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L’Entrepreneur basera son choix des paramètres de calcul relatifs au sol sur les
résultats des études du sol qui seront par sondages, essais sur le terrain, prise d’échantillon
et essais en laboratoire des échantillons.
Les résultats des études de sol seront, dans leur ensemble, suffisamment complets
pour permettre à l’Ingénieur de s’assurer que la valeur des paramètres de sol utilisés pour
un calcul donné correspond bien aux conditions de sol existant dans la zone où sera
implanté l’ouvrage objet de ce calcul. L’étendu de la reconnaissance à réaliser pour
quelque partie que ce soit des ouvrages ne sera, en général, jamais inférieure aux
prescriptions contenues dans le Volume 3 du CPS, l’entrepreneur augmentera le nombre de
sondages, le cas échéant. Lorsque les résultats obtenus démontrent l’existence de
discontinuités, d’anomalies ou de non-uniforme. L’Ingénieur approuvera, le cas échéant,
une réduction du nombre de sondages lorsque les résultats obtenus indiquent une
uniformité significative sur une superficie importante. L’Entrepreneur réalisera également
les travaux de reconnaissance et essais complémentaires qui, bien que non spécifiés dans le
CPS, seront jugés nécessaires pour la conception des installations.
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Carottages et essais dans les trous de sondage seront effectués à tous les points de
changement des couches, et à des intervalles au moins égaux aux indications ci-dessous :
Les essais sur échantillons autres que les essais de résistance et de consolidation
seront réalisés suivant les fréquences ci-dessous :
L’Entrepreneur réalisera les essais tri-axiaux drainés et non drainés, les essais de
consolidation et les essais de cisaillement à la boite qu’il considérera nécessaire en
fonction des types et du degré d’uniformité des sols.
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a) Le titre du marché.
b) Le point d’implantation des travaux en question.
c) Le nombre, le type et la dimension des trous.
d) La date et le nombre d’heures de travail sur le chantier.
e) Une brève description des conditions météorologiques.
f) La profondeur totale des trous, au début et à la fin de chacun des postes de travail.
g) La marque et le type de machine utilisé.
h) Les niveaux d’eau dans les trous de sondage.
i) La quantité approximative d’eau versée dans chacun des trous de sondage, et
l’heure ou les heures auxquelles ces versements ont été effectués.
j) Le diamètre du trou de sondage et la profondeur de toutes réductions de diamètre.
k) La longueur du trou de sondage pour lequel le tubages a été utilisé et le diamètre de
ce tubage.
l) Une description géotechnique complète de chacune des couleurs rencontrées.
m) La profondeur au dessous du sol de chacun des changements de couche.
n) Le numéro de référence, les profondeurs et les autres renseignements sur les petits
et moyens échantillons remaniés, sur les échantillons pour détermination de la teneur
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en eau du sol et sur les échantillons non remaniés (en donnant le N° de série et le
type d’outil de prélèvement, la longueur de l’échantillon récupéré, ainsi que le
nombre et l’énergie des coups, s’il s’agit de trous foncés par percussion).
o) Les données obtenues au cours des essais à pied d’œuvre, ainsi que le niveau d’eau
dans le trou durant ces essais.
p) Des informations sur l’instrumentation mise en place.
q) Des informations sur le remblayage et l’injection des trous de sondage.
r) Des informations sur les retards et pannes survenues.
s) Toutes autres informations appropriées.
La lecture des niveaux d’eau à l’intérieur des trous de sondage où se déroulent les
travaux se fera à l’aide d’une sonde électrique. Ces niveaux seront notés sur les relevés
quotidiens aux moments suivants :
a) Avant que le travail ne commence le matin.
b) Avant toute interruption de plus de 30 minutes.
c) Après de telles interruptions.
d) Après l’arrêt du travail pour la journée, tant avant qu’après l’injection d’eau (le cas
échéant) pour stabilisation du trou.
e) Une fois qu’un trou est achevé.
f) Immédiatement avant le remblayage d’un trou.
g) Au moment d’un échantillonnage non remanié et d’essai de pénétration standard et
autres essais sur le terrain.
h) Lorsque l’Administration le demande.
La mesure de l’enregistrement du niveau au fond du trou et au fond du tubage (le cas
échéant) seront effectués au même moment que les lectures de niveau d’eau.
Toute fluctuation du niveau d’eau dans un trou, à quelque moment que ce soit, sera
enregistrée. L’Ingénieur sera immédiatement informé de tout relèvement ou rabaissement
du niveau d’eau dans le trou.
Toute adjonction d’eau requise pour faciliter le fonçage d’un trou sera enregistrée et
toute odeur ou couleur extraordinaire de l’eau et autre circonstance exceptionnelle sera
signalée à l’Ingénieur.
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Outres les données des terrains fournies à l’Ingénieur sous forme de relevés
quotidiens, l’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur deux exemplaires préliminaires des
résultats de chacun des essais sur le terrain, ce quatorze jours de travail au plus tard après
l’achèvement de l’essai.
Outre les relevés requis durant les travaux, l’Entrepreneur fournira à l’Ingénieur des
rapports portant sur tous les relevés et les résultats des essais sur le terrain des plans
indiquant l’emplacement des niveaux des trous, ainsi que les résultats des essais en
laboratoire. Ces rapports seront complets pour chaque ouvrage ou groupe d’ouvrages.
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Les trous feront l’objet d’un tubage au travers de toute couche friable ou dotée d’une
résistance insuffisante pour rester sans support. Lors de la mise en place d’un tubage, il
sera nécessaire de toujours maintenir ce tubage à 150 mm du fond du trou. Le tubage ne
dépassera jamais le fond d’un trou de sondage au cours d’un carottage d’échantillon non
remaniés et au cours d’essais de pénétration standard.
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Avant son retrait, le carottier (si possible) soumis à une rotation complète afin que le sol
subisse un cisaillement horizontal autour du fond de carottier. Le carottier sera alors
soigneusement retiré de façon à ne causer qu’une perturbation minimale de la carotte. La
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5.2.3.1 Généralités.
Les matériaux de remblai peuvent provenir soit du déblai des fouilles pour les
remblais en tranchée, soit des matériaux d’apport provenant des carrières d’emprunt pour
les remblais en surface.
Il est entendu que toutes les recherches, investigations, essais, analyses et
vérifications des emprunts sont à la charge de l’Entrepreneur et plus particulièrement les
emprunts complémentaires en vue de diminuer les distances de transport.
Les matériaux de remblaiement des couches au-dessus du lit de pose et jusqu’à
40 cm au-dessus de la génératrice supérieure de la conduite doivent être constituées par du
sable fin débarrassé de tout élément dur ou rocheux de diamètre supérieur à 15 mm.
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Maille des Tamis (mm) Pourcentage de matériau sec (mesuré par poids)
passant par le tamis
Type 1 (Fin) Type 2 (Grossier)
Matériaux de remblai Matériaux de remblai
drainant librement drainant librement
45.0 - 100%
22.4 - 40% - 100%
11.2 100% 25 – 80%
5.60 85% - 100% 5% - 50%
1.00 15% - 85% 0% - 20%
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LA ROCHE POUR LES PERRÉS POUR LA PROTECTION DES PENTES SERA DURE,
DURABLE ET EXEMPTE DE FISSURES ET PLANS DE MOINDRE RÉSISTANCE.
Le dimensionnement des pierres sera aussi uniforme que possible à l’intérieur des
limites spécifiées. Les pierres seront aussi grossièrement taillées au marteau pour assurer
un assemblage raisonnablement serré. Elles seront poses pour former une surface plane et
régulière et calées entre elles par des éclats de pierre.
Le rip-rap sera formé de blocs rocheux durs et durables non susceptibles de
détérioration sous l’action des intempéries, du ruissellement, ou des vagues ; les blocs
seront exemptes de craquelures, fissures et plans de moindre résistance. Le rip-rap sera
conforme aux critères blocométriques agréés par l’Ingénieur. La plus grande des
dimensions d’un bloc ne sera jamais supérieure à deux fois la plus petite dimension de ce
même bloc.
