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Chapitre I : Généralités sur les transferts thermiques 2015/2016

Chapitre I

Généralités sur les transferts de chaleur

1. Introduction
 Dans de très nombreux secteurs de l’industrie, les multiples procédés exploités sont souvent le
siège d’échange de chaleur: Four, chaudière, échangeurs, …

 L’ingénieur et le technicien se trouvent confrontés à des problèmes de transfert thermique en


raison du coût élevé de l’énergie et des impératifs de rentabilité économique qui en résulte.

 Des connaissances de base liées aux transferts thermiques sont nécessaires à l’ingénieur et au
technicien de production ou de développement pour:

- comprendre les phénomènes physiques qu’il observe,

- maîtriser le procédé et donc la qualité des produits.

2. La thermodynamique et les transferts thermiques

2.1 Qu’est ce que la thermodynamique ?

La thermodynamique étudie les transformations des systèmes (ensembles de corps séparés par une
frontière matérielle ou non) ouverts ou fermés (selon qu'ils échangent ou non de la matière avec
l'extérieur) isolés ou non (selon qu'ils échangent ou non de l'énergie avec l'extérieur) représentés par
des variables d'état (intensives ou extensives).

Les notions théoriques de base de la thermodynamique sont : la chaleur, la température thermodynamique,


l’énergie interne, l’enthalpie et l’entropie.

Les principales lois de la thermodynamique sont : le premier principe, le second principe et le


troisième principe de la thermodynamique.

2.2 Qu’est ce que la thermique ?

La thermique est la science qui traite de la production d’énergie, de l’utilisation de l’énergie pour la
production de chaleur ou de froid, et des transferts de chaleur suivant différents phénomènes
physiques, en particulier la conduction, la convection et le rayonnement.

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Remarque :

A la base de l’étude des transferts thermiques les concepts de quantité de chaleur et de différence de
température sont omniprésents. Ceux-ci sont définis par la thermodynamique.

3 Grandeurs physiques fondamentales en thermique

3.1 Quantité de chaleur

La quantité de chaleur est une forme particulière de travail, qui correspond au déplacement des
particules élémentaires constituant la matière. C’est le transfert d’agitation thermique d’un corps à
un autre.

Le premier principe de la thermodynamique exprime l'équivalence de la chaleur et du travail, qui


sont deux formes différentes d'un même concept: L'énergie, qui doit se concevoir comme du travail ou
de la chaleur emmagasiné.

L’expérience de James Joule (1843) a montré que : Travail, Chaleur et Energie sont trois grandeurs
équivalentes.

Figure 1 : Expérience de James Joule (1843).

Travail, chaleur et énergie sont généralement exprimés par les unités regroupées dans le tableau ci-
dessous:

Symbole de l’unité Désignation Unité


J Joule 1 J = 1 N.m = 1 kg.m2/s2
cal Calorie 1 cal = 4.185 J
kcal Kilocalorie 1 kcal = 103 cal
th Thermie 1 th = 103 kcal
kWh Kilowattheure 1 kWh = 0.86 th = 3.6 106 J
BTU British Thermal Unit 1 BTU = 0.25 kcal = 1050 J

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Remarque:
- Il est très important d’apporter une grande attention aux unités utilisées.
- Il est plus commode de s’exprimer dans le système international S.I.

3.2 Température

La température est liée au degré d’agitation moléculaire dans un système thermodynamique. Elle
mesure l'énergie cinétique moyenne des constituants élémentaires du système. C’est une grandeur
physique qui décrit l’état thermique d’un corps.

Dans le cas d’un gaz parfait, la température T est liée à l’énergie cinétique moyenne ‫ܧ‬ത ܿ par la
relation :

‫ܧ‬ത ܿ = ଶ ݇ ܶ (1.1)
où k est la constante de Boltzmann (݇ = 1.38 10ିଶଷ ‫ܬ‬. ‫ି ܭ‬ଵ ).

En système international (SI), l’unité de température est le Kelvin noté K.

ܶ݁݉‫݌‬é‫݈ ݁݀ ݈݁݌݅ݎݐ ݐ݊݅݋݌ ݑ݀ ݁ݎݑݐܽݎ‬′݁ܽ‫ݑ‬


1‫= ܭ‬
273.16

Quant aux autres unités utilisées, elles sont comme suit :

Symbole de l’unité Désignation Conversion


°C degré Celsius ܶሺ‫ܭ‬ሻ = ܶሺ°‫ܥ‬ሻ + 273.16
°F degré Fahrenheit 9
ܶሺ°‫ܨ‬ሻ = ܶሺ°‫ܥ‬ሻ + 32
5

Remarque :

Les échelles de température sont arbitraires et basées sur des points fixes. Par exemple dans les
conditions normales, pour l’échelle Celsius, 0°C pour la température de la glace fondante et 100°C
pour la température de l’eau en ébullition.

