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La fonction exponentielle
1 La fonction exponentielle 2
1.1 Définition et théorèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Approche graphique de la fonction exponentielle . . . . . . . . . . . 3
1.3 Relation fonctionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Autres opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Notation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Avant propos
Le but de ce chapitre est de construire une des fonctions mathématiques les plus
importantes. Elle est en effet présente dans toutes les sciences. Sa construction à
partir d’une équation différentielle est passionnante, bien qu’historiquement elle
ne se soit pas construite ainsi.
1 La fonction exponentielle
1.1 Définition et théorèmes
f′ = f et f (0) = 1
exp′ ( x + a) exp( x + a)
h′ ( x ) = = = h( x )
exp( a) exp( a)
exp(0 + a)
h (0) = =1
exp( a)
exp( x + a)
= exp( x ) ⇔ exp( x + a) = exp( x ) × exp( a)
exp( a)
1.5 Notation
2.2 Variation
Exemples :
2 +3
• Résoudre dans R l’équation : e2x = e7x
D’après les équivalences ci-dessus, l’équation est équivalente à :
2x2 + 3 = 7x ⇔ 2x2 − 7x + 3 = 0
On calcule : ∆ = 49 − 24 soit ∆ = 25 = 52 , on obtient les deux solutions
suivantes :
7+5 7−5 1 1
x1 = = 3 et x2 = = d’où S = ;3
4 4 2 2
• Résoudre dans R l’inéquation suivante : e3x 6 e x+6
D’après les équivalences ci-dessus, l’équation est équivalente à :
3x 6 x + 6 ⇔ 2x 6 6 ⇔ x63 soit S =] − ∞; 3]
2.3 Limites
x −∞ 0 +∞
f ′ (x) − 0 +
f (x)
1
lim e x = +∞
x →+∞
1
lim e x = lim e−X = lim =0
x →−∞ X →+∞ X →+∞ e X
x −∞ 0 1 +∞
exp′ ( x ) +
+∞
e
exp( x )
1
0
4 T1
3
e T0
y = ex
−3 −2 −1 O 1 2
ex − 1
Théorème 7 : On a : lim =1
x →0 x
x2 ex x
Pour x > 0 g( x ) > 0 ⇔ ex > ⇔ >
2 x 2
x
On sait que lim = +∞, par comparaison, on a :
x →+∞ 2
ex
lim = +∞
x →+∞ x
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
2e x (e x + 1) − e x (2e x − 3)
f ′ (x) =
( e x + 1)2
e x (2x x + 2 − 2e x + 3)
=
( e x + 1)2
5e x
= x
( e + 1)2
x −∞ +∞
f ′ (x) +
2
f (x)
-3
1 5
f (0) = − f ′ (0) =
2 4
2 ×
Cf
1
O
−5 −4 −3 −2 −1 ×I 1 2 3 4 5
−1
−2
−3
−4
X = x
X = x
⇔ 1 2e X − 3 1 4e X − 6 + e X + 1 5( e X − 1)
Y = y+ 1 Y = f ( x ) + = − = =
2 2
2 eX + 1 2( e X + 1) 2( e X + 1)
5( e X − 1)
Montrons que la fonction g( X ) = est impaire.
2( e X + 1)
On a :
5( e − X − 1) 5(1 − e X )
g(− X ) = = = − g( X )
2( e − X + 1) 2(1 + e X )
La fonction g est impaire, donc la courbe C f est symétrique par rapport à I
(eu )′ = u′ eu
−3 −2 −1 O 1 2 3
En effet, tout sportif ayant pratiqué "la chute libre" sait que la vitesse se stabilise
au bout d’un certain temps. Elle atteint environ 200 km/h pour les jambes et les
bras tendus. Si le coefficient m/k est très petit, comme pour une feuille d’arbre, la
vitesse limite est particulièrement faible (1,8 km/h) ; ce qui permet à cette feuille
de voltiger.
y = gt
mg
k mg k
−→ régime v(t) = 1 − e− m t
k
transitoire
mg − k t 10−3
e m < 10−3 ⇔ 4, 9 e−2t < 10−3 ⇔ e−2t <
k 4, 9
A l’aide d’un
−tableau de valeurs ou à l’aide de la fonction ln, on obtient :
1 10 3
t > − ln ⇔ t > 4, 2 s
2 4, 9
Au bout de 4,2 s la vitesse de la balle s’est donc stabilisée à 17,64 km/h
2
On obtient le tableau de variation : 1 y = e−2x2
y = e− x 2
y = e−0,5x
x −∞ 0 +∞ y = e−0,3x
2
gk′ ( x ) + 0 −
1
gk ( x )
0 0 −3 −2 −1 O 1 2 3