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5.2.4.1 Généralités.
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et autres végétations seront enlevés comme indiqué par l’Ingénieur à l’exception des arbres
désignés pour être préservés. Les produits de ces opérations seront conservés et déposés
s’il y a lieu pour être utilisés pour l’Ingénieur, sinon ils seront brûlés et réduits en cendre
ou évacués hors du chantier conformément aux instructions de l’Ingénieur.
En général, la destruction ou la mise en dépôt des produits extraits se fera selon les
instructions de l’Ingénieur.
5.2.4.2.1. Arbres.
Dans les cas indiqués par l’Ingénieur, les arbres seront déracinés ou coupés aussi
près que possible du niveau du sol. Les branches et feuillage seront enlevés et brûlés ou
évacués hors du chantier. Le bois utile sera réputé appartenir à l’Administration et débité
en longueurs adéquates et transporté à l’endroit désigné par l’Ingénieur qui sera à 4 km au
plus du ite, où il sera déchargé et empilé.
5.2.4.2.2. Souches.
Dans les cas indiqués par l’Ingénieur, les souches et racines d’anciens arbres ou les
arbres venant d’être abattus, seront extraites et évacuées hors chantier. Les trous dans
les sol seront remblayés avec un matériau agréé et déposé en couches de 250 mm au plus et
décompensée à la même densité sèche que le sol adjacent. Les trous situés dans les zones
de délais seront entourés d’une clôture jusqu’au moment de l’excavation.
5.2.4.3. Puits de reconnaissance.
L’Ingénieur pourra demander avant tout début d’exécution des fouilles la réalisation
de puits de reconnaissance dont il spécifiera les dimensions. Ces puits seront réputés être
en fouilles accessoires.
Le creusement et le remblaiement de tous les autres puits de reconnaissance qui
seront requis par l’Entrepreneur pour le repérage des réseaux enterrés ou des drains
souterrains ou pour toute autre raison, seront à sa charge.
L’Entrepreneur prendra les dispositions voulues pour le remblaiement des puits de
reconnaissance et la remise en état des lieux immédiatement après avoir obtenu les
résultats recherchés. La remise en état des lieux sera réalisée à la satisfaction de
l’Ingénieur.
5.2.4.4 Réseaux existants.
Dans le cas de tranchées excavées à proximité ou à travers égouts, conduites, câbles
ou autres réseaux enterrés ou en surface, l’Entrepreneur sera tenu d’assurer le support , la
protection ou la dérivation des dits égouts, conduites, câbles ou autres réseaux de la
manière agrée par le propriétaire ou l’Administration ou de la manière spécifiée.
Si l’Ingénieur estime que la pose des tuyaux ne peut être raisonnablement exécutée
sans sectionner, dériver ou supporter de manière permanente les dits égouts, conduites,
câbles ou autres réseaux, l’Entrepreneur sera tenu d’exécuter tous les travaux permanents
jugés nécessaires par l’Ingénieur.
Nonobstant les renseignements pertinents fournis par l’Administration,
l’Entrepreneur sera responsable de déterminer par l’inspection du site, en s’informant
auprès des autorités responsables des réseaux concernés et autres organismes publics en
creusant des puits de reconnaissance de la position et le contenu de tous les égouts,
canalisation et câbles enterrés ou en surface dans le périmètre du site et à sa proximité.
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Les tirs de mine seront interdits en tout endroit du site sans l’autorisation expresse écrite de
l’Administration. L’octroi de la permission de l’Administration ne libérera l’Entrepreneur
d’aucune de ses obligations ou responsabilités aux termes du marché. L’Entrepreneur
prendra toutes les précautions voulues y compris l’emploi des filets de sécurité pour éviter
l’endommagement des biens publics ou privés et les accidents des personnes.
L’Entrepreneur sera soumis à toutes prescriptions réglementaires relatives au
stockage, à la manutention et à l’emploi des explosifs. Il lui incombe, en outre, d’obtenir
des autorisations administratives nécessaires auprès des autorités concernées.
Il sera responsable des dommages éventuels à des tiers.
L’Entrepreneur avisera l’Administration à l’avance de tous les tirs qu’il propose
d’effectuer et il fournira tous les délais qui pourraient lui être demandés sur la puissance
des charges et leur emplacement.
L’emploi des explosifs sera interdit à moins de 20 m, ou de toute distance plus ou
moins grande spécifiée par l’Administration, de tout ouvrage en béton coulé, structure,
conduite maîtresse, câbles électrique, égout ou autres réseaux existants.
L’emploi des explosifs pour les fouilles à ciel ouvert sera préalablement soumis à
l’accord de l’Administration qui pourra imposer certaines restrictions.
5.2.4.8.1. Relevés de niveaux.
5.2.4.8.2. Plan général d’implantation et étiquetage des ouvrages.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur est tenu de fournir à la demande de l’Ingénieur la
main d’œuvre, les piquets, jalons, cordeaux et outils, et les appareils optiques nécessaires
aux opérations de piquetage.
L’Entrepreneur est tenu de compléter le piquetage général et éventuellement le
piquetage spécial, par autant de piquets qu’il est nécessaire pour déterminer sur le terrain la
hauteur ainsi que la limite des zones de remblai, d’intersection des talus avec le terrain
naturel, les banquettes, les fossés etc.
Les piquets nécessaires à l’exécution, la vérification et la réception des travaux
seront maintenus en place dans la mesure où les conditions d’exécution le permettent.
Dans l’éventualité où des piquets auraient été enlevés, l’Ingénieur peut en demander le
rétablissement à leur emplacement primitif ou en tout autre point, s’il le juge nécessaire.
5.2.4.8.3. Nivellement.
Avant de modifier la surface d’une partie quelconque du site, ou d’y commencer
des travaux, l’Entrepreneur relèvera les niveaux et les dimensions de l’endroit concerné, il
relèvera et enregistrera également au cours des fouilles tous les autres niveaux et
dimension nécessaires.
Les niveaux et dimensions seront mesurés devant l’Ingénieur et enregistrées de la
manière spécifiée, ou telle qu’agréée par ce dernier. Les niveaux agréés par l’Ingénieur
formeront l’objet d’attachement contradictoires.
Les cotes indiquées sur les plans d’exécution devront être rigoureusement
respectées et la tolérance admise sera de un centimètre. Au cas où cette tolérance serait
dépassée, l’Entrepreneur sera tenu de reprendre le travail, à ses frais, pour le remettre à la
cote exacte. Les terrains ayant une pente supérieure à 1/5 et qui doivent recevoir les
remblais, doivent être terrassés horizontalement de façon compatible avec les épaisseurs
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des différentes couches de remblais compactés. Le nivellement des fouilles aux niveaux
requis doit comprendre l’enlèvement de tous les matériaux détachés.
5.2.4.8.4 Drainage des fouilles à ciel ouvert.
Lorsqu’il y a lieu de consolider le fond de fouille et le lit de pose des conduites en
raison de l’instabilité des sols aquifères, l’Entrepreneur sera tenu d’exécuter un drainage 40
x 40 cm en gravier avec ou sans drains circulaires, suivant les dispositions arrêtées avec
l’Ingénieur. L’ouverture des fouilles, la pose des canalisation et l’enlèvement des déblais
excédentaires devront, en principe, être commencés par l’aval de chaque tronçon.
Les terrassements pour le drain éventuel seront poussés à l’avancement pour
faciliter l’évacuation des eaux souterraine et réduire les sujétions d’épuisement si celles-ci
s’avéraient nécessaires.
5.2.4.8.5 : Epuisement.
L’Ingénieur pourra autoriser des équipements, s’il reconnaît que l’évacuation des
eaux par gravité est possible ou plus onéreuse. Toutefois, les épuisements ne devront pas
entraîner des désordres aux installations et fondations voisines.
