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CHAPITRE I : LE JEU

La plupart des gens considèrent la vie comme une bataille, or la vie n'est point une bataille
mais un jeu. C'est un jeu, cependant, où l'on ne peut gagner si l'on ne possède pas la
connaissance de la loi spirituelle. L'Ancien et le Nouveau Testament donnent avec une
merveilleuse clarté les règles du jeu. Jésus-Christ a enseigné que ce jeu s'appelle Donner et
Recevoir.
« Tout ce qu'un homme sème il le récoltera », ce qui signifie que ce qu'un homme donne
par la parole ou par l'action lui sera rendu ; ce qu'il donne, il le recevra. S'il sème la haine,
il recevra la haine ; s'il aime, il sera aimé en retour ; s'il critique, il ne sera pas épargné à
son tour ; s'il ment, on lui mentira ; et s'il triche, il sera volé.
On nous apprend aussi que l'imagination joue un rôle primordial dans le jeu de la vie. «
Garde ton coeur (ou ton imagination) plus que toute autre chose, car de lui viennent les
sources de la vie » (Prov. : 4 : 23). Ce qui signifie que ce que l'homme imagine s'extériorise,
tôt ou tard, dans ses affaires.
Je connais un monsieur qui redoutait une certaine maladie. C'était une maladie très rare et
difficilement contagieuse, mais il se la représentait sans cesse et lisait des articles à ce sujet,
si bien qu'un jour elle se manifesta dans son corps, et il mourut victime de son imagination
déréglée.
Nous voyons donc que, pour jouer avec succès au Jeu de la vie, il nous faut bien diriger
notre imagination. Celui dont l'imagination a été entraînée à ne se représenter que le bien,
attire dans sa vie « tous les désirs justes de son coeur » — la santé, la richesse, l'amour, les
amis, la parfaite expression de soi et la réalisation du plus haut idéal.
L'imagination a été appelée « Les ciseaux de l'esprit », et, en fait, elle découpe, découpe
sans cesse, jour après jour les images que l'homme y forme et, tôt ou tard, il rencontre sur
le plan extérieur ses propres créations. Pour former convenablement son imagination,
l'homme doit connaître la nature des opérations de son esprit ; les Grecs disaient : «
Connais-toi toi-même. »
L'esprit comprend trois plans : le subconscient, le conscient et le super-conscient. Le
subconscient n'est que puissance sans direction. Il est semblable à la vapeur ou à l'électricité
et accomplit ce qu'on lui commande ; il n'a point de pouvoir intrinsèque.
Tout ce que l'homme ressent profondément ou imagine clairement est imprimé sur le
subconscient et se manifeste dans le moindre détail. Par exemple, une dame de ma
connaissance jouait toujours, étant enfant, à faire semblant d'être « veuve ». Elle s'habillait
de noir, avec un long voile et son entourage la trouvait très drôle et amusante. Devenue
grande, elle épousa un homme qu'elle aimait profondément. Peu de temps après il mourut
et elle porta un long voile de deuil pendant bien des années. Son subconscient, impressionné
par l'image qu'elle avait formée, en temps voulu, l'extériorisa sans égard pour sa douleur.
Le conscient a été appelé esprit mortel ou charnel. C'est l'esprit humain qui voit la vie telle
qu'elle apparaît. Il voit la mort, les désastrès, la maladie, la pauvreté, et les limitations de
toutes sortes, et il imprime tout cela sur le subconscient.
Le super-conscient est l'Esprit Dieu qui est en chaque homme, c'est le plan des idées
parfaites. C'est là que se trouve le « modèle parfait » dont parlait Platon, le Plan Divin ; car
il y a un plan divin pour chacun. « Il existe une place que vous devez occuper et que
personne d'autre ne peut occuper, vous avez une tâche à faire que personne d'autre ne peut
accomplir. »
Il existe de ceci une image parfaite dans le super-conscient. Cette image se projette parfois
comme un éclair dans le conscient et semble un idéal hors d'atteinte, quelque chose de trop
beau pour être vrai. En réalité, c'est la destinée véritable (la destination) de l'homme,
projetée par l'Intelligence Infinie qui est en lui-même. Beaucoup, cependant, sont dans
l'ignorance de leur véritable destinée et s'efforcent vers des choses, des situations qui ne
leur appartiennent pas et qui ne leur apporteraient qu'échec et mécontentement s'ils
arrivaient à les posséder.
Une jeune femme, par exemple, vint me voir pour me demander de « prononcer la parole
» (1) afin d'épouser un homme dont elle était très éprise. (Elle le nomma A. B.). Je lui dis
que ce serait une violation de la loi spirituelle, mais que je prononcerai la parole pour
l'homme qui était celui du choix divin, l'homme qui lui appartenait par droit divin. Et
j'ajoutai : « Si A. B. est cet homme-là, vous ne pouvez pas le perdre, sinon vous recevrez
son équivalent. » Elle rencontrait A. B. constamment, mais il ne se déclarait pas.
(1) Cette expression que l'on retrouvera tout au long de ce livre signifie affirmer,
rétablir la Vérité.
Un soir, elle vint me voir et me dit : « Savez-vous que depuis une semaine A. B. ne me
semble plus si remarquable ? » Je lui répondis : « Peut-être n'est-il pas l'homme du Plan
Divin, — il se peut qu'il y en ait un autre. » Peu après, elle rencontra quelqu'un qui s'éprit
d'elle immédiatement et lui déclara qu'elle était son idéal. En fait, il lui dit toutes les choses
qu'elle désirait tant entendre de la part d'A. B. Elle trouva cela tout à fait étonnant. Bientôt
elle répondit à ses voeux et cessa complètement de s'intéresser à A. B.
Ceci est un exemple de la loi de la substitution. Une idée juste fût substituée à une idée
fausse, par conséquent, il n'en résulta ni perte, ni sacrifice.
Jésus-Christ a dit : « Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et Sa justice, tout le reste vous
sera donné par surcroît » et Il a affirmé aussi que le Royaume est au-dedans de nous. Le
Royaume est le plan des idées justes, celui du modèle divin. Jésus-Christ a enseigné aussi
que nos paroles jouent un rôle capital dans le Jeu de la vie. « Par tes paroles, tu seras justifié,
et par les paroles tu seras condamné. »
Bien des personnes ont été cause du désastre de leur vie par leurs paroles inconsidérées.
C'est ainsi qu'une dame me demanda un jour pourquoi sa vie était devenue pauvre et
étriquée. Elle avait eu un foyer rempli de jolies choses et possédait alors beaucoup d'argent.
En cherchant, nous trouvâmes qu'elle s'était lassée de diriger sa maison, qu'elle répétait sans
cesse : « J'en ai assez de toutes ces choses — je voudrais vivre dans une malle ! » Elle
ajouta : « Aujourd'hui, c'est chose faite. » Sa parole l'y avait précipitée.
Le subconscient n'a point le sens de l'humour et les gens provoquent souvent leurs malheurs
par leurs plaisanteries. Voici encore un exemple : une personne, qui possédait une jolie
fortune, plaisantait constamment, disant qu'elle « se préparait à entrer à l'hospice ». En
quelques années, elle fut presque ruinée, ayant imprimé sur son subconscient l'image de la
médiocrité et de la pauvreté.
Par bonheur, la loi est à double tranchant, et une situation malheureuse peut être
transformée en situation avantageuse.
Une consultante vint chez moi, par une chaude journée d'été, pour me demander un «
traitement » (en métaphysique, « traiter » signifie soumettre à l'action de la prière N.T.)
pour la prospérité. Elle était épuisée, abattue, découragée et me dit qu'elle ne possédait juste
que huit dollars au monde. Je lui répondis : « C'est parfait, nous allons les bénir et les
multiplier comme Jésus-Christ multiplia les pains et les poissons », car Il a enseigné que
tout homme a le pouvoir de bénir et de multiplier, de guérir et de prospérer.
« — Et ensuite, que dois-je faire ? »
« — Suivez votre intuition. Avez-vous une attirance pour quelque chose ou quelque endroit
? » Intuition vient de intueri — voir de l'intérieur, c'est-à-dire être enseigné de l'intérieur.
L'intuition est le guide infaillible de l'homme, et je parlerai plus longuement, dans un autre
chapitre, de ses lois.
Cette dame réfléchit : « Je ne sais pas — il me semble que je devrais rentrer dans ma famille,
j'ai juste assez d'argent pour y aller par la route. » Sa famille se trouvait dans une ville
éloignée et n'était pas riche ; le raisonnement, l'intellect, semblait dire : « Reste à New York,
trouve du travail et gagne de l'argent. » Mais je lui dis : « Alors rentrez chez vous — ne
rejetez jamais une intuition », et je prononçai pour elle la parole suivante : « Esprit Infini,
ouvre la voie vers la grande abondance pour Mme X...,elle s'attire irrésistiblement tout ce
qui lui appartient par droit divin. » Et je lui recommandai de répéter cela sans cesse. Elle
partit immédiatement. Quelques jours plus tard, en faisant une visite, elle retrouva une
vieille amie de sa famille.
Par le truchement de cette amie, elle reçut des milliers de dollars d'une façon miraculeuse.
Depuis, elle m'a dit souvent : « Racontez l'histoire de la dame qui est venue vous voir avec
huit dollars en poche et une intuition. »
L'abondance existe toujours sur la route de l'homme ; mais elle ne peut se manifester
que par le désir, la foi ou la parole prononcée.
Jésus-Christ a indiqué clairement que c'est à l'homme de faire le premier pas : « Demandez,
et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matt. : 7 : 7.)
Et dans les Écritures nous lisons : « En ce qui concerne les travaux de mes mains,
commandez- moi. »
L'Intelligence Infinie, Dieu, est toujours prêt à réaliser les désirs, petits ou grands, des
humains. Or, tout désir exprimé, ou inexprimé, est une demande. Nous sommes souvent
étonnés de voir un souhait brusquement réalisé.
Une année, au moment de Pâques, voyant de beaux rosiers dans les vitrines des fleuristes,
je souhaitai en recevoir un et, pendant un instant, j'en vis mentalement un déposé à ma
porte. Le jour de Pâques, il m'arriva un superbe rosier. Le lendemain, je remerciais l'amie
qui me l'avait offert en lui disant que c'était précisément ce que je souhaitais. Elle s'écria :
« Je ne vous ai pas envoyé de rosier, je vous ai envoyé des lis ! » Le fleuriste avait confondu
sa commande avec une autre et m'avait apporté le rosier simplement parce que j'avais mis
en action la loi, et qu'il fallait que je reçoive un rosier.
Rien ne s'interpose entre l'homme, son plus haut idéal et chaque désir de son coeur, si ce
n'est le doute et la crainte. Lorsque l'homme sait souhaiter hardiment, tous ses désirs se
réalisent instantanément.
Dans un chapitre suivant, j'expliquerai plus complètement la raison scientifique de ceci et
comment la peur doit être effacée du conscient. C'est l'unique ennemie de l'homme — peur
de la pauvreté, de l'échec, de la maladie, des pertes, tout sentiment d'insécurité sur quelque
plan que ce soit. Jésus-Christ a dit : « Pourquoi as-tu peur, homme de peu de foi ? » (Matth.,
8 : 26.) Nous voyons donc qu'il nous faut substituer la foi à la peur, car la peur n'est que de
la foi inversée : c'est la foi dans le mal au lieu du bien.
Le but du Jeu de la vie c'est de voir clairement le bien et d'effacer du mental toutes les
images du mal. Ceci doit être obtenu en imprimant sur le subconscient la réalisation du
bien.
Un homme très brillant qui avait atteint à une grande réussite, me raconta qu'il avait
brusquement effacé toute crainte de sa conscience en lisant un jour un écriteau en lettres
majuscules ainsi conçu : « Ne vous inquiétez pas, cela ne se produira probablement jamais.
» Ces mots frappèrent de façon indélébile son subconscient ; il a maintenant la ferme
conviction que seul le bien veut entrer dans sa vie et, par conséquent, seul le bien se
manifeste.
Dans le chapitre suivant, je traiterai des différentes méthodes par lesquelles on peut
impressionner le subconscient. Celui-ci est le fidèle serviteur de l'homme, mais il faut avoir
soin de lui donner des ordres convenables.
L'homme a constamment près de lui un témoin attentif — son subconscient. Chaque mot,
chaque parole se grave dans le subconscient et se réalise en des détails surprenants. Cela
ressemble à un chanteur dont la voix serait enregistrée sur un disque. S'il tousse ou s'il
hésite, le disque l'enregistre aussi.
Brisons donc le vieux disque mauvais du subconscient, les disques de notre vie que nous
ne voulons pas conserver, et faisons-en de neufs et de beaux. Prononcez tout haut, avec
force et conviction, ces paroles : « Je brise et je démolis (par ma parole) tout ce qui, dans
mon subconscient, est faux. Tout cela retourne au néant, car toutes ces pensées fausses sont
sorties de ma vaine imagination. À présent, je grave de nouveaux disques par la puissance
du Christ qui est en moi, ce sont la santé, la richesse, l'amour et l'expression parfaite de
mon Être. Voilà la quadrature de la vie, le jeu complété. »
Un peu plus loin, je montrerai comment l'homme peut modifier les conditions de sa vie, en
changeant ses paroles. Celui qui ne connaît point la puissance de la parole est en retard sur
son temps.

« La mort et la Vie sont au pouvoir de la langue.» (Prov. 18 : 21.)


CHAPITRE II : LA LOI DE LA PROSPÉRITÉ

« Oui, le Tout-Puissant sera ta défense et tu ne manqueras point d'or. » Un des plus grands
messages des Écritures à l'homme c'est que Dieu est sa ressource et que, par sa parole,
l'homme peut faire surgir tout ce qui lui appartient par droit divin.
Cependant, il doit avoir une foi entière dans la parole qu'il prononce. Esaïe dit : « Ma parole
ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.
» Nous savons à présent que les paroles et les pensées ont une puissance vibratoire énorme,
qui sans cesse façonne le corps et les affaires.
Une consultante vint un jour me voir, elle était dans un état d'inquiétude extrême et me dit
que le quinze du mois elle allait être pour suivie pour une somme importante. Elle ne voyait
aucun moyen de se la procurer, elle était désespérée. Je lui expliquai que Dieu était sa
ressource et que cette ressource existe pour toutes les demandes. Et je prononçai la parole
! Je rendis grâces de ce qu'elle recevait cet argent au moment opportun et d'une façon
convenable. Puis je lui dis qu'il fallait qu'elle ait une foi parfaite et qu'elle agisse selon cette
foi. Le quinze arriva et l'argent ne s'était pas matérialisé.
Elle m'appela au téléphone pour me demander ce qu'elle devait faire. Je lui répondis : «
C'est aujourd'hui samedi, vous ne serez donc pas poursuivie. Votre rôle est d'agir comme
si vous étiez riche et de faire preuve d'une foi parfaite, une foi qui compte sur la somme
pour lundi. » Elle me pria de déjeuner avec elle pour fortifier son courage. Lorsque je la
rejoignis au restaurant, je lui affirmai : « Ce n'est pas le moment d'économiser. Commandez
un déjeuner fin, agissez comme si vous aviez reçu l'argent sur lequel vous comptiez. « Tout
ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu. » Le lendemain, de passer
la journée avec elle. » « Non, lui dis-je, vous êtes divinement protégée, et Dieu n'est jamais
en retard. »
Le soir, elle me rappela, très émue. « Ma chère, il s'est produit un miracle ! J'étais dans mon
salon, ce matin, lorsqu'on a sonné à ma porte. J'avertis la femme de chambre : « Ne laissez
entrer personne. » Elle regarda par la fenêtre et me dit que c'était mon cousin, « celui qui
porte une grande barbe blanche ». « Alors, rappelez-le. Je désire le voir. » Il allait
contourner le coin de la rue lorsqu'il entendit la voix de la femme de chambre et revint sur
ses pas.
« Nous eûmes un entretien d'une heure et au moment de partir, il me demanda : « Ah, à
propos, où en sont vos finances ? » Je lui avouai que j'avais besoin d'argent et il me dit : «
Eh bien, ma chère, je vous donnerai ces trois mille dollars le premier du mois. » « Je n'ai
pas osé lui confier que j'allais être poursuivie. Que dois-je faire ? Je ne recevrai l'argent que
le premier du mois et il me le faut pour demain. » Je lui répondis que je continuerai de «
traiter » (nous rappelons que traiter en métaphysique, veut dire soumettre une personne ou
une situation à l'action de la prière. N.T.).
Et j'ajoutai : « L'Esprit n'agit jamais trop tard. Je rends grâce de ce qu'elle a reçu cet argent
sur le plan invisible et de ce qu'il se manifestera en temps voulu. » Le lendemain matin, son
cousin l'appela et lui dit : « Passez à mon bureau ce matin, je vais vous remettre la somme.
» Ce même aprèsmidi, l'argent était disposé à son compte en banque et elle signait des
chèques aussi rapidement que le permettait son émoi.
Si l'on demande le succès tout en se préparant à l'échec, c'est la situation pour laquelle
on s'est préparé que l'on obtiendra.
Un monsieur vint me demander de prononcer la parole pour que soit annulée une certaine
dette. Je m'aperçus qu'il passait son temps à chercher ce qu'il dirait à celui auquel il devait
cette somme lorsqu'il ne serait pas en mesure de payer sa note, neutralisant ainsi ma parole.
Or, il aurait dû se voir en train de payer sa dette.
Nous avons une merveilleuse illustration de ceci dans la Bible, avec les trois rois qui, dans
le désert, sans eau pour leurs hommes et pour leurs chevaux, consultèrent le prophète
Elisée. Il leur communiqua cet étonnant message : « Ainsi parle le Seigneur — faites dans
cette vallée des fosses, des fosses. Vous ne verrez point le vent, vous ne verrez point la
pluie, cependant cette vallée se remplira d'eau et vous boirez vous, vos troupeaux et votre
bétail. »
L'homme doit se préparer à recevoir ce qu'il a demandé alors qu'il n'y a pas le
moindre signe en vue.
Une dame désirait trouver un appartement pendant l'année où il y eut grande pénurie de
logements à New York. Cela passait pour impossible et ses amis lui témoignaient leur
inquiétude en disant : « Quel dommage, vous allez être obligée de mettre vos meubles en
garde et de vivre à l'hôtel. » Mais elle répondit : « ne vous inquiétez pas à mon égard. Je
suis superhumaine et j'aurai mon appartement. » Elle prononça la parole : « Esprit infini,
ouvre la voie vers l'appartement convenable. »
Elle savait qu'il existe de quoi pourvoir à chaque demande, qu'elle était spirituellement
libre, travaillant sur le plan spirituel et « qu'un avec Dieu est une majorité. » Elle avait
l'intention d'acheter de nouvelles couvertures, lorsque « le tentateur », la pensée négative,
la raison lui suggéra : « Ne les achète pas, peut-être, après tout, ne trou veras-tu pas
d'appartement et tu ne sauras qu'en faire. » Elle se répondit promptement à elle-même : «
Je vais « creuser mes fosses » en achetant les couvertures ! »
Elle se prépara donc à recevoir son appartement — agit comme si elle l'avait déjà — et en
trouva un d'une façon miraculeuse, qui lui fut attribué bien qu'il y eût deux cents autres
postulants. Les couvertures avaient été un acte de foi.
Inutile de rappeler que les fosses creusées par les trois rois dans le désert furent remplies
au point de déborder. (Lisez II Rois, 3.)
Se mettre au diapason des choses spirituelles n'est point commode pour la plupart des gens.
Les pensées adverses de doute, de crainte surgissent du subconscient. Ce sont les « armées
étrangères » qui doivent être mises en fuite. Ceci explique pourquoi il fait souvent « plus
sombre avant l'aurore ».
Une grande démonstration est généralement précédée de pensées lancinantes.
Ayant déclaré de hautes vérités spirituelles, on lance un défi aux anciennes idées enfouies
dans le subconscient et l'erreur se manifeste qui doit être exterminée. C'est le moment de
faire de fréquentes affirmations, de se réjouir et de rendre grâces de ce que l'on a déjà reçu.
« Avant qu'ils n'appellent, je répondrai. » Ceci signifie que « chaque bon et parfait don »
attend que l'homme le reconnaisse, car il lui appartient déjà. L'homme ne peut obtenir que
ce qu'il se voit recevoir.
Les enfants d'Israël reçurent la certitude qu'ils pourraient posséder toutes les terres qu'ils
voyaient. Ceci est vrai pour tout homme. Il ne possède que ce qui existe dans sa propre
vision mentale. Toute grande oeuvre, tout ce qui s'est fait de puissant a été manifester par
la vision, or souvent, juste au moment d'une éclatante démonstration, surgissent l'apparent
échec et le découragement.
Les enfants d'Israël, lorsqu'ils atteignirent la « Terre Promise», n'osaient y entrer, car,
disaient-ils, elle était peuplée de géants qui leur donnaient l'impression d'être des
sauterelles. C'est une expérience commune à tous les hommes.
Cependant, celui qui connaît la loi spirituelle n'est point troublé par les apparences et se
réjouit tandis qu'il est « encore en captivité ». C'est-à-dire qu'il persiste à voir la vérité et
qu'il rend grâces de ce que tout est accompli, de ce que, déjà, il a reçu.
Jésus-Christ a donné de ceci un merveilleux exemple. Il a déclaré à Ses disciples : « Ne
dites-vous pas, il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les
yeux et regardez les champs qui sont déjà mûrs pour la moisson. » Sa vision claire
transperçait le monde de la matière et Il voyait nettement le monde de la quatrième
dimension, les choses comme elles sont en réalité, parfaites et complètes en l'Esprit Divin.
C'est ainsi que l'homme doit constamment maintenir la vision du but de son voyage et
demander la manifestation de ce qu'il a déjà reçu, que ce soit une santé parfaite, l'amour, la
prospérité, la faculté de s'exprimer parfaitement, un foyer, des amis.
Toutes ces choses sont des idées parfaites et achevées, enregistrées dans l'Esprit Divin (le
super-conscient de l'homme), elles doivent se manifester non à lui, mais à travers lui.
Par exemple, un homme vint me demander de le « traiter » pour réussir une affaire. Il lui
était indispensable de trouver, dans une certaine limite de temps, cinquante mille dollars.
Le temps était presque écoulé lorsque, désespéré, il vint me voir. Personne ne voulait lui
confier de capitaux et la banque avait catégoriquement refusé un prêt. Je lui dis : « Je
suppose que vous vous êtes mis en colère à la banque, perdant ainsi vos forces. Vous pouvez
maîtriser toutes les situations si vous savez vous maîtriser vous-même. Retournez à la
banque, ajoutai-je, et je vais « traiter ».
Voici quel fut mon traitement : « Par l'amour, vous êtes identifié à l'esprit de tous ceux qui
sont dans cette banque. Que l'idée divine sorte de cette situation. » Il s'écria : « À quoi
pensez-vous ? C'est impossible. C'est demain samedi, la banque ferme à midi et mon train
n'arrive pas là-bas avant dix heures, de plus, le délai expire demain, et de toute façon, ils
ne veulent rien entendre. Il est trop tard. » Je lui répondis : « Dieu ne se soucie pas du
temps, il n'est jamais trop tard pour Lui. Avec Lui, toutes choses sont possibles », et j'ajoutai
: « Je ne connais rien aux affaires, mais je connais bien Dieu. »
Il me répondit : « Tout cela est magnifique lorsque je vous écoute, mais une fois sorti, ce
sera angoissant. » Il habitait une ville éloignée et je n'en entendis plus parler pendant une
semaine, puis une lettre arriva. J'y lus ceci : « Vous aviez raison. J'ai pu emprunter l'argent
; jamais plus je ne douterai de la vérité et de tout ce que vous m'avez dit. »
Je revis ce monsieur plusieurs semaines plus tard et lui demandai : « Que s'est-il passé ? De
toute évidence, vous avez eu le temps nécessaire. » Il me répondit : « Mon train avait du
retard, je ne suis donc arrivé à la banque qu'à midi moins un quart. Je suis entré
tranquillement et j'ai dit : « Je viens pour l'emprunt », et on me l'a accordé sans objection.
»
C'était le dernier quart d'heure qui lui fut alloué et l'Esprit Infini ne fut pas en retard. En
cette occasion, cet homme n'aurait jamais été capable de faire seul sa démonstration. Il avait
besoin que quelqu'un l'aidât à maintenir la vision parfaite. C'est ce que nous pouvons faire
les uns pour les autres.
Jésus-Christ savait cette vérité lorsqu'il a dit : « Si deux d'entre vous s'entendent sur terre
pour demander quelque chose, elle leur sera accordée par mon Père qui est aux cieux. »
Seul, on est trop absorbé par ses propres affaires, et l'on devient la proie du doute et de la
peur.
L'ami, le « guérisseur » voit clairement le succès, la santé ou la prospérité et ne faiblit
point parce qu'il n'est pas en cause. Il est infiniment plus facile de faire une «
démonstration » pour autrui que pour soi-même, par conséquent il ne faut pas hésiter à
demander de l'aide si l'on se sent faible.
Un puissant observateur de la vie a dit un jour : « Aucun homme ne peut échouer si une
seule personne croit à sa réussite. » Tel est le pouvoir de la vision et plus d'un homme a dû
sa réussite à une épouse, une sœur ou un ami qui croyait en lui et qui, sans faiblir, sut
maintenir la vision du modèle parfait !
CHAPITRE III : LA PUISSANCE DE LA PAROLE

Par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné.

