente (N/mm²)

Cette loi de déformation a été déduite d’essais triaxiaux dynamiques sur des
éprouvettes cylindriques. Dans le cas d’un essai triaxial, le déviateur de contraintes |σ v - σh|
est imposé [8].

Figure 1-2 : Principe de l’essai triaxial dynamique

L’équation de la déformation permanente sous les charges du trafic peut être


reformulée comme suit:
(1 .5)
v h  N 
0 , 25

p  
2 Ep  450  V 

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V est la vitesse des véhicules(km/h) et N = nombre de véhicules

On admet que la fréquence de chargement (Hz) peut être exprimée en fonction de la


vitesse (km/h) de la circulation par la relation :
(1 .6)
f  0,45  v

Pour le calcul de l’orniérage, la vitesse du trafic doit être prise en compte parmi les
paramètres. Cette vitesse peut être différente de celle prise en compte pour le calcul de
dimensionnement. La valeur adoptée par défaut est égale à 60 km/h.
La déformation permanente diffère à chaque niveau des couches bitumineuses.

I-2-2-2- CRITERE D’ORNIERAGE CONCERNANT LES COUCHES


DE GRAVES NON TRAITEES
Les chaussées souples sont constituées d’une mince couche de roulement
d’épaisseur inférieure à 15 cm qui surmonte une ou plusieurs couches en matériaux non
traités sur une épaisseur comprise entre 20 et 50 cm.

Par ailleurs, Les chaussées souples sont définies pour un trafic Ti inférieur ou égal à
T2. En effet, leur faible rigidité structurale ne leur permet de résister qu’aux faibles trafics.
6
A titre indicatif, pour un trafic T2 = 200 PL/J, la chaussée est appelée à supporter 1.46x10
poids lourds sur une durée de vie de 20 ans. Le nombre élevé de répétitions du chargement
nécessite une attention particulière au phénomène de fatigue et à l’évolution des
déformations permanentes. Le trafic est donc un facteur indispensable pour le
dimensionnement des chaussées [10].

La faible rigidité de l’assise conduit à une transmission des efforts verticaux au sol
support avec une diffusion latérale relativement faible. Ceci provoque l’apparition des
déformations plastiques dont le cumul augmente avec le trafic conduisant ainsi, à
l’apparition d’ornières en surface qui détériorent la qualité du profil en long de la chaussée.
Selon les travaux réalisés par [2], les déformations irréversibles, cause majeure de
l’apparition de l’orniérage se concentrent principalement dans le sol support et/ ou l’assise
de la chaussée.

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Figure 1-3 : Les déformations critiques considérées dans le dimensionnement des


chaussées souples

I-2-2-3- PRINCIPE DE DIMENSIONNEMENT DES CH AUSSEES


ROUTIERES SOUPLES
Le dimensionnement d’une chaussée consiste à déterminer la nature ainsi que les
épaisseurs des différentes couches la constituant. Il doit lui permettre également de
préserver durant sa vie de service les qualités d’uni qui offrent aux usagers un niveau de
service admissible. Durant leur vie de service, les chaussées sont soumises à diverses
sollicitations cycliques. En plus des actions mécaniques répétées dues au trafic, elles sont
également soumises à des sollicitations hydriques, thermiques et chimiques. Vu la
complexité des sollicitations, le dimensionnement est effectué actuellement avec des
approches empiriques.

Selon l’importance de la chaussée, le revêtement peut être un simple enduit


superficiel de 15 à 20 mm d’épaisseur ou un béton bitumineux 6 à 10 cm d’épaisseur.
Dans le premier cas le revêtement ne joue qu’un rôle de tapis d’usure et d’étanchéité.
Lorsque le revêtement est épais, il assure une répartition importante des charges. Le corps
de chaussée diffuse très largement les pressions verticales imposées par les charges
roulantes sur le sol afin de maintenir des déformations dans des limites admissibles.

Les couches en graves non traitées jouent un rôle important dans la performance
mécanique des chaussées. Leurs principales fonctions se résument en trois points :

 Elles doivent d’abord supporter le trafic de chantier pour permettre la


construction des couches de chaussée.

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 Elles influent sur la répétition des sollicitations mécaniques appliquées à la


surface de chaussée par le trafic et, par là, sur son dimensionnement.

 Elles contribuent au drainage.

Ces couches granulaires, qui constituent l’assise des chaussées souples, ont une
faible rigidité qui dépend de leurs épaisseurs et de celle du sol [2]. Comme la couverture
bitumineuse est relativement mince, les efforts verticaux dus au trafic sont transmis au
support avec une faible diffusion latérale. Les contraintes verticales élevées engendrent par
leur répétition des déformations plastiques du sol ou de la grave qui produisent des
déformations permanentes à la surface de la chaussée (figure 1-2). L’évolution des
déformations conduit à l’apparition de déformations permanentes du type orniérage à
grand rayon qui détériore la surface de la chaussée.

La méthode empirique, la plus utilisée en Europe et aux USA est basée sur des
données expérimentales de chaussées en vraie grandeur AASHTO [1] et /ou sur des
résultats expérimentaux d’essais en laboratoire sur des matériaux constituant la chaussée.
La méthode analytique, quant à elle utilise des analyses théoriques des contraintes et
déformations des couches de chaussées, les propriétés mécaniques des différents matériaux
de chaussées et les conditions climatiques [10].

Le calcul des contraintes et déformations se fait en considérant un comportement


élastique isotrope des matériaux de la chaussée et un essieu de référence de 130 KN sur
un multicouche modèle de Burminster [5]. La vérification en fatigue ou à l’orniérage de la
structure (déformation du support), en comparant les contraintes et déformations calculées
à des valeurs admissibles. Les données nécessaires à l’application de la méthode de
dimensionnement sont classées en trois catégories :

I-2-2-3-1- Le trafic

Pour le calcul de dimensionnement, on prend en considération le trafic cumulé sur


une durée initiale de calcul. Le trafic équivalent est caractérisé par le nombre équivalent
d’essieux de référence NE, correspondant au trafic poids lourds cumulé. L’essieu de
référence est l’essieu isolé à roues jumelées de 130KN. Ce nombre NE est déterminé par la
relation :NE= N. CAM=365 .MJA.C.CAM (1.7)
Selon la valeur du nombre équivalent d’essieux NE, une valeur seuil de la

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déformation élastique au sommet du sol support est calculée pour la vérification de


l’orniérage [2] avec la formule suivante :

𝜺𝒛,𝒂𝒅 = 𝑨(𝑵𝑬)−𝟎.𝟐𝟐𝟐 (1.8)

A : est un paramètre pris égal à 0.016 pour les faibles trafics (T < T3) et à 0.012
dans le cas contraire ;

NE : est le nombre équivalent d’essieux. C’est le produit entre le nombre cumulé de


poids lourds pour C années de services et le coefficient d’agressivité moyen du poids lourd
par rapport à l’essieu de référence CAM ; ainsi, les valeurs du coefficient CAM en fonction
de la classe du trafic sont données dans le tableau 1-1 :

Tableau 1-1 : Valeur du coefficient d’agressivité moyen du poids lourd par rapport à l’essieu
de référence en fonction de la classe du trafic [12].

Classe du trafic T5 T4 T3- T3+ ≥ T2


CAM 0 .4 0.5 0.7 0.8 1

N : est le nombre cumulé de poids lourds pour la période de calcul de p années ;

CAM est le coefficient d’agressivité moyen du poids lourd par rapport à l’essieu
de référence.

Le nombre cumulé d’essieux équivalents NE est déterminé pour des justifications


vis à vis du comportement en fatigue des couches liées et vis à vis du risque
d’orniérage du sol support et des couches non liées.

Les chaussées sont définies selon les classes de trafic Ti. Celles ci sont
déterminées à partir du trafic poids lourds journalier moyen( MJA), qui emprunte la
voie la plus chargée de la chaussée pendant la durée de service de l’ouvrage. Les
classes de trafic sont déterminées à partir du tableau donné dans le guide de
dimensionnement des structures de chaussée [12]. Dans le cas de chaussées souples, Ti
est inférieur ou égal à T2.

Tableau 1-2 : Classe de trafic selon le guide technique de conception et de


dimensionnement des structures de chaussée [12]

I-2-2-3-2- Les données climatiques et d’environnement

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Les données descriptives des conditions climatiques du site de construction


sont prises en compte, dans le calcul de dimensionnement , dans le cas où elles ont
une influence directe sur le choix de certaines variables de calcul. Les conditions
climatiques ont une influence sur la résistance, la durabilité et les déformations de
la chaussée. Les conditions hydrologiques ont une incidence importante sur l’état
hydrique du sol support. De manière générale, les données directement utilisées
dans le calcul de dimensionnement sont :

 L’état hydrique du sol support à travers sa portance.

 Les cycles saisonniers de température à travers son influence sur les


caractéristiques mécaniques des bétons bitumineux.

I-3- MODELISATION DE L’ORNIERE

Pour un dimensionnement rationnel, il est primordial de prendre en compte les


caractéristiques mécaniques des matériaux utilisés dans la réalisation de la chaussée et du
sol support [9]. Zarka a utilisé pour l’étude des matériaux granulaires, le comportement des
matériaux à écrouissage cinématique tels que les aciers [15]. Cette théorie a servi de base
pour l’élaboration des modèles numériques capables de prédire le comportement à long
terme des matériaux granulaires. La complexité de ce comportement et le grand nombre de
cycles de chargements à prendre en compte ont fait que seuls des modèles empiriques
soient développés dans un premier temps. Ces modèles sont, soit fonction du chargement,
soit fonction du nombre de cycles [10]. Le caractère empirique de ces modèles les rend
d’une part, inutilisables pour un calcul de structure. D’autre part, ces modèles ne prennent
pas en compte les facteurs influant sur l’amplitude résultante de déformations plastiques
tels que les facteurs d’état mécanique des matériaux granulaires non traitée.

Les conséquences qui en découlent sont : la non détection des dégradations cachées
qui vont se propager avec le temps, le risque de baser les travaux sur un concept erroné, la
mauvaise évaluation du coût des réparations. Pour mieux comprendre ce phénomène afin
de pouvoir évaluer les dégradations voire, la durée de vie des ouvrages, le model de Zarka
a été modifié par boyce en 1980 en model k-teta [4] et en 2003 Taha Habiballah élaborait
un model qui intègre une partie élastique et une partie plastique en tenant compte des
paramètres d’élasticités des matériaux, les paramètres de Drucker-Prager et l’écrouissage

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sans tenir compte de la couche de bitume[10], tout comme Fatima Allou qui a élaboré une
loi de comportement elastoplastique pour les graves non traitées[2].

