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I. Intérêt de sujet
Connaitre les produits de la finance islamique et les principes de base de la
finance islamique.
Connaitre la différence entre l’assurance islamique et l’assurance classique.
Problématique
La finance islamique est un autre moyen de financement d’une économie. Il doit
respecter des principes liés à la Sharia tout en conservant des objectifs de
rentabilité.
L’assurance islamique en tant que produit financier islamique s'est avéré comme
investissement et produit de prévoyance très fiable et sur par rapport aux produits
d'assurances classiques.
Plan
I. Introduction
II. Les techniques de financement islamique
III. L’assurance islamique TAKAFUL
IV. Conclusion
V. Bibliographie et Webographie
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Introduction
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Pour qu’un contrat financier soit conforme à la Chari’a, il est essentiel que le
financier assume une partie des risques portant soit sur l’actif financier, soit sur
l’activité objet de l’investissement.
Généralement les techniques de financement islamiques reposent sur le transfert
d’actifs sous-jacents (structures de financement basées sur un actif) ou sur
l’exposition à un autre risque commercial (structure basée sur un financement
participatif ou de partage des risques).
L’une des différences fondamentales des techniques de finance islamique avec
ceux de la finance conventionnelle, est la répartition du risque. Alors qu’un
financier conventionnel cherche à minimiser au maximum le risque sous-jacent
lié à une opération, il est au contraire primordial pour un financier islamique
d’assumer un tel risque afin d’assurer la conformité de l’opération avec la Chari’a.
La difficulté serait donc de réconcilier les exigences de la Chari’a (nécessité de
conserver une part de risque) avec l’aversion naturelle au risque.
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1) La Mourabaha
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C’est l’activité la plus importante des banques islamiques, prend le nom de muajjal en Asie
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Le plus souvent le paiement est différé c’est pourquoi la Mourabaha constitue une alternative au
crédit acheteur.
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2) Le contrat Salam
Cette technique consiste à payer à l’avance des biens prédéterminés. Salam est
ainsi un contrat à terme. Le bien acheté n’existe pas au moment de la signature du
contrat. Pourtant, ceci reste Halal ou conforme à la Chari’a en vertu du principe
de la nécessité.
Ce contrat peut être utilisé pour financer les besoins en trésorerie d’une société.
Le financier paie ainsi l’intégralité du prix de l’actif à l’avance, pour une date de
livraison différée.
Étapes de l’opération
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L’ijara est une sorte de crédit-bail à moyen et long terme qui fait intervenir trois
acteurs : le client de la banque (locataire du bien), la banque et le fabriquant
(vendeur du bien). Cette opération se déroule ainsi (voir figure 3)
Étapes de l’opération
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Étapes de l’opération
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1) Le contrat Mudaraba
C’est un contrat conclu entre un (ou des) investisseurs(s) qui apporte(nt) des fonds
(rab-al-mal) –en l’occurrence une société de financement- et un entrepreneur qui
assure le travail nécessaire et apporte son expertise pour faire fructifier ces fonds
(mudarib), dans une opération conforme à la Charia.
En cas de profit, le mudarib est rémunéré pour son travail et son expertise, le rab-
al-mal pour son apport en capital. La rémunération a lieu selon la proportion fixée
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dans le contrat. Elle intervient après retenue de frais de gestion par le mudarib et
remboursement du capital au rab-al-mal. Le mudarib ne reçoit pas de salaire.
En cas de perte, l’un pers le fruit de son travail et ses frais de gestion, l’autre le
fonds 3, sauf s’il s’agit d’une négligence de gestion. La perte est alors supportée
par les deux parties.
Étapes de l’opération
3
Les pertes sont supportées par le rab-al-mal dans la limite de la somme investie.
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3. À l’issue du contrat, les profits sont répartis selon les modalités définies dans
le contrat. En cas de pertes, seule la société de financement les supporte.
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Selon les règles de la Chari’a, le prêt n’est pas interdit, seul l’est l’intérêt. Le prêt
sans intérêt accordé par la banque est le qard hassan.