Celui qui connaît le pouvoir de la parole fait très attention à sa conversation. Il lui suffit de
surveiller les réactions causées par ses paroles pour savoir qu'elles « ne retournent point à
moi sans effet ». Par sa parole, l'homme se crée sans cesse à lui-même, des lois.
J'ai connu quelqu'un qui disait : « Je manque toujours l'autobus. Invariablement il passe au
moment où j'arrive. » Sa fille, elle, disait : « J'attrape toujours l'autobus. Il arrive
régulièrement en même temps que moi. » Et cela continua pendant des années. Chacun
avait établi une loi pour soi, l'une d'échec, l'autre de réussite. Voilà l'explication
psychologique des superstitions.
Le fer à cheval, le poil d'éléphant n'ont en eux-mêmes aucun pouvoir, mais la parole et la
croyance qui affirment qu'ils portent bonheur créent un état d'optimisme dans le
subconscient qui attire la « chance ». Cependant, j'ai observé que ceci est sans effet pour
les gens qui, plus avancés spirituellement, connaissent une plus haute loi. Ceci s'explique ;
on ne peut pas revenir en arrière et l'on doit écarter les « images taillées ».
Deux de mes élèves avaient eu de grands succès en affaires depuis plusieurs mois, lorsque,
brusquement, tout alla mal. Nous nous efforçâmes d'analyser la situation et je découvris
qu'au lieu de faire leurs affirmations et de s'en remettre à Dieu pour leur réussite et leur
prospérité, ils avaient fait l'acquisition de deux singes « porte-bonheur ». « Ah — leur dis-
je — je comprends, vous avez mis votre foi dans les singes et non en Dieu. Débarrassez-
vous des singes et faites appel à la loi du pardon. » Car l'homme a le pouvoir de pardonner,
c'est-à-dire de neutraliser ses erreurs.
Ils décidèrent de jeter les singes aux poubelles et tout alla bien de nouveau. Ce qui ne
signifie pas qu'il faille jeter tous les ornements « porte-bonheur » de la maison, mais qu'il
faut reconnaître que leur pouvoir est le seul et unique pouvoir, Dieu, et que l'objet ne sert
qu'à donner un sentiment d'optimisme.
Un jour, une amie très malheureuse avec laquelle je me trouvais, ramassa un fer à cheval
en traversant la rue. Aussitôt elle fut remplie de joie et d'espoir. Elle était certaine que Dieu
lui avait envoyé ce fer à cheval pour ranimer son courage. Et en effet, dans l'état où elle se
trouvait, c'était à peu près la seule chose qui pouvait frapper son conscient. Son espoir se
transforma en foi et par la suite elle fit une merveilleuse « démonstration ».
Je tiens à souligner que les deux hommes dont il fut précédemment question se confiaient
aux seuls singes, tandis que mon amie reconnut la puissance supérieure. Pour ma part, je
dois dire que j'ai mis longtemps à me débarrasser de l'idée qu'une certaine chose m'apportait
toujours une désillusion.
Si elle se présentait, invariablement, une déception s'en suivait. Je vis que le seul moyen
d'amener un changement dans mon subconscient était d'affirmer : « Il n'y a pas deux
puissances, il n'y en a qu'une, Dieu. Par conséquent, il n'y a pas de désillusion et cette chose
m'annonce une heureuse surprise. » Aussitôt je remarquai un changement et des plaisirs
inattendus m'arrivèrent.
Une de mes amies déclarait que rien ne la ferait passer sous une échelle. Je lui dis : « Si
vous avez peur, c'est que vous croyez à deux pouvoirs, le Bien et le Mal. Puisque Dieu est
absolu, il ne peut y avoir de puissance opposée à moins que l'homme ne crée de fausses lois
mauvaises. Pour montrer que vous ne croyez qu'en un seul pouvoir, Dieu, et qu'il n'y a ni
puissance ni réalité dans le mal, passez sous la prochaine échelle que vous rencontrerez.»
Peu de temps après, mon amie alla à la banque. Elle désirait ouvrir son coffre et une échelle
se trouvait sur son passage. Impossible d'atteindre le coffre sans passer sous l'échelle.
Effrayée, elle battit en retraite. Mais, arrivée dans la rue, mes paroles retentirent à ses
oreilles et elle décida de passer sous cette échelle. C'était un gros effort, car depuis des
années, elle était prisonnière de cette idée.
Elle revint au sous-sol où se trouvaient les coffres et l'échelle n'était plus là ! C'est ce qui
se produit si souvent ; une fois que l'on a décidé de faire fi d'une appréhension, ce que l’on
redoute est écarté.
C'est la loi de la non-résistance, que l'on comprend si peu. Quelqu'un a dit que le courage
contient du génie et de la magie. Faites face sans crainte à une situation qui paraît
menaçante et vous vous apercevrez qu'elle n'existe plus ; elle disparaît d'elle-même. C'est
ce qui explique que la peur attira l'échelle sur la route de mon amie et que le courage l'ôta.
Ainsi, les forces invisibles travaillent constamment pour l'homme qui « tire toujours les
ficelles » lui-même sans le savoir. À cause de la puissance vibratoire des paroles, quoi que
ce soit que nous disions, nous commençons à nous l'attirer. Les personnes qui parlent
continuellement de maladie, invariablement l'attirent.
Lorsque nous nous initions à la vérité, nous ne pouvons trop surveiller nos paroles. Par
exemple, une de mes amies me dit souvent au téléphone : « Venez me voir pour que nous
bavardions un peu à l'ancienne mode. » Ce « bavardage à l'ancienne mode » représente une
heure pendant laquelle cinq cents à mille mots destructeurs seront prononcés, les principaux
sujets de conversation étant les pertes, la pénurie, les échecs et la maladie.
Aussi je réponds : « non, merci, ces bavardages-là sont trop onéreux, j'en ai eu assez dans
ma vie. Je serai contente de bavarder à la manière nouvelle et de parler de ce que nous
voulons au lieu de ce que nous ne voulons pas. »
Un vieux dicton veut que l'homme ne se serve de sa parole que pour trois desseins : «
Guérir, bénir, ou prospérer. » Ce qu'un homme dit des autres, on le dira de lui, et ce qu'il
souhaite aux autres, il se le souhaite à lui-même. Si un homme souhaite de la « malchance
» à quelqu'un, il est sûr de s'en attirer à lui-même. S'il souhaite aider quelqu'un à réussir, il
souhaite son propre succès et s'y aide lui-même.
Le corps peut être renouvelé et transformé par la parole et une claire vision, et la maladie
complètement effacée du conscient. Le métaphysicien sait que toute maladie a une
correspondance mentale et que pour guérir le corps il faut d'abord guérir l'âme. C'est le
subconscient, l'âme, qui doit être « sauvée », sauvée des pensées négatives.
Dans le Psaume XXIII, nous lisons : « Il restaure mon âme. » Cela veut dire que le
subconscient, l'âme, doit être restaurée par les idées justes. Le « mariage mystique » est
celui de l'âme et de l'esprit, c'est-à-dire du subconscient et du super-conscient. Il faut qu'ils
soient unis. Lorsque le subconscient est rempli, des idées parfaites du super-conscient, Dieu
et l'homme ne font plus qu'un. « Moi et le Père, nous sommes un. »
C'est-à-dire que l'homme est uni au plan des idées parfaites ; il est celui qui est fait à la
ressemblance et à l'image (imagination) de Dieu, celui auquel sont données la puissance et
la domination sur toutes choses créées, sur son esprit, son corps et ses affaires.
On peut dire que toute maladie, tout malheur proviennent de la violation de la loi d'amour.
Je vous donne un nouveau commandement : « Aimez-vous les uns les autres » ; or dans le
Jeu de la vie, l'amour, c'est-à-dire la bonne volonté, gagne toutes les levées.
Le fait suivant va vous le prouver. Une personne de ma connaissance souffrait, depuis des
années, d'une terrible maladie de peau. Les médecins affirmaient qu'elle était incurable, elle
en était au désespoir. Cette dame était actrice, elle craignait d'avoir à renoncer à sa carrière,
et elle n'avait point d'autres ressources.
Cependant, on lui offrit un engagement avantageux et le soir de la première elle eut un vif
succès. La presse lui décerna de flatteuses critiques et notre amie, pleine de joie, en fut
ravie. Le lendemain, son contrat était rompu. Un artiste, jaloux de son succès, avait obtenu
sa résiliation. Elle sentit l'amertume et la haine s'emparer de son être et s'écria à haute voix
: « Oh ! Mon Dieu, ne me laissez pas haïr cet homme ! » Cette nuit-là, elle travailla pendant
des heures « dans le silence ».
Plus tard, elle me confia : « Je ne tardai pas à entrer dans un silence très profond. Il me
sembla être enfin en paix avec moi-même, avec cet homme et le monde tout entier. Je
continuai de travailler ainsi pendant les deux nuits suivantes et le troisième jour je
m'aperçus que ma maladie de peau était complètement guérie ! »
En demandant à exprimer l'amour, la bonne volonté, elle avait accompli la loi (car l'amour
est l'accomplissement de la loi) et la maladie (qui provenait d'un ressentiment ancré dans
le subconscient) disparut.
La critique continuelle produit les rhumatismes car les pensées inharmonieuses forment
dans le sang des dépôts acides qui se localisent autour des articulations. Les tumeurs ont
pour cause la jalousie, la haine, le refus de pardonner les offenses, la peur, etc. Chaque
maladie — malaise — est créée par un état d'esprit de malaise.
Je dis un jour à mes élèves : « Il ne s'agit pas de demander à quelqu'un « qu'avez-vous ? »,
mais « contre qui en avez-vous ? », le refus du pardon des offenses est la cause la plus
fréquente de la maladie. La sclérose des artères et du foie et les maladies des yeux en sont
la conséquence. Des maux sans fin, lui font cortège.
Un jour, je rendis visite à une dame qui me dit qu'elle était malade d'avoir mangé une huître
mauvaise. « Non, répliquai-je, l'huître était inoffensive, c'est vous qui avez empoisonné
l'huître. Contre qui en avez-vous ? » Elle me répondit : « Oh ! Contre environ dix-neuf
personnes. » Elle s'était querellée avec dix-neuf personnes et était devenue si
inharmonieuse qu'elle s'était attiré l'huître nuisible !
Toute inharmonie extérieure indique une discorde mentale. « L'extérieur est
semblable à l'intérieur. »
Les seuls ennemis de l'homme résident en lui-même. « Les ennemis de l'homme seront
ceux de son propre intérieur. » La personnalité est un des derniers ennemis que nous ayons
à surmonter, car cette planète est en train de recevoir son initiation à l'amour. Souvenons-
nous du message de Jésus : « Paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes. »
L'homme éclairé, donc, s'efforce de se perfectionner en servant son prochain. Il travaille
sur lui-même, il apprend à envoyer à chacun bénédictions et pensées de bonne volonté, et
le plus merveilleux c'est que lorsqu'on bénit un être, celui-ci perd tout pouvoir de nous
nuire.
Un homme vint me demander de le « traiter » pour sa réussite dans les affaires. Il vendait
des machines et un concurrent était survenu affirmant posséder une machine bien
supérieure : mon ami redoutait un échec. Je lui dis : « D'abord, il vous faut balayer toute
crainte, savoir que Dieu protège vos intérêts et que l'idée divine doit surgir de cette
situation.
C'est-à-dire que la machine qui convient sera vendue à celui qui en a besoin par celui qu'il
faut. » Et j'ajoutai : « N'entretenez pas une seule pensée de critique sur cet homme.
Bénissez- le toute la journée, soyez prêt à ne pas vendre votre machine si telle est l'idée
divine. » Il alla donc voir son client, sans crainte, sans résistance, en bénissant son
concurrent.
Plus tard, il me raconta que le résultat fut très remarquable, la machine du concurrent se
refusa à fonctionner et il vendit la sienne sans la moindre difficulté. « Mais, moi, je vous le
dis, aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous
haïssent et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. »
La bonne volonté produit une grande aura de protection autour de celui qui la cultive et
« toute arme forgée contre lui sera sans effet ». En d'autres termes, l'amour et la bonne
volonté détruisent les ennemis qui sont en nous et par conséquent nous n'avons point
d'ennemis à l'extérieur !

« La paix règne sur la Terre pour celui qui envoie aux hommes des pensées
de bonne volonté. »
CHAPITRE IV : LA LOI DE NON-RÉSISTANCE

« Ne résistez pas au mal. Ne vous laissez pas émouvoir par le mal, mais surmontez le
mal par le bien. »

Rien au monde ne peut s'opposer à une personne qui est absolument non résistante. Les
Chinois disent que l'eau est l'élément le plus puissant parce qu'elle est parfaitement non
résistante. L'eau peut user le roc et balayer tout devant elle.
Jésus-Christ a dit : « Ne résistez pas au mal », car Il savait qu'en réalité il n'y a point de
mal, par conséquent aucune raison de résister. Le mal est sorti de la « vaine imagination »
de l'homme, c'est-à-dire de la croyance en deux pouvoirs, le bien et le mal. D'après une
vieille légende, Adam et Ève mangèrent le fruit de « Maya l'arbre de l'Illusion » et
distinguèrent deux pouvoirs au lieu du pouvoir unique, Dieu.
Par conséquent le mal est une loi fausse que l'homme s'est élaboré à cause d'un psychome,
ou sommeil de l'âme, ce qui signifie que l'homme a été hypnotisé par la croyance en le
péché, la maladie, la mort, etc.. par la pensée charnelle, et que ses affaires et son corps ont
pris la forme de ses illusions.
Nous avons vu dans un précédent chapitre que l'âme est le subconscient et que tout ce que
l'homme ressent profondément, en bien ou en mal, est reproduit par ce fidèle serviteur. Son
corps et ses affaires représentent ce qu'il a imaginé. Le malade a imaginé la maladie ; le
pauvre, la pauvreté ; le riche, l'abondance.
Les gens me demandent : « Comment un petit enfant s'attire-t-il la maladie alors qu'il est
trop jeune pour savoir même ce que cela signifie ? » Je réponds que les enfants sont
sensibles et réceptifs aux pensées de ceux qui les entourent et que souvent ils extériorisent
les craintes de leurs parents.
J'ai entendu un jour un métaphysicien affirmer : « Si vous ne dirigez pas votre subconscient
vous-même, quelqu'un d'autre s'en chargera. » Les mères attirent inconsciemment sur leurs
enfants la maladie et les désastres en les craignant continuellement et en guettant leurs
symptômes.
Une de mes amies, par exemple, demanda à une mère si sa petite fille avait eu la rougeole.
Celle-ci répondit promptement : « Pas encore ! », ce qui impliquait qu'elle s'attendait à cette
maladie, préparant ainsi ce qu'elle ne voulait ni pour elle ni pour son enfant.
Cependant, celui qui est centré et établi dans la vérité, celui qui n'a que des pensées de
bonne volonté envers autrui et qui est sans crainte, ne peut être atteint ni influencé par les
pensées négatives des autres. N'envoyant que de bonnes pensées, il ne peut en recevoir que
de bonnes en retour.
Un métaphysicien m'a donné un jour une merveilleuse recette pour m'assurer toutes les
levées du Jeu de la Vie : c'est le comble de la non-résistance. Il me dit : « Il fut un temps
où je baptisais les enfants et, bien entendu, je leur donnais de nombreux noms. À présent,
je ne baptise plus les enfants, mais je baptise les événements et je donne à chacun le même
nom. Si je suis en présence d'un échec, je le baptise Succès au nom du Père, et du Fils, et
du Saint-Esprit ! »
Nous voyons ici la grande loi de transmutation, fondée sur la non-résistance. Par sa parole,
cet homme transformait en succès tous les échecs.
Voulez-vous un autre exemple ? Une dame qui avait besoin d'argent et qui connaissait la
loi spirituelle de l'opulence, était sans cesse obligée de rencontrer en affaires un homme
dont la présence lui donnait un sentiment de pauvreté. Il parlait de pénurie, de limites, elle
se mit à capter ses pensées de médiocrité. Elle en conçut de l'aversion pour lui et l'accusa
d'être la cause de ses échecs.
Cependant, elle savait que pour faire la démonstration de ses ressources divines, il lui fallait
d'abord avoir le sentiment d'avoir reçu. Le sentiment de l'opulence doit précéder sa
manifestation.
Brusquement un jour, elle se rendit compte qu'elle « résistait » en distinguant deux pouvoirs
au lieu d'un seul. Elle s'empressa alors de bénir l'homme en question et baptisa la situation
« Succès » ! Elle affirma : « Puisqu'il n'y a qu'une seule puissance, Dieu, cet homme est ici
pour mon bien et pour ma prospérité » (précisément ce qu'il avait semblé ne pas être). Peu
après, et par l'intermédiaire de cet homme, elle rencontra une personne qui, pour un service
rendu, lui donna une très grosse somme. Quant au monsieur, il partit pour une ville éloignée
et s'effaça sans heurt de sa vie. Affirmez : « Tout homme est un maillon d'or dans la chaîne
de mon bien », car tout homme est une manifestation de Dieu, attendant l'occasion, donnée
par lui-même, de servir le plan divin concernant sa vie.
« Bénissez votre ennemi, et vous lui dérobez ses flèches. » Elles seront transmuées en
bénédictions. Cette loi est aussi vraie pour les nations que pour les individus. Bénissez une
nation, envoyez des pensées d'amour et de bonne volonté à chacun de ses habitants et elle
ne peut plus vous nuire.
Ce n'est que par l'entendement spirituel que l'homme peut comprendre la non-
résistance. La résistance, c'est l'Enfer, car elle place l'homme dans un « état de
tourment ».
Mes élèves me disent souvent : « Nous ne voulons pas être des paillassons. » Je leur réponds
: « Lorsque vous vous servirez avec sagesse de la non-résistance, personne ne pourra vous
marcher dessus. »
Voici un autre exemple : un jour, j'attendais impatiemment une importante communication
téléphonique. Je résistais à toutes les communications qui me parvenaient et n'en demandais
moi-même aucune, de crainte de manquer celle que j'attendais.
Au lieu, de déclarer : « Les idées divines n'entrent jamais en conflit, cette communication
viendra au bon moment », laissant la chose aux soins de l'Intelligence Infinie, je
commençais à diriger moi-même les opérations — c'est-à-dire que je fis mienne la bataille
alors qu'elle appartient à Dieu (« la bataille est à l'Éternel ») et je restais tendue et anxieuse.
Pendant une heure la sonnerie du téléphone ne retentit pas, je m'aperçus qu'il était décroché
et le courant interrompu. Mon anxiété, ma crainte et ma foi dans le désordre avaient eu pour
résultat une éclipse totale du téléphone. Comprenant mon erreur, je me mis immédiatement
à bénir la situation et la baptisai « Succès » en affirmant : « Je ne puis perdre aucune
communication qui m'appartient par droit divin ; je suis dirigée par la grâce, et non par la
loi. »
Une amie se précipita vers le plus proche téléphone pour demander à la Compagnie de
rétablir le courant. Elle entra dans une épicerie pleine de monde, mais le commerçant quitta
ses clients et fit lui-même la réclamation. Mon téléphone fut « ébranché » et deux minutes
plus tard, je recevais une communication très importante, suivie, environ une heure après,
de celle que j'attendais.
Nos vaisseaux rentrent sur une mer calme (allusion à un célèbre dicton anglais. N.T.)
Aussi longtemps qu'un homme résiste à une situation, il la maintiendra. S'il la fuit, elle le
poursuivra. Je citais ceci, un jour, à une amie qui me répondit : « Combien cela est vrai !
J'étais malheureuse chez moi étant jeune fille, je n'aimais pas ma mère qui avait l'esprit
critique et autoritaire ; alors, je m'enfuis pour me marier — mais j'ai épousé ma mère, car
mon mari est exactement comme elle et j'ai retrouvé la même situation. » Accorde-toi
promptement avec ton adversaire. Ce qui veut dire : « Conviens que la situation est bonne,
n'en sois pas troublé et elle disparaîtra d'ellemême. » « Aucune de ces choses ne m'émeut
» est une affirmation excellente.
Une situation discordante provient d'un état discordant chez celui qui la subit. Lorsque rien
en nous-mêmes n'y fait plus écho, cet état disparaît à jamais de notre vie. Nous voyons donc
que nous avons surtout à travailler sur nous-mêmes.
Des gens me demandent : « Traitez pour que soit changé mon mari ou mon frère. » Je leur
réponds : « Non, je vais « traiter » pour que vous changiez ; lorsque vous changerez, votre
mari et votre frère changeront aussi. »
Une de mes élèves avait l'habitude de mentir. Je l'avertis que cette méthode la vouait aux
échecs et que si elle mentait, on lui mentirait. Elle me dit : « Tant pis, je ne peux pas m'en
empêcher. » Un jour elle parlait au téléphone à un homme dont elle était fort éprise. Elle se
tourna vers moi et me dit : « Je ne le crois pas ; je sais qu'il est en train de me mentir. »
Je lui répondis : « Eh bien, puisque vous mentez vous-même, quelqu'un doit forcément
vous mentir aussi et soyez bien persuadée que ce sera celui-là même dont vous souhaitez
le plus entendre la vérité. » Quelque temps après, elle m'annonça : « Je suis guérie du
mensonge. » — « Qu'est-ce qui vous en a guérie ? » questionnai-je. « Je viens de vivre avec
une dame qui mentait plus que moi ! » fut sa réponse.
Nous sommes souvent guéris de nos défauts en les remarquant chez les autres. La vie est
un miroir et nous ne voyons en autrui que notre propre reflet.
Vivre dans le passé est néfaste et c'est aussi une violation de la loi spirituelle.
Écoutez ceci : une dame se plaignait à moi de ce qu'elle n'avait pas d'argent pour acheter
des cadeaux de Noël. « L'année dernière c'était tout différent : j'avais beaucoup d'argent et
j'ai offert de beaux présents, mais cette année je n'ai que quelques sous. » « Jamais, m'écriai-
je, vous ne ferez une démonstration pécuniaire tant que vous vous apitoierez sur vous-
même et tant que vous vivrez dans le passé. Vivez pleinement dans le moment présent et
préparez-vous à donner des cadeaux de Noël. Creusez vos fosses et l'argent surviendra. »
« Je sais ce que je vais faire », s'exclama-t-elle. « Je vais acheter du joli papier et du cordon
d'argent pour envelopper mes cadeaux. » « Faites », lui dis je, « et les présents d'eux-
mêmes viendront se placer dans vos emballages ».
Jésus-Christ a dit : « C'est maintenant le temps propice, le jour de la Rédemption. » La
femme de Loth fut changée en statue de sel pour s'être retournée.
Le passé et l'avenir sont les voleurs du temps. Il convient de bénir le passé et de l'oublier,
de bénir l'avenir dans la certitude des joies sans fin qu'il nous apportera et de vivre
pleinement le moment présent.
Cette fois encore, c'était faire preuve de courage et de foi en Dieu, car la raison conseillait
: « Garde chacun de tes sous, tu n'es pas sûre d'en recevoir d'autres. »
Ma consultante fit ce qu'elle avait dit, et, quelques jours avant la Noël, reçut un don très
généreux. L'achat du papier et du cordon avait impressionné le subconscient et lui avait
donné cette expectative qui avait ouvert la voie à la manifestation de l'argent. Mon amie
eut tout le temps nécessaire pour acheter ses cadeaux.
Vivre le moment présent est essentiel. « Vis pleinement ce jour ! voilà le Salut de
l'Aurore. »
L'homme doit être spirituellement en alerte, toujours à l'affût de ses intuitions, ne laissant
passer aucune occasion.
Un jour, je répétais sans cesse (silencieusement) : « Esprit Infini, ne me laisse pas manquer
une levée », et quelque chose de grande importance me fut révélé le même soir. Il est très
nécessaire de commencer la journée avec des paroles de vérité.
Dès le réveil, faites une affirmation. Par exemple : « Que Ta volonté soit faite aujourd'hui
! Aujourd'hui est une journée de réalisations ; je rends grâce pour cette parfaite journée,
les miracles se succèdent et les prodiges ne cessent pas. » Faites de ceci une habitude et
vous verrez les miracles et les prodiges se dérouler dans votre vie.
Un matin, j'ouvris un livre et lus : « Regarde avec émerveillement ce qui est devant toi ! »
Il me sembla que c'était mon message du jour, et je le répétai sans cesse « Regarde avec
émerveillement ce qui est devant toi ! » Vers midi, une grosse somme d'argent me fut
donnée que j'avais désirée dans un certain but.
Dans un prochain chapitre, j'indiquerai des affirmations qui m'ont donné les meilleurs
résultats. Cependant, nous ne devons jamais nous servir d'une affirmation à moins qu'elle
ne satisfasse pleinement notre propre conscience et qu'elle ne nous paraisse absolument
convaincante ; souvent, une affirmation sera modifiée pour convenir à certaines personnes.
L'affirmation suivante a apporté la réussite à bien des gens : « J'ai beaucoup de travail,
Divinement donné, Je sers de mon mieux Et suis fort bien payé. »
Je donnai les deux premiers vers à une de mes étudiantes et elle ajouta les deux derniers.
Cela constitue une très puissante affirmation, car il doit toujours y avoir un paiement parfait
pour un service parfait et d'autre part, il est facile de faire pénétrer des vers dans le
subconscient. Mon élève se mit à les chanter tout en vaquant à ses occupations et bientôt
l'affirmation se transforma en manifestation.
Un autre de mes élèves, homme d'affaires, s'en empara et substitua « affaire » au « travail
». L'après-midi de ce même jour, il fit une affaire des plus brillantes, bien qu'il n'y eut pas
eu d'activité depuis des mois dans sa partie ! (1).
Chaque affirmation doit être soigneusement composée et doit exprimer tout ce qui est
nécessaire, car j'ai connu une personne dans le besoin qui cherchait du travail. Elle en trouva
beaucoup, mais ne fut pas payée. Elle pense maintenant à ajouter : « Je sers de mon mieux
et suis fort bien payée. »
« Ses granges doivent êtres pleins et sa coupe déborder ! » Voilà l'idée de Dieu pour
l'homme, et lorsque celui-ci brisera les barrières de la pénurie formées dans sa propre
conscience, l'Age d'Or luira pour lui et chacun de ses désirs légitimes sera exaucé !