A cet effet, l’Entrepreneur aménagera une cuvette de drainage de chaque coté de la
fouille qui aboutira à un puisard muni de pompes de capacité suffisante.
L’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur les dispositions envisagées, le matériel et le
temps de pompage qu’il estime nécessaire : l’accord de l’Ingénieur conditionne les
épuisements qui seront payés par l’Administration suivant le prix du bordereau.
Toutefois, il appartiendra à l’Entrepreneur de justifier la durée de fonctionnement
de chaque pompe et de conduire le chantier avec intelligence en vue de réduire au
minimum la durée des épuisements.
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu’aucun ruissellement de
surface n’entre dans la fouille.
Les rigoles d’écoulement temporaire, d’autres dérivations en dehors des limites des
fouilles seront établies et maintenues pour acheminer les eaux de surface, ou l’eau retirée
des fouilles loin du site de construction. Les tranchées déblayées ne doivent pas être
utilisées comme rigoles d’écoulement temporaires. Il n’est pas permis de laisser les eaux
s’accumuler dans les fouilles, pour empêcher le ramollissement des fonds de fouilles et les
altérations de sols nuisibles à la stabilité.
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à laquelle devra être maintenu en rabattement, sera inférieure d’au moins 0.40 m à celle du
fond de fouille. Les travaux seront conduits suivant les spécifications du titre 3 du fascicule
68 du CCTG de la réglementation française.
5.2.4.8.7 Présence de roches dans les fouilles.
Tout matériau présent dans les fouilles qui de l’avis de l’Entrepreneur pourrait être
classé comme roche, sera signalé à l’Ingénieur avant d’être excavé. Les hors – profils (c'est
à dire les fouilles en dehors des limites théoriques d’excavation) se limiteront au minimum
et seront réputées être des fouilles excédentaires.
5.2.4.8.8 Etaiement des fouilles et espaces de travail.
Au cours des travaux de fouilles à ciel ouvert, l’Entrepreneur devra pratiquement
veiller à ce que le dépôt des déblais, les équipements, la circulation des engins de chantier
ainsi que les vibrations dues aux bétonnières placées à proximité de la fouille et à la
circulation publique voisine (camions, trains etc.) ne puissent provoquer d’éboulement.
Dans ces cas l’Entrepreneur assurera l’étaiement efficace des parois et des
extrémités de toutes les fouilles, fouilles en tranchée incluses, pour empêcher
l’effondrement ou l’éboulement de toute zone adjacentes aux fouilles ainsi que le
tassement ou l’endommagement des structures adjacentes.
L’Ingénieur pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre. Dans
le c'est à dire de mise en œuvre de blindage semi-jointif, l’espacement entre éléments sera
soumis à l’agrément de l’ingénieur.
Dans le cas d’un effondrement d’une partie du fond, des cotés ou des extrémités
d’une fouille , l’Entrepreneur prendra toutes les mesures correctives nécessaires, y compris
l’excavation et l’enlèvement du sol ayant été désorganisé ) l’intérieur et à l’extérieur des
limite nominales des fouilles.
Toutes les fouilles à paroi oblique (autre que les fouilles à paroi oblique indiquées
sur les plans d’exécution ou requises en tant qu’éléments permanents des travaux) que
l’Entrepreneur souhaite réaliser sans blindage devront avoir une pente de talus et une
hauteur stable, les déblais supplémentaires y afférents seront réputés être des fouilles
excédentaires. L’Entrepreneur devra soumettre pour agrément à l’Ingénieur tous les détails
des fouilles à paroi oblique proposés.
L’Entrepreneur tiendra compte des besoins en espace de travail ou étaiement et toute
fouille hors et limites de rémunération spécifiques non demandées par l’Ingénieur sera
réputée être une fouille excédentaire qu’elle soit le ait de la méthode ou d’une négligence
ou d’une erreur.
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5.2.5.2 : Décapage.
A la demande de l’Administration, la partie supérieure du sol y compris, le cas
échéant, la terre végétale sera décapée sur la profondeur et l’étendue indiquée par
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Tout matériau de déblai excédentaire ou inapte à être réutilisé dans les ouvrages
sera évacué hors chantier et déposé aux emplacements choisis par l’Entrepreneur et agréés
par l’Ingénieur (décharges de l’Entrepreneur) ou dans ceux désignés par l’Administration
(décharges de l’Administration).
L’Entrepreneur organisera la mise à la décharge dans matériaux excédentaires de
manière à ne pas créer une nuisance, mettre en danger ou polluer les ouvrages ou les biens
existantes ou les sources, d’alimentation en eau. Les décharges achevées devront
s’harmoniser avec les lieux environnants. La mise à la décharge des matériaux par
l’Entrepreneur sera conforme aux seuils édictés par les autorités publiques responsables de
la planification et de l’hygiène ou autres autorités compétentes ayant voix à ce sujet. Dans
le cas où il prendrait des dispositions contraires à ce procédé, l’Entrepreneur sera tenu de
prendre à ses frais toutes les mesures correctives jugées nécessaires par l’Ingénieur.
5.2.5.7 : Enlèvement des matériaux.
L’Entrepreneur enlèvera les matériaux résultant de la préparation du site ou des
fouilles au fur et à mesure de l’avancement des travaux pour éviter toute obstruction inutile
du chantier.
5.2.5.8 : Drains.
Si possible, l’Entrepreneur restaurera soigneusement lors du remblaiement toute
couche drainant ou tous drains découvert lors des fouilles, sinon il établira une dérivation
vers de nouveaux drains ou fossés drainant, ou effectuera tous raccordement requis par
l’Ingénieur.
5.2.5.9 : Réalisation des ouvrages.
L’Entrepreneur ne doit pas commencer la réalisation d’un ouvrage avant que l’état
de préparation du drain n’ait eu l’approbation de l’Ingénieur. Au début des travaux, ou lors
de tout changement dans l’organisation du chantier, l’Entrepreneur soumettra au visa de
l’Ingénieur la liste et les caractéristiques des principaux engins qu’il compte utiliser,
notamment de ceux ayant une incidence directe sur la qualité des ouvrages. Ces engins
doivent être toujours maintenus en bon état de fonctionnement.
Tout au long de la réalisation de l’ouvrage, l’Entrepreneur est tenu de respecter les
conditions d’utilisation des sols et de satisfaire les exigences de compactage fixées dans le
CPS. Les engins de compactage devront toujours être utilisés de manière à assurer une
répartition homogène de l’effort de compactage sur la surface de l’ouvrage.
5.2.5.10 : Remplissage des fouilles.
Dans le présent article “ FOUILLES GENERALES ”, le terme “ remplissage ” signifiera la
remise en place du matériau en une partie quelconque des fouilles effectuées par
l’Entrepreneur pour l’espace de travail et qui, de ce fait, est réputée être une fouille
excédentaire. Le remplissage sera avec un matériau de déblai remplissant les conditions
spécifiées. Le matériau de remblai sera adéquatement compacté et, si nécessaire,
l’Entrepreneur ajustera sa teneur en eau par séchage ou humidification. Après le séchage
ou l’humidification, le matériau sera mélangé de manière homogène jusqu’à ce que la
teneur en eau soit uniforme.
5.2.5.11 Remblaiement autour des structures achevées.
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La documentation qui accompagnera la requête devra indiquer les résultats des essais
suivants :
- Teneur en eau naturelle ;
- Analyse granulométrique ;
- Détermination des limites d’Atterberg ;
- Equivalent de sable.
Ces essais seront exécutés sur des échantillons pris en différents emplacements et à
différentes profondeurs de la zone d’emprunt ou de la carrière. L’Entrepreneur fournira la
documentation complète à l’Ingénieur qui se réserve le droit d’exécuter les contrôles qu’il
jugera opportuns dans le laboratoire du chantier, aux frais de l’Entrepreneur.
