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Nous vous présentons les différents types d’huiles lubrifiantes spécifiques qui ont été mis
au point, en fonction des éléments à lubrifier ou encore des types de moteur.
Les huiles minérales sont des mélanges d’une multitude de composants. Les composés
majoritaires sont des hydrocarbures (alcanes linéaire, ramifié ou cyclique, alcène ou des
composés aromatiques), mais on trouve aussi de nombreux composés oxygénés, azotés et
soufrés.
Les huiles minérales proviennent de la distillation du pétrole brut. D'un prix peu élevé,
elles présentent des performances « moyennes ». - Le procédé d’obtention de ces huiles n’est
pas parfait : les molécules obtenues sont de tailles différentes, ce qui nuit à l’homogénéité de
l’huile et limite ses possibilités d’application.
Des produits indésirables restent également dans cette huile de base (paraffines, solvants
légers…). - Les huiles minérales sont, et de très loin, les plus utilisées aussi bien dans les
applications automobiles qu'industrielles.
-Huiles automobiles :
Elles sont fabriquées à partir des huiles de distillat, leur viscosités cinématiques varient de 5
à 8 cst à 100°c
Elles sont fabriquées à partir des huiles de distillat et des huiles résiduelles, leurs
viscosités varient de 8 à 10 cst à 100°c
-Huiles aviation :
Elles sont fabriquées à partir des huiles résiduelles et leurs viscosités sont supérieures à 10
cst à 100°c
2.4-Huiles de transmission :
Elles sont utilisées dans les boites à vitesse et pour la lubrification des essieux des wagons.
Leurs viscosités varient de 10 à 35 cst à 110°c.
2.5-Huiles industrielles :
Ces huiles sont souvent préparées à partir des bruts naphténiques qui contiennent assez peu
de paraffines et il n’est pas utiles que ces huiles aient des indices de viscosités élevés pour que
leur traitement soit très simple.
-Huiles turbines :
Elles sont utilisées pour lubrifier les paliers des turbines à vapeur ou à gaz. Elles proviennet
des huiles de distillat mais avec un grand degré de pureté
-Huiles isolantes :
Elles sont utilisées dans le domaine électriques pour certains transformateurs ainsi que les
interrupteurs ou disjoncteurs dans les réseaux à haute tension.
Généralement, ce sont des huiles raffinées à l’acide pour améliorer leurs constantes
diélectriques et se débarrassées de toute trace d’eau.
-Huiles blanche :
Elles sont utilisées dans les domaines médicaux et pharmaceutiques. Ce sont des huiles qui
n’ont ni odeur, ni couleur, ni gout et sont traitées préalablement dans des laboratoires
pharmaceutiques.
Elles sont indispensables pour les papilles mais également pour la santé car elles
apportent les acides gras nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. De plus que
leur goût et leur prix, les huiles végétales diffèrent par leur composition, d’où l’importance
de bien choisir ses produits, surtout pour un usage quotidien.
Lubrifier ;
solidifier un corps ;
être transformées en savon
Apporter aux organismes vivants de l'énergie, des nutriments essentiels et des
vitamines.
Ce sont les huiles végétales utilisées en cuisine comme huiles de cuisson ou pour des
fritures et Dans l'industrie, elles sont largement utilisées pour les mêmes usages, mais en
quantités beaucoup plus importantes. Pour chaque huile, il existe une température critique
ou (point de fumage) au-dessus de laquelle il ne faut pas la chauffer.
Quand l'huile atteint la température critique, ses composants se dégradent, forment
des composés toxiques et l'huile fume. C'est pour cela que certaines huiles comme l'huile
de noix dont la température critique est faible sont déconseillées pour la cuisson.
3- Composition d’un lubrifiant :
Les huiles de lubrification sont constituées de plusieurs huiles de base et d’un certain
pourcentage d’additifs. Ces additifs (anti usure, extrême pression, anti corrosion, détergent)
sont convenablement ajoutés pour améliorer les propriétés naturelles des huiles et leurs
conférer des qualités de lubrification.
Le choix de l’huile de base est primordial dans l’élaboration d’un lubrifiant et les
caractéristique physico-chimiques d’un lubrifiant découlent directement de la nature de l’huile
de base, parmi ses caractéristiques en a : la viscosité, indice de viscosité, point éclair, le point
d’écoulement, le pouvoir lubrifiant, la stabilité à l’oxydation et la stabilité thermique.
Les bases minérales sont généralement obtenues par distillation et raffinage de pétrole
brut, quelques bases sont hydro-traitées ou hydro-craquées, pour améliorer certaines de leurs
propriétés telles que la couleur, la résistance à l’oxydation, la stabilité thermique ou la
viscosité. Selon l’origine du lubrifiant.
