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SUPPORT DE COURS
« ELECTROTECHNIQUE GENERALE »
0
SO
OMMM
MAA II R
R EE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
1
IN
NTTR
ROOD
DUUC
CTTIIO
ONN GEEN
NEER
RAALLEE
2. Matériaux électrotechniques
2
CHAP. 1 : SYSTEMES MONOPHASES & TRIPHASES
Introduction
Production Centrale
(turbines+alternateurs) s
Transfo 1
(élévateur)
Transport
(lignes HT/THT)
Transfo 2
(abaisseur)
Distribution
Utilisateurs (charges)
Pour ces raisons et d’autres, la fourniture d’énergie électrique sous forme triphasée
(q=3) est très avantageuse !
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Historique ? Consulter le site http://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_électrique
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3.1. RAPPELS SYSTEMES MONOPHASES
a) Importance du régime sinusoïdal ? intérêt math. fonctions sinusoïdales (toute
fonction périodique de forme quelconque est décomposable en une somme de
signaux sinusoïdaux).
b) Définitions : x(t)=Xm.sin(t+x)
Xm=amplitude ou valeur crête=X2 (peak value)
X= Xm/2=valeur efficace (rms value)
<x>=0 : valeur moyenne (mean value)
=pulsation (rad.s-1)
t+x=phase instantanée (rad)
x=phase initiale ou déphasage à t=0 (rad)
T=2/=période (s) T=20 ms si f=50 Hz
5
D’où le triangle des puissances :
Notions complémentaires :
Impédance complexe ?
Energies (active et réactives) ?
Puissances (active et réactives) ?
6
j) Dipôles passifs linéaire (tableaux de [Claude Divoux])
TD n°1 : corrigé exercices test d’évaluation + devoir maison pour Septembre 2014
7
3.2. SYSTEMES TRIPHASES EQUILIBRES
Un système triphasé est équilibré lorsque les trois tensions possèdent la même
valeur efficace V et qu’elles sont déphasées de (2π/3) l’une par rapport à l’autre :
v1(t)=V2.sin(t) V1=V0
v2(t)=V2.sin(t-2π/3) V2=V-2π/3
v3(t)=V2.sin(t-4π/3) V3=V-4π/3
V1+V2+V3=0
Ecriture simplifiée en utilisant l’opération de rotation a=ej(2/3) :
8
1.2.4. Vecteurs de Fresnel associés aux tensions simples-composées
b) Couplage triangle :
Relations entre courants : i1=(j12-j31) ; … I=J3
Rq : les courants en triangle jouent un rôle similaire à celui des tensions en étoile !
9
1.2.7. Puissances
Dans le cas général, les puissances d’un système q-phasé ont pour expressions :
𝑞 𝑞 𝑞 ∗
𝑃= 𝑘=1 𝑉𝑘. 𝐽𝑘. 𝑐𝑜𝑠𝜑𝑘 ; 𝑄= 𝑘=1 𝑉𝑘. 𝐽𝑘. 𝑠𝑖𝑛𝜑𝑘 ;𝑺= 𝑘=1 𝑽𝑘. 𝑱𝑘
Schéma wattmètre Fig. (a) : système 4 fils Fig. (b) : système 3 fils
Si le système est déséquilibré, il faudrait 3 wattmètres P3=W1+ W2+ W3
b) Système 3 fils : « méthode des 2 wattmètres » (Fig. b)
Pour système 3 fils, on démontre que : P=(W1+W2) le système étant équilibré ou non
et que : Q=(W1-W2).3 si le système est équilibré !
Démonstration : sans neutre (équilibré ou non) ik=0 et W1=UIcos(-/6) et W2=UIcos(+/6)
D’où : (W1+W2)=<(v1-v3).i1> + <(v2-v3).i2>= vk.ik=UI3cos et (W1-W2)=Q/3
Charge Capacitive ( < 0 ) Inductive ( > 0 )
-/2 -/3 0 0 +/3 +/2
Signe W1 - + + +
Signe W2 + + + -
W1
W C 1 C
1 H H
A A
2 R 2 W2 R
G G
3 E E
3
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CHAP. 2 : MATERIAUX ELECTROTECHNIQUES
Fig. 2.1. Echelle des résistivités tirée de [Michel Stolidi, Matériaux en Electrotechnique, IUFM Aix-Marseille].
Les conducteurs électriques sont surtout des métaux (Cu, Al, …) ou des alliages métalliques
(laiton, bronze,…) ayant des caractéristiques quasi-similaires, telles que :
- faible résistivité 10-6 .m ou conductivité élevée 106 S.m-1
- influence de la température sur la résistivité : cu=1.7*[1+0.0042*(T-20)].10-8 .m
𝜌
- influence de la fréquence (effet de peau) : 𝛿 = 𝜋𝜇𝑓
d) Effet Hall ? C’est l’apparition d’une ddp et d’un champ électrique transversal E dans un
conducteur lorsqu’il est parcouru par un courant électrique i et plongé dans un champ
d’induction magnétique B perpendiculaire à ce courant comme représenté (fig. 2.2.).
e) Applications :
Bobinage des machines et câbles électriques: les plus utilisés sont le cuivre (1,7.10-8 .m
à 20°C) et l’aluminium (2,6.10-8 .m).
