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Les réseaux sociaux ont- ils une influence sur

l’apparition des troubles du comportement alimentaire ?

Ugo Tricarico
BDNS1

Carinne PIANELLI- Psychologie général

Nicolas DUFLOT- Communication digital

EDNH D’AIX EN PROVENCE


Le 7 janvier 2019
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Table des matières
Introduction....................................................................................................................... 3

I/ Trouble du comportement alimentaire (TCA).....................................…………………………… 4

1. Anorexie mentale ……………………………………………………………………………………….…………....4


2. Boulimie et hyperphagie boulimique ………….…………..………………………………………..………4

II/ L’influence des réseaux sociaux sur les TCA…………………………………………………………………….5


1. Echange et influence ………………………………………………………………………………………………..5
2. Exposition aux images et influence ……………………………………………….………………………….5

III/ Les TCA : Etiologie loin des réseaux sociaux …………………………………………………………………..6


1. Etiopathogénie des TCA ……………………………………………………………………………………….….6
2. L’impact positif des réseaux sociaux sur les TCA ……………………………………………………….6

Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………… 8

Résumé en anglais ……………………………………………………………………………………………..……………… 9

Annexes …………………………………………………………………………………………………………………………… 10
A1- Indicateurs statistiques pour l'utilisation d'internet, des médias sociaux et mobiles dans
le monde (Juillet 2018).....................................................................................................10
A2- Indicateurs statistiques pour l'utilisation d'internet, des médias sociaux et mobiles en
France (Janvier 2018)…………………………………………………………………………………………………………10
A3 Comparaison des tableaux comportementaux et médicaux de l'anorexie mentale et de la
boulimie…………………………………………….. …………………………………………………………………………….11
A4- Données sur l’IMC ……………………………………………..……………………………………………………….12
A5- Cercle vicieux des principaux troubles du comportement alimentaire…………………….….13

Sources …………………………………………………..…………………………………………………………………………14

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Introduction

Nous sommes dans une époque ou internet est devenu omniprésent dans nos vies, nous sommes
aujourd’hui des citoyens du numérique. Le nombre d’internautes en 2018 à fortement augmenté, le monde
d’aujourd’hui compte 4.2 milliards d’internautes soit 55% de la population mondiale. Parmi ces internautes
nous en retrouvons 3.4 milliards sur les réseaux sociaux soit environ 320 millions de nouveaux utilisateurs
par rapport à 2017. Nous sommes à présent une génération connecté quelque soit notre âge.
Les réseaux sociaux correspondent à l’ensemble des sites internet présentent des orientations plus ou
moins personnelles ou professionnelles. L'objectif des utilisateurs peut être de retrouver des amis, partager
des outils (photos, messages, vidéo) ou même tisser un réseau professionnel à travers des interfaces
d’interaction, de présentation ou encore de communication. L’usage des réseaux sociaux doit se faire de
manière responsable car les internautes peuvent vite être influencé et tomber dans des troubles de
l’alimentation.
Les troubles de l'alimentation apparaissent fréquemment pendant l'adolescence, mais peuvent aussi se
développer pendant l'enfance ou plus tard dans la vie, ils peuvent toucher aussi bien les femmes que les
hommes. Le mot «trouble» peut se définir par un état d’agitation, de perturbation dans l’accomplissement
d’une fonction physique ou psychique. Nous pouvons donc affirmer que les troubles du comportement
alimentaires sont une perturbation et une modification pathologique du comportement alimentaire, ce qui
représente l’ensemble des actions et réactions menées en réponse à des mécanismes de besoins.

Mais alors : Les réseaux sociaux ont-ils une réelle influence sur les troubles du comportement alimentaire ?

Pour répondre à cette interrogation nous développerons dans une première partie quels sont les principaux
troubles du comportement alimentaires dont nous pouvons être victime, dans une seconde partie nous
allons nous pencher sur la question d’influence des réseaux sociaux sur les troubles du comportement
alimentaires puis enfin nous montrerons que ces troubles peuvent être causés par des facteurs éloignés
des réseaux sociaux.

