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Ce document est un travail d’étudiant,
il n’a pas été relu et vérifié par Marketing-etudiant.fr.
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EXECUTIVE 3
CLAUDEL Marie
LORENTZ Anne-Sophie
MARPEAUX Yann
MINI MEMOIRE L’INFORMATION SUR INTERNET : ENTRE
COMMUNICATION REALITE ET DANGER
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Introduction............................................................................................................................................. 4
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INTRODUCTION
Internet est un réseau d’informations qui a beaucoup évolué depuis sa création. Ce réseau
est constitué de plusieurs autres réseaux dans le monde qui partagent des données pour
communiquer entre eux et ainsi faire une liaison entre les pays du monde. C’est cette raison
qu’on appelle Internet le « réseau des réseaux ».
C’est un outil qui sert à faire différentes recherches pour simplifier la vie des
consommateurs. De nos jours, une grande partie de la population accède et maîtrise
Internet à des fins personnelles ou professionnelles. On les appelle des « internautes ».
Selon les statistiques d’Internet World States, dans les années 1990, une petite part de la
population utilisait Internet. En mars 2009, on comptait 1,59 milliards de personnes
connectées.
Internet prend alors une place importante dans les relations mondiales de notre société. Ce
système modifie notre façon de s’informer et de communiquer. C’est un moyen très efficace
pour se tenir informer des histoires du monde et pouvoir communiquer rapidement. En
effet, en un clic on accède à ce qu’on recherche, sans devoir se déplacer ou étudier où
trouver les informations.
Google est le premier moteur de recherches, et il est de plus en plus performant au cours
des années, pour offrir le plus grand nombre de pages possibles à ce que la population
souhaite trouver à travers ce moteur de recherches.
Les informations sont données en grandes quantités sur Internet, tout le monde peut
accéder ou diffuser des informations. De ce fait, la population est plus curieuse, plus
renseignée, car on lui apporte ces informations en quelques clics.
Internet est un moyen qui permet une liberté d’expression accessible à tous très facilement
à travers des blogs, des pages web, des forums. On peut donner son avis sur tout et à tout le
monde par des textes, des images ou des vidéos et il sera visible par toute la population
d’internautes.
Il faut savoir rester méfiant face à certaines informations sur Internet. Quand le principe est
de pouvoir communiquer ce qu’on veut, certaines personnes en profitent pour publier des
informations fausses afin de diriger les mentalités dans un sens ou faire adhérer les
internautes à idée par exemple. Il manque les principes de bases de la transmission
d’informations comme les droits d’auteurs ou la validation de l’information.
Chaque pays valide ce qu’il met à la disposition des gens sur Internet. Par exemple, pour les
JO de 2008, les politiques n’ont pas publiés tous les faits des JO sur Internet pour préserver
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l’image du pays et la mentalité du pays. Internet peut être manipulé par tous afin de
manipuler en premier les internautes par la censure ou la publicité.
Nous pouvons alors nous demander quelles conséquences à Internet sur l’information
mondiale et les différentes possibilités de diffusion de cette information.
Nous allons étudier l’information sur Internet et ses limites. Dans un premier temps nous
verrons qu’Internet est un outil essentiel à l’information. Puis, nous étudierons les
problèmes que pose cette révolution. Et enfin, nous traiterons l’influence d’Internet sur la
politique.
A. L’évolution d’Internet
Internet à été crée en 1969 pendant la guerre froide, après de nombreuses recherches de
différents experts. Des normes sont mises en place par des spécialistes pour développer
Internet avant d’être validées, ce qui constituera l’esprit d’Internet. Les réseaux de
communication ont été développés par des chercheurs et des organismes grâce à
l’apparition d’Internet. Ils voulaient exploiter la messagerie électronique qui simplifierait la
vie quotidienne. Egalement, le transfert de fichiers et de logiciels mais il fallait être très
informé sur l’emplacement de ces logiciels pour pouvoir les retrouver et de les utiliser sur le
serveur.
Ce n’est qu’en 1980 que ce système se développe dans le monde et commence à être plus
souvent utilisé. Le nom « Internet » est alors donné à cet outil signifiant « Interconnected
Networks ».