Contacts électriques : argent, platine ou or sont déposés en surface du Cu ou Al pour
améliorer les résistances de contact et la durée de vie des fusibles, des contacteurs,…
Contacts glissants : carbone amorphe ou « charbon » utilisés dans les balais des machines.
Soudure et câblage : grâce à leur faible température de fusion, étain et plomb sont utilisés
dans les circuits imprimés.
Autres : résistances bobinées (alliages FeCuNi, FeNiCr, FeCrAl), lampes à incandescence
(tungstène) ou à décharges (vapeurs mercure sodium), sondes de température (fer, cuivre,
platine), …
2.1.2. SUPRACONDUCTEURS
La supraconductivité est un état particulier de la matière dans lequel le matériau perd toute
résistance électrique. Ainsi, tout courant parcourant une boucle supraconductrice peut perdurer
indéfiniment sans perte d’énergie liée à l’effet Joule. Les supraconducteurs sont également
diamagnétiques ; ils repoussent tout champ magnétique auquel ils sont soumis. Pour qu’un matériau
passe à l’état supraconducteur, il doit se trouver en dessous d’une certaine température, appelé
température critique (Tc), mais il existe aussi une limite à l’intensité du courant qui le parcours
(intensité critique Ic), et à l’intensité du champ magnétique auquel il est soumis (champ critique
Hc). Les supraconducteurs connus actuellement ont des Tc allant de moins d’un micro Kelvin à
138°K (-135°C).
Le phénomène de supraconductivité à été découvert par hasard par Heike Onnes en
1911. Le scientifique Danois faisait des expériences sur l’hélium liquide, qui n’existe qu’à des
températures inférieures à 4K, un record à ce moment là. On avait déjà remarqué que la
résistance électrique des conducteurs diminuait avec leur température, mais quand
l’échantillon de mercure fut refroidi par l’hélium liquide, sa résistance passa brusquement à 0.
Onnes découvrit par la suite plusieurs autres supraconducteurs, et il reçut en 1913 le prix
Nobel de physique pour son travail sur la supraconductivité.
Après la découverte de Onnes en 1911, on testa tous les éléments du tableau périodique pour
trouver ceux qui pouvaient devenir supraconducteurs. Ainsi, la majorité des métaux de
transition peuvent superconduire. A l’époque, on croyait que seuls des matériaux conducteurs
pouvaient supraconduire. Or, trois des meilleurs conducteurs à température ambiante, le
cuivre, l’or et l’argent, ne présentent aucune propriété supraconductrice, et des matériaux
normalement isolants pouvaient devenir supraconducteurs !
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2.1.3. MATERIAUX ISOLANTS (OU DIELECTRIQUES)
N’ayant que très peu d’e- libres, les isolants ou diélectriques ont une résistivité très élevée, de
l’ordre de [106 ; 1020] .m. Les coefficients caractéristiques sont la constante diélectrique ou
permittivité relative (r>1), la rigidité diélectrique (G>10 kV/mm) liée au champ électrique disruptif
de claquage Ed (l’air à un champ disruptif de 3kV/mm), l’angle de pertes donné par sa tangente
(tan ) et la température max. d’utilisation. Ils sont utilisés pour :
o remplir la fonction de diélectrique d’un condensateur
o assurer une séparation électrique entre conducteurs portés à des potentiels différents, assurer
la protection des personnes et des équipements
o supporter les éléments conducteurs d’un réseau électrique, les isoler entre eux et par % à la
terre.
a) Constante diélectrique ou permittivité () ?
Capacité d’un condensateur plan : C=.S/e
avec 0=8,85.10-12 F/m permittivité absolue du vide ou de l’air r=/0=1 (relative)
b) Rigidité diélectrique (G) ?
Lorsqu’on augmente la tension à laquelle est soumis un isolant au-delà d’une certaine valeur
dite tension de claquage, il apparait un arc électrique qui perce l’isolant : on dit qu’il y a
rupture diélectrique ou claquage (destruction irréversible des isolants solides, réversible pour
les isolants liquides et gazeux ?). La rigidité diélectrique peut être transversale ou longitudinale,
selon la direction du champ électrique par % aux surfaces. Elle dépend de :
- la fréquence, la forme et la durée de la tension appliquée
- la température, la pression et le taux d’humidité de l’ambiante (durée de vie )
- la présence d’impuretés dans l’isolant (bulles d’air,…)
c) Facteur de dissipation diélectrique (tan ) ?
Un isolant placé entre 2 conducteurs peut être modélisé par schéma équivalent simplifié
(fig.3.1.).
L’angle de pertes est défini comme étant le complémentaire à 90° du déphasage tension U-
courant de fuite I, d’où :
tan =RC tan =1/RC
Bon isolant R élevée !
En pratique : tan [10-4 ; 10-2]
Fig.3.1.
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d) Classification ?
en fonction de la tenue en température, selon la norme NFC 51-111
en fonction de l’origine
o Isolants naturels :
Minéraux : mica et micacés, porcelaine, céramique, verre, amiante,…
Organiques : bois, papier, coton, soie, caoutchouc (latex),…
o Isolants synthétiques :
Plastiques : thermoplastiques, thermodurcissables,…
Elastomères
Composites
en fonction de l’état physique
Solides (mica, bois, céramiques, plastiques), liquides (huiles, vernis) et gazeux (air, SF6).
e) Isolants solides
Naturels
Minéraux :
- Verres : pour les isolateurs, résistent à la chaleur et aux agents chimiques (Tmax=400 à 500°C ;
G7 kV/mm ; tan =0.02 à 0.04 ; r=7).
