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Université Abd Rehmane Mira Béjaia

Faculté De Médecine

Compte Rendu TP n°1 de Chimie Organique

Détermination des constantes physiques

Réalisé Par: - Haddache Badr-Eddine


- Grimet Lamia
- Haderbache Taous

Groupe: 03

Année Universitaire: 2018-2019


Sommaire:

I- Introduction

II- But du TP

III- Détermination des constantes physiques


1- Point de fusion
- Définition
- Mode opératoire
- Résultats Obtenus
- Comparaison

2- Point d’ébullition
- Définition
- Mode opératoire
- Résultats obtenus
- Comparaison

3- Indice de réfraction
- Définition
- Mode opératoire
- Détermination d’un indice de réfraction
- Résultats obtenus
- Comparaison

IV- Conclusion
I- Introduction

Dans la vie quotidienne, on trouve certaines substances dans de différents endroits


(Laboratoire, nature...) qu’on ignore leurs compositions et leurs natures et si elles sont
dangereuses ou pas.

Pour cela, les scientifiques ont développé certaines méthodes qui aident à identifier
la substance trouvée ( reconnaissance par couleur, parfum, type..) mais ce n’était pas
assez suffisant car beaucoup de substances ont les même caractéristiques.

C’est pourquoi donc ils sont passés à la détermination des constantes physiques.

Les constantes physiques d’une substance sont des quantités physiques dont les
valeurs numériques moyennes sont fixes internationalement.

On distingue: le point de fusion, point d’ébullition, densité, indice de réfraction...etc

II- But du TP:

Identification de quelques substances en déterminant leurs constantes physiques


telles que point de fusion, point d’ébullition, et indice de réfraction.
III- Détermination de constantes physique

1- Point de fusion

Définition: Le point de fusion ou la température de fusion d'un corps représente la


température à une pression donnée, à laquelle un élément pur ou un composé chimique fond;
c'est-à-dire passe de l'état solide à l'état liquide.

Mode opératoire:

Matériel utilisé:

Bécher Huile Minérale

Capillaire Mortier

Plaque chauffante Thermomètre

- Échantillon de substance
Manipulation:

 Réduire la substance en poudre fine par mortier ;


 L’introduire dans un capillaire (70mm) scellé a une extrémité ;
 Taper le tube ou le capillaire a une surface dure pour progresser la substance
jusqu’à l’extrémité fermée ;
 Fixer le tube à essai à un thermomètre ;
 Plonger le tout dans un Bécher contenant l’huile + chauffer lentement ;
 Lire la température au moment de la fusion ;

Résultat obtenu
Le point de fusion est à 125°C

Déduction:
Selon les normes, 126°C est associée au Propan-1-ol

La différence est due aux fautes expérimentales et l’impureté de échantillon


2-Point d’ébullition:

Définition: On appelle point d'ébullition d'un corps les conditions de température


et de pression qui doivent être réunies pour qu'il passe rapidement de l'état liquide à
l'état gazeux (il bout).

-Mode opératoire:

Matériel utilisé

Même que celui de la méthode précédente

Manipulation:

 Introduire 1 ml du liquide dans un tube à essai ;


 Placer le capillaire de façon inversé ;
 Fixer le tube à essai à un thermomètre ;
 Plonger le tout dans un Bécher contenant l’huile + chauffer lentement en
agitant ;

Remarque:
Des bulles d’air s’échappant de l’extrémité du capillaire et quand elles deviennent
nombreuses et rapides c’est le point d’ébullition.
Pour obtenir des résultats plus précis, on laisse refroidir puis on note la température
de l’apparition de la dernière bulle à l’extrémité du capillaire.

Résultat obtenu:

Le point d’ébullition est à 87°C

Déduction:

Ce point de fusion est associé au Propan-1-ol (T° ébullition = 96-98°C)


La différence entre la valeur expérimentale et théorique est due à l’impureté de
l’échantillon
3-Indice de réfraction:

Définition: L'indice de réfraction provient du phénomène de réfraction qui désigne le


changement de direction de la lumière au passage d'un milieu à un autre. Ce
changement est dû à une modification de la vitesse de propagation à partir du point,
appelé point d'incidence, où le rayon lumineux incident frappe l'interface.

