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INTRODUCTION 4
TYPES DE CORROSION
1- Corrosion chimique 5
2- Corrosion électrochimique 5
3- Corrosion biochimique 5
4- Corrosion érosion 5
Annexes :
Annexe 1 : ACIERS INOXYDABLES 73
Annexe 2 : DESIGNATIONS NORMALISEES 82
Annexe 3 : Diagramme d’Ellingham-Richardson 91
INTRODUCTION
* Définition :
* Coût :
+Très élevé (environ 20.109 $/an aux USA) : ½ tonne d’acier est détruite à chaque
heure par la corrosion.
+20 % de la production mondiale d’acier est corrodée chaque année !!
+Dans les pays industrialisés, le coût de la corrosion s’élève à environ 4% du P.N.B
* Complexité :
1- Corrosion chimique :
C’est une réaction chimique hétérogène entre le métal et le réactif avec formation
d’un produit de corrosion en surface.
2- Corrosion électrochimique :
3- Corrosion biochimique :
Exemple :
4- Corrosion érosion :
I- Expériences :
Observations : - Dégagement de H2
- Dissolution de Zn
On voit que :
- Réaction de réduction :
On appelle anodes les zones où ont lieu les réactions d’oxydation et cathodes les
zones où ont lieu les réactions de réduction.
1 – Electrodes de références :
H2
H2 barboté (1bar)
Pont salin
L’emploi de cette électrode est très délicat. Son utilisation est réservée aux
laboratoires spécialisés. On peut utiliser d’autres électrodes plus simples.
2- Potentiels d’électrodes :
a- Potentiel normal :
C’est le potentiel que prend le métal par rapport à une solution aqueuse
contenant l’un de ses sels, l’activité des ions métalliques étant égale à 1 (
potentiel désigné par E0 ).
Dans le cas général ( activité quelconque), un équilibre thermodynamique s’établit
en surface, entre le métal et ses cations. L’électrode constituée par un métal
plongeant dans une solution de l’un de ses sels est une électrode réversible car
l’interface métal-solution ne se modifie pas avec le temps.
M Mn+ + ne
A la température T :
Ainsi : θ en °C E0T en V
0 -0.4414
25 -0.4401 Potentiel standard
50 -0.4388
80 -0.4373
b – Potentiel d’équilibre :
C’est le potentiel que prend un métal par rapport à une solution quelconque de
l’un de ses sels (activité des cations Mn+ quelconque).
Pt +0.3 V Sn -0.44
Au +0.22 Pb -0.47
Cr ( passif ) +0.2 à 0.25 Cr (actif) -0.60
Hg 0
Ag -0.05 Fe -0.6 à –0.7
Cu -0.18 Al -0.74
H -0.24 Zn -1.06
Ni -0.27 Mg -1.63
* Paramètres influençant Ed :
(c)
(b)
(d)
1- Diagramme d’Evans :
- Vitesse de corrosion :
- Loi de FARADAY :
m = A.i.t/F.n F = 96485 C
Remarque :
Dans les micropiles sur une éprouvette immergée, les microanodes et les
microcathodes sont en court-circuit et portées au même potentiel. Le courant
circulant entre ces micro-électrodes est le courant de corrosion. Il est difficilement
mesurable.
- Circuit ouvert :
A B
B prend EB
+ ++ A prend EA
Electrolyte + ++
+ ++
EB t
- Circuit fermé :
Expérience :
mV mV
Pont salin
ECS
K A
- Court circuit :
EK0
EK1
EA1
EA0
i1 ic
Pour i = i1 :
ηK = EK1 – EK : surtension cathodique
ηA = EA1 + EA : surtension anodique
m = A.ic.t/n.F
Conséquences :
- Pour diminuer l’intensité du courant de corrosion ( ic ), il faut
augmenter les surtensions cathodique ou anodique.
- Dans le cas des piles ( besoin d’un courant élevé ), il faut prévoir un
dépolarisant pour diminuer les surtensions.