- Céramiques : pour les isolateurs des lignes aériennes, les supports d’inductances HF et UHF,
les condensateurs HF (Tmax=200 à 500°C ; G10 à 20 kV/mm ; tan =5e-4 à 1.2e-2 ; r=10 à
3000).
- Mica et micacés : pour isolation haute température des radiateurs de composants de puissance
(Tmax=500 à 1000°C ; G210 à 240 kV/mm ; tan =3e-4 à 26e-4 ; r=6 à 7).
Organiques :
- Papiers : à base de cellulose de bois ou d’alfa imprégnée de diélectrique liquide, ils sont
utilisés dans les transformateurs secs et les condensateurs (T max=105°C ; G50 à 100 kV/mm ;
tan =2e-3 à 4e-3 ; r=4 à 6).
- Textiles : coton, soie naturelle, fibres artificielles pour isolation de conducteurs de faible
diamètre (Tmax=90 à 120°C ; G5 à 10 kV/mm ; r=3).
- Caoutchouc : résine naturelle ou latex pour l’isolation de conducteurs et de câbles
(Tmax=60°C ; G20 à 30 kV/mm ; r=3).
Synthétiques
Une matière plastique est le résultat d’un mélange qui comprend une résine de base ou
polymère, obtenue à partir de réactions chimiques de polymérisation effectuées sur des
matières de base :
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- dérivés du pétrole ou du charbon ;
- calcaires, sable, fluorures, sels marins ;
- bois.
Les procédés de fabrication des matières plastiques sont principalement basés sur des
traitements à haute température, sous des pressions élevées.
Caractéristiques des matières plastiques :
- très bonne rigidité diélectrique (G ≥ 10 kV/mm)
- résistivité élevée (108 ≤ ρ ≤ 1017 Ω.m)
- faibles pertes diélectriques ;
- propriétés mécaniques inférieures à celles des métaux mais pouvant être améliorées par les
procédés de fabrication.
Matières plastiques utilisées en électrotechnique
Bakélite, époxydes, PVC, polyéthylène, téflon.
f) Isolants liquides
Ils présentent l’avantage de se régénérer après un claquage; ils servent aussi au refroidissement par
convection ou évaporation (ils ont généralement une bonne conductivité thermique). Ils sont
utilisés seuls ou imbibent un isolant solide pour remplir les vides.
Huiles minérales
Dérivés du pétrole, utilisées dans les transformateurs, les disjoncteurs, les condensateurs et les
câbles (G9 à 10 kV/mm ; tan =4e-4 ; r=4 à 6).
Huiles synthétiques
- Huiles chlorées : ininflammables, utilisées pour transformateurs, disjoncteurs,
condensateurs.
- Huiles silicones : résistent à des températures élevées, prix élevés.
- Huiles végétales (ricin) : plastifiant dans la fabrication des vernis et des résines.
Vernis
Ce sont des associations (résine + solvant + siccatif). Utilisés pour l’imprégnation des bobinages.
g) Applications
Bobinages de machines
BT : fils conducteurs émaillés
HT : barres conductrices isolées par papier, mica, verre, bakélite, résine (enrobage,
imprégnation)
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Câbles électriques
Un câble est constitué d’une âme conductrice métallique (Cu ou Al) recouverte d’un isolant, d’un
écran et d’un revêtement extérieur, complété parfois d’une gaine d’étanchéité et d’une « armure ».
L’enveloppe isolante et les gaines et revêtements extérieurs sont constitués de matières synthétiques
(thermoplastiques et élastomères) : PVC (PolyChlorure de Vinyle) ; PE (PolyEthylène) ; PR
(Polyéthylène Réticulé) ; EPR (Ethylène-Propylène) ; caoutchouc silicone.
Isolateurs
En verre ou en porcelaine, utilisés pour isolation :
- bornes de sortie des appareillages HT (sectionneurs, disjoncteurs,…)
- câbles HT des pylônes de transport d’énergie électrique
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2.2. MATERIAUX MAGNETIQUES
2.2.1. INTRODUCTION
En 1907, Pierre Weiss introduisit la première théorie moderne expliquant les mécanismes
d’aimantation à partir de structures en domaines magnétiques.
a) Définitions :
Un matériau magnétique est un milieu qui, soumis à un champ d’excitation magnétique H, génère
un champ d’induction magnétique B.
Dans les matériaux magnétiques couramment utilisés en électrotechnique, on définit le champ
d’induction magnétique total B[T] par la relation :
B = µ0H + J (1)
où : H[A/m] est l’excitation magnétique
J[T] = µ0M est la polarisation magnétique (contribution du magnétisme de la matière due à
la présence d’aimants élémentaires au niveau microscopique)
L’aimantation M(A/m) est le moment magnétique M (A.m2) par unité de volume : M=(dM /dV)=H
µ0=4.10-7 [H.m-1] est la perméabilité magnétique du vide (air) ; est la susceptibilité magnétique
Remarques : H obéit au principe de superposition contrairement à B (J limitée par saturation).
