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mention manuscrite - date Attendu cependant, que, pour faire courir le délai de deux mois à

dactylographiée l'expiration duquel le salarié ne peut plus dénoncer le reçu pour


solde de tout compte, ce dernier doit comporter la date de sa
Cass. Soc. 10/02/98 nº 710 PB signature, peu important que celle-ci ne soit pas écrite de la
SARL Publi-Média c/Sassi main du salarié, dès l'instant qu'elle est certaine ;

Qu'en statuant comme elle l'a fait, sans mettre en doute


l'exactitude de la date mentionnée sur le reçu, la cour d'appel a
violé le texte susvisé ; Par ces motifs : Casse et annule
mention manuscrite - néant Attendu que pour déclarer irrecevable la demande du salarié, au
motif que ce reçu n'avait pas été dénoncé dans le délai de deux
Cass. Soc. 17/02/93 nº 716 P mois, le jugement, après avoir relevé que la mention " reçu pour
Barbaud c/Sté transports solde de tout compte " était écrite à la machine, énonce que cette
Sabiron mention manuscrite figurait sur le précédent courrier du salarié et
qu'il ne faisait aucun doute que le salarié avait signé le document
en pleine connaissance de cause ;

Qu'en statuant ainsi, alors qu'il constatait que, sur le reçu signé
au moment de la rupture, la mention " reçu pour solde de tout
compte " n'était pas écrite de la main du salarié, ce dont il
résultait que la forclusion n'était pas opposable à ce dernier, le
conseil de prud'hommes a violé le texte susvisé ; Par ces motifs :
Casse et annule
mentions obligatoires - date Attendu que l'employeur fait grief au jugement attaqué (conseil de
prud'hommes de Saint Denis de la Réunion, 14 mars 1994) d'avoir
Cass. Soc. 19/02/97 nº 824 P déclaré recevables les demandes de la salariée, alors, selon le
SARL Réunion gardiennage moyen, que la salariée avait signé, le 31 décembre 1992, un reçu
RGA c/Affidou pour solde de tout compte qu'elle n'a pas dénoncé dans le délai de
deux mois ; qu'en effet, les juges du fond ont considéré que le reçu
n'étant pas daté, la salariée n'avait pas de délai à respecter, alors
qu'il était manifeste que ce reçu avait été signé le même jour que
la remise des bulletins de paie et du certificat de travail ; alors, en
outre, que le conseil de prud'hommes a pris en compte la date de
la demande de convocation adressée au conseil de prud'hommes
par la salariée le 13 janvier 1993, et non la date à laquelle
l'employeur avait été convoqué devant cette juridiction qui, seule,
aurait pu valoir dénonciation du reçu pour solde de tout compte ;
que cette convocation ayant été reçue par l'employeur le 19 avril
1993, plus de deux mois après la signature du reçu, les demandes
de la salariée étaient irrecevables ;

Mais attendu qu'abstraction faite du motif surabondant justement


critiqué par la deuxième branche du moyen, le conseil de
prud'hommes, qui a constaté que le reçu pour solde de tout
compte signé par la salariée n'était pas daté, a décidé, à bon
droit, que le délai de deux mois à l'expiration duquel le salarié ne
peut plus dénoncer le reçu n'avait pas commencé à courir ; que le
moyen n'est pas fondé...
mentions obligatoires - délai 1/ Attendu que, pour déclarer Mme Cluchat irrecevable en ses
de dénonciation - " forclusion demandes, l'arrêt retient que le reçu pour solde de tout compte du
" 18 avril 1991 est conforme aux dispositions de l'article L 122-17
du Code du travail comme comportant toutes les mentions exigées
1/ Cass. Soc. 29/01/97 par cet article, et en particulier la mention suivante : " le délai de
nº 458 PBR Cluchat c/SARL forclusion est de deux mois à compter du 19 avril 1991 ", et
SEIA ajoute qu'il appartenait à Mme Cluchat, dans ce délai, de se
renseigner plus amplement sur ses droits si elle n'avait pas
compris, comme elle le soutient, le sens du terme forclusion ;