EK0
a- Les deux électrodes sont impolarisables
EA0
EK0
b- L’anode est impolarisable :
Contrôle cathodique
EA0
i
E
EK0
c- Cathode impolarisable :
Contrôle anodique
EA0
i
E
EA0
i
EK0
e- Passivation de l’une des électrodes
EA0
i
- Electrodes composites :
Exemples :
(Fe) EK0
E’’c
E ’c
S’’ Ec
’
S
S
( FeS) EA0
i i ic
(oxyde) EK0
E’’c
E ’c
S’’ Ec
’
S
S
( Fe ) EA0
i i ic
Montage :
Convention :
i > 0 si le métal est anode ( libère des électrons)
i < 0 si le métal est cathode ( capte des électrons )
En présence de l’électrolyte, le métal est anode ou cathode selon les réactions qui
ont lieu en surface.
Le balayage en potentiel se fait dans un intervalle bien déterminé. Au début, le
métal est cathode ( i < 0 ), puis avec l’augmentation progressive de E, il devient
anodique à partir d’une certaine valeur de E.
a - Métal inattaquable
E* = E0 + (RT/nF).Ln( Ox/Red)
On peut donc tracer les courbes i = f( E ) dans les deux cas cathodique et
anodique.
0
E
*
EK E EA
Ox + n.e Red
Pour ce cas, il n’y a pas de domaine de E pour lequel les deux réactions
cathodique et anodique ont lieu simultanément : la courbe globale est formée par
la continuité des deux courbes.
* Cas où : EK > EA
0
E
EA EC EK
Ox + n.e Red
b – Métal corrodable
En effet, la solution ne contient au départ que des traces d’ions Mz+ et de l’espèce
réductrice.
On ne considère donc par la suite que les réactions principales :
M Mz+ + z.e
0
E
EK EA
Ox + n.e Red
M Mz+ + z.e
0
E
EA EC EK
Ox + n.e Red
Remarque:
Les courbes élémentaires ( en pointillés )ne sont pas accessibles à l’expérience. La
courbe globale peut être tracée expérimentalement.
Fe Fe2+ +2.e
0
E
EA EC EK
Ox + n.e Red
* Réactions cathodiques :
2H+ + 2.e H2
4 – Types de polarisation
a – Polarisation de résistance :
L’intensité du courant est plus faible puisque le film introduit une résistance
supplémentaire au passage du courant. Pour ce type de polarisation, c’est en
général l’hydrogène atomique ou moléculaire qui s’adsorbe à la surface de la
cathode et la polarise fortement.
b – polarisation de concentration :
Cette polarisation intervient lorsque la faible vitesse de diffusion d’un ion vers
l’électrode limite la vitesse de réaction à l’électrode. L’intensité du courant tend
vers une valeur limite très sensible à l’agitation.
EA EK E
sans avec
agitation
c- Polarisation d’activation :
η = a + b.log(i)
avec :
η : Surtesion imposée ( V )
i : Densité de courant ( A/cm2)
a et b : Constantes dépendant du système métal- solution
EA EK EA EK
EC
Pour les aciers par exemple : à ic de 0.1 mA/cm2 correspond une perte de l’ordre
de 0.9g/an !!
* Remarque :
I E
E i
1- Corrosion uniforme :
C’est une attaque uniforme de la surface de l’alliage où la réaction est répartie sur
toute la surface. La durée des équipements peut être évaluée à partir d’essais
simples. C’est une forme prévisible et pas très dangereuse.
Protection :
- Choix de matériaux adéquat
- Inhibiteurs appropriés
- Revêtement de la surface.
2- Corrosion galvanique :
Quand deux métaux A et B sont associés dans une solution, ils prennent les
potentiels de dissolution EA et EB . Si EA < EB , alors A est l’anode donc attaqué et
B cathode est protégé. Ce comportement est bien prévisible d’après les F.E.M
dans la solution
Applications :
* Association Fer-Cuivre :
ECu = - 0.18 V EFe = - 0.6 V donc Fer attaqué et Cu protégé
* Association Fer-Zinc :
EZn = -1.06V EFe = - 0.6 V donc Zn attaqué et Fe protégé
* Remarques importantes :
- Effet de surface :
La corrosion est accélérée si le rapport SK/SA est élevé (car la densité i/SA est
élevée)
Si on réalise une protection par revêtement, c’est sur la cathode qu’il faut la
mettre et non sur l’anode.