L'abondance est un droit divin de l'homme ! Il a droit à la surabondance !


CHAPITRE V : LA LOI DU KARMA ET LA LOI DU PARDON

L’HOMME ne reçoit que ce qu'il donne. Le Jeu de la Vie est un jeu de boomerang. Ce
qu'un homme pense, ses actions, ses paroles le manifesteront, tôt ou tard, avec une
étonnante précision. Voilà la loi du Karma, ce qui signifie en sanscrit : « retour ». « Tout
ce qu'un homme sème, il le récoltera. »
Une de mes amies m'a conté l'histoire suivante, qui illustre cette loi : « C'est ma tante qui
m'aide à me débarrasser de mon Karma, quoi que ce soit que je lui dise, quelqu'un me le
répète. Je suis souvent irritable à la maison, et, un jour, je dis à ma tante qui me parlait
pendant le dîner : « Assez parlé, je désire manger en paix. »
Le lendemain, je déjeunais avec une dame sur laquelle je souhaitais faire grande
impression. Je parlais avec animation lorsqu'elle me dit : « Assez parlé, je désire manger
en paix ! » Mon amie est parvenue à un degré élevé de conscience, par conséquent son
Karma agit beaucoup plus rapidement que pour une personne qui serait encore sur le plan
mental.
Plus nous savons, plus nous avons de responsabilité, donc celui qui connaît la Loi
Spirituelle et ne la met pas en pratique, en souffre grandement les conséquences. « La
crainte du Seigneur (la Loi) est le commencement de la Sagesse. » Si nous comprenons que
le mot Seigneur signifie « Loi », bien des passages de la Bible s'éclaireront.
« La vengeance est mienne, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (la Loi). C'est la Loi qui
se venge, et non pas Dieu. Dieu voit l'homme parfait « créé à sa propre image »
(imagination) et doué « du pouvoir de la domination ». Voilà l'idée parfaite de l'homme,
telle qu'elle est enregistrée dans l'Entendement Divin, attendant que l'homme la
reconnaisse, car il ne peut être que ce qu'il se voit être et il ne peut atteindre que ce qu'il se
voit atteindre.
Nous voyons d'abord notre succès ou notre échec, notre joie ou notre chagrin, avant qu'ils
ne surgissent des scènes qu'enfante notre imagination. Nous avons observé ce fait chez la
mère qui imagine la maladie, de son enfant, chez la femme qui « voit » la réussite de son
mari. Jésus-Christ a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre. » Ainsi,
nous constatons que la liberté (qui nous délivre de conditions malheureuses) provient de la
connaissance, la connaissance de la Loi Spirituelle.
L'obéissance précède l'autorité et la loi obéit à celui qui obéit à la loi. La loi de l'électricité
doit être subie avant de devenir la servante de l'homme. Lorsqu'elle est employée avec
ignorance, elle devient son mortel ennemi. Ainsi en est-il des lois de l'Esprit !
Une dame douée d'une puissante volonté, désirait posséder une maison appartenant à une
de ses relations et formait souvent des images mentales dans lesquelles elle se voyait vivant
dans cette demeure. Au bout d'un certain temps, le propriétaire mourut et elle prit
possession de cette maison.
Plusieurs années plus tard, ayant appris à connaître la Loi Spirituelle, elle me demanda : «
Croyez-vous que je sois pour quelque chose dans la mort de cet homme ? » « Oui », lui
répondis-je. « Votre désir était si fort qu'il balaya tout, mais vous avez payé votre dette
Karmique. Votre mari, que vous aimiez tendrement, est mort peu après, et cette maison a
été pour vous un « cheval à l'écurie » pendant des années. »
Cependant, ni le premier propriétaire de cette maison, ni son mari n'auraient pu être affectés
par les pensées de cette personne, s'ils avaient été ancrés dans la Vérité, mais ils étaient
tous les deux sous le coup de la loi Karmique. Cette dame sentant à quel point elle désirait
cette maison, aurait dû dire : « Intelligence Infinie, donne-moi la maison qui me convient,
aussi charmante que celle-ci, la maison qui est mienne par droit divin. »
Le choix divin lui aurait donné satisfaction parfaite et aurait apporté à chacun son bien. Le
modèle divin est le seul sur lequel on puisse travailler en sécurité. Le désir est une force
formidable, il faut qu'elle soit canalisée convenablement, sans quoi le chaos s'ensuit.
L'homme ne doit jamais demander que ce qui lui appartient par droit divin.
Pour en revenir à notre exemple : si la dame en question avait pris l'habitude mentale est
mienne, je ne puis la perdre, si elle ne m'appartient pas, donne-moi, Seigneur, son
équivalent », le propriétaire aurait peut-être pris la résolution de déménager,
harmonieusement (si tel était pour elle le choix divin) ou bien une autre maison se serait
substituée à celle-ci. Toute chose dont la manifestation est forcée par la volonté personnelle
est toujours « mal acquise », par conséquent toujours vouée à l'insuccès.
L'homme a reçu cette injonction, « que Ma volonté soit faite et non la tienne », et, chose
curieuse, il obtient toujours exactement ce qu'il souhaite lorsqu'il renonce à sa volonté
personnelle, permettant ainsi à l'Intelligence Infinie d'agir à travers lui. « Tiens-toi
tranquille et attends en silence la délivrance du Seigneur » (la Loi).
Une autre fois, une dame vint me voir en proie à une grande angoisse. Elle était remplie
d'appréhension, sa fille étant décidée à entreprendre un voyage très hasardeux. Elle me dit
avoir usé de tous les arguments possibles, énuméré les dangers qui risquaient d'être
encourus et enfin défendu ce voyage, mais sa fille ne s'en était que plus entêtée et avait
décidé de partir. Je dis à cette mère :
« Vous imposez votre volonté personnelle à votre fille, et vous n'en avez point le droit, de
plus votre peur ne fait qu'attirer ce voyage, car l'homme s'attire ce qu'il redoute. » Et
j'ajoutai : détendez-vous, retirez votre emprise mentale, remettez cela entre les mains de
Dieu, et servez-vous de cette affirmation : « Je remets cette situation entre les mains de
l'Amour Infini et de la Sagesse ; si ce voyage est selon le Plan Divin, je le bénis et ne résiste
plus, mais s'il n'est point divinement dirigé, je rends grâce de ce qu'il est dès maintenant
inexistant. » Un ou deux jours plus tard, sa fille lui annonça : « Mère, j'ai renoncé à mon
voyage », et la situation s'en retourna à son « néant originel ».
C'est apprendre à « se tenir tranquille » qui semble si difficile à l'homme. Je reviendrai plus
longuement sur cette loi dans le chapitre sur la non-résistance.
Je vais vous donner un autre exemple de la manière dont nous récoltons ce que nous
semons. Une personne vint me dire qu'elle avait reçu de sa banque un billet faux. Elle était
fort ennuyée. « Jamais, se lamentait-elle, la banque ne voudra reconnaître son erreur. »
Je lui répondis : « Analysons la situation et cherchons ce qui vous a attiré ce billet. » Elle
réfléchit un instant, puis s'écria : « Je sais, j'ai envoyé de la fausse monnaie à un ami pour
lui faire une farce. » Ainsi, la loi lui avait envoyé à elle le faux billet, car la loi n'entend
rien à la plaisanterie. Je lui dis alors : « Nous allons faire appel à la loi du pardon et
neutraliser cette situation. »
Le Christianisme est fondé sur la loi du pardon. Le Christ nous a redîmes de la
malédiction de la loi Karmique, et le Christ en chaque homme est son Rédempteur et son
Sauveur dans toute condition discordante.
Aussi dis-je : « Esprit Infini, nous faisons appel à la loi du pardon et rendons grâce de ce
qu'elle (la dame) est sous la protection de la grâce et non sous le coup de la loi, et de ce
qu'elle ne peut point perdre cet argent qui est à elle par droit divin. »
« À présent, continuai-je, allez à la banque et dites, sans crainte, que le billet vous a été
donné par erreur. » Elle obéit et, à sa surprise, on lui fit des excuses, et on lui changea son
billet avec beaucoup de courtoisie.
Ainsi, la connaissance de la loi donne à l'homme le pouvoir d'effacer ses erreurs. L'homme
ne peut pas forcer l'ambiance extérieure à être ce qu'il n'est pas lui-même. S'il désire les
richesses, il doit d'abord être riche en conscience.
Ainsi, une dame vint me demander un traitement pour la prospérité. Elle s'intéressait peu à
son intérieur qui était fort en désordre.
Je lui dis : « Si vous voulez être riche, il faut que vous soyez ordonnée. Tous ceux qui
possèdent de grandes fortunes sont ordonnés — et l'ordre est la première loi du ciel. » Puis
j'ajoutai : « Tant que l'ordre ne régnera pas chez vous, la richesse vous fuira. »
Immédiatement, elle se mit en devoir de ranger sa maison, disposant les meubles, rangeant
les tiroirs, nettoyant les tapis, et elle ne tarda pas à réaliser une importante démonstration
pécuniaire, sous forme d'un présent que lui fit une parente. Elle-même se trouva
transformée et elle sait maintenant diriger ses affaires pécuniaires en surveillant ce qui
l'entoure, tout en s'attendant à la prospérité, sachant que Dieu est sa ressource.
Beaucoup de personnes ignorent que donner c'est faire un placement et que thésauriser,
épargner avec excès, mène invariablement aux pertes. « Tel qui donne libéralement devient
plus riche et tel qui épargne à l'excès, ne fait que s'appauvrir. »
Voici l'histoire d'un monsieur qui désirait s'acheter une pelisse. Il alla avec sa femme dans
plusieurs magasins sans trouver ce qu'il cherchait. Toutes les pelisses qu'on lui présentait
étaient d'apparence médiocre. Enfin, on lui en montra une qui valait mille dollars, mais que
le directeur du magasin consentait à lui laisser pour cinq cents parce que la saison était
avancée.
Il possédait environ sept cents dollars. La raison aurait conseillé : tu n'as pas les moyens de
dépenser presque tout ce que tu possèdes pour un manteau », mais cet homme, très intuitif,
ne raisonnait jamais. Se tournant vers sa femme, il lui dit : « Si j'achète ce manteau, je vais
faire de grosses affaires ! » Elle y consentit, mais sans enthousiasme.
Environ un mois plus tard, il reçut un ordre de dix mille dollars. Le manteau lui avait donné
une telle conscience de la prospérité qu'il l'avait attirée ; sans ce manteau, il n'eût point
réalisé cette importante affaire. Ce tut un placement qui lui donna de larges revenus !
Si l'homme n'écoute pas les intuitions qui le poussent à dépenser ou à donner, la même
somme lui échappera sans profit ou d'une façon malheureuse.
Une dame m'a conté que le Jour d'Actions de Grâces (1), elle avait informé sa famille qu'elle
ne donnerait pas le dîner traditionnel. Elle avait l'argent nécessaire, mais avait décidé de le
mettre de côté. Quelques jours plus tard, un cambrioleur pénétra dans sa chambre et vola
dans son bureau le montant exact du dîner.
La loi soutient toujours celui qui dépense sans crainte, avec sagesse.
C'est ainsi qu'une de mes élèves faisait des achats en compagnie de son petit neveu. L'enfant
réclamait un jouet, mais sa tante lui dit qu'elle ne pouvait se permettre de le lui acheter.
Tout à coup, elle se rendit compte qu'elle cédait à l'idée de pauvreté au lieu de s'en remettre
à Dieu, sa providence ! Elle acheta le jouet et, en rentrant chez elle, elle trouva dans la rue
la somme exacte dont elle l'avait payé.
Nos ressources sont inépuisables et infaillibles lorsque notre confiance est absolue, mais la
confiance et la foi doivent précéder la démonstration. « Qu'il soit fait selon ta foi. » « La
foi est la substance des choses qu'on espère, l'évidence des choses qu'on ne voitpas » — car
la foi maintient la vision stable, les images adverses se dissipent et « en temps voulu, nous
récolterons, si nous ne vacillons point ».
Jésus-Christ a apporté la bonne nouvelle (l'Évangile) qui enseigne qu'il est une loi plus
haute que celle du Karma. C'est la loi de la grâce, ou pardon. Cette loi libère l'homme de la
loi de cause à effet — la loi des conséquences. « Par la grâce et non par la loi. »
Il nous est dit que sur le plan nous récoltons là où nous n'avons pas semé ; les dons de Dieu
se déversent sans cesse sur nous. « Tout ce que possède le Royaume est à lui. » Cet état de
béatitude continuelle attend celui qui a surmonté l'entendement et la pensée mortelle.
Les tribulations existent dans l'entendement mortel, mais Jésus-Christ a dit : « Prenez
courage, j'ai vaincu le monde. »
La pensée charnelle, c'est la pensée du péché, de la maladie et de la mort. Jésus a compris
leur irréalité absolue et affirmé que la maladie et le chagrin passeront et que la mort elle-
même, le dernier ennemi, serait vaincue. Aujourd'hui, du point de vue scientifique, nous
savons que la mort pourrait être vaincue en imprimant dans le subconscient la conviction
de l'éternelle jeunesse et de la vie éternelle.
Le Subconscient, cette puissance sans direction, exécute sans discuter les ordres qu'il
reçoit.
En travaillant sous la direction du super-conscient (le Christ ou Dieu dans l'homme) la «
résurrection du corps » s'accomplirait. L'homme ne rejetterait plus son corps dans la mort,
celui-ci se transformerait en un « corps électrique » tel que l'a chanté le poète Walt
Whitman, car le Christianisme est fondé sur le pardon des péchés et « un sépulcre vide ».

(1) Jour férié aux États-Unis. Le dernier jeudi de novembre, toute l'Amérique
rend grâce pour les bénédictions reçues et les moissons, commémorant
l'Action de grâces des Pilgrim Fathers, les premiers Américains. Cette fête
donne lieu à des réjouissances familiales. N. T.
CHAPITRE VI : REJETER LE FARDEAU (Impressionner le subconscient)

LORSQUE l'homme parvient à la connaissance de son propre pouvoir et du processus de


son mental, son grand désir est de trouver le moyen facile et rapide qui lui permettra
d'impressionner son subconscient par l'idée du bien, car une connaissance intellectuelle de
la vérité ne donne point de résultats. Pour ma part, je trouve que le moyen le plus facile est
de « rejeter le fardeau ».
Un métaphysicien s'est expliqué de la sorte, autrefois à ce sujet : « Ce qui donne, à quoi
que ce soit, du poids dans la nature, c'est la loi de la gravitation. Si une masse rocheuse
pouvait être transportée, assez haut, au-dessus de la planète, elle n'aurait donc plus de poids
; voilà ce qu'entendait Jésus-Christ lorsqu'il disait : « Mon joug est doux et mon fardeau
léger. » Il avait surmonté la vibration du monde et se mouvait dans la quatrième dimension,
où tout n'est que perfection, accomplissement, vie et joie.
Il a dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes chargés, et je vous donnerai le
repos. » « Prenez mon joug, car mon joug est facile et mon fardeau léger. » Nous lisons
aussi, dans le Psaume LV : « Rejette ton fardeau sur le Seigneur. » De nombreux passages
de la Bible proclament que la bataille est celle de Dieu, non point celle de l'homme, et que
celui-ci doit toujours « se tenir tranquille » et attendre la délivrance du Seigneur.
Ceci indique que c'est dans le super-conscient (Christ en nous) que se livre la bataille pour
que l'homme soit soulagé de ses fardeaux. Nous voyons donc que celui-ci viole la loi en
portant son fardeau, qu'un fardeau est une pensée ou un état adverse, et que cette pensée,
cet état, a ses racines dans le subconscient.
Il semble quasi impossible d'arriver à diriger le subconscient par le conscient, c'est-à dire
le raisonnement, car le raisonnement (l'intellect) est limité dans ses conceptions et il est
envahi de doutes et de craintes. L'attitude scientifique consiste donc à rejeter le fardeau sur
le super-conscient (Christ en soi) où il « devient lumière » ou bien s'éva nouit et retourne à
« son néant original ».
Une personne qui avait un urgent besoin d'argent fit cette affirmation : « Je rejette ce
fardeau sur le Christ qui est en moi et je vais au-devant de l'abondance. » Son fardeau,
c'était la peur de la pauvreté, et tandis qu'elle le rejetait sur le Christ, le super-conscient
inonda le subconscient de foi en l'abondance et il en résulta une large prospérité.
Nous lisons dans les Écritures : « Christ met en nous l'espérance de la gloire. ». Écoutez
ceci : on avait offert un piano à une de mes élèves. Il n'y avait pas de place pour l'installer
dans son studio, à moins de se débarrasser de celui qu'elle possédait déjà.
Elle était fort perplexe, désirant garder le vieux piano, mais ne sachant point où le mettre,
et fort agitée, car le piano neuf devait lui être livré immédiatement. Elle s'aperçut qu'elle
répétait : « Je rejette ce fardeau sur le Christ qui est en moi, et je vais de l'avant, libre. »
Quelques instants plus tard, une amie lui demanda par téléphone la permission de louer
l'ancien piano qui fut déménagé au moment même où le nouveau arrivait.
J'ai connu une dame dont le fardeau était le ressentiment. Elle déclara : « Je rejette ce
fardeau de ressentiment sur le Christ qui est en moi, et j'avance, pleine d'amour, paisible et
heureuse. » Le Tout-Puissant super-conscient inonda le subconscient d'amour et toute sa
vie fut transformée. Depuis des années, ce ressentiment l'avait maintenue dans un état
d'angoisse et avait emprisonné son âme (le subconscient).
Ces affirmations doivent être répétées continuellement, pendant des heures, parfois
silencieusement ou audiblement, avec tranquillité, mais détermination. J'ai souvent
comparé cela au fait de remonter un phonographe. Il faut « nous remonter » avec la parole
de vérité.
J'ai remarqué qu'au bout d'un certain temps, lorsque nous avons « rejeté le fardeau », notre
vision s'éclaire. Il est impossible d'avoir une claire vision lorsque l'on se débat dans les
angoisses de l'entendement charnel.
Les doutes, la peur empoisonnent l'esprit et le corps, l'imagination se déchaîne, ce qui
provoque le désastre et la maladie.
Par la répétition constante de l'affirmation : « Je rejette ce fardeau sur le Christ qui est en
moi, et j'avance, libre », la vision se transforme et, en même temps qu'un sentiment de
soulagement, tôt ou tard, survient la manifestation du bien, que ce soit la santé, le bonheur
ou la prospérité.
Une de mes élèves me demanda un jour d'expliquer pourquoi « l'obscurité est plus intense
au moment où va se faire la lumière ». Dans un chapitre précédent, j'ai fait allusion au fait
que souvent, au moment d'une importante démonstration, « tout semble aller mal » et que
la conscience est obscurcie par un état de dépression. Cela signifie que les doutes et les
craintes ancestrales se réveillent du fond du subconscient ; il convient de les exterminer.
C'est alors que l'homme doit faire retentir ses cymbales, tel Josaphat, et rendre grâce de ce
qu'il est sauvé, même s'il semble être entouré d'ennemis (la pénurie ou la maladie).
Mon élève me demanda encore : « Combien de temps reste-t-on dans l'obscurité ? » Je lui
répondis : « Jusqu'à ce que l'on parvienne à voir dans l'obscurité, or, rejeter le fardeau nous
y fait parvenir. » Pour impressionner le subconscient, une foi active est toujours essentielle.
« La foi, sans les oeuvres, est morte. » C'est ce que je me suis efforcée de démontrer dans
les chapitres que je viens d'écrire.
Jésus-Christ fit preuve de foi active lors qu'il « commanda à la multitude de s'asseoir »
avant de rendre grâces pour les pains et les poissons. Je vais donner un autre exemple pour
bien prouver la nécessité de cette foi. En fait, la foi active est un pont sur lequel l'homme
passe pour avoir accès à sa Terre Promise.
À cause d'un malentendu, une femme avait été séparée de son mari qu'elle chérissait. Il
refusait toutes les tentatives de réconciliation et ne voulait entrer en rapport avec elle
d'aucune manière. Apprenant à connaître la loi spirituelle, elle nia l'apparence de cette
séparation et affirma : « Il n'y a point de séparation dans l'Entendement Divin, par
conséquent, je ne puis être séparée de l'amour et du compagnon qui m'appartiennent par
droit divin. »
En dressant chaque jour le couvert de son mari à table, elle fit preuve d'une foi active,
imprimant, ainsi, sur le subconscient, l'image de son retour. Plus d'un an se passa, mais elle
ne varia jamais, et un jour, elle le vit rentrer.
Le subconscient est souvent impressionné par la musique, car la musique qui appartient à
la quatrième dimension, libère l'âme ; elle rend possibles les miracles et nous en facilite
l'accomplissement !
Une de mes amies se sert, chaque jour, de son phonographe à cet effet. Cela la met dans un
état de parfaite harmonie et libère son imagination. Une autre personne de ma connaissance
danse en faisant ses affirmations. Le rythme et l'harmonie de la musique et du mouvement
donnent à ses paroles une puissance extrême.
Il convient aussi que l'étudiant se souvienne de ne pas mépriser le « jour des petits
événements ». Invariablement, avant une démonstration, des « signes de terre » se
manifestent.
Avant d'arriver en Amérique, Christophe Colomb aperçut des oiseaux qui tenaient des
brindilles dans leur bec, signe que la terre était proche. Il en est de même, au moment d'une
démonstration, mais souvent l'étudiant se trompe, prend les signes pour la démonstration
elle-même et se trouve déçu.
Par exemple, une dame avait « prononcé la parole » pour un service de table. Peu de temps
après, une amie lui donna un plat vieux et fendu. Elle vint me voir et se plaignit : « J'ai
demandé un service et n'ai reçu qu'un plat fêlé. » « Ce plat, lui dis-je, est un « signe de terre
» ; il montre que votre service est en route ; considérez-le comme étant « les oiseaux et les
brindilles » ; c'est ce qu'elle fit et elle reçut, peu après, le service souhaité.
« Faire semblant », continuellement, impressionne le subconscient. Si l'on fait semblant
d'être riche, si l'on croit être en pleine réussite, en « temps voulu on récoltera ». Les enfants
font constamment « semblant », or « si vous ne vous convertissez et ne devenez comme de
petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux ».
J'ai connu une jeune femme qui était très pauvre, mais personne ne pouvait lui en donner
le sentiment. Elle gagnait, chez de riches amis, un salaire modeste ; ceux-ci lui rappelaient
sans cesse son impécuniosité en lui conseillant l'économie. Sans se soucier de leurs
admonestations, elle dépensait parfois son argent pour acheter un chapeau, ou pour faire un
présent, ce qui la plongeait dans le ravissement.
Ses pensées étaient toujours fixées sur de beaux vêtements, sur de belles choses, mais sans
les envier à autrui. Elle vivait dans un monde merveilleux et, seules, les richesses lui
semblaient réelles. Elle ne tarda pas à épouser un homme fortuné et toutes les belles choses
se matérialisèrent. Je ne sais si son mari fut celui de la Divine sélection, mais l'opulence
devait forcément se manifester dans sa vie, car elle n'avait imaginé que l'opulence.
Il n'y a ni paix ni bonheur pour l'homme tant qu'il n'a pas effacé toute crainte de son
subconscient. La peur est de l'énergie mal dirigée qui doit être redressée et transmuée en
foi. Jésus-Christ a dit : « Pourquoi as-tu peur, homme de peu de foi ? » « Tout est possible
à celui qui croit. »
Souvent, l'un ou l'autre de mes élèves me demande : « Comment puis-je me débarrasser de
la peur ? » Je réponds : « En faisant face à ce qui vous effraie. »
« Le lion puise sa férocité dans votre peur. » Foncez sur le lion, il disparaîtra ; enfuyez-
vous, il vous poursuivra.
J'ai montré, dans les précédents chapitres, comment « le lion » de la pauvreté disparaissait
lorsque l'individu dépensait sans crainte, prouvant, ainsi, que Dieu était pour lui sa richesse
et que cette abondance était, partant, infaillible.
Nombreux parmi mes élèves sont ceux qui se sont libérés des entraves de la pauvreté et qui
sont maintenant dans l'opulence pour avoir perdu toute crainte de dépenser ; le subconscient
est alors impressionné par cette vérité, que Dieu est à la fois le DON et le DONATEUR ;
par conséquent, si nous sommes unis à Dieu, nous sommes unis au DON. Voici une
merveilleuse affirmation : « je rends grâce à DIEU le DONATEUR pour DIEU le DON. »
Par ses pensées de séparation et de pénurie, l'homme s'est depuis si longtemps séparé de
son bien et de ses vraies ressources qu'il faut parfois de la dynamite pour déloger ces idées
fausses du subconscient, et la dynamite se présente sous forme d'une importante occasion
de vaincre.
Dans les exemples précédents, nous avons vu l'individu se libérer en détruisant la crainte.
L'homme doit se surveiller à chaque instant pour s'assurer qu'il est dirigé par la foi et non
par la crainte.
« Choisis aujourd'hui qui tu serviras », la crainte ou la foi. Peut-être votre crainte est-
elle suscitée par les personnalités. Dans ce cas, n'évitez pas ceux que vous redoutez ; allez
vers eux tranquillement et, dès lors, vous les verrez devenir « des maillons d'or dans la
chaîne de votre bien » ou bien ils disparaîtront harmonieusement de votre chemin.
Peut-être craignez-vous la maladie, les microbes. Apprenez à demeurer insensible au risque
de contagion, vous serez immunisé. On ne peut être contaminé en effet que lorsque l'on
vibre sur le même plan que les microbes ; or la peur rabaisse l'homme à leur niveau. Bien
entendu, le microbe qui transmet une maladie est le produit de l'entendement mortel, car
toute pensée prend forme. Les microbes n'existent pas dans le super-conscient,
l'Entendement Divin, ils sont le produit de « l a vaine imagination de l'homme ».
« En un clin d'œil » surgira la libération de l'homme lorsqu'il se rendra compte que le mal
est dénué de pouvoir. Le monde matériel s'évanouira et celui de la quatrième dimension, le
« Monde du Merveilleux » apparaîtra. « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre —
et il n'y aura plus de mort, ni de chagrin, ni de larmes, ni de douleurs ; car les choses
anciennes seront passées ! »

 La plupart des citations viennent de la Bible. N. T.