Dans les années 1990, le phénomène de World Wide Web est de plus en plus présent et
connu de la population, c’est-à-dire que le monde entier s’intéresse enfin de plus prés à
Internet. La révolution numérique des années 1990 à fait naître ce nouveau média. C’est une
concurrence aux médias traditionnels, principalement à la presse. Les ordinateurs sont
distribués en grande quantité dans le monde entier. Une mode est lancée, une mode qui
simplifie déjà la vie des consommateurs. Les pays occidentaux ont été les premiers à
s’informer et à utiliser l’outil Internet. Les pays en développement ont suivi de près l’effet de
mode, ce qui a entrainé une simplification au niveau de la communication mondiale et une
facilité pour être informé plus vite des actions dans le monde.
Internet influence l’économie mondiale. Cet outil développe la communication à travers le
monde, les échanges sont alors simplifiés, plus rapide et plus nombreux.
Internet devient indispensable pour la population qui s’habitue à utiliser cet outil. Les jeunes
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actifs sont nés dans la période de l’évolution d’Internet, ils sont à l’aise avec celui-ci et
savent l’utiliser très tôt. Il y a différentes utilités (professionnelles ou personnelles) qui
expliquent l’importance d’Internet dans la vie quotidienne. Un nombre croissant de la
population utilise Internet, et de plus en plus souvent dans la journée. Les entreprises
s’adaptent à l’utilisation d’Internet et elles y trouvent de nombreux avantages qui
augmentent la qualité de travail, grâce à la rapidité des recherches et l’information mondiale
à portée de main.
Aujourd’hui, l’outil Internet fait parti intégrante de la vie des consommateurs. Il est possible
d’avoir les réponses à toutes les questions qu’ils peuvent se poser. Qu’elles soient
professionnelles ou personnelles, Internet est rapide, précis, compétent. Cet outil remplace
bien des bouquins tels que les dictionnaires, les plans routiers ou aussi les journaux
d’actualité par exemple. Le Haut Débit permet de communiquer avec le monde entier et de
s’informer très rapidement.
- Google a été crée en 1998 à l’université de Sanford par Sergey Brin et Larry Page, deux
étudiants de l’université, avec l’aide financière de l’Etat. Quelques années plus tard, Google
est très performant. Le site à été développé et est souvent mis à jour pour être d’un haut
niveau de compétence par rapport à l’information.
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Aujourd’hui Internet est l’un des premiers outils pour accéder à l’information. Cependant, il
est souvent difficile de faire la différence entre information et désinformation. On peut y
trouver des quantités de renseignements concernant des sujets divers.
Par exemple, il y a plus de 3 millions de photos et de vidéos sur le site Fluckr et plus de 2
millions d’articles en anglais sur Wikipédia. A tout moment il est possible d’obtenir des
informations mondiales. Que ce soit un simple renseignement ou des catastrophes
météorologiques par exemple, l’individu à l’autre bout de monde sera au courant quasiment
instantanément.
Il faut cependant être attentif à ce qu’on publie sur Internet. A présent, toutes les
informations sont publiques. Il faut savoir que toute information publiée est vue par une
grande quantité de personnes, et la population ne doit pas mettre des renseignements
personnels en pensant qu’ils ne seront pas beaucoup vus. Sur Internet tout se sait, toutes les
informations parcourent le monde entier.
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C. Les conséquences de l’accès à l’information du monde
Pour les personnes qui sont séparées dans le monde, cet outil est un moyen très efficace
pour garder des contacts professionnels ou personnels. Internet est un outil de facilité pour
avoir l’accès aux informations du monde. C’est alors que le consommateur est libre de
rechercher ce qu’il veut sur Internet et qu’il peut être au courant de beaucoup de choses.
Que ce soit l’actualité, des définitions, des adresses, des contacts avec le monde, des
recettes, des informations sur un produit qu’il souhaite acheter, etc., il se sentira puissant
d’avoir la possibilité de mettre la main sur ces informations et de pouvoir élargir ses
connaissances. Chacun ajoute les renseignements qu’il veut partager sur Internet.
En 2004, s’ajoute alors la bibliothèque de New York et celle de l’Université d’Oxford afin de
scanner 15 millions de volumes et les publier sur Google. Cette action va permettre à un
grand nombre de personnes d’accéder à l’information sans compromettre les droits des
auteurs et des éditeurs. Par la suite, la numérisation va se faire d’une plus large gamme de
livre, puis en toutes les langues pour pouvoir vraiment diversifier sa culture. Cela va
permettre également aux éditeurs d’agrandir sa quantité de lecteur qui aura le texte tout
prêt devant lui, et qui sera donc plus facilement curieux.