I-3-1- MODELISATION D’UNE STRUCTURE DE


CHAUSSEE
A partir du modèle de prédiction des déformations plastiques pour une grave non
traitée soumise à un grand nombre de cycles de chargements, la simulation d’une chaussée
souple à très faible trafic peut être effectuée [10]. Pour le cas de la simulation dont les
résultats sont présentés sur la figure 1- 4,Le calcul en élasticité, est éffectué en adoptant le
modèle non linéaire k-téta pour la grave non traitée [15]. La déflexion, les déplacements
verticaux le long de l’interface sol-grave non traitée ainsi que l’ornière.

Figure 1-4 : Réponse de la structure

Au terme de ce bref aperçu sur les travaux déjà effectués dans le domaine des
chaussées et de l’orniérage, On peut remarquer que Le faible écart permet de vérifier que
la réponse élastique du modèle non linéaire avec le code Alizé est en adéquation avec le
calcul élastique réglementaire qui prend en compte l’orniérage indépendant du matériau,
de l’état hydrique et des conditions de mise en œuvre. Le calcul indirect issu de la
déformation élastique permet de définir réglementairement le nombre de poids lourds
conduisant à une ornière préjudiciable. Cette méthode permet d’aboutir directement à une
profondeur d’ornière et d’intégrer les paramètres intervenant sur le phénomène d’ornière
comme la nature et Le comportement des couches de chaussée.

Nous nous sommes donnés pour objectif dans le chapitre suivant de Simuler à
l’aide du code CASTEM 2000, l’orniérage à partir de la connaissance et la variation des
paramètres d’élasticités et les épaisseurs des couches d’une chaussée souple.

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PITRE II :
SIMULATION
NUMERIQUE
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CHAPITRE II : SIMULATION NUMERIQUE

La simulation numérique est une méthode purement informatique. Elle voit le jour
avec le développement de l’outil informatique. Elle consiste à créer un environnement tel
qu’on souhaite et d’y mettre une structure en lui imposant les efforts que l’on veut.

Le but de ce chapitre est la simulation numérique de l’orniérage avec le logiciel


CASTEM 2000, interpréter les résultats et comparer ces résultats à ceux des travaux déjà
effectués dans le domaine.

II-1- CODE CASTEM 2000

II-1-1- PRESENTATION DE CASTEM 2000


CASTEM est un logiciel de calcul de structures par la méthode des éléments finis
et plus généralement de résolution des équations aux dérivées partielles par la méthode des
éléments finis. Il a été développé au Département de Mécanique et Technologie (DMT) du
Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). La principale particularité de CASTEM est
d’être extrêmement adaptable aux multiples applications propres à chaque utilisateur.

II-1-2- REGLES SYNTAXIQUES GENERALES DU


GIBIANE
Gibiane est un langage qui permet de communiquer avec un programme. La
syntaxe est basée sur l’utilisation de directives, d’opérateurs et de procédures que
s’appliquent à des opérandes.

La procédure peut utiliser, suivant sa définition, l’une ou l’autre des syntaxes en


respectant un certain nombre de règles syntaxiques dont les principales sont données ci-
dessous :

 Les caractères espace, virgule, égal, % et deux points sont des séparateurs.

 Le point virgule termine une instruction. S’il est omis à la fin d’une ligne,
CASTEM considère que la ligne suivante fait partie de l’instruction.

 L’interprétateur Gibiane ignore toute ligne dont le premier caractère est un


astérisque, la ligne étant alors considérée comme un commentaire.

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 Les opérateurs et les directives sont définis par leurs 4 premiers caractères, les
caractères suivants n’étant pas pris en compte.

 L’instruction est interprétée de gauche à droite. Dès que le programme


reconnait un opérateur, il lui transmet le contrôle de l’exécution. CASTEM ne
fait donc pas la priorité des opérations dans les calculs mathématiques.

 Le signe = permet de donner un nom au résultat d’une instruction.

 La longueur du nom attribuée à un objet ne doit pas dépasser 8 caractères. Il est


conseillé de terminer le nom d’un objet par un chiffre afin de s’assurer de ne
pas utiliser le nom d’un opérateur déjà existant dans CASTEM.

CASTEM ne fait pas la distinction entre majuscule et minuscule excepté pour les
noms d’opérateurs utilisés entre guillemets simples. Ainsi les mots fin, FIN ou ‘FIN’ feront
appel à l’opérateur FIN alors que ‘fin’ ne sera pas compris.

II-1-3- UNITES
CASTEM ne dispose d’aucun système particulier d’unités de mesure. C’est à
l’utilisateur de fournir les données dans un système cohérent. Une fois que les unités de
mesure utilisées dans les données sont définies, tous les résultats seront exprimés ans ces
mêmes unités.

Le tableau suivant présente quelques exemples de systèmes cohérents :

Tableau 2-1: systèmes de correspondance entre les unités.

Longueur Masse Force Temps Masse Module Contrainte


Volumique d’Young ou pression

m kg N Sec 7.85 103 2. 1011 Pa

mm 10 kg N Sec 7.85 10-9 2. 105 MPa

II-1-4- TYPES D’OBJETS


Les objets disponibles dans CASTEM 2000 sont classés selon le type
d’informations qu’ils renferment et selon la signification que prennent ces informations
dans l’analyse. Nous allons revenir sur quelques objets souvent utilisés dans CASTEM.

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I-1-4-1- OBJET DE TYPE CHAMP PAR POINT


Dans un objet de type champ par point (CHPOINT), on associe à chaque point une
ou plusieurs composantes qui sont repérées par leur nom. Les noms des composantes sont :

 Soit choisis par l’utilisateur

 Soit déterminés par les opérateurs qui créent les objets.

Le champ peut être indéterminé, diffus (quand il représente une grandeur continue
comme un champ de déplacement) ou discret (quand il représente une valeur discrète
comme une force nodale.

Les points concernés par le CHPOINT sont référencés dans un objet maillage qui
contient des éléments à un nœud.

II-1-4-2- OBJET DE TYPE CHAMP PAR ELEMENT


Ce sont des objets contenant des données définies dans les éléments, par exemple :

 Des caractéristiques des matériaux

 Des contraintes

 Le champ est connu par ses valeurs définies soient :

 Au centre de Gravité de l’élément

 Aux nœuds de l’élément

 Aux points d’intégration de l’élément.

II-1-4-3- OBJET DE TYPE LISTE


On peut définir un objet de type liste de réels (LISTREEL) par le biais de
l’opérateur PROG.

II-1-4-4- OBJET DE TYPE EVOLUTION


A partir de plusieurs listes, on peut définir l’évolution d’une ou plusieurs grandeurs
en fonction d’un paramètre. L’opérateur utilisé est EVOL(UTION) avec l’option MANU et
l’objet créé est de type évolution.

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II-2- PROCEDURE DE RESOLUTION D’UN


PROBLEME AVEC CASTEM 2000

Tout problème (mécanique, thermique, chimique, etc.) résolu avec CASTEM doit
être construit de la manière suivante :

Tableau 2-2: procédure de résolution d’un problème avec CASTEM 2000

Paramètres généraux

Géométrie

Modèle de comportement
(Type de formulation) Définition
Du
Problème
Caractéristiques des matériaux

Conditions aux limites Chargement

Résolution Résolution
Du
Problème
Exploitation des résultats

II-2-1- PARAMETRES GENERAUX


Il s’agit de définir les options générales du calcul. On précise ici notamment la
dimension du problème (1D, 2D, 3D), le type d’éléments utilisés, les hypothèses de calcul
(par exemple « contraintes planes »).

II-2-2- GEOMETRIE
La géométrie des différents éléments que l’on souhaite calculer se définit toujours
selon la démarche suivante :

 Construction des points,

 Construction des lignes à partir des points,

 Construction des surfaces à partir des lignes,

 Construction des volumes à partir des surfaces.

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II-2-3- MODELE DE COMPORTEMENT


Le code CASTEM permet de gérer des problèmes très complexes et variés
(mécanique, fluides, thermique, etc.)

Il faut donc préciser avant tout calcul le modèle de comportement associé aux
différentes géométries définies.

Les différentes formulations intégrées dans CASTEM sont les suivantes :

 Mécanique  Darcy

 Liquide  Frottement

 Thermique  Rayonnement

 Convection  Liquide mécanique

 Poreux

A chacune de ces formulations est associée une (ou plusieurs) loi de comportement.
Par exemple pour la formulation mécanique on trouve des lois de comportement élastique,
plastique, etc.

II-2-4- CARACTERISTIQUE DES MATERIAUX


Le modèle de comportement choisi nous indique les différentes caractéristiques
physiques ou mécaniques à préciser. Par exemple pour le modèle MECANIQUE
ELASTIQUE on devra fournir le module d’Young et le coefficient de Poisson du matériau.

II-2-5- CONDITIONS AUX LIMITES ET


CHARGEMENT
La définition des conditions aux limites et des chargements imposés à l’élément
étudié est essentielle à la résolution de tout problème d’élément fini.

Par exemple, pour un problème mécanique, les conditions aux limites pourront être
des déplacements bloqués et les chargements des forces imposées (poids propre, force
ponctuelle).

Pour un problème thermique, les conditions aux limites pourraient être des
températures imposées et les chargements des sources de chaleur.

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II-2-6- RESOLUTION
La résolution est dans la majorité des cas gérée par des opérateurs de CASTEM.
Elle peut être linéaire ou non linéaire. Dans ce dernier cas, la résolution est approchée à
l’aide de méthodes numériques.

II-2-7- POST TRAITEMENT


La résolution des problèmes mécaniques donne la valeur du déplacement aux
nœuds de la géométrie. Il convient alors d’exploiter ce déplacement pour déduire les autres
résultats attendus (déformations, contraintes, etc.)

II-2-7-1- CALCULS LINEAIRES


La résolution des principaux problèmes en mécanique des éléments finis consiste à
résoudre le système d’équation suivant :

 K U   F (2.1)

Avec K la matrice de rigidité de la structure discrétisée, U le vecteur de


déplacement, F le vecteur force.

Cette équation n’est fondamentalement applicable qu’aux structures dont les


diagrammes contrainte-déformation sont linéaires (loi de comportement linéaire). On reste
dans le calcul linéaire dans la zone élastique où les déformations sont proportionnelles aux
contraintes en ignorant ainsi l’irréversibilité de la déformation.