En effet, en cas d’une mauvaise protection en certains points, la corrosion est
accélérée car la densité de courant i/SA est élevée.
- Notons surtout la possibilité de corrosion galvanique sur même métal dans les
cas suivants:
* Protection :
Thermodynamique :
* Dans les régions à forte concentration en ions Mn+, le pH diminue. A partir d’un
certain pH, la couche de passivation se dissout et le métal, initialement passivé,
est attaqué.
Exemple :
O2 O2
Anode K
O2
Anode
argile sable
* Protection :
4- Corrosion sélective :
Ce mode de corrosion se traduit par la dissolution sélective de l'un des éléments
de l'alliage si celui-ci est homogène, ou de l'une des phases si l'alliage est
polyphasé.
La dézincification (dissolution sélective du zinc) dans un laiton ( 70Cu -30Zn) est
l'exemple le plus connu.
Si les surfaces anodiques (SA) sont faibles, l’attaque est localisée et les piqures
formées sont plus ou moins profondes. Le phénomène peut progresser jusqu’à
percement.
Il s’agit d’une forme de corrosion très dangereuse causant la destruction des
installations. En effet, les piqûres sont difficiles à déceler et les essais au
laboratoire sont relativement difficiles à réaliser.
* Initiation :
* Propagation :
Les piqûres formées se comportent comme des crevasses, l’attaque est profonde
et les piqûres se propagent en profondeur avec une densité de courant i/S élevée.
6- Corrosion intergranulaire :
Cette forme de corrosion est due à une attaque privilégiée au niveau des joints de
grains.
L’inoxydabilité des aciers inox est assurée par la formation d’une fine couche
passive en Cr2O3 stockiométrique formée en surface à l’air libre.
La couche de Cr2O3 couvre toute la surface de l’acier si : % Cr ≥ 13%
Or si l’acier est maintenu entre 510° et 760°C puis refroidi lentement ( au cours du
soudage par exemple ), les carbures Cr23C6 et Cr4C précipitent aux joints de
grains.
θ°C
précipitation CrnCm
%C
Zones appauvries
Joints de grains
%Cr
18%
13%
Résultat :
+ Zones appauvries dépassivées car %Cr < 13%
+ Corrosion galvanique entre zones riches et zones pauvres en Cr de faibles
surfaces.
Remède :
Pour éviter ce genre de corrosion, l’acier est réchauffé, après soudage, au
voisinage de 1060°C ; ce qui permet la dissolution des carbures CrnCm et la
précipitation des NbxCy. Après refroidissement rapide, l’acier est stabilisé.
* Facteurs de la CSC :
b- Nature du milieu :
Pour chaque matériau, nous avons des milieux spécifiques pour la CSC.
I- Incubation
II- Formation film passif
III- Amorçage et propagation fissures I II III IV
IV- Rupture
t
d- Etat de surface :
e- Température :
Exemple : Les Aciers Inox 18/10 sont sensibles à la CSC pour θ > 80°C
Si l’électrolyte liquide est en mouvement ( cas des pompes, des tuyauteries, des
canalisations, …), des bulles se forment ( air et gaz dissous, turbulence ).
L’éclatement ou la forte dépression au niveau de ces bulles entraine la rupture de
la couche protectrice et la corrosion continue.
La plupart des métaux et alliages y sont sensibles, en particulier les métaux mous
(cuivre, plomb...) ou ceux dont la résistance à la corrosion dépend de l'existence
d'un film superficiel (aluminium, aciers inoxydables).
* Moyens de remède :
- Choisir un matériau plus résistant,
- Adapter le dessin de l'installation
- Agir sur le milieu (teneur en oxygène, température, inhibiteurs, etc.).
9- Corrosion-frottement :
- Lubrification par des huiles ou graisses : le frottement est réduit, l'oxygène est
exclu de l'interface ;
- augmentation de la dureté de deux alliages en contact. Certains couples ont de
meilleures aptitudes au frottement que d'autres ; les traitements de durcissement
superficiel sont parfois favorables ;
- emploi de joints permettant d'absorber les vibrations et d'exclure l'oxygène
et/ou l'humidité ;
10- Fatigue-corrosion :
Quoiqu'il n'y ait pas de relation directe entre la sensibilité à ce type de corrosion
et les caractéristiques mécaniques du matériau, les alliages à haute résistance
mécanique sont souvent les plus sensibles.