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Les autres pays ont aussi numérisé leurs ouvrages. L’information sur Internet se développe
constamment et par différents moyens. Les ministères, les instituts de recherche et les
universités ont participé à cette numérisation en Chine et en Inde.
Internet est un outil très utile qui nous permet d’accéder à un grand nombre d’informations
à usage personnelles ou professionnelles. On nous met l’information sous les yeux. Il est
possible de se renseigner sur de nombreux sujets du monde entier. Cependant, trop
d’informations aussi instantanées, aussi rapides et aussi développées peuvent engendrer
des problèmes. Les renseignements donnés sur Internet peuvent être faussés car ils ne sont
pas forcément publiés par des professionnels. Mais aussi, des quantités d’ouvrages sont
numérisées, des informations sont données, mais le droit d’auteur n’est pas forcément
récompensé comme tout le monde peut publier des textes sur Internet.
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Le droit d'auteur en France est régi par la loi du 11 mars 1957 et la loi du 3 juillet 1985,
codifiées dans le code de la propriété intellectuelle. Toute représentation ou reproduction
intégrale ou partielle, traduction, adaptation, transformation, arrangement d'une œuvre
réalisée sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit est illicite. Le fait de mettre
une œuvre à la disposition du public via Internet nécessite impérativement l'autorisation de
son auteur ou de ses ayants droits. La personne qui reproduit sans
autorisation de l'auteur une œuvre sur un serveur Internet pour
mettre celle-ci à la disposition du public commet un acte de
contrefaçon.
Contrairement à la France, aux Etats-Unis un dépôt est nécessaire
afin de faire valoir un droit d’auteur. Les œuvres ayant fait l'objet
d'un dépôt de copyright peuvent ainsi afficher le symbole ©, suivi de
l'année de publication, puis du nom de l'auteur.
Ainsi tous les éléments présents sur Internet (images, vidéos, extraits
sonores, textes) sont soumis de facto au droit d'auteur, même si leur accès est libre et
gratuit et qu'aucune mention ne précise qu'ils sont protégés.
Exemple avec Google qui disait respecter cette loi lors de sa création alors que
des auteurs ont vu leurs œuvres numérisées sans leur consentement. Aux
Etats-Unis, la Guilde des Auteurs et l’Association des Editeurs Américains l’a
donc accusé de non respect du droit d’auteur. Pour se défendre, Google a
garantit le fait que les ouvrages sous copyright ne serait visibles que par extraits et non en
intégralité. Quand aux éditeurs protestataires, ils pourront retirés leurs ouvrages de l’index
Google.
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B/ Internet ou la désinformation
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anglais de canular, circule via les messageries électroniques. Ces canulars sont mis en place
par des mystificateurs qui veulent tromper le public en lui faisant croire ou accepter qu’une
chose ou une idée soit vraie alors qu’en réalité elle est complètement fausse. Or de
nombreux internautes croient en ces canulars. Depuis quelques temps, certains hoaxes sont
même destinés à récupérer les adresses électroniques ! Comme quoi, le fait de pouvoir tout
dire et tout voir sans peur de sanction présente aussi des dangers, notamment contre les
libertés.
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Le procédé utilisé donc est de nous noyer sous une tonne d’information pour qu’elle soit
partout autour de nous, jusqu’à ce que nous ne sachions plus où est le vrai du faux, jusqu’à
nous perdre dans ses contradictions. L’adage « Trop d’information, tue l’information » est
ainsi parfaitement représenté. Le manque de censure est un réel problème au niveau
d’Internet. L’internaute se retrouve dans une situation complexe de devoir filtrer une
information qu’il ne maîtrise absolument pas, car si cette information n’est pas filtrée, elle
ne pourra en aucun cas être intégrée. Par conséquent, pour chaque sujet, des
interprétations différentes seront réalisées. Chacun va utiliser son propre système de filtre
ainsi que sa propre encyclopédie ce qui créera un amalgame encore plus important au sein
de la Toile.
L’unique arbitre capable de faire face à cette trop grande abondance de l’offre sur Internet
sera d’adopter un esprit critique. Lui seul permettra dans un premier temps de hiérarchiser
l’information puis dans un deuxième temps de déterminer l’authenticité, le bien-fondé, la
conformité, l’exactitude, la légitimité et la pertinence de l’information.
Internet est avant tout un nouveau moyen de communication. C’est en fait sa rapidité à
transmettre instantanément et à faire circuler en peu de temps l’information à travers le
monde entier qui la différencie des autres moyens de communications (car eux sont aussi
capables de colporter toutes sortes de rumeurs, de calomnier et de désinformer).