Figure 2 : Températures de changement de phase pour l’eau à la pression atmosphérique.

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3.3 Relation entre chaleur et température

Pour un système thermodynamique, la chaleur sensible Q est proportionnelle à sa masse (m) et la


variation de température qu’il a subit. Ainsi, pour une transformation infinitésimale, la relation
fondamentale est :

݀ܳ = ݉ ܿ ݀ܶ (1.2)

où, c désigne la chaleur massique du matériau (voir le paragraphe suivant).

3.4 Chaleur spécifique (capacité thermique massique)

La chaleur spécifique d'un matériau est la quantité de chaleur nécessaire pour augmenter (ou diminuer)
de 1K la température d'une masse de 1 kg de ce matériau. Elle s’exprime en J.kg-1.K-1.

Exemple illustratif :
On considère trois matériaux différents de même masse (m = 1 kg), homogènes et isotrope, liés à un
apport de chaleur de 10 kJ.

Figure 3 : Comparaison des chaleurs spécifiques.

Conclusion :
A partir de cet exemple, il ressort qu’un corps s’échauffe plus facilement si sa chaleur spécifique est
faible.

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Pour se fixer les idées et avoir des ordres de grandeur des chaleurs spécifiques pour différents états de
la matière, nous présentons le diagramme ci-dessous.

Chaleur spécifique de quelques


matériaux.

Figure 4 : Variations de la chaleur spécifique en fonction de température pour différentes phases.

Conclusion :

Vu les valeurs de leur chaleur spécifique, les liquides sont les plus difficiles à chauffer par
comparaison avec les solides et les gaz.

3.5 Enthalpie

C’est la grandeur thermodynamique H, fonction d’état qui est une grandeur extensive définie par la
relation :
‫ ܷ = ܪ‬+ ܸܲ (1.3)

U, P et V sont respectivement l’énergie interne, la pression et le volume du système considéré. L’unité


de mesure de l’enthalpie dans le système international (SI) est le joule.

Interprétation physique :
L’enthalpie correspond à l’énergie totale d’un système thermodynamique. Elle est composée de
l’énergie interne qui est l’énergie intrinsèque de ce système, à laquelle on rajoute le travail que ce
système doit exercer contre la pression extérieure pour occuper son volume.

A pression constante et en absence de changement de phase, la variation d’enthalpie est donnée par :

݀‫ = ܪ‬δܳ = ݉‫ܥ‬௣ ݀ܶ (1.4)

m (kg), Cp (J/kg K) et dT (K) sont respectivement la masse du système thermodynamique, la chaleur


spécifique et la variation de température subit par ce système.

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3.6 Chaleur latente

La chaleur latente est la chaleur nécessaire pour qu’un 1 kg de matière change d’état (ou de phase) à
température constante. La quantité d’énergie mise en jeu lors d’un changement de phase est définie
par :
ܳ = ݉‫ܮ‬ (1.5)

où, ‫ ܪ∆ = ܮ‬est la chaleur massique associée à un changement d’état (chaleur latente). Cette chaleur et
soit libérée ( par exemple : vapeur →liquide ou bien liquide → solide) ou absorbée (par exemple :
liquide → vapeur ou bien solide → liquide). On distingue entre chaleurs latentes de fusion de
vaporisation, de sublimation,…

Remarque :
Les changements d’état sont mis à profit dans les machines thermiques et très récemment dans le
domaine du stockage de l’énergie thermique à basse (par exemple dans domaine de l’habitat) et à
haute températures (centrale solaire).

Exemple illustratif :

Si l’on apporte progressivement de la chaleur à un corps pur (par exemple un métal), on observera que
sa température augmente (a), puis se stabilise pendant la fusion et prend la valeur Tf (palier (b)) et elle
augmente de nouveau. Un phénomène similaire est observé en sens inverse pour une solidification.
Notons que la description ci-dessus reste valable lors d’un changement d’état liquide/ vapeur
(vaporisation) ou vapeur/liquide (condensation).

Figure 5 : Diagramme de changement de phase.


