Sie sind auf Seite 1von 20

ANALYSE MULTICRITERE

Introduction
Après la proposition, le dimensionnement et estimation des travaux des différentes variantes
d’aménagement, on choisit la variante la plus efficace.

Sachant que plusieurs critères sur le plan technique, social, économique et environnemental influent
sur la sélection de la variante d’aménagement optimale, on a recours aux outils d'aide à la décision.

ELECTRE III (Elimination Et Choix Traduisant la Réalité) est un logiciel qui permet de sélectionner la
variante la plus adéquate en se basant sur une analyse multicritère.

Les principes de la méthode ELECTRE III :


ELECTRE III est une méthode qui permet, en se basant sur plusieurs critères, d’effectuer un
classement au sein d’un ensemble d’actions potentielles constituant un éventail de solutions possibles
à un problème.

L’analyse multicritère se divise en quatre étapes primordiales afin de sélectionner la variante la plus
efficace, la méthode d’ELECTRE III sert à comparer les actions potentielles (les variantes
d’aménagement) par paires, afin d’engendrer un classement sous la forme d'un pré ordre partiel.

La liste des actions potentielle :


La première étape sert à préparer la liste des actions potentielles (ou des variantes
d’aménagement) ; ces actions constituent les décisions potentielles employées par un ingénieur pour
résoudre un problème.
Figure 1 : Liste des actions sur ELECTRE III

La liste des critères de comparaison :


Ces critères constituent les éléments à considérer pour comparer les actions potentielles. Un
certain nombre de qualités est prescrit pour ces critères tels que l’intelligibilité et la possibilité d’associer
une échelle de mesure.
Un critère est caractérisé par un nom pour l’identifier, une échelle de mesure et un sens de
préférence.

Figure 2 : La liste des critères sur ELECTRE III

2
Les critères établis dans cet aménagement se classifient sous quatre grandes familles :
Familles 1 : Fonctionnement et caractéristiques techniques,
Famille 2 : Coût d’investissement,
Famille 3 : Impact sur l’environnement,
Famille 4 : Influence socio-économique.

Sous la famille 1 on présente six critères :


Premier critère : Fonctionnalité et continuité
Un échangeur est dit fonctionnel s’il assure une facilité d’échange et une fluidité du trafic
adapté à celle des tronçons de la route dont il assure la jonction.

Pour s’approcher de l’objectivité on va adopter un barème sur le nombre des sens de déplacement de
trafic (par exemple 12). On commence par attribuer la note de (12) puis on affecte de (-1) le sens de
déplacement qui présente un embarras pour la fluidité. Cette note sur douze sera transformée en une
note qui varie entre 0 et 1. Plus la note tend vers 1 plus la variante est fonctionnelle. De ce fait on est
sensé à maximiser ce critère.

Deuxième critère : Commodité


Le critère de commodité s’évalue par la capacité des voies et l’accessibilité du trafic, d’une
part, et la suppression de mouvement, d’autre part. On peut tester ce critère en connaissant que moins
la variante présente des carrefours plus qu’elle devient commode. Ainsi on est sensé à minimiser ce
critère et son barème s’évalue par le nombre des carrefours contenu dans chaque variante
d’aménagement.

Troisième critère : Sécurité


La variante dite la plus sécurisée est celle qui possède le minimum de point de conflit, donc le
barème sera le nombre des points de conflits et on est sensé à le minimiser.

Quatrième critère : Visibilité et lisibilité


La visibilité et la lisibilité (ou le confort optique), s'influent essentiellement de la signalisation
et des rayons des courbures de l’axe en plan de la route. Le barème sera le nombre des rayons inférieurs
3
à 30 m (au-dessous de ce rayon l’usager n’est pas satisfait). On est sensé à minimiser ce nombre afin
d’assurer la visibilité et la lisibilité pour l’usager.

Cinquième critère : Réduction de la consommation de l’énergie


Le parcours le moins long et le minimum d’arrêt du véhicule sont parmi les facteurs capitaux
qui assurent un minimum de consommation de l’énergie. On est sensé à minimiser le nombre des arrêts.