CHAPITRE VII : L'AMOUR

TOUT homme, sur cette planète, est en train de s'initier à l'amour. « Je vous donne un
nouveau commandement, c'est que vous vous aimiez les uns les autres. » Oupensky dit,
dans « Tertium Organum », que l'amour est un phénomène cosmique qui ouvre à l'homme
la quatrième dimension, « Le Monde du Merveilleux ».
Le véritable amour est désintéressé et exempt de crainte. Il se répand sur l'objet de son
affection, sans rien demander en retour. Sa joie est dans la joie de donner. L'amour, c'est
Dieu qui Se manifeste et c'est la plus grande force magnétique de l'Univers. L'amour pur,
exempt d'égoïsme, s'attire ce qui lui appartient ; il n'a pas à chercher ou à demander.
Personne, pour ainsi dire, n'a la plus petite conception du véritable amour. L'homme est
égoïste, tyrannique et craintif dans ses affections, et perd, de ce fait, ce qu'il aime. La
jalousie est le pire ennemi de l'amour, car l'imagination se déchaîne, voit l'être aimé attirer
vers un autre, et, infailliblement, ces craintes deviennent réalité, si elles ne sont point
neutralisées.
Une jeune femme profondément affligée vint me trouver ; l'homme qu'elle aimait l'avait
quittée pour une autre en lui disant qu'il n'avait jamais eu l'intention de l'épouser. Elle était
déchirée par la jalousie et le ressentiment et me dit qu'elle souhaitait qu'il souffrît comme
il la faisait souffrir. Elle ajouta : « Comment a-t-il pu me quitter, moi qui l'aimais tant ? »
Je lui répondis : « Vous ne l'aimez pas du tout, vous le haïssez », et j'ajoutai : « Vous ne
pouvez jamais recevoir ce que vous n'avez pas donné ; donnez un amour parfait et vous
recevrez un parfait amour. » Saisissez cette occasion de vous perfectionner ; offrez-lui un
amour parfait, exempt d'égoïsme, qui ne demande rien en retour ; ne le critiquez pas, ne le
condamnez pas et bénissez-le où qu'il se trouve ».
« Non, répondit-elle, je ne le bénirai pas, à moins de savoir où il est ! » « Eh bien, lui dis-
je, ce n'est pas de l'amour vrai. Lorsque vous lui montrerez de l'amour véritable, l'amour
véritable vous sera rendu, par cet homme ou par son équivalent, car si cet homme n'est
point le choix divin, vous n'en voudrez pas. Tout comme vous ne faites qu'un avec Dieu,
vous ne faites qu'un avec l'amour qui vous appartient par droit divin. »
Les mois passaient et les choses en restaient là ; mais mon amie travaillait
consciencieusement sur elle-même. Je lui dis : « Lorsque sa cruauté ne vous troublera plus,
il cessera d'être cruel, car vous vous attirez ceci par vos propres émotions. »
Puis, je lui parlai d'une Fraternité aux Indes dont les membres ne se disent point « Bonjour
», mais « Je salue la Divinité en vous ». Ils saluent la Divinité en tout homme et aussi dans
les animaux de la jungle, qui ne leur font jamais de mal, car les membres de cette Fraternité
ne voient que Dieu en tout être vivant. J'ajoutai : « saluez la Divinité dans cet homme, dit :
« Je ne vois que votre être divin ; je vous vois tel que Dieu vous voit, parfait, à Son image
et à Sa ressemblance ».
Mon amie remarqua qu'elle trouvait un nouvel équilibre et qu'elle se débarrassait de son
ressentiment. Celui qu'elle aimait était capitaine, elle l'appelait toujours « le Cap ». Un jour,
elle me dit tout à coup : « Que Dieu bénisse le Cap où qu'il soit. » « Voilà, lui déclarai-je,
le véritable amour, et, lorsque vous serez devenue un « cercle complet » et que cette
situation ne vous troublera plus, vous obtiendrez son amour ou bien vous attirerez son
équivalent. »
À cette époque, je déménageai ; privée de téléphone, je n'entendis plus parler d'elle pendant
quelques semaines. Puis, un matin, je reçus une lettre, dans laquelle elle me disait : « Nous
sommes mariés. » Je me hâtai d'aller la voir et mes premières paroles furent : « Comment
cela est-il arrivé ? » « Oh ! S'exclama-t-elle, par un miracle !
Un jour, je m'aperçus, en m'éveillant, que toute peine m'avait quittée. Le même soir, je le
rencontrai et il me demanda de l'épouser. Nous nous sommes mariés dans la huitaine et je
n'ai jamais vu un homme plus épris. »
Un vieux proverbe dit : « Aucun homme n'est ton ennemi, aucun homme n'est ton ami, tous
les hommes sont tes maîtres. » Il faut donc devenir impersonnel et apprendre ce que chacun
a à nous enseigner ; bientôt, nos leçons apprises, nous serons libres. Cet homme enseigna
à cette femme l'amour désintéressé que chacun, tôt ou tard, doit apprendre.
La souffrance n'est pas nécessaire au développement de l'homme ; elle n'est que le résultat
de la violation de la loi spirituelle, mais peu nombreux sont ceux qui semblent capables de
s'éveiller du « sommeil de l'âme », sans souffrance. Lorsque les gens sont heureux, ils sont,
en général égoïstes et, automatiquement, la loi du Karma est mise en action.
L'homme subit, souvent, des pertes, par son manque de jugement.
Une de mes connaissances avait un mari charmant, mais elle disait souvent : « Je ne tiens
pas au mariage ; je n'ai rien à reprocher à mon mari, la vie conjugale ne m'intéresse pas,
voilà tout. » S'intéressant à mille choses, elle se souvenait à peine qu'elle avait un mari. Elle
ne pensait à lui que lorsqu'elle le voyait. Un jour, il lui annonça qu'il s'était épris d'une autre
femme et la quitta. Aussitôt, elle vint me voir, désolée, pleine d'amertume.
« C'est, lui dis-je, exactement dans ce but que vous avez prononcé la parole ; vous avez dit
que vous n'appréciez pas la vie conjugale, votre subconscient a travaillé à vous en libérer.
» « Oui, soupira-t-elle, je comprends. On obtient ce que l'on veut, puis, ensuite, on se plaint.
» Elle ne tarda pas à accepter cette situation, comprenant qu'elle et son mari étaient plus
heureux séparés.
Lorsqu'une femme devient indifférente ou critique son mari, lorsqu'elle cesse d'être une
inspiratrice pour lui, celui-ci, frustré de la joie des premiers temps de leur union, est
désemparé et malheureux.
Un homme déprimé, malheureux et pauvre vint me consulter. Sa femme s'intéressait à la «
Science des Nombres » et avait fait étudier son thème numérique ; le rapport ne lui était
pas favorable, apparemment, car me dit-il : « Ma femme prétend que je n'arriverai jamais
à rien parce que je suis un « deux ».
Je lui répondis : « Votre nombre m'est indifférent, vous êtes une idée parfaite de
l'Entendement Divin, et nous allons demander le succès et la prospérité qui sont déjà
préparés pour vous par l'Intelligence Infinie. »
En quelques semaines, il eut une excellente situation et, un ou deux ans plus tard, se tailla
un brillant succès d'homme de lettres. Personne ne peut réussir dans les affaires, à moins
de les aimer. La toile que le peintre peint par amour de l'art est sa plus belle œuvre. Il faut
toujours déconseiller ce qui n'a pour but que de « faire bouillir la marmite ».
Aucun homme ne peut attirer l'argent s'il le méprise. Beaucoup se maintiennent dans la
pauvreté en déclarant : « L'argent ne m'intéresse pas, je n'ai aucune considération pour ceux
qui en ont. » Voilà pourquoi tant d'artistes sont pauvres ; leur mépris de l'argent les en
sépare.
Je me souviens avoir entendu un artiste dire d'un confrère : « C'est un piètre artiste, il a un
compte en banque. » Cette attitude mentale sépare l'homme de ses richesses ; pour attirer
une chose à soi, il faut être en harmonie avec elle. L'argent est une manifestation de Dieu
qui nous libère du besoin et des restrictions, mais il doit être maintenu en circulation et
servir à un bon usage.
Thésauriser et épargner entraînent des réactions fort désagréables. Cela ne signifie pas
cependant que l'on ne doive pas posséder des immeubles, des terres, des actions et des
obligations, car « les greniers du juste seront pleins » ; mais qu'il ne faut pas épargner,
même le principal, si une occasion se présente où l'argent est nécessaire.
En donnant libre cours à l'argent, sans crainte et joyeusement, on ouvre la voie qui en
amènera d'autre, car Dieu est notre infaillible et inépuisable richesse. Voilà qu’elle doit être
l'attitude spirituelle à l'égard de l'argent et la Grande Banque de l'Universel ne faillit jamais
!
Un film intitulé « Greed » (Rapacité) nous offre un exemple d'avarice. L'héroïne de
l'histoire a gagné cinq mille dollars, dans une loterie, mais ne veut pas les dépenser. Elle
amasse et entasse, laisse son mari souffrir et mourir de faim, et finit par nettoyer des
parquets pour vivre. Aimant l'argent pour lui-même, elle le place au-dessus de tout. Une
nuit, elle est assassinée et on lui vole son argent.
Voilà un exemple où « l'amour de l'argent est à la base de tous les maux ». L'argent, en soi,
est bon et bénéfique, mais lorsque l'on s'en sert à des fins destructives, lorsqu'on l'amasse
et le thésaurise, ou bien lorsqu'on le considère comme plus important que l'amour, cela a
pour conséquence la maladie, le malheur et la perte de l'argent lui-même.
Suivez le chemin de l'amour et toutes choses vous seront données par surcroît, car Dieu est
Amour, et Dieu est notre richesse ; suivez le chemin de l'égoïsme, de la rapacité, et
l'abondance disparaîtra, ou bien vous en serez séparé.
J'ai connu le cas d'une dame fort riche qui thésaurisait ses revenus. Elle donnait rarement
quoi que ce soit, mais s'achetait, sans cesse, des objets de toute sorte. Elle affectionnait,
particulièrement, les colliers. Une de ses amies lui demanda un jour combien elle en
possédait. « Soixante-sept », répondit-elle. Elle les achetait et les mettait de côté,
soigneusement enveloppés dans du papier de soie. Cela eût été légitime si elle les avait
portés, mais elle violait la loi de la circulation ; ses placards étaient remplis de vêtements
qu'elle ne mettait jamais.
Les bras de cette personne se paralysèrent progressivement parce qu'elle s'attachait trop
avidement aux objets, et, bientôt, elle fut considérée comme incapable de gérer sa fortune
et celle-ci lui fut retirée. Voilà comment, par ignorance de la loi, on suscite sa perte.
Toute maladie, tout malheur proviennent de la violation de la loi d'amour. Les boomerangs
de la haine, de la rancune et de la critique reviennent chargés de maladie et de douleur.
L'amour semble presque être un art perdu, mais celui qui connaît la loi spirituelle sait qu'il
faut le reconquérir, car, sans l'amour, lui-même n'est « qu'un airain qui résonne, une
cymbale qui retentit ».
Une de mes élèves, par exemple, travaillait avec moi depuis des mois pour débarrasser son
conscient de la rancune. Elle arriva au point où elle n'en voulait plus qu'à une seule
personne, mais celle-là lui donnait fort à faire. Cependant, petit à petit, elle trouva
l'équilibre et l'harmonie et, un jour, tout ressentiment disparut.
Elle arriva radieuse et s'exclama : « Vous n'imaginez pas ce que je ressens ! Cette femme
m'a dit quelque chose de désagréable et, au lieu d'être furieuse, j'ai été gentille et pleine
d'amour ; alors, elle s'est excusée et a été absolument charmante avec moi ! Personne ne
peut savoir combien je me sens légère ! »
L'amour et la bonne volonté sont inestimables dans les affaires.
Une employée vint se plaindre à moi de sa patronne qui, prétendait-elle, était froide, d'esprit
critique et ne l'aimait pas. « Bien, lui conseillai-je, saluez la Divinité en elle et envoyez-lui
des pensées d'amour. »
Elle me répondit : « Impossible, c'est une femme de marbre. » « Vous souvenez-vous,
rétorquai-je, de l'histoire du sculpteur qui réclama un certain bloc de marbre ? On lui
demanda pourquoi il le voulait : « Parce qu'il y a un ange dans ce marbre » et il en tira une
merveilleuse œuvre d'art.
« Bien, dit ma visiteuse, j'essayerai. » Une semaine plus tard, elle revint : « J'ai fait ce que
vous m'aviez conseillé et maintenant cette dame est très bonne pour moi ; elle m'a fait faire
une promenade dans sa voiture. »
Certaines personnes sont remplies de remords d'avoir fait du mal à autrui, parfois des
années auparavant. Si ce mal ne peut être réparé, son effet peut être neutralisé en faisant du
bien à quelqu'un d'autre dans le présent. « Je fais une chose, oubliant ce qui est en arrière
je me porte vers ce qui est en avant. » Le chagrin, le remords, les regrets détruisent les
cellules du corps et empoisonnent l'atmosphère de l'individu.
Une dame, un jour, en proie à un profond chagrin, m'a demandé : « Traitez-moi afin que je
sois heureuse et joyeuse, car mon chagrin me rend si irritable envers les membres de ma
famille que j'en subis sans cesse le contrecoup karmique. »
On me pria aussi de traiter une mère qui pleurait sa fille. Je niai toute croyance dans les
pertes et les séparations et affirmai que Dieu était la joie de cette femme, son amour et sa
paix. Elle recouvra, immédiatement, son équilibre, et me fit dire par son fils de cesser mon
traitement, car maintenant elle débordait de joie.
D'autre part, voilà comme l'entendement mortel s'attache à ses douleurs et ses regrets. Une
personne de mes relations se targuait sans cesse de ses malheurs, de sorte qu'elle avait
toujours de quoi se vanter.
Autrefois, si une femme ne se faisait pas de souci au sujet de ses enfants, elle passait pour
n'être point Bonne Mère. À présent nous savons que les craintes maternelles sont
responsables de bien des maladies et des accidents qui surviennent aux enfants.
La peur, en effet, imagine fortement la maladie ou la situation redoutée et ces images, si
elles ne sont pas neutralisées, se matérialisent.
Heureuse est la mère qui peut dire avec sincérité qu'elle remet son enfant entre les mains
de Dieu, sachant, par conséquent, qu'il est divinement protégé. Elle projette ainsi, autour
de lui, une puissante aura protectrice.
Une femme s'éveilla subitement une nuit, sentant son frère en grand danger. Au lieu de
céder à ses craintes, elle se mit à affirmer la vérité, disant : « L'homme est une idée parfaite
de l'Entendement Divin, et il est toujours à sa vraie place ; par conséquent, mon frère est à
sa vraie place, divinement protégé. » Le jour suivant, elle apprit que son frère s'était trouvé
à proximité immédiate d'une explosion, dans une mine, mais qu'il avait été
miraculeusement épargné.
C'est ainsi que nous sommes le gardien de notre frère (par la pensée) et chacun devrait
savoir que l'objet de son affection « demeure à l'abri du Très-Haut, et repose à l'ombre du
Tout-Puissant ».
« Aucun mal ne t'atteindra, aucun fléau n'approchera de ta tente. » « L'amour parfait bannit
la crainte. Celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. » Enfin, « l'amour est
l'accomplissement de la Loi ».
CHAPITRE VIII : INTUITION, DIRECTION

« DANS toutes tes voies, reconnais-Le et Il te dirigera. »


Rien n'est impossible à celui qui connaît la puissance de sa parole et qui suit les directives
de son intuition. Par sa parole il met en action des forces invisibles et il peut restaurer son
corps et transformer ses affaires. Il est donc de la plus grande importance de choisir les
mots justes, et les affirmations que l'on va projeter dans l'invisible.
Celui qui étudie la Loi spirituelle sait que Dieu est sa richesse, que l'abondance divine
répond à toutes les demandes et que la parole la fait surgir. « Demandez et vous recevrez.
» C'est à l'homme de faire le premier pas. « Approche-toi de Dieu et Il s'approchera de toi.
»
On m'a souvent demandé comment il fallait s'y prendre pour faire une démonstration. Je
réponds : « Prononcez la parole, puis ne faites rien jusqu'à ce que vous ayez une directive
précise. » Demandez cette indication, dites : « Esprit Infini, guide-moi, fais-moi savoir s'il
y a quelque chose que je doive faire. »
La réponse viendra par l'intuition, une réflexion de quelqu'un, un passage dans un livre,
etc., etc. Les réponses sont parfois tout à fait surprenantes dans leur exactitude.
Ainsi, une dame désirait une grosse somme d'argent. Elle prononça ces paroles : « Esprit
Infini, ouvre la voie vers mon immédiate abondance, que tout ce qui est à moi par droit
divin me parvienne immédiatement à profusion. » Puis elle ajouta : « Donne-moi une
indication précise, fais-moi savoir s'il y a quelque chose que je doive faire. »
Aussitôt, cette pensée la traversa : « Donne à une certaine amie (qui l'avait aidée
spirituellement) cent dollars. » Elle s'en ouvrit à celle-ci qui lui dit : « Attendez de recevoir
une autre direction avant de le faire. » Elle attendit donc et, le même jour, rencontra une
connaissance qui, au cours de la conversation, lui raconta : « J'ai donné un dollar à quel
qu'un aujourd'hui ; pour moi c'est autant que si vous donniez cent dollars. »
C'était bien là une indication, elle eut la certitude qu'elle avait raison de donner les cent
dollars. Ce don se révéla comme un placement excellent, car peu après, une grosse somme
lui parvint d'une façon remarquable.
Donner ouvre la voie pour recevoir. Afin de créer de l'activité dans ses affaires pécuniaires,
il faut donner. La dîme, c'est-à-dire : offrande du dixième de ses revenus, est une vieille
coutume juive qui ne manque jamais de susciter l'abondance. Beaucoup parmi les plus
riches de ce pays ont l'habitude de donner la dîme ; je ne connais point de meilleur
placement. Ce dixième nous revient béni et multiplié.
Mais le don de la dîme doit être fait avec amour et joie, car « Dieu aime un donateur joyeux
». Les notes doivent être payées volontiers ; tout argent doit être donné sans crainte et
accompagné d'une bénédiction. Cette attitude d'esprit fait de l'homme le maître de l'argent.
Celui-ci devient son serviteur et la parole qu'il prononce ouvre alors de vastes réserves de
richesses. C'est l'homme lui-même qui, par sa vision limitée, limite son abondance.
Parfois, un étudiant ayant obtenu une grande réalisation de richesse, a peur d'agir. La vision
et l'action doivent marcher de pair, comme dans le cas du monsieur qui fit l'acquisition
de la pelisse.
Une consultante vint me demander de « prononcer la parole » en faveur d'une situation. Je
dis donc : « Esprit Infini, ouvre la voie vers la situation qui convient à cette personne. * Ne
demandez jamais « une situation », mais la situation juste, c'est-à-dire celle qui est déjà
préparée dans le Plan Divin, car c'est la seule qui vous donnera satisfaction.
Puis je rendis grâces de ce qu'elle avait déjà reçu et de ce que la situation se manifestait
rapidement. Peu après, on lui en offrit trois, deux à New York et une autre à Palm Beach,
elle ne savait laquelle prendre. Je lui dis : « Demandez une direction précise. » Le délai
pour sa réponse allait expirer et elle ne parvenait toujours pas à se décider, lorsqu'un jour
elle me téléphona. « En me réveillant ce matin, me dit-elle, j'ai eu l'impression de sentir le
parfum de Palm Beach. »
Elle y était déjà allée et connaissait son air embaumé. « Alors, lui répondis-je, voilà
certainement l'indication attendue. » Elle accepta donc la situation qu'on lui offrait et celle-
ci lui fut extrêmement favorable. Souvent les directives surviennent à un moment inattendu.
Un jour, je marchais dans la rue, lorsque subitement j'eus envie d'entrer dans une certaine
boulangerie qui se trouvait un peu plus loin. La raison résistait en moi, disant : « Il n'y a
rien dans cette boulangerie dont tu aies besoin. » Cependant, j'avais appris à ne point
raisonner ; j'y allai donc, regardai autour de moi et m'aperçus qu'en effet je n'avais besoin
de rien, mais, en sortant, je rencontrai une dame à laquelle j'avais souvent pensé et qui avait
grand besoin d'une aide que je pouvais lui offrir.
Ainsi, souvent, on va chercher une chose pour en trouver une autre. L'intuition est une
faculté spirituelle qui n'explique point, elle ne fait que montrer le chemin. On reçoit
souvent une direction pendant un « traitement ». L'idée qui surgit peut sembler tout à fait
incongrue, mais certaines directives de Dieu sont « mystérieuses ».
En faisant un cours, un jour, je « traitais » pour que chaque étudiant reçoive une indication
bien définie. Après le cours, une élève vint me dire : « Tandis que vous « traitiez », j'ai reçu
l'idée de sortir mes meubles du garde-meuble et de prendre un appartement. » Or, elle était
venue pour être traitée pour la santé.
Je lui dis que je savais qu'en se créant un foyer sa santé s'améliorerait et j'ajoutai : « Je
pense que votre maladie, qui est congestive, provient que ce que vous mettez les choses de
côté. La congestion des choses provoque la congestion du corps. Vous avez violé la loi de
la circulation et votre corps en paie les conséquences. » Puis je rendis grâce de ce que «
l'Ordre divin était rétabli dans son esprit, son corps et ses affaires ».
On est loin de se douter à quel point les affaires réagissent sur la santé. Toute maladie
comporte une correspondance mentale. Une personne pourrait être guérie instantanément
en comprenant que son corps est une idée parfaite de l'Entendement Divin et, par
conséquent, qu'il est sain et parfait, mais si elle continue à penser d'une façon destructive,
si elle thésaurise, si elle hait, si elle a peur, si elle condamne, la maladie récidivera.
Jésus-Christ savait que toute maladie provient du péché ; après avoir guéri le lépreux, il lui
dit : « Va et ne pêche plus de crainte qu'un mal pire ne t'afflige. » Ainsi, l'âme (le
subconscient) doit être lavée et devenue blanche comme neige pour que la guérison soit
permanente. Le métaphysicien fait donc toujours de profonds sondages pour découvrir la «
correspondance ».
Jésus-Christ a dit : « Ne condamne point de peur d'être condamné aussi. » « Ne jugez point,
afin de n'être pas jugé. » Beaucoup se sont attiré la maladie et le malheur en condamnant
les autres. Ce que l'homme condamne en autrui, il se l'attire.
Une amie vint me voir pleine de colère et de douleur parce que son mari l'avait abandonnée
pour une autre. Elle blâmait cette femme et répétait sans cesse : « Elle savait qu'il était
marié et n'avait pas le droit d'accepter ses hommages. »
Je lui répondis : « Cessez de condamner cette femme, bénissez-la et finissez-en avec cette
situation, autrement vous vous attirerez la même chose. » Elle demeura sourde à mes
paroles, et un an ou deux après, s'éprit elle-même d'un homme marié.
Lorsqu'il critique ou condamne, c'est comme il peut s'attendre à un choc.
L'indécision est une pierre d'achoppement sur bien des routes. Pour la surmonter, répétez
sans cesse : « Je suis toujours sous l'inspiration directe ; je prends rapidement de bonnes
décisions. » Ces paroles impressionnent le subconscient et l'on ne tarde pas à se trouver
alerte et dépouillé de toute hésitation. J'ai appris qu'il est néfaste de chercher ses directives
sur le plan psychique, car ce plan est celui de nombreux esprits et non point de l'Unique
Esprit.
Au fur et à mesure que l'homme ouvre son esprit à la subjectivité, il devient une cible pour
les forces destructrices. Le plan psychique est le résultat de la pensée mortelle, c'est le plan
des « oppositions ». On en reçoit de bons ou de mauvais messages. La science des nombres,
les horoscopes, maintiennent l'homme sur le plan mental (ou mortel), car ils ne s'occupent
que de la voie Karmique.
Je connais un monsieur qui d'après son horoscope, devrait être mort depuis des années ; or
il se porte bien, et dirige un des plus grands mouvements de ce pays, pour le bien de
l'humanité.
Pour neutraliser une prédiction néfaste, il faut une très puissante mentalité. L'étudiant doit
déclarer : « Toute prédiction fausse sera annihilée ; tout plan qui ne vient pas de mon Père
céleste sera éliminé et se dissipera, l'idée divine se réalise maintenant. » Cependant, si l'on
a reçu un bon message, un message qui prédit le bonheur ou la fortune, il faut l'accueillir et
en attendre la réalisation, ce qui en facilitera la manifestation.
La volonté humaine doit servir à soutenir la volonté divine. « Je veux que la volonté de
Dieu soit faite. » La volonté de Dieu est d'accorder à chacun tous les désirs légitimes de
son coeur, et la volonté de l'homme devrait s'employer à maintenir, sans faiblir, une vision
parfaite.
L'Enfant Prodige s'écria : « Je me lèverai et j'irai vers mon Père. » Il faut parfois un effort
de volonté pour quitter les « caroubes et les porcs » de l'entendement humain. Il est
tellement plus facile au commun des mortels de craindre que d'avoir la foi : la foi est donc
un effort de la volonté.
En s'éveillant à la spiritualité, l'homme reconnaît que tout ce qui est discordant autour de
lui correspond à une inharmonie mentale. S'il trébuche, s'il tombe, il peut se dire qu'il
trébuche et tombes-en son entendement.
Un jour, une de mes élèves marchait dans la rue, condamnant quelqu'un en pensée. Elle se
disait : « Cette femme est la plus désagréable de la Terre », lorsque, brusquement, trois
scouts se précipitant au tournant de la rue, faillirent la jeter par terre. Elle ne leur en voulut
pas, mais fit immédiatement appel à la loi du pardon en « saluant la divinité » en cette
dame. Les voies de la sagesse sont des voies agréables et remplies de paix.
Lorsque l'on fait appel à l'Universel, il faut s'attendre aux surprises. Tout peut sembler aller
mal, alors qu'en réalité tout va bien. Une étudiante avait appris qu'il n'y a pas de perte en
l'Entendement divin et que, par conséquent, elle ne pouvait pas perdre ce qui lui appartenait,
que ce qui était perdu lui serait rendu ou bien qu'elle en recevrait l'équivalent.
Plusieurs années auparavant elle avait perdu deux mille dollars. Elle avait prêté cette
somme à une parente, morte sans en faire mention dans son testament. Cette élève était
pleine d'amertume et de colère, car elle n'avait aucune preuve de cette transaction. Elle
décida de nier cette perte et de demander les deux mille dollars à la Banque de l'Universel.
Elle dut commencer par pardonner à sa parente, car la rancune et le refus de pardonner
ferment les portes de cette banque merveilleuse. Elle affirma : « Je nie cette perte, il n'y a
pas de perte dans l'Entendement Divin, par conséquent je ne puis perdre ces deux mille
dollars qui m'appartiennent par droit divin. Lorsqu'une porte se ferme, une autre porte
s'ouvre. »
Elle habitait un appartement dans un immeuble qui était à vendre ; le bail contenait une
clause stipulant que si la maison se vendait, les locataires seraient tenus de déménager dans
les quatre-vingt-dix jours. Brusquement, le propriétaire dénonça les baux et augmenta les
loyers. À nouveau, l'injustice surgissait sur sa route, mais cette fois, cela ne la troubla point.
Elle bénit le propriétaire et dit : « Puisque le loyer est augmenté, cela signifie que je serai
d'autant plus riche, car Dieu est ma richesse. »
De nouveaux baux furent établis selon le nouveau loyer, mais, par une erreur providentielle,
la clause des quatre-vingt-dix jours fut omise. Peu après, le propriétaire eut l'occasion de
vendre sa maison. Grâce à l'erreur commise sur les nouveaux baux, les locataires restèrent
en possession des locaux pendant un an.
Le gérant offrit à chacun d'eux deux cents dollars pour s'en aller. Plusieurs familles
déménagèrent, trois demeurèrent, y compris la dame en question. Un mois ou deux
passèrent. Le gérant revint à la charge. Cette fois il proposa à son amie : « Voulez-vous
accepter la somme de quinze cents dollars ? » En un éclair, elle pensa : « Voilà mes deux
mille dollars. » Elle se souvint avoir dit à des amis qui habitaient la maison : « Nous agirons
ensemble si on nous reparle de déménager. »
Sa direction était donc de consulter ses amis.
Ceux-ci déclarèrent : « Si l'on vous a offert quinze cents dollars, on vous en donnera
certainement deux mille. » En effet, elle reçut un chèque de deux mille dollars en échange
de son bail. Ce fut une remarquable démonstration de la loi, l'injustice apparente ne fit
qu'ouvrir la porte à la démonstration.
Ceci prouve qu'il n'y a pas de perte et que lorsque l'homme agit selon la loi spirituelle, il
tire tout ce qui est à lui de ce grand Réservoir du Bien. « Je te rendrai les années détruites
par les sauterelles. » Les sauterelles, ce sont les doutes, les craintes, les ressentiments et les
regrets de l'entendement mortel.
Seules, ces pensées adverses détroussent l'homme ; car « nul ne donne à l'homme si ce n'est
lui-même, et personne ne le vole si ce n'est lui-même ». Nous sommes ici pour faire la
preuve de Dieu et « pour porter le témoignage de la vérité », or nous ne pouvons prouver
Dieu qu'en faisant surgir l'abondance de la pénurie et la justice de l'injustice.
« Mettez-moi à l'épreuve, dit l'Éternel des multitudes. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour
vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous une bénédiction telle que vous
n'aurez pas la place pour la contenir. » (Mal. III : 10.)
CHAPITRE IX : LA PARFAITE EXPRESSION
DE SOI OU LE DESSEIN DIVIN