C : Vitesse de la lumière et v : Vitesse de phase

L'indice d'un milieu dépend des paramètres qui caractérisent le milieu :


température, pression, densité, etc.
• A une incidence limite i1 La réfraction est transformée à une réflexion totale.

• Pour une réflexion totale (i1= 90° ) sin (i1) =1 n=1/sin (i2).

Alors la détermination du n est possible toute fois quand connaît l’angle i1.

Réfraction, réflexion d'un rayon lumineux.

Lois de Snell - Descartes :

Le rayon incident, le rayon réfléchi et le rayon réfracté sont situés dans un même
plan, le plan d'incidence.

Le rayon réfléchi est symétrique au rayon incident par rapport à la normale à


l'interface. L'angle de réflexion i'1 est opposé à l'angle d'incidence i1. La relation liant
ces deux angles en valeur algébrique est la suivante : i'1 = - i1.

L'angle d'incidence i1 et l'angle de réfraction i2 vérifient la relation suivante :

n1*sin (i1) = n2*sin (i2)


Mode opératoire

Matériel utilisé:
Réfractomètre d’ABBE Séchoir

-Capillaire
-Échantillon de substance

Le réfractomètre: Les réfractomètres les plus largement répandus d'Abbe et de


Pulfrich mesurent l'angle de réfraction i2 d'un rayon lumineux qui est relié à l'angle
d'incidence i1 selon les lois de Snell- Descartes.

D'après les lois de Snell - Descartes, l'indice de réfraction de la substance est


défini ainsi : nS = nP*(sin(i2) / sin(i1))

•Description d'un réfractomètre :


L'appareil se compose :

 D'un prisme mobile d'éclairage P' ;


 D'un prisme réfractomètrique P fixe d'indice élevé nP sur lequel on dépose une
goutte du liquide dont on veut déterminer l'indice de réfraction nS ;
 De deux oculaires O et O', celui du bas (O) permet de pointer la ligne de
séparation des deux zones claire et obscure, celui du haut (O') permet la
lecture de l'échelle des indices. Ces deux oculaires sont munis de système de
lentilles dont le réglage permet une vision nette pour chaque utilisateur ;
 D'un dispositif permettant l'éclairage de l'échelle des indices. Il s'agit d'un
petit volet circulaire muni d'un miroir obturant la fenêtre d'éclairage
latérale ;
 D'un bouton moleté M permettant d'amener la limite de séparation dans le
réticule de l'oculaire O. Il se situe à droite du réfractomètre lorsqu'on place
son oeil dans l'un des oculaires ;
 D'un bouton moleté M' faisant tourner le système compensateur, série de
prismes compensateurs, permettant de déterminer l'indice de réfraction
équivalent à la raie D du sodium et de supprimer les colorations que peut
présenter la limite de séparation entre la plage sombre et la plage claire. Ce
bouton M' se situe à gauche du réfractomètre lorsqu'on place son oeil dans
l'un des oculaires.
 D'un thermomètre pour repérer la température lors de la mesure de l'indice
de réfraction.
 D'un système de régulation de la température.

-Le réfractomètre vu du côté droit - - Le réfractomètre vue du côté gauche -

• Détermination d'un indice de réfraction :

a- Réglages préliminaires :

 Mettre en marche le système de régulation de la température, si toutefois le


réfractomètre considéré en possède un.
 Diriger le réfractomètre vers la lumière ou éclairer le système de prismes
P-P' à l'aide d'une lampe (monochromatique ou non).
 Ouvrir et orienter convenablement le petit volet obturant la fenêtre
d'éclairage de l'échelle des indices.
 Régler le tirage des oculaires pour avoir une vision nette du réticule et de
l'échelle de lecture des indices de réfraction.
 Repérer la température à l'aide du thermomètre.