Et pourtant, dans la réalité, la déformation d’un élément n’est jamais totalement


linéaire ; l’endommagement du matériau conduit à la déformation à ne plus évoluer
proportionnellement aux contraintes. Le calcul linéaire ne tient donc pas compte des
réalités liées à l’endommagement ou à tout autre élément qui perturbe la linéarité des
matériaux. Le code de calcul CASTEM dans sa logique de nous produire des résultats les
plus exacts et les plus fiables utilise un autre type de calcul en dehors du calcul linéaire : le
calcul non linéaire (PASAPAS).

II-2-7-2- CALCUL NON LINEAIRE (PASAPAS)


Les calculs non linéaires sont effectués avec l’operateur PASAPAS. Cet operateur
résout les équations de la mécanique (statique et dynamique) pour des matériaux qui ont

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des lois de comportement non linéaires et des pas de calcul définis par l’utilisateur. Les
algorithmes sont implicites et nécessitent donc des interactions. Plusieurs options de
calculs sont disponibles. Les données d’entrée et les résultats du calcul sont rangés dans la
table qui est le seul paramètre de la procédure. L’appel de la procédure PASAPAS est
présenté dans le programme écrit dans la suite de ce document. Pour faire un calcul non
linéaire, il convient dans un premier temps de définir une table (TAB1), puis de préciser
les options et les données nécessaires au calcul considéré. Dans notre cas il convient de
préciser :

 Les conditions aux limites (CL1) ;

 Le modèle (MO1) ;

 Le chargement (CHA1) ;

 Les caractéristiques des matériaux (MAT1).

Les temps représentant les interactions du calcul PASAPAS sont ici égaux
au temps de chargement, mais cela n’est pas obligatoire. Les résultats obtenus sont stockés
dans la table TAB1.
La principale particularité de CASTEM 2000 est qu’il est extrêmement
adaptable aux multiples applications propres à chaque utilisateur, chaque utilisateur peut le
modeler à volonté pour résoudre un problème précis.

II-3- THEORIE DE BASE EN MECANIQUE DES


ELEMENTS FINIS

Afin de rendre la suite de cet ouvrage accessible à tous, nous avons jugé
important de présenter de manière succincte la théorie de référence des calculs en éléments
finis. Cette théorie facilitera au lecteur la compréhension des résultats produits par le
logiciel CASTEM 2000.

II-3-1- QUELQUES NOTATIONS


  B : matrice déformation – déplacement
  D : matrice d’élasticité
 E : module d’Young
 F : vecteur force
  I  : matrice identité
  K  : matrice de rigidité
  M  : matrice de masse
 P : pression

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  S  : matrice de rigidité – déformation


 T  : vecteur température
 t : temps, épaisseur
 u, v, w, u : déplacement et vecteur déplacement
 x, y, z : éléments de coordonnées
 X, Y, Z : coordonnées des nœuds
 a : coefficient d’expansion thermique
  : déformation
  : coefficient de Poisson
  : contrainte
 G : module de cisaillement

II-3-2- NOTION DE BASES FONDAMENTALES

II-3-2-1- MATERIAUX LINEAIRES

Relation contrainte / déformation  ,  


    D    el  (2.2)
Avec     x ,  y ,  z ,  xy ,  yz ,  xz  sortie (S)
 el       th  sortie (EPEL) (2.3)
    x ,  y ,  z ,  xy ,  yz ,  xz 
  : vecteur déformation thermique
th

Il faut noter que   sont des déformations qui produisent les contraintes.
el

Figure 2-1 : définition des vesteurs contraintes

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Le signe conventionnel pour les contraintes normales et les déformations


dans le logiciel est positif en tension et négatif en compression. Pour le cisaillement, il est
positif lorsque les deux axes positifs tournent l’un autour de l’autre. La déformation due au
cisaillement suit les déformations d’ingénierie et non les tenseurs de déformation.
De la première équation on peut écrire :

    th    D    (2.4)
Pour les cas volumiques 3D,
   T 
T
th
x ,  y ,  z , 0, 0, 0
Avec T  T  Tref
T : température au point considéré
Tref : température de référence
La matrice d’élasticité est donnée par :
 1  xy  xz 
 0 0 0 
Ex Ex Ex
 
  yx 1  yz
0 0 0 
 Ey Ey Ey 
 
  zx  zy 1 0 0 0  (M2.4)
 Ez Ez Ez 
 1 
 0 0 0
G yx
0 0 
 
 0 0 0 0 1 0 
 G yz 
 1 
 0 0 0 0 0
Gxy 

En outre la matrice  D  est supposée symétrique d’où :
1

 yx  xy  zx  xz  zy  yz
   (2.5)
E y Ex Ez Ex Ez E y
La conséquence de ces relations implique que  xy , xz , yz , yx , zx , zy ne sont
pas des quantités indépendantes et nécessitent que l’utilisateur introduise soit  yx , zx , zy
(entrés comme Prxy, Pryz, Prxz) ou  yx , zx , zy (entrés comme NUxy, NUyz, NUxz).
NB :  yx se réfère généralement au coefficient de Poisson minimal et  xy au
coefficient de poisson maximal ; ce qui permet d’écrire :
    
 x    x  T  x  xy y  xz z (2.6)
Ex Ex Ex
  
 y    y  T  xyE x  Ey   xzE  z (2.7)
x y y

 xz   x  yz   y z
 z    z  T    (2.8)
Ex Ey Ez

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 xy
 xy  (2.9)
Gxy

 yz  yz (2.10)
G yz

 xz  xz (2.11)
Gxz
En procédant par des remplacements successifs, on obtient les équations
suivantes :
Ex  2 E 
 1   yz   z    x   x T   y   xy   xz yz  z  AB   y   y T   z   xz  yz xy    z   z T 
E E E
x 
h  E y  h Ey h
(2.12)
Ey  E E  2 E  E  E 
y    xy  xz yz  z    x   x T   y  1   xy   z    y   y T   z   yz  xz xy y   z   z T 
h  E y  h  Ex  h  Ex 
(2.13)
E  E  E  2 E 
 z  z   xz  yz xy    x   x T   z  yz  xz xy  y    y   y T   z 1   xy   y   z   z T  (2.14)
E
h h Ex  h Ex 
 xy  Gxy xy (2.15)
 yz  G yz yz (2.16)
 xz  Gxz xz (2.17)

h  1   xy    yz 
2 Ey Ez 2 E
 2 xy yz xz z (2.18)
Ex Ex Ex
Si les matériaux sont isotropes nous avons :
Ex
Gxy  Gyz  Gxz  (2.19)
2 1  xy 
Pour les matériaux orthotropes, les valeurs exactes du module de cisaillement doivent être
introduites.
Evaluation des déformations et contraintes structurelles :
 
 el   B U    th   (2.20)
    D  el  (2.21)
Lorsqu’un élément possède une seule direction des déformations et des
contraintes, la comparaison avec la valeur permise est franche ; mais s’il y’a plusieurs
composants, ils sont normalement combinés en un pour permettre la comparaison.

II-3-2-2- DEFORMATION
Les déformations principales sont calculées à partir des composantes de
déformation de l’équation cubique :
 x   0  xy  xz 
 
  xy  y  0  yz   0 (M2.21)
  xz  yz  y   0 

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Où 0 est la déformation principale.


-Les trois déformations principales sont 1 ,  2 , 3 (sorties EPEL), avec 1  0 et 3 0 .
L’identité de déformation 1 (sortie INT précédée du label EPEL) est donnée par :
1
1 1  2 2
e   1  2   2  3   3  1   
2 2
 (2.22)
1  '  2  

II-3-2-3- CONTRAINTES PRINCIPALES


Les contraintes principales 1 ,  2 ,  3  sont calculées à partir des
composantes de contraintes de contraintes de l’équation cubique :
 x   0  xy  xz 
 
  xy  y 0  yz   0 (M2.23)
  xz  yz  z   0 

Où  0 est la contrainte principale.
Les trois contraintes principales sont : 1 ,  2 ,  3  (sorties S1, S2, S3) et sont
ordonnées telles que : 1  0,  3 0 .
L’intensité des contraintes  1 (sortie SINT) est définie par :
 1  Max   1   2 ,  2   3 ,  3   1  (2.23)
La contrainte équivalente  e (sortie SEQV) est donnée par :
1
1 2 2
 e    1   2    2   3    3   1   
2 2
(2.24)
2  
Ou
1
1 2
 e    x   y    y   z    z   x   6  xy2   yz2   xz2   (2.25)
2 2 2

2  

Si  '   (inséré comme Prxy ou NUxy), on a :


 e  Ee (2.26)
Avec E : module d’Young (insertion : Ex).
Le critère de plasticité utilisé est le critère de HILL qui est une extension du
critère de VON MISES.
Le critère peut être également utilisé pour les matériaux à écrouissage
isotrope.
L’expression du critère est donnée par :
f       M     0  p 
T
(2.27)
Où :  0 : contrainte limite élastique de référence.
 p : déformation plastique équivalente.
Quand ce critère est utilisé pour l’écrouissage cinématique, son expression
prend la forme :
f          M        0
T
(2.28)

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Le matériau est supposé avoir trois plans orthogonaux de symétrie. La


contrainte équivalente pour cette option est définie par :

1
1
 1
 
 e      M      L 
3
T

3
T 2

 (2.29)

Où :  M  est la matrice qui décrit la variation de la contrainte limite


élastique.
L : Différence entre l’effort de tension et de compression ; il peut être
considéré comme la translation dans le domaine d’élasticité.
Si  e est égale au paramètre K du matériau, ce dernier est supposé rompre ;
le critère prend l’expression :
3F     M      L  K  0
T T
(2.30)
Le comportement plastique peut être caractérisé par la loi de comportement
contrainte/déformation dans les trois directions de l’élément et par la loi de comportement
contrainte de cisaillement/déformation de cisaillement. Ainsi  M  prend la forme :
 M 11 M 12 M 13 0 0 0 
M 0 
 12 M 22 M 23 0 0
M M M 0 0 0 
 M    013 023 033 M 0 0
 (M2.30)
 44 
 0 0 0 0 M 55 0 
 
 0 0 0 0 0 M 66 
En évaluant le critère pour toutes les conditions de contraintes uni axiales,
 M  peut être défini par :
K
M ij  ,
  j ,  j
j  1à 6, (2.31)
K    x ,  x
  j ,   j : contraintes de tension et de compression plastique dans la
direction j (j= x, y, z, xy, yz, xz).
Le vecteur force différentiel prend la forme :
L   L1L2 L3 000
T
(2.32)
Et est défini comme :
L j  M jj   j    j  ,
j  1à3
Supposant l’incompatibilité plastique (c'est-à-dire que les volumes restent
inchangés), on a les relations suivantes :
M11  M12  M13  0
M 21  M 22  M 23  0 (2.33)
M 31  M 22  M 33  0
Et L1  L2  L3  0

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Ce qui donne :
1
M 12    M 11  M 22  M 33 
2
1
M 13    M 11  M 22  M 33  (2.34)
2
1
M 23     M 11  M 22  M 33 
2
La condition suivante doit être satisfaite pour l’incompressibilité plastique
ainsi que l’effort uni axial ne soient pas complètement indépendants :

 x  x   y   y  z  z
  0 (2.35)
  x  x   y  y   z  z
M112  M 22
2
 M 332  2  M11M 22  M 22 M 33  M11M 33  0 (2.36)
Pour les matériaux anisotropes :
M 11  M 22  M 33  1
M 12  M 13  M 23  1 2
(2.37)
M 44  M 55  M 66  3
L1  L2  L3  0
Le critère de plasticité se réduit au critère de VON MISES. L’incrément dans
l’énergie plastique est défini par :
x 

 K     PI  (2.38)
 
x 
Avec   : contrainte moyenne au dessus de l’incrément.
 