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I- Trouble du comportement alimentaire (TCA)

Selon l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médical) le TCA est un « ensemble de
troubles caractérisés par des perturbations psychologiques et des désordres physiologiques de l’appétit
et/ou de la consommation alimentaire. »
L’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique sont des troubles suscitant un grand intérêt auprès des
professionnels de santé.

1. L’anorexie mentale

L’anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire qui apparait majoritairement pendant
l’adolescence, il concerne en plus grande majorité le sexe féminin. Il se déclenche le plus souvent entre 14
et 17ans, 50% des cas pris en charge à l’adolescence guérissent, 5% des patients décèdent (famine,
suicide), c’est le taux de mortalité le plus élevé de tous les troubles mentaux. La phase anorexique dure en
moyenne un an et demi à trois ans, au-delà de 5ans on parle d’une anorexie mentale chronique. L’anorexie
mentale entraîne une privation alimentaire stricte et volontaire en consommant que de très petites
quantités de certains aliments. Les personnes souffrant de ce trouble peuvent se considérer comme ayant
un surpoids, alors qu’elles présentent un poids inférieur à la normale, ce sont des personnes qui vont se
peser de manière régulière. Le comportement alimentaire des personnes souffrant d’anorexie mentale
dépend généralement de facteur psychologique.
Il existe de nombreux symptômes associés à cette maladie, le diagnostic de l’anorexie mentale est issu
des classifications internationales comme le CIM (Classification international des maladies) ou le DSM V
(Manuel des diagnostiques et statistique des troubles mentaux). Les différents symptômes que l’ont va
retrouver, concerne la façon de s’alimenter comme par exemple la restriction alimentaire, le refus de
s’alimenter ou encore les phases boulimique entrainent des vomissements volontaires ou même une prise
de laxatif. On va également retrouver l’émaciation (IMC inférieur à 16.5 kg/m2), un refus de maintenir un
poids corporel « normal » ou « sain », une peur intense de prendre du poids, une mauvaise image
corporelle de soi, une estime de soi influencée par la perception de son poids et de la forme de son corps,
un déni de la gravité de sa maigreur, une absence de règle pour les femmes depuis au moins 3 mois ou
encore un ralentissement de la croissance chez les adolescents. D’autres symptômes peuvent également
apparaître avec le temps comme un amincissement des os (ostéoporose), une peau sèche et jaunâtre, des
cheveux et des ongles cassants…
Nombreux sont les professionnels qui cherchent à déterminer les mécanismes, les facteurs de risque et
d’évolution de ce trouble pour éviter l’apparition de séquelles et de complications pouvant engendrer la
mort.
Ce trouble mental est souvent lié à la boulimie.

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2. La boulimie et l’hyperphagie boulimique

La boulimie et l’hyperphagie sont deux troubles du comportement alimentaire. Comme l’anorexie, ils
concernent en plus grande majorité le sexe féminin. Ces troubles se déclenchent à l’adolescence mais
aussi à l’âge adulte. La boulimie et l’hyperphagie découlent d’une alimentation compulsive, excessive et
rapide. Les personnes souffrant de ces troubles vont interagir par crise fréquentes, ils s’isolent pour
ingurgiter un maximum de nourriture en un temps minime. Les critères diagnostiques issu de « l’American
Psychiatric Assocation DSM-IV-TR » que l’on va associer a cette maladie sont une ingurgitation épisodique
et compulsive de grandes quantités de nourriture, avec la crainte de ne pas pouvoir s’arrêter et de perdre
le contrôle, le sentiment de dévalorisation après une crise , le comportement compensatoire comme le
vomissement volontaire, la prise de laxatif (sauf pour l’hyperphagie), des fréquences de crise variable, des
durées de crises ou de syndrome de minimum 3 mois ou encore une prise énergétique et un choix
alimentaire variable. La différence que l’on peut retrouver entre l’hyperphagie et la boulimie concerne le
comportement compensatoire car lorsque l’on est victime d’hyperphagie, il n’y en a pas et il y a donc une
prise de poids rapide contrairement à la boulimie ou l’on va se faire vomir volontairement, ou encotr
prendre des laxatifs, pour ne pas prendre de poids.
Les troubles du comportement alimentaires (anorexie, boulimie) sont liés, et ils peuvent généralement
s’associer ou s’alterner. Selon l’INSERM « 20 à 50 % des individus souffrant d’anorexie mentale ont des
crises de boulimie et 27 % des individus souffrant de boulimie ont des antécédents d’anorexie mentale ».
Mais alors, ces troubles de l’alimentation, sont-ils influencés par les réseaux sociaux ?