« AUCUN vent ne peut égarer ma barque ni changer le cours de ma destinée. »


Pour tout homme, il existe une parfaite expression de soi. Il y a une place qu'il doit occuper
et que personne d'autre ne peut occuper à sa place, il y a quelque chose qu'il doit faire et
qui ne peut être fait que par lui ; c'est sa destinée !
Cette idée parfaite, maintenue dans l'Entendement Divin, attend que l'homme la
reconnaisse. Puisque la faculté d'imagination est une faculté créatrice, il est nécessaire que
l'homme perçoive l'idée avant qu'elle puisse se réaliser.
L'appel le plus élevé de l'homme concernera donc le Dessein Divin de sa vie.
Il est possible qu'il n'en ait pas la moindre conception, car il peut y avoir, profondément
caché en lui, quelques merveilleux talents. Son appel devrait être : « Esprit Divin, ouvre la
voie pour que se manifeste le Dessein Divin de ma vie ; que le génie qui est en moi soit
libéré ; que je saisisse clairement le Plan Parfait. »
Le Plan parfait comprend la santé, la fortune, l'amour et la parfaite expression de soi.
Voilà la quadrature de la vie qui apporte le bonheur parfait. Après avoir fait cet appel, de
grands changements peuvent se produire dans la vie, car presque tous les hommes se sont
éloignés du Dessein Divin.
Je connais le cas d'une certaine personne : il semblait qu'un cyclone eût dévasté ses affaires,
mais elles se réajustèrent vite et de nouvelles et merveilleuses conditions se substituèrent
aux anciennes.
L'expression parfaite de soi ne se manifestera jamais par une tâche ingrate, mais celle-ci
aura, au contraire, un intérêt si absorbant que cela semblera presque un jeu. Celui qui s'initie
à la vérité sait aussi qu'en pénétrant dans le monde dont Dieu dirige les finances,
l'abondance nécessaire à sa parfaite expression sera à portée de sa main.
Plus d'un génie s'est débattu pendant des années dans des problèmes financiers, alors qu'en
prononçant avec foi, la parole, il aurait rapidement libéré les fonds nécessaires. Voulez-
vous un exemple ? Après un cours, un étudiant vint me voir et me tendit un cent (centième
partie d'un dollar. N.T.) ; il me dit ; « J’ai tout juste sept cents au monde, et je vais vous en
donner un, car j'ai foi dans la puissance de votre parole ; je vous demande de prononcer la
parole pour ma parfaite expression et ma prospérité. »
Je « prononçai la parole » et ne le revis que l'année suivante. Il arriva un jour, heureux, en
pleine réussite, ayant en poche une liasse de billets de banque. Il me dit tout de suite : «
Aussitôt que vous avez prononcé la parole, une situation m'a été offerte dans une ville
éloignée et je démontre à présent la santé, le bonheur, l'opulence. »
Pour une femme, l'expression parfaite peut être de devenir une épouse remarquable, une
mère idéale, une maîtresse de maison accomplie et pas nécessairement de briller dans une
carrière.
Demandez des directions nettes et la voie vous sera tracée, facile et pleine de succès.
On ne doit ni « se représenter », ni forcer une image, lorsque l'on demande que le Dessein
Divin pénètre dans le conscient ; on reçoit des éclairs d'inspiration et l'on commence à se
voir accomplissant de grandes choses. Voilà l'image ou l'idée à laquelle il convient de se
tenir sans vaciller. Ce que l'homme cherche, le cherche — le téléphone cherchait Bell !
Les parents ne devraient jamais imposer des carrières ou des professions à leurs enfants.
Connaissant la Vérité spirituelle, ils devraient, tôt dans la vie de l'enfant ou même avant sa
naissance, prononcer la parole pour que le Plan Divin s'accomplisse. Un traitement prénatal
devrait être ainsi conçu : « Que le Dieu qui est dans cet enfant s'exprime parfaitement ; que
le Dessein Divin pour son esprit, son corps et ses affaires se manifeste tout au long de sa
vie, tout au long de l'Éternité. »
Que la volonté de Dieu soit faite et non celle de l'homme ; selon le modèle de Dieu et non
celui de l'homme, voilà le commandement que nous trouvons constamment dans les
Ecritures et la Bible est un livre qui traite de la Science de l'esprit et qui enseigne à l'homme
à libérer son âme (le subconscient) de l'esclavage.
Les batailles qui y sont décrites représentent les luttes de l'homme contre les pensées
mortelles : « les ennemis de l'homme seront ceux de sa propre maison ». Tout homme est
Josaphat et tout homme est David qui extermine Goliath (la pensée, l'entendement mortel)
grâce à la petite pierre blanche (la foi). Ainsi, l'homme doit prendre garde de ne pas être le
« méchant serviteur » qui enterra son talent. Ne pas se servir de ses dons entraîne de terribles
pénalités.
Souvent, la peur empêche l'homme de s'exprimer parfaitement. Le « trac » a gêné plus d'un
génie ; il peut cependant être surmonté par la parole prononcée ou le « traitement » ;
l'individu perd, alors, toute conscience de soi et sent seulement qu'il est un moyen par lequel
s'exprime l'Intelligence Infinie.
Il est alors sous l'inspiration directe, dénué de toute crainte, plein de confiance, car il sent
que c'est le « Père en lui » qui agit.
Un jeune garçon assistait souvent à mon cours avec sa mère. Il me pria de « prononcer la
parole » pour un examen qu'il avait à passer. Je lui conseillai cette affirmation : « Je suis
uni à l'Intelligence Infinie ; je sais tout ce que je dois savoir sur cette matière » ; il avait
d'excellentes connaissances en histoire, mais il n'était pas sûr de lui en arithmétique. Je le
revis peu après : « J'ai prononcé la parole pour l'arithmétique et j'ai été reçu avec les
meilleures notes, mais j'ai cru pouvoir me fier à moi-même pour l'histoire et mes notes ont
été très médiocres. »
L'homme reçoit souvent un camouflet lorsqu'il est trop sûr de lui-même, car il met alors sa
confiance dans sa personnalité et non pas dans « le Père qui est en lui ».
Une autre de mes élèves me donna cet exemple. Un été, elle fit un long voyage, visitant de
nombreux pays dont elle ignorait la langue. À chaque instant, elle demandait les directives
et la protection divines, et tout alla miraculeusement. Ses bagages ne furent jamais ni
retardés, ni égarés ; elle trouva partout le gîte dans les meilleurs hôtels et partout fut
parfaitement servie. Elle revint à New York où, connaissant la langue, elle pensa que Dieu
ne lui était plus nécessaire et fit face à ses affaires sans plus prier.
Tout alla mal ; ses malles s'égarèrent au milieu de l'agitation et du désordre. L'étudiant en
métaphysique doit prendre l'habitude de « pratiquer la Présence de Dieu » à chaque minute.
« Reconnais-Le dans toutes tes voies », rien n'est insignifiant, ni trop important.
Parfois, un incident menu peut transformer une vie. Robert Fulton, regardant bouillir
doucement de l'eau dans une bouilloire à thé, imagina un paquebot !
J'ai souvent vu un étudiant retarder sa démonstration par sa résistance ou bien parce qu'il
voulait choisir lui-même sa voie. Ce faisant, il limitait sa foi et arrêtait la manifestation.
« Mes voies et non vos voies ! » commande l'Intelligence Infinie. À l'instar de toute
l'énergie, que ce soit la vapeur ou l'électricité, il lui faut un instrument n'offrant aucune
résistance et l'homme est cet instrument.
Constamment, les Écritures enjoignent à l'homme de se « tenir tranquille ». « Ô, Judas, ne
craint point ; mais demain, va à leur rencontre, car le Seigneur sera avec toi. Tu n'auras pas
à combattre cette bataille ; détends-toi, tiens-toi tranquille et contemple la délivrance du
Seigneur qui est avec toi. »
Nous avons constaté cela pour la dame qui reçut de son propriétaire ses deux mille dollars
lorsqu'elle devint non résistante et d'une foi imperturbable, et aussi pour celle qui gagna
l'amour de l'homme qu'elle chérissait « lorsque toute souffrance eut cessé ».
Le but de l'étudiant en métaphysique, c'est l'Équilibre, la maîtrise de soi. La maîtrise de soi,
c'est la puissance, car elle donne à la Puissance- Dieu la possibilité d'affluer à travers
l'homme, afin « d'agir selon Son bon vouloir ». Maître de lui, l'étudiant pense clairement et
« prend rapidement les bonnes décisions » : « il ne manque jamais une levée ».
La colère altère la vision, empoisonne le sang : c'est la cause de bien des maladies et de
décisions conduisant au désastre. On l'a placée parmi les péchés capitaux tant ses réactions
sont malfaisantes. L'étudiant apprend qu'en métaphysique le mot péché a un sens beaucoup
plus large que dans l'enseignement de jadis : « tout ce qui est contraire à la foi est péché ».
Il s'aperçoit que la crainte et l'inquiétude sont de mortels péchés. C'est de la foi inversée et,
par des images mentales déformées, il provoque ce qu'il redoute. Son travail consiste à
bouter dehors ses ennemis (hors du subconscient). « Lorsque l'homme est exempt de
crainte, il est parfait ! » Mais comme l'a dit Maeterlink, « l'homme a peur de Dieu ».
Ainsi donc, comme nous l'avons lu dans les précédents chapitres, l'homme ne peut vaincre
la peur qu'en faisant face à ce qui l'effraie.
Lorsque Josaphat et son armée se préparèrent à aller à la rencontre de l'ennemi en chantant
: « loué soit le Seigneur, car sa miséricorde dure à jamais », ils s'aperçurent que leurs
ennemis s'étaient entretués, et qu'il n'y avait plus personne à combattre.
Une personne avait demandé à une de ses amies de transmettre un message à une tierce
personne. Cette amie redoutait cette démarche, car la raison lui conseillait : « Ne te mêle
pas de cette affaire et ne te charge pas de cette commission. » Elle était fort ennuyée, ayant
donné sa parole. Enfin, elle se décida à « faire face au lion » et à faire appel à la loi de
protection divine.
Elle rencontra la personne à laquelle elle devait parler, ouvrit la bouche et, au même
moment, celle-ci lui annonça : « Un tel a quitté la ville », ce qui rendait inutile sa
communication, car la situation dépendait de la présence en ville de cette personne. Parce
qu'elle avait été prête à agir, — c'est-àdire non résistante — elle n'y fut pas obligée ;
puisqu'elle n'avait pas peur, la situation embarrassante disparut.
L'étudiant retarde souvent sa démonstration en maintenant l'idée qu'elle est incomplète ; il
devrait faire cette affirmation : « en l'Esprit Divin, tout est achevé, par conséquent, ma
démonstration est complète, mon travail parfait, mon foyer parfait, ma santé parfaite. »
Quoi que ce soit qu'il demande, ce sont des idées parfaites, enregistrées dans l'Entendement
Divin et qui doivent se manifester « par la grâce et d'une manière parfaite ». Il doit rendre
grâces d'avoir déjà reçu dans l'Invisible et se préparer activement à recevoir sur le plan
visible.
Une de mes élèves avait besoin de faire une démonstration pécuniaire ; elle vint me voir
pour me demander pourquoi cette démonstration n'aboutissait pas. « Peut-être avez-vous
l'habitude de ne point terminer ce que vous entreprenez, et votre subconscient a pris
l'habitude de ne pas terminer non plus » (au-dehors, comme au-dedans).
« Vous avez raison, me répondit-elle, je commence souvent des choses que je n'achève pas.
Je vais rentrer chez moi et finir quelque chose que j'ai commencé il y a des semaines, je
suis sûre que ce sera le symbole de ma démonstration. » Elle se mit donc à coudre
assidûment et, bientôt, sa tâche fut achevée. Peu après, l'argent lui parvint d'une curieuse
façon. Ce mois-là, son mari reçut son salaire en double. Il en avertit ses patrons qui lui
dirent de garder l'argent.
Lorsque l'homme demande avec foi, il ne peut manquer de recevoir, car Dieu crée Ses
propres voies !
On m'a, parfois, posé cette question : « supposez que l'on ait plusieurs talents, comment
savoir lequel choisir ? » Demandez de recevoir une direction nette, dites : « Esprit Infini,
donne-moi une indication claire, révèle-moi ce qui doit être ma parfaite expression, montre-
moi quel est le talent dont je dois me servir maintenant. »
J'ai vu des gens se livrer, brusquement, à une tâche nouvelle et se trouver pleinement
compétents avec peu ou pas d'apprentissage. Affirmez donc : « je suis tout équipé pour le
Plan Divin de ma vie », et saisissez sans crainte les occasions qui se présentent.
Certaines personnes donnent volontiers, mais ne savent point recevoir ; elles refusent les
cadeaux, par orgueil, ou pour quelques raisons négatives, tarissant, ainsi, leurs sources et,
invariablement, se trouvent à peu près dénuées de tout.
C'est ainsi qu'une dame qui avait donné beaucoup d'argent, se vit offrir un don de plusieurs
milliers de dollars. Elle le refusa, disant qu'elle n'en avait pas besoin. Peu après, ses finances
se trouvant embarrassées, elle fut endettée précisément de cette somme. Il faut recevoir,
avec grâce, le pain « qui nous revient sur les eaux » ; librement, vous avez donné, librement,
vous devez recevoir.
L'équilibre entre donner et recevoir existe toujours, et, bien que l'homme doive donner sans
souci de retour, il viole la loi, s'il n'accepte pas ce qui lui revient ; car tout don vient de
Dieu, l'homme n'est que le canal. Il ne faut jamais avoir, au sujet de celui qui donne,
une pensée de pénurie.
Par exemple, lorsque l'auditeur dont j'ai parlé m'a donné son cent, je n'ai pas pensé : «
Pauvre homme, il n'a pas les moyens de me donner ce cent. » Je l'ai vu riche et prospère,
recevant sa part d'abondance à flots. C'est cette pensée qui la lui amena. Si l'on ne sait pas
recevoir, il faut apprendre, et accepter pour faire jaillir les sources, même un timbre-poste
qu'on vous offre. Le Seigneur aime celui qui sait recevoir autant que celui qui sait
donner.
On m'a souvent demandé pourquoi un homme naît riche et bien portant et un autre pauvre
et malade. Là où il y a un effet, il y a toujours une cause ; le hasard n'existe pas. Cette
question trouve sa réponse dans la loi de la réincarnation. L'homme passe par de
nombreuses vies, de nombreuses morts, avant de connaître la Vérité qui le rend libre.
Il est attiré vers la Terre à cause de ses désirs demeurés insatisfaits, pour payer ses dettes
karmiques ou pour « accomplir sa destinée ». Celui qui naît riche et bien portant a maintenu
dans son subconscient, au cours de sa vie antérieure, des images d'opulence et de santé ;
celui qui est malade et pauvre, a créé des images de maladie et de pauvreté.
Sur quelque plan que ce soit, l'homme manifeste la somme totale des convictions de son
subconscient. Cependant, la naissance et la mort sont des lois établies par les hommes, car
« le salaire du péché, c'est la mort », la chute Adamique de la conscience par la croyance
en deux pouvoirs (le bien et le mal. N. T.). L'homme réel, l'homme spirituel ne connaît ni
naissance, ni mort ! Il n'est jamais né et n'est jamais mort — « il était dès le commencement
et sera toujours ! »
Ainsi par la connaissance de la Vérité, l'homme se libère de la loi du Karma, du péché et
de la mort et il manifeste l'homme créé à « l'image de Dieu et selon Sa ressemblance ». Sa
libération s'opère tandis qu'il accomplit sa destinée, faisant surgir la manifestation du
Dessein Divin de sa vie.
Son Seigneur lui dira : « C'est bien, bon et loyal serviteur, tu as été fidèle en peu de chose,
je t'établirai sur beaucoup (la mort elle-même) : entre dans la joie de ton Seigneur (la vie
éternelle). »
CHAPITRE X : NÉGATIONS ET AFFIRMATIONS

Tu décréteras une chose et elle te sera établie. »