L’Ingénieur devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l’exploitation
escomptés, l’Entrepreneur devra prospecter de nouvelles zones et remettre à l’Ingénieur les
dossiers techniques correspondants.
5.2.5.11.2 Exécution des travaux de remblais et de remplissage.
Le remblai autour des structures ne seront exécutés que lorsque les résultats des
essais sont satisfaisants et après l’approbation de l’Ingénieur. Les matériaux de
remblaiement doivent être déposés de manière à ne pas causer des surcharges indirectes ou
es pressions directes sur les structures. Le remblaiement et le compactage doivent être
entrepris de manière à ne pas endommager aucune surface finie des structures en béton.
Les zones adjacentes aux structures doivent être nivelées pour permettre
l’évacuation des eaux loin des structures. Les surfaces finies doivent être exemptes
d’irrégularités superficielles et ne doivent pas dépasser les 30 mm au-dessus ou au
dessous- des niveaux requis sauf sous les chaussées où la tolérance admise est de 13 mm.
Lorsque, aux termes du marché, des matériaux de remblai de types différents
doivent être mis en place en couches séparées ou sous forme de prismes, l’Entrepreneur
exécutera les travaux de manière à éviter le mélange des différents types de matériaux. En
cas de mélange, les matériaux mélangés seront évacués hors chantier et remplacés par des
matériaux non mélangé.
L’Entrepreneur organisera le calendrier et la cadence des travaux de remplissage et
de remblaiement autour des structures de manière à ne pas surcharger, endommager ou
mettre en danger aucune partie des ouvrages ; la mise en place des couches de matériau
sera étudiée de manière à maintenir un drainage adéquat et empêcher l’accumulation de
l’eau. La mise en place de matériaux autour des murs en sous-sol, réservoirs et cuves, ne
débutera pas avant que les murs et planchers ne soient achevées et n’aient atteint la valeur
totale de la résistance spécifiée. Le matériau ne sera pas mis en place derrière les murs qui
sont solidaires d’une toiture en partie haute, avant l’achèvement de la toiture et, dans le cas
d’une toiture en béton, avant que celle-ci n’ait atteint la valeur totale de la résistance
spécifiée et que les supports temporaires n’aient été enlevés. La mise en place du matériau
sera effectuée de manière qu’il exerce une pression uniforme autour des murs des
structures.
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Sauf prescriptions contraires, les tranchées dont le fond est constitué de roues
seront approfondies de 150 mm au-dessous du niveau de pose proposé des tuyaux et la
surprofondeur de fouille sera remplie d’un matériau meuble, ou de sable exempt de
particules de plus de 20 mm, ou de béton. Toute fouille exécutée en dehors de ces limites –
comme espace de travail ou hors profil, sera réputée être une fouille excédentaire. Il sera
attendu pour ouvrir un tronçon de tranchée de longueur spécifique que les tuyaux devant
être posés dans ce tronçon soient disponibles sur le site.
5.2.6.2. : Fouilles en tranchées sur chaussées et trottoirs.
Les fouilles en tranchées et tous les autres travaux exécutés sur l’emprise
des trottoirs et chaussées du domaine public ou privé seront achevées le plus rapidement
possible et prenant toutes les précautions pour assurer la sécurité du public et le maintien
de la circulation.
Sauf dispositions spécifiques arrêtées au préalable avec les autorités compétentes
ou les propriétaires, l’Entrepreneur fournira les ouvrages temporaires nécessaires pour
maintenir les routes ouvertes à la circulation habituelle. Dans le cas de chaussées de largeur
suffisante pour assurer le passage de al circulation sur deux voies au moins, les travaux
n’obstrueront pas plus de la moitié de la largeur de la chaussée à la fois. Dans le cas de
routes à chaussées séparées à deux voies de la circulation ou plus, dans chaque direction,
les travaux n’obstrueront pas plus d’une voie à la fois dans chaque direction.
L’Entrepreneur prendra les précautions spéciales (par exemple le blindage continu
des parois des fouilles) du commencement à l’excavation jusqu’au remblaiement des
tranches pour empêcher toute désorganisation des chaussées adjacentes ou de leur
fondation. Aux endroits indiqués sur les plans d’exécution ou désignés par l’Ingénieur,
l’Entrepreneur sera tenu de mettre le blindage en place.
Le drainage des chaussées sera effectivement maintenu et protégé contre toute
obstruction pendant la durée des travaux. Dans le cas de chaussées étroites, ou d’un espace
de travail limité, ou si l’Ingénieur le lui demande, l’Entrepreneur mettre provisoirement
une partie ou la totalité des déblais et dépôts à distance du lieu des travaux pour perturber
le moins possible la circulation et l’accès aux propriétés adjacentes. Il ramènera ensuite, à
ses frais, le matériau de déblai sur le lieu des travaux pour le remblaiement. L’excédent
sera transporté et déchargé dans des zones de dépôt agréées par l’Ingénieur.
Tout terrain ayant servi à la mise en dépôt provisoire de matériaux de déblai sera, à
l’achèvement des travaux de remblaiement, totalement remis en son état d’origine et
débarrassé de toutes pierres détachées.
5.2.6.3. Fouilles en tranchée en terrain non bâti.
Il sera entendu par “ terrain non bâti ” les champs, maquis, terrains vagues,
accotement de routes et autres terrains similaires dans des propriétés privées ou des lieux
ouverts au public. Aucune fouille en tranchée ne commencera en terrain non bâti avant
qu’une clôture provisoire de type approprié n’ait été montée autour du tronçon de tranchée
à excaver, sauf autorisation expresse de l’Ingénieur. Les clôtures provisoires ne pourront
être enlevées que sur autorisation, l’autorisation ne sera normalement donnée qu’après le
remblaiement de la tranchée et la remise en état des lieux.
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Le compactage au-dessous sur les flancs des tuyaux sera effectué à l’aide de pilons
de forme appropriée en pressant alternativement d’un coté et de l’autre (on veillera
soigneusement à éviter d’endommager les tuyaux, ou le revêtement éventuel) jusqu’à ce
que le remblaiement atteigne la mi-hauteur du tuyau. Après ce stade, le matériau de
remblai meuble sera déposé jusqu’à surmonter 40 cm au moins le sommet des tuyaux. On
veillera soigneusement à éviter d’endommager le revêtement des conduites et tout
manchon de protection en polyéthylène.
Le reste du remblai sera exécuté avec un matériau grossier contenant des morceaux
de roches désagrégées provenant des fouilles (dans la roche) exempt de blocs et de mottes
de terres de calibre supérieur à 8 cm sous réserve que l’Ingénieur juge qu’il ait
suffisamment dense pour empêcher la migration du matériel des couches succinctes dans
les vides présents en son intérieur. Le matériau grossier sera étalé par couches de 20 cm
d’épaisseur au plus et systématiquement compacté à l’aide d’une dame de type agrée. Le
remblaiement en matériau grossier montera jusqu’au niveau où la remise en état de la
surface doit commencer, ou au niveau qui, après la remise en place de la totalité de la terre
végétale, et après définition des tuyaux fournira une sur-épaisseur suffisante pour rétablir le
niveau initial du sol après tassement.
Les déblais excédentaires d’un tronçon pourront servir au remblai des tronçons
suivant dans les conditions ci-dessus précisées, et ce, afin d’éviter au maximum le
transport des terres. Les déblais non utilisés en remblai seront évacués à la décharge
indiquée par l’Ingénieur.
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Dans le cas où, en cours de travaux, le matériau placé dans le remblaiement jugé
acceptable au moment de l’inspection, deviendrait inacceptable par suite de son exposition
aux intempéries ou aux inondations, l’Entrepreneur sera tenu d’enlever tout le matériau
ainsi endommagé, ameubli ou désagrégé et de le remplacer par un matériau fins agréé.
Dans les cas indiqués par l’Ingénieur, le remblaiement des tranchées sera exécuté avec du
béton.
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matériau d’emprunt sélectionné suivant le cas et seront rémunérés selon un prix approprié
du bordereau des prix.