Dans le vide et la majorité des matériaux amagnétiques : J=0 B=µ0H ( et colinéaires)
Si J0 (milieu magnétique) : si milieu homogène, B est partout la même ; si de plus isotrope,
les 3 vecteurs de (1) sont colinéaires et la relation vectorielle devient scalaire :
B=µ0(H+M)=µ0(1+).H=µ0µrH (2)
où µr est la perméabilité relative du milieu : µr=(1+) (3)
b) Moment magnétique dans la matière
Soumises à un champ magnétique, certaines substances produisent une induction magnétique : on
dit qu’elles s’aimantent ou se polarisent magnétiquement. Au niveau atomique, le spin des électrons
et leur mouvement orbital autour du noyau sont à l’origine de ce phénomène. Cette propriété
générale de la matière est très visible dans les matériaux magnétiques. Ce processus d’aimantation
peut être décrit par la notion de moment magnétique atomique, selon 2 modèles :
- le dipôle magnétique : constitué de 2 masses magnétiques de signes opposés m, distantes de l ;
- le courant ampérien : représentant résultante des mouvements des électrons autour du noyau.
Le moment magnétique M (A.m2) découle de la structure électronique de la matière.
L’aimantation M (A/m) est sa dérivée volumique : M=dM /dV=H (4)
On en déduit la polarisation magnétique J (T) : J=µ0M (5)
On pourrait ainsi réécrire l’équation (1) selon : B = µ0(H + M) (6)
c) Matériaux magnétiques à différentes échelles
(c1) Echelle atomique :
M = 0 pour H=0 et M # 0 pour H0 diamagnétisme (gaz rares, H2, N2, Si, …), = - 10-3
M 0 pour H=0
o Interactions faibles entre les moments magn. paramagnétisme (Na, Al,…), =10-3 à 10-5
o Interactions fortes entre les moments magn. ferro-, antiferro- et ferri-magnétisme
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(c2) Echelle macroscopique :
J=0 dia-, para- et antiferro-magnétisme
J0 ferro- et ferri-magnétisme
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f) Comportement macroscopique et propriétés des matériaux magnétiques
Courbe de 1ère aimantation :
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Cycles B(H) et J(H) :
b) Classification :
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c) Fabrication :
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e) Aciers spéciaux : FeNi et FeCo
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2.2.3. MATERIAUX MAGNETIQUES DURS (AIMANTS PERMANENTS)
a) Introduction
Aimants en acier au Cobalt (35% de Cobalt 1921 : 7,2 kJ/m3) années 20 pour la réalisation de
magnétos d’allumage de moteurs à explosion en aéronautique. Les aimants au Cobalt ne nécessitent
plus l’ancienne forme de « fer à cheval » car ils résistent bien à la désaimantation.
Différentes nuances ont été développées dans les années 30 : Ni-Al (1932, 9,5 kJ/m3), Ni-Co-Ti
(1934, 12,8 kJ/m3), FePt (1936, 24 kJ/m3), CoPt (1937, 27 kJ/m3).
Les différentes technologies d'aimants sont :
Alnico ou Ticonal (1930-1940): en voie de disparition des applications énergie
Céramiques (1950) : différentes nuances de ferrites, intérêt du faible coût.
Aimants terres rares (1960-1980):
SmCo (Samarium-Cobalt) : différentes nuances, liants plastiques
NdFeB (Néodyme-Fer-Bore): c'est la technologie la plus évolutive.
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b) Modèle linéaire ?
Une modélisation linéaire (Br,Hdem,µa) est bien adaptée aux aimants modernes dit durs ou rigides
(hors AlNiCo). On considère que de 0 à Hdem, l'aimantation J reste constante et égale à Br. Alors, en
convention récepteur (magnétique), la caractéristique de désaimantation de l’aimant est :
Ba=Br+µa.µ0.Ha (1)
Dans le cas des aimants durs de type ferrite et terres rares, H cb correspond sensiblement à Ba=0
(perméabilité relative proche de 1), mais il ne s’agit que de la valeur du champ pour laquelle
l’induction s’annule. La valeur limite, conduisant à une désaimantation irréversible significative,
est bien plus élevée. Elle est notée HcJ et correspondant à l’annulation de l’aimantation qu’il ne faut
absolument pas atteindre sous peine de désaimantation irréversible. Ce champ est très sensible à la
température.
La caractéristique Ba(Ha) des aimants modernes est alors bien modélisée par une droite (la
partie linéaire de la courbe précédente) et on peut utiliser aisément un modèle magnétique
avec une fmm constante et une réluctance interne qui nous permettra de calculer simplement
le flux généré.
Par exemple pour un aimant d’induction rémanente Br, de perméabilité relative équivalente µa, de
section Sa et d’épaisseur ea constantes:
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Mise en équation en l’absence de bobinage dans le circuit magnétique : soient Ha et Ba les
champ et induction dans l’aimant, He et Be les champ et induction dans l’entrefer. On a :
Théorème d’Ampère Ha.ea + He.e = 0 (2)
Avec : Be=µ0.He (3)
Conservation du flux a = Ba.Sa = e = Be.Se (4)
D’où : Ba=Be.(Se/Sa)=µ0.He.(Se/Sa)= - µ0.Ha.(ea/e).(Se/Sa) (5)
Equation de la « droite de charge »: Ba= - [µ0.(ea/e).(Se/Sa)]*Ha= - k*Ha (6)
En linéaire, l’intersection de la « droite de charge » Ba(Ha) d’équation (6) avec la « caractéristique
intrinsèque » Ba(Ha) de l’aimant d’équation (1) donnera le point de fonctionnement M.
