Sie sind auf Seite 1von 5

[Digitare il testo]

PROFIL BIOGRAPHIQUE D'EMILIE


La servante de Dieu Jeanne Emilie de Villeneuve est née à Toulouse le 9 mars 1811,
troisième enfant du comte Jean Baptiste M. Louis de Villeneuve, ex officier de marine, et
de Jeanne Gabrielle Rosalie d’Avessens.
Elle est baptisée le 11 mars à la paroisse Saint Etienne de Toulouse.
Emilie passe les premières années de son enfance dans cette ville, mais en raison de la
mauvaise santé de sa maman, toute la famille s'établit définitivement dans le château
d'Hauterive, près de Castres.
Dans le calme de la campagne il est plus facile à Rosalie de s'occuper de l'éducation de
ses enfants: elle pourvoit directement non seulement à leur formation, mais encore, tant
que cela lui est possible, à leur instruction. Quand les forces diminueront, elle délèguera à
ses filles aînées une partie de ce devoir, gardant un œil vigilant sur les activités des
maîtresses et des élèves. Emilie à son tour se fera l'enseignante de Ludovic.
La Providence prépare longtemps à l'avance les personnes auxquelles elles veut confier
des obligations particulières…
Emilie grandit dans une ambiance totalement imprégnée de sensibilité chrétienne, dans
laquelle les enfants sont initiés très tôt à l'exercice de la charité. L’activité du père, qui
dirige le travail agricole de la propriété et une petite industrie manufacturière, la proximité
entre Hauterive et Castres, où l'industrie commence à se développer avec les souffrances
de la pauvreté qu'elle entraîne, ouvre la jeune fille aux problèmes sociaux de son temps.
L'aggravation de la santé de la maman et sa mort en 1825 marquent la jeune Emilie
accentuant son caractère sérieux et réservé.
Ce n'est que l'année suivante qu'Emilie fait sa 1 ère Communion dans la paroisse
d'Hauterive.
La difficulté de s'occuper lui-même de l'éducation des enfants, oblige le papa à les confier
à la grand-mère paternelle.
A Toulouse les jeunes vont trouver la vie mondaine et brillante qui plaisait tant aux deux
aînées, mais qui s'accorde peu au style de vie d'Emilie qui, autant que cela lui est
possible, se tient en marge des réceptions et des conversations de salons.
La mort inattendue d'une de ses sœurs, Octavie, touche ultérieurement sur son âme
réflexive et l'oriente vers une pratique chrétienne plus intense.
Avec le mariage de Léontine, la sœur aînée, toute la responsabilité de la marche de la vie
domestique, de l’éducation du frère mineur retombe sur Emilie. A ces derniers la jeune
ajoute les besoins de la paroisse et des habitants du village.
Son aspiration va vers la vie religieuse: La Société des Sœurs de Saint Vincent, leurs
missions en terres lointaines, leur charité et leur pauvreté l'attire, mais la famille est
contraire à sa réalisation.
Ce n'est qu'en 1836, mais par des chemins bien différents de ceux auxquels elle avait
songé, que la Providence donnera consistance à son désir profond.
Sa Mission, pour le moment, ne sera pas l’Asie, mais sa ville et c'est un laïc qui la lui
révèlera, M. de Barre : Mlle de Villeneuve doit fonder un Institut de charité pour accueillir

1
[Digitare il testo]