Relever le prisme P' mobile et nettoyer soigneusement les deux faces apparentes
des prismes P et P' à l'aide de papier très doux ou de coton hydrophile imbibé
d'alcool.
b - Mise en place de la substance :

 Déposer le liquide en quantité suffisante à l'aide d'une pipette sur la face


horizontale du prisme réfractomètrique P. Attention de ne pas rayer la face
du prisme P lors de ce dépôt ! Il est préférable d'utiliser, si c'est possible, une
pipette en matière plastique. Sinon, il faut éviter tout contact entre la pipette
en verre et le prisme P pour ne pas rayer celui-ci. Par ailleurs, il est important
que toute la surface du prisme P soit recouverte de liquide.
 Rabattre doucement le prisme P' mobile.

c- Mesure :

Dans un premier temps, on effectue ces différentes opérations en regardant dans


l'oculaire O (celui du bas) :

 En agissant sur le bouton moleté de droite, amener dans le champ de vision la


limite de séparation des deux zones claire et obscure. Cette ligne de
séparation est plus ou moins nette : Des irisations sont observées lorsque l'on
travaille en lumière non monochromatique ;
 En agissant sur le bouton moleté de gauche qui commande la rotation du
système compensateur (série de prismes compensateurs), obtenir un maximum
de contraste entre les deux plages et une ligne de séparation aussi nette que
possible, par suppression des irisations. Ce réglage n'est pas à effectuer en
lumière monochromatique.
 Enfin, ajuster cette ligne de séparation à l'intersection du réticule, en
agissant à nouveau sur le bouton moleté de droite.

Une fois ces opérations effectuées, il suffit de regarder dans l'oculaire O'(celui du
haut) et de lire la valeur de l'indice de réfraction sur l'échelle supérieure. En effet,
deux échelles sont visibles : l'échelle supérieure ou à droite indique la valeur de
l'indice de réfraction et l'échelle inférieure ou située à gauche, graduée de 0 à 85,
donne en pourcentage la teneur en matières sèche.
. Aspect du champ de vision observable dans . Échelles observables dans l'oculaire
l'oculaire O. O'.

Il est important de relever la température correspondant à cette mesure. Si le


réfractomètre utilisé a un circuit de régulation de température des prismes et du
thermomètre, la valeur de cette mesure est normalement identique à celle effectuée
au cours des réglages préliminaires.

La précision de la mesure de l'indice de réfraction est de l'ordre de 10-3, voire 10-4


selon le type d'appareil utilisé.

d- Nettoyage de l'appareil :

Une fois la mesure effectuée, soulever le prisme mobile et essuyer une première
fois, délicatement, les deux prismes avec du papier propre très doux (papier Joseph)
ou du coton hydrophile propre imbibé d'alcool ou d'éther de pétrole selon la nature de
l'échantillon, puis sécher avec un papier propre très doux et sec.

Une fois ceci effectué, rabattre doucement le prisme P' mobile. Il peut même être
souhaitable d'interposer un morceau de papier Joseph sec entre les deux faces.

Résultat obtenu:

Indice de réfraction de la substance est : 1,3565

Déduction:

Cette valeur est associé au Propan-1-ol (1,385)

On déduit que notre substance s’agit du Propan-1-ol CH 3-CH2-CH2-OH


IV- Conclusion :

Il est possible de déterminer la nature d'une substance (identification) par la


mesure de la température de fusion, point d’ébullition, ou indice de réfraction.
Toutefois, ces informations ne sont pas suffisantes pour permettre une identification
formelle, plusieurs molécules pouvant avoir l’une de ces constantes très proches. Pour
ceci on trouve d’autres techniques qui permettent d’identifier une substance, tel que :
- Détermination de la densité.
- Chromatographie : est une technique d’analyse quantitative, qualitative et
séparative, principalement utilisée dans le domaine de chimie analytique
comme outil scientifique majeur mais aussi dans les domaines variés tel que la
chimie organique et la biochimie. La chromatographie analytique est utilisée
pour identifier ou doser les composés chimiques d’un mélange et apprécier leur
concentration.
- Observations oculaire: est une technique moins rassurante, mais qui
fonctionne des fois.

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