Sixième critère : Réduction de la gêne pour les autres infrastructures


Le raccordement avec les routes et les réseaux concessionnaires (SONEDE, STEG, ONAS et
TELECOM) existantes lors de l’exécution des travaux présente une gêne pour les autres infrastructures.
Le barème de ce critère sera le nombre des routes et des réseaux concessionnaires détruits lors
de l’exécution de la variante d’aménagement. On est sensé à minimiser ce nombre.

Sous la famille 2 on présente deux critères :

Septième critère : Coût de l’investissement


Suite à une estimation des travaux pour les variantes d’aménagement l’échelle de mesure sera
le coût (en DT) de chaque variante et on est sensé à le minimiser.

Huitième critère : Occupation du sol


Le critère de l’occupation du sol se traduit par le paiement des impôts fonciers, de ce fait plus la
surface du sol occupée est grande plus l’impôt foncier est important. Ainsi le barème de ce critère
s’évalue par la surface du sol occupé (en m²) pour chaque variante d’aménagement. On est sensé à
minimiser ce critère.

Sous la famille 3 on présente un critère :

Neuvième critère : Impact sur l’environnement


L’impact sur l’environnement et le caractère esthétique s’imposent. On peut évaluer cet impact
en mesurant la surface verte détruite (en m²). On est sensé à minimiser ce critère.

Sous la famille 4 on présente deux critères :

Dixième critère : Influence des expropriations sur les activités socio-économiques

4
Les expropriations des terrains adjacents de l’emprise actuelle du projet influent directement sur les
activités socio-économiques du site. De ce fait on doit profiter au maximum de l’emprise existante et
de minimiser la surface expropriée. On peut évaluer ce critère en mesurant la surface expropriée. On est
sensé à minimiser ce critère.

Onzième critère : Réaménagement et aménagement des zones


L’aménagement de l’échangeur peut influer négativement ou positivement sur le
réaménagement et l’amélioration des zones ; l’influence sera comptée positive si l’aménagement
affecte des évolutions secondaires (carrefours, réaménagement des chaussées existantes, amélioration
de la communication entre les zones du site, etc.).

Afin d’être plus objectif, le barème de ce critère sera une note sur le nombre des sens de
déplacement). Le sens de déplacement qui influe négativement sur le réaménagement et l’aménagement
des zones on l’affecte (-1). Cette note sera transformée en une note qui varie entre 0 et 1. On est
sensé à maximiser ce critère.

Les poids des critères :


A l’instar des autres méthodes d’agrégation partielle, les poids dans les méthodes ELECTRE,
correspondent plutôt à des droits de vote. Ils peuvent être perçus comme "un nombre de voix, dont
disposerait chaque critère en fonction de son importance"

Le tableau des performances :


Le tableau des performances récapitule les notes affectées pour chaque variante
d’aménagement concernant chaque critère

On édite ce tableau des performances dans ELECTRE III comme l’indique la figure 3.

5
Figure 3 : Le tableau des performances sur ELECTRE III

Les seuils des critères :


L’incertitude de certaines notes affectées aux cinq variantes d’aménagement dans le tableau des
performances exige l’étude des seuils. Avec la méthode ELECTRE III, on définit trois types de seuil :

1. Le seuil d’indifférence : correspond à la limite supérieure pour laquelle la différence entre


deux variantes d’aménagement reste non convaincante pour une préférence même faible en
faveur de l’une des deux. Ainsi aucune des deux variantes d’aménagement n’est préférée à
l’autre.
2. Le seuil de préférence : indique quelle valeur minimale de la différence entre deux variantes
d’aménagement constitue un avantage considérable pour l'une des deux.

3. Le seuil de veto : permet d’empêcher qu’une variante d’aménagement « A » soit préférée à


une autre variante « B » alors que pour un certain critère, « A » est nettement moins bonne
que « B ». Il constitue une limitation à la compensation entre critères.

6
Figure 4 : Les seuils des critères sur ELECTRE III

Les résultats de la méthode ELECTRE III :


À cette étape, on parle des principes de distillations ascendantes et descendantes :

1. La distillation descendante : consiste à extraire de l'ensemble des actions, un sous-


ensemble des meilleures actions potentielles en appliquant une règle de sélection
relativement sévère.