les fillettes qui, bambines, sont exposées à des dangers moraux dans leurs propres
familles.
L'Eglise, à travers la voix d'un Jésuite, le P. Le Blanc et de l’archevêque d'Albi, Mgr de
Gualy, confirme ce choix.
Ayant trouvé un local et deux compagnes, le 8 décembre 1836, dans l'église de La Platé,
à Castres, Emilie reçoit l’habit de l'Archevêque, prononce les vœux de religion et spécifie
son choix de travailler pour le salut des âmes les plus pauvres, mettant la Congrégation
sous la protection de l’Immaculée Conception (quelques années avant que l'Eglise ne
reconnaisse ce privilège comme vérité de foi).
Déjà, le 19 mars 1837, elle ouvre le premier atelier pour une trentaine de fillettes et de
jeunes filles, provenant de milieu pauvre et ouvrier, afin de les aider à grandir dans la foi et
de les former au travail.
Un premier règlement approuvé par l'archevêque sera, pour le moment, le guide de la
petite communauté. Peu à peu l’Œuvre se développe, bien que rencontrant des difficultés,
elle se consolide, s'étend, se précise et se complète.
L’activité de la Servante de Dieu et de ses sœurs ne connaît pas de limites quand il s'agit
de préserver du mal, d'aider ceux qui souffrent et ceux qui sont dans le besoin.
En 1840 le curé de Saïx demande la présence des sœurs sur sa paroisse : elles y feront
l'école, visiteront et soigneront les malades. C'est la première fondation hors de Castres.
Après quelques installations provisoires, la Mère entreprend la construction de la Maison
Mère, soignant particulièrement la chapelle qu'elle veut grande et accueillante, qu'elle soit
au centre de la Maison.
Le règlement initial, repris et complété, est soumis à l'approbation de l'archevêque d'Albi.
L’horizon apostolique s'étend en de hors du diocèse d'origine.
Suite à la visite d'un prêtre du diocèse de Montpellier, l'abbé Bessieux, la Servante de
Dieu commence une correspondance avec le Père Libermann, fondateur des Prêtres du
Saint Cœur de Marie, missionnaires dans les terres lointaines. Un autre rêve déjà ancien,
va se réaliser. La Mère de Villeneuve ajoute, dans les nouvelles Constitutions, un 4 ème
vœu : "travailler au salut des âmes".
En 1844 la nouvelle maison peut accueillir Sœurs et élèves. Au cours des années
suivantes la petite Congrégation étend son activité apostolique dans d'autres diocèses de
France et hors des frontières nationales.
Parmi les nouvelles fondations, deux occupent principalement la Servante de Dieu : les
Missions et le Refuge.
Le projet de fondation en terres de missions, qui a vu le jour en 1842 avec les
Missionnaires du Cœur de Marie, devient une réalité en décembre 1847 quand 4 sœurs
s'embarquent pour le Sénégal, avec le Père Bessieux et quelques missionnaires et,
l'année suivante, avec le départ d'un deuxième groupe pour Libreville (Gabon)
Le rêve missionnaire d'Emilie commence à se réaliser.
Son aspiration fondamentale est de travailler pour le salut des âmes les plus pauvres et
les plus nécessiteuses. Il se concrétise le 22 juillet 1846 quand la Servante de Dieu ouvre

2
[Digitare il testo]

à Castres le 1er Refuge. Minutieusement préparé depuis deux ans, il sera le centre de ses
préoccupations et elle y apportera de continuelles améliorations, consultant beaucoup
d'institutions au cours de ses nombreux voyages.
Une des vertus qui la caractérise est l'humilité qui la conduit à ne pas se fier à ses propres
forces, unie à la prudence dans le choix des propositions et à l'abandon confiant à la
Volonté du Père, malgré les difficultés qui s'interposent.
Elle avait l'habitude de répéter : “abandon et confiance, c'est tout pour moi” .
La première cérémonie de profession perpétuelle dans la Congrégation aura lieu
seulement le 22 octobre 1847. La Servante de Dieu, avec 25 compagnes prononceront
leur oui définitif à la fin de la Retraite annuelle.
L'année 1853 marque une étape importante dans la vie de la Servante de Dieu ; la
promulgation officielle de l'approbation des "Constitutions de la Congrégation" et sa
démission, présentée et acceptée lors du Vème Chapitre Général du 13 décembre.
Les Nouvelles Constitutions avaient été présentées à la Sacrée Congrégation de
Propaganda Fide, pour l’approbation définitive, par Monseigneur Bessieux, devenu
évêque de Callipoli et Vicaire apostolique des Deux Guinées. Remaniées, étudiées et
approuvées le 30 décembre 1852, elles sont officiellement promulguées le 2 août 1853
par l'Archevêque d'Albi et accueillies par toute la Congrégation par une année spéciale
d'action de grâces.
Durant le Chapitre Général, le 6 septembre 1853, la Servante de Dieu demande et obtient,
non sans difficultés, d'être remplacée dans sa charge de Supérieure Générale.
Les motifs allégués pour obtenir la démission sont :
1) une soif ardente de pratiquer l'obéissance,
2) l'avantage spirituel personnel : elle espère trouver des occasions plus fréquentes de
s'humilier et d'obéir dans les petites choses,
3) cela peut constituer un avantage pour la Congrégation, qui doit s'habituer à marcher
sans la fondatrice,
4) la crainte que les sœurs, en lui obéissant, le fasse non par un motif de foi et une
motivation surnaturelle, mais guidée par la tendre affection qui les lie à Elle.
Elle accepte de rester dans le Conseil avec la charge d'Assistante Générale et de
Maîtresse des novices.
A la fin août 1854, une épidémie de choléra qui, déjà affligeait la France, fait sa première
apparition à Castres . La servante de Dieu lui fait face avec les armes de la prière et de la
charité.
Le 5 septembre elle obtient de se rendre en pèlerinage à Pibrac avec une sœur professe,
une novice et une élève, pour demander à Sainte Germaine sa protection sur la ville et sur
le Couvent.
Les 20-21-22 septembre, à la même intention, sont exposées dans la chapelle de la
Maison Mère, les reliques de Sainte Flavienne.