La présence d’un entrefer dans le circuit magnétique contribue à réduire la valeur de l’induction
dans l’aimant par rapport à son induction rémanente, d’où l’appellation « charge ». On parle
d’aimant en court-circuit magnétique lorsque l’entrefer est nul (e=0), alors : Ba=Br. En revanche,
dans un circuit ouvert (entrefer infini), la droite de charge est horizontale et Ba=0 ; en réalité, les
lignes de champ ne se referment pas à l’infini et la droite de charge équivalente n’est pas
horizontale mais seulement très inclinée. Cela peut suffire à désaimanter certains types d’aimants
peu rigides (Alnico). D’où la précaution de non démontage de certains dispositifs à aimants !
d) Critère d’Evershed ?
Le volume Va de l’aimant est minimal lorsque l’énergie volumique Ba.Haest maximale.
En effet, en multipliant les équations (2) et (4), on aura l’expression du volume de l’aimant Va qui
indique qu’il est inversement proportionnel au produit (Ba.Ha) :
Va= (Sa.ea) = - (Be.He).(Se.e)/(Ba.Ha) (7)
Le produit Ba.Hamax correspond au point d’Evershed J qui, dans le cas linéaire, se trouve à
l’intersection des 2 diagonales du rectangle ci-dessous (sinon, tracer le triangle isocèle OIJ).
Ba
Br
J Br/2
Hc Hc/2 0 Ha
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TD5 : (10-11 Novembre 2014)
Questions de cours :
a) Ordres de grandeurs des résistivités des conducteurs et isolants couramment utilisés en électrotech. ?
b) C’est quoi l’effet de peau ? L’effet Hall ? Expression de la tension de Hall ?
c) Quels sont les coef. caractéristiques des diélectriques ?
d) Quand dit-on qu’un matériau magnétique est idéal (ou parfait) ?
e) Quelle est la relation entre les vecteurs B, H et J ? Préciser leurs unités.
f) Expressions de J en fonction de l’aimantation M et du champ H ? En déduire une nouvelle relation
pour B.
g) C’est quoi le moment magnétique atomique M ? Sa relation avec M ?
h) Relation entre perméabilité µ et susceptibilité ?
i) Propriétés des matériaux paramagnétiques, diamagnétiques, ferromagnétiques, anti-ferromagnétiques
et ferrimagnétiques (relations entre J et H ? valeurs de ? types d’aimantations ? matériaux ? …) ?
j) Que représentent les températures de Curie et de Neel ?
k) Différences entre magnétiques « doux » et « durs » ?
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Exercice: pour le circuit magnétique sans fuites (fig.1a) constitué d’un aimant (la , Sa) de caractéristique
(fig.1b), de fer (µf ) et d’un entrefer (le , Se) en série, on demande :
a) En appliquant la loi de conservation du flux et le théorème d’Ampère, montrer que pour un entrefer (le ,
Se) et une induction Be fixés, le volume de l’aimant Va= la.Sa est inversement proportionnel au produit
BaHa ?
b) Déduire du graphe (fig.1b) le point d’Evershed J (Ham ; Bam) ? Que vaut l’énergie spécifique BaHamax ?
c) Au point d’Evershed J, calculer le volume minimal de l’aimant (Va)min si on veut obtenir dans un entrefer
(le=5 mm ; Se=3,5 cm2) une induction Be=1 T ?
d) De la loi de conservation du flux et du théorème d’Ampère (question-a-), déduire l’équation de la droite
de charge (d’entrefer) Ba=k*Ha en précisant l’expression de la pente k=f(µ0,le,Se,la,Sa) ?
e) Du graphe (fig.1b), déduire les paramètres Br et µa de la caractéristique de désaimantation Ba=Br+µa.Ha
?
f) Déterminer analytiquement les coordonnées du point de fonctionnement M (H a ; Ba) situé à l’intersection
de la droite de charge et de la caractéristique de désaimantation en fonction de Br , k et µa? Ba(T)
1.4
entrefer (le;Se)
1.2
1.0
0.8
µfer 0.6
0.4
0.2
aimant (la;Sa)
(kA/m) -1000 -800 -600 -400 -200 0 Ha
Fig.1a Fig.1b
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Bibliographie
[1] Afef Kedous-Lebouc, « Electromagnétisme et matériaux magnétiques pour le génie électrique »,
INPG/UJF, ENSIEG/LEG-D028-2ème NRJ, 2005/2006.
[2] Maxime Dubois, « IGEE-403 Matériaux de l’électrotechnique: chap.3 matériaux magnétiques »,
2006.
[3] Michel Stolidi, « Matériaux en électrotechnique », IUFM, Aix-Marseille.
[4] Olivier Francais, « Introduction aux circuits magnétiques », ESIEE, 2000.
[5] Marc Correvon, « Systèmes électromécaniques; Chap.01: Rappel de l’électromagnétisme »,
HEIG-VD, HES.
[6] Claude Chevassu, « Electromagnétisme pour l’électrotechnique ».
[7] Bernard Multon, « Application des aimants aux machines électriques », notes de cours, ENS-
Cachan, Antenne de Bretagne, 2005.