1 – Modes d’attaque :
* Concentration du réactif :
Son influence n’évolue pas toujours dans le même sens
Exemple :
- Le Zn est quatre fois plus attaqué dans KCl 10-1N que dans 10-4N
- Le Fe est attaqué dans HNO3 1N mais non attaqué dans HNO3 12N
* pH du milieu :
pH de la solution au
contact de la surface corrosion Passivation
du métal.
Immunité
4 10 12 14 pH
Leur importance se traduit par l’influence des dimensions des grains et de leur
orientation sur le comportement à la corrosion.
Un métal pur se corrode moins qu’un métal contenant des impuretés ou des
atomes étrangers.
En général, sauf pour l’Or et le Platine, le réactif est en contact avec le film naturel
formé à la surface du métal (épaisseur de quelques centaines d’Angstrom).
La corrosion sera donc fonction d’abord du comportement du film dans le réactif.
I- Corrosion atmosphérique
Humidité relative :
t = 55 j
HRc = 60%
20 40 60 80 100 % HR
HR 50%
0.2
HR 30%
Adjonction
d'éléments
C Si Mn P S N Cr Cu
fixant
Désignation l'azote
(%) (%) (%) (%) (%) (%) (%) (%)
max max max max
S235JOW 0.15 0.35 0.20
max 0.040 0.010 -
0.16 0.45 à à à
S235J2W 0.040 0.035 - oui
0.70 0.85 0.60
S355JOWP 0.05 0.040 0.010 - 0.25 0.20
max
0.15 0.80 à à à
S355J2WP 1.1
0.16 0.035 - Oui 1.35 0.60
max
S355JOW 0.45 0.040 0.010 - 0.35 0.20
0.040
0.19 0.55 à à à
S355J2W max Oui
1.60 0.035 - 0.85 0.60
S355K2W 0.035 Oui
a- Effet du CO2 :
b-Effet de l’Oxygène :
La corrosion des aciers dans l’eau est favorisée par l’O2 dissout.
Les sels dissous augmentent la conductivité du milieu et donc la mobilité des ions
Fe2+.
Ces sels s’hydrolysent pour donner des solutions acides, la Corrosion est
accélérée avec dégagement d’Hydrogène.
- Sels oxydants :
Pour les ions Cl- et SO2-4, à partir de 3 mmoles/litre, les précipités ferriques cessent
d’être protecteurs. Comme les surfaces anodiques dénudées sont faibles, il y’a un
risque de corrosion par piqûres.
d- Organismes vivants :
. Sulfatoréductrices :
4Fe + MSO4 + 4H2O + Bact. FeS + 3Fe(OH)2 + M(OH)2
e- Température de l’eau :
a- Texture du sol :
2 gravier
0.07 à 2 sable
0.005 à 0.07 argile
< 0.005 limon
pH Nature du sol
d- Potentiel Redox :
En général :
Si E < 100mV : Prévoir une bonne protection car danger sérieux de corrosion.
Action à mener
1- Le décapage :
But : Eliminer les corps gras, la rouille et les traces d’oxydes en surface
Attention :
Pour éviter une attaque métal nu après décapage, il faut ajouter un inhibiteur de
décapage des aciers ( 0.2 g/l d’Urotropine ).
Principe :
3- Revêtements métalliques :
Discontinuité Revêtement
acier
Le métal à protéger est plongé dans bain fondu du métal protecteur dont la
température de fusion est plus basse.
La couche formée est complexe car il y’a un phénomène de diffusion mutuelle.
Le métal à protéger est placé cathode dans un bain d’électrolyse contenant des
sels du métal à déposer.
La couche obtenue est poreuse et donc nécessite une grande épaisseur du dépôt.
c- Métallisation :
Le métal fondu est projeté par pistolet en fines gouttelettes sur la surface du
métal à protéger.
La couche obtenue est également poreuse et donc nécessite une grande épaisseur
du dépôt.
d- Dépôt chimique :
La pièce à protéger est introduite dans une atmosphère de gaz ou de liquide. Des
réactions chimiques bien déterminées entre atmosphère et surface du métal
permettent le dépôt du revêtement sur la surface préalablement décapée.