Attendu, cependant, que, pour répondre aux exigences de l'article


L 122-17 du Code du travail, le reçu pour solde de tout compte
signé par le salarié doit mentionner qu'il peut être dénoncé dans
un délai de deux mois à compter de sa signature ; Qu'en statuant
comme elle l'a fait, la Cour d'appel a violé le texte susvisé ; Par
ces motifs : Casse et annule
2/Cass. Soc. 18/03/92
nº 1436 PF Borel et autre
c/Allançon 2/ Attendu que pour déclarer irrégulier le reçu pour solde de tout
compte délivré le 13 octobre 1983 à Mme Allançon par MM. Borel
et Mailharrou, la Cour d'appel énonce qu'il résulte de l'article
L 122-17 du Code du travail que la forclusion ne peut être
opposée au travailleur si le reçu pour solde de tout compte ne
porte pas mention, en caractères très apparents du délai de
forclusion ; que cette mention doit s'entendre non seulement de
l'indication de la durée du délai, mais également de l'indication
expresse de la nature de ce délai, par l'emploi du terme
forclusion ou de toute autre expression démontrant que le salarié
signataire avait connaissance qu'à l'expiration de ce délai, aucune
possibilité de dénonciation n'existait plus ;

Qu'en statuant ainsi, alors que le reçu signé par la salariée


mentionnait qu'il pouvait être dénoncé dans un délai de deux mois
à compter de sa signature, ce dont il résultait qu'il répondait aux
exigences de l'article L 122-17 du Code du travail quant à la
mention du délai de forclusion de deux mois, la Cour d'appel a
violé le texte susvisé ; Par ces motifs : Casse et annule
mentions obligatoires - Attendu qu'il résulte du jugement attaqué (conseil de prud'hommes
exemplaire remis au salarié - de Châtellerault, 14 janvier 1987) et des pièces de la procédure
mention manuscrite que Mme Bonnin a attrait devant la juridiction prud'homale
M. Montier, liquidateur de la société anonyme billai et ladite
Cass. Soc. 09/03/89 nº 1087 P société, son employeur, pour obtenir paiement d'une indemnité
Montier liquidateur de la compensatrice de congés payés, de dommages-intérêts pour
société Billai et autre c/Bonnin résistance abusive et d'une somme au titre de l'article 700 du
et AGS nouveau Code de procédure civile et qu'il a été partiellement fait
droit à ces demandes ;

Attendu que pour rejeter la fin de non-recevoir invoquée par les


défendeurs qui se prévalaient de la signature par la salariée, au
moment de son départ de l'entreprise, d'un reçu pour solde de tout
compte, non dénoncé régulièrement, le jugement a relevé que, sur
l'exemplaire dudit reçu conservé par la salariée et versé par elle
aux débats, ne figurait pas la mention manuscrite " pour solde de
tout compte " ;

Attendu qu'en statuant ainsi alors qu'ils avaient constaté que


l'exemplaire du reçu pour solde de tout compte délivré par le
travailleur à l'employeur et produit par ce dernier comportait la
mention manuscrite par la salariée " pour solde de tout compte ",
ce dont il résultait que cet exemplaire avait un effet libératoire à
l'égard de l'employeur et en exigeant que ladite mention figurât
aussi sur l'exemplaire demeuré en la possession de la salariée,
les juges du fond ont fait une fausse application des
textes susvisés ; Par ces motifs et sans qu'il y ait lieu de statuer
sur le second moyen : Casse et annule
rectification postérieure - 1/ Attendu que Mlle Ballarin a été engagée suivant contrat à
validité du reçu initial (non) -durée indéterminée à compter du 11 avril 1994 par la société
employeur admettant devoir Bristef ; que, par lettre du 23 août 1994, elle a donné sa démission
d'autres sommes que celles et n'a pas effectué de préavis ; qu'elle a signé un reçu pour solde
mentionnées sur le reçu de tout compte le 5 septembre 1994 ; que, courant octobre 1994,
la société Bristef a versé une somme à titre de rappel de salaire et
1/ Cass. Soc. 28/01/98 nº 415 P d'indemnité compensatrice de congés payés pour les 1er, 2 et
SA Bristef c/Ballarin 3 juillet 1994 ; qu'ultérieurement, la société Bristef a saisi la
juridiction prud'homale d'une demande en paiement d'une
indemnité compensatrice de préavis ; qu'invoquant une
qualification supérieure, Mlle Ballarin a reconventionnellement
demandé un rappel de salaire et une indemnité compensatrice de
congés payés ;

Sur le premier moyen :