[8] Frederic Sirois, « ELE4453 Matériaux de l’ELT: matériaux supra. », Polytech’ Montreal, 2007.
[9] W. Ahmad, P. Dehlinger, A. Juyaux, « La supraconductivité, évolution des matériaux », groupe
accompagné par S. Seghezzi.
[10] A. Faussurier, R. Servan, « Les matériaux en électrotechnique », Ed. Dunod.
[11] P. Brissonneau, « Magnétisme et matériaux magnétiques pour l’électrotechnique », Ed.
Hermes.
[12] Etienne du Tremolet de Lacheisserie, « Electromagnétisme 1 et 2 : fondements, matériaux et
applications », Collection Grenoble EDP Sciences.
[13] Amar Tilmatine, « Chapitre 7 : Diélectriques »
________________________________________________________________
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CHAP. 3 : CIRCUIT MAGNETIQUE
Introduction
Dans une machine électrique, le circuit inducteur (bobinages magnétisants ou aimants) a
pour rôle de générer un champ magnétique H qui va « magnétiser » le circuit magnétique.
Le circuit magnétique a pour rôle de canaliser dans un volume réduit un champ d’induction
magnétique B assez conséquent (1.5 T à 2 T dans un ferromagnétique usuel), fonction de
H et du milieu considéré. Dans le cas d’un transfo., ce circuit magnétique est fermé alors
que dans une machine tournante classique il comporte 2 armatures, stator et rotor,
séparées par un entrefer où s’effectuent les échanges d’énergie électromagnétique.
La présence d’un champ magnétique se traduit par l’existence d’une force agissant
sur les électrons libres d’un conducteur électrique : FLorentz=qE + qvB (7)
On distingue 2 cas selon le référentiel considéré :
Induction de Lorentz : le conducteur se déplace ou se déforme dans un champ
d’induction magnétique B constant ; dans ce référentiel, les électrons ont une
vitesse v et subissent une force Fm=qvB (cas des machines DC).
Induction de Neumann : le conducteur rigide est fixe dans un flux magnétique
variable ; dans ce référentiel, les électrons n’ont pas de vitesse (cas des transfo. et
des machines AC).
31
3.2. ANALYSE DU CIRCUIT MAGNETIQUE LINEAIRE
Pour simplifier l’étude, on négligera les flux de fuites (dispersion) et on
admettra le champ d’induction magnétique à répartition uniforme dans toute section
droite de chaque tronçon du circuit magnétique.
a) Loi d’Hopkinson ou « loi d’Ohm magnétique » :
Cette loi d écoule de la forme intégrale de l’équation de Maxwell-Ampère (4a) dans
l’hypothèse des régimes quasi-stationnaires (A.R.Q.S.). En effet, considérons le
circuit magnétique représenté ci-dessous :
Ni
32
c) Modèle de Kirchhoff :
Il s’agit d’un circuit électrique équivalent au circuit magnétique linéaire étudié dans
le cadre des analogies entre les 2 types de grandeurs précédentes. Le schéma
électrique au schéma magnétique précédent est représenté ci-dessous :
33
b) Couplage magnétique : soit un système de n circuits couplés parcourus par
des courants variables d’intensités {I1 ;… ; Ij ;… ; In} ; le champ magnétique
créé en tout point de l’espace étant fonction linéaire de ces courants, le flux k
totalisé à travers chaque circuit (k) à Nk spires sous l’influence des circuits (j)
par couplage magnétique aura pour expression :
n n
k = Nk j=1 kj = j=1 Mkj . Ij (15)
Avec : Mkj (jk)=coef. de mutuelle inductance (mutuelle)
Mkk (j=k)=coef. d’inductance propre (self- ou auto-inductance)
Lesquels coef. sont fonction de la géométrie des circuits, de leur position dans
l’espace et de l’état de saturation.
La fem induite à travers le circuit (k) aura pour expression :
dk n d(M kj .I j )
ek = − = (−) j=1 (16)
dt dt
34
3.4. CIRCUIT MAGNETIQUE EN ALTERNATIF SINUSOÏDAL
[Figures empruntées gracieusement au document « Bobine à Noyau de Fer », ENSEA, 2009-2010.]
La fem (e) induite dans la bobine à Ns spires en série est de polarité telle qu’elle
s’oppose à la tension appliquée (v) : v=r.i + e (17)
Selon l’hypothèse de Kapp, chutes résistive (r) et inductive (l) seront négligées, soit :
v e Ns.(dc/dt) (20)
Expression d’un flux sinus. forcé d’amplitude proportionnelle à (V/f) comme MCA !
Sa forme déformée est déduite des caractéristiques sinus. (t) et d’hystérésis c(i).
35
a. Tension b . Courant
Fig. II-15. Relevé des courbes de la tension et du courant. [PFE Ouili et Boukebbous, « Etude transfo. mono. »]
Fig. II-16. Cycle d hystérésis du matériau ferromagnétique. [PFE Ouili et Boukebbous, « Etude transfo. mono. »]
La BNF contenant des éléments non-linéaires (courant non sinus.), elle ne peut être
représentée par une impédance ! Soit alors une BNF alimentée par un courant fictif
sinusoïdal : i’=I’2.cos(t-’) avec I’= (I2k+1)2 (29)
Inductance L de la BNF ?
(a) Schéma avec hypothèses de Kapp. (b) Schéma sans hypothèses de Kapp.
d) Influence de l’entrefer ?
