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Introduction Générale 2015/2016

1. INTRODUCTION

Construire a toujours été l’un des premiers soucis de l'homme et l'une de ses occupations
privilégiées. A ce jour, la construction connaît un grand essor dans la plus part des pays et
très nombreux sont les professionnelles qui se livrent à l'activité de bâtir dans le domaine
du bâtiment ou des travaux publics.
Cependant, si le métier de construire peut être considérer parmi les plus anciens exercés
par l'homme, il faut reconnaître qu'il leur a fallu au cours des dernières décades, s'adapter
pour tenir compte de l'évolution des constructions, mais surtout des nouvelles techniques
qui permettent une fiabilité maximum de la structure vis-à-vis des aléas naturels tel que les
séismes.
Une structure doit être calculée et conçue de telle manière qu’elle reste apte à l'utilisation
pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de vie envisagée et de son coût.

Elle ne doit pas être endommagée par des événement, tels que : l’explosion, les
chocs ou on autre phénomène.
Elle doit résister à toutes les actions et autres influences susceptibles de
s'exercer aussi bien pendent l'exécution que durant son exploitation et qu'elle
ait une durabilité convenable au regard des coûts d'entretien.
Pour satisfaire les exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir convenablement les
matériaux, définir une conception, un dimensionnement et des détails constructifs
appropriés, et spécifier des procédures de contrôles adaptées au projet considéré, au
stade de la conception, de la construction et de l’exploitation. Pour ce faire, il faut
impérativement respecter les normes et les règles en vigueur qui propres à chaque
pays.
Le présent rapport est un mémoire de fin de cycle Master dans le domaine du génie
civil, en spécialité "Conception et calcul de structure ". Suite à la proposition de mon
encadreur monsieur M. Mehdi Bitam, et conformément aux directives de
l'administration de notre département de génie civil et d'hydraulique de l'université de
Biskra, nous devons faire une étude qui nous aide au choix entre structure en Béton
armé et structure en acier dans la conception des Bâtiments à faible nombre d'étages.
L’étude des structures est une étape clé et un passage obligatoire dans l’acte de bâtir,
faire cette étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les
années de formation d’ingénieur.

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Les ouvrages en question sont deux bâtiment , le prmier en béton armé composé de 5
niveaux : un rez-de-chaussée et 4 étages , il sera choisie pour représenter un large
éventail de logements collectifs (tels que ceux du Programme Logement Social
Participatif du gouvernement Algérien des années 2000 à 2019) ainsi que les maisons
d’auto-construction des

Particuliers , le deuxième est un batiment Villa d’habitation R+1 en charpente méallique .


La conception de ce projet s'élabore en tenant compte des aspects fonctionnels; structuraux et
formels, ce qui oblige l'ingénieur à tenir compte des données suivantes :
- L'usage.
- La résistance et la stabilité.
- Les exigences architecturales, fonctionnelles et esthétiques.
- Les conditions économiques.
- La durée d’exécution

Donc, il est nécessaire de connaître l’éventail des solutions possibles avec leurs
suggestions particulières, leurs limites et leurs coûts afin que cette structure satisfasse à un
ensemble d'exigences réglementaires, normatives, économiques et règles de l'art.

2- Recherche bibliographique

2.1. Synthèse des Connaissances Recueillies de Notre Recherche Bibliographique sur le


Coût des Structures de Bâtiments

2.1.1. Eléments du coût de l'ossature

L'expert Français dans le domaine des constructions métalliques a écrit dans son livre
intitulé "Cours de construction métallique à l'usage des élèves architectes" : " << Le coût
d'une ossature de bâtiment peut s'analyser en suivant l'histoire des fabrications, transports et
montages, suivant les grandes rubriques suivantes :

1. " Matières" : coût des produits de base des fabrications (produits sidérurgiques et de