Figure 2-2 : contraintes/déformations

Pour le cas uni axial, l’énergie plastique totale est simplement :


1
K   M  0    (2.39)
2
Pour la loi de comportement bilinéaire :

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   0   E PI   PI  (2.40)

 
1

  2 E PI K   0 
2 2
(2.41)
E  ET
Avec E PI 
E  ET
En étendant le résultat à l’anisotropie, nous avons :

 
1

 J  2  E J  K   0 J 
PI 2 2
(2.42)
J correspond à chaque insertion de contrainte/déformation de la courbe. La
déformation plastique équivalente  PI (sortie EPEQ) est de la forme :
1
  X   2 X  2 KEPIX  2
 PI  (2.43)
EPIX
La contrainte élastique en tension dans la direction X se réfère à la contrainte
élastique initiale, et le paramètre de la contrainte équivalente s’exprime :
ˆ ePI   PIX  EˆPIX   (2.44)
Avec   X : contrainte élastique initiale.

II-3- HYPOTHESES CONSIDEREES POUR LA


SIMULATION NUMERIQUE

Nous considérons pour la grave non traitée la loi de comportement élastoplastique


model de DRUCKER-PRAGER (annexe 2). Cette loi a été mise sur pied par DRUCKER-
PRAGER et est intégrée dans le code CASTEM 2000 ; pour l’utiliser, il suffit de l’appeler
par une procédure spéciale (cette procédure est introduite dans le programme et est
présentée dans ce document), pour les couche de grave, L’approche de Zarka, initialement
développée pour décrire le comportement des matériaux à écrouissage cinématique tels que
les aciers, a été modifiée et utilisée pour l’étude des matériaux granulaires( sable et le
gravier) également implanté dans le code de calcul CASTEM.

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Tableau 2-3: caractéristiques, des graves et du sol utilisées pour la première vagues de
simulation numérique( variation des paramètres d’élasticité)

Désignations Module de Coefficient de Module de Module Epaisseurs des


Young E(Mpa) poisson υ Young d’écrouissage couches(m)
E’(Mpa) H(Mpa)

1ère 400 0.25 0.35 800 50 0.15


couche (grave1)

2ème 312,5 0.25 0.35 625 50 0.10


couche (grave2)

3ème 125 0.25 0.35 250 50 0.25


couche (grave3)

4ème 50 0.25 0.35 100 50 5.00


couche (sol)

La deuxième simulation considérée fait varier les épaisseurs des différentes couches
de chaussées souples avec les épaisseurs des graves de 45cm, 50cm, et 60cm avec un
coefficient de poisson de 0.35.

Tableau 2-4: caractéristiques, des graves et du sol utilisées pour la quatrième simulation
numérique (variation des épaisseurs)

Désignations Module Coefficient Module Epaisseurs des


de Young de poisson υ d’écrouissage couches(m)
E(Mpa) H(Mpa)
1ère couche 400 0.35 50 0.15 0.15 0.15
(grave1)
2ème couche 312,5 0.35 50 0.10 0.10 0.20
(grave2)
3ème couche 125 0.35 50 0.25 0.25 0.25
(grave3)
4ème couche 50 0.35 50 5.05 5.00 4.90
(sol)

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II-4- PROCESSUS D’ANALYSE PAR ELEMENTS


FINIS

Pour parvenir à des résultats satisfaisants, voici comment nous allons procéder :

 Description de la géométrie, maillage et choix du support géométrique ;

 Choix du type d’éléments finis et du modèle de comportement ;

 Donnée des caractéristiques du matériau;

 Donnée des conditions aux limites ;

 Donnée du chargement

 Résolution du système par la procédure pas à pas ;

 Post traitement des résultats.

II-5- POST TRAITEMENT

II-5-1- MODELISATION D’UNE STRUCTURE DE


CHAUSSEE
A partir du modèle de prédiction des déformations plastiques pour une grave non
traitée soumise à un grand nombre de chargements, une simulation d’une chaussée souple à
très faible trafic est effectuée. Le chargement dû au trafic est modélisé par une charge
cyclique uniformément repartie sur un disque de rayon égale à 17,5cm. La charge
représente un demi-essieu standard français valant 65 KN. Le corps de la chaussée est
constituée d’une couche de grave non traitée de 50cm reposant directement sur une plate
forme support. La couche du béton bitumineux n’est pas prise en compte dans la
modélisation. On considère que les couches sont parfaitement collées et que chaque couche
est constituée d’un matériau homogène et isotrope. La surface de contact de la charge avec
la chaussée est circulaire et correspond à l’essieu avec roue simple. La modélisation peut
donc être en 2D axisymétrique. Un maillage orthogonal est choisi avec 44550443 éléments
isoparamétriques rectangulaires à 8 nœuds (figure 2-3).

Le calcul en élasticité est effectué en adoptant le modèle de plasticité de


DRUCKER-PRAGER pour la grave non traitée définit ainsi :

F=3 σm+σ’-k (2.45)

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σ et k sont les constantes de matériaux fonction de φ et c (angle de frottement


interne et coefficient de frottement inchangés pendant l’analyse)

σ m est la contrainte moyenne et σ’ la contrainte effective

Le model de Druker-Prager permet de simuler le comportement des sols granulaires


tels que le sable et le gravier.

Figure 2-3: Courbe contrainte déformation du modèle mécanique élastoplastique de


Drucker-Prager

Lors de l’utilisation de ce model de matériau, les points suivants sont à prendre en


considération :

 Les déformations sont supposées être petites

 Les problèmes impliquant de grands déplacements peuvent être gérer à


condition que l’hypothèse de petites déformation soit toujours valide

 Pour la plupart des problèmes mécaniques impliquant les sols, l’accélération


gravitationnelle peut avoir un effet important. Elle doit par conséquent, être
définie par ses propriétés.

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II-6-CRITERE DE PLASTICITE ET DE RUPTURE

II-6-1-CRITERE DE GEOTECHNIQUE
Cône enveloppant le critère de Mohr-Coulomb entraine Une seule équation et pas
d’arêtes.

Equation:√𝐽2 + 𝐴𝐼𝜎 − 𝐵 = 0 (2.46)

Critère à deux paramètres. Si A→0, Drucker-Prager→von Mises

Figure 2-4: Cône enveloppant le critère de Mohr-Coulomb

𝐹𝐷𝑟𝑢𝑐𝑘𝑒𝑟−𝑃𝑟𝑎𝑔𝑒𝑟 = 𝑎𝐼1 + √𝐽2 − 𝑘 = 0 (2.47)

I1=σii 1er invariant du tenseur des contraintes


1 𝐼1
𝐽2 = 2 𝑆𝑖𝑗 𝑆𝑖𝑗 𝑒𝑡𝑆𝑖𝑗 = 𝜎𝑖𝑗 − 𝛿𝑖𝑗 2ème invariant du déviateur des contraintes (2.48)
3

J2 est le 2ème invariant du tenseur des contraintes,

σij le tenseur de contrainte et δij le symbole de Kronecker.

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Figure 2-5: Relations entre les paramètres de Drucker-Prager et ceux de Mohr-Coulomb

Relations entre les paramètres de Drucker-Prager et de Mohr-Coulomb

𝐹𝐷𝑟𝑢𝑐𝑘𝑒𝑟−𝑃𝑟𝑎𝑔𝑒𝑟 = 𝑎𝐼1 + √𝐽2 − 𝑘 = 0

2𝑠𝑖𝑛∅ 6𝐶𝑐𝑜𝑠∅
En compression axiale :𝑎 = 𝑎= (2.49)
√3 (3−𝑠𝑖𝑛∅) √3 (3−𝑠𝑖𝑛∅)

2𝑠𝑖𝑛∅ 6𝐶𝑐𝑜𝑠∅
En extension axiale : 𝑎= 𝑎= (2.50)
√3 (3+𝑠𝑖𝑛∅) √3 (3+𝑠𝑖𝑛∅)

Pour le sol support un modèle élastique linéaire avec un module d’élasticité de


50MPa est choisi.

II-6-2-LOI DE COMPORTEMENT ELASTIQUE


LINEAIRE
Le matériau élastique linéaire est un matériau dont à partir de la configuration
initiale dite non déformée, on déforme le matériau par application d’un effort, le matériau
revient à sa configuration initiale si l’effort est supprimé.

 K U   F (2.51)

K est le coefficient de proportionnalité constant et ne dépend pas du niveau de déplacement


U. F est la force

 
d’une manière générale :     D    el (2.52)

 est la Contrainte
 D est la matrice de la loi de comportement.
Pour un matériau ayant un comportement élastique linéaire,

𝜎 = 𝜀𝐸 (Loi de Hooke) E est le module d’Young (2.53)

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U
Figure 2-6: Comportement d’un matériau élastique linéaire

Les déplacements verticaux le long de l’interface sol-grave non traitée ainsi que
l’ornière sont présentés au chapitre suivant.

65kN

5.50
m

8.00

Figure 2-7: Maillage et chargement de l’éprouvette

II-6-1-1-PROGRAMME ECRIT POUR L’ESSAI


Pour consulter le contenu du programme que nous avons écrit en gibiane pour
l’essai, nous vous invitons à vous referez aux annexes.