Les inhibiteurs sont des substances ajoutées en petites quantités dans le réactif
pour diminuer ou annuler la corrosion du métal.
* Modes d’action :
Le produit insoluble dans la solution précipite sur les cathodes ou sur les anodes.
a- Inhibiteurs anodiques :
Exemple :
Le phosphate de sodium (Na2PO4 ) est un inhibiteur anodique du Fe dans une
solution aqueuse de NaCl . Le phosphate du Fe (FePO4) précipite sur les anodes.
b- Inhibiteurs cathodiques :
Exemple :
Le chlorure de magnésium (MgCl2) est un inhibiteur cathodique du Fe dans l’eau
de mer. Il y’a formation de l’hydroxyde Mg(OH)2 insoluble sur les cathodes.
C’est pourquoi l’eau de mer, qui contient Mg, est moins agressive pour Fe qu’une
solution à 3% NaCl.
c- Inhibiteurs mixtes :
Ces inhibiteurs agissent à la fois sur les anodes et sur les cathodes.
H. BOUAOUINE « Corrosion et protection » 54
2 – Formation d’un film passivant sur le métal :
i i
E E
ic
i’c 1( sans )
2 (avec )
E
EA0 EK0
* Inhibiteur cathodique :
Formation d’un dépôt sur cathodes, donc la surface SK diminue, mais SA reste
inchangée Courbe de polarisation ( 2 ).
* Inhibiteur anodique :
i
ic
E
EA0 EK0
i
ic
i’c
1
2
E
EA0 EK0
* Inhibiteur cathodique :
Formation d’un dépôt sur cathodes, donc la surface SK diminue, mais SA reste
inchangée.
Comme la polarisation est anodique, le courant ic reste inchangé (courbe 1)
* Inhibiteur anodique :
Formation d’un dépôt sur les anodes, donc la surface SA diminue et le courant
devient i’c (courbe 2) .
Si la quantité d’inhibiteur insuffisante pour couvrir toute la surface anodique SA,
La densité de courant (i’c/S) est élevée, donc DANGER car la corrosion sera
accélérée.
1- La protection anodique :
i i
E
E1 E2 E
2- La protection cathodique :
Le métal à protéger est relié à un métal moins noble dans cette solution.
Zn Zn2+ + 2e Fe Fe2+ + 2e
EM
E
EA1 EK1 EA2 EK2
2H+ +2e H2
De même :
Applications :
Principe :
Regard
Canalisation
Anode en Zn
Remarque :
métal
Electrolyte
Interprétation :
ic
i2 i1
i’c1
E
EA E1 EC EK
Dans l’électrolyte :
EC : Potentiel de corrosion du métal
ic : Courant de corrosion
Dans ce cas, le courant de corrosion i’c1 est nul et le courant cathodique dépasse
i2.
Remarque :
Cette méthode est délicate car elle nécessite une isolation complète des
installations et une surveillance régulière (courant, tension ).
c- Applications pratiques :
Méthode utilisée si :
+ Avantages :
+ Inconvénients :
i = R.iF
Où :
iF : Courant théorique débité selon la loi de Faraday
R : Rendement de l’anode
R = 0.9 pour le Zn et R = 0.5 pour le Mg
i = 150000.f/ρ
Avec : f( Zn ) = 0.27*f( Mg )
1.36 0.59
2.27 0.66
4.08 0.81
7.70 1.00
14.50 1.16
22.70 1.22
+ Sources de courant :
- Générateurs de courant continu
- L’énergie éolienne
- L’énergie solaire
Si le courant est alternatif, il faut prévoir des redresseurs.
+ Avantages :
- Les débits de courant sont réglables et plus élevés ;
- Application pour des électrolytes de haute résistivité ;
- Application à des structures même si elles sont mal revêtues ;
- Application à des structures même de grandes dimensions.
+ Inconvénients :
- Coûts d’installation et d’entretien élevés ;
- Dépense d’énergie ;
- Pour des sols de faible résistivité le besoin en courant est plus élevé (à cause de
la dépolarisation) : jusqu’à 20 mA pour 9.3 dm2 de surface nue.