Dans le cas où, en cours des travaux, le matériau du fond ou des parois d’une
fouille, jugé acceptable par l’Ingénieur au moment de l’inspection deviendrait inacceptable
par la suite à cause de son exposition aux intempéries ou aux inondations, ou boueux ou
meuble ou non cohérent, l’Entrepreneur sera tenu d’enlever tout le matériau ainsi
endommagé, ameubli ou désagrégé et de reprendre les fouilles jusqu’à atteindre une
surface saine. Les surlageurs et surprofondeurs de fouille seront réputées être des fouilles
excédentaires et les déblais afférents seront évacués hors chantier.
5.2.9.3 Contrôle de qualité sur chantier.
Avant d’entreprendre le moindre remblayage au travail de construction ultérieur
chaque sous couche et chaque couche de remblai doivent être inspectées et approuvées.
Les essais de densité sur chantier doivent être réalisés suivant l’une des méthodes
suivantes :
- Méthode de cône de sable (sand cone method – ASTM D 1556) ;
- Méthode de ballon plastique (rubber balloon method – ASTM D 1556) ;
- Méthode nucléaire (nuclear method – ASTM 2922).
Un essai de densité sur chantier doit être effectué par couche de remblai compactée
sous-jacente aux dalles structurelles ou chaussées revêtues. Trois essais doivent être
effectuées par site à raison d’un essai par 200 m². En aucun cas, le nombre de ces essais ne
doit être moins de 3.
Pour les remblayages des fondations de murs, au moins deux essais de densité sur
chantier doivent être réalisés à des cotés différentes conformément aux instructions de
l’Ingénieur. Si, d’après l’avis de l’Ingénieur sur la base des rapports des essais et de
l’inspection, les remblais sont inférieurs à la densité spécifiée, un compactage et des essais
supplémentaires seront effectués jusqu’à ce que la densité soit obtenue.
5.2.9.4 Entretien.
Si les surfaces déjà compactées ont été perturbées à cause d’opérations de
construction ultérieures ou par les causes atmosphériques adverses, l’Entrepreneur devant
ameublir la surface, niveler et compacter jusqu’à obtention de la densité requise avant de
poursuivre les travaux de construction.
Les surfaces nivelées doivent être protégées des mouvements de circulation du
trafic et de l’érosion et doivent être exemptées de rebuts et de débris. Dans les zones
affaissées, érodées et endommagées, les niveaux doivent être réarrangées et rétablis selon
les tolérances spécifiées.
Là où l’affaissement est meuble ou visible dans les zones de fouille et de
remblayage durant la période de garantie du projet, la surface (chaussé en pelouse ou tout
autre fini) doit être déménagée et remplacée pour des matériaux de remblayage, compactés
et traités pour rétablir les conditions requises.
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5.2.10.5.3 Poids.
Les poids seront mesurés à l’aide de bascules ou de pesons qui, s’ils n’ont pas été
homologués par le service de poids et mesures, doivent être soumis au visa de l’Ingénieur.
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5.3.3.2 Granulats.
5.3.3.2.1 Qualité et provenance.
Les granulats pour mortiers et béton devront satisfaire aux normes algériennes, aux
prescriptions des normes NF P 18-301, 18-304, 18-309 et 18-321 et de ‘annexe technique
124.2 (Art. 1er et 2ème) de la normalisation française et de la norme BS 882.
Avant le démarrage des essais de dosage des bétons, l’Entrepreneur soumettra pour
agrément un échantillon de 50 kg de chacun des granulats qu’il propose d’utiliser. La
provenance de chaque type de granulats sera clairement indiquée sur les sacs. Les résultats
certifiés des essais établissant la conformité avec les normes de qualité applicables seront
soumis en même temps à l’Ingénieur. Les échantillons ayant été agréés par l’Ingénieur
seront conservés pour référence sur le chantier.
Les échantillonnages et les essais des granulats seront exécutés à la demande de
l’Ingénieur et en conformité avec les clauses applicables de la norme BS 812. l’absorption
d’eau des granulats hors des essais effectués en conformité avec la procédure spécifiée
dans la deuxième partie de la norme BS 812 (ou norme équivalente) n’excédera pas 2.5%.
Les granulats destinés au chantier ne produiront aucune réaction alcaline avec le
ciment, qu’il s’agisse de silice ou de carbonate. La réactivité potentielle ou autre des
granulats sera destinée en conformité avec la norme ASTM C289 ou une norme
équivalente agréée.
La teneur en chlorure et sulfates solubles des granulats permettra le respect des
limites de teneur en sels qui sont spécifiées or chaque classe de béton.
La recherche des chlorures et sulfates et les essai de réaction alcaline potentielle
seront effectués à la demande de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur doit obtenir les différents types de granulats mentionnés dans les
travaux finis de béton d’une seule source et assurer que les livraisons adéquates peuvent
être faites durant toute la durée du contrat.
L’Entrepreneur doit assurer un approvisionnement homogène des granulats en ce
qui concerne notamment :
- L’état de saturation ;
- La forme ;
- La variation de teinte du granulat mouillé ou la permanence de blancheur pour les
granulats blancs ;
- La stabilité chimique.
Les granulats doivent être propres, exemptes de particules inertes (pyrites, argiles,
charbons et matières organiques) susceptibles d’influer sur la teinte.
Les granulats marins peuvent être autorisés pour la fabrication des bétons non
armés, armés ou précontraints par post-tension, si les dispositions adéquates sont prises
pour qu’ils respectent les spécifications de NF P 18-301 à 309 et 321, et BS 882 et de
l’annexe technique T24.2 Art. 3 et permettent au béton de respecter les siennes et
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complétées par la définition des lots soumis à al réception et par le nombre d’essais
effectués par lot (Art. A 3.1 de l’année citée à l’alinéa précédent).
En règle générale, les essais portent sur la propreté et la granularité, sur la teneur en
fines dans le cas d’emploi de soles obtenus par broyage ou concassage et éventuellement
sur les teneurs en sels solubles en une manière organique. Dans le cas des biens fournis par
une centrale de béton prêt à l’emploi ; la vérification des granulats fait partie des
obligations du producteur selon le règlement de la certification.
5.3.3.2.3. Stockage des granulats.
Les lieux et conditions de stockage des agrégats devront recueillir l’agrément de
l’Ingénieur conformément aux dispositions relatives aux installations de chantier décrites
dans le présent CPS. En général, les différents genres de granulats doivent être
emmagasinés séparément sur des aires fermées, pavés et auto-drainées, ou dans des trémies
convenables ou conteneurs.
L’Entrepreneur veillera à éviter la ségrégation des granulats grossiers calibrés
pendant les opérations de déchargement mise en tas et reprise.
Les granulats fins, humides ne seront utilisés que lorsque l’Ingénieur jugera que
leur teneur en eau s’est stabilisée par drainage et qu’elle est constante et uniforme.
5.3.3.3. Eau de gâchage et d’apport ;
Les eaux de gâchage devront être en conformité aux normes algériennes en vigueur
aux NF P18-303 et BS 148. A la demande de l’Ingénieur, l’Entrepreneur prélèvera des
échantillons de l’eau utilisée, ou devant être utilisée pour la fabrication du béton et
procèdera aux essais de qualité, y compris les essais de détermination du pH, les teneurs en
acide carbonique, en substances dissoutes, en chlorure, en sulfate et en matières
organiques. Ces paramètres de qualité devront permettre de respecter la teneur limite en
sels spécifiée pour le béton fabriqué.
En outre, les eaux douteuses ou soupçonnées de contenir des teneurs trop
importantes en matières organiques ou sels nuisibles seront soumises à l’analyse chimique
aux frais de l’Entrepreneur.
