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Délétion de la

spermatogenèse

Tendance au déclin continu de la


spermatogenèse
(dans les pays riches)

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Les points jaunes représentent le taux moyen


de spermatozoïdes produit par mL de sperme
lors d'études successives. Ce taux a décliné
toute la seconde moitié du ;;e siècle, avec en
France une accélération dans les années
1970 : en 20 ans, les donneurs de sperme du
CECOS de Paris ont perdu — en moyenne —
40 % de leurs spermatozoïdes (− 2,1 %/an) ; le
nombre de spermatozoïdes chutant de
89×106/mL de sperme en 1973 à 60×106/mL
en 1992.
Après ajustement (âge et durée de
l'abstinence sexuelle), sur ces 20 ans, chaque
nouvelle génération (par année civile de
naissance) a perdu 2,6 % des spermatozoïdes
de la cohorte née l'année précédente, et le
taux de spermatozoïdes mobiles a diminué de
0,3 % par an, et celui des spermatozoïdes de
forme normale a diminué de 0,7 %/an.
Parallèlement, la proportion de
spermatozoïdes normalement mobile chutait
de 0,6 % /an et celle des spermatozoïdes
normalement conformés diminuait de 0,5 %
par an[1].

À ce rythme, en 2070 (dans les pays d'où


proviennent les études) toute la population
masculine devrait être infertile, et dès 2025,
le sperme ne serait plus assez fécondant pour
qu'un couple puisse se passer d'une
fécondation assistée. Cette tendance ne peut
cependant être qu'indicative, car la cause du
phénomène est encore mal cernée, et pourrait
peut-être avoir été corrigée dans les
prochaines décennies, avant un seuil fatal.

Le phénomène dit de « délétion de la


spermatogenèse » décrit une
dégradation générale (en quantité et
qualité) de la production moyenne de
spermatozoïdes, observée chez l'être
humain depuis les années 1950 au
moins, dans les pays riches (faute
d'études et de données produites ou
disponibles dans les pays en
développement). Il peut être lié à une
diminution du nombre total de
spermatozoïdes par éjaculat, à une
réduction du volume de l'éjaculat et/ou
à une dégradation de la qualité des
spermatozoïdes.

Ce phénomène présente
d'importantes variations
géographiques, en partie encore
inexpliquées ; ainsi la Finlande semble
épargnée au point qu'on parle
d'exception finlandaise, alors que le
Danemark qui n'en est séparé que par
la Baltique, serait le pays d'Europe où
les hommes ont perdu le plus de
spermatozoïdes depuis le milieu du
;;e siècle.

Hormis en Finlande, la baisse de


production de spermatozoïdes semble
affecter autant les hommes en bonne
santé apparente, que ceux qui
consultent au Danemark à la suite de
difficultés à procréer[2] chez les
hommes ayant un problème de
fertilité.

Quand ce phénomène est associé à


des malformations génitales
susceptibles d'avoir été induite in
utero par un dysfonctionnement du
testicule de l'embryon, on parle de
Syndrome de dysgénésie testiculaire.
Chez l'enfant qu'il affecte, ce
syndrome est associé à l'augmentation
du risque de développer un cancer du
testicule, dans la prime jeunesse ou à
l'âge adulte.

L'ampleur et les conséquences de ce


phénomène, sur le plan de la fertilité
humaine, sont encore discutées et ont
fait l'objet de controverses, parfois
vives dans les années 1990.

Une exposition générale de la


population (in utero pour l'embryon) à
des produits chimiques reprotoxiques
et plus précisément à des
perturbateurs endocriniens est
fortement soupçonnée.
Pour l'instant la baisse du nombre des
spermatozoïdes affecte a priori peu la
taille de la famille, mais deux questions
graves sont posées en ce qui
concerne le développement durable et
la santé publique :

1. un sperme de mauvaise qualité a-


t-il des conséquences sur la
santé du futur enfant et adulte
qu'il engendrera ? et avec quelles
conséquences globales à moyen
et long terme pour l'humanité ?…

2. au rythme des 50 dernières


années si l'on retient la tendance
suggérée par les méta-analyses
publiées (dont la méthodologie
et/ou la représentativité sont –
pour certaines études prises en
compte – contestées par les
représentants de l'industrie
chimique), les mâles
reproducteurs devraient ne plus
pouvoir produire de
spermatozoïdes vers 2070.
Article détaillé : spermatogenèse.

Phénomène
émergent, et lente
prise de
conscience

Causes ?

Mécanisme
explicatif ?

En France

Controverses sur
la dégradation de
la
spermatogenèse
(ou son ampleur)

Controverse sur la
gravité de la
situation

Notes et
références

Voir aussi

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