Tout le bien qui doit se manifester dans la vie d'un homme est déjà un fait accompli dans
l'Entendement Divin. Il attend, pour surgir, que l'homme le reconnaisse ou prononce la
parole, de sorte que celui-ci doit avoir soin de décréter que, seule, l'Idée Divine se
manifeste, car souvent, il décrète par « ses vaines paroles » l'échec et le malheur.
Il est de la plus haute importance d'énoncer correctement ses demandes, comme il a été dit
dans un chapitre précédent. Si l'on désire un foyer, des amis, une position, ou quelque autre
bonne chose, il faut demander la « sélection divine ». Par exemple : « Esprit Infini, ouvre
la voie conduisant vers mon vrai foyer, mes véritables amis, ma vraie position. Je Te
remercie de ce qu'il (ou elle) se manifeste maintenant par la grâce d'une façon parfaite. »
La fin de l'affirmation est d'une importance capitale. En voici la preuve : une dame de mes
relations demanda mille dollars. Sa fille fut victime d'un accident et elles reçurent mille
dollars d'indemnité, de sorte que ceux-ci ne lui parvinrent pas d'une « façon parfaite ». La
demande aurait dû être faite de la façon suivante : « Esprit Infini, je Te remercie, de ce que
les mille dollars qui m'appartiennent par droit divin sont maintenant libérés et me
parviennent par la grâce et d'une manière parfaite. »
À mesure que l'on développe sa conscience de l'opulence, il convient de préciser que les
énormes sommes d'argent qui nous appartiennent, par droit divin, nous parviennent par la
grâce et des moyens parfaits. Il est impossible de donner libre cours à plus qu'on ne croit
possible, car nous sommes bornés par les prétentions du subconscient. Il faut élargir ces
prétentions afin de recevoir plus largement.
L'homme se limite, souvent, dans ses demandes. Ainsi, un étudiant demanda six cents
dollars, pour une certaine date. Il les obtint, mais il apprit, peu après, qu'il avait failli en
recevoir mille ; cependant, conformément à la parole qu'il avait prononcée, on ne lui en
donna que six cents. « Ils ont limité le Saint d'Israël. » La richesse est affaire de
conscience.
Les Français ont une légende qui illustre cette vérité. Un pauvre homme marchait dans la
rue lorsqu'il rencontra un voyageur qui l'arrêta et lui dit : « Mon ami, je vois que tu es
malheureux, prends ce lingot d'or, vends-le et tu seras riche toute ta vie. » L'homme,
transporté de joie par cette bonne aubaine, emporta le lingot chez lui. Immédiatement, il
trouva du travail et gagna tant d'argent qu'il ne vendit point le lingot. Les années passèrent,
il devint très riche.
Un jour, il croisa sur la route un pauvre ; il l'arrêta et lui dit : « Mon ami, je vais te donner
ce lingot d'or, car en le vendant, tu seras riche toute ta vie. » Le mendiant prit le lingot, le
fit estimer, et s'aperçut que ce n'était que du cuivre. Ainsi, nous le voyons, le premier de
ces deux hommes devint riche parce qu'il eut le sentiment de la richesse, pensant que le
lingot était d'or.
Tout homme porte en soi un lingot d'or ; c'est la conscience de l'or, de l'opulence, qui amène
les richesses dans sa vie. En formulant ses demandes, il faut commencer par la fin, c'est-à-
dire déclarer avoir déjà reçu ». « Avant qu'ils m'appellent, je répondrai. »
En affirmant continuellement, la foi s'établit dans le subconscient. Ce ne serait pas
nécessaire de répéter une affirmation, si l'on avait une foi parfaite ! On ne doit ni supplier,
ni plaider, mais rendre grâces constamment de ce que l'on a reçu. « Le désert se réjouira et
s'épanouira comme la rose. » Le fait de se réjouir, alors que l'on est encore dans le désert
(état de conscience) ouvre la voie de la libération.
L'Oraison dominicale est, à la fois, un commandement et une demande. « Donne-nous,
aujourd'hui, notre pain quotidien et pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons
à ceux qui nous ont offensés » et se termine par la louange « Car, c'est à Toi
qu'appartiennent, dans tous les siècles, le Règne, la Puissance et la Gloire. Amen. » Ainsi
donc, la prière est un commandement et une demande, une louange et une Action de grâces.
Le travail de l'étudiant consiste à parvenir à croire « qu'avec Dieu tout est possible ».
Ceci paraît aisé, dans l'abstrait, mais un peu plus difficile lorsqu'on se trouve en présence
d'une difficulté.
Par exemple, il était nécessaire qu'une dame fit la démonstration d'une grosse somme
d'argent, dans un certain délai. Elle savait qu'elle devait faire quelque chose pour obtenir
une réalisation (car la réalisation est la manifestation), et elle demanda des directives. Peu
après, en traversant un grand magasin, elle aperçut un très beau coupe-papier en émail rosé.
Elle se sentit attirée vers cet objet. Elle pensa soudain : « Je n'ai pas de coupe-papier assez
élégant pour ouvrir des lettres contenant de gros chèques. »
Elle l'acheta donc, malgré sa raison qui lui disait que c'était là une folle dépense. Lorsqu'elle
l'avait en main, elle se voyait, dans un éclair, ouvrant une enveloppe contenant un chèque
important, et quelques semaines plus tard, elle reçut l'argent dont elle avait besoin. Le
coupe-papier d'émail rosé avait été le pont sur lequel avait passé sa foi active.
Les récits abondent sur la puissance du subconscient lorsqu'il est dirigé dans la foi.
Un homme, par exemple, passait la nuit dans une ferme. Les fenêtres de sa chambre avaient
été clouées, et au milieu de la nuit, se sentant suffoquer, il alla, dans l'obscurité, vers une
des fenêtres. Ne parvenant pas à l'ouvrir, il en brisa, de son poing, un carreau, et passa
ensuite une nuit excellente. Le lendemain matin, il s'aperçut qu'il avait brisé la vitre d'une
bibliothèque et que la fenêtre était restée close toute la nuit. Il s'était procuré de l'oxygène
en pensant simplement à l'oxygène.
Lorsqu'un étudiant a commencé de faire des démonstrations de la loi spirituelle, il ne doit
jamais revenir en arrière : « Que celui qui vacille ne pense pas qu'il recevra quoi que ce soit
du Seigneur. » Un étudiant noir dit un jour cette chose magnifique : « Lorsque je demande
quelque chose au Père, je suis catégorique, je dis : « Père, je ne prendrai pas moins que ce
que j'ai demandé, mais davantage ! » Ainsi, l'homme ne doit jamais transiger : « Ayant fait
le nécessaire, maintenez votre position. » C'est parfois le moment le plus difficile de la
démonstration.
On est, sans cesse, tenté d'abandonner, de revenir en arrière, de transiger. N'oublions pas
qu'«Il sert aussi celui qui ne fait qu'attendre patiemment ». Les démonstrations se font,
souvent, à la onzième heure, parce qu'alors, l'individu se détend, c'est-à-dire cesse de
raisonner, et qu'à ce moment, l'Intelligence Infinie peut agir.
« Les désirs sombres reçoivent une sombre réponse, et les désirs violents reçoivent une
violente réponse, ou tardent à se réaliser. »
Une dame me demanda pourquoi elle perdait ou brisait constamment ses lunettes. En
analysant, nous découvrîmes qu'elle disait souvent aux autres et à elle-même, avec
agacement : « Je voudrais bien me débarrasser de mes lunettes. » Et son impatient désir se
réalisait violemment. Elle aurait dû demander une vue parfaite, mais elle n'enregistrait dans
le subconscient que le vif désir de se débarrasser de ses verres ; aussi, continuellement, ils
se brisaient où se perdaient.
La dualité de l'attitude d'esprit entraîne les pertes, les dépréciations, comme ce fut le cas
pour la personne qui n'appréciait pas son mari, ou bien la peur de perdre, qui crée, dans le
subconscient, l’image des pertes. Lorsque l'étudiant parviendra à se libérer de son problème
(à rejeter le fardeau), il obtiendra une manifestation instantanée.
Ainsi, une dame était dans la rue, par un violent orage et son parapluie se retourna. Elle
allait faire une visite chez des gens qu'elle ne connaissait pas et ne se souciait pas
d'apparaître avec un parapluie cassé. Elle ne pouvait, d'autre part, le jeter, car il ne lui
appartenait pas. En désespoir de cause, elle s'écria : « Oh, Seigneur, prends soin de ce
parapluie, je ne sais qu'en faire ! »
Un instant après, une voix dite, derrière elle : « Madame, voulez-vous que je répare votre
parapluie ? » Un raccommodeur se tenait là. Elle s'empressa d'acquiescer. Le parapluie fut
remis en état tandis qu'elle allait faire sa visite et elle retrouva un objet tout neuf. Il y a
toujours, à portée de notre main, un raccommodeur de parapluies, lorsque nous savons
remettre le parapluie, c'est-à-dire la situation qui nous préoccupe, entre les mains de Dieu.
Une négation doit toujours être suivie d'une affirmation.
Tard, une nuit, je fus appelée par téléphone, pour traiter un homme que je n'avais jamais
vu. Il était apparemment très malade. Je dis : « Je nie cette apparence de maladie. Elle est
irréelle et, partant, ne peut s'enregistrer dans son subconscient ; cet homme est une idée
parfaite de l'Entendement Divin, pure substance exprimant la perfection. » Le lendemain
matin, il allait beaucoup mieux, et le surlendemain, vaquait à ses affaires.
Dans l'Entendement Divin, il n'y a ni temps, ni espace, par conséquent, la parole atteint
instantanément sa destination et ne « revient pas à vide ». J'ai traité des malades qui se
trouvaient en Europe et le résultat fut immédiat. On me demande souvent quelle est la
différence entre l'imagination et la vision, « visualiser » et « visionner ». Imaginer, est un
processus mental gouverné par le raisonnement ou conscient ; la vision est un processus
spirituel, gouverné par l'intuition ou super-conscient.
L'étudiant doit entraîner son esprit à recevoir ces éclairs d'inspiration et à réaliser ces «
images divines » au moyen de directives nettes. Lorsqu'un homme peut dire : « Je ne désire
que ce que Dieu veut pour moi », ses désirs erronés s'effacent de sa conscience et le Maître-
Architecte, Dieu en lui, lui remet des plans nouveaux.
Le plan de Dieu, pour tout homme, surpasse les restrictions du raisonnement (1), c'est
toujours la quadrature de la vie qui contient la santé, la fortune, l'amour et l'expression de
soi parfaite. Plus d'un homme se construit, en imagination, un cottage alors qu'il devrait se
construire un palais.
Si l'étudiant tente de forcer la démonstration (par le raisonnement), il la met au point mort.
« Je hâterai les choses, dit le Seigneur. ». Il ne doit agir que par intuition, ou d'après des
directives bien définies. « Repose-toi dans le Seigneur et attends avec patience ; confie-toi
aussi en lui, il t'exaucera. »
J'ai vu la loi agir dans des conditions extrêmement étonnantes. Par exemple, une étudiante
me dit qu'il lui était nécessaire d'obtenir cent dollars pour le jour suivant. C'était une dette
d'une importance vitale qu'il s'agissait d'acquitter. Je « prononçai la parole », déclarant que
l'Esprit n'est jamais en retard et que l'abondance est toujours à portée de la main.
Le soir même, elle me téléphona pour me faire part du miracle. L'idée lui était venue d'aller
examiner des papiers qui se trouvaient dans son coffre à la banque. Ayant compulsé les
documents, elle trouva, au fond du coffre, un billet neuf de cent dollars. Elle en fut
stupéfaite, et me dit être sûre de ne l'y avoir point mis, car elle avait souvent remué ces
papiers.
Il se peut que ce fût une matérialisation, comme Jésus matérialisa les pains et les poissons.
L'homme atteindra le stade où sa « parole devient chair », c'est-à-dire, se matérialisera
instantanément. « Les champs mûrs pour la moisson » se manifesteront immédiatement,
comme dans tous les miracles de Jésus-Christ.
Le seul nom de Jésus-Christ comporte une puissance formidable. Il représente la Vérité
manifestée. Il a déclaré : « tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, Il vous
le donnera. » La puissance de ce nom élève l'étudiant jusqu'à la quatrième dimension, où il
est libéré de toutes les influences astrales et psychiques, et il devient « inconditionné et
absolu, comme Dieu lui-même est inconditionné et absolu ».
J'ai vu de nombreuses guérisons accomplies, en se servant des mots « Au nom de Jésus-
Christ ». Le Christ était, à la fois, personne et principe ; et le Christ, en chaque homme, est
son Rédempteur et son Salut.
Le Christ intérieur, c'est le Moi de la quatrième dimension, l'homme fait à l'image de Dieu
et selon Sa ressemblance. C'est le Moi (JE SUIS) qui ne connaît pas l'échec, ni la maladie
ni la souffrance, qui n'est jamais né et n'est jamais mort. C'est « la Résurrection et la Vie »
en chaque homme ! « Nul ne vient au Père, que par le Fils », signifie que Dieu, l'Universel,
agissant sur le plan du particulier, devient le Christ dans l'homme ; et le Saint-Esprit signifie
; Dieu en action. Ainsi, quotidiennement, l'homme manifeste la Trinité du Père, du Fils et
du Saint-Esprit.
Penser devrait atteindre à la perfection d'un art. Celui qui arrive à cette maîtrise doit avoir
grand soin de ne peindre sur la toile de son esprit que selon le dessein divin ; il peint ses
tableaux avec de magistrales touches de puissance et de décision, avec la foi parfaite qu'il
n'y a point de pouvoir capable d'en altérer la perfection, sachant qu'ils se manifesteront dans
sa vie, l'idéal devenant le réel.
Tout pouvoir est donné à l'homme (par la pensée juste) de réaliser son Ciel sur la
Terre et, voilà le but du « Jeu de la Vie ». Ses règles sont la foi exempte de crainte, la
non-résistance et l'amour !
Puisse chacun de nos lecteurs, être maintenant libéré de ce qui l'a retenu prisonnier de si
longues années, le séparant de ce qui lui appartient, et puisse-t-il « connaître la Vérité qui
le rendra libre » — libre d'accomplir sa destinée, de provoquer la manifestation du Divin
Dessein de sa vie, la Santé, la Fortune, l'Amour et l'Expression parfaite de soi. « Soyez
transformé par le renouvellement de votre esprit. »
(1) Les qualités, les plus subtiles du cerveau ne sont pas forcément rationnelles, et notre
raison n'est pas assez puissante pour suppléer à notre connaissance directe des faits.
L'intuition dispose d'un champ d'action plus vaste que celui de la raison, et la foi religieuse,
purement intuitive, constitue un levier humain autrement efficace que la science et la
philosophie. C'est la conviction qui fait agir, non la connaissance. (Pierre LECOMTE du
NOUY.) (La Dignité humaine.) N. T
NÉGATIONS ET AFFIRMATIONS

Pour la Prospérité : Dieu est ma richesse infaillible, et de grandes sommes d'argent


viennent rapidement à moi, par la grâce et les moyens parfaits.

Pour des Conditions Harmonieuses : Tout plan que mon Père Céleste n'a point conçu
se désagrège et se dissipe, et le Plan Divin se manifeste.

Pour des Conditions Harmonieuses : Seul, ce qui est vrai de Dieu est vrai de moi,
car moi et le Père, nous sommes UN.

Pour la Foi : Comme je suis UN avec Dieu, je ne fais qu'un avec mon bien, car Dieu est
à la fois le Donateur et le Don. Je ne puis séparer le Donateur du Don.

Pour des Conditions Harmonieuses : L'Amour Divin désagrège et dissipe


maintenant tout état discordant dans mon esprit, dans mon corps et dans mes affaires.
L'Amour Divin est le plus puissant Chimiste de l'Univers et Il dissout ce qui n'est pas Lui-
même !

Pour la Santé : L'Amour Divin inonde ma conscience de santé et chacune des cellules
de mon corps, de lumière.

Pour la Vue : Mes yeux sont les yeux de Dieu, je vois avec les yeux de l'esprit. Je vois
clairement la voie ouverte ; il n'y a point d'obstacle sur mon chemin. Je vois clairement le
Plan parfait.

Pour tes Directives : Je suis divinement sensible à mes directives intuitives et j'obéis
instantanément à Ta Volonté.

Pour l'Ouïe : Mes oreilles sont les oreilles de Dieu, j'entends avec les oreilles de l'esprit.
Je suis non résistant et prêt à me laisser conduire. J'entends.

Pour le Travail : J'ai beaucoup de travail Divinement donné, je sers de mon mieux et
suis fort bien payé.

Pour être Libéré de tout Esclavage : Je rejette ce fardeau sur le Christ qui est en moi
et je vais de l'avant — libre
Partie II : Votre Parole Est Une Baguette Magique
INTRODUCTION

Ce volume d'affirmations a été écrit pour répondre à de nombreuses demandes. C'est une suite au Jeu
de la Vie et comment le jouer (1) dans lequel le lecteur trouvera un exposé plus détaillé du Principe de
base.

VOTRE PAROLE EST UNE BAGUETTE MAGIQUE

La parole de l'homme peut être comparée à une baguette chargée de magie et de puissance !
Jésus-Christ a insisté sur le pouvoir de la parole : « Par tes paroles tu seras justifié et par
tes paroles tu seras condamné », « la Mort et la Vie sont au pouvoir de la langue » dit le
livre des Proverbes. Ainsi, l'homme a le pouvoir de transformer une situation malheureuse
par l'action de la baguette magique qu'est sa parole. Au lieu de la désolation apparaît la joie
; la maladie fait place à la santé ; au besoin, se substitue l'abondance.
Une dame vint me voir pour un traitement en vue de sa prospérité ; elle ne possédait, en
tout et pour tout, que cinq cents francs. Je lui dis : « nous allons les bénir et prendre
conscience que vous possédez la bourse magique de l'Esprit. Elle ne peut jamais s'épuiser.
Au fur et à mesure que l'argent sort, elle se remplit de nouveau, sous l'influence de la Grâce
par des voies parfaites. Je vois cette bourse toujours remplie, bourrée d'argent : de billets
de banque, de chèques de toutes provenances, de pièces d'or et d'argent et de menue
monnaie. Je la vois prête à éclater tant, elle est pleine ».
Cette dame répondit : « Je sens maintenant mon sac lourd d'argent » et sa foi était si
profonde qu'elle me donna la moitié de ce qu'elle possédait en signe d'affectueuse
reconnaissance. Je n'osai refuser, ni me la représenter manquant de quelque chose, tant il
était important que je maintienne l'image de l'abondance. Peu après, on lui fit cadeau d'une
somme très importante. C'est par la foi inébranlable et la parole prononcée que ce miracle
s'est manifesté. L'affirmation concernant la bourse magique est très efficace, car elle
présente à l'esprit une image vivante. Il est impossible de ne pas voir votre porte-monnaie,
ou votre portefeuille, rempli d'argent, en usant des mots « rempli, bourré ».
La faculté de former des images est créatrice et il est important de choisir des mots qui, en
un éclair, vous font voir l'accomplissement de votre demande. Ne forcez jamais une image
en l'imaginant volontairement. Laissez l'Idée Divine illuminer brusquement votre conscient
; c'est alors que l'élève travaille selon le Dessein Divin. (Voir le chap. IX, du « Jeu de la
Vie et comment le jouer »).
Jésus-Christ a dit : « Vous connaîtrez la Vérité et la Vérité vous affranchira ». Cela veut
dire que l'homme doit connaître la vérité sur toutes les situations qu'il aura à affronter. Il
n'y a pas de vérité dans le besoin ou la restriction. Il agite au-dessus de toute imperfection
Ia baguette de Sa Parole et le désert se réjouit et fleurit comme la rosé.
La crainte, le doute, l'anxiété, la colère, le ressentiment affaiblissent les cellules du corps,
ébranlent le système nerveux et sont la cause de maladies et de désastres. Le bonheur et la
santé s'acquièrent par un contrôle absolu des sentiments et des émotions. La Puissance agit,
mais on ne peut agir sur clic. Quand l'homme demeure calme et serein, a bon appétit, se
sent content et heureux, alors que les apparences sont hostiles, c'est qu'il a atteint la maîtrise.
Dès lors, il a le pouvoir de « menacer les vents et les vagues » et de dominer toutes
circonstances (2).
Sa parole est la baguette qui transforme en succès un échec apparent. Il sait que ses
ressources universelles sont inépuisables, instantanément disponibles et que tout ce dont
il a besoin se manifeste immédiatement.
Ainsi, une dame qui habitait au bord de la mer s'éveilla un matin en entendant mugir les
sirènes. Une brume épaisse s'étendait sur l'océan, sans que rien ne fasse prévoir une
éclaircie. Elle prononça immédiatement la parole : « Il n'y a pas de brouillard dans l'Esprit
Divin, que le brouillard se lève ! Je rends grâce pour le soleil ! » Peu après, le soleil apparut,
car l'homme domine « les éléments et toutes choses créées ».
Tout homme a le pouvoir de chasser, de sa vie, le brouillard, qu'il se présente sous forme
de manque d'argent, d'amour, de bonheur ou de santé. Rendez grâce pour le soleil !

(1) Editions « Astra »


(2) Allusion à Matt. 8 : 26.
LE SUCCÈS

Il est certains mots, certaines images, qui impressionnent notre subconscient.


Ainsi, un monsieur vint me voir, me demandant de « prononcer la parole » (1) qui lui
procurerait une situation juste (2). Je fis cette déclaration : « Voici, je viens d'ouvrir devant
vous la porte du destin et nul ne la refermera ». Cette affirmation ne sembla pas lui avoir
fait beaucoup d'impression. Aussi, je fus inspirée d'ajouter : « Et personne ne la refermera,
car elle est à tout jamais maintenue ouverte ». Cet homme parut littéralement électrisé et
sortit, marchant sur des nuées. À quelques semaines de là, il fut appelé dans une ville
éloignée pour y remplir un poste magnifique obtenu miraculeusement.
Je vous citerai aussi cet exemple d'une personne qui, sans crainte, suivit son intuition. Elle
travaillait pour un maigre salaire, lorsqu'elle lut mon livre « Le Jeu de la Vie et commente
le jouer ». Subitement, l'idée lui vint de fonder un commerce à son compte et d'ouvrir un
Salon de Thé-Confiserie. Cette idée la fit d'abord un peu hésiter, mais elle alla de l'avant
courageusement et ne tarda pas à se procurer un local et le personnel nécessaire. Elle
prononça la parole pour trouver les fonds nécessaires, car elle n'avait pas d'argent pour
soutenir son entreprise. Ceux-ci lui parvinrent de façon miraculeuse et le magasin s'ouvrit
!
Dès le premier jour, il fut plein de monde et il est, à présent, « rempli, bourré » de clients
on fait queue devant ses portes. Un certain jour férié, ses employés s'inquiétaient disant
qu'on ne pouvait s'attendre à une recette brillante. Mais mon élève rétorqua que Dieu était
sa ressource et que chaque journée était une bonne journée. Dans l'après-midi, un vieil ami
vint la voir et acheta une boîte de deux livres de bonbons. Il lui remit un chèque et, quand
elle le regarda, elle s'aperçut qu'il était de trente-cinq mille francs. Ainsi, c'était assurément
une bonne journée ! Quelle somme pour une boîte de bonbons !
Elle dit que, chaque matin, elle entre dans le magasin, avec émerveillement et en rendant
grâce d'avoir eu la foi intrépide qui triomphe !

(1) Cette expression signifie affirmer, rétablir la Vérité.


(2) L'auteur précise, à la page 88 du « Jeu de la Vie et comment le jouer » : « ...Ne
demandez jamais « une situation », mais la situation JUSTE, c'est-à- dire celle qui
est déjà préparée dans le Plan Divin, car c'est la seule qui vous donnera satisfaction...
» (N. d. T.).
AFFIRMATIONS

- TOUT est prêt pour que se manifeste l'Action Divine et mon Bien me vient par la
Grâce et de façon magique.

- J'écarte de moi, désormais, toute condition ou tout état de choses inharmonieux.


L'ordre Divin est établi fermement dans mon esprit, mon corps et mes affaires.

- « Voici, je fais toutes choses nouvelles ».

- Ce qui m'était apparu comme un bien impossible à atteindre se produit à présent et


l'inattendu survient maintenant !

- Les « quatre vents du succès » soufflent vers moi à présent, m'apportant le succès.
Du nord, du sud, de l'est et de l'ouest, me parvient mon Bien infini.

- Le Christ en moi est ressuscité, mon destin s'accomplit à présent.

- Le Bien infini me parvient, à présent, par des voies infinies.

- Je fais résonner mes cymbales et je me réjouis, car l'Éternel me précède et éclaire


mon chemin, le rendant facile, clair et fécond.

- Je rends grâce pour ma réussite étourdissante.

- Je balaie tous les obstacles devant moi, car je travaille avec l'Esprit et me conforme
au Plan Divin de ma vie.

- Grâce à l'Esprit, je suis à la hauteur de toute situation.

- Toujours prêt à accueillir mon Bien, je récolte la moisson que m'apportent des
occasions innombrables.

- En moi règne l'harmonie. Je suis équilibré, attractif.

- J'attire à moi mon Bien propre. Ma puissance est la Puissance Divine et elle est
irrésistible !

- L'Ordre Divin règne maintenant dans mon esprit, mon corps et mes affaires.

- Je vois avec lucidité, j'agis promptement et mes espoirs les plus grands se réalisent
miraculeusement.

- Il n'est pas de rivalité sur le plan Spirituel. Ce qui m'appartient de droit m'est donné
par la Grâce.
- Je portais en moi un Royaume ignoré qui m'est, à présent, révélé au nom de Jésus-
Christ.

- Voici ! Je te place devant la porte ouverte du Destin et personne ne pourra la


refermer, car les battants en sont solidement fixés.

- Le courant de la Destinée a tourné et toute chose obéit à présent à mon désir.

- Je bannis le passé et je vis maintenant dans le merveilleux présent, qui me réserve,


sans cesse, d'heureuses surprises.

- Aucune occasion n'est perdue dans l'Esprit Divin ; si une porte se ferme, une autre
s'ouvre.

- J'ai trouvé magiquement un travail magique. Je rends un service magique, pour un


traitement magique.

- Le génie qui est en moi s'est maintenant libéré. Mon Destin s'accomplit !

- Tout contretemps me devient favorable et tout obstacle se transforme en un


marchepied. Chaque chose dans l'univers visible et invisible travaille à me procurer
mon bien.

- Je rends grâce de ce que les murs de Jéricho s'écroulent et de ce que tout besoin,
toute limitation, tout échec sont effacés de ma conscience, au nom de Jésus-Christ.

- Je suis à présent la route royale du Succès, du Bonheur et de l'Abondance, tout se


trouve sur mon chemin.

- Je ne me lasserai pas de bien faire mon devoir, car, au moment où je m'y attendrai
le moins, j'en recueillerai les fruits.

- L'Éternel marche devant moi et la bataille est gagnée. Toute pensée négative est
effacée. Je suis victorieux au nom de Jésus-Christ.

- Il n'est pas d'obstacle dans l'Esprit Divin ; c'est pourquoi rien ne peut s'opposer à
mon Bien.

- Tous les obstacles disparaissent maintenant de mon chemin. Les portes et les grilles
s'ouvrent toutes grandes et, par la Grâce, j'entre dans le Royaume de la réussite.

- Rythme, harmonie et équilibre sont à présent établis dans mon esprit, dans mon
cœur et mes affaires.

- De nouveaux champs d'Activité divine s'ouvrent à présent devant moi et déjà la


moisson y blanchit (Jean 4 : 35).
- La volonté de l'homme est impuissante à contrecarrer celle de Dieu. La Volonté de
Dieu s'accomplit maintenant dans mon esprit, mon corps et mes affaires.
- Le Plan de Dieu à mon égard est immuable, il ne peut être modifié. Je suis fidèle à
ma vision céleste.

- « Le Plan Divin concernant ma vie se concrétise maintenant sous forme de


circonstances définies, destinées à réaliser le désir de mon cœur ».

- J'extrais maintenant de la Substance Universelle, avec une puissance et une


détermination irrésistible, ce qui est mien par Droit Divin.

- Je ne résiste à aucune circonstance. Je remets toute chose entre les mains de l'Amour
et de la Sagesse Infinis. Que l'Idée Divine s'accomplisse maintenant.

- Mon Bien afflue maintenant vers moi, en un courant régulier, ininterrompu,


toujours croissant de succès, de bonheur et d'abondance.

- Il n'est pas d'occasions perdues dans l'Invisible. Quand une porte se ferme, une autre
s'ouvre.

- « Il n'y a rien à redouter, car la puissance du mal n'existe pas ».

- Au lieu du lion qui semblait barrer mon chemin, je trouve un ange revêtu de son
armure, et la victoire au nom de Jésus-Christ.

- Je suis en parfaite harmonie avec l'action de la Loi. Je laisse l'Intelligence Infinie


rendre ma voie aisée et triomphante.