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première transformation, boulons, électrodes...).
2. Etudes (celles qui sont à la charge des entreprises) et préparation du travail.
3. Fabrications, frais de stockages, contrôles, colisages, expéditions.
4. Transport des composants.
5. Montage et finitions sur place.
6. Frais généraux d'entreprise (non directement imputables à l'un des postes précédents).
7. Frais annexes (honoraires d'experts, de bureaux de contrôle, de réception...).
8. Taxes fiscales et parafiscales. >>
Pour la (ou les) entreprise(s) de réalisation des travaux, il ne s'agit pas de coût de l'ossature
mais de prix de revient, celui-ci est égal à la somme du coût total de l'ossature avec les marges
supplémentaires pour aléas, et les bénéfices commerciaux, auxquelles on ajoute les frais
financiers appelés aussi frais généraux de gestion.

Les coûts de production sont estimés par le bureau de maîtrise d'œuvre dans sa mission
technico-économique de conseillé au maître d'ouvrage. Cette estimation du coût est
importante lors de l'analyse des offres et propositions fournies par les entreprises qui viennent
avec l'espoir de décrocher le contrat de réalisation des travaux de construction. En effet, des
offres proposées par une entreprise peuvent être très éloignées du montant estimé par le
maître d'œuvre, par excès ou par défaut, ainsi l'offre sera rejetée si elle est jugée très élevée
donc coûteuse, ou à l'inverse elle est très basse, donc elle entraine des doûtes sur la qualité des
travaux futurs attendues de la part de l'entreprise.

L'estimation du coût de production (matériaux, main-d'œuvre, et le reste) se fait soit pour


l'ensemble d'une commande, soit par lots de cette commande quand elle est très volumineuse
et peuvent ainsi être contrôlés par des méthodes de bonne gestion ( telles que par les relevés et
les pointages pour l'ensemble de l'affaire), il est plus rare que ces contrôles se font pour un
type particulier de composants ou par plan d'atelier).

2.2. Matières

 Les produits métalliques et composites


Les produits sidérurgiques, qu'ils soient standards ou non, sont vendus sur prix de
catalogues commerciaux à la tonne. Les tôles de dievrs types, les panneaux composites de
toiture et de bardages, sont vendus au mètrs carré. Tous ces pris comprennent :

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- un prix de base pour la nuance d'acier ;

- des "écarts" : suppléments suivant les formes des produits et les quantités.

Pour de petites quantités et en cas de faibles délais de livraison, on doit s'approvisionner


chez un négociant (dit : " marchand de fer"), à des prix nettement plus élevés , tenant compte
des frais de stockage et de distribution, les frais commerciaux, les frais généraux, la marge de
bénéfice, ...).

Il faut ajouter à ce prix celui des connecteurs mécaniques (boulons, vis, etc.) et des
"matières consommables" (électrodes de soudage, gaz de découpage...) qui se chiffrent
quelquefois par "ratios". D'après L. Fruitet : "Le ratio est une dépense totale annuelle divisée
par le nombre de tonnes d'acier traitées dans une année".

 Les matériaux pour le béton armé


On s'intéresse aux bétons armés courants utilisés dans la fabrication des structures et des
fondations des bâtiments, pour ce type le béton armé se compose de béton coulé sur un
ensemble de barres d'acier appelées armatures, le béton est un mélange de graviers, de sable,
et d'eau, les grains de cette pâte sont liés par du ciment. Pour améliorer une ou plusieurs des
propriétés du béton, quelques fois on ajoute au mélange une faible quantité d'un produit
liquide ou une poudre qu'on appelle adjuvant, ou élément d'addition.

Notre enquête auprès des professionnels de la construction a montré que le coût du béton
armé est estimé en Dinars Algériens par unité de volume (DA/m3) ou par unité de surface
(DA/m2); par exemple on nous dit que le coût d'un m3 de béton armé des poteaux ou des
poutres vaut 30000 DA, et que le coût d'un m2 de plancher à poutrelles en béton armé, dalle
de compression et corps creux en terre cuite type 16+4 vaut 500 DA. C'est un coût global
brute de produit fini, il intègre les coûts élémentaires des matériaux composants (ciment,
graviers, sable, aciers, adjuvants, et les aciers d'armatures). Ce coût intègre aussi le coût des
travaux qui rassemble les salaires de la main d'œuvre, les frais d'engins et d'énergie, le coût
des produits de coffrage et une marge qui englobe le bénéfice de l'entreprise et ces frais
généraux.