Attendu que la société Bristef fait grief au jugement attaqué


(conseil de prud'hommes de Narbonne, 31 juillet 1995) de l'avoir
déboutée de sa demande d'indemnité pour non-respect du préavis,
alors, selon le moyen, que, d'une part, la société Bristef avait
expressément indiqué, dans le courrier qu'elle avait adressé à sa
salariée démissionnaire, que cette dernière lui devait un préavis
d'un mois ou, à défaut, une indemnité compensatrice ; que Mlle
Ballarin a indiqué, le 23 septembre 1994, soit un mois après avoir
démissionné, qu'elle était disposée à effectuer son préavis ; que
l'indication donnée à la salariée que son certificat de travail,
l'attestation ASSEDIC, le solde de tout compte, étaient à sa
disposition le 4 septembre ne pouvait valoir, en présence de
termes exprès contraires, dispense d'exécution du préavis ;
qu'ainsi, en décidant que la commune intention des parties était de
mettre fin au contrat de travail le 4 septembre 1994, le conseil de
prud'hommes a, tout d'abord, entaché sa décision d'une
dénaturation des termes clairs et précis de la lettre de la société
Bristef du 25 août 1994, en violation de l'article 1134 du Code
civil et ensuite privé sa décision de motifs, violant ainsi l'article
455 du nouveau Code de procédure civile ; alors que, d'autre part,
en décidant que le non-paiement à l'échéance de quatre jours de
salaire privait l'employeur du droit de se prévaloir du préavis, le
conseil de prud'hommes, qui ne se réfère à aucune disposition
pour étayer sa décision, a privé celle-ci de base légale au regard
de l'article 3, 7, 2 de la Convention collective du commerce de
détail applicable à la société Bristef ; et alors, qu'enfin, le droit à
l'indemnité de préavis ne saurait être suspendu à la preuve du
préjudice que causerait l'inexécution du préavis ; qu'ainsi, le
jugement attaqué a violé l'article 3, 7, 2 de la Convention
collective du commerce de détail ;

Mais, attendu que le conseil de prud'hommes qui a constaté


que sur la proposition de l'employeur, la salariée avait signé le
reçupour solde de tout compte le 4 septembre 1994, a pu en
déduire que le contrat de travail avait été rompu à cette date et
que l'employeur avait dispensé la salariée d'exécuter le préavis ;
que le moyen n'est pas fondé ;

Et sur le second moyen :

Attendu que la société Bristef fait grief au jugement de l'avoir


condamnée à payer à Mlle Ballarin un rappel de salaire sur
qualification et les congés payés correspondants, alors, selon le
moyen, que, d'une part, le salarié qui n'a pas dénoncé dans les
réserves - défaut d'accord du 1/ Attendu que M. Dubief, recruté en septembre 1980 par la
salarié société Bidaut-Caravanes en qualité d'employé d'entretien et
démissionnaire le 9 janvier 1982, a été débouté de ses demandes
1/ Cass. Soc. 26/02/85 nº 809 P en paiement de rappels de salaires, d'heures supplémentaires et de
Dubief c/Sté Bidaut-Caravanes congés payés, au motif, notamment, qu'il n'avait pas respecté le
délai de deux mois dans lequel le reçu pour solde de tout compte
doit être dénoncé ;

Attendu cependant que l'écrit aux termes duquel M. Dubief avait


légalement donné à son mandataire pouvoir de signer en son nom
le reçu pour solde de tout compte, et dont la société n'avait pas
contesté avoir eu connaissance, portait la mention " sous réserve
de tous mes droits passés, présents et futurs " ;

Qu'en statuant comme il l'a fait, alors que, cette mention étant
exclusive de l'accord du salarié, la forclusion ne pouvait lui être
2/ Cass. Soc. 24/11/93 opposé, le Conseil de prud'hommes a violé le texte susvisé ; Par
nº 3736 P Sté Grand Garage de ces motifs : Casse et annule
Luce c/Faynot
2/ Attendu que, pour rejeter la fin de non-recevoir invoquée par
l'employeur, qui se prévalait de la signature par le salarié, au
moment de son départ de l'entreprise, d'un reçu pour solde de tout
compte, non dénoncé régulièrement, la Cour d'appel a relevé que
la formule " pour solde de tout compte " apposée par M. Faynot
sur le reçu, était suivie de la mention " sous réserve des
commissions restant à payer " ; que cette réserve portant sur des
éléments de salaire qui entraient, compte tenu de la généralité de
ses termes, dans le cadre du reçu et étaient dus lors de
l'établissement de celui-ci, avait fait perdre tout effet libératoire
au reçu ;