- La terre sur laquelle je suis est une terre sainte ; la terre sur laquelle je suis est une
terre heureuse ; la terre sur laquelle je suis est une terre où règne le succès.

- De nouveaux champs d'Activité Divine s'offrent à présent à moi. Des portes


nouvelles s'ouvrent soudain, des voies inattendues se révèlent libres.

- Ce que Dieu a fait pour d'autres, il peut le faire pour moi, et bien plus encore !

- Je suis aussi nécessaire à Dieu qu'il m'est nécessaire, car Je Suis l'intermédiaire par
lequel Son plan doit s'accomplir.

- Je ne limite pas Dieu en voyant en moi-même des limites. Avec Dieu et moi, toutes
choses sont possibles.

- Il faut donner d'abord afin de recevoir et les présents que je fais aux autres précèdent
les dons que Dieu me destine.

- Tout homme est un anneau d'or dans la chaîne de mon Bien.

- Mon équilibre est inébranlable. Je vois clairement et j'agis vite.


- Dieu ne peut échouer, je ne peux donc échouer non plus. « Le guerrier en moi » est
déjà victorieux.

- Que Ton Règne vienne en moi, que Ta Volonté s'accomplisse en moi et en mes
affaires.

LA PROSPÉRITÉ

(Voir : « Le Jeu de la Vie et comment le jouer », chap. II)

L'HOMME vient au monde pourvu par Dieu de tout ce qu'il désire et de tout ce qui lui est
nécessaire dans la vie. C'est par la Foi et la Parole Prononcée que ces ressources lui sont
prodiguées. « Si tu crois, toutes choses sont possibles ».
Une cantatrice est venue un jour, me faire part de l'expérience qu'elle avait faite en utilisant
une affirmation lue dans mon livre « Le Jeu de la Vie et comment le jouer ».
Elle débutait au théâtre et cependant désirait obtenir un bon rôle. Elle choisit donc
l'affirmation suivante : « Esprit Infini, ouvre la voie par laquelle me parviendra l'abondance.
Je suis un aimant qui attire irrésistiblement tout ce qui m'appartient par Droit Divin ». Et
on lui confia un rôle très important dans un opéra en vogue. Elle disait : « Ce fut un miracle,
dû à cette affirmation, que j'avais répétée des centaines de fois »

LE BONHEUR

DANS le merveilleux film « Le Voleur de Bagdad », il nous est dit, en lettres lumineuses :
« Le Bonheur se gagne ! » On le gagne par une maîtrise absolue de ses sentiments et de
ses émotions. Il ne peut y avoir de bonheur où règnent la crainte, l'appréhension, la terreur.
La foi parfaite en Dieu s'accompagne d'un sentiment de sécurité et de bonheur.
Quand l'homme sait qu'une puissance invincible le protège, lui et tout ce qu'il aime, et
qu'elle exauce tout désir légitime de son cœur, il n'éprouve plus aucune tension nerveuse,
il est heureux et satisfait. Les apparences adverses ne le troublent plus, car il sait que
l'Intelligence Infinie protège ses intérêts et utilise chaque situation pour que son bien
s'accomplisse. « Je ferai une route dans le désert et des eaux jailliront dans les terres arides
».
« Un cœur irrité repose mal à l'aise*. La colère, la rancune, la mauvaise volonté, la jalousie,
la vengeance dépouillent l'homme de tout bonheur, elles entraînent, dans leur sillage,
maladie, échec et pauvreté. La rancune a détruit plus de foyers que la boisson et a été plus
meurtrière que la guerre.
J'ai connu une dame qui était en parfaite santé, heureuse et mariée à un homme qu'elle
aimait. Celui-ci mourut laissant une partie de ses biens à un parent. Sa femme en conçut un
vif ressentiment. Elle maigrit, fut incapable de travailler, souffrit de calculs biliaires et finit
par tomber gravement malade.
Un métaphysicien vint la voir et lui dit : « Voyez ce que la haine et le ressentiment ont fait
de vous ; ils sont cause que des pierres se sont formées dans votre corps et seuls, le pardon
et la bonne volonté peuvent vous en guérir ». Elle comprit qu'il avait raison. Elle pardonna
et retrouva son équilibre moral et sa splendide santé.

AFFIRMATIONS

- Des richesses invisibles, je tire maintenant mes ressources immédiates et


inépuisables.

- Toutes les voies sont libres ! Toutes les portes sont ouvertes !

- Je libère maintenant les trésors qui sont en moi. Je suis un maillon de la chaîne d'or
de la prospérité infinie qui vient à moi par la Grâce et par des voies parfaites.

- La bonté et la miséricorde m'accompagneront tous les jours de ma vie et j'habiterai


pour toujours la maison de l'abondance.

- Mon Dieu est le Dieu de l'abondance et je reçois désormais tout ce que je désire,
tout ce dont j'ai besoin, et plus encore.

- Tout ce qui est mien, par Droit Divin est à présent libéré et afflue vers moi de façon
miraculeuse sous l'influence de la Grâce.

- Mes ressources sont illimitées, inépuisables et instantanées ; elles me parviennent


par la Grâce et par des moyens parfaits.

- Toutes les voies sont libres et toutes les portes s'ouvrent pour donner accès à des
ressources immédiates et sans fin, qui me sont divinement destinées.

- Mes vaisseaux rentrent par mer calme, avec l'aide de la Grâce et par des voies
parfaites.

- Je rends grâce de ce que les millions qui sont miens par Droit Divin arrivent à flots
par la Grâce et par voies parfaites.

- Des portes inattendues s'ouvrent brusquement, des voies insoupçonnées s'avèrent


libres et l'abondance se répand sur moi en une avalanche ininterrompue par la Grâce
et par des voies parfaites.

- Je dépense mon argent sous l'influence d'une inspiration directe, sagement et sans
crainte, sachant que mes fonds sont inépuisables et immédiatement disponibles.
- Je ne redoute pas de dépenser mon argent, car je sais que Dieu est ma richesse
instantanée et infinie.

- JE suis inondé maintenant de ce bonheur qui a été prévu pour moi dès le
Commencement.

- Mes granges sont pleines, ma coupe déborde de joie.

- Mon Bien Infini m'arrive à présent par des voies innombrables.

- Une joie merveilleuse demeure en moi de façon merveilleuse ; et cette joie


merveilleuse s'est installée en moi, pour y demeurer à jamais.

- D'heureuses surprises m'arrivent chaque jour. « Et je regarde avec gratitude celle


que j'ai devant moi »

- Je marchais hardiment à la rencontre du « lion » que je croyais trouver sur mon


chemin et je m'aperçois que c'est un bon chien fidèle.

- Tout est harmonieux en moi, je suis radieux, délivré de la tyrannie de la crainte.

- Mon bonheur est fondé sur le roc, il est mien à présent et pour l'éternité.

- Mon Bien afflue vers moi maintenant en un courant constant, continu et toujours
croissant de bonheur.

- Mon bonheur ne regarde que Dieu, c'est pourquoi nul ne peut s'y opposer.

- Comme je suis un avec Dieu, je suis un, maintenant, avec le désir de mon cœur.

- Je rends grâce pour mon bonheur permanent, ma santé permanente, ma richesse


permanente, mon amour permanent.

- En moi tout est harmonie, je suis heureux et divinement attractif et mes vaisseaux
arrivent au port par mer calme.

- Les Idées de Dieu à mon égard sont parfaites et immuables.

- Le désir de mon cœur est une idée parfaite de l'Esprit Divin ; il est invariable et
indestructible et se réalise maintenant par la Grâce d'une manière magique.
L'AMOUR

AVEC l'amour naît généralement une crainte terrible. Presque toute femme vit avec
l'arrière-pensée qu'une rivale imaginaire lui volera son amour. On l'a appelée « l'autre ».
Naturellement c'est le résultat de la croyance erronée en une dualité. Aussi longtemps
qu'une femme imaginera un tel conflit, celui-ci se perpétuera.
Il est d'ordinaire assez difficile à une femme d'être aimée par celui qu'elle aime, aussi, ces
affirmations doivent-elles servir à graver dans son subconscient la vérité en cette situation,
car, en réalité, il n'existe que l'unité. (Voir le chap. VII. L'Amour, page 73, du « Jeu de la
Vie et comment le jouer »).

LE MARIAGE

A moins que le mariage ne soit fondé sur le roc de l'Unité, il ne peut durer. « Deux âmes,
mais une seule pensée, deux cœurs qui battent comme un seul. » Le poète a compris cela,
car, à moins que mari et femme ne vivent les mêmes pensées (c'est-à-dire dans le même
monde de pensées), ils sont, inévitablement, tôt ou tard poussés, chacun de son côté.
La pensée est une force vibratoire extraordinaire et l'homme est attiré par les créations de
sa pensée. Ainsi, un homme et une femme se marièrent et vécurent, apparemment, heureux.
C'est-à-dire dans le même monde. Lui réussit brillamment dans ses affaires, ses goûts
devinrent plus raffinés, tandis que sa femme continuait de vivre dans le monde limité de sa
conscience.
Chaque fois que le mari avait besoin d'acheter quelque chose, il se rendait dans les meilleurs
magasins et choisissait ce qui lui plaisait, sans regarder au prix. Sa femme, au contraire, ne
fréquentait que les magasins bon marché. Lui se voyait (en pensée) demeurant dans la 5e
Avenue (1), son monde à elle était dans la 3e Avenue. La rupture et la séparation se
produisirent infailliblement.
On remarque fréquemment qu'après leur réussite, des hommes riches abandonnent la
compagne loyale qui a si durement travaillé. La femme doit suivre les goûts et les ambitions
de son mari et vivre dans le monde de sa pensée, car l'homme est là où sont ses pensées.
Pour chacun, il existe une « autre moitié » qui est le Choix Divin. Ces deux êtres ne doivent
faire qu'un, dans le monde de leurs pensées. Ils sont les deux « que Dieu a réunis et que nul
homme ne doit (ni ne peut) séparer ». « Les deux ne feront qu'un », car, le Super-conscient
(le Christ en soi) de chacun fait partie du même Plan Divin.

(1) Avenue « le New York, aux magasins et immeubles luxueux.

AFFIRMATIONS

- HOMME Je suis Un avec Dieu, l'Un Indivisé, Je suis Un avec mon amour indivisé
et mon bonheur indivisé.

- La Lumière du Christ efface en moi maintenant toute crainte, tout doute, toute colère
et tout ressentiment. L'Amour de Dieu répand à travers moi un courant magnétique.
Je ne vois que la perfection et j'attire à moi ce qui est mien.

- Le Divin Amour ôte, par mon entremise, tous les obstacles apparents et rend ma
route claire, heureuse et pleine de succès.

- J'aime tout le monde et tout le monde m'aime. Celui qui semblait mon ennemi
devient mon ami, un anneau d'or dans la chaîne de mon bien.

- Je suis en paix avec moi-même et avec le monde entier. J'aime chacun et chacun
m'aime.

- Les écluses du bien qui m'est destiné s'ouvrent à présent.

- JE rends grâce de ce que le mariage conclu dans le Ciel est à présent rendu visible
sur Terre.

- « Les deux ne feront qu'un », maintenant et pour l'éternité.


Affirmation Pardon

- Je pardonne à chacun et chacun me pardonne. Les portes s'ouvrent toutes grandes


pour laisser pénétrer mon bien.

- J'en appelle à la Loi du pardon. Je suis libéré de l'erreur et des conséquences de


toutes les erreurs. Je suis sous l'influence de la Grâce et non de la loi karmique.

- Même si mes fautes étaient « écarlates », je deviendrais plus blanc que neige.

- Ce qui n'est pas arrivé dans le Royaume n'est jamais arrivé nulle part.

AFFIRMATIONS PAROLES DE SAGESSE

- LA FOI, sans les œuvres, est morte !

- Il n'y a jamais loin de la coupe aux lèvres, quand elles sont faites l'une pour l'autre.

- Prends ton élan ! Si tu t'attardes aux apparences, tu ne sauteras pas.

- Dieu accomplit Ses miracles en des endroits inattendus, par des intermédiaires
inattendus, à des moments inattendus.

- La puissance met en action, mais elle n'est jamais mue.

- Aimer votre prochain ne signifie pas le limiter en paroles, en pensée ou en action.

- « Ne discutez jamais une intuition »

- Christophe Colomb suivit une intuition.

- Le Royaume des Cieux est le Royaume des idées parfaites.

- Il fait plus sombre avant l'aurore, mais l'aube arrive infailliblement. Ayez confiance
en l'aurore !

- Quand vous êtes dans le doute, jouez vos atouts, lancez-vous dans la partie,
intrépidement.

- Ce sont les actes intrépides qui comptent.


- N'entreprenez pas aujourd'hui ce que l'intuition vous suggère de faire demain.

- Votre vie sera belle, si vous ne raisonnez pas.

- Considérez votre prochain comme vous-même.

- Ne faites jamais obstacle à l'intuition d'autrui.

- L'égoïsme aveugle et entrave. Toute pensée amicale et désintéressée porte en elle le


germe de la réussite.

- Ne vous fatiguez pas de faire acte de foi ; quand vous vous y attendrez le moins,
vous moissonnerez.

- La Foi est élastique. Étirez-la jusqu'à la fin de votre démonstration.

- Avant d'avoir demandé, vous êtes exaucé, car le secours précède la demande.

- Ce que vous faites aux autres, vous vous le faites à vous-mêmes.

- Toute action commise dans la colère ou avec ressentiment entraîne une réaction
malheureuse.

- Chagrins et désappointement suivent dans leur sillage le mensonge et la ruse. La


route de celui qui transgresse la Loi Divine est difficile. « Aucune bonne chose ne
sera retirée à celui qui agit avec loyauté ».

- Il n'y a ni puissance, ni réalité dans le mal ; le mal n'existe pas.

- La crainte et l'impatience affaiblissent. L'équilibre, le calme, donnent du


dynamisme.

- Étouffez les raisonnements de votre esprit par vos affirmations. Josaphat fit retentir
ses cymbales afin de ne pas s'entendre penser.

- Tout esclavage est une illusion de la conscience humaine. Il existe toujours par la
Grâce un moyen d'échapper à n'importe quelle situation. Tout homme est libre
d'obéir à la Volonté de Dieu.

- La Certitude est plus forte que l'Optimisme.

- « Les Idées Divines n'entrent jamais en conflit ».

- Il est dangereux de ne pas suivre jusqu'au bout son intuition. L'Esprit Infini
n'intervient jamais trop tard.
LA FOI

L’ESPOIR est tourné vers l'avenir ; la Foi sait qu'elle a déjà reçu et elle agit en conséquence.
Dans mes cours, j'insiste souvent sur l'importance de creuser les fossés (1) (c'est-à-dire de
se préparer à recevoir les choses demandées), ce qui prouve une foi active et amène la
réalisation du désir. (Voir le Jeu de la Vie et comment le jouer, page 7).
Un étudiant de mon cours, que j'appelais « l'animateur de la réunion », parce qu'il essayait
toujours de trouver une question, à laquelle je ne pourrais répondre, sans jamais y réussir,
demanda : « Pourquoi tant de femmes qui préparent leur trousseau avec espoir ne se
marient-elles donc jamais ? ». Je répondis : « Parce qu'elles le préparent avec espoir
seulement et non avec foi ». La mariée éventuelle viole également la loi, en faisant part de
ses projets aux autres. Ses amies doutent, ou même espèrent que son désir ne se réalisera
pas.
« Priez votre Père qui est dans le secret et votre Père, qui voit dans le secret, vous
récompensera publiquement ».
Un élève ne devrait jamais parler d'une démonstration tant qu'elle ne s'est pas manifestée
sur le plan extérieur et visible. Ainsi, gardez vos préparatifs secrets et prononcez la parole
pour que s'accomplisse le choix divin d'un mari, par la Grâce et des voies parfaites.

Ceux que Dieu a unis ne peuvent plus être séparés par aucune pensée.
(1) Allusion à II Rois, 3.

AFFIRMATIONS

- LES apparences adverses elles-mêmes travaillent pour mon bien, car Dieu se sert
de toute personne et de toute situation pour réaliser le désir de mon cœur.

- « Les empêchements sont des amis » et les obstacles des tremplins. Maintenant, je
m'élance vers mon Bien.

- Comme je suis un avec L’Un Indivisé, je suis un avec mon bien indivisé.

- De même que l'aiguille de la boussole se tourne fidèlement vers le Nord, ce qui


m'appartient de droit me demeure fidèle.

- Je suis le Nord !

- Je suis à présent rattaché par un lien magnétique invisible et qui ne peut se rompre,
à tout ce qui m'appartient par Droit Divin !

- Ton Royaume est arrivé. Ta Volonté s'accomplit en moi et en mes affaires.

- Tout plan que mon Père au Ciel n'a point conçu s'anéantit et se dissipe ; le Plan divin
concernant ma vie s'accomplit à présent.

- Ce que Dieu m'a donné, nul ne pourra me le ravir, car Ses dons sont faits pour
l'éternité.
- Ma foi est édifiée sur le roc, et le désir de mon cœur se réalise désormais, sous
l'influence de la Grâce et de façon miraculeuse.

- Je vois mon bien auréolé de lumière. Je vois mes champs étinceler de la blancheur
de la moisson.

- Dieu est la source immédiate et infaillible de tout bien.

- Je suis équilibré et fort, mes espoirs les plus grands se réalisent de façon
miraculeuse.

- J'arrose de foi le désert qui m'entoure et, soudain, il fleurit comme une rosée.

- J'exerce à présent ma foi inébranlable de trois façons : par la pensée, la parole et


l'action.

- Je suis insensible aux apparences et c'est pourquoi les apparences se dissipent.

- Je demeure ferme, inébranlable, rendant grâce de ce que mon bien, qui paraissait
irréalisable, va se manifester, car je sais que pour Dieu c'est chose facile et que Son
heure est venue maintenant.

- Les plans de Dieu à mon égard sont immuables ; ce qui était mien au commencement
est mien à présent et le sera toujours.

- Je sais que rien ne peut vaincre Dieu, par conséquent rien ne peut me vaincre.

- Je sers patiemment l'Éternel (La Loi), j'ai foi en Lui. Je ne m'irrite pas contre les
méchants (car tout homme est un anneau dans la chaîne de mon bien) et Le Seigneur
exauce maintenant les désirs de mon cœur. (Voir le Psaume 37).

- La Foi intrépide du Christ qui est en moi m'anime maintenant. À mon approche, les
barrières tombent et les obstacles disparaissent.

- Je reste ferme, inébranlable, car dans les champs la moisson blanchit déjà. Ma foi
invincible en Dieu suscite l'accomplissement du Plan Divin concernant ma vie.

- Toute crainte est bannie à présent au nom de Jésus-Christ, car je sais que rien ne
peut me nuire. Dieu est la seule et unique Puissance.

- Je suis en parfaite harmonie avec l'action de la Loi, car je sais que l'Intelligence
Infinie ne connaît ni obstacles, ni temps, ni espace. Elle ne connaît que la Perfection.

- Dieu accomplit Ses miracles par des moyens magiques et inattendus.

- Je mets désormais tout en œuvre pour réaliser le désir de mon cœur.


- Je montre à Dieu que je crois à la réalisation de Sa Promesse.

- Je creuse maintenant mes fossés profondément, par la foi et la compréhension, et le


désir de mon cœur s'accomplit de façon surprenante.

- Mes fossés se rempliront au moment voulu, comblant tous mes vœux, et bien plus
encore !

- « Je mets en fuite, à présent, l'armée des étrangers » (les pensées négatives). Elles
se nourrissent de crainte, mais la foi les fait mourir d'inanition.

- Les Idées de Dieu ne peuvent être modifiées ; c'est pourquoi ce qui est mien, par
Droit Divin, le demeurera toujours.

- Je rends grâce de ce que, maintenant, les justes désirs de mon cœur sont comblés.

- Les montagnes sont déplacées, les vallées soulevées et les sentiers tortueux
redressés.

- Je suis dans le Royaume des réalisations.

- Ma confiance en Dieu est parfaite et Dieu a en moi une confiance parfaite.

- Les Promesses de Dieu reposent sur le roc. Puisque j'ai demandé, il me sera répondu
certainement.

- « Fais que je ne m'éloigne jamais du désir de mon cœur ».

- Je ne limite pas le Saint d'Israël, ni en paroles, ni en pensées, ni en actions.

- Avec Dieu, tout est facile et possible maintenant.

- Je me tiens à l'écart, à présent, et j'observe l'œuvre de Dieu.

- Cela m'intéresse de constater avec quelle rapidité et quelle aisance, Il comble les
désirs de mon cœur.

- Avant que j'aie demandé, il m'a été répondu et je récolte maintenant ma moisson, de
façon remarquable.

- Celui qui veille à la réalisation des désirs de mon cœur « ne sommeille ni ne dort ».

- Des portes qui ne semblaient pouvoir s'entrebâiller, s'ouvrent largement, des voies
qui paraissaient inaccessibles, s'avèrent praticables, au nom de Jésus-Christ.

- Mon Bien, dans l'Entendement Divin, est une idée permanente et parfaite, et ce Bien
se manifestera certainement, car rien ne peut s'y opposer.
- Je rejette mon fardeau sur le Christ en moi et j'avance, libre. (Voir le chap. VI du
Jeu de la Vie et comment le jouer).

LES PERTES

QUAND on perd quoi que ce soit, cela prouve que dans le subconscient, on croyait à une
perte possible. En extirpant cette erreur, l'objet, ou son équivalent, s'extériorisera.
Voulez-vous un exemple ? Une dame avait perdu un stylomine d'argent au théâtre. Elle mit
en vain tout en œuvre pour le retrouver. Or, refusant d'admettre cette perte elle ne cessait
de répéter cette affirmation : « Je nie cette perte, il n'est pas de perte dans l'Esprit Divin ; je
ne peux donc perdre ce stylomine. Il me reviendra, ou son équivalent ».
Plusieurs semaines s'écoulèrent. Un jour, elle rencontra une amie qui portait au cou, pendu
à un cordonnet, un beau stylomine en or. Et, tout à coup, cette amie se tournant vers elle lui
dit : « Voulez-vous ce stylomine ? » La dame stupéfaite, s'écria (oubliant presque de
remercier son amie) : « Oh ! Mon Dieu !
Quelle Grâce merveilleuse ! Le stylomine d'argent n'était donc pas assez bien pour moi ! »
L'homme ne peut perdre que ce qui ne lui appartient pas par Droit Divin, ou ce qui n'est
pas digne de lui.
LES DETTES

Si un homme a contracté des dettes, ou s'il lui est dû de l'argent, cela prouve que dans son
subconscient il croit aux dettes. Cette idée doit être neutralisée, afin de changer cet état de
fait.
C'est ainsi qu'une dame vint me confier qu'on lui devait trois cent cinquante mille francs
depuis des années et qu'elle ne pouvait contraindre son débiteur à les rembourser. Je lui dis
: « C'est sur vous-même que vous devez agir, et non sur lui » et je lui suggérai l'affirmation
suivante : « Je nie toute dette. Il n'est pas de dette dans l'Esprit Divin, nul ne me doit quoi
que ce soit, tout est en règle. J'envoie à cet homme amour et pardon ». Quelques semaines
plus tard, elle reçut une lettre de lui l'informant qu'il avait l'intention de rendre ce qu'il
devait, ce qu'il fit au bout d'un mois environ.
Si c'est l'élève qui doit de l'argent, il n'y a qu'à modifier l'affirmation et dire : « Il n'est pas
de dette dans l'Esprit Divin, c'est pourquoi je ne dois rien à personne, tout est en règle.
Toutes mes obligations sont effacées par la Grâce et par des moyens parfaits »

AFFIRMATIONS

- IL n'est pas de perte dans l'Esprit Divin, c'est pourquoi je ne peux perdre ce qui
m'appartient de droit.

- L'Intelligence Infinie ne se manifeste jamais trop tard !

- L'Intelligence Infinie connaît le moyen de retrouver ce qui a été perdu.

- Il n'est pas de perte dans l'Esprit Divin, c'est pourquoi je ne peux perdre ce qui
m'appartient.

- Ce qui m'appartenait par Droit Divin me sera restitué, ou j'en recevrai l'équivalent.

- JE refuse la notion de dette, il n'est pas de dette dans l'Esprit Divin, c'est pourquoi
je ne dois rien à personne.

- Toutes les obligations me sont ôtées, sous l'influence de la Grâce et par des voies
miraculeuses.
- Je refuse la notion de dette ; il n'est pas de dette dans l'Esprit Divin, nul homme ne
me doit quoi que ce soit, tout est en règle. J'envoie à la ronde amour et pardon.