En outre, on nous dit que ces prix tiennent compte du taux d'aciers d'armature exigé dans
l'ouvrage en question, si ce taux est de loin supérieur au taux ordinaire une majoration
forfaitaire est proposée par les entreprises dans leur dossiers de soumission et de concours.

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Par exmple, un poteau courant de section carré de 25 cm de coté, est souvent armé par 4 à 6
barres longitudinales d'aciers à haute adhérence de diamètre 12 mm (HA12) , de nuances
ordinaires FeE400 ou FeE500. Le même poteau armé de 8 barres HA12 va coûter plus chèr à
l'entreprise, alors son coû unitaire de 30000 DA doit être majoré de 5 à 15 %, ou plus encore
selon le taux des aciers par m3 de béton.

2.3. Etudes et préparation du travail

Ce poste comprend :

 les études proprement dites, à la charge des entreprises (mises au point avec l'architecte
et les autres corps d'état, les bureaux de contrôle, calculs, dessins de principe, études de
montage, métrés...), coût en heures ou sur ratio ;
 les dessins d'atelier, avec nomenclatures et métrés, les croquis de traçage..., coût en
heures ou en nombre de dessins (sur ratio par dessin) ;
 les études de moyens de fabrication (bureau des méthodes) planning et lancement, coût
en frais généraux sur études ou sur fabrications.

2.4. Fabrication
Pour la charpente métallique et le béton armé préfabriqué, le coût des travaux de fabrication
en atelier comprennenet les coûts élémentaires suivants :
 le traçage, coût en heures ou ratio sur études ou par dessin
 le débit et usinage, estimés en heures/tonnes ;
 l'assemblage en usine ;
 les manutentions et les frais généraux d'usine, en pourcentage (ratio annuel) sur les
précédents ;
 les opérations annexes exécutées avant expédition des produits préusinés vers le site de
montage ; il s'agit des travaux de :
 grenaillage, peinture, galvanisation... ;
 rectification des parements,
 colisage ;
 stockage en amont (matières) et en aval (expédition), comptés souvent en frais
généraux d'usine.

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2.5. Transport des composants préfabriqués

Souvent, le coût de transport des matériaux et produits de construction est estimé


forfaitairement sur devis d'une autre entreprise sous-traitante, ou sur frais réels tenant compte
de la qualité et du nombre de camions de transport de l'entreprise sous-traitante.

2.6. Montage et finitions sur place

Les travaux de montage sont souvent sous-traités (devis du sous-traitant ou contrat de


montage à la tonne, tenant compte des particularités du chantier : éloignement, accessibilité,
délais très courts ou au contraire très allongés, montage par phases...) ; ou estimés en frais
réels si les monteurs sont un service de l'entreprise [L. Fuitet].

2.7. Frais généraux d'entreprise

Les frais généraux qui ne sont pas propres à l'un des postes précédents sont estimés sur
ratios annuels, généralement affectés à la tonne ou en pourcentage sur prix de revient:

 frais de siège (administration centrale) ;


 frais commerciaux ;
 formation du personnel ;
 assurances, frais financiers, etc.

2.8. Frais annexes et taxes

Les frais annexes sont généralement appliqués en pourcentage sur le coût total
précédent:

 les frais de contrôle extérieur à l'entreprise ;


 les honoraires de prestations extérieures qui sont généralement contractuels (prévus au
marché) ;
 les taxes fiscales et parafiscales [L. Fuitet].

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2.9. Caractère global du coût d'ossature d'un bâtiment

Le coût résultant de la somme des éléments ci-dessus est estimé (pour devis), puis
contrôlé au fur et à mesure des opérations, pour l'ensemble des composants d 'un marché
(correspondant généralement à une commande), rarement pour des parties de cette
ossature regroupant des composants de types voisins, ou correspondant à des parties du
bâtiment.