5.3.3.4. Adjuvants.
Les adjuvants ne doivent pas être utilisés, à moins d’être préalablement spécifiés et
approuvés, l’Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément
écrit de l’Ingénieur un adjuvant dans son béton, mais un essai de convenance (aux frais de
l’Entrepreneur) sera obligatoirement effectué. Il devra préciser sa nature, la qualité, la
procédure d’addition et la partie de l’ouvrage où il compte l’utiliser.
Les adjuvants éventuellement utilisés par l’Entrepreneur et approvisionnés par lui
sur le chantier devront donner lieu à la présentation d’un certificat d’origine, indiquant la
date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront être mus au rebut.
En cas d’addition de plusieurs adjuvants dans le béton, la compatibilité des
adjuvants sera déterminée par des essais standards et certifiée par les fabricants.
Les adjuvants devront être exemptes de tout chlorure.
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v) Dans le cas d’une composition fixe, les dosages visés sont fixes et les
intervalles de variation possible de ces dosages tiennent compte des tolérances de
fabrication.
vi) Dans le cas d’une composition adaptable, les dosages visés peuvent varier selon
une règle préétablie pour tenir compte, notamment, de l’évolution des caractéristiques d’un
(ou de plusieurs) constituants, en ayant pour objectif le respect des spécifications du béton
et de la réduction de la dispersion de ses propriétés. Aux variations volontaires des valeurs
des dosages visés s’ajoutent les tolérances de fabrication.
vii) Dans le cas où l’Entrepreneur est en mesure de fournir des données suffisantes
montrant que le critère d’agrément pour la résistance caractéristique peut être maintenu
avec une marge moins importante, le dosage du béton pourra être modifié en fonction de
cette marge. Les résistances des bétons contenant des adjuvants ne seront pas inférieures
aux résistances spécifiées, mais les dosages pour la classe de béton considérée seront
étudiées individuellement pour prendre en compte les effets des adjuvants
viii) Echantillons pour une bonne qualité des mélanges (dosages) sur chantier, prélever
des échantillons de chaque mélange (dosage) de béton à partir de chaque pour de malaxage
conformément aux recommandations de la norme britannique BS 8110 et aux conditions
requises par la norme britannique BS 1881 ou bien en accord avec le code américain ACI
318-83, troisième partie, Chapitre IV.
ix) Fréquence d’échantillonnage prélever des échantillons pour réaliser les essais
de convenance de la résistance à la compression pour chaque mélange (dosage) comme
suit :
- Prélever initialement 4 échantillons au hasard quotidiennement les dix premiers
jours de bétonnage.
- Puis par la suite pas moins d’un échantillon pour chaque jour de bétonnage.
Chaque échantillon devra représenter un volume ne faisant pas plus de la moindre
des valeurs définies par 20 m3 ou 20 lots. Une plus grande fréquence d’échantillonnage et
d’essai peut être requise, au début des travaux pour établir un premier niveau de qualité, ou
durant les périodes de production quand la qualité est douteuse. La fréquence peut être
réduite quand une haute qualité est réalisée.
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Classe de béton A B C D
Teneur minimale en ciment (kg/m3 de béton) 400 350 250 200
ESSAI PRÉLIMINAIRE SUR CYLINDRES
RÉSISTANCE MINIMALE À LA COMPRESSION À
300 250 200 -
28 JOURS D’AGE (KG/M²)
CYLINDRES D’ESSAI DES TRAVAUX
Note : Quand des cubes sont utilisés pour déterminer la résistance à la compression du
béton conformément à la norme britannique BS 1881, la résistance sur cube
correspondante sera calculée en multipliant la résistance du béton sur cylindre par 1.25.
Pour toutes les classes de béton. Les granulats fins et les granulats grossiers des
dimensions spécifiées seront dosés en poids séparément ou ensemble avec des appareils
peseurs-doseurs.
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Le dosage des adjuvants à incorporer dans le béton sera fait séparément à l’aide de
distributeurs calibrés.
En cas de démarrage des travaux avec un malaxeur propre, la première gâchée sera
confectionnée avec la moitié de la dose normale de granulats grossiers pour comprendre la
perte des autres constituants par adhérence aux parois.
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les vibrateurs en bon état opérationnel, embaucher des opérateurs entraînés et expérimentés
et fournir des vibrateurs facultatifs. Ne pas utiliser de vibrateurs externes (de l’extérieur)
sans approbation préalables de l’Ingénieur.
Les bétons pour béton armé ou précontraint sont mis en œuvre par vibration. Les
procédés utilisés doivent assurer le remplissage des moules ainsi que l’homogénéité et la
compacité du béton en place.
5.3.8.6.3. Reprise du bétonnage.
A chaque reprise sur béton durci, la surface de l’ancien béton est rendue rugueuse,
et nettoyée à vif par un traitement approprié pour améliorer l’adhérence entre béton ancien
et nouveau, par exemple :
- enduction de la surface par un produit d’accrochage ;
- exécution de stries ou indentations diverses.
Le programme de bétonnage précise le mode de réalisation des reprises au droit des
parements.
Les dispositions à prendre en cas de reprise accidentelle doivent non seulement
assurer la résistance de la structure mais également préserver l’aspect des parements. Un
tel incident doit être porté à la connaissance de l’Ingénieur.
5.3.8.6.4. surfaces non coffrées.
L’Entrepreneur assure le réglage correcte et la finition des surfaces non coffrées,
opérations qui s’effectuent sans apport de mortier à quelque moment que ce soit.
Il appartient à l’Entrepreneur d’avoir recours aux moyens nécessaires, tels que
gabarits, repères, règles de guidage etc.
Les parements non coffrés présentent un ensemble qui s’apparentent à celui des
parements adjacents, sauf disposition contraire du marché.
Les surfaces non coffrées devant recevoir une couche de protection présentent la
texture compatible avec la nature de cette couche.
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Pour les périodes où la température mesurée sur chantier est supérieure à 25°C,
l’Entrepreneur soumet à l’Ingénieur, dans le cadre du programme de bétonnage, les
dispositions qu’il propose de prendre en complément de celles qui résultent de la cure du
béton.
En même temps, l’Entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires pour s’assurer
que la température du béton mise en place ,n’excède pas 25°C.
A cet effet, l’Entrepreneur prévoira des écrans pare-soleil au dessus des tas de
granulats, silos à ciment, cuves et conduites d’eau de gâchage. Il appliquera en sus la
première procédure définie ci-dessous et, si besoin est, certaines des autres procédures
suivantes après agrément par l’Ingénieur :
i) Refroidissement de l’eau de gâchage et remplacement d’une partie de cette eau par
de la glace pilée. La glace devra être totalement fondue en fin de malaxage ;
ii) Arrosage des tas de granulats avec de l’eau fraîche et propre. L’Entrepreneur
soumettra les granulats à des essais à intervalles réguliers pour s’assurer que la
concentration en sulfates et en chlorures ne s’élève pas à un niveau excessif et que la
teneur en eau des constituants du béton permet d’arrosage des granulats.
iii) Mise à l’abri du soleil ou humification des parois extérieures des coffrages ;
iv) Application d’un brouillard fin d’eau fraîche propre sur les zones à l’ombre
immédiatement avant la mise en place du béton ;
v) Mise en place du béton pendant la nuit.
5.3.8.8. Bétonnage par temps froid.
Pour le bétonnage par temps froid se conformer aux recommandations de l’ACI
committee 306R.
Lorsque la température est mesurée sur chantier est inférieure à –5°C, la mise en
place du béton n’est pas autorisée.
De même, en aucune circonstance le béton ne pourra être mis en place sur un sol ou
des coffrages gelés ni mis en contact avec la glace, la neige ou le gel recouvrant le sol, les
coffrages ou les armatures. La fabrication du béton avec des matériaux gelés sera proscrite.
Lorsque la température est comprise entre +5°C et –5°C, la mise en béton n’est
autorisée que sous réserve de l’emploi de moyens efficaces pour prévenir les effets
dommageables du froid. Le programme de bétonnage précise alors les dispositions à
prendre.