- 2ème groupe : Métaux à faible affinité pour O2 : - 540 < -ΔH° < - 210 kj/m
Exemple : Fe, Cu, Ni, Pb, Sn,…. métaux usuels.
Les métaux s'oxydent mais relativement à haute température. Les oxydes formés
sont indécomposables par la chaleur mais simplement réduits par l'hydrogène ou
CO2 (faible réducteur).
- 3ème groupe : Métaux à forte affinité : - 850 < ΔH° < - 540 kj/mol
Exemple : Cr, Mo,W...
- 4ème groupe : Métaux à très forte affinité: ΔH° < -850 kj/mol.
La plupart des métaux alcalins, alcalino-terreux, Al, Ti, Zn.
Les oxydes ne sont pas réductibles en générale
b- Diagramme d'Ellingham-Richardson :
Notons M l'atome de métal, quelle que soit sa nature (Fe, Ni, Al, Cr, Zr…), et
notons MnO2 l'oxyde correspondant ; les coefficients ont été choisis pour
simplifier l'écriture en considérant la réaction avec une molécule de dioxygène
entière, cela peut être Fe2O3, Al2O3, Cr2O3 (n = 4/3), Fe3O4 (n = 3/2), FeO, NiO (n =
2), ZrO2 (n = 1)...
nM + O2 → MnO2
s'écrit :
ΔGMnO2 = ΔG0MnO2 + RT·ln(PO2/P0 )
Les ΔG se réfèrent à la réaction pour une mole d’O2. L'oxydation ne peut avoir lieu
que si : ΔGMnO2 < 0
3- Aspect cinétique :
L’oxyde FeO s'installe sur les diagonales du Fe ( longueur 4,28 Å) . Les atomes en
[½ 0 0] ne bougent pas et participent à former FeO. Il y a croissance épitaxique car
cela correspond à l'énergie minimale.
* Etape final (film épais) : Le film a une épaisseur supérieure à 1µ. Le film épais
est uniforme lorsque l'élément à un seul degré d'oxydation. S'il présente plusieurs
degrés d'oxydation, on aura un film non uniforme : couche stratifiée.
b- Mécanisme de diffusion :
La possibilité de la diffusion est liée à la nature du métal. La diffusion est liée à
l'existence du gradient de concentration. Ce gradient existe lorsque l'oxyde formé
est non stœchiométrique.
Exemple 1 :
Fe/FeO (Type NaCl) dans un domaine de composition qui va de Fe0,97O à
Fe0,54O (en faite FeO n'existe pas)
O2 Fe0,54O riche en O2
Fe0,97O pauvre en O2
Fe
UO2
Exemple 3 :
Oxyde de Ni ou de Co : La vitesse d'oxydation est faible car la non stoechiométrie
est faible (gradient de concentration faible).
Exemple 4 :
Al /Al2O3 ; Si/ SiO2 ; Cr / Cr2O3
La diffusion est pratiquement nulle car leurs structures ne présentent pas de
défaut chimique (non existence du gradient de concentration).
Cr2O3 est utilisé comme un film passivant (protecteur).
Application : aciers inox (alliages de fer qui contiennent du Cr).
Ils permettent de supporter des températures allant jusqu'à 1 000° C avec une
endurance supérieure aux alliages de Nickel.
Composition chimique : Co + Cr + Ni.
Exemple : HS188X40 utilisé pour tubes à flammes et pour les aubages de turbines
des turboréacteurs.
2°- Les aciers austénitiques résistant à Chaud (au chrome - nickel - silicium) :
N.B :
Les aciers réfractaires doivent, en plus, répondre aux conditions suivantes :
- Résistance aux chocs thermiques,
- Résistance mécanique à chaud.
- Généralités :
4 Cr + 3 O2 → 2 Cr2O3
2 Ni + O2 → 2 NiO
La teneur en chrome est dans tous les cas d'au moins 13 %. D'autres éléments
d'alliage, pour l'essentiel des métaux relativement « nobles » comme le nickel, le
molybdène, le cuivre, améliorent encore la résistance chimique, en particulier
dans les milieux non oxydants.
Le dépôt de particules ferreuses sur les surfaces d'acier inoxydable est très
dangereux en milieu humide, car la rouille sert de catalyseur et la surface finit par
se « piquer ».