De plus, une part appréciable du coût résulte de l'application de ratios communs à toutes
les commandes d'une année.

Il en résulte que ces valeurs, même contrôlées en cours d'exécution, ne sont pas
significatives pour un composant déterminé ou un groupe homogène de composants
semblables. On ne peut donc en tirer d 'enseignement précis pour comparer des solutions
différentes.

Si l'on tient compte d'autre part de l'incidence des séries de composants identiques ou
semblables permettant des fabrications classées par groupes de composants, on conçoit
qu'un prix unitaire (au kilo ou à la tonne), proposé par une entreprise pour l'ensemble
d'une commande, ou même pour des parties de cette commande (cas d'un bordereau
détaillé des prix), ne peut être directement appliqué aussi à des suppléments de fournitures
(ou des réductions) en cas de modifications éventuelles de la commande.

Les marchés de construction sont généralement passés en coût global forfaitaire, il


convient que la fourniture soit parfaitement précisée. Si des mises au point ou
modifications sont envisagées (construction par phases, extensions possibles...), il faut
préciser les conditions de leur payement. D'après L. Fruitet, cette dernière situation est
toujours délicate.

Les marchés à la tonne, ou sur bordereau de prix unitaires doivent être assortis de
conditions (quantités à fournir simultanément ou par tranches, types de composants...)
avec tolérances bien indiquées.

Il n'est pas correct de cumuler les deux modes d'établissement des prix pour les mêmes
fournitures.

II faut aussi se garder de croire qu'une proposition d'un tonnage plus élevé est plus
intéressante (quantité ne signifie pas qualité). Cependant, si le supplément de poids

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provient d 'une systématique de sections, ou d'une marge plus importante de sécurité, il
est alors favorable (facilitant par exemple des transformations ultérieures sans
renforcements). Il faut analyser les offres pour les comparer justement.

2.10. Coût précis d'un composant – Les Barèmes et séries de prix

On peut atteindre plus correctement le coût précis d'un composant (unique ou


appartenant à une série), en estimant chacun des postes passés plus haut en revue, pour
ce composant (ou pour sa série). Les opérations de fabrication peuvent être alors
relevées, pour donner lieu à des "barèmes" par opération, en minutes et dixièmes de
minutes. On peut alors estimer le coût probable d'un autre composant de type voisin, si
l'on sait estimer les opérations successives de sa fabrication. On applique alors des taux
(résultant de ratios sur chaque poste ou chaque machine) aux temps ainsi obtenus.

On a pu aussi établir des fiches donnant les temps de fabrication (et même de
montage) pour des composants d'un type précis (un poteau, une ferme en treillis en
cornières boulonnées...), avec un petit nombre de paramètres définis (portée, hauteur,
poids d 'acier...) [L. Fuitet]. Ceci a été mis en évidence par Mr. M. Hamchaoui [HAM97]
dans sa thèse de doctorat portant sur l'évaluation et l'importance des coûts d'assemblages en
construction métallique.

Ces documents peuvent être intéressants pour :

 comparer des solutions concurrentes ;


 estimer des coûts de modifications (sur petites quantités).
Ils ne peuvent être utilisés pour les payements des quantités importantes, e t même
pour de petites quantités (les séries de prix conduisent en général à des prix trop larges et
l'application de rabais importants en pourcentages leur enlève toute valeur, puisqu 'il faut
bien refaire un calcul pour estimer ces rabais).

Enfin, monsieur L. Fruitet souligne le fait que "les ratios annuels et les pourcentages
de frais généraux (pour chaque poste et pour le prix d'ensemble) ont une incidence très
importante sur le coût final". En effet, une entreprise peut avoir intérêt à réduire les
ratios de frais généraux occasionnellement (voire à les supprimer) sur une opération ou
un marché, ce qui lui permet de faire tourner l'usine, car une rupture de travail n'est

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bénéfique pour elle. Cependant, ces frais doivent être amortis sur d'autres commandes.