Le bétonnage pourra être effectué par temps froid à condition de prendre les
précautions nécessaires pour s’assurer que la température du béton mise en place ne
descend pas au-dessous de 5°C et qu’elle sera maintenue au dessous de la température de
gélification jusqu’à ce que la résistance du béton soit devenue suffisante pour résister aux
effets de l’exposition au gel. Ces précautions pourront comprendre la mise de la structure
sous abri clos avec chauffage de l’air ambiant, l’isolation des coffrages et des surfaces de
béton finies, le préchauffage des granulats et de l’eau de gâchage en veillant dans ce cas à
ne pas porter la température des granulats et de l’eau à plus de 60°C. Dans les cas de
bétonnage sous air ambiant chauffé, l’air sera maintenu humide et les flux d’air chaud ou
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sec ne seront pas dirigés sur les surfaces en béton. Dans le cas des gâchées à l’eau chaude,
les granulats et l’eau seront malaxés jusqu’à ce qu’ils atteignent une température uniforme
avant d’incorporer le ciment.
Avant le démarrage du bétonnage par temps froid, l’Entrepreneur fera approuver
par écrit par l’Ingénieur toutes les mesures de précaution qu’il propose d’utiliser pour
protéger le béton contre le danger de gel et les méthodes qu’il propose d’utiliser pour
évaluer le moment approprié pour mettre fin à ces mesures.
Après interruption du bétonnage du au froid, le béton éventuellement endommagé
est démoli, et il est opéré comme dans le cas des reprises accidentelles.
5.3.8.9. Bétonnage en grandes coulées.
Nonobstant les sujétions des points de reprise et de mouvement, et les blocs
d’essais définis ci-après, l’Entrepreneur ne sera assujetti à aucune limitation de dimensions
des coulées. Dans le cas des grandes coulées, c'est à dire celles dont la plus petite
dimension est supérieure à 1.5m, une approbation préalable de l’Ingénieur devra être
obtenue.
5.3.8.10. Mise en place du béton sous l’eau.
La mise en place du béton sous l’eau, se fera uniquement sur autorisation écrite de
l’Administration et sera réservée dans les cas où le coulage à sec n’est pas réalisable. Le
dosage en ciment de tout béton mis en œuvre sous l’eau pourra être accru si nécessaire
pour ramener le rapport eau libre/ciment aux limites requises.
Le béton immergé ne sera pas mis en place sous de l’eau courante ni coulé en le faisant
tomber dans l’eau.
Le béton ne sera mis en place sous l’eau qu’à l’aide d’une caisse étanche à fond
ouvrant ou d’un tube plongeur de type agréé par l’Administration. Les caisses à fond
ouvrant ne seront pas ouvertes avant de reposer sur l’ouvrage et l’extrémité des tubes
plongeurs sera toujours maintenue au dessous de la surface du béton fraîchement coulé.
5.3.8.11. Présence d’un ferrailleur et d’un coffreur.
Pendant la mise en place du béton armé ou béton précontraint, chaque équipe de
bétonnage sera assistée par un ferrailleur et un coffreur qui seront chargés de veiller à ce
que les armatures, les coffrages et les pièces noyées dans le béton restent en place pendant
la mise en place du béton.
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devra garantir l’étanchéité. Il est rappelé que l’on ne tolérera pas les fuites giclantes ni les
suintements.
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- Il est à noter que les documents d’exécution doivent porter la mention des
conditions à respecter ou des dispositions à prendre pour assurer la stabilité des éléments
préfabriqués. Pour les dispositifs et engins devant être dotés d’un deuxième niveau de
sécurité.
- Eviter tout effort imprévu et toute déformation excessive.
Les documents d’exécution préciseront, en particulier :
- La nature, la résistance et la répartition des suspensions ;
- La position suivant laquelle l’élément doit être levé, puis maintenu pendant le
transport ou la manutention ;
- Les efforts particuliers (par exemple, dynamique) pris en compte ;
- Les conditions d’appui et d’empilage en cours de stockage (en évitant les efforts
concentrés et les appuis sur zone mince ou fragile).
Il est à noter que les charges agissant sur le béton aux jeunes âges peuvent entraîner des
déformations de fluage irréversibles et aléatoires. De plus, de trop grandes différences de
délais de stockage font varier les déformations d’un élément à l’autre.
- Eliminer tout risque de détérioration susceptible de nuite à l’aspect ou à la
durabilité de la structure.
Cette prescription vise notamment :
- Les chocs en cours de manipulation ;
- L’influence des conditions atmosphériques défavorables, surtout pendant les
premiers jours de stockage après fabrication (gel ou fort ensoleillement) ;
- Les risques de coulure et salissure.
5.3.10.3. Mise en place.
Les éléments préfabriqués ne sont mis en place qu’après vérification de leur état au
moment où ils sont présentés ; ils ne sont posés qu’après vérification des surfaces d’appui.
Les plans d’exécution et les notices techniques annexées doivent définir les opérations de
mise en place et de montage, précisant notamment l’ordre de pose, les contre flèches, les
brûlages provisoires.
Dès la pose des éléments fabriqués, ils sont maintenus en position de façon à assurer :
- Leur stabilité vis à vis des efforts appliqués (connus ou prévisibles) ;
- La géométrie de l’ensemble, compte-tenu des tolérances prescrites ;
- Le durcissement, sans désorganisation, des matériaux d’assemblage.
5.3.10.4. Assemblage.
Les prescriptions suivantes sont applicables aux principaux types d’assemblage :
- Les assemblages collés d’éléments en béton ne sont utilisées que dans le cas de
joints conjugués ;
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- Les assemblages bétonnés présentent des dimensions adaptés à une mise en place
correcte du béton de la qualité spécifiée ;
- Les assemblages par matage ou adhésion de mortier sont exécutées par un
personnel compétent, et l’Ingénieur pour déterminer qu’il soit procédé à un essai de
convenance. Dans le cas de mortier mate, les faces en regard sont propres, humidifiées, et
permettent le passage aisé du matériau en tenant compte qu’en cas d’injection, la largeur
minimale de l’espace à remplir est de 5 mm.
- Les assemblages par bain (voisins de l’horizontale) sont obtenus en posant
l’élément sur le mortier frais de ciment est calé à niveau, tout en assurant le remplissage
homogène de volume sous-jacent par le matériau de pose ;
- Les liaisons par pièces métalliques autres que les armatures de béton armé sont
protégées contre la corrosion et exécutés conformément aux textes en vigueur.
Tous les types d’assemblage doivent être soumis à l’approbation de l’Ingénieur avant
exécution. L’Ingénieur pourra rejeter ou demander la modification qu’il jugera nécessaire.
5.3.10.5. Tolérances :
Le contrôle des éléments préfabriqués est effectué dans le cadre du contrôle interne
à la chaîne de production pour :
- Le contrôle de fabrication et le contrôle de réception ;
- Le contrôle en cours de stockage ;
- Le contrôle interne à la chaîne de production effectué à l’avancement en cors de
pose et de montage, ce qui permet à l’Entrepreneur d’apporter en temps utile, les
modifications éventuellement nécessaires.
Les processus d’exécution sont adaptés en fonction des résultats partiels, de façon
que le résultat final respecte les tolérances fixées pour l’ensemble de l’ouvrage terminé. Il
est rappelé que les tolérances seront portées aux dessins d’exécution.
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Sauf indication contraire du CPS, un plan d’assurance de la qualité (P. A. Q.) est
établi par l’Entrepreneur et soumis au visa de l’Ingénieur. Il explicite les modalités du
contrôle interne à la chaîne de production intégré à la chaîne de production intégré à la
conduite du chantier. Le P. A. Q. définit et précise les actions d’un “ contrôle externe à la
chaîne de production ” indépendant de la conduite du chantier et dépendant directement de
l’Entrepreneur.