Pour atteindre la température T3, il faudra apporter la quantité d’énergie par unité de masse suivante :

∆ℎ = ℎଷ − ℎ଴ = ‫݌ܥ‬ଵ ൫ܶ௙ − ܶ଴ ൯ + ‫ ܮ‬+ ‫݌ܥ‬ଶ ൫ܶଷ − ܶ௙ ൯ (1.6)


‫݌ܥ‬ଵ et ‫݌ܥ‬ଶ représentent les chaleurs spécifiques qu’on détermine à des pentes des droites (a) et (c).

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3.7 Flux de chaleur-Puissance

Un flux de chaleur (ou flux thermique) entre deux milieux de températures différentes correspond au
transfert thermique ∆ܳ par unité de temps qui s’écoule entre les deux milieux. Ce flux est défini par :

∆ொ
Φ= ∆௧
(1.7)

Remarque : Le flux thermique a les mêmes dimensions qu’une puissance. Il s’exprime en watt (W).

Exemple : Flux thermique traversant un mur d’épaisseur e.

Figure 6 : Flux thermique traversant un mur.

Le thermicien utilise assez souvent une grandeur commode : la densité de flux de chaleur ϕ, définie
par :

Φ
ϕ= en (W/m2) (1.8)

où S est la surface traversée par le flux de chaleur Φ.

4. Principaux modes de transfert thermique

Les principaux modes de transfert de chaleur sont : conduction, convection et rayonnement. Chacun
de ces modes étant lui-même lié à un processus physique bien déterminé. Ces trois modes seront
détaillés dans le cadre de ce cours.
Exemple :

Figure 7 : Principaux modes de transfert thermique.

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4.1 Echange (ou transfert) de chaleur

Soient deux positions (voir figure 8) dans l’espace, portées à des températures différentes (Ta > Tb).
D’après le second principe de la thermodynamique, il y a systématiquement transfert de chaleur de la
position chaude (x1) vers la position froide (x2).

Figure 8 : Transfert de chaleur

Le flux de chaleur engendré est ‘’proportionnel’’ à (Ta - Tb) et à la section S traversée par ce flux.
Ainsi :

Φ = ℎ ܵ ሺܶ௔ − ܶ௕ ሻ en (W) (1.9)

h est appelé coefficient d’échange thermique qui s’exprime en W/m2 K.

Remarque :
- Par convention, le flux de chaleur Φ est positif dans le sens des températures décroissantes
(Ta > Tb).
- Pour simplifier, on peut dire que toute étude de thermique consiste à évaluer le coefficient
d’échange h dans les cas les plus variés, ainsi que ces conséquences sur Φ et T.

4.2 Conduction thermique

Considérons un matériau (Figure 9) dont la face ‘’a’’ est chauffée et portée à la température ܶ௔ . La
face ‘’b’’ quant à elle, est refroidie et sa température vérifie la condition Tb < Ta.

Figure 9 : Conduction thermique.

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Interprétation physique :

L’énergie thermique reçue par la face ‘’a’’ se traduit, à l’échelle microscopique, par les mouvements
d’agitation ou de vibration des molécules et des électrons libres.

Comme indiqué ci-dessus (définition de la température), la température est une mesure


macroscopique de l’amplitude de ces mouvements. Cette énergie d’agitation ou de vibration se
transmet de proche en proche (de molécule à molécule) par chocs successifs. Ce mode de transfert de
chaleur est appelé conduction thermique. Il exige un support matériel (solide, liquide ou gaz).
Inversement, dans un support matériel au sein duquel il existe un gradient de température, on aura
transmission de chaleur par conductibilité thermique.

Flux de chaleur :

En régime stationnaire nous verrons que si Ta et Tb sont les températures des positions 1 et 2, alors, la
différence de température ሺܶ௔ − ܶ௕ ሻ provoque un flux de chaleur défini par :

λ
Φ = ௘ ܵሺܶ௔ − ܶ௕ ሻ (1.10)

le rapport (λ/e) joue le rôle du coefficient d’échange h ;


λ est la conductivité thermique du matériau (voir chapitre ‘’conduction’’) ;
e = x2 – x1

4.3 Convection thermique

La convection est un phénomène de conductibilité se produisant au sein d’un fluide en mouvement.


Au phénomène de transmission par chocs entre molécules, s’ajoute le déplacement d’énergie
calorifique par les molécules se déplaçant suivant le champ des vitesses. La convection peut renforcer
fortement la conductibilité thermique, lorsque le mouvement du fluide s’exerce dans le sens du
gradient de température.

On distingue, d’une manière fondamentale et assez académique, deux types de convection suivant la
cause du mouvement de fluide :

- Dans le cas de la convection forcée, le mouvement de fluide est dû, par exemple, à une
pompe, un ventilateur,… le mouvement de fluide est donc indépendant du gradient de
température.

