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La nécessité de l’incarnation

Par décret éternel de Dieu, seul Jésus homme, l’Emmanuel unissant dans sa personne, toute
divinité et humanité, est le Médiateur qui réconcilie Dieu avec les hommes. Effectivement,
l’héritage des descendants d’Adam est l’enfer. Primo, Christ-Jésus devait être semblable aux
hommes pour opérer la réconciliation, offrir aux hommes le royaume en héritage, accorder par
le Père leur adoption. Aussi, il est nécessaire que Christ soit pleinement Dieu pour devenir
Rédempteur, Justice, Vie afin d’engloutir la mort, vaincre le péché, détruire les puissances du
monde. Ainsi, Dieu revêt la chair en Jésus pour racheter l’humanité. Secundo, l’obéissance
parfaite du Fils accomplie dans la nature adamique, satisfait le jugement de Dieu. Aussi, le
Messie promis dans la loi et les prophètes, paie le prix de la faute commise et la peine méritoire
des hommes ; la mort, par un sacrifice volontaire. Ainsi, les péchés sont expiés, la
condamnation effacée, la colère du Père apaisée.

Le but de l’incarnation

Suite aux questions spéculatives, concernant cette doctrine, Calvin explique la seule raison des
Ecritures pour laquelle, Christ a revêtu la chair adamique à l’exception du péché ; devenir
Rédempteur de toute la création. Christ a été promis pour restaurer le monde, sauver les
hommes. Loi, prêtrises, prophètes, apôtres, ont témoigné la réconciliation entre Dieu et les
hommes par la venue promise du Médiateur. Celle-ci s’opère avec du sang. Aussi, Christ
explique son avènement : faire passer les hommes de la mort à la vie en les réconciliant avec
Dieu. Si l’incarnation n’eut lieu, dignité sacerdotale, justice, pardon, amour de Dieu pour les
hommes, auraient privé d’honneur Christ, auraient été en contradiction avec le dessein éternel
de Dieu. Ainsi, Christ revêt une chair humaine pour être sacrifice et réconciliation afin d’abolir
le péché. Il fallait que le Christ-Jésus souffre.

La plaidoirie de Calvin face à Osiander

Osiander cherche à renverser la logique de l’incarnation, désirant revêtir Christ de l’humanité


même si Adam avait été parfait dans sa première condition. Calvin montre le danger des
arguments sots d’Osiander, se refusant de reconnaitre un Christ portant l’office de la
rédemption. Calvin réfute près de dix arguments futiles mettant en doute des principes
fondamentaux : l’image de Dieu, l’incarnation et la prééminence de Christ, la royauté du
Seigneur Jésus, l’union spirituelle avec Christ et son Eglise. En cherchant à rationaliser et
humaniser jusqu’à son paroxysme ses concepts, Osiander forge un nouveau Christ qui n’est pas
biblique. Bien que Christ soit présenté comme second Adam, Calvin conclut avec une brève
réfutation mentionné en Galates 4.4.

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