II-6-1-2-POST-TRAITEMENT
Nous avons effectué ici un calcul mécanique et le post traitement nous a permis de
visualiser les contraintes de Von Mises, les contraintes xx, les contraintes yy, les
contraintes de cisaillement xy, les contraintes de Tresca les déplacements (déformation de
la structure), les courbes effort-déplacement et la carte d’endommagement de notre
structure. Avant de passer à l’analyse des résultats, nous allons présenter ces différents
éléments obtenus en rappelant que nous travaillons en dimension 2

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC υ =0.25 (en Pa)

Figure 2-8: Isovaleur des contraintes de Figure 2-9: Isovaleur des contraintes xx
Von Mises (valeur max : 3.73552x10+6) (valeur max : 1.83083x10+5)

Figure 2-10: Isovaleur des contraintes Figure 2-11: Isovaleur des contraintes
yy(valeur max : 3.06596x10+5) principales(valeur max : 3.73552x10+6)

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Figure 2-12: Isovaleur des contraintes de Figure 2-13: Isovaleur des contraintes
Tresca(valeur max : 3.73552x10+6) xy(valeur max : 1.765x10+6)

Figure 2-14: Courbe effort-déplacement Figure 2-15: Courbe contrainte-


suivant l’axe y déplacement suivant l’axe x

Figure 2-16: Déplacement de la structure Figure 2-17: Déplacement de la structure à


au milieu du chargement (Am : 1.86x10+2) la fin du chargement (Am : 74)

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC υ=0.35 (en Pa)

Figure 2-18: Isovaleur des contraintes de Figure 2-19: Isovaleur des contraintes xx
Von Mises (valeur max : 3.41010x10+6 ) (valeur max : 1.62761x10+5)

Figure 2-20: Isovaleur des contraintes Figure 2 -21: Isovaleur des contraintes
yy(valeur max : 1.88253x10+5) principales(valeur max : 6.68480x10+5)

Figure 2-22: Isovaleur des contraintes de Figure 2-23: Isovaleur des contraintes
Tresca(valeur max : 6.68480x10+5) xy(valeur max : 1.58674x10+6)

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Figure 2-24: Courbe effort-déplacement Figure 2-25: Courbe contrainte-


suivant l’axe y déplacement suivant l’axe x

Figure 2-26: Déplacement de la structure Figure 2-27: Déplacement de la structure à


au milieu du chargement (Am : 1.87x10+2) la fin du chargement (Am : 74)

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC E’=2E (en Pa)

Figure 2-28: Isovaleur des contraintes de Figure 2-29: Isovaleur des contraintes xx
Von Mises (valeur max : 1.12916x10+6) (valeur max : 9.02438x10+5)

Figure 2-31: Isovaleur des contraintes


Figure 2-30: Iso valeur des contraintes
principales (valeur max : 1.60252x10+6)
yy(valeur max : 1.37176x10+6)

Figure2 -33: Isovaleur des contraintes


Figure 2-32: Isovaleur des contraintes de
xy(valeur max : 5.11915x10+6)
Tresca(valeur max : 1.60252x10+6)

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Figure 2-35: Courbe contrainte-


Figure 2-34: Courbe effort-déplacement
déplacement suivant l’axe x
suivant l’axe y

Figure 2-37: Déplacement de la structure à


Figure 2-36: Déplacement de la structure
la fin du chargement (Am : 1.91x10+2)
au milieu du chargement (Am : 4.17x10+2)

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC e=45cm (en Pa)

Figure 2-39: Isovaleur des contraintes xx


Figure 2-38: Isovaleur des contraintes de
(valeur max : 1.14278x10+5)
Von Mises (valeur max : 2.96270x10+6)

Figure 2-41: Isovaleur des contraintes


Figure 2-40: Isovaleur des contraintes
principales(valeur max : 3.10317x10+5)
yy(valeur max : 1.36542x10+5)

Figure 2-43: Isovaleur des contraintes


Figure 2-42: Isovaleur des contraintes de
xy(valeur max : 1.35860x10+6)
Tresca(valeur max : 3.10317x10+5)

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Figure 2-45: Courbe contrainte-


Figure 2-44: Courbe effort-déplacement
déplacement suivant l’axe x
suivant l’axe y

Figure 2-47: Déplacement de la structure à


Figure 2-46: Déplacement de la structure
la fin du chargement (Am : 71)
au milieu du chargement (Am : 1.70x10+2)

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC e=50cm (en Pa)

Figure 2-49: Isovaleur des contraintes xx


Figure 2-48: Isovaleur des contraintes de
(valeur max : 1.62761x10+5)
Von Mises (valeur max : 3.41010x10+6 )

Figure 2-51: Isovaleur des contraintes


Figure 2-50: Isovaleur des contraintes
principales (valeur max : 6.68480x10+5)
yy(valeur max : 1.88253x10+5)

Figure 2-53: Isovaleur des contraintes


Figure 2-52: Isovaleur des contraintes de
xy(valeur max : 1.58674x10+6)
Tresca(valeur max : 6.68480x10+5)

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Figure 2-55: Courbe contrainte-


Figure2 -54: Courbe effort-déplacement
déplacement suivant l’axe x
suivant l’axe y

Figure 2-57: Déplacement de la structure à


Figure 2-56: Déplacement de la structure
la fin du chargement (Am : 74)
au milieu du chargement (Am : 1.87x10+2)

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CARTE DES ISOVALEURS DE CONTRAINTES AVEC e=60cm (en Pa)

Figure 2-59: Isovaleur des contraintes xx


Figure 2-58: Isovaleur des contraintes de
(valeur max : 1.83083x10+5)
Von Mises (valeur max : 3.73552x10+6)

Figure 2-61: Isovaleur des contraintes


Figure 2-60: Isovaleur des contraintes
principales(valeur max : 3.73552x10+6)
yy(valeur max : 3.06596x10+5)

Figure 2-62: Isovaleur des contraintes de Figure 2-63: Isovaleur des contraintes
Tresca(valeur max : 3.73552x10+6) xy(valeur max : 1.765x10+6)

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Figure 2-65: Courbe contrainte-


Figure 2-64: Courbe effort-déplacement
déplacement suivant l’axe x
suivant l’axe y

Figure 2-66: Déplacement de la structure Figure 2-67: Déplacement de la structure à


au milieu du chargement (Am : 2.00x10+2) la fin du chargement (Am : 79)

A partir des programmes que nous avons élaborés (cf. annexe), nous sommes
parvenus à obtenir les graphes et les informations que nous avons présentées dans ce
chapitre, grâce aux éléments du « post-traitement ». Ces éléments du « post-traitement »
nous renseignent sur la distribution des contraintes dans le corps d’épreuve et nous
présente avec une amplitude très grande des déformations. Ces informations et graphiques
nous ont permis de faire une analyse objective du développement de l’ornière dans les
chaussées. Cette analyse fait l’objet du chapitre suivant.

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CHAPITRE III :
ANALYSE ET
INTERPRETATION DES
RESULTATS
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CHAPITRE III : ANALYSE ET INTERPRETATION


DES RESULTATS

Pour une analyse optimale des résultats, nous nous sommes proposés dans un
premier temps de faire varier les paramètres d’élasticité, dans un deuxième temps les
épaisseurs des couches de grave constituant la chaussée en imposant une force mécanique.

III- 1- PRESENTATION DES RESULTATS DE LA


SIMULATION

III-1-1- VARIATION DES PARAMETRES


D’ELASTICITES DES DIFFERENTES
COUCHES

Courbes contrainte-déplacement pour les paramètres


d'élasticité variable
250000

200000
contrainte(Pa)

150000
courbe u=0.25
100000
courbe u=0.35
50000 courbe 2E

0
0 2 4 6 8 10
déplacement(mm)

Figure 3-1: Courbe contrainte-Ornière pour les paramètres d’élasticité variable

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Courbes contrainte-ornière pour les paramètres


d'élasticité variable
1200000

contrainte(Pa) 1000000

800000

600000 courbe u=0.25

400000 courbe u=0.35

200000 courbe 2E

0
0 5 10 15
déplacement(mm)

Figure 3-2: Courbe contrainte-Ornière pour les paramètres d’élasticité variable

III-1-1-1- EFFETS DES PARAMETRES D’ELASTICITE DE LA LOI


ELASTOPLASTIQUE SUR LE COMPORTEMENT DE LA
STRUCTURE
Comme il a été évoqué dans le chapitre II, la détermination des champs inélastiques
de la structure est menée avec une loi d’élasticité modifiée utilisant un champ de module
de Young avec les paramètres du modèle Druker-Prager et le champ de contraintes
maximum. Afin de montrer la sensibilité du modèle aux paramètres d’élasticité de la loi
élastoplastique simplifiée, trois simulations ont été réalisées en considérant la structure
précédemment décrite au chapitre II et les valeurs moyennes des paramètres d’élasticité
des tableaux 2-3et 2-4.

 La première simulation est réalisée en utilisant les paramètres de la loi de


Drucker-Prager, avec un module de Young égal pour le sol d’assise à 50Mpa,
pour la première couche de grave à 125Mpa, la deuxième à312.5Mpa et enfin
la quatrième couche de grave à 400Mpa, le coefficient de poisson, le module
d’écrouissage étant contant et égal respectivement à 0.25, et 50Mpa.

 La deuxième simulation est réalisée en utilisant les mêmes paramètres de la loi


de Drucker-Prager, les mêmes caractéristiques des matériaux seul le coefficient
de poisson varie et égal à 0.35.

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 La troisième simulation est réalisée en utilisant les coefficients de Poisson


0.35, les mêmes lois, paramètres et caractéristiques des matériaux mais avec
les modules de Young doublés. Les résultats des simulations sont présentés sur
la figure3-1et3-2.

Afin d’étudier l’influence de la variabilité des paramètres d’élasticité du modèle de


Drucker-Prager relatif au sol support sur le comportement global de la structure, une étude
comparative portant sur la déflexion et la profondeur de l’ornière dans la chaussée a été
menée en considérant les paramètres des jeux du tableau2- 3. C’est ainsi qu’une structure
de chaussée, composée d’une couche de 50 cm d’épaisseur de grave non traitée et d’une
couche d’épaisseur de 500 cm de sol, a été considérée. Les résultats obtenus sont
représentés sur les figures 3-1et 3-2. L’application des efforts entraine un Déplacement
vertical (m) au sommet du sol support et l’ornière au sommet de la couche de grave (m).
Les résultats obtenus sont présentés pour les déplacements verticaux, au point M1
(0.175 ;5) au tableau 3-1 et pour l’ornière au point A1(0 ;5.5) dans le tableau 3-2.