Le P. A. Q. doit couvrir les moyens mis en œuvre par l’Entrepreneur pour obtenir la
qualité requise et les modalités de contrôle incombant à l’Entrepreneur. De même, le
P.A.Q. traitera les points suivants :
- Moyen de fabrication, de transport et de mise en œuvre des bétons ;
- Etude des bétons relatifs aux différentes parties d’ouvrage ;
- Epreuve de convenance ;
- Modalités du contrôle de fabrication ;
- EPREUVE D’INFORMATION.
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Cette épreuve d’étude est effectuée suffisamment tôt avant la fabrication du béton
utilisé su le chantier, de façon à permettre à l’Ingénieur d’accepter la composition et la
méthode de fabrication proposée par l’Entrepreneur.
Les résultats sont soumis au visa de l’Ingénieur avec toutes les justifications
expérimentales nécessaires. L’Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les
études ou justifications supplémentaires qui seraient requises par l’Ingénieur.
5.3.12.4 Epreuve de convenance.
L’épreuve de convenance a pour objet de vérifier que le béton fabriqué en
application de la formule nominale et mise en œuvre dans les conditions du chantier
satisfait aux exigences du CPS.
Les dispositions à prendre pour exécuter les épreuves de convenance sont
proposées à l’acceptation de l’Ingénieur. Sont arrêtés notamment :
- Le calendrier des opérations. L’attention est attirée sur le fait que le délai entre
l’épreuve et la fabrication du béton doit être suffisant pour permettre l’exécution et
l’exploitation des essais et, en cas de résultats défavorables, de procéder aux adaptations
nécessaires et à une nouvelle épreuve, éventuellement simplifiées ;
- La liste des bétons donnant lieu à exécution de gâchées pour vérification des
performances ;
L’Entrepreneur doit de reporter à l’annexe technique T 24.4 du fascicule n°65 du CCTG de
la réglementation française pour les modalités d’exécution et d’interprétation de ces essais.
- Les parties d’ouvrage qui nécessitent la mise en œuvre du béton dans un élément
présentatif de la structure (béton témoin).
Le béton témoin doit être exécuté lorsque la partie d’ouvrage concernée implique des
difficultés de mise en place du béton pouvant faire redouter des défauts structuraux ou
d’aspect, ou lorsque certaines techniques le nécessitent (voir par exemple : annexe T36.1
art. 41.3.1 du CCTG française).
Aucun commencement de bétonnage n’est autorisé avent obtention de résultats
favorables. En cas de résultats défavorables, le bétonnage est reporté, l’Entrepreneur
procèdera aux adaptations nécessaires et l’épreuve de convenance est refaite,
éventuellement simplifiée en accord avec l’Ingénieur ; il en est de même ultérieurement si
l’Entrepreneur propose des modifications de l’un des éléments conditionnant la fabrication
ou la mise en œuvre du béton.
5.3.12.5 Epreuve de contrôle.
L’épreuve de contrôle constitue le contrôle de conformité d’un lot de béton aux
stipulations du marché.
5.3.12.5.1 Echantillonnage et essais.
Les prélèvements destinés aux essais sont effectués sur le chantier immédiatement
avant la mise en place du béton, en nombre “ n ” fixé par le CCTP en même temps que la
définition du lot.
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Il est à noter que, pour le prélèvement soit représentatif, notamment vis à vis de
l’aptitude à la mise en œuvre, il importe de tenir compte d’attente du béton sur le chantier
et des mouvements de manutention utilisés, ou d’éliminer ces facteurs en effectuant le
prélèvement au point le plus proche possible de la mise en place (sortie du flexible de la
pompe à béton, de la goulotte de déversement dans le coffrage, etc.). Dans le cas du béton
prêt à l’emploi fabriqué en usine, notamment, une différence significative de consistance
peut exister selon qu’elle est mesurée à l’arrivée du camion, à son déchargement ou au
moment de la mise en place du béton.
Chaque prélèvement est issu d’une seule gâchée. Dans le cas de livraison par
camion, la gâchée est remplacée pare la charge.
Pour assurer une bonne qualité des mélanges (dosage) sur chantier, prélever des
échantillons de chaque mélange (dosage) de béton à partir de chaque point de malaxage
conformément aux recommandations de la norme britannique BS 1881 ou bien en accord
avec le code américain ACI 318-83, troisième partie, chapitre IV.
Prélever des échantillons pour réaliser les essais de convenance de al résistance à la
compression pour chaque mélange (dosage) comme suit :
- Prélever initialement ‘ échantillons au hasards quotidiennement les dix jours de
bétonnage ;
- Puis par suite pas moins d’un échantillon pour chaque jour de bétonnage.
Chaque échantillon devra représenter un volume ne faisant pas plus de la moindre des
valeurs définies par 20 m3 ou 20 lots. Une plus grande fréquence d’échantillonnage et
d’essai peut être requise au début des travaux pour établir un premier niveau de qualité, ou
durant les périodes oui production quand la qualité est douteuse. La fréquence peut être
réduite quand une haute qualité est réalisée.
Les “ n ” prélèvements sont effectués dans “ n ” gâchées (ou gâchage) choisies au
hasard, par exemple en les désignant par leurs numéros d’ordre avant le début de la
fabrication du béton constituant le lot homogène d’emploi soumis à l’épreuve de contrôle ;
toutefois, un prélèvement supplémentaire peut être effectué sur toute autre gâchée (ou
charge) appartenant à ce lot si la qualité du béton suscite le doute (par exemple du fait de
l’aspect du béton ou d’anomalies constatées à la fabrication ou au transport).
Les dispositions du paragraphe 5.3.12.5.2 ci-après sont applicables à ce
prélèvement supplémentaires, sous réserve que, en ce qui concerne la résistance à la
compression à 28 jours, le résultat soit alors interprété par la seule relation 2 des critères de
conformité, indépendamment des “ n ” résultats initialement prévus.
Il est aussi possible d’augmenter l’effectif de l’échantillon (pour un lot) au début du
chantier, pendant la période de réglage éventuelle.
5.3.12.5.2 Critères de conformité.
I) CONSISTANCE.
Le lot est réputé conforme aux spécifications si les “ n ” résultats d’essais de consistance se
trouvent dans la fourchette requise (entre les bornes inférieure et supérieure).
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Si le résultat d’un essai est extérieur à cette fourchette, la gâchée (ou charge)
correspondante peut être rebutée et la gâchée suivante fait l’objet d’un nouveau
prélèvement pour essai de consistance. Si le résultat est encore extérieur à la fourchette, le
bétonnage est arrêté jusqu’à détermination des causes de l’anomalie et modification d’un
essai qui doit se situer dans la fourchette requise.
II) RÉSISTANCE À LA COMPRESSION À VINGT-HUIT JOURS.
Les essais seront conduits selon les normes NF P 18-404, NF P 18-406 et BS 1881.
Chaque lot est représenté par “ n ” résultats.
III) ACCEPTATION DU BÉTON.
Un lot reconnu conforme aux stipulations est accepté par l’Ingénieur. Si un lot est
reconnu non conforme aux stipulations, l’Entrepreneur procède éventuellement à des
investissements complémentaires avant décision de l’Ingénieur, qui est alors pris après
application de l’ensemble des informations.
5.3.12.6 Epreuve d’information.
Les essais d’information seront exécutés selon la norme NF P 18-405 et BS 1881.
Les épreuves d’information ont un double but :
- Donner l’assurance que la qualité du béton est compatible avec les modalités de
construction dans les conditions réelles de durcissement.
- Le P. A. Q. décrit le programme destiné à répondre à cet objectif. Il précise les
délais de transmission des résultats à l’Ingénieur. L’Entrepreneur propose l’interprétation
des résultats. En cas de résultats non conformes aux prévisions, l’Entrepreneur formule
toute proposition utile à l’Ingénieur qui conserve son droit à la décision finale.
- Permettre d’acquérir des données autres que celles fournies par l’épreuve de
contrôle, l’Entrepreneur donne toute facilité à l’Ingénieur qui pourrait exiger de procéder à
des essais répondant à cet objectif.
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