2. La distillation ascendante : progresse évidemment dans l’autre sens : On détermine la


dernière classe d’abord et on remonte dans le classement.

7
Méthode AHP développée en 1971 par Thomas L.Saaty
• Se distingue par sa façon de déterminer les poids de critères selon une
hiérarchie ;

• Procède par combinaisonsbinaires de chaque niveau de la hiérarchie par


rapport aux éléments du niveau supérieur ;
• Utilise l’échelle de 1 à 9 pour les comparaisons ;

• Permet de mesurer la cohérence du décideur…

8
AHP

Objectif

Critère 1 Critère 2 Critère n

Sous Critère 1.1 Sous Critère 2.1 Sous Critère n.1

Sous Critère 1.2 Sous Critère 2.2 Sous Critère n.2

Sous Critère 1.n Sous Critère 2.n Sous Critère n.n


Échelle pour la comparaison

Échelle Désignation
1 Les deux éléments sont d’importance égale
3 Un des éléments est légèrement plus important que l’autre
5 Un des éléments est plus important que l’autre
7 Un des éléments est beaucoup plus important que l’autre
9 Un des éléments est absolument plus important que l’autre
Démarche pour AHP

1. Comparer les critères deux par deux

2. Normaliser les colonnes

3. Établir les vecteurs de priorité

4. Établir la cohérence du jugement


1- Comparer les critères deux par deux

• Utiliser l’échelle prédéfinie de 1 à 9 pour faire une comparaison relative.


• Ex. Req2 est 3 fois plus important que Req1 ou Req1 a le 1/3 du
poids de Req2
2- Normaliser les colonnes

• Calculer la somme de chaque colonne pour un avoir le total (ex. col1 : 4,7500)
• Diviser chaque case par le total

Normalisation
des colonnes

Total 4.7500 1.8667 11.0000 8.3333

© 2010 Exigences et spécifications du logiciel, N.Kerzazi 20


3 - Établir les vecteurs de priorité

• Calculer la moyenne des lignes


Vecteur B

© 2010 Exigences et spécifications du logiciel, N.Kerzazi 21


AHP: Résultat

• Pour chaque intervenant créer une matrice de n*n exigences


Req1: 26 % du coût
Req2: 50 % du coût
Normalisation Req3: 9 % du coût
des colonnes Req4: 16 % du coût

Résultat

Somme
des lignes

© 2010 Exigences et spécifications du logiciel, N.Kerzazi 22


4.1. Vérifier la cohérence du jugement

• Calcul du vecteur C
• Calcul du vecteur D
• Calcul du facteur Lamada (moyenne des valeurs du vecteur D)
• Calcul de l’indice de cohérence (IC)
• Calcul du Ratio de cohérence (RC)
• Si < 10%, la cohérence est bonne
Matrice Initiale Vecteur B Vecteur C
1.0000 0.3333 2.0000 4.0000 0.2627 1.2235
3.0000 1.0000 5.0000
0.5000 0.2000 1.0000
3.0000
0.3333
* 0.4955
0.0858
= 2.1806
0.3683
0.2500 0.3333 3.0000 1.0000 0.1560 0.6442
4.2. Calcul du vecteur D

Vecteur C Vecteur B Vecteur D


0.2627 4.6573
1.2235
2.1806 / 0.4955 = 4.4008
4.2920
0.0858
0.3683 4.1298
0.1560
0.6442

Lamda (moyenne des valeurs du vecteur D) = 4.3699

Calcul de l’indice de cohérence IC

IC = (Lamda – N) / (N-1)

IC = 0.1233
Calcul de l’indice de cohérence à partir de la table de Saaty

• Table de Saaty

• RC = IC/IA
• = 0.1233/0.90
• = 0.1370

• Une valeur de RC inférieur à 10 % est jugée acceptable

N 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
IA 0.00 0.00 0.58 0.90 1.12 1.24 1.32 1.41 1.45 1.49 1.51

Das könnte Ihnen auch gefallen