Ces huiles de bases synthétiques ont été développées pour remplir le manque temporaire
d’huile minérale naturelle sur les marchés internationaux et résoudre des problèmes de
lubrification particulièrement difficiles, on peut citer comme exemples les fluides de haute
stabilité thermique, les fluides difficilement inflammables et les lubrifiants pour l’aviation.
Les exigences élevées imposées aux lubrifiants ne peuvent être satisfaites que par des
huiles avec des additifs spéciaux. Des additifs sont ajoutés aux lubrifiants afin de modifier ou
d'améliorer leurs propriétés naturelles et de leur conférer des propriétés qu'ils n'ont pas de
façon naturelle. La fraction d'additifs peut être inférieure à 1% et aller jusqu'à 30%.
3.2.1- Détergents
Ils libèrent très largement les surfaces chaudes des dépôts (par exemple sur les pistons).
Les particules de poussière solides ont une enveloppe microscopique, sont maintenues en
suspension dans l'huile et ne peuvent guère se déposer de cette façon. Les dépôts souples sont
nettoyés à nouveau par lavage. Grâce à leur alcalinité, ils peuvent neutraliser également des
produits acides, qui se forment du fait de la combustion du carburant.
3.2.2-Dispersants
Ils maintiennent en suspension dans l'huile des impuretés liquides et insolubles dans l'huile,
qui se forment principalement pendant la phase d'échauffement dans le moteur.
Ces additifs sont appelés en anglais additifs Extrême Pressure (EP) et additifs Anti Wear
(AW). Ils réduisent le frottement et l'usure et protègent contre un contact métallique (par
exemple cames/arbre à cames, segments de pistons/cylindres, flancs de dents). Par une
réaction chimique avec respectivement une adhésion sur la surface de métal, on constitue des
surfaces de glissement qui empêchent le contact métal-métal.
Protègent les parties métalliques nues, qui sont en contact avec des lubrifiants, de la
corrosion et de la rouille. Des additifs polaires constituent des films protecteurs de type peau
sur les surfaces de métal, et en supplément ils neutralisent les acides qui ont un effet corrosif.
Ces additifs sont appelés inhibiteurs d'oxydation dans le langage technique. Ils ralentissent le
vieillissement de l'huile déclenché par l'arrivée d'oxygène provenant de l'air, de hautes
températures et de métaux à effet catalytique. Ils détruisent les produits de vieillissement de
l'huile (par exemple boue) et mettent un terme aux réactions nuisibles.
Ces additifs empêchent la formation de mousse superficielle stable dans l'huile. Ils modifient
la tension de surface, ce qui entraîne une destruction rapide de la mousse.
3.2.9-Anti oxydants
3.2.10- Anti-congelant
Permettre au lubrifiant de garder une bonne fluidité à basse température (de -15°C à -45°C).
3.2.11- Anti-émulsion
Evite le mélange de fluides étrangers (de l’eau par exemple) avec l’huile et favorise la
décantation (séparation) de l’ensemble.
Additifs Propriétés
Anti-usure Réduit l’usure et la friction
Détergent Garde les surfaces libres de dépôts
Dispersant Garde les dépôts en suspension
Inhibiteur de corrosion Prévient la rouille
Anti-oxydant Retarde l’oxydation de l’huile
Agent extrême pression Empêche la rayage et le grippage
Anti-mousse Retarde le moussage
Modificateur de friction Modifié les propriétés de friction
Abaisseur de point Permet à l’huile de s’écouler par temps froid
de congélation
Agent de gonflement Fait en sorte que les joints d’étanchéité ne fuient pas
de joints
Désactivateur de métal Retarde l’oxydation des huiles catalytiques
4.1.1. Viscosité :
La viscosité est la propriété la plus connue des huiles lubrifiantes. Elle est la référence pour
le frottement interne d'une huile lors de l'écoulement. La viscosité est une grandeur
dépendante de la température. Lorsque la température est faible et que l'huile est donc froide,
le frottement intérieur est important et la viscosité élevée. Plus l'huile est chaude, plus le
frottement interne est réduit et la viscosité faible.
-viscosité dynamique
La viscosité dynamique caractérise les couches de lubrifiant à frotter ou à glisser les unes
sur les autres, c'est aussi le produit de la viscosité cinématique n par la masse volumique du
fluide r :
Unités légales (µ) : Pa.s (pascal. Seconde) ou N.s/m² ; poise (P) et centipoise (cP)
4-1-2-Densité :
Elle se mesure à 15°C par rapport à l'eau à 4°C, à l'aide d'un densimètre plongeant dans un
tube à essais. Les valeurs courantes pour les huiles de pétrole varient de 0,85 à 0,95 et
dépendent de l'origine des produits. La densité diminue avec la température selon des lois
complexes, mais en première approximation on peut la diminuer de 0,00062 par kelvin.
