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Lucie VIALLE
EDNH - Marseille
Le 26 Avril 2019
SOMMAIRE
Introduction ……………………………………………………………………………………………3
Conclusion ………………………………………………………………………………………………8
Annexes
1. …………………………………………………………………………………………………………9
2. ……………………………………………………………………………………………………….10
Bibliographie …………………………………………………………………………………………..11
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INTRODUCTION
La dépression est un trouble mental qui existe depuis toujours. Les premiers documents
retrouvés qui en parlent, datent de l’ère Égyptienne, 1500 ans avant notre ère. Ce sont des documents
médicaux appelés les Papyrus D’Eber (voir annexe 1). Ce document parle de dépression et de démence
Au Ier siècle avant notre ère Lucrèce écrit « L’homme est un malade qui ignore la cause de son mal. ».
mental sont sans cesse remis en question et sont souvent au coeur des écrits de cette époque. Héraclite
dit « L’homme est fou lorsqu’il se dit heureux ». Alors que pendant l’antiquité la santé mentale était mise
en avant et que différentes solutions pour la maintenir revenait souvent dans les écrits, comme le sport,
la poésie, la nourriture. Au Moyen Age, toute déviance à ce qui était considéré comme une bonne santé
mentale est considérée comme un péché et punit par Dieu, celle-ci est diabolisée par l’église. Ces
éléments historiques nous montrent que non seulement la santé mentale est une préoccupation très
ancienne de l’humanité, mais également qu’elle n’a pas toujours été considérée et appréhendée de la
même façon.
Aujourd’hui, la question des soins à apporter est de nouveau centrale et la recherche scientifique
s’investit également dans ce domaine. C’est ainsi que nous avons désormais les preuves scientifiques
que l’activité physique a un impact sur notre bien-être physique mais également mental.
A travers ce travail de recherche nous nous demanderons si l’activité physique peut être considérée
comme un traitement pour combattre la dépression. Dans un premier temps, nous nous concentrerons
sur la dépression, sur ses caractéristiques générales et les effets qu’elle produit sur le cerveau. Puis en
deuxième partie nous étudierons les effets du sport sur le cerveau et sur la dépression elle même.
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I. Qu’est ce que la dépression ?
L’organisation Mondiale de la Santé définit la dépression comme un trouble mental courant dans les
populations du monde. La dépression est caractérisée par un sentiment de tristesse, une perte d’intérêt
ou de plaisir de la vie courante, une faible estime de soi et peu occasionner des troubles du sommeil et/
ou de l’appétit et une fatigue. Elle peut être de courte ou de longue durée à des niveaux différents et elle
peut porter atteinte à la vie, comme par exemple au travail ou à l’école. Il y a différents niveaux de
dépression, les plus graves, sans aide peuvent conduire jusqu’au suicide en cas extrêmes.
Toujours selon l’OMS, en France 1 personne sur 5 à souffert ou risque de souffrir de dépression au
cours de sa vie. Elle touche tous les âges et n’a pas de frontière. Dans le monde on compte plus de 300
millions de personnes souffrant de dépression avec une grande partie concernant les femmes, selon
La dépression est une maladie mentale qui peut être prise en charge et soignée mais à fort risque de
récidive. Il existe différents traitements pour y faire face comme la psychothérapie qui est la plus
courante. La psychothérapie permet, lors de crise de dépression, d’apprendre au patient à mieux gérer
la maladie, de réduire les symptômes afin de voir apparaitre des changements durables. Après la
guérison d’une crise de dépression la psychothérapie permettra de prévenir la venue d’autres crises.