C'est un des éléments d'explication des grandes différences entre propositions


d'entreprises concurrentes, sur des fournitures semblables". D'autres éléments
d'explication sont comme suit :

 les erreurs d'estimations des devis (car il n'est pas question en général de faire des
études complètes pour chaque proposition) ;
 les erreurs d'estimations des coûts (compte tenu des incertitudes mises en évidence
plus haut) ;
 trop souvent les imprécisions des appels d'offres ; les circonstances commerciales et
professionnelles, la conjoncture locale ou nationale, les ententes (illégales).
Ces observations ne s 'appliqueraient pas à des composants industrialisés, pour lesquels
des études précises pourraient être conduites avant l'estimation des coûts (ces études, trop
lourdes et trop longues pour le processus traditionnel, pourraient être amorties sur des
quantités beaucoup plus importantes) et dont les fabrications échelonnées sur un délai
assez long permettraient des rectifications des estimations. Ces composants pourraient
alors être vendus sur catalogues, à la pièce, avec beaucoup plus de précision, et
permettraient au concepteur de prévoir de manière fine le coût d'une construction
combinant de tels composants.

2.11. NOTION DE COUT GLOBAL, INCIDENCES DE L'OSSATURE


SUR LE COUT D'UN BATIMENT

2.11.1. Coût global

Le méthode qui consiste à consulter les entreprises par lots (qui présente par ailleurs des
avantages) conduit à des aberrations si l'on se contente de comparer des propositions
concrètes pour un même lot sans tenir compte de leurs incidences sur les autres lots et si
l'on s'en tient aux seuls « coûts de premier établissement ", sans tenir compte des coûts
différés (temps de construction, temps d'exploitation, entretien, transformations,
réhabilitations, démolitions). La comparaison n'est parfaitement valable que si elle porte
sur des fournitures parfaitement identiques (par exemple sur plans d'exécution entièrement

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détaillés) et pour des prestations identiques (temps de montage par exemple).

Dans les autres cas, malheureusement les plus fréquents, dire qu'une solution est plus ou
moins chère qu'une autre, pour une ossature par exemple, n'a aucune signification (cela
est encore plus vrai quand on généralise à : " le métal est moins cher, ou plus cher, que le
béton, ou que le bois, ou que n 'importe quoi ").

Ce problème n'étant pas spécifique aux ouvrages métalliques, ni à une partie d'ouvrage
déterminée, L. Fruitet nous recommande la lecture de son article publié dans la revue
"Ingénierie" [Fru2].

2.11.2. Incidences de l'ossature métallique sur le coût global

Le choix d'une ossature métallique a des conséquences favorables et d'autres défavo -

rables sur le coût global, dont on pourra tenir compte qualitativement (si une approche
quantifiée n 'est pas possible) suivant l'importance qu'on leur donne dans le cas d'espèce :

1. Temps de construction : l'ossature métallique (comme généralement toute ossature


préfabriquées) se monte très vite, d'où une réduction des délais de chantier ; se méfier
toutefois que cette réduction peut ne pas se retrouver entièrement sur les délais globaux,
dans la mesure :

 où ce montage n 'est pas toujours sur le chemin critique ;


 où un délai non négligeable est le plus souvent nécessaire avant le début du montage
pour études (plus longues que pour des ouvrages réalisés sur place), approvisionnements
fabrication et transports : il est intéressant que, dans le planing global, ce délai soit
occupé par d'autres travaux, nécessitant moins de préparations (terrassements,
fondations, infrastructures, etc.) ;

 où les travaux ultérieurs ne suivent pas forcément la même cadence, ou nécessitent


des mises au point ( "finitions") de l'ossature imprévues ou mal organisées ; des
composants préfabriqués conviennent mieux dans ce cas.
D'autre part, les "gains" produits par une avance de l'ouverture du chantier des
travaux, ou une avance sur la reception finale du nouveau bâtiment ne s ont pas toujours
faciles à évaluer, ou sont aléatoires.