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II- L’influence des réseaux sociaux sur les TCA

Dans cette seconde partie nous analyser comment et par quels moyens les réseaux sociaux peuvent
influencer les troubles alimentaires.
L'étiologie des préoccupations alimentaires présente de nombreux facteur et l'exposition aux réseaux et
médias sociaux en fait parti. Un article concernant ce sujet à été publié dans le « Journal of the academy of
nutrition and diététics », il s’agit de la réalisation d’une étude par des scientifiques de l’université de
Pittsburgh au Etats-Unis. Ils ont fait participés 1 765 jeunes adultes âgés de 19 à 32ans pour évaluer
l’'utilisation des médias sociaux (Facebook, Twitter, Google, YouTube, LinkedIn, Instagram, Pinterest,
Snapchat) à la fois en volume et en fréquence. Les résultats de cette étude indiquent une association
cohérente entre l'utilisation des médias sociaux et les préoccupations alimentaires car sur les 1765 jeunes
adultes interrogés, ceux qui passaient le plus de temps sur les réseaux sociaux présentaient un risque
deux fois plus élevé d’être concernés par des problèmes de trouble de l’alimentation. Mais alors, quels sont
les causes qui influençent les comportements alimentaires des internautes ?

1. Echange et influence

Les résultats de l’étude réalisée par les scientifiques américains a bien mis en évidence l’association entre
la fréquence d’utilisation des différents réseaux sociaux et l’apparition d’anorexie ou encore de boulimie. A
travers cette étude, nous avons pu remarquer que les personnes qui se connectent d’avantage sur les
réseaux sont deux fois plus victimes d’être touchés par des troubles du comportement alimentaire que les
autres.
Cette association, elle a déjà été prouvé avec l’exposition aux magazines de mode, de mannequinat mais
également à la télévision, car les corps minces sont présentés positivement. Jaime Sidani, co-auteur de
l’étude de l’université de Pittsburgh, explique que les réseaux sociaux contiennent une dimension
supplémentaire que les magazines, ou même la télévision ne peuvent pas avoir, c’est l’échange et parfois
même l’échange en direct. A travers les réseaux sociaux, les internautes ont la possibilité d’interagir, de
partager, de propager des idées, ou encore de convaincre les individus. Si nous prenons l’exemple du
réseau social Instagram, il est souvent occupé par de nombreux influencer qui sont considérés comme un
phénomène contemporain qui change les codes de la communication et de la consommation. Selon
l’observatoire «Omaxa Emakina » spécialisé dans les comportements de consommation, « 1 français sur 4
a déjà découvert un nouveau produit via un influencer ou acheté un nouveau produit sur conseil de celui-
ci » et il en résulte que près de « 1 Français sur 5 (18%) affirme avoir déjà reproduit les comportements ou
suivi les conseils d’un influencer ». Les influencer son généralement des personnes payés pour faire de la
pub à certains produits mais aussi à certaines marques à travers des vidéos, des tutos, ou encore des
articles. Ils vont également propager certaines idées, qui peuvent d’ailleurs être totalement fausse mais qui
par leurs nombres de « followers » ou par l’échange, peuvent influencer tel ou tel personnes, ils sont même
perçu par certains comme des modèles à suivre. Toute cette influence à donc un réel impact sur les

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internautes et notamment sur les adolescents qui ne vont absolument pas faire attention au discours des
influencer, ils vont écouter, se laisser convaincre et reproduire sans vigilance. Mais tout ceci peut entrainer
des troubles du comportement alimentaire. L’échange entre les internautes est un facteur d’influence mais
le facteur impactant le plus c’est l’exposition aux images.