3
[Digitare il testo]

Le 25 septembre Monseigneur de Jerphanion, dans une lettre, félicite les sœurs qui, à
Garrevaques, soignent les malades du choléra.
Le 27 septembre la servante de Dieu est frappée par les premiers symptômes du mal qui
l'emportera à la tombe le 2 octobre 1854. elle sera la dernière victime de l'épidémie à
Castres.
Les obsèques solennelles ont lieu à la paroisse Saint Jacques, à Castres, et les restes
mortels de Jeanne Emilie de Villeneuve, devenue Sœur Marie en 1836, sont inhumés
dans le jardin du Couvent, près de la grotte qu'elle a fait ériger en honneur de la Vierge du
Prompt Secours.

Est ouvert à Castres le 25 août 1848 le “Procès pour la recherche des écrits” de la
Servante de Dieu, en vue du Processus de Béatification. Le 20 novembre 1948 eut lieu
l'exhumation des restes mortels de la Servante de Dieu lors d'une Cérémonie solennelle,
présidée par l'Archevêque d'Albi, Mgr Moussaron et, replacés dans un sarcophage neuf,
ils sont de nouveau inhumés dans la nouvelle tombe en ciment, dans l'attente du
développement du Procès.

Une fois parcourues les diverses étapes du Tribunal diocésain, le procès est apporté à
Rome.
Le 18 décembre 1990 le Congrès des Consulteurs théologiens émet un avis positif sur
l’héroïcité des vertus de la Mère fondatrice.

Le 6 juillet 1991 est faite la “Lecture du décret d'Héroïcité des vertus” devant le
Pape qui en ordonne la promulgation.
La Promulgation officielle du Décret du Pape sur l'héroïcité des vertus a lieu le 9 octobre
1991.

Le 16 février 1995 Binta Diaby, jeune africaine hospitalisée dans un hôpital en Espagne,
est guérie d'une péritonite aigüe par l'intercession de la Mère Emilie de Villeneuve. Les
médecins qui la soignent sont unanimes à reconnaître l'exceptionnalité du fait. La
communication en est faite à la Congrégation le 20 mai.

En mai 1995 est constitué le “dossier” du “cas Binta”:


Le 29 novembre 2002 le Docteur Ennio Ensoli, médecin consulteur de la Congrégation
pour la Cause des Saints prend en main l'examen du cas de Binta.
Le 22 mars 2003 le docteur Ennio Ensoli donne son opinion positive sur le cas de Binta.
Celui-ci est présenté le jour même, 22 mars 2003, à Mgr Michael Di Ruberto, secrétaire
adjoint de la Congrégation pour les causes des Saints qui approuve l'acte de se mettre en
contact avec l'Archevêque de Barcelone pour constituer le Tribunal Diocésain.

4
[Digitare il testo]

Le prélat, Mgr Ricard Maria Carles et Gordo demande, le 23 mars, l'envoi complet du
dossier Binta.
Le 16 mai 2003 le Tribunal diocésain à Barcelone est convoqué pour étudier le cas.

Das könnte Ihnen auch gefallen