Certains lubrifiants synthétiques ont des densités bien plus élevées, jusqu'à 1,5. La
comparaison de la densité d'une huile usagée avec celle de l'huile neuve permet de détecter
d'éventuelles pollutions.
4-1-3-Couleur :
Pour les huiles de pétrole, elle varie généralement du blanc pur au rouge foncé en passant
par le jaune citron et le jaune orange, on l'évalue par comparaison avec des verres étalons
numérotés en colorations NPA (National Petroleum Association). La couleur foncée d'un
lubrifiant usagé peut être un assez bon moyen d'apprécier son altération, de même qu'un
aspect laiteux peut indiquer la présence d'eau. La présence d'additifs oblige à la prudence et
cette propriété à beaucoup perdu de son intérêt aujourd'hui.
C’est la plus basse température à laquelle l’huile coule encore lorsqu’elle est refroidie, sans
agitation, dans des conditions normalisées (NF T 60-105/ASTM D97/ISO 3016).
Il n'y a normalement plus de soufre libre dans les lubrifiants après le raffinage, mais on en
trouve souvent à l'état combiné dans des composés tels les mercaptans. On ajoute parfois du «
soufre actif » sous forme d'additifs améliorant les propriétés anti-soudure ou anti-grippage. Si
l'huile se décompose, et selon que l'on se trouve en milieu réducteur ou oxydant, on peut
assister à un dégagement toujours malvenu de sulfure d'hydrogène ou de dioxyde de soufre.
4-2-3-Teneur en eau :
L'eau est l'un des principaux ennemis des lubrifiants. Dans les environnements humides,
lorsqu'un lubrifiant reçoit de l'eau directement ou par condensation de vapeur, ses
performances sont en général fortement diminuées. La sensibilité à l'eau est très variable selon
le produit utilisé, relativement faible pour les glycols, beaucoup plus élevée pour les oléfines.
Une teneur en eau trop élevée est un sérieux signal d'alerte avant une prochaine défaillance
du mécanisme concerné.
3.2.4-Teneur en cendre :
La teneur en cendre d’une huile est le pourcentage en masse du résidu recueilli après
calcination complète de l’échantillon dans des conditions bien déterminées.
Les huiles de base pures ne donnent pas de cendres, alors que les additifs constitués des sels
organométalliques conduisent par calcination complète à la formation de cendres contenant
par exemple : du calcium, du magnésium, du zinc
3.2.5-Teneur en métaux :
L’huile usagée est une huile qui après utilisation devient contaminées, les contraintes
appliquées et les conditions de fonctionnement entraînent une évolution de ses
caractéristiques physico-chimiques, ou l’apparition de nouveaux composés chimiques plus ou
moins actifs, ou sa pollution.
Après une certaine utilisation en tant que lubrifiant sur des véhicules automobiles et dans
des installations industrielles, il n’est pas rare que l’une ou plusieurs de ses caractéristiques
atteignent une valeur limite, qui, si elle était dépassée, serait préjudiciable au bon
fonctionnement du système lubrifié et à la qualité de l’huile.
Proviennent des transformateurs, des circuits hydrauliques et des turbines. Elle sont peu
contaminés et chargées en général d’eau et de particules
Les raisons de la dégradation des huiles lubrifiées ont étés évoquées par :
- Neutralisation :
Ces acides ne sont pas bon ni pour les machines (moteur) ni pour l’huile
-Cisaillement :
Il est d’une importance vitale de noter les températures auxquelles la viscosité est mesurée,
car celle-ci change en fonction de la température. Plus la température augmente, plus la
viscosité diminue.
Malheureusement ces longues chaînes polymères organiques, qui se déplient lorsque l’huile
chauffe, ne présentent pas une totale stabilité au cisaillement. Cela signifie que lorsque les
composés sont soumis à des forces de cisaillement élevées, comme il en existe dans les
transmissions automatiques, elles commencent à se briser, entraînant une perte de viscosité
permanente.
-Hydrolyse :
L’hydrolyse est la réaction de certains additifs à l’eau qui entraîne la décomposition des
huiles de base synthétiques à base d’esters mais peut également réagir avec les additifs
comme le dialkyldithiophosphate de zinc, constituant des produits chimiques anti-usure et
antioxydants que l’on retrouve dans pratiquement toutes les huiles moteur. C’est pourquoi les
huiles moteur sont enclines à l’émulsification, ce dépôt qui ressemble à de la mayonnaise et
que l’on retrouve parfois dans les moteurs contaminés par de l’eau.