L’enjeu principal pour accroitre le développement d’Internet n’est autre que la vérification
de la crédibilité de l’information mise en ligne. Pour cela il est indispensable d’apprendre à
pratiquer l’esprit critique. Et ce le plus vite possible étant donné que les enfants
d’aujourd’hui ont accès à la Toile dès leur plus jeune âge.
Cependant cette technique n’a pas encore touchée une grande majorité de la population qui
la dénigre et la disqualifie le plus souvent. C’est pourquoi il faudrait trouver un processus de
contrôle sans censure qui soit réellement efficace.
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TROISIEME PARTIE : INTERNET AU SERVICE DE LA POLITIQUE
1. Atouts et contraintes
Les parties politiques utilisent de plus en plus Internet pour communiquer. De nombreux
sociologue et économiste ont analysés le rôle et l'influence de ce nouvel outil. En effet,
Internet se développe de plus en plus au niveau des ménages Français et étranger. Son taux
de pénétration dans les foyers s'approche, lentement mais sûrement, de celui de la télévision.
Certains y voient un progrès pour la démocratie. La « Toile » oblige en effet les
gouvernements à plus de transparence. Elle propose un nouvel espace pour le débat public.
Elle permet d'accéder sans se déplacer à toutes sortes de documents, ou encore de trouver
des réponses à ses questions sans passer par un intermédiaire. Aujourd’hui la consultation
des sites politiques reste marginale. En effet en France, à peine 1% des électeurs l’ont fait lors
des dernières élections présidentielle. Aux États-Unis, pays plus équipé, ils sont 10 à 12 %. La
navigation demande un minimum de compétences informatiques. Et du temps. Seules les
personnes intéressées par la politique font donc l'effort de se renseigner activement.
Les courriers électroniques, eux, touchent plus de monde. Lors des campagnes électorales, il
s'agit plutôt de blagues ou de rumeurs. Il y a eu toutefois des évolutions liées à Internet.
En 2002, par exemple, les mails ont contribué à une certaine mobilisation contre l'extrême
droite, durant l'entre-deux tours des présidentielles. De la même façon, le web peut faciliter
la coordination de l'appareil de campagne d'un parti. Autre changement, spécifique aux
États-Unis : en évitant aux gens de se déplacer, le réseau a favorisé les donations aux partis.
Internet permet une large diffusion, et donc intéresse le politicien. Le monde politique s’est
en effet rapidement emparé de ce thème et la plupart des gens ont d’abord appris
l’existence de la promesse associée aux nouvelles technologies de l’information par
l’intermédiaire du thème de la « société mondiale de l’information » tel qu’il était diffusé par
différentes instances politiques.
En 1996, le gouvernement allemand nourrit ses réflexions d’un premier rapport intitulé Info
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2000. La même année, les experts anglais avaient milité en faveur d’une « Information
Society Initiative ». Un peu plus tôt, en France, Gérard Théry avait rendu au Premier ministre
français son rapport sur Les autoroutes de l’information, suite à une demande d’un comité
interministériel qui s’était tenu le 22 février 1994. Loin d’être réalisé par des experts
indépendants, ou des chercheurs spécialistes de ces questions, son rapport est le fruit des
réflexions de personnalités issues du monde de l’industrie des télécommunications et de
l’audiovisuel, elles-mêmes très influencées par la croyance selon laquelle Internet va
représenter un bouleversement à la fois du marché et des modes de vie.
Un bouleversement qui peut favoriser les politiques et leurs partis, mais aussi leur mettre
des battons dans les rouages de leurs communications. Pas une semaine sans que le
président de la République soit la victime d'un buzz sur Internet. Le dernier en date porte sur
une vidéo, où l'on voit Nicolas Sarkozy remettant la légion d'honneur à Dany Boon. Il s'y livre
à quelques plaisanteries sur les origines du comédien : "Vous êtes fils d'un Kabyle marié à
une catholique picarde... Ça commençait pas terrible. (...) Votre vrai nom est Daniel
Hamidou. Ça s'aggravait de plus en plus." Bon nombre de personne, à tors ou à raison ont
estimé que le président exprimait sa pensée profonde sur l'immigration. Une semaine plus
tôt, la grande affaire était de savoir si Nicolas Sarkozy était à Berlin le 9 novembre 1989. Il a
suffi pour cela que les équipes de l'Elysée mettent en ligne, sur le compte Facebook du
président, un billet dans lequel celui-ci racontait ses souvenirs de la chute du Mur, photo à
l'appui. A mesure que les versions contradictoires se succédaient, les internautes accusaient
M. Sarkozy de mensonge. Les caricaturistes du Web ont pris le relais, le mettant en scène
dans des situations historiques comme la conférence de Yalta ou les premiers pas de
l'homme sur la Lune, à travers des photomontages à la portée de tous grâce à un logiciel
comme Photoshop. Avec ce leitmotiv moqueur : "Nicolas Sarkozy y était, voici les preuves."