Attendu, cependant, que la mention " sous réserve des


commissions restant à payer " ne saurait priver le reçu d'effet
libératoire pour l'employeur à l'égard des éléments de
rémunération dont le paiement avait été envisagé au moment du
règlement de compte ; Qu'en statuant comme elle l'a fait, la Cour
d'appel a violé les textes susvisés ; Par ces motifs, et sans qu'il y
ait lieu de statuer sur les autres branches : Casse et annule
signature - date - avant la 1/ Attendu que la Cour d'appel a déclaré régulier le reçu pour
notification du licenciement solde de tout compte signé le 10 octobre 1980 et dit que le salarié
était forclos dans son action ;
1/ Cass. Soc. 07/02/90 nº 430 P
Marreau c/Sté Delachaux Qu'en statuant ainsi alors qu'il résultait de ses constatations que
le reçu pour solde de tout compte avait été signé antérieurement
2/ Cass. Soc. 09/10/96 à la notification du licenciement dans les formes prévues par la
nº 3620 P SA Bata c/Nias loi, la Cour d'appel a violé le texte susvisé ; Par ces motifs :
Casse et annule

2/ ... attendu qu'ayant constaté que le reçu pour solde de tout


compte avait été signé avant la notification de la rupture du
contrat, la Cour d'appel a décidé à bon droit qu'un tel reçu était
dépourvu de tout effet libératoire ; que le moyen n'est pas fondé ;
Par ces motifs : rejette le pourvoi.
signature - date - dispense de 1/ ...Attendu que la Cour d'appel a déclaré la demande de
préavis M. Bour recevable en énonçant que la signature du reçu pour
solde de tout compte, ne doit pas être antérieure à la cessation du
1/ Cass. Soc. 25/10/90 contrat de travail et qu'en conséquence, la dispense d'exécuter
nº 3943 P COGEM c/Bour effectivement le préavis sans que la cessation du contrat de travail
soit anticipée n'emporte pas l'effet libératoire du reçu délivré
avant l'expiration du préavis ;

Qu'en statuant ainsi, alors qu'il résultait de ses propres


constatations que le salarié, qui avait été dispensé d'effectuer son
préavis, ne se trouvait plus sous la dépendance de
2/ sans dispense de préavis l'employeur lors de la signature du reçu pour solde de tout
compte, la Cour d'appel a violé le texte susvisé ; Par ces motifs, et
Cass. Soc. 10/11/98 nº 4564 D sans qu'il y ait lieu de statuer sur le second moyen : Casse et
Sté VLD Graphic c/Heillette annule

2/ ... attendu que la cour d'appel qui a constaté que la salariée


n'avait pas été dispensée de l'exécution du préavis, en a
exactement déduit que le reçu pour solde de tout compte signé
alors que l'intéressée était encore sous le dépendance de
l'employeur, n'avait pas d'effet libératoire à son égard ; que le
moyen n'est pas fondé…
signature - emplacement - 1/ Attendu que, selon l'arrêt attaqué (Caen, 28 novembre 1991),
précédant la mention pour M. Liabot a été employé par M. Flambard, boucher, du 29 avril
solde de tout compte 1965 au 11 avril 1989, date de son licenciement pour raison
économique ; que, prétendant notamment qu'il lui était dû un
1/ Cass. Soc. 07/11/95 solde de salaires, il a saisi la juridiction prud'homale ;
nº 4172 D Flambard c/Liabot
Attendu que M. Flambard fait grief à l'arrêt d'avoir déclaré le
salarié recevable en l'ensemble de ses demandes, alors, selon le
moyen, que le reçu est constitutif d'un reçu pour solde de tout
compte dès lors que le document comporte la signature du salarié
et la mention " pour solde de tout compte " écrite de sa main ;
qu'il importe peu que cette mention manuscrite figure au-dessous
de la signature et non au-dessus ; qu'en décidant le contraire, la
Cour d'appel a violé l'article L 122-17 du Code du travail ;

Mais attendu que l'article L 122-17 dispose que la forclusion ne


peut être opposée au travailleur que si la mention " pour solde de
tout compte " est suivie de la signature de l'intéressé ; que la Cour
d'appel ayant constaté que la signature de M. Liabot était placée
2/ Cass. Soc. 07/04/99 avant la mention " pour solde de tout compte ", a exactement
nº 1675 D SARL Nouvelle tous décidé que la forclusion ne pouvait être opposée ; que le moyen
transports services c/Briquet et n'est pas fondé.
autres
2/ Mais attendu d'abord que l'article L 122-17 dispose que la
forclusion ne peut être opposée au salarié que si la mention " pour
solde de tout compte " est suivie de la signature de l'intéressé ;
que la cour d'appel ayant constaté que la signature de M. Briquet
était placée avant la mention " pour solde de tout compte ", a
exactement décidé que la forclusion ne pouvait être opposée ; que
par ce seul motif, sa décision se trouve, sur ce point, légalement
justifiée ;