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2. Temps d'exploitation : entretien.

"
L'ossature en acier nécessite un entretien (dit anticorrosion") assez fréquent
lorsqu'elle est extérieure, donc accessible aux intempéries (tous les 5 à 7 ans ) ; moins
fréquent à l'intérieur ( tous les 10 ans environ à l'abri de la pluie), et même inexistant si
elle n'est pas visible et protégée des condensations, car il s'agit essentiellement d'un
problème d'aspect (qui intéresse tous les matériaux). Par contre, les travaux de
réparations sont assez faciles, sauf problèmes particuliers d'inaccessibilité.

3. Temps d'exploitation : transformations.

Les ossatures métalliques sont très avantageuses au sujet de la facilé des


transformations, même dans la conception traditionnelle, où les transformations se font
par découpage au chalumeau, soudage... C'est une des raisons de leur succès en bâtiment
industriel. Dans les bâtiments non-industriels, des solutions démontables ou seulement
facilement transformables, surtout si leur éventualité est envisagée dès la construction
(sans investissement démesuré) devraient entrer en considération après les multipl es
réhabilitations auxquelles nous assistons en ce moment. Les composants ouverts sont
susceptibles d'apporter des réponses intéressantes à ce problème et favoriser une
appropriation plus active de la part de l'usager (pour les ossatures elles-mêmes ou les
composants qu'elles peuvent supporter).

4. Démolition :

Le coût des démolitions d'une ossature métallique est souvent pratiquement nul, en
tenant compte de la valeur des ferrailles récupérées et recyclées.

5. Pollution des chantiers :

Moyennant certaines précautions (dès la conception) les ossatures métalliques peuvent


être peu polluantes (bruit, saleté, temps d'occupation, encombrement des engins).

BIBLIOGRAPHIE

[HAM97] Hamchaoui M., Conception économique des assemblages en Construction


Métallique. Thèse de doctorat en génie civil, Université de Savoie, France, 1997.

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[FRU1] Fruitet L., Cours de Construction Métallique à l'usage des élèves architectes,
éditions Dunod, Paris, 1978.

[FRU2] Fruitet L., Le coût de la construction se mesure dans les quatre dimensions,
Revue Ingéniérie 1976. N° 47, France.

2. Synthèse des Connaissances Recueillies de Nos Entretiens avec les experts


concepteurs du Bâtiment – Choix des Structures
 Evaluations des Coûts
 Estimations des Délais
 Evaluation de la qualité environnementale (la Construction Durable)

Introduction

Ci-dessous nous donnond des résumés sur notre enquête auprès de quelques experts
professionnels du secteur du bâtiment. Ce sont quelques architectes très expérimentés et des
ingénieurs de génie civil praticients dans la région de Biskra.

Nous avons la chance de contacter messiers :

 ensignant et expert Dakhia


 Directeur du Bureau d’étude Mr Barkatt
 l’ingénieur de génie civil Monsieur Ramdane Abderraouf

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Le Questionnaire

3. Enquête auprès des ingénieurs et architectes concepteurs

 l’ingénieur de génie civil Monsieur Ramdane Abderraouf , en fonction de la


société des études d’urbanisme URBAS-SETIF , unité de BISKRA , en fonction
depuis 2003.
les questions.
a ) est ce que vous êtes d’accord pour employer une charpente d’acier et pourquoi ?
Ramdane : oui , parfaitement puis que le coup est diminué par rapport au béton armé.
b) Pour quoi actuellement on utilise que le béton armé pour les logements ?
Ramdane : puis que c’est une habitude en Algérie et il y’a une manque d’ouvre qualifié.
c) est ce que vous avez peur de la corrosion des aciers, et par conséquent y’a une réduction
de la durabilité ( ou durée de vie) , ou c’est la peur du maitre d’ouvrage.
Ramdane : non j’ai pas peur de ça , il y’a des produits de protection qu’on peut utiliser dans
les zones agressifs , pour le maitre d’ouvrage aussi j’en pense pas.
d) est ce qu’il y’a des aspects législatifs ou règlementaire qui refuse l’utili
sation des logements en charpente métallique
Ramdane : Non , pas du tous.
e) est ce que le problème de la charpente métallique est le coup elevé des des profilés et les
produits métalliques ?
Ramdane : Non , pas des tout.
f) est ce que le problème de la CM est l’inexistence des entreprises qualifiés dans ce
domaine ( pour les traveaux de fabrication et de montage)
Ramdane : en Algérie , il existe des entreprises en ce domaine mais sont peu , la plus sont
des entreprises étrangères qui font la travail de montage…etc.