2. Exposition aux images et influence

L’étude réalisé par les scientifiques de l’université de Pittsburgh à également mis en avant l’association des
personnes fréquentant d’avantage les réseaux sociaux et l’apparition des TCA, mais cette fois-ci par
l’exposition aux images.
Si nous reprenons une nouvelle fois l’exemple du réseau social instagram, il à été créé notamment dans le
but de partager des photos instantanément. Mais comme nous l’avons dit auparavant sur ce réseau nous
pouvons retrouver de nombreux influencer, des célébrités ou encore des mannequins qui vont publier des
photos retouchées afin de les rendre encore plus mince, encore plus maigre et notamment pour certains en
élaborant des conseils pour perdre du poids mais aussi pour faire du sport. Leur objectif est de convaincre
leur « fans » à reproduire leur régimes, leur modes de vie, leur progression physique à travers un échange
souvent trompeur, qui est l’image. Les images véhiculées sur Instagram mais aussi sur différents réseaux
sociaux peuvent être la cause de nombreux complexes auprès des utilisateurs, et notamment les
adolescents en quête de leur personnalité.
Toujours d’après la publication réalisée dans le « Journal of the academy of nutrition and diététics », il y a
une autre cause d’influence que l’on peut retrouver sur les réseaux sociaux. Il s’agit des personnes déjà
victime des troubles du comportement alimentaire, ils vont ce lier à des personnes qui ont ces même
troubles. Sur les réseaux, ils sont appelés les mouvements « pro-ana » et « pro-mia ». « Ana » pour
l’abréviation d’anorexie mentale, et « Mia » pour l’abréviation de boulimie. Ce type de mouvement a été
normalement crée dans le but de permettre aux adhérents de s’exprimer librement, de se confier, de
rompre avec leurs solitude, et également de s’entraider. Le problème c’est que d’après l’étude réalisée à ce
sujet, le désir de conserver une appartenance à ce groupe peut freiner les changements de
comportements.
Ce type d’influence fait à la fois référence à l’exposition aux images mais également à l’échange.

En conclusion à cette partie, nous avons pu constater que les personnes qui passent le plus de temps sur
les réseaux sociaux et les consultent fréquemment dans la semaine sont plus exposées aux TCA. Ceci
concerne notamment les jeunes adultes mais aussi et surtout les adolescents de part leurs grande
influence.
L'abus des réseaux sociaux peut donc fortement nuire à l'équilibre alimentaire.

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III- Les TCA : Etiologie loin des réseaux sociaux

Dans cette dernière partie, nous allons montrer que les réseaux sociaux sont bien loin des facteurs ou des
causes des troubles du comportement alimentaire, puis nous verrons que ces réseaux peuvent même
avoir un impact positif sur l’amélioration, la progression ou même la guérison des TCA.