Ce nouveau média ne pardonne rien. Aucun dérapage ou pieux mensonge. Impossible
désormais à un homme politique de tenir un double langage, ou de segmenter son discours
en fonction de l'auditoire. L'expertise collective et la mémoire du Web contribuent à
débusquer la moindre contradiction. "Aux politiques de mettre en accord les discours et les
actes, la parole publique et la parole privée, insiste Arnaud Dassier, directeur de l'agence
L'enchanteur des nouveaux médias.
Internet est-il une machine à fabriquer des polémiques ? L'Elysée est bien conscient que le
Web bouleverse les règles de la communication politique. Selon Franck Louvrier, conseiller
de la présidence, M. Sarkozy serait l'homme politique le plus célèbre sur le Net, hors Etats-
Unis. Il en veut pour preuve le nombre de ses fans sur Facebook, qui approche les 200 000,
mais cela ne reste qu’une information provenant d’un proche du président.
A l'Elysée, une équipe de sept personnes - moyenne d'âge 25 ans - est chargée de scruter le
Web. Chaque jour, une synthèse est remise à M. Sarkozy. Le conseiller de l'Elysée s'inspire
de la manière dont Barack Obama utilise Internet. Le site de la présidence devrait être
relooké à la fin de l'année, pour être davantage participatif.
Pour bon nombre de sociologue, de politiciens pensent que la présidentielle de 2012 se
gagnera sur le Web. Il faut savoir que les jeunes nés de la génération informatique, sont les
électeurs de demain. De plus Compte tenu du taux d'équipement des ménages et des
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habitudes des jeunes, pour qui l'ordinateur est devenu le premier écran, Internet est en train
de supplanter la télévision comme média dominant. Le web restructure l'espace du débat
public. Le journal télé, dont les sujets durent moins d'une minute, crée de la frustration et
engendre une demande d'informations supplémentaires, Internet s'impose alors comme un
deuxième système d'information, parallèle aux médias classiques.
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Cela explique la manière dont Obama fut omniprésent dans les média sociaux durant sa
campagne :
Obama a réuni 5 millions de supporteurs dans des réseaux sociaux en dehors de son
propre réseau social
Obama a maintenu (et animé) un profil dans plus de 15 communautés en ligne, dont
BlackPlanet, un MySpace pour la communauté afro-américaine, et Eons, un Facebook
pour les babyboomer.
Sur Facebook, plus de 3,2 millions de personne lui ont apporté leur soutien. Un
groupe, appelé ‘étudiant pour Obama’ a été créé en juillet 2007.
Obama a été si efficace pour dynamiser les électeurs au sein des universités et des
lycées que cette population s’est vue dédié un programme spécifique au sein de
l’équipe de campagne, prise en charge par les meilleurs et les plus expérimentés
Les supporteur de Facebook ont effectivement été voté. Sur la page Facebook dédiée
aux élections, qui affichait un numéro gratuit à appeler en cas de difficulté rencontrés
à un bureau de vote, plus de 5,4 millions d’utilisateurs ont cliqué le bouton “J’ai voté”,
afin de faire savoir à leurs amis qu’ils avaient accomplit leur devoir civique et pour les
inciter à en faire autant.
L’année dernière, la Chine, avec la censure sur Internet, a fait polémique durant les Jeux
Olympiques.
Certains pays ont longtemps résisté à Internet pour des raisons politiques. Ce sont, en
général, des dictatures qui assument publiquement leur interdit idéologique ou qui jouent
sur la situation économique défavorable du pays (les deux aspects étant souvent liés). Elles
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craignent surtout deux types de contestation sur le Réseau : celle de leur propre opposition,
condamnée au silence (exemple du Chiapas), et celle, tout aussi déterminée, de la
communauté exilée pour des raisons politiques (celle des Cubains en Floride, par exemple).