Le qard hassan est un prêt sans contrepartie, effectué dans un but humanitaire ou
de bien-faisance. Il est accordé occasionnellement à des particuliers dans le
besoin, à des clients en difficulté, etc. Il peut être utilisé pour financer des projets
dans le domaine social, économique, éducatif et religieux.
Le financement des services englobe des produits comme : Joala, Hawala, Arboun
et Wakala
Wakala : C'est un contrat d'agence incluant, généralement, des frais d'expertise.
Les banques l'utilisent souvent pour les grands comptes de dépôt: le client possède
les capitaux investis, il nomme une banque islamique comme agent et paye une
commission d'expertise pour rémunérer le travail de gestion des fonds par la
banque.
Avantages du Wakala
3) Les sukuk
Les sukuk sont des sortes d’obligations émises par des organismes, États ou
entreprises, qui ont besoin d’argent. Appelés souvent obligations islamiques (à
moins, ce sont plutôt des produits assimilables aux Asset-Backed Securities (ABS
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Singulier en arabe de sukuk
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1) Introduction
La takaful est née du besoin d'une banque islamique soudanaise d'assurer ses
opérations, le tout conformément aux principes de la charia ou loi islamique. La
banque a créé à cet effet une compagnie d'assurances islamique (Sudanese Islamic
Insurance Company) en 1979. À partir de là, d'autres compagnies ont vu le jour
principalement au Moyen-Orient. Ce n'est qu'en 1984 que les Malaisiens vont
prendre le relais et lancer la takaful qui va connaitre un certain essor.
Les récents développements dans la takaful sont la résultante de plusieurs
facteurs:
- La hausse vertigineuse et régulière des prix du pétrole qui se traduit par un
excédent de liquidités cherchant des opportunités d'investissement.
Cela a permis le développement de la finance islamique. La takaful intervient
comme une activité complémentaire pour l'offre financière islamique ;
- Révolution sociologique qu'ont connue les pays et les communautés musulmans
en Europe et dans les pays d'accueil durant les dernières années avec un retour a
plus de pratique religieuse et une volonté de vivre harmonieusement avec ses
croyances.
2) Fondements d'assurance Takafoul
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et sur l’aide réciproques entre les groupes participants, une alternative islamique
à l’assurance traditionnelle.
L’assurance Takaful est une assurance islamique qui trouve ses fondements dans
les prescriptions islamiques des textes sacres, dans la science du fiqh ainsi que les
coutumes et traditions musulmanes. Un conseil religieux ou « sharia board » vient
vérifier le bon respect du droit musulman par les compagnies d’assurance dans
leurs transactions et opérations commerciales.
Selon l’AAOIFI 5(Norme 26) : « L’assurance islamique est un accord entre un
groupe de personnes contre des risques spécifiques imprévisibles qu’ils peuvent
confronter. Cet accord, ainsi introduit, porte sur le versement des contributions à
titre de donations, et conduit à la création d’un fonds d’assurance qui jouit du
statut d’une entité juridique et a la responsabilité financière indépendante.
Les ressources de ce fonds sont utilisées pour indemniser tout souscripteur contre
un risque prescrit dans le contrat, conformément aux règles et procédures de la
police d’assurance »
Selon l’IFSB 6
: « Le Takaful est l’alternative islamique à l’assurance
conventionnelle et existe dans ses formes vie (couverture des personnes) et
générale (couvertures des biens). Il est basé sur les concepts de solidarité
mutuelle,. . . »
L’assurance islamique et s’écarte des principaux torts de l’assurance
conventionnelle, tout d’abord, en éliminant toute transaction jugée par l’Islam
Haram comme : riba, gharar, maisir, thésaurisation et certains placements.
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l’AAOIFI (Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions) : organization de
comptabilité et d’audit pour les institutions financières islamiques a été créée le 26 février de l’année
1990 à Bahreïn il s’agit d’une organisation indépendante à but non lucratif. Elle s’occupe de la
comptabilité, de l’audit, de la gouvernance et des normes (standards) Chari’a pour des institutions
financières islamiques.