1. L’étiopathogénie des TCA

L’etiopathogénie, cela fait référence à l’étude des causes et des facteurs de ces troubles.
Les troubles du comportement alimentaires, sont issus de plusieurs facteurs, nous retrouvons tout d’abord
les facteurs de vulnérabilités. Ce facteur fait référence à des causes génétiques mais également
biologiques. Les personnes vulnérables, sont des personnes plus fragile et plus influençable. Il y a
également la présence des facteurs déclenchant, ceci fait appel aux causes alimentaires (suivi d’un régime
alimentaire strict), mais aussi aux causes sociales (évènements douloureux subis). Et enfin, il peut y avoir
l’apparition des facteurs d’entretien, ceci découle de cause psychologique (personnalité, humeur, image de
soi) physiologique (besoin alimentaires, palatabilité, état physique), environnementaux (contexte
relationnel, proximité des aliments) et comportementaux. Les TCA sont également souvent associés à des
troubles de la santé mentale, selon l’INSERM « Environ 40% des personnes souffrantes de ces troubles
souffrent également de troubles psychiatriques de type anxiété, phobies, trouble obsessionnel compulsif,
addictions (alcool, abus de substances) ou de troubles de la personnalité »
Les TCA sont souvent utilisés par les personnes qui en souffrent comme des mécanismes de défense pour
lutter contre un mal-être (colère, stress, tristesse). Ceci est appelé stratégie de coping, plus précisément, il
s’agit de l’ensemble des procédures et des processus que les individus utilisent pour appréhender
différents facteurs et pour maîtriser les conséquences sur le bien-être physique et psychique. Si l’on prend
l’exemple de l’hyperphagie ou de la boulimie, les personnes ingurgitent les aliments, mangent rapidement,
en grande quantité jusqu’à ne plus avoir faim dans l’unique but de leurs apporter une émotion positive sur
le moment même. Lorsque ceci devient régulier, voire devient une addiction cela reste une stratégie de
coping mais mal adapté.
Le comportement alimentaire suit tout un cycle, cela commence par de la culpabilité, donc une mauvaise
estime de soi, cela découle ensuite sur une distorsion de l’image de soi. Pour y remédier il y a une
restriction alimentaire mais comme celle-ci est trop importante cela ce fini en compulsion alimentaire.
Nous avons prouvé que l’étiologie des TCA peut être très loin des réseaux sociaux, mais les réseaux
sociaux peuvent-ils pas avoir un impact positif pour remédier a ces différents troubles ?

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2. L’impact positif des réseaux sociaux sur les TCA

Nous avons vu précédemment que les réseaux sociaux peuvent nuire à l’équilibre alimentaire lorsqu’ils
sont utilisés de manière intensive et a mauvaise escient. Mais utilisé a bon escient, peuvent-ils avoir un
impact positif sur les troubles de l’alimentation ?
Depuis maintenant quelques années, l’image corporel ainsi que la volonté des influencer d’être en bonne
santé contribue considérablement à la diminution des troubles de l’alimentation. Si l’on fait référence au
réseau social instagram ou encore youtube, nous pouvons apercevoir qu’il y a de plus en plus de
promotion pour le sport, le fitness, mais aussi l’alimentation saine. Instagram va permettre de montrer que
l’on peut ce faire plaisir tout en mangeant sain à travers ces nombreuses bloggeuses qui nous font
partager diverses recettes simple, gouteuse et efficace. Ce réseau va également permettre de suivre des
sportifs de haut niveau qui vont mettre en avant à travers leurs photos et vidéos leur passion, leur
motivation, leur détermination, leur rage de vaincre. Nous avons de bel exemple à suivre lorsque nous
regardons ce type de personnes, encourageantes et porteuses d’ondes positives. Youtube va permettre de
présenter des cours de sports, de fitness gratuit mais aussi des recettes visuelles par exemple. Ces
nouveaux moyens permettent d’avoir un réel impact positif sur les internautes qui les suivent
quotidiennement, de plus ils permettent à travers l’échange et le visuel aux personnes souffrantes de
trouble alimentaire d’être moins isolé, de pouvoir échanger sur leur mal-être, ou encore être conseillé car
l’accès est simple et réalisable. A l’inverse nous retrouvons également sur le net de nombreux blog ou
forum tenu par des personnes qui ont été victimes de trouble de l’alimentation, qui racontent leurs parcours
et comment elles s’en sont sorti, ceci est un moyen très encourageant pour les personnes qui en souffrent .
Les réseaux sociaux peuvent donc avoir un impact positif sur les internautes, cela peut être une manière
d’extérioriser sa souffrance, de la partager, de communiquer, d’avoir des exemples et surtout de ne pas
survivre ce mal-être en étant isolé, et éloigné de tout.

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Conclusion

A travers ce travail de recherche nous avons pu nous rendre compte qu’il y avait divers points de vu
concernant les troubles du comportement alimentaires influencés ou non par les réseaux sociaux.
Les troubles du comportement alimentaire sont multifactorielle (génétique, biologique, physiologique,
environnementaux, psychologique et socioculturelle).
Nous avons pu constater que les réseaux sociaux sont fortement impliqués dans les troubles du
comportement alimentaire, que ce soit positivement ou négativement, il implique le facteur socioculturel.
Lorsque les réseaux sociaux sont utilisés fréquemment et à mauvaise escient, ils seront néfastes car les
individus et notamment les jeunes peuvent facilement être influencés et exposés à des échanges et des
images trompeuses.
Lorsque les réseaux sociaux sont utilisés à bon escient, ils peuvent être très intéressant pour les
internautes car c’est un bon moyen de communiquer, de témoigner, de réaliser de la prévention, cela peut
être également une source de motivation et donc permettre de se sentir moins seul et moins isolé.