37
CHAP. 4 : CONVERSION ELECTROMAGNETIQUE D’ENERGIE
Introduction
En électrotechnique, les matériaux magnétiques (ou circuits magnétiques) participent
au stockage et à la conversion électromagnétique d’énergie. Les convertisseurs
d’énergie conventionnels (moteurs, générateurs, transformateurs) sont siège de forces
(couples) électromagnétiques à partir de deux phénomènes, séparés ou simultanés :
interaction de champs magnétiques (circuit magn. quasi-isotrope) : cas de
machines à entrefer constant ;
action d’un champ magnétique sur un matériau ferromagn. anisotrope
(réluctant) : cas de machines à pôles saillants.
Usuellement, un convertisseur électromécanique comporte 2 parties (fixe/mobile) ; il
peut être à simple, double ou poly-excitation. Son fonctionnement est régi par des
équations déduites :
soit de l’action du champ produit par une partie sur les conducteurs de l’autre
(commode si étude régime permanent machines à double excitation) ;
soit des variations d’énergie emmagasinée dans champ magnétique lors
déplacements partie mobile.
Il existe aussi deux approches descriptives des machines électriques (selon critère de
conversion continu d’énergie et de couple constant) :
- approche locale : description en termes de champs et densités de courant ;
- approche externe : description en termes de circuits couplés.
Ainsi, cette partie du cours va initier l’étudiant aux notions d’énergie magnétique et
de coénergie ainsi qu’au calcul des forces, couples et puissances selon différentes
méthodes (force de Laplace, tenseur de Maxwell, méthode des travaux virtuels).
4.1. NOTIONS D’ELECTROMAGNETISME
HISTORIQUE : L’étude quantitative des interactions entre aimants et courants fut faite par les
physiciens Biot et Savart (1820). Ils mesurèrent la durée des oscillations d’une aiguille aimantée en
fonction de sa distance à un courant rectiligne. Ils trouvèrent que la force agissant sur un pôle est
dirigée perpendiculairement à la direction reliant ce pôle au conducteur et qu’elle varie en raison
inverse de la distance. De ces expériences, Laplace déduisit ce qu’on appelle aujourd’hui la loi de
Biot et Savart. Une question qui s’est ensuite immédiatement posée fut : si un courant dévie un
aimant, alors est-ce qu’un aimant peut faire dévier un courant ? Ceci fut effectivement prouvé par
Davy en 1821 dans une expérience où il montra qu’un arc électrique était dévié dans l’entrefer
d’un gros aimant.
L’élaboration de la théorie électromagnétique mit en jeu un grand nombre de physiciens de renom :
Oersted, Ampère, Arago, Faraday, Foucault, Henry, Lenz, Maxwell, Weber, Helmholtz, Hertz,
Lorentz et bien d’autres. Si elle débuta en 1820 avec Oersted, elle ne fut mise en équations par
Maxwell qu’en 1873 et ne trouva d’explication satisfaisante qu’en 1905, dans le cadre de la théorie
de la relativité d’Einstein.
Les équations de Maxwell, aussi appelées équations de Maxwell-Lorentz, sont des lois
fondamentales de la physique. Elles constituent les postulats de base de l'électromagnétisme, avec
38
l'expression de la force électromagnétique de Lorentz. Ces équations traduisent sous forme locale
différents théorèmes (Gauss, Ampère, Faraday) qui régissaient l'électromagnétisme avant que
Maxwell ne les réunisse sous forme d'équations intégrales. Elles donnent ainsi un cadre
mathématique précis au concept fondamental de champ introduit en physique par Faraday dans les
années 1830. Ces équations montrent notamment qu'en régime stationnaire, les champs électrique
et magnétique sont indépendants l'un de l'autre, alors qu'ils ne le sont pas en régime variable. Dans
le cas le plus général, il faut donc parler du champ électromagnétique, la dichotomie
électrique/magnétique étant une vue de l'esprit. Cet aspect trouve sa formulation définitive dans le
formalisme covariant: le champ électromagnétique y est représenté par un être mathématique
unique de type tenseur, le « tenseur de Maxwell », dont certaines composantes s'identifient à celles
du champ électrique et d'autres à celles du champ magnétique.
Vers 1865, Maxwell a réalisé une synthèse harmonieuse des diverses lois expérimentales
découvertes par ses prédécesseurs (lois de l'électrostatique, du magnétisme, de l'induction...), en les
exprimant sous la forme d'un système de quatre équations aux dérivées partielles couplées. Elles
furent publiées dans leur forme définitive en 1873 dans l'ouvrage Electricity and Magnetism.
La synthèse de Maxwell a permis ultérieurement les deux plus grandes avancées de la science
moderne :
La théorie de la relativité restreinte : en effet, les équations de Maxwell permettent de prédire
l'existence d'une onde électromagnétique, c'est-à-dire que la modification d'un des paramètres
(densité de charge, intensité du courant...) va avoir des répercussions à distance avec un certain
retard. Or, la vitesse de ces ondes, c, calculée avec les équations de Maxwell, est égale à la
vitesse de la lumière. Cela a permis de conclure que la lumière était une onde
électromagnétique. Le fait que c soit la même dans toutes les directions et indépendante du
référentiel, conclusion que l'on tire de ces équations, est un des fondements de la théorie de la
relativité. En fait, on remarque que si l'on change de référentiel, le changement de coordonnées
classique ne s'applique pas aux équations de Maxwell, il faut utiliser une autre transformation,
la transformation de Lorentz. Einstein a essayé d'appliquer les transformations de Lorentz à la
mécanique classique, et cela l'a conduit à la théorie de la relativité restreinte.