g) est ce que le problème de la CM est le coup élevé des travaux de réalisation proposé par
les entreprises.

Ramdane : oui , le coup elevé des traveaux d’entreprise est parmis les problèmes des
constructions en charpente.

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 Directeur du bureau d’étude :

a ) est ce que vous êtes d’accord pour employer une charpente d’acier et pourquoi ?
Barkatt : oui , puis que le coup est diminué par rapport au béton armé et surtout en cas de
salle de sport hagard de stockage ….etc.
b) Pour quoi actuellement on utilise que le béton armé pour les logements ?
Barkatt : puis que c’est une habitude et y’a une diversité des entrepreneurs et entreprise
qualifié et main d’oeuvre.
c) est ce que vous avez peur de la corrosion des aciers, et par conséquent y’a une réduction
de la durabilité ( ou durée de vie) , ou c’est la peur du maitre d’ouvrage.
Barkatt: non j’ai pas peur de ça , c’est juste un problème d’isolation mais y’a des techniques
possibles pour faire une bonne isolation..
d) est ce qu’il y’a des aspects législatifs ou règlementaire qui refuse l’utili
sation des logements en charpente métallique
Barkatt : Non , pas du tous.
e) est ce que le problème de la charpente métallique est le coup elevé des des profilés et les
produits métalliques ?
Barkatt : Non , pas des tout.
f) est ce que le problème de la CM est l’inexistence des entreprises qualifiés dans ce
domaine ( pour les traveaux de fabrication et de montage)
Barkatt: en Algérie , il existe des entreprises en ce domaine mais sont peu , la plus sont des
entreprises étrangères qui font la travail de montage mais ça existe.

g) est ce que le problème de la CM est le coup élevé des travaux de réalisation proposé par
les entreprises.

Barkatt : oui , le coup elevé des traveaux d’entreprise est parmis les problèmes des
constructions en charpente

 Enseignat et expert

a ) est ce que vous êtes d’accord pour employer une charpente d’acier et pourquoi ?
Dakhia : oui ,c’est meme un excellent idée si on arrive à faire des logements en charpente
métallique puisque c’est réalisable dans un durée reduit par rapport au béton armé.
b) Pour quoi actuellement on utilise que le béton armé pour les logements ?
c) est ce que vous avez peur de la corrosion des aciers, et par conséquent y’a une réduction

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de la durabilité ( ou durée de vie) , ou c’est la peur du maitre d’ouvrage.
Dakhia : non j’ai pas peur de ça , il y’a des produits de protection qu’on peut utiliser dans
les zones agressifs , sinn c’est pas la peine.
d) est ce qu’il y’a des aspects législatifs ou règlementaire qui refuse l’utili
sation des logements en charpente métallique
Dakhiae : Non , pas du tous.
e) est ce que le problème de la charpente métallique est le coup elevé des des profilés et les
produits métalliques ?
Ramdane : ça peut etre parmis les problèmes.
f) est ce que le problème de la CM est l’inexistence des entreprises qualifiés dans ce
domaine ( pour les traveaux de fabrication et de montage)
Ramdane : en Algérie , il existe des entreprises en ce domaine mais sont peu , il y’a des
groupements issues de ces entreprises qualifiées pour faire les traveaux de montage.

g) est ce que le problème de la CM est le coup élevé des travaux de réalisation proposé par
les entreprises.