Pour ma part, les réseaux sociaux sont importants, nous sommes dans une société ou la communication et
le partage sont essentiels. Grâce aux réseaux sociaux les personnes victimes de troubles de l’alimentation
peuvent réellement se rendre compte qu’ils sont malades et qu’ils peuvent être aidés et compris. Bien
évidement, les réseaux sociaux c’est comme tout, ils doivent être utilisés de manière raisonnable et
intelligente.

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Résume en anglais

We are in a time where the internet has become very present in our lives, and where social networks have
taken a considerable place. Social networks are the best tools to enable communication and visual
exchange, but also to share one's lifestyle or passion. They are used by different types of people, there are
influencers who are present to advertise various products or brands, or even share their lifestyles. There
are celebrities including high level athletes who are present to share their passions, their motivations, to
spread positive waves. These people, through social networks will impact the eating disorders that of which
some people are victims. It can be negatively impacted when social networks are used frequently and
inappropriately and they can be positively impacted when social networks are used wisely.
Social networks are therefore well and truly involved in eating disorders.

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Annexes

A1- Indicateurs statistiques pour l'utilisation d'internet, des médias sociaux et mobiles
dans le monde (Juillet 2018)

*BILLION = MILLIARD

Source : https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet/

12
A2- Indicateurs statistiques pour l'utilisation d'internet, des médias sociaux et mobiles en
France (Janvier 2018)

Source : https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet/

A3- Comparaison des tableaux comportementaux et médicaux de l'anorexie mentale et de


la boulimie.

13
A4- Données sur l’IMC

Source : http://www.cunea.fr/sites/default/files/ecn69.pdf

14
A5- Cercle vicieux des principaux troubles du comportement alimentaire

Source : https://www.laugaunutrition.com/trouble-alimentaire/

15
Sources

- Thomas Coëffé, 29 août 2018, Chiffre internet -2018


- https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet/

- INSERM. Dr Nathalie Godard, Juin 2014, Anorexie mentale, Service de psychiatrie de l'adolescent
et du jeune adulte à l’Institut mutualiste Montsouris, unité Inserm 669
- https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/anorexie-mentale

- Caroline Mouris, 16 mai 2016, L’hyperphagie Boulimique : un trouble alimentaire enfin reconnu
- https://www.cliniquealimentation.com/lhyperphagie-boulimique-un-trouble-alimentaire-enfin-
reconnu/

- Jaime E Sidani .The Academy of Nutrition and Dietetics, septembre 2016, association entre
l’utilisation des médias sociaux et les préoccupations alimentaire chez les jeunes adultes
américains, Volume 116, Issue 9, Pages 1465–1472
- https://jandonline.org/article/S2212-2672(16)30110-1/abstract

- NIMH, Février 2016, Troubles de l’alimentation


- https://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml#part_145417

- Antonio Casilli.Paola Tubaro, 2016, Le phénomène « pro ana » : Troubles alimentaires et réseaux
sociaux, Presse des mines, 9782356713858
- https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01404890/document

- - Antonio casilli.Mounier. Pailler F. Tubaro P, 2013, Les jeunes et le web des troubles alimentaires :
dépasser la notion de « pro-ana »
- http://www.anamia.fr/WordPress-FR/wp-
content/uploads/2013/11/Rapport_ANAMIA_2013_Web_et_troubles_alimentaires.pdf

- Yager J. Landsverk J. Edelstein CK, s.d, Trouble des conduites alimentaires, AM J Psychatry, 144 :
1172-1177
- http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/165/expcol_2002_troubles_17ch.pdf?sequence
=25

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