Attendu, ensuite, que la cour d'appel a constaté que les griefs


énoncés dans la lettre de licenciement n'étaient pas établis ; qu'il
s'ensuit que les moyens ne sont pas fondés ; Par ces motifs :
rejette le pourvoi.
trop perçu par le salarié Attendu que le jugement attaqué a débouté la société Somagraf de
sa demande en remboursement d'une somme versée en trop à
Cass. Soc. 09/03/83 nº 443 Sté dame Basetti, son ancienne salariée, et l'a condamnée à payer à
Somagraf c/Basetti celle-ci une certaine somme en application de l'article 700 du
Code de procédure civile, aux motifs que l'intéressée avait, lors de
la rupture du contrat de travail, signé un reçu pour solde de tout
compte et que celui-ci n'avait pas été dénoncé par l'employeur
dans le délai légal de deux mois ;

Attendu, cependant, que le reçu pour solde de tout compte délivré


par le salarié à l'employeur et qui n'a d'effet libératoire qu'à
l'égard de celui-ci pour les sommes dont le règlement a été
effectivement envisagé, ne met pas obstacle à ce que l'employeur,
auquel le délai de dénonciation de deux mois n'est pas
applicable, puisse éventuellement réclamer au salarié un trop
perçu ; qu'il s'ensuit que le Conseil de Prud'hommes a violé le
texte susvisé ; Par ces motifs : Casse et annule
validité limitée - éléments de ...Mais attendu, qu'ayant constaté que le document intitulé " reçu
rémunération concernés - pour solde de tout compte " portait sur une somme dont en
absence de précision l'absence de toute précision, il était impossible, lors de sa
signature, de déterminer les éléments de rémunération ou
Cass. Soc. 19/05/98 nº 2448 PB d'indemnisation qu'elle concernait, c'est à bon droit que la cour
Sté Ein Wydauw c/Laury d'appel, hors toute dénaturation et par une décision motivée, a
décidé que ce document constituait, non pas un reçu pour solde de
tout compte au sens de l'article L 122-17 du Code du travail,
mais un simple reçu de la somme qui y figure et qu'en
conséquence, il ne faisait pas obstacle à la recevabilité de la
demande du salarié en paiement d'une indemnité pour
licenciement sans cause réelle et sérieuse ; que, par ce seul motif,
sa décision se trouve légalement justifiée ; que le moyen n'est pas
fondé…
validité - licenciement - Attendu, selon l'arrêt attaqué (Versailles, 19 décembre 1995) que
renonciation à contestation Mme Renard, engagée le 16 septembre 1987 par la société
(non) Expanscience, occupait le poste de chef de produits international
lorsqu'elle a été licenciée pour motif économique par lettre du
7 janvier 1992, l'employeur prenant acte de son accord pour
adhérer à une convention de conversion ; qu'elle a saisi la
juridiction prud'homale d'une demande en paiement d'indemnités
la signature d'un reçu pour de rupture ;
solde de tout compte rédigé en
termes généraux ne peut
valoir renonciation du salarié Sur le premier moyen :
au droit de contester la cause
réelle et sérieuse de son Attendu que la société Expanscience fait grief à l'arrêt d'avoir
licenciement déclaré recevable la demande de Mme Renard, alors, selon le
moyen, que, d'une part, le reçu pour solde de tout compte signé
seule une transaction signée par Mme Renard porte la mention " reconnais avoir reçu… pour
après le licenciement et solde de tout compte la somme de 114 044,33 francs… en
comportant des concessions paiement des salaires, accessoires de salaires et toutes indemnités
réciproques, peut l'empêcher quelle qu'en soit la nature ou le montant, qui m'étaient dus au titre
d'agir de l'exécution et de la cessation de mon contrat de travail " ;
qu'en relevant cependant, pour statuer comme elle l'a fait, que le
reçu pour solde de tout compte signé par Mme Renard comportait
Cass. Soc. 30/06/98 nº 3670 PB la mention "… et toutes indemnités qui m'étaient dues au titre de
SA Laboratoires Expanscience l'exécution et de la convention de mon contrat de travail ", la cour
c/Renard d'appel a dénaturé les termes clairs et précis de l'acte soumis à
son examen, violant ainsi l'article 1134 du Code civil ; et alors
que, d'autre part, en signant pour solde de tout compte le reçu
d'une certaine somme en paiement des salaires et de toutes
indemnités qui lui étaient dues au titre de l'exécution et de la
cessation de son contrat de travail, la salariée a nécessairement
envisagé les indemnités et dommages et intérêts auxquels
auraient pu lui donner droit la rupture de son contrat et renoncé
sans ambiguïté à les réclamer ; qu'en décidant, cependant, en
l'état du reçu pour solde de tout compte signé par Mme Renard
aux termes duquel elle reconnaissait " avoir reçu… pour solde de
tout compte la somme de 114 044,33 francs… en paiement des
salaires, accessoires de salaires et toutes indemnités quelle qu'en
soit la nature ou le montant, qui m'étaient dus au titre de
l'exécution et de la cessation de mon contrat de travail ", que la
salariée n'avait pas eu l'intention de renoncer au paiement d'une
indemnité pour licenciement non causé, la cour d'appel a violé les
articles 1134 du Code civil et L 122-17 du Code du travail ;