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L’IFSB(Islamic Financial Services Board) regroupe des banques centrales, des autorités monétaires
ainsi que diverses organisations actives dans le domaine de la régulation et la supervision des institutions
agissant dans la sphère de la finance islamique. Il comprend 187 membres dont 46 autorités de
supervision et 141 acteurs du marché dans 37 pays Basé à Kuala Lumpur en Malaisie depuis 2002 c’est
le gendarme international des centres financiers proposant des produits islamiques. L’ISFB a pour rôle
de mettre en place un corpus de standards et de bonnes pratiques qui viendraient en complément des
règles de surveillance édictées par le Comité de Bâle.
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En droit musulman, les contrats contenant des éléments d’incertitude sont réputés
nuls. Un contrat non affecté par le gharar 1 est un contrat dont tous les termes
fondamentaux (tels que le prix, l’objet, l’identité des parties et les délais
d’exécution) sont clairement définis au jour de sa conclusion. Cette règle est
rigoureusement appliquée par les scholars. Il est ainsi rare de prévoir des
conditions suspensives portant sur les éléments caractéristiques du contrat dans
les documents de financement islamique. Les scholars encouragent par ailleurs
fortement la satisfaction de toutes les conditions préalables avant la signature du
contrat.
Les opérations qui reposent sur de la pure spéculation en vue de réaliser un profit
sont illicites (haram) et donc nulles en droit musulman. Ce principe ferme
notamment aux investisseurs islamiques l’accès au marché des produits dérivés
en tant que source de profit à titre principal et fait obstacle à ce que ces derniers
participent à la négociation spéculative de titres des sociétés. Il existe cependant
une nette distinction entre les opérations relevant de la pure spéculation et une
activité certes spéculative au sens de non certaine mais accomplie de façon
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Le terme gharar est un terme que même les spécialistes ont des difficultés à le traduire, ainsi plusieurs
termes sont y accolés : incertitude, tromperie, risque, ambiguïté..
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"entrepreneuriale", qui est, elle, parfaitement licite dans la mesure où elle est au
service de la création ou de l’investissement dans une entreprise.
L’enrichissement injuste/exploitation déloyale Les contrats aux termes desquels
l’une des parties exploite de façon déloyale son cocontractant ou perçoit
injustement un gain au détriment de ce dernier sont également réputés nuls. En
effet, suivant les principes dictés par la Chari’a, un musulman ne doit générer de
profit qu’à partir de transactions ou d’activités dans lesquelles il investit et à la
condition qu’il en partage les risques (cette règle fait référence au "principe des
trois p" : partage des pertes et des profits). Le partage n’est pas nécessairement
égalitaire mais il doit être déterminé selon une clé de répartition convenue à
l’avance.
e) L’interdiction de la thésaurisation
L’Islam n’est pas opposé au concept d’assurance en soi, mais à certains moyens
et méthodes utilisés aujourd’hui dans l’assurance classique. En fait, le concept de
réduction des risques par appel à la loi des grands nombres était largement utilisé
par l’Islam, particulièrement par les tribus comme cité avant. Cependant, pour être
permissible pour l’Islam, toute forme d’assurance doit éviter les éléments de riba
(intérêt), maisir (spéculation) et gharar (incertitude), même si une part de gharar
est admise dans certaines circonstances.
L’assurance est, du point de vue de l’assuré, un contrat d’indemnité.
L’assureur s’engage à indemniser l’assuré en cas de survenue d’une perte en lui
payant l’équivalent monétaire de la perte subie. L’assuré ne tire aucun gain de la
perte survenue dans la mesure où la somme assurée ne fait que le ramener à la
situation financière dans laquelle il se trouvait avant la perte. Il s’ensuit que dans
la perspective de l’assuré, l’assurance n’est pas un jeu de hasard. Pour les
musulmans, ce n’est pas pour cette raison que l’assurance classique n’est pas
conforme à la Fiqh (la jurisprudence musulmane).
L’assureur, quant à lui, constitue son capital et détermine le niveau de la prime.
Par ailleurs, s’il souscrit des risques, c’est pour faire des bénéfices. En
conséquence, du point de vue de l’assureur, il ne s’agit pas d’un risque pur, mais
d’un risque spéculatif. Ce risque est ramené à la taille du capital disponible grâce
à la réassurance. La société d’assurance met en péril son capital en cas
d’inadéquation de la prime. C’est ainsi que l’assureur peut gagner tout comme
perdre.