Il existe également des médicaments anti-dépresseurs qui doivent être prescrits par un médecin, ils
l’appétit, du sommeil et à reprendre des initiatives et une perception positive de la vie. Il existe
transcrânienne, etc,…
La France est le plus gros consommateur de psychotropes du monde avec 150 millions de boites
prescrites par an. Les psychotropes comprennent des anxiolytiques, des anti dépresseurs, des
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2. Cerveau et dépression
symptomatiques de la dépression. Ces neurotransmetteurs qui sont des molécules qui transmettent
l’information d’un neurone à un autre sont déséquilibrés. Plus précisément, la dopamine permet la
Comme tous les troubles mentaux, les causes de la dépression ne sont scientifiquement pas prouvées,
Les médicaments antidépresseurs les plus largement utilisés on un effet sur les neurotransmetteurs de
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II. Les effets du sport sur le cerveau
1. La neurogénèse et le sport
La pratique d’une activité physique qu’elle soit régulière ou occasionnelle provoque des effets sur notre
physique mais également sur notre physiologie et notre mental. En effet l’exercice physique augmente la
fréquence cardiaque et permet un meilleur apport en oxygène au cerveau. Ce phénomène est dû grâce
libération d’hormones qui permettent le développement et la croissance des cellules du cerveau. Ces
grande partie les cellules situées dans l’hippocampe, partie du cerveau qui gère la mémoire et nos
émotions.
La pratique d’une activité physique augmente l’afflux sanguin qui permet l’oxygénation des neurones et
permet une multiplication facilitée des neurones dans la zone de l’hippocampe. C’est la neurogénèse.
Les connaissances des effets du sport sur le cerveau et notamment sur les neurones datent des
années 1960 avec une étude réalisée par une neuroanatomiste Marion Diamond. Depuis, nos
connaissances scientifiques sur les effets du sport sur le cerveau sont plus vastes et plus approfondies.
« Mieux irrigués, les petits vaisseaux augmentent également la vascularisation des neurones, leur
apportant le sang et l’oxygène nécessaires pour les détoxifier. » Florence Solari chercheuse à
L’INSERM.
Ce qui explique le phénomène de « détox » c’est que le sport et l’afflux sanguin mené dans le cerveau
aide celui-ci à éliminer les toxines qui peuvent s’y accumuler. Ce qui permet des effets positifs sur les
ou encore la mémoire. L’étude réalisée par Florence Solari propose des astuces pour aider à
pratique sportive.
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2. Les effets du sport sur la dépression
Les avantages de la pratique d’une activité physique sont maintenant reconnus à la fois du point
de vue physiologique que du point de vue psychologique. Des études telles que celle de Margarida
Gaspar de Matos intitulée « L’effet de l’activité physique sur l’anxiété et la dépression » montre que la
pratique du sport est associée à une forte réduction de l’état dépressif. L’avantage qu’apporte le sport
sur la dépression peut être expliqué par des processus physiologiques comme psychologiques.
Le déséquilibre des neurotransmetteurs peut être régulé par la pratique d’une activité physique en
maintenir l’humeur, la motivation et les autres performances cognitives telles que la mémoire, la
concentration, afin de prévenir de la dépression. L’activité physique peut être considérée comme une
Elle semble donc constituer un type de traitement avec un réel potentiel psychothérapeutique qui
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CONCLUSION
Dans l’antiquité le sport était souvent utilisé comme traitement préventif de certaines maladies et
notamment afin de maintenir un équilibre mental. Aujourd’hui, nous avons les preuves scientifiques que
la pratique d’une activité physique entraine des effets sur le mécanisme du cerveau qui sont préventifs,
voire curatifs, de la dépression. En plus de la reproduction des neurones due à l’afflux sanguin et le
rééquilibre des neurotransmetteurs en charge de la régulation de l’humeur, le sport a un effet positif sur
la confiance en soi, le dépassement et le moral. Pratiquer une activité physique permet de changer d’air,
de sortir de chez soi ou d’être à l’extérieur, selon le sport pratiqué. Il permet également les échanges
Une alimentation saine et équilibrée entre également en jeu et, associée à un sport régulier, ces
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ANNEXES
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Annexe 2 : Effets du sport sur le cerveau
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BIBLIOGRAPHIES
• Michel RIEU, La santé et le sport : une longue histoire médicale, 2010, p.30-35
• Dr. Patrick BACQUAERT, Cerveau et activité physique, les bienfaits sur l’hippocampe
• Frédéric Rouillon, La dépression, hier, aujourd’hui et demain : évolution historique des concepts, 2005
subunit Composition
• The Journal of Neuroscience, Richard J. Maddock, Acute Modulation of cortical glutamate and GABA
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