Tableau 3-1 : Profondeur de l’ornière à l’aplomb de la charge pour les jeux des paramètres
d’élasticités

Les profondeurs de l’ornière en fonction des paramètres Profondeur de


d’élasticités de la couche de grave non traitée sont reportées l’ornière en A1 (0,5.5)
dans le tableau 3-1 pour une contrainte de 400000Pa (m)

υ =0.25 3.89E-03

υ =0.35 3.39E-03

E’=2E 8.48E-04

Tableau 3-2 : Déplacements verticaux à l’interface sol-grave de la couche de sol

Les déplacements en fonction des paramètres Profondeur des


d’élasticité de la couche de grave non traitée sont reportés dans déplacements en M1
le tableau 3-2 pour une contrainte de100000Pa (0.175 ;5) ( m )

υ =0.25 4.20E-03

υ =0.35 3.91E-03

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E’=2E 9.14E-04

On remarque que la diminution du module de Young entraîne une augmentation du


déplacement vertical au sommet du sol support et l’ornière à la base. Une baise de rigidité
entraîne donc une augmentation des déplacements plastiques verticaux dans la structure.

III-1-1-2- CAS DE LA GRAVE NON TRAITEE


L’influence de la variabilité des paramètres d’élasticité du modèle Drucker-Prager
relatifs à la grave non traitée sur le comportement global de la structure a été étudiée.
L’étude comparative a été menée en considérant les paramètres des jeux (υ, E), (0.25,E),
(0.35,E) et (0.35,2E) présentés dans le tableau 3-1. A l’aplomb de la charge, le
déplacement vertical au sommet du sol support et la profondeur de l’ornière ont été
comparés. On remarque sur les figures 3-1 à 3-4 qu’une augmentation des paramètres
élastiques entraine:

 Une diminution du déplacement vertical au sommet du sol support

 Une diminution de la profondeur de l’ornière.

III-1-2- INFLUENCE DE LA VARIATION DE


L’EPAISSEUR DE LA COUCHE DE GRAVE
NON TRAITEE SUR LA PROFONDEUR DE
L’ORNIERE

Courbes contrainte-déplacement des épaisseurs


variables
300000

250000
containte(Pa)

200000

150000 courbe e=45cm

100000 courbe e=50cm

50000 courbe e=60cm

0
0 5 10 15
Déplacement(mm)

Figure 3-3: Courbe contrainte-déplacement pour les différentes épaisseurs

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Courbes contrainte-ornière des épaisseurs variables


1400000
1200000
1000000
contrainte(Pa)

800000
courbe e=45cm
600000
courbe e=50cm
400000
coube e=60cm
200000
0
0 5 10 15
Ornière(mm)

Figure 3-4: Courbe contrainte-Ornière pour différentes épaisseurs

III-1-2-1- EFFETS DE LA VARIATION DE L’EPAISSEUR DE LA


COUCHE DE GRAVE NON TRAITEE SUR LA
PROFONDEUR DE L’ORNIERE
Pour évaluer le rôle de l’épaisseur de la couche de grave non traitée sur le
comportement global de la structure de chaussée souple considérée, des simulations ont été
effectuées dans lesquelles différentes épaisseurs de couche de grave non traitée ont été
utilisées. La structure de chaussée considérée au départ présentait des couches de grave
non traitée d’épaisseurs égales à 50 cm. La hauteur totale du massif étudié est de 550 cm.
L’épaisseur de la couche de grave non traitée est réduite pour un premier temps de 5 cm,
puis augmentée de 10 cm. Les résultats obtenus sont présentés pour les déplacements
verticaux, au point M1 (0.175 ; 5) au tableau 3-3 et pour l’ornière au point A1 (0 ; 5.5)
dans le tableau 3-4.

Tableau 3-3 : Profondeur de l’ornière à l’aplomb de la charge pour les jeux de l’épaisseurs
de la grave non traitée
Les profondeurs de l’ornière en fonction de l’épaisseur de la
Profondeur de
couche de grave non traitée sont reportées dans le tableau 3-3
l’ornière en A1 (0,5.5)
Hauteur de la couche de grave non traitée (cm) pour une
(m)
contrainte de400000Pa
45 3.61E-03
50 3.39E-03
60 3.18E-03

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Tableau 3-4 : Déplacements verticaux à l’interface sol-grave pour les jeux de l’épaisseur de
la grave non traitée
Les déplacements en fonction de l’épaisseur de la
Profondeur des
couche de grave non traitée sont reportées dans le tableaux 3-
déplacements en
4 Hauteur de la couche de grave non traitée (cm) pour une
M1(0.175 ;5) ( m )
contrainte de100000Pa
45 3.85E-03
50 3.65E-03
60 3.37E-03

On remarque que la diminution de l’épaisseur de la couche de grave non traitée


entraîne une faible augmentation du déplacement vertical au sommet du sol support et de
l’ornière.

III-2- POSITION DU MODELE PAR RAPPORT A LA


METHODE REGLEMENTAIRE DE
DIMENSIONNEMENT DES CHAUSSEES
SOUPLES

La méthode réglementaire de dimensionnement des chaussées souples se base sur


deux critères. Le premier est lié à l’orniérage puisque la déformation élastique verticale au
sommet du sol support ne doit pas dépasser une certaine limite dépendant du trafic. Le
deuxième critère est quant à lui, lié à la fatigue du béton bitumineux sous des cycles de
traction par flexion. On s’est intéressé dans le cadre de ce travail, à l’apparition des
ornières induites uniquement par le cumul des déformations plastiques dans les couches de
matériaux non liés.

Afin de s’affranchir du critère de fatigue, on considère une chaussée soumise à un


très faible trafic, le nombre équivalent NE de passages de poids lourds dans ce cas reste
inférieur à 100 000. Pour un tel trafic, le règlement recommande de considérer que la
structure de chaussée soit constituée d’une couche de grave non traitée reposant sur le sol
naturel, avec en surface, un enduit bitumineux qui ne sera pas pris en compte dans
l’évaluation du comportement mécanique de celle-ci. La Comparaison et la discussion des
résultats avec la méthode rationnelle de dimensionnement montrent que, Le calcul de la
structure multicouche élastoplastique réalisé par le code Castem avec une structure

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composée de quatre couches : trois couches représentant la grave non traitée et l’une
représentant le sol. En considérant ici une grave de qualité moyenne (catégorie 2) avec les
caractéristiques présentées dans les tableaux 2-3 et 2-4.

Au terme de ce travail, On peut remarquer que la déflexion issue du calcul


réglementaire est inférieure à celle obtenue par un calcul empirique. Le faible écart
permet de vérifier que la réponse élastoplastique du modèle non linéaire est en adéquation

avec le calcul jusqu’ici utilisé. Par ailleurs, la déformation  Z = 1.240 10-3 permet de
recevoir environ 105 essieux standard ce qui correspond à 2. 105 poids lourds (soit par
 z,adm
exemple 45 PL par jour sur 12 ans) à partir de la formule = 0.0016 (NE)-0.222 qui
prend en compte l’orniérage indépendant du matériau, de l’état hydrique et des conditions
de mise en œuvre. Le calcul indirect issu de la déformation élastique permet de définir
réglementairement le nombre de poids lourds conduisant à une ornière préjudiciable. Cette
méthode permet d’aboutir directement à une profondeur d’ornière et d’intégrer les
paramètres intervenant sur le phénomène d’ornière comme les caractéristiques des
matériaux. Il s’agit d’un axe de recherche très complexe car le comportement des couches
de chaussée dépend de plusieurs paramètres à savoir les paramètres d’élasticités,
l’épaisseur de la couche de grave et le module d’écrouissage.

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CONCLUSION
GENERALE
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CONCLUSION GENERALE

Ce travail a été consacré à l’étude des « DEGRADATIONS DES CHAUSSEES


SOUPLES EN MILIEU TROPICAL : Simulation de l’orniérage par éléments finis
via le code CASTEM ». L’ objectif visé par ce travail était de simuler numériquement le
comportement des différentes couches de la chaussée en faisant varier les paramètres
d’élasticité des matériaux et en maintenant les épaisseurs des différentes couches
constituant la chaussée constante d’une part , d’autre part en faisant varier les épaisseurs
des différentes couches granulaire constituant la chaussée souple et en maintenant les
paramètres d’élasticités constantes, considérant le chargement dynamique afin de mettre
en évidence l’orniérage et d’ interpréter les résultats en essayant de faire une comparaison
avec le méthode empirique.

La présentation des généralités sur les routes et l’orniérage au premier chapitre nous
a informés sur les différentes couches et les matériaux constituant une chaussée souple,
Ensuite les principales méthodes de dimensionnement des chaussées souples et enfin
l’orniérage. Les méthodes de dimensionnement des chaussées souples se basent sur deux
critères. Un critère lié à la fatigue du béton bitumineux par des cycles répétés de traction-
flexion et un critère lié à l’orniérage. Ce dernier utilise des règles simplistes qui ne
prennent pas en compte les caractéristiques mécaniques des matériaux constituant la
chaussée. Il est clair que dans la voie d’un dimensionnement rationnel des chaussées
souples, une étude exhaustive des caractéristiques mécaniques des matériaux de la
chaussée s’impose.

A partir du modèle de prédiction des déformations plastiques pour une grave non
traitée soumise à un grand nombre de cycles de chargement, une simulation d’une chaussée
souple à très faible trafic a été effectuée. Le chargement dû au trafic a été modélisé par une
charge dynamique uniformément repartie sur un disque de rayon égale à 17,5cm. La
charge représentait un demi-essieu standard français valant 65 KN. Le corps de la chaussée
était constitué d’une couche de grave non traitée de 50cm reposant directement sur une
plate forme support. La couche du béton bitumineux n’a pas été prise en compte dans la
modélisation. On a considéré que les couches étaient parfaitement collées et que chaque
couche était constituée d’un matériau homogène et isotrope. La surface de contact de la
charge avec la chaussée prise circulaire et correspondant à l’essieu avec roue simple. La

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modélisation a été faite en 2D axisymétrique. Un maillage orthogonal a été choisi avec


44550443 éléments isoparamétriques rectangulaires à 8 nœuds (figure 2-3).

Le calcul en élasticité a été effectué en adoptant le modèle de plasticité de


DRUCKER_PRAGER pour la grave non traitée et le model élastique linéaire pour le sol
support. Pour l’utiliser, il suffit de l’appeler par une procédure spéciale (cette procédure est
introduite dans le programme et est présentée dans ce document).

Les caractéristiques des différentes couches des graves et du sol sont consignées
dans les tableaux 2-3et 2-4.

Dans notre étude, nous avons, dans les premières simulations de l’orniérage
maintenu les couches de graves non traitées constantes et en faisant varier la rigidité des
différentes couches. Dans la deuxième vague des simulations, ce sont les rigidités qui ont
été maintenues constantes et les épaisseurs des différentes couches de chaussée variables.

L’approche utilisée s’inspire des travaux de Taha Habiballah et se base sur


l’introduction d’un groupe de variables internes structurelles permettant de calculer les
contraintes et les déformations de l’état limite. L’approche de Zarka, initialement
développée pour décrire le comportement des matériaux à écrouissage cinématique tels que
les aciers, a été étendue dans le cadre de ces travaux à l’étude des matériaux granulaires.