Une des pommes de discorde entre la Fiqh et l’assurance classique est que cette
dernière comporte un risque spéculatif. En outre, l’investissement des primes
collectées se fait auprès des banques conventionnelles, mais aussi dans des
obligations porteuses d’intérêts, constituent un point à rectifier pour les Fouqahas.
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Nous avons vu que l’assurance conventionnelle est une assurance laïque et ainsi
ne respectant pas, les principes et l’éthique du droit musulman, a la différence de
l’assurance islamique
1) Principes de Takaful
Pour être conforme à la Chari’a, toute transaction commerciale doit obéir aux
restrictions étalés. Or comme montré dans la section précédente le contrat
d’assurance n’échappe pas à ces restrictions. Pour ceci le concept de donation ou
tabarru’a 8 est attribué à l’assurance Takaful.
En principe, le système de Takaful est basé sur la coopération mutuelle et
l’assistance entre le groupe ou des souscripteurs. C’est-à-dire le risque est partagé
collectivement et volontairement par ce groupe ainsi que l’incertitude et la prise
de risque excessive sont éliminées du contrat par le paiement d’un don volontaire
et la définition claire du type de sinistres.
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Accord pour la renonciation par un participant à une somme de sa contribution sous forme de donation
qu’il accepte de verser au Fonds de Takaful
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Le Takaful implique :
1) La séparation des fonds des preneurs d’assurance et ceux des actionnaires.
2) L’engagement à distribuer les bénéficies techniques aux preneurs
d’assurance
3) L’évitement des actifs non conformes à la charia
4) La création d’un conseil de surveillance de la charia, qui supervise les
opérations d’assurance et contrôle leur conformité à la charia
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Les seuls placements admis par la loi coranique sont ceux dont la rémunération
résulte d’un partage du sort entre l’investisseur et le bénéficiaire de
l’investissement 1 et dont l’activité n’est pas incompatible avec la charia. Est ainsi
exclu l’investissement dans des sociétés dont l’activité principale concerne les
secteurs du tabac, de l’alcool, des produits à base de porc, des services de la
finance conventionnelle (banque, assurance...), de l’armement et de la défense, du
jeu et du divertissement (casino, jeu de hasard, cinéma, pornographie, musique,...)
d) Le conseil de la Chari’a
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Ce sont des experts en matière de législation islamique bancaire, actuaire et financière.
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Capitaux propres Le capital apporté par les Le capital apporté par les
participants actionnaires
Conditions Doivent être conformes à la Pas de restrictions autres que
d’investissement Charia prudentielles
Le maroc s’est doté, au mois d’avril 2015, d’un cadre juridique pour le Takaful,
par un projet de loi modifiant et complétant la loi n°17-99 portant code des
assurances. L’agrément pour les opérations d’assurances Takaful ne pourra être
accordé à une entreprise agréée pour d’autres opérations d’assurances, ce qui
exclut la possibilité de créer des guichets Takaful au sein d’assurances
conventionnelles. Les compagnies existantes désirant aborder le marché Takaful
devront créer des entités juridiques distinctes.
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Conclusion
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https://www.institut-numerique.org/chapitre-ii-
presentation-des-instruments-de-financement-islamique-
susceptibles-dinteresser-les-pme-51bb438cc9301
https://fr.slideshare.net/AdeMed/techniques-de-
financement-islamiques-au-maroc
https://ribh.files.wordpress.com/2007/08/introduction-
aux-techniques-islamiques-de-financement-bid.pdf
http://www.leseco.ma/finances/70893-assurance-takaful-
les-premiers-textes-d-application-arrivent.html
http://fr.financialislam.com/le-takaful.html
http://leseco.ma/les-cahiers-des-eco/epargne-
invest/58445-ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-assurance-
takaful.html
https://www.atlas-mag.net/article/lassurance-takaful
https://www.assuranceislamique.com/
http://blog.noorassur.com/ce-qui-differencie-la-finance-
islamique-de-la-finance-conventionnelle/
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