Les aciers inox peuvent subir une corrosion chimique uniforme qui attaque les
surfaces de manière régulière.
la corrosion par piqûres n'est pas due à une hétérogénéité du matériau mais à la
présence accidentelle d'une poussière métallique qui, en milieu humide, forme
une pile électrique. La surface de l'acier constitue alors la cathode et se corrode.
la corrosion sous contrainte provoque la mise hors service très rapide des objets
qu'elle attaque. Pour qu'elle se produise, il faut que les pièces comportent des
parties mises en tension, même faiblement, sous l'effet des contraintes de service
ou des effets secondaires des soudures, de l'emboutissage ... et qu'elles soient en
outre exposées à un milieu corrosif de type eau impure, solutions de chlorures
même très diluées, soude caustique chaude.
Autres éléments :
* Les aciers ferritiques ne prennent pas la trempe. On trouve dans cette catégorie
des aciers réfractaires à haute teneur en chrome (jusqu'à 30 %), particulièrement
intéressants en présence de soufre.
* Les aciers austénitiques sont de loin les plus nombreux, en raison de leur
résistance chimique très élevée, de leur ductilité comparable à celle du cuivre ou
du laiton, et aussi de leurs bonnes caractéristiques mécaniques élevées. Les
teneurs en éléments d'addition tournent autour de 18 % de chrome et 10 % de
nickel. La teneur en carbone est très basse et la stabilité améliorée par des
éléments tels que le titane ou le niobium.
* Les aciers austéno-ferritiques ont des propriétés intermédiaires entre les deux
précédentes catégories et parmi eux se trouvent des alliages particulièrement
aptes à la soudure et d'autres très résistants à la corrosion intergranulaire.
La connaissance des types d'acier est essentielle pour les systèmes constitués
d'éléments assemblés mécaniquement ou par soudage, la mise en présence de
deux aciers inoxydables trop différents dans un électrolyte peut en effet
provoquer des phénomènes de corrosion électrochimique très destructeurs.
Afnor AISI
EN 10088
NF A 35573 (États-
(européenne) % %
(France) Unis) %C %P %S % Ni % Cr
Mn Si
≥ 8 à
Z10CNF18-09 X12CrNi18-08 303 ≤ 0,12 2 0,06 1 17 à 19
0,15 10
X5CrNi18-09 8 à
Z6CN18-09 304 0,07 2 0,04 0,03 1 17 à 19
1.4301 10
X2CrNi18-09 9 à
Z2CN18-10 304 L 0,03 2 0,04 0,03 1 17 à 19
1.4307 11
X5CrNi19-11 11 à
Z8CN18-12 305 0,1 2 0,04 0,03 1 17 à 19
1.4303 13
11 à
Z12CNS25-13 X7CrNi23-14 309 0,2 2 0,04 0,03 1 22 à 25
14
18 à
Z12CNS25-20 X12CrNiSi25-20 310 0,15 2 0,04 0,03 1 23 à 26
21
X5CrNiMo18-10 10 à
Z6CND17-11 316 0,07 2 0,04 0,03 1 16 à 18
1.4401 12,5
X2CrNiMo18-10 10,5
Z2CND17-12 316 L 0,03 2 0,04 0,03 1 16 à 18
1.4404 à 13
X10CrNiTi18-09 10 à
Z6CNT18-10 321 0,12 2 0,04 0,03 1 17 à 19
1.4541 12
X7Cr13 11,5/13,
Z6C13 403 0,08 1 0,04 0,03 1 —
1.4003 5
0,08/0,1 ≥
Z12CF13 X12CrS13 416 1,5 0,06 1 0,5 12 à 14
5 0,15
X20Cr13 0,16- ≤ ≤ ≤
Z20C13 420 ≤1 — 12
1.4021 0,25 1,5 0,04 0,015
X22CrNi17
Z15CN16-02 431 0,1/0,2 1 0,04 0,03 1 1,5/3 15/17
1.4057
X48Cr17
Z8C17 430 0,08 1 0,04 0,03 1 0,5 16/18
1.4016
≥
Z10CF17 X12CrMoS17 430 F 0,12 1,5 0,06 1 0,5 16/18
0,15
• Les surfaces doivent être décapées pour éliminer tous les oxydes résultant
du travail à chaud : laminage, forgeage, traitements thermiques,
assemblages par soudure, etc.,
• Ne traiter thermiquement que des pièces propres et sèches, sans traces de
graisses, de résidus de produits dégraissants, et surtout sans particules
ferreuses. Le nettoyage à l'acide nitrique avant traitement est
généralement une excellente solution,
• Supprimer les tensions résiduelles résultant d'un écrouissage à froid, en
particulier celles qui résultent de l'emboutissage,
• Éviter, lors de la conception des pièces, de créer des zones difficiles à
nettoyer,
• Éviter tous les contacts non indispensables entre les pièces d'acier
inoxydables et les autres matériaux, métalliques ou non,
• Plus encore pour les aciers inoxydables que pour les autres métaux, l'état
de surface doit être particulièrement soigné car il conditionne
l'établissement d'un film passivant.