Les développements réalisés, reposent sur l’introduction de la surface de charge de


Drucker-Prager et le potentiel de Von Mises.

Les résultats présentés dans le troisième chapitre montrent que les matériaux de
grande rigidité résistent à l’orniérage par rapport aux chaussées ayant une épaisseur de
couche de graves non traitées élevée et de faible rigidité. La limitation de l’affaissement
crée l’arrachement des matériaux à la base de la chaussée.Les résultats obtenus ne sont pas
différents du résultat obtenu par la méthode empirique. Il paraît donc indispensable pour
toute conception de mettre un accent particulier sur le dimensionnement des chaussées, la
vérification vis-à-vis de l’orniérage et le choix optimal des matériaux.

Il convient de signaler, que cette étude ne s’est pas réalisée sans difficultés. Celles-
ci sont liées principalement à la simulation numérique car, il existe très peu de documents
sur le code Castem 2000 et d’autre part la capacité des ordinateurs que nous avons utilisés
n’étant pas appropriée pour ce code, nous avons par exemple perdu un temps incroyable
pour faire tourner nos programmes afin d’observer et d’extraire les résultats. Ces résultats

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obtenus s’inscrivent dans la continuité de la recherche sur l’orniérage et ouvrent un vaste


champ d’application et recherches pouvant intégrer les effets de la nature et du climat.
Ceux-ci devront encourager une observation critique de ce phénomène pour la
communauté des chercheurs qui souhaitent réduire les coûts de réparation des dégradations
des chaussées souples soumis à l’orniérage.

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BIBLIOGRAPHIE
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fr/docs./00/04/65/54/PDF/tel 00005601.pdf

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ANNEXES
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ANNEXES

ANNEXE 1 : Programme de la simulation

. *PROGRAMME MASTER 2 RECHERCHE CONT3 = G33 ET G44 ET G55 ET G66 ET G77 ET G88
ET G99 ET G10 ;
*Graph = ‘0’ ;
*TRAC CONT3 ;
OPTI DIME 2 ELEM QUA8 MODE PLAN CONT ; SURF3 = SURF CONT3 ‘PLAN’ COUL VERT ;
*maillage couche de SOL *TRAC SURF3 ;
*points *maillage couche de grave3
P1 = 0. 0. ; J1= 0.175 5.50 ;
P2 = 8. 0. ; A1 = 0.0 5.50 ;
P3 = 8. 5.0 ; B1 = 8.0 5.50 ;
M7 = 0.35 5.5 ;
P4 = 0. 5.0 ;
K11 = D 6 G2 M6 ;
M1= 0.175 5.0 ; K44 = D 144 M6 G1 ;
M2 = 0.175 0.0 ; K55 = D 3 G1 B1 ;
M3 = 0.35 0.0 ; K66 = D 144 B1 M7 ;
M4 = 0.35 5.0 ; K77 = D 6 M7 A1 ;
*lignes K88 = D 3 A1 G2 ;
CONT4 = K11 ET K44 ET K55 ET K66 ET K77 ET K88 ;
I5 = D 3 P1 M2 ;
*TRAC CONT4 ;
L1 = D 3 M2 M3 ; SURF4 = SURF CONT4 ‘PLAN’COUL JAUN ;
L2 = D 144 M3 P2 ; *TRAC SURF4 ;
L3 = D 94 P2 P3 ; CONT1T = CONT1 ET CONT2 ET CONT3 ET CONT4 ;
L5 = D 144 P3 M4 ; TRAC CONT1T ;
L4 = D 3 M4 M1 ;
L6 = D 3 M1 P4 ; SURF12T = SURF1 ET SURF2 ET SURF3 ET SURF4 ;
ELIM 0.0133 SURF12T ;
L7 = D 94 P4 P1 ;
CONT1 = I5 ET L1 ET L2 ET L3 ET L5 ET L4 ET TRAC SURF12T ;
L6 ET L7 ;
SURF1 = SURF CONT1 ‘PLAN’ COUL BLEU ; **CONDITIONS LIMITES
TRAC SURF1 ; CL1 = BLOQ UX L3 ;
*maillage couche de grave1 CL2 = BLOQ UX L7;
*points CL3 = BLOQ UX L77;
CL4 = BLOQ UX L33 ;
P33 = 8.0 5.25 ;
CL5 = BLOQ UX G10 ;
P44 = 0.0 5.25 ; CL6 = BLOQ UX G66 ;
P55 = 0.175 5.25 ; CL7 = BLOQ UX K88 ;
M5 = 0.35 5.25 ; CL8 = BLOQ UX K55 ;
*lignes CL9 = BLOQ UX UY I5 ;
L11 = D 3 P4 M1 ; CL10 = BLOQ UX UY L1 ;
CL11 = BLOQ UX UY L2 ;
L66 = D 3 M1 M4 ;
L22 = D 144 M4 P3 ; MO1 = MODL SURF1 MECANIQUE ELASTIQUE ;
L33 = D 4 P3 P33 ;
L44 = D 144 P33 M5 ; YOYO1 = 50000000. ;
L55 = D 3 M5 P55 ; MAT1 = MATE MO1 YOUN YOYO1 NU 0.35;
L88 = D 3 P55 P44 ;
L77 = D 4 P44 P4 ; *MO1 = MODL SURF1 MECANIQUE ELASTIQUE
PLASTIQUE DRUCKER_PRAGER *QUA8 ;
CONT2 = L11 ET L22 ET L33 ET L44 ET L55 ET L66
ET L77 ET L88 ; *VALK = 2. ;
TRAC CONT2 ; *VALALF =0.441 ;
SURF2 = SURF CONT2 ‘PLAN’ COUL ROUG ; *VALBE = 1.02 ;
*TRAC SURF2 ; *VALH = 50000000.;
*maillage couche de grave2 *YOYO1 = 50000000. ;
G1 = 8.0 5.35 ; *MAT1 = MATE MO1 YOUN YOYO1 NU 0.35
*ALFA VALALF BETA VALBE K VALK
G2 = 0.0 5.35 ;
* GAMM VALALF DELT VALBE ETA VALALF MU VALBE
G3 = 0.175 5.35 ; *KL VALK H VALH ;

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M6 = 0.35 5.35 ;
*lignes @EXCEL1 EV1 EFM1B35 ;
G33 = D 3 P44 P55 ;
G44= D 3 P55 M5 ; *COURBE CONTRAINTE DEPLACEMENT
ptt = prog 0 ;
G55 = D 144 M5 P33 ;
psz = prog 0 ;
G66 = D 3 P33 G1 ; ic = 0 ;
G77 = D 144 G1 M6 ; repeter mabou 5 ;
G88 = D 3 M6 G3 ; ic = ic + 1 ;
G99 = D 3 G3 G2 ; dd = tab1 . deplacements . ic;
G10 = D 3 G2 P44 ; ptt = ptt et ( prog ( extr dd uy M1) ) ;
CONT3 = G33 ET G44 ET G55 ET G66 ET G77 ET G88 ptt = ABS ptt ;
ss = tab1.contraintes.ic ;
ET G99 ET G10 ;
sz = extr ( chan chpo MODEL ss ) smxy M1 ;
*TRAC CONT3 ; psz = psz et ( prog sz ) ;
SURF3 = SURF CONT3 ‘PLAN’ COUL VERT ; psz = ABS psz ;
*TRAC SURF3 ; fin mabou ;
evsz = evol vert manu deplacement ptt contrainte psz ;
MO3 = MODL SURF3 MECANIQUE ELASTIQUE dess evsz ;
PLASTIQUE DRUCKER_PRAGER QUA8 ; @EXCEL1 evsz XYM1B35 ;

VALK = 2. ; ptt = prog 0 ;


VALALF =0.441 ; psz = prog 0 ;
VALBE = 1.02 ; ic = 0 ;
VALH = 50000000.; repeter mabou 5 ;
YOYO3 = 312500000. ; ic = ic + 1 ;
MAT3 = MATE MO3 YOUN YOYO3 NU 0.35 dd = tab1 . deplacements . ic;
ptt = ptt et ( prog ( extr dd uy M1) ) ;
ALFA VALALF BETA VALBE K VALK ptt = ABS ptt ;
GAMM VALALF DELT VALBE ETA VALALF MU VALBE ss = tab1.contraintes.ic ;
KL VALK H VALH ; sz = extr ( chan chpo MODEL ss ) smyy M1 ;
psz = psz et ( prog sz ) ;
MO4 = MODL SURF4 MECANIQUE ELASTIQUE psz = ABS psz ;
PLASTIQUE DRUCKER_PRAGER QUA8 ; fin mabou ;
evsz = evol vert manu deplacement ptt contrainte psz ;
dess evsz ;
VALK = 2. ;
VALALF =0.441 ; @EXCEL1 evsz YYM1B35 ;
VALBE = 1.02 ;
VALH = 50000000.;
YOYO4 = 400000000. ; ptt = prog 0 ;
MAT4 = MATE MO4 YOUN YOYO4 NU 0.35 psz = prog 0 ;
ic = 0 ;
ALFA VALALF BETA VALBE K VALK
repeter mabou 5 ;
GAMM VALALF DELT VALBE ETA VALALF MU VALBE ic = ic + 1 ;
KL VALK H VALH ; dd = tab1 . deplacements . ic;
ptt = ptt et ( prog ( extr dd uy M1) ) ;
MODEL = MO1 ET MO2 ET MO3 ET MO4 ; ptt = ABS ptt ;
MAT = MAT1 ET MAT2 ET MAT3 ET MAT4 ; ss = tab1.contraintes.ic ;
sz = extr ( chan chpo MODEL ss ) smxx M1 ;
FD1 = -32500. ;
psz = psz et ( prog sz ) ;
FO1 = FORC FY FD1 K77 ; psz = ABS psz ;
fin mabou ;
CLTOT = CL1 ET CL2 ET CL3 ET CL4 ET CL5 ET CL6 evsz = evol vert manu deplacement ptt contrainte psz ;
ET CL7 ET CL8 ET CL9 ET CL10 ET CL11 ; dess evsz ;
@EXCEL1 evsz XXM1B35 ;
*FO1 = DEPI BLO3 FD ;
*POINT DE CHARGEMENT
*DEPLACEMENT IMPOSE
PDEPA = 0 ;
LIST1 = PROG 0 PAS 1. 5. ; PCHAR = 2 ;
LISF1 = PROG 0 PAS 1. 5. ; PFINAL = 5 ;