LES VENTES

UNE dame vivant dans une ville de province, désirait vendre sa maison et ses meubles.
C'était en plein hiver. La neige était si épaisse qu'il semblait presque impossible que des
voitures ou des camions arrivent jusqu'à sa porte. Or, comme elle avait demandé à Dieu de
vendre ses meubles et sa maison, à la personne qui convenait et pour un prix équitable, elle
ne se souciait nullement des apparences.
Elle fit donc reluire ses meubles, les poussa au centre de la pièce et se prépara à les vendre.
Elle racontait : « Je n'ai pas perdu de temps à regarder la tourmente de neige. J'avais
simplement foi en les promesses de Dieu ». Miraculeusement, des gens arrivèrent en voiture
et le mobilier fut vendu, ainsi que la maison, sans avoir de commission à payer à un
intermédiaire.
La Foi ne regarde jamais par la fenêtre la tempête qui sévit ; elle se prépare simplement à
recevoir les bénédictions qu'elle a demandées.
L’HOMME trouve toujours, sur son chemin, le message ou le guide qui lui est nécessaire.
En voici un exemple : Une dame profondément inquiète au sujet de sa situation
malheureuse, se disait : « Est-ce que cela ne s’éclaircira jamais ? » Or, sa bonne qui était
près d'elle commença à lui parler de sa vie. Trop tourmentée pour s'y intéresser beaucoup,
la dame néanmoins écoutait avec patience. La bonne disait : « J'ai travaillé dans un hôtel
où il y avait un jardinier très amusant qui faisait des remarques pleines de bon sens.Une
fois que la pluie tombait sans interruption depuis trois jours, je lui ai dit : « Croyez-vous
que ce temps ne s’éclaircira jamais ? »
Et il m'a répondu : « Mon Dieu, est-ce que tout ne finit pas toujours par s'éclaircir ? » La
dame fut stupéfaite, car c'était là la réponse à ses pensées. Elle dit avec respect : « Oui, avec
l'aide de Dieu, tout s'éclaircit toujours ». Peu après, en effet, ses difficultés s'arrangèrent de
façon tout à fait inattendue.

AFFIRMATIONS

- Je rends grâces de ce que cette propriété ou cet objet) est vendu à présent à la
personne qui convient, pour un prix équitable nous satisfaisant pleinement toutes
les deux. (Cette affirmation peut être formulée au pluriel : ces objets, aux personnes,
etc..)

- LA rivalité n'existe pas sur le Plan Spirituel ; ce qui est mien m'est donné par la
Grâce.

- Je m'identifie avec amour à l'esprit de cette personne (ou de ces personnes). Dieu
protège mes intérêts et l'Idée Divine se fait jour dans cette situation.

- ESPRIT Infini, accorde-moi la sagesse de tirer le maximum des occasions qui


s'offrent à moi. Ne m'en laisse jamais manquer une seule.
- Je suis sans cesse sous l'influence de l'inspiration directe. Je sais exactement
comment agir et j'obéis instantanément aux directives de mon intuition.

- L'Ange de ma Destinée me précède, il me garde dans la bonne voie.

- Tout pouvoir m'est donné pour que je sois doux et humble de cœur.

- Je veux bien n'arriver que le dernier, c'est pourquoi j'arrive le premier !

- Je place maintenant sur l'autel ma volonté personnelle.

- Ta Volonté, non ma volonté ; Ta Voie, non ma voie ; Ton Temps et non mon temps
— et en un clin d'œil tout s'accomplit.

- Il n'est pas de mystère dans le Royaume. Ce que je dois savoir m'est aussitôt révélé
par la Grâce.

- Je suis un instrument docile à la disposition de Dieu, et Son plan parfait à mon égard
s'accomplit de façon magique.

- JE suis entouré de la Blanche Lumière du Christ, à travers laquelle rien, de négatif


ne peut pénétrer.

- Je marche dans la Lumière du Christ et les géants créés par ma peur sont réduits à
néant. Rien ne peut s'opposer à mon bien.

- Il n'existe pas de perte de mémoire dans l'esprit Divin ; c'est pourquoi je me souviens
de tout ce dont je dois me souvenir, et j'oublie tout ce qui n'est pas pour mon bien.

LE DESSEIN DIVIN

(Voir le chap. IV du Jeu de la Vie et comment le jouer).


IL existe un Plan Divin pour tout homme ! De même que l'image parfaite du chêne est dans
le gland, de même le modèle Divin de sa vie se trouve dans le Super-conscient (Christ en
soi) de chacun. Le Plan Divin ne comporte pas de restrictions, mais seulement la santé, la
richesse, l'amour et l'expression parfaite de soi-même. De même, l'homme rencontre
toujours sur son chemin des éléments du Choix Divin. Il doit vivre, chaque jour, selon le
Plan Divin, sous peine de subir des réactions malheureuses.
Une dame était en train d'emménager dans un nouvel appartement. Il était presque
entièrement meublé quand il lui vint cette pensée : « De ce côté-ci de la pièce, il faudrait
un cabinet chinois ! » Peu après, passant devant la boutique d'un antiquaire, elle aperçut un
splendide cabinet chinois, d'environ huit pieds de haut, admirablement sculpté.
Elle entra pour s'enquérir du prix. Le vendeur lui dit qu'il valait mille dollars, mais que la
personne à laquelle il appartenait était prête à le vendre moins cher, et il ajouta : « Qu'en
offrez-vous ? » Elle réfléchit un peu et le prix de « deux cents dollars » lui vint à l'esprit ;
elle répondit donc « Deux cents dollars ». Le vendeur lui dit qu'il lui ferait savoir si son
offre était jugée acceptable. Évidemment, elle ne désirait spolier personne, ni obtenir ce qui
ne lui appartiendrait pas en toute justice.
En rentrant chez elle, elle se répétait donc : « S'il est à moi, je ne peux le perdre, et si ce
n'est pas le cas, je ne le désire plus ». Il neigeait. Tout en marchant, pour ajouter plus de
force à ses paroles, elle donnait dans la neige des coups de pieds à droite et à gauche, traçant
ainsi un chemin jusqu'à sa maison. Plusieurs jours s'étaient écoulés quand elle reçut l'avis,
que la propriétaire du cabinet était prête à le céder pour la somme qu'elle avait proposée.
Ainsi, il existe donc de quoi pourvoir à toute demande, qu'il s'agisse de cabinets chinois ou
de milliards. « Avant que tu appelles, je répondrai », mais à moins qu'il ne s'agisse du
meuble ou des milliards choisis divinement, ils n'apporteront pas le bonheur.
« Si l'Éternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ». (Psaume 127-
1).

AFFIRMATIONS

- JE me débarrasse de tout ce qui n'est pas voulu par Dieu et le plan parfait de ma vie
s'accomplit.

- Ce qui est mien, par Droit Divin, ne peut jamais m'être enlevé.

- Le Dessein Parfait de Dieu, à mon égard, est immuable.

- Je suis le sentier magique de l'intuition et par la Grâce je me trouve dans la Terre


Promise.
- Mon esprit, mon corps et mes affaires sont à présent modelés selon l'Image Divine
qui est en moi.

- Dieu est la Seule Puissance et cette puissance réside en moi. 11 n'existe qu'un seul
Plan : le Plan Divin et il se réalise présentement.

- « Je rends grâce de ce que je tire désormais de la Substance Universelle tout ce qui


satisfait les justes désirs de mon cœur ».

- Le Dessein Divin à l'égard de ma vie se réalise à présent. Je remplis maintenant la


place prévue pour moi et que personne d'autre ne peut occuper. Je fais, à présent,
les choses que je sais faire et nul autre ne peut les faire que moi.

- J'ai tout ce qu'il faut pour exécuter le Plan Divin prévu pour moi, je suis à la hauteur
de n'importe quelle situation.

- Toutes les portes donnent accès à des surprises heureuses, et le Plan Divin de ma
vie s'accomplit promptement, sous l'influence de la Grâce.

LA SANTÉ

LORSQU'UN homme rayonne l'harmonie et le bonheur, il est en bonne santé ! Toute


maladie provient d'un péché ou d'une violation de la Loi Spirituelle. Jésus-Christ a dit : «
sois guéri, tes péchés te sont pardonnés ! »
La rancune, la mauvaise volonté, la haine, la crainte, etc., etc., détruisent les cellules du
corps et empoisonnent le sang. Les accidents, la vieillesse, la mort elle-même proviennent
de ce que nous portons en nous des images mentales fausses.
Quand l'homme se verra comme Dieu le voit, il redeviendra un être radieux, éternel,
ignorant la naissance et la mort, car c Dieu a créé l'homme à Son Image et selon Sa
Ressemblance ».

LES YEUX (Vision imparfaite) : Correspondances : Craintes, soupçons, peur des


obstacles. À l'affût des malheurs prêts à s'abattre. Vivant dans le passé ou le futur, mais non
dans le PRÉSENT.

L'ANÉMIE : Correspondances : aspirations insatisfaites, manque de bonheur.

LES OREILLES : La surdité. Correspondances : Forte volonté personnelle, entêtement et


désir de ne pas entendre certaines choses.

LE RHUMATISME : Correspondances : Jugements acerbes, esprit critique, etc.

LES TUMEURS : Correspondances : Jalousie, haine, ressentiments, craintes, etc.).

MALADIE DE CŒUR : Correspondances : Craintes, colère, etc.).

LES ANIMAUX : (Le Chien, par exemple)

AFFIRMATIONS

- Je nie la fatigue, car rien ne peut me fatiguer.

- Je vis dans un Royaume de joies éternelles et où tout m'intéresse et me ravit.


- Mon corps est « un corps électrique » sur lequel ni le temps, ni la fatigue, ni la
naissance, ni la mort n'ont de prise.

- La notion d'espace et de temps s'efface ! Je vis maintenant dans le merveilleux


Présent qui ne comporte ni naissance, ni mort. Je suis un avec L'Unique !

- Toi, en moi, c'est : la Joie Éternelle, la Jeunesse Éternelle, la Richesse Éternelle, la


Santé Éternelle, l'Amour Éternel, la Vie Éternelle.

- Je suis un Être Spirituel — mon corps est parfait, créé à Son Image et selon Sa
Ressemblance.

- La Lumière du Christ pénètre à présent chaque cellule de mon corps et je rends


grâce pour ma radieuse santé.

- LA Lumière du Christ inonde à présent mes yeux. Je possède la claire vision de


l'Esprit. Je vois clairement et distinctement qu'il n'y a pas d'obstacles sur mon
chemin. Je vois clairement aussi l'accomplissement du désir de mon cœur.

- J'ai « L’œil rayon X » de l'Esprit. Je vois à travers les obstacles apparents. Je vois
clairement le miracle s'accomplir.

- Ma vision de l'Esprit est aussi claire que le cristal. Je vois nettement la route devant
moi. Il n'est pas d'obstacle sur mon chemin. Je vois à présent s'accomplir des
miracles et des prodiges.

- Je rends grâce pour ma vue parfaite. Je vois Dieu dans tout visage ; je vois le bien
en toute situation.

- Ma vision est claire comme le cristal, c'est celle de l'Esprit. Je regarde en haut, en
bas et tout autour de moi, car mon Bien me vient du Nord, du Sud, de l'Est et de
l'Ouest.

- Mes yeux sont les yeux parfaits de Dieu. La Lumière du Christ m'inonde et illumine
mon chemin. Je vois clairement qu'il n'y a pas de lions sur ma route, mais seulement
des anges et des bénédictions infinies.

- J E suis alimenté par l'Esprit qui est en moi. Chaque cellule de mon corps est remplie
de lumière. Je rends grâce pour ma radieuse santé et mon bonheur infini. (Cette
affirmation peut être utilisée pour la guérison de n'importe quelle maladie).

- MES oreilles sont les oreilles de l'Esprit. La Lumière du Christ ruisselle à présent à
travers mes oreilles, faisant disparaître toute dureté ou malformation.

- J'entends clairement la voie de l'Intuition et je lui obéis aussitôt.

- J'entends, clairement, l'annonce joyeuse de la Bonne Nouvelle.


- LA Lumière du Christ inonde à présent ma conscience et elle dissipe toute pensée
acerbe.
- J'aime tout le monde, et tout le monde m'aime.

- Je rends grâce pour ma santé radieuse et pour mon bonheur.

- Toute plante que mon Père au Ciel n'a pas plantée sera arrachée.

- Toute idée fausse dans ma conscience se dissipe à présent.

- La Lumière du Christ ruisselle à travers chaque cellule et je rends grâce pour ma


santé radieuse et mon bonheur présent et éternel.

- MON cœur est une idée parfaite de l'Esprit Divin ; il occupe à présent sa juste place
pour y remplir sa juste fonction.

- C'est un cœur heureux, ignorant la peur ; c'est un cœur aimant.

- La Lumière du Christ se répand dans toutes ses cellules et je rends grâce pour ma
radieuse santé.

Pour les animaux :


- JE nie toute apparence de désordre. Ce chien est une idée parfaite de l'Esprit Divin
; il exprime à présent l'Idée Divine Parfaite d'un chien parfait.

- L'Intelligence Infinie illumine et dirige cet animal. Il est une Idée Parfaite de l'Esprit
Divin et il occupe toujours sa juste place.

LES ÉLÉMENTS
L'HOMME est créé à l'Image (imagination) et à la Ressemblance de Dieu et il lui a été
donné la puissance et la domination sur toutes choses créées. Il a le pouvoir de « menacer
les vents et les vagues », d'arrêter les flots et de provoquer la pluie, selon ses besoins.
Il existe une tribu d'Indiens qui vivent dans un pays désert et qui dépendent de la seule
puissance de leur prière, pour susciter la pluie nécessaire à leurs récoltes. Ils exécutent une
danse de la pluie, qui est leur forme de prière, mais aucun chef obsédé par quelque crainte
n'est autorisé à y prendre part.
Il faut aussi avoir donné des preuves de courage, avant d'être admis à ces cérémonies.
Une personne qui en a été le témoin oculaire m'a raconté que d'un ciel bleu, elle vit tomber
un déluge de pluie, alors que le soleil continuait à briller.

AFFIRMATIONS

LE FEU : Le feu est l'ami de l'homme et il est toujours à sa juste place, accomplissant sa
juste besogne.

LA SÉCHERESSE : Il n'est pas de sécheresse dans l'Esprit Divin. Je rends grâce de ce que
la pluie tombe en quantité suffisante pour arroser les récoltes et jardins. Je vois clairement
tomber cette averse bienfaisante et la manifestation en a lieu maintenant.

LES TEMPÊTES : Le Christ qui est en moi dompte maintenant même les vents et les
vagues et il s'établit un grand calme. Je vois, clairement, la Paix établie sur Terre et sur mer.

LES VOYAGES : JE rends grâce pour ce voyage Divinement projeté, accompli dans des
conditions Divinement préparées et avec des ressources Divinement procurées.

PENSÉES DIVERSES
CE que vous détestez ou haïssez, vous adviendra sûrement. En effet, la haine crée dans le
subconscient une image vivante qui finit par prendre corps. La seule façon d'effacer ces
images, c'est de leur opposer une non-résistance. (Voir le chap. IV du Jeu de la Vie et
comment le jouer).
Une jeune femme, par exemple, éprouvait de l'intérêt pour un homme qui lui parlait sans
cesse de ses charmantes cousines. Elle en fut jalouse, pleine de ressentiments. Il ne tarda
pas à disparaître de sa vie. Plus tard, elle rencontra quelqu'un d'autre pour qui elle éprouva
une grande attirance. Mais voilà qu'au cours d'une conversation, ce-luici fit allusion aussi
à certaines de ses cousines, qu'il aimait beaucoup.
Elle en fut, tout d'abord, irritée, puis se mit à sourire, car voici qu'elle retrouvait ses vieilles
connaissances « les cousines » ! Cette fois, elle essaya la non-résistance. Elle bénit toutes
les cousines et cousins de l'Univers, elle leur envoya des pensées bienveillantes,
comprenant que si elle n'agissait pas de la sorte, chaque homme qu'elle rencontrerait lui
serait enlevé par ses parentes. Cette attitude s'avéra un succès, car elle n'entendit plus jamais
parler de cousines.
Voilà donc la raison pour laquelle tant de personnes font des expériences malheureuses et
qui se répètent toute leur vie.
J'ai connu une dame qui, elle, se vantait de ses déboires. Elle répétait à qui voulait l'entendre
: « Je sais mieux que personne ce que sont les ennuis » ! puis elle attendait qu'on lui adresse
des paroles de sympathie. Naturellement, plus elle parlait de ses difficultés, plus elle en
avait, car, par ses paroles, elle se « condamnait ».
Elle aurait dû prononcer des paroles propres à les neutraliser, au lieu de les multiplier. Si,
par exemple, elle s'était répétée : « Je rejette tout fardeau sur le Christ en moi et j'avance,
libre », si elle n'avait pas proclamé ses malheurs, ils se seraient évanouis, car « par vos
paroles, vous serez justifiés ».
« Je te donnerai la terre que tu vois ». L'homme récolte toujours ce qu'il a semé dans
le monde de sa pensée.
Une femme avait grand besoin d'argent. Tout en marchant dans la rue, elle ne cessait
d'affirmer que Dieu était son secours immédiat. À un certain moment, baissant les yeux,
elle vit à ses pieds un billet de cinq cents francs qu'elle ramassa.
Un homme, près de là (gardien d'un des immeubles) qui avait observé la scène, lui dit : «
Madame, ne venez-vous pas de ramasser un billet ? Je croyais que c'était l'enveloppe d'une
gomme à mâcher. D'ailleurs, de nombreuses personnes ont dû marcher dessus, mais, quand
vous êtes arrivée, il s'est ouvert comme une feuille ».
D'autres, ayant en eux la notion du besoin, de la pénurie, avaient marché sur ce billet, mais,
à ses paroles de foi, il s'était déployé. Il en est ainsi des occasions dans la vie — un homme
les saisit, un autre passe à côté.
« La Foi, sans les œuvres (les efforts, les actes) est morte ». L'élève, afin de susciter la
manifestation qu'il demande dans sa prière, doit faire preuve d'une Foi active, agissante.
Une dame est venue me demander un jour de « prononcer la parole » afin qu'elle puisse
louer une pièce de son appartement. Je lui déclarai : « Je rends grâce de ce que la pièce est
à présent louée à la personne qui vous convient parfaitement pour un prix équitable donnant
à chacun satisfaction ».
Plusieurs semaines s'écoulèrent, la pièce n'était toujours pas louée. Je lui demandai : «
Avez-vous fait preuve d'une foi active ? Avez-vous suivi toute impulsion que vous avez pu
avoir au sujet de cette pièce ? » Elle me répondit : « J'ai eu envie d'acheter une lampe pour
cette chambre, mais j'ai décidé que je ne pouvais pas me le permettre ». Je lui répliquai
aussitôt : « Vous ne la louerez jamais avant d'avoir fait l'emplette de cette lampe, car, en
l'achetant, vous ferez preuve de foi et donnerez à votre subconscient la notion de certitude.
« Quel est le prix de la lampe ? » « Quatorze cents francs ». Je m'exclamai : « Cette somme
seule vous sépare du locataire désiré ! » Son enthousiasme fut tel qu'elle alla acheter deux
lampes. Une semaine environ se passa et un locataire idéal se présenta. Il ne fumait pas,
payait son loyer d'avance et possédait toutes les qualités requises par la dame qui louait la
chambre. À moins que vous ne deveniez comme un petit enfant et que vous ne creusiez vos
fossés, vous n'entrerez, en aucun cas, dans le Royaume de la manifestation. (Voir le Jeu de
la Vie et comment le jouer, page 19).
« Sans la vision, mon peuple périra ». À moins que l'homme n'ait un but, quelque Terre
Promise, vers laquelle tendent ses pensées, il commence à périr. On le constate souvent,
dans les petites villes de province, parmi les hommes qui s'assoient l'hiver autour d'un poêle,
« et qui n'ont aucune ambition ». Et pourtant, en chacun d'eux dort une terre qui n'a pas
encore été découverte, une mine d'or.
J'ai connu, dans une de ces villes de province, un homme qu'on appelait « Magnolia Charlie
», parce qu'il découvrait toujours au printemps le premier magnolia en fleur. Il était
cordonnier, mais tous les après-midis il quittait son travail pour aller à la gare voir arriver
le train de 4 h 15, venant d'une ville éloignée.
C'étaient les seules distractions de sa vie : le premier magnolia en fleur et le train de 4 h 15.
Il percevait vaguement, dans son subconscient, un appel de la vision. Sans aucun doute, le
Plan Divin le concernant prévoyait des voyages ou un bel avenir de botaniste.
Par la Parole prononcée, le Dessein Divin peut se faire jour et permettre à chacun
d'accomplir son destin. « Je vois désormais clairement le plan parfait de ma vie.
L'enthousiasme divin m'enflamme et j'accomplis à présent mon destin ».
L'attitude Spirituelle à l'égard de l'argent, c'est celle qui a conscience que « Dieu est la
richesse de l'homme » et que celui-ci peut avoir recours à la Substance Universelle par sa
foi et la Parole prononcée. L'homme qui comprend cela n'est plus cupide et dépense son
argent sans crainte.
Grâce à la Bourse magique de l'Esprit, ses richesses sont inépuisables et immédiates et il
sait aussi que, donner précède recevoir.
Un jour, une personne est venue me demander de « prononcer la Parole » qui la mettrait en
possession de trente-cinq mille francs pour le 1er août (c'était aux environs du V juillet).
La connaissant fort bien, je lui dis : « L'ennui avec vous, c'est que vous ne donnez pas assez,
il faut que vous prépariez votre abondance, en donnant d'abord ». D'autre part, elle avait
accepté l'invitation d'une amie, mais hésitait à s'y rendre, parce que celle-ci se formalisait
pour des riens.
« Je vous en prie, me dit-elle, traitez-moi afin que je ne commette pas d'impairs pendant les
trois semaines de mon séjour, car je désire maintenant partir aussitôt que possible ; je
compte sur vous pour dire la parole qui me donnera la somme dont j'ai besoin ». Elle s'en
fut donc chez son amie, y fut malheureuse, inquiète, agitée, essayant sans cesse de s'en
aller, mais chaque fois on la persuadait de rester plus longtemps.
Alors, elle se souvint de mon conseil et fit des présents aux personnes qui l'entouraient.
Chaque fois que cela était possible, elle offrait un petit cadeau. Le 1er août approchait et
elle ne voyait encore aucun signe de la somme désirée, ni aucun moyen de s'en aller.
Le dernier jour de juillet, elle se dit : « Mon Dieu ! Peut-être n'ai-je pas encore assez donné
! » Et elle distribua en pourboires aux domestiques bien plus qu'elle n'en avait eu l'intention.
Le 1er août, son hôtesse lui dit : « Ma chère, je désire vous faire un présent », et elle lui
tendit un chèque de trente-cinq mille francs ! »
C'est par des voies inattendues que Dieu accomplit Ses miracles !
AFFIRMATIONS

- DIEU ne sépare, ni ne divise ; c'est pourquoi mon bien ne peut être ni séparé, ni
divisé. Je suis un avec mon Bien indivisé.

- Tout ce qui est à moi par Droit Divin circule désormais librement et m'atteint par
des voies parfaites, sous l'influence de la Grâce.

- L'Œuvre de Dieu est achevée et doit maintenant se manifester.

- Ma foi suffit pour qu'une abondance illimitée se manifeste à présent en ma faveur.

- Les apparences ne me troublent point. J'ai confiance en Dieu — et Il exauce,


aussitôt, les désirs de mon cœur.

- Mon bien me parvient maintenant de façon surprenante.

- Le Plan Divin concernant ma vie ne peut être modifié en cours d'exécution. Il est
immuable et indestructible. Il attend simplement que je le reconnaisse.

- Révèle-moi ce que je dois faire, permets-moi de voir clairement la bénédiction dont


Tu m'as comblé.

- Que Ta Volonté Bénie s'accomplisse aujourd'hui en moi.

- Les impulsions ressemblent à des chiens de chasse que le Ciel m'enverrait pour me
conduire dans le juste chemin.

- Toutes les choses que je recherche, à leur tour me recherchent maintenant.

- L'Activité Divine est à l'œuvre à présent dans mon esprit, mon corps et mes affaires,
que je m'en aperçoive ou non.

- Puisque je suis un avec la Présence Unique, je suis un avec le désir de mon cœur.

- Je vois à présent par l'œil unique de l'Esprit, je ne vois donc que la perfection.

- Je suis une idée parfaite de l'Esprit Divin ; je suis toujours où je dois être, occupé au
travail qui me convient, au juste moment, pour un juste salaire.

- Ce qui en vous aime l'aventure, vous aidera à triompher de toute circonstance.


- Je suis un aimant irrésistible qui attire l'abondance infinie sous toutes ses formes,
car toute chose m'appartient par Droit Divin.

- Tu es en moi la plénitude.

- Ayant demandé, je recevrai certainement.

- La Loi de Dieu est la loi de l'accroissement et je rends grâce pour cette multiplication
qui me comble par la Grâce et par des voies parfaites.

- L'abondance m'entoure de toute part. Je vois clairement mes ressources


inépuisables. Je sais exactement ce que je dois faire.

- Mon « monde merveilleux » entre en action, il se manifeste et je pénètre de plain-


pied dans ma Terre Promise, par la Grâce !

- Une grande paix s'étend en moi qui adore Ta Loi de non-résistance, rien ne pourra
plus m'offenser.

- Toi en moi, c'est l'Inspiration, la Révélation et l’Illumination.


MÊME CE QUI PARAÎT TROP BON PEUT ÊTRE
VRAI

MÊME CE QUI PARAÎT TROP BON PEUT DURER

MÊME CE QUI PARAÎT TROP MERVEILLEUX PEUT


SE RÉALISER

CONCLUSION

CHOISISSEZ l'affirmation qui s'adapte le mieux à vos besoins et soumettez à son action
ce que vous devez affronter. Ce sera votre baguette magique, car votre parole est Dieu
en action.

« Elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté ». (Esaïe, 55-11).

« Mais, je demande : N'ont-ils pas entendu ? Au contraire ! Leur voix a retenti par toute
la terre et leurs paroles sont parvenues jusqu'aux extrémités du monde ». (Romains, 10-
18).

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