La désignation :
Pour les décrire et expliquer leur interprétation nous suivrons seulement l’ordre
logique de lecture des symboles.
* une lettre majuscule, dans certain cas la première lettre peut être un G ; elle
signifie exclusivement que l’alliage concerné est spécifié sous forme d’une pièce
moulée ;
* un chiffre.
1- Les fontes :
Les fontes sont également des alliages de fer et de carbone. Elles ont une
excellente coulabilité.
Elles permettent donc d'obtenir des pièces de fonderie (pièces moulées) aux
formes complexes.
Elles sont assez fragiles (cassantes), difficilement soudables, et ont une bonne
usinabilité.
H. BOUAOUINE « Corrosion et protection » 84
- Fontes blanches :
Les fontes grises sont les plus couramment utilisées parce qu'elles :
- sont économiques,
- amortissent bien les vibrations,
- ont une bonne coulabilité et usinabilité,
- sont peu oxydables,
- ont une bonne résistance à l'usure par frottement,
- résistent bien aux sollicitations de compression.
Les fontes à graphite sphéroïdal sont obtenues par adjonction d'une faible
quantité de magnésium avant moulage. Elles sont plus légères et ont une
meilleure résistance mécanique que les fontes grises, dont elles gardent les
mêmes propriétés.
- Fontes austénitiques :
2- Les aciers :
NB: La lettre G placé devant la désignation signifie que la pièce est moulée.
Ils contiennent une faible teneur en carbone. Ils sont très utilisés en construction
mécanique. La majorité est disponible sous forme de laminés marchands (profilés:
poutrelle, barre, ...) aux dimensions normalisées.
100 fois le pourcentage de carbone suivi des symboles chimiques dans l’ordre
décroissant puis de la teneur des éléments multipliées par :
Elément Facteur
Cr, Ni, Mn, Co, Si, W 4
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr 10
Ce, N, P, S 100
B 1000
Exemples:
X suivi de 100 fois le pourcentage de carbone suivi des symboles chimiques dans
l’ordre décroissant puis de la teneur des éléments séparés par des tirets.
Exemples:
- Aciers rapides :
L'aluminium est obtenu à partir d'un minerai appelé bauxite. Il est léger (densité =
2,7), bon conducteur d'électricité et de chaleur. Sa résistance mécanique est
faible, il est ductile et facilement usinable. Il est très résistant à la corrosion.
EN suivi d’un espace, la lettre A pour aluminium, la lettre C pour produit moulé,
un tiret, Al suivi des symboles chimiques et de leur teneur dans l’ordre
décroissant.
Exemples :
Exemples :
Il existe de très nombreux alliages de cuivre dont les plus connus sont : les
bronzes, les laitons, les cupro-aluminiums, les cupronickels et les maillechorts.
Cu + Zn : Laiton
Cu + Sn : Bronze
Cu + Alu : Cupro-aluminium
Cu + Ni : Cupro-nickel
Cu + Ni + Zn : Maillechort
Les bronzes: Les bronzes ont une bonne résistance à la corrosion, un faible
coefficient de frottement et sont faciles à mouler. Ils sont utilisés pour réaliser,
entre autres, les coussinets et bagues de frottement.
- C pour acier non allié, puis espace, 100 fois pourcentage de carbone.
Exemples:
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