EVOL1 = EVOL MANU ‘TEMP’ LIST1 ‘DEPLA’ LISF1 ; **chargement maximal


DESS EVOL1 ; SIGMA1= TAB1.'CONTRAINTES'.PCHAR ;

***CONTRAINTE de von mises

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CHAR1=CHARG ‘MECA’ FO1 EVOL1 ;


VEC1 = VECT FO1 1.E-4 FX FY ROUGE ;
TRAC VEC1 SURF12T ;

*CHAR1=CHARG EVOL1 FO1 ‘DIMP’ ; **Structure charg é au temps 5


LIST2=PROG 0. PAS 1. 5. ; SIGMA2= TAB1.'CONTRAINTES'.PFINAL;
SIGMAP2 = PRIN SIGMA2 TAB1.'MODELE' ;
TAB1 = TABLE ; TRAC SIGMAP2 TAB1.'MODELE';
TAB1.'CARACTERISTIQUES' = MAT;
TAB1.'CHARGEMENT' = CHAR1; SIGMAT2 = TRES SIGMA2 TAB1.'MODELE' ;
TAB1.'MODELE' = MODEL; TRAC SIGMAT2 TAB1.'MODELE';
TAB1.'TEMPS_CALCULES' = LIST2;
TAB1.'BLOCAGES_MECANIQUES' = CLTOT; *SI ( NEG GRAPH 'N') ;
PASAPAS TAB1; SIGMAV2 = VMIS SIGMA2 TAB1.'MODELE' ;
SvABS =ABS(sigmav2);
EV1= @GLOBAL TAB1 CLTOT EVOL1 FY ; sxmax=maxi svabs;
DESS EV1 ; mess 'contrainte maximale de von mises ='
sxmax;
SIGMAV1 = VMIS SIGMA1 TAB1.'MODELE' ; TITR 'contraintes de von mises(maxi='(maxi
SIGMAP1 = PRIN SIGMA1 TAB1.'MODELE' ; svabs)'Pa )';
TRAC SIGMAP1 TAB1.'MODELE';
mess 'contrainte PRINCIPALE' ; TRAC SIGMAV2 TAB1.'MODELE';

SIGMAT1 = TRES SIGMA1 TAB1.'MODELE' ; ***CONTRAINTE xx


TRAC SIGMAT1 TAB1.'MODELE'; S_XX = EXCO SMXX SIGMA2 ;
mess 'contrainte de TRESCA ‘; SXABS =ABS(s_xx);
sxmax=maxi sxabs;
SvABS =ABS(sigmav1); mess 'contrainte maximale suivant x =' sxmax;
sxmax=maxi svabs; titr'contraintes s_xx (maxi= '(maxi s_xx)'pa )';
mess 'contrainte maximale de von mises =' TRAC S_XX TAB1.'MODELE';
sxmax;
TITR 'contraintes de von mises (maxi='(maxi ***CONTRAINTE yy
svabs)'Pa )'; S_YY = EXCO SMYY SIGMA2 ;
TRAC SIGMAV1 TAB1.'MODELE'; SyABS =ABS(s_yy);
symax=maxi syabs;
***CONTRAINTE xx mess 'contrainte maximale suivant y =' symax;
S_XX = EXCO SMXX SIGMA1 ; titr'contraintes s_yy (maxi= '(maxi s_yy)'pa )';
SXABS =ABS(s_xx); TRAC S_YY TAB1.'MODELE';
sxmax=maxi sxabs;
mess 'contrainte maximale suivant x =' sxmax; ***CONTRAINTE xy
titr'contraintes s_xx (maxi= '(maxi s_xx)'pa )'; S_XY = EXCO SMXY SIGMA2 ;
TRAC S_XX TAB1.'MODELE'; SXyABS =ABS(s_xy);
sxymax=maxi sxyabs;
***CONTRAINTE yy mess 'contrainte cisaillement max =' sxymax;
S_YY = EXCO SMYY SIGMA1 ; titr'contraintes s_xy(maxi= '(maxi s_xy)'pa )';
SyABS =ABS(s_yy); TRAC S_XY TAB1.'MODELE';
symax=maxi syabs;
mess 'contrainte maximale suivant y =' symax; *DEPLACEMENT
titr'contraintes s_yy (maxi= '(maxi s_yy)'Pa )'; PDEPA = 0 ;
TRAC S_YY TAB1.'MODELE'; PCHAR =2 ;
PFINAL = 5 ;
***CONTRAINTE xy
S_XY = EXCO SMXY SIGMA1 ; GEOTOT = EXTR TAB1.'MODELE' 'MAIL' ;
SXyABS =ABS(s_xy); DEP0 = TAB1.'DEPLACEMENTS'. PDEPA ;
sxymax=maxi sxyabs; DEP1 = TAB1.'DEPLACEMENTS'.PCHAR ;
mess 'contrainte cisaillement max =' sxymax; DEP2 = TAB1.'DEPLACEMENTS'.PFINAL ;
titr'contraintes s_xy(maxi= '(maxi s_xy)'Pa )'; DEF0 = DEFO GEOTOT DEP0 0. BLANC ;
TRAC S_XY TAB1.'MODELE'; DEF1 = DEFO GEOTOT DEP1 2. VERT ;

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DEF2 = DEFO GEOTOT DEP2 5. JAUNE ; DEFB = DEFO SURF12T


TAB1.'DEPLACEMENTS'.PCHAR BLEU ;
*SI ( NEG GRAPH 'N') ; DEFC = DEFO SURF12T
TRAC (DEF0 ET DEF1) TITR 'DEPLACEMENTS TAB1.'DEPLACEMENTS'.PFINAL ROUGE ;
EN DEBUT DE CHARGE'; *SI ( NEG GRAPH 'N');
*SI ( NEG GRAPH 'N') ; TRAC (DEF0 ET DEFB) TITR 'DEPLACEMENTS
EN MILIEU DE CHARGE' ;
TRAC (DEF0 ET DEF2) TITR 'DEPLACEMENTS
EN MILIEU DE CHARGE' ; *SI ( NEG GRAPH 'N') ;
TRAC (DEF0 ET DEFC) TITR 'DEPLACEMENTS
EN FIN DE CHARGE' ;

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ANNEXE 2 : Modèle de déformation de drucker-Prager

Nom de la loi DRUCKER_PRAGER


Support Eléments QUAS (8 noeuds), TRIS (3 noeuds), SEGS (2 noeuds)
éléments finis et POJS (1 noeud) du modèle à fibre

Type de loi Loi σyy(σyy) du modèle des sols granulaires


MODELE MECANIQUE ELASTIQUE
PLASTIQUE DRUCKER-PRAGER QUA8 ;

La formulation est bidimensionnelle et tient compte des déformations de


Paramètres cisaillement
MO3 = MODL SURF3 MECANIQUE ELASTIQUE PLASTIQUE DRUCKER-
PRAGER QUA8 ;
matériau
(QUAS, SEGS ou POJS);

‘YOUN’ : Module d’Young


‘NU ‘ : Coefficient de Poisson
‘K/ALPHA’: Limite élastique initiale sous charge hydrostatique ;
‘K/BETA’: Limite élastique initiale en cisaillement simple ;
‘KL/ETA’: Limite de déformations permanentes sous charge hydrostatique ;
‘KL/Mu’: Limite de déformations permanentes en cisaillement simple ;
‘DELT/GAMM’: Rapport de proportion des déformations permanentes par glissement
sur la proportion des déformations permanentes par dilatation( ou densification),
supposé constant pour ce modele.
‘BETA’: Correction pour le cisaillement (1.2)

‘ALPY’ Coefficient qui multiplie la contrainte de cisaillement σ xy.


‘ALPZ’: Coefficient qui multiplie la contrainte de cisaillement σ xz.
Il faut fixer Ket KL par les valeurs arbitraires pour déterminer ALPHA, BETA,
ETA, et Mu.
Il faut ensuite fixer DELTA afin de déterminer GAMM
Ces coefficients dans le cas d'une section homogène peuvent être définis d'après la
théorie
de Timoshenko.
Ox est l’axe local de la poutre, la section est décrite dans le plan défini par Oy et Oz.

(‘SECT’ : Section de l’élément de barre ou de l’élément POJS


‘LARG’ : Largeur de l’élément SEGS)

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ANNEXE 3 : Tableaux ayant permis le tracé des courbes

Déplace Contraint Déplac contraint Déplac contraint Déplac contraint Déplacem


contraintes
ments(m) es(Pa) ements es ements es ements es ents
Nu=0.25 Nu=0.35 ;ep=50 E’=2E ep=45cm Ep=60cm
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1.84E- 1.81E- 768E- 1.91E-
46640 45971 36075 50699 1.69E-03 40106
03 03 04 03
3.68E- 3.65E- 1.55E- 3.85E- 1.01E+0
91395 91221 74364 3.37E-03 77547
03 03 03 03 5
5.53E- 5.53E- 1.38E+ 214E- 5.80E- 1.51E+0
1.36E+5 93839 5.00E-03 1.13E+05
03 03 05 03 03 5
7.38E- 7.37E- 1.83E+ 2.26E- 1.25E+0 7.76E- 2.01E+0
1.81E+5 6.73E-03 1.53E+05
03 03 05 03 5 03 5
9.25E- 9.26E- 2.29E+ 3.53E- 1.45E+0 9.68E- 2.50E+0
2.27E+5 8.46E-03 1.93E+05
03 03 05 03 5 03 5
Contrai
Ornière( Contrain Ornière( Ornièr Contrain Ornièr Contrain Ornière( Contraint
ntes(P
m) tes(Pa) m) e(m) tes(Pa) e(m) tes(Pa) m) es(Pa)
a)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2.15E- 2.25E+0 1.93E- 2.21E+ 9.38E- 2.47E+0 3.21E- 2.59E+0
1.99E-03 2.29E+05
03 5 03 05 04 5 03 5
4.31E- 4.34E+0 3.89E- 4.36E+ 1.84E- 4.49E+0 4.46E- 5.08E+0
4.00E-03 4.38E+05
03 5 03 05 03 5 03 5
6.47E- 6.37E+0 5.88E- 6.48E+ 2.34E- 5.39E+0 6.73E- 7.53E+0
5.97E-03 6.41E+05
03 5 03 05 03 5 03 5
8.65E- 8.49E+0 7.87E- 8.63E+ 2.8E- 6.54E+0 9.00E- 9.90E+0
8.02E-03 8.53E+05
03 5 03 05 03 5 03 5
1.08E- 1.06E+0 9.86E- 1.08E+ 3.21E- 8.14E+0 1.12E- 1.23E+0
1.01E-02 1.07E+06
02 5 03 05 03 5 02 6

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