Avec le temps, les Etats dictatoriaux en sont venus à considérer que l’accès au Réseau est
indispensable à leur développement économique à cause des flux d’informations dans des
domaines comme l’industrie, le commerce, les techniques, la finance, etc. Déjà fermés, la
plupart du temps, aux autres sources d’informations et de documentation par de
nombreuses censures sur la presse, les livres, les échanges scientifiques, ces pays ont fini par
accepter Internet.
Mais ils autorisent aussi la pénétration du Réseau en l’assortissant de nombreuses
conditions. Des gouvernements peuvent bloquer les contenus du Web qui leur déplaisent,
tout en bénéficiant néanmoins de ce qu'ils considèrent comme les avantages de l'Internet.
La Chine conduit une politique particulièrement sévère contre le Réseau. Son utilisation est
soumise à des autorisations et la réglementation est drastique. C’est aussi le cas à Singapour
dont le statut politique est pourtant très différent. Le filtrage des données s’effectue en
fonction de l’adresse des sites, ce qui explique qu’avec le temps leurs appellations
deviennent de moins en moins explicites. En cas de non-respect des règles, l’organisme de
contrôle (souvent celui qui dispose du monopole des télécommunications) bloque la
consultation des sites dits « noirs ». Avec, la Chine, 14 autres pays sont déclarés ennemis
d’Internet selon Reporters Sans Frontières. L’Arabie saoudite, Cuba, l’Iran ou le Pakistan font
partie de cette liste.
La censure parvient à s’exercer avec un succès certain car chaque pays ne s’équipe que
d’une seule porte d’accès (gateway). Mais les experts pensent qu’au-delà d’un certain
nombre de sites créés, il sera difficile à la censure de s’exercer en temps réel.
Concrètement, cette censure sans égal dans le monde se vérifie par certains sites totalement
inaccessibles, certaines censures temporaires mais le plus souvent facilement
contournables : un site anonymiseur permet en effet d'accéder à une majorité des sites
bloqués.
Cependant, la censure d'Internet en Chine sur certains sujets ciblés ne saurait minimiser le
reste de l'information accessible où la critique du gouvernement chinois existe bel et bien,
ainsi que des sources d'informations équivalentes à la France sur le reste du monde.
La coopération active de certains acteurs occidentaux majeurs du Web comme Microsoft
Live, Yahoo, Google est critiquée.
Deux niveaux de blocage des serveurs extérieurs sont mis en œuvre. La plupart des serveurs
sont « filtrés » ; l'internaute attend indéfiniment, comme si le site était saturé. Certains
serveurs sont « bloqués » grâce à la grande muraille pare-feu de Chine. Tout se passe
comme si le site refusait la connexion. Les sites filtrés sont accessibles à travers les sites
relais anonymiseurs. Pour accéder aux sites bloqués, il faut faire appel à d'autres techniques.
La plupart des sites anonymiseurs commerciaux ne sont pas eux-mêmes filtrés.
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censure limitée dans le temps. Il est toutefois difficile d'en donner une liste exacte car les
sites peuvent être accessibles dans certaines villes, mais ne l'est pas dans d'autres.
La censure des informations extérieures s'exerce généralement sur des serveurs entiers, non
sur des sites spécifiques. De ce fait, des sites parfaitement étrangers aux préoccupations
politiques ne sont pas accessibles en Chine. Cela vaut également pour les serveurs de blogs.
Régulièrement, des rédacteurs de blogs ou des responsables de sites annoncent à leurs
lecteurs que les censeurs chinois se sont intéressés à leurs publications.
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continentale. En fait, la plupart des sites web d'informations sont accessibles, bien qu'un
petit nombre (dont la BBC) soit toujours bloqué.
Les agences de Chine continentale publient souvent des règlements sur l'Internet, mais ils
sont souvent non mis en vigueur ou ignorés. Un des problèmes majeurs de la mise en
vigueur est la détermination de la juridiction compétente. Il en résulte beaucoup de conflits
bureaucratiques entre plusieurs ministères et les bureaux du central et locaux. L'organe
d'information du Conseil d'État est mandaté pour réguler l'Internet mais beaucoup
d'agences de sécurité de Chine continentale le sont aussi.
Plusieurs recherches ont relevées que la vitesse à laquelle le gouvernement sort des
nouveaux règlements sur l'Internet est le symptôme de leur inefficacité. En effet ces
nouveaux règlements ne font jamais référence aux anciens, qui apparaissent oubliés.
Pays mettant en place des obstacles au libre accès à l'information sur Internet.
censuré
surveillé
partiel censuré
aucune censure
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