- Dans le cas de la convection naturelle, la cause du mouvement est due aux gradients de
température. Le fluide se met en mouvement sous l’effet des différences de masse
volumique résultant des gradients de température.

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Exemple 1 : Convection forcée

Figure 10 : Convection forcée provoquée par un ventilateur.

Exemple 2 : Convection naturelle

Figure 11 : Convection naturelle causée par chauffage d’une paroi.

Remarque importante :

1) La convection consiste en l’échange de chaleur entre une paroi et un fluide ave transport de chaleur
par le fluide en mouvement.
2) D’un point de vue mathématique, on peut considérer ce qui suit :

- en convection forcée, dans les équations de Navier-Stockes, les forces de gravité sont
négligeables et non pas d’effet sur le mouvement ;

- en convection naturelle, les forces de gravité sont prépondérantes et équilibrent les forces
de viscosité. Les forces d’inerties sont faibles sinon négligeables.

Flux de chaleur :

Le flux de chaleur échangé entre un fluide en mouvement et une paroi solide (Figure 12) s’exprime
par :
Φ = ℎܵሺܶ௔ − ܶ௕ ሻ en (W) (1.11)

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Le coefficient d’échange h est fonction de la nature du fluide, de la géométrie et de diverses grandeurs


adimensionnelles (nombre de Prandtl, nombre de Reynolds ou nombre de Grashof,…). On y reviendra
en détail dans le chapitre ‘’convection’’.

Figure 12 : Transfert de chaleur par convection

4.4 Rayonnement thermique

Contrairement aux deux modes précédents, le rayonnement thermique n’exige pas de support matériel
et peut s’exercer dans le vide. La transmission se fait par l’intermédiaire d’une onde
électromagnétique (E.M). Une molécule en mouvement d’agitation thermique peut émettre (et
absorber) des ondes électromagnétiques (ou des photons) : c’est le cas des solides, des liquides et de
certains gaz (H2O, CO2, …).

Lorsqu’un corps, le plus souvent, un solide transforme une partie de son énergie calorifique en E.M
(photons), on est en présence du processus d’émission. Dans ce cas, ce corps est appelé émetteur.

Pour la plupart des solides et liquides, dits ‘’athermanes’’, c'est-à-dire qui absorbent toute l’énergie
radiante les traversant, seule la couche superficielle peut participer à ce processus.

L’onde EM se propage jusqu’à incidence sur un autre corps. Ce processus n’est possible que si le
milieu interposé entre les deux corps est ‘’diathermane’’, c'est-à-dire laisser passer l’énergie radiante
sans l’absorber complètement. C’est le processus de propagation.

Lors de l’incidence, une partie de l’onde EM est retransformée en chaleur, c'est-à-dire en énergie
d’agitation moléculaire. C’est le processus d’absorption.

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Exemple : Principe du four solaire

Le rayonnement solaire concentré par le miroir parabolique élève la température du récepteur jusqu'à
300 °C.

Figure 13 : Principe du four solaire


Flux de chaleur :

L’échange de chaleur entre deux parois séparées par un milieu transparent (Figure 14) est quantifié par
le flux, donné par la loi de Boltzmann (voir chapitre ‘’rayonnement’’) :

Φ = ߝ௔௕ ߪ ܵ൫ܶ௔ସ − ܶ௕ସ ൯ (1.12)

Que l’on peut écrire sous la forme prise par la relation (1.9) :
Φ = ߝ௔௕ ߪ ܵ൫ܶ௔ସ − ܶ௕ସ ൯ = ℎܵሺܶ௔ − ܶ௕ ሻ (1.13)
avec
ℎ = ߝ௔௕ ߪሺܶ௔ + ܶ௕ ሻ൫ܶ௔ଶ + ܶ௕ଶ ൯ (1.14)
h est le coefficient d’échange ;
εab est l’émissivité équivalente de l’ensemble des deux parois ;
σ est la constante de Boltzmann.

Figure 14 : Echange de chaleur par rayonnement entre deux parois séparées.

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5. Conclusion

En résumé, un thermicien aura affaire à :


- deux grandeurs : la température T et la chaleur Q ainsi que le flux de chaleur Φ et leurs unités.
- principes de conservation (énergie, masse, quantité de mouvement et espèces).
- détermination des différents coefficients d’échange à l’aide des corrélations théorico-
empiriques.
Tout l’art de l’ingénieur sera d’utiliser ces outils pour confronter un problème donné : la résolution
d’un système d’équations ne devra l’intéresser que s’il s’est assuré que celles-ci sont correctement
représentatives de son problème.

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