De nos jours on trouve des structures réalisées complètement en béton ou complètement en


acier. En ce qui concerne les batiments à plusieurs étages , les deux matériaux constituent un
choix judicieux. Les raisons pour lesquelles le béton et/ou l’acier est/sont utlisé(s) sont
évoquées ci-dessous.

2.1. Avantages des structures en acier.


2.1.1 Economies

Le coût d’une structure en acier est un des ses principaux avantages. Contrairement aux
structures en béton, le temps de mise en œuvre est fort réduit. Dès lors, le coût du temps de
travail, de location des engins de chantier, et le délai de finition sont réduits. L’acier permet
de construire des structures temporaires qui peuvent alors être démontées et remontées. De
part la grande longévité de l’acier, des économies sont réalisées au niveau de l’entretien.

2.2 Confort et sécurité sur le chantier

grâce à la mise en œuvre des produits semi-finis fabriqués en usines, la masse de travail est
réduite. Le chantier est dès lors plus agréable et le voisinage est moins gêné. On constate une
diminution des accidents de travail car il y a moins de travail à grande hauteur et moins de

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transport.

2.1.2. Techniques
L’acier offre une excellente isolation acoustique et thermique. Grâce à sa légèreté, l’acier
permet une réduction de la descente de charge. Ce qui permet d’utiliser des soutènements et
fondations plus petits. L’acier possède une très bonne ductilité naturelle. Il est capable de
subir une importante déformation avant de se rompre, sans dégradation dans sa constitution,
sans détérioration de sa résistance et de sa rigidité. La capacité d’absorber l’énergie (grâce à
sa ductilité) reçue lors des tremblements de terre en fait un avantage certain dans les zones
sismiques. L’acier est capable de se déformer de manière semblable en compression et en
traction. La tenue en fatigue, c'est-à-dire la capacité de supporter un grand nombre de cycles
et de charges avant la rupture. Les assemblages en acier garantissent une bonne résistance à la
rupture fragile (rupture caractérisée par l’absence de déformation plastique).

2. Environnement

Recyclable après la démolition du bâtiment. Liberté de formes et adaptation à tous types de


sites grâce à ses différentes possibilités de textures. Transparence des structures grâce à une
meilleure pénétration de la lumière.

3. Désavantages des structures en acier

La résistance en compression de l’acier est plus faible que celle du béton. Le principal point
faible est sa résistance au feu. A 500 degrés C la résistance de l’acier diminue de moitié et il
devient mou à 700 degré C.

4. Avantages des structures en béton


Le principal avantage du béton est sa résistance à la compression.

4.1 Economies

Frais de transport réduits grâce à l’accessibilité locale du béton. Le béton est un matériau de
construction à prix concurrentiel. Il occasionne moins de frais d’entretien. Les frais
d’exploitation sont réduits car les écarts de température sont atténués par la masse thermique.
Le pouvoir réflecteur permet de réduire les frais d’éclairage.

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Introduction Générale 2015/2016
4.2 Environnement

La masse thermique du béton permet de faire des économies d’énergie. Dans certaines
conditions climatiques, les coûts de climatisation sont réduits. Bonne durabilité des structures
en béton grâce à sa résistance à l’usure, au feu, au vent, aux vibrations et aux séismes. Les
revêtements intérieurs et extérieurs sont inutiles. Le béton usagé est entièrement recyclable en
servant de granulat pour les plates-formes routières ou pour les remblais (permet de surélever
le profil d’un terrain ou à combler une fouille).

5. Désavantages des structures en béton

Le principal désavantage du béton est son poid. Les structures en béton sont très lourdes
comparativement aux structures en acier. De plus le béton ne résiste pas du tout à la traction,
donc des armatures en fer sont nécessaires.

6. Conclusion

En fonction des avantages de l’un et des désavantages de l’autre, on préfère un matériau


plutôt qu’un autre. Cependant il existe des immeubles construits avec les deux matériaux ; le
béton pour le noyau central et l’acier pour les façades et contreventements

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