-Oxydation :
L’oxydation peut provoquer une modification fondamentale de l’huile de base du lubrifiant
et c’est la raison pour laquelle les huiles, même très propres et très bien entretenues, finissent
pas s’user et doivent être changées. L’oxydation est la réaction entre l’huile de base du
lubrifiant (et ses additifs) et l’oxygène qui se trouve dans l’atmosphère. L’air que nous
respirons est constitué d’environ 20 % d’oxygène.
Lorsqu’une huile est soumise à des températures élevées en présence d’oxygène, l’huile de
base réagit et forme des composés connus sous le nom de peroxydes qui, à leur tour, forment
une nouvelle classe de composés appelés radicaux libres. Les peroxydes comme les radicaux
libres sont des produits extrêmement réactifs, provoquant la formation d’acides et de boues
ainsi que l’augmentation de la viscosité de l’huile. Cette augmentation de la viscosité de
l’huile est due à un autre processus chimique connu sous le nom de polymérisation.
On prend par exemple : Une huile moteur qui peut parfaitement supporter une température
de 150 ˚C durant une heure environ, mais se dégrade sérieusement à une température de 100
˚C durant une période prolongée.
-dégradation thermique :
- filtration :
Un filtre peut supprimer un additif anti-mousse dont les molécules sont plutôt grosses et
peuvent former des micelles mais la taille de celles des autres additifs est toutefois bien
inférieure au dixième de micron. Les additifs qui fonctionnent en se fixant aux contaminants,
comme les boues et l’eau, peuvent cependant être éliminés par la filtration, mais ce sont des
additifs essentiellement épuisés qui sont ainsi éliminés.
A)-Contamination liquide :
-Teneur en eau :
Ce contrôle est essentiel puisque l’eau altère les qualités de lubrification du lubrifiant et
peut conduire à l’oxydation des métaux, voire le grippage du mécanisme
Problèmes liés à la présence d’eau dans les systèmes :
• Dégradation de l’huile (oxydation, précipitation d’additifs, augmentation de l’acidité,
etc.)
• Diminution de l’épaisseur du film lubrifiant
• Accélération de la fatigue des surfaces métalliques
• Corrosion des composants
Sources de pollution aqueuse :
• Échangeurs thermiques poreux
• Fuites au niveau des joints
• Condensation de l’air humide et de vapeur
• Mauvaise étanchéité des réservoirs
• Usage de nettoyeurs haute pression
• Chute de température de l’huile favorisant le passage de l’eau dissoute en eau libre
-Liquide de refroidissement :
Bien que les moteurs de véhicule de tourisme soient moins sensibles que les moteurs
de véhicules industriels à l’introduction de liquide de refroidissement dans le bain d’huile,
celui-ci peut entraîner une dégradation de certaines pièces. Il est donc nécessaire de
rechercher l’origine de l’introduction du liquide de refroidissement avant qu’elle n’affecte
l’état de moteur.
- Dilution de carburant :
Opération inexacte, fuite dans le système carburant, les problèmes d’allumage et d’autre
insuffisances peuvent la causer. La dilution de carburant est considérée excessive quand elle
atteint un niveau de 2.5 à 5%
2-Contamination solide :
-La poussière :
Cet élément de pollution est le plus fréquent et a des conséquences immédiates sur
l’usure de moteur et son bon fonctionnement.
Si cette pollution n’est pas enrayée, elle continue son action au niveau des autres pièces
en mouvement telles que coussinets de paliers de vilebrequin et bielles.
Causes de poussière :
culasse.
-L’usure :
Une huile lubrifiante est en contact avec toutes sortes de matériaux, en particulier métallique.
L’utilisation d’une huile fortement polluée conduit à la détérioration rapide des organes de
l’appareil.
L’usure est la perte de la matière solide suite à un frottement des surface ce qui engendre
l’apparition des copeaux métalliques
3-Contamination thermique :
Une température trop élevée provoque la rupture du film d'huile .Les surfaces sont en
contact direct.
4-Contamination gazeuse
Elle est principalement due au dégazage des essences et aromates présents dans l’huile
hydraulique. La conséquence est la destruction des pompes ou des moteurs hydrauliques par
le phénomène de cavitation
5-Pollution extérieures :
La pollution extérieure peut se faire par l’eau (aspiration des bacs, fuites d’échangeur)
Et aussi par des polluants atmosphériques diverses (poussiéres, gaz plus au moins corrosifs,
eau) et par d’autre lubrifiants (huile de coupe)
Tout comme les composants d’un système mécanique. le lubrifiant << s’use
)> lorsqu’il est utilisé.