Mais attendu que la signature d'un reçu pour solde de tout


compte rédigé en termes généraux ne peut valoir renonciation
du salarié au droit de contester la cause réelle et sérieuse de son
licenciement ; que seule une transaction signée après le
licenciement et comportant des concessions réciproques, peut
l'empêcher d'agir ; que le moyen n'est pas fondé (...) Par ces
motifs : Rejette le pourvoi.
validité - éléments non- 1/ Attendu que pour déclarer irrecevables les demandes précitées,
envisagés lors de la signature - l'arrêt attaqué énonce que le reçu pour solde de tout compte,
détail des sommes versées portait sur les congés payés, un rappel de prime exceptionnelle,
des remboursements de frais et frais de déplacement, outre le
1/ Cass. Soc. 10/11/98 solde sur salaire, soit en l'occurrence l'ensemble des créances
nº 4518 D Hesters c/SARL proprement salariales issues du contrat de travail ; que la lettre
Viking Trans Express recommandée avec accusé de réception apparemment datée du
9 septembre 1992, expédiée par le salarié à son employeur le
11 septembre 1992, ne remet pas en cause formellement les points
ci-dessus réglés par le reçu pour solde de tout compte mais
uniquement l'aspect abusif éventuel du licenciement et les
dommages-intérêts qui en découlent, outre le préavis et les congés
payés y afférents et des heures supplémentaires ; que les
demandes en paiement de préavis et de congés payés sur préavis
seront rejetées en raison de l'effet libératoire du reçu pour solde
de tout compte non dénoncé par le salarié dans les délais en ce
qui concerne les créances proprement salariales ;

Qu'en statuant ainsi, alors qu'elle a constaté que le reçu pour


solde de tout compte contenait une énumération des éléments de
2/ reçu rédigé en termes rémunération dus au titre de l'exécution du contrat de travail,
généraux - contestation du dans laquelle n'étaient inclus ni l'indemnité de préavis ni les
licenciement congés payés y afférents, ni les heures supplémentaires
réclamées ce dont il résultait que le reçu ne pouvait avoir d'effet
libératoire à leur égard, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;
Cass. Soc. 09/12/98
Par ces motifs : Casse et annule
nº 5143 PBR Vincenti c/Sté
Alsacienne du supermarché
2/ Attendu que, pour déclarer irrecevables ces demandes, l'arrêt
attaqué énonce que le reçu pour solde de tout compte étant rédigé
en termes généraux, sans exception ni réserve, la salariée,
lorsqu'elle l'a signé, après réception de la lettre de licenciement,
avait nécessairement envisagé les indemnités de rupture et
l'indemnité pour licenciement sans cause réelle et sérieuse ;

Attendu, cependant, que la signature d'un reçu pour solde de tout


compte, rédigé en terme généraux, ne peut valoir renonciation
du salarié au droit de contester le bien-fondé de son
licenciement ; que seule une transaction, signée après le
licenciement et comportant des concessions réciproques, peut
l'empêcher d'agir ;

Qu'en statuant comme elle l'a fait, la cour d'appel a violé le texte
susvisé ; Par ces motifs : Casse et annule

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