La physique quantique : l'étude de la lumière et des ondes électromagnétiques, avec notamment
les travaux de Max Planck sur le corps noir et d'Heinrich Hertz sur l'effet photo-électrique
donna naissance à la théorie quantique en 1900.
BS Br
3
H
2 Hc
1 H
Fig.1 Propriétés des matériaux ferromagnétiques.
Pertes ‘fer’ au niveau des matériaux ferromagnétiques : PFe = (Ph + Pc) (6)
- par hystérésis ( surface cycle) : Ph = k1.f. B2max (6a)
(e. f .BMAX ) 2
- par courants de Foucault (tôles au Si) : PC k 2 (6b)
Cas milieu conducteur (loi d’Ohm locale): J=E ou E= J (7)
(c) Formulations intégrales des equations de Maxwell : (th. Stockes et G.O.)
(1a) S (H).ds = C(S) H.dl = S J.ds + 0 si A.R.Q.S. (8a)
(2b) S (E).ds = C(S) E.dl = - (S B.ds)/t e=-/t (8b)
(2a) V (.B).dv = S(V) B.ds = 0 (conservation flux de B) (9a)
(1b) V (.D).dv = S(V) D.ds = V .dv = Q (th. Gauss) (9b)
Fig. 5
Fig. 6
Fig. 7
(2a) x0
43
Où la force volumique dans un champ exprimée sous forme divergence du tenseur
des contraintes de Maxwell (T) : f = T/x (27b)
Notions de pression magnétique (force/unité de surface) :
tangentielle : t = .Hn.Ht ou Bn.Ht (28a)
normale : n = .(Hn2 - Ht2)/2 (28b)
Rq : existence d’une composante tangentielle s’il y a inclinaison des lignes de champ
(Ht 0 t 0) !
Force tangentielle résultante : Ft=t.dS (29) Fig. 10
Grâce au tenseur des contraintes de Maxwell, on
peut aussi exprimer le couple électromagnétique
instantané exercé sur le rotor d’une machine
(rayon=R) via le champ d’entrefer : Te=Ft.R dSe
La valeur moyenne sera obtenue en moyennant sur un cycle complet !
Exemple: expression du couple d’une machine invariante par % à Oz (où T est
symétrique):
Te = R2.Lu.2bn(R,).ht(R,).d (30)
Dans le cas particulier d’une induction d’entrefer et de courants en créneaux fonction
de la position rotor-stator (autopilotage), on montre que :
Ft=t.dS=(Be.AL).Se (31)
Où: t = Be.AL
Be=induction moyenne d’entrefer Bn
AL= I /2R=densité linéique de courant Ht (32)
Se = 2RL = surface d’entrefer
(h) Calcul des forces par déplacement virtuel (vision globale) :
En magnétostatique, la variation d’énergie magnétique résultant d’une variation de
flux s’écrit :
W = i. i = W/ (33)
où : W (,xk) ; xk=positions circuits en coordonnées généralisées.
Si circuits alimentés par générateurs parfaits imposant tensions :
v = R.i + d/dt v.i = pj + i.(d/dt) (34)
où 2ème terme second membre (i.d/dt) contient taux variation énergie magnétique et
puissance (mécanique) des forces généralisées, soit :
(35) dW = i.d - fk.dxk fk = - W/xk (36)
De manière analogue, en utilisant la coénergie magnétique (W’), on montre :
dW’ = .di + fk.dxk fk = + W’/xk (37)
44
4.3. BILAN ENERGETIQUE – FORCES & COUPLE
a) Cas d'un circuit simple : (fig.11)
u = Ri + n.d/dt (38-a)
En linéaire (=cteL=cte) avec n=Li, soit :
u = Ri + L.(di/dt) (38-b)
En multipliant les 2 membres par (i.dt) et en intégrant, on aura :
uidt = Ri2dt + nid (39)
1er terme = énergie électrique fournie par source
2e terme = énergie dissipée par effet joule
3e terme = énergie magnétique stockée dans volume circuit magnétique
Fig. 12
Fig. 13
Lorsque partie mobile (B) se rapproche de (A) fixe, selon règle flux max. (diminution
distance x), le point de fonctionnement évoluera (fig.14) de M0(ni0,0) à M1(ni1,1) :
l'effet de la fmm (ni) étant de produire du travail et de modifier l'état magnétique du
circuit (variation de i et ).
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Durant l'intervalle (dt) : u = Ri + n.(d/dt) [uidt - Ri2dt] = nid (40)
D’où la variation d’énergie électrique lorsqu’on passe de x0 a x1 :
ΔWe = 01 nid = ΔW + ΔWm (41)
Soit : [(1)+(2)] = [(1)+(3)]-[(3)+(4)] + ΔWm
ΔWm = [(2)+(4)] = aire (OM0M1O) et fmoy = ΔWm/(x1-x0) (42)
Fig. 14
Fig. 15
Fig. 16
Fig. 17
47
4.4.2. Systèmes réluctants type Machine à Réluctance Variable
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