Sie sind auf Seite 1von 19

UNIVERSITE IBN ZOHR

Ecole Supérieure de Technologie - Laâyoune

Tél : +212 (0)6 58 56 60 33, Email: estl@uiz.ac.ma

Adresse : EST, Quartier 25 Mars BP 3007, Laâyoune – Maroc

Projet de Fin d’Etudes

Pour l’Obtention du

Diplôme Universitaire de Technologie(DUT)

Spécialité : Techniques de management

L’intention entrepreneuriale chez les jeunes (cas région du sud)

PRÉSENTÉ ET SOUTENU PUBLIQUEMENT PAR :

M donia abid,Étudiante à l’EST Laâyoune

M salma azli Étudiante à l’EST Laâyoune

ENCADRÉ PAR :

Pr. BOUBKER Omar, Enseignant-Chercheur à l’EST de Laâyoune.

MEMBRES DU JURY :

Pr. BOUBKER Omar,Enseignant-Chercheur à l’EST de Laâyoune Président

Pr. ……………………….,Enseignant-Chercheur à l’EST de Laâyoune Examinateur

Pr. ……………………….,Enseignant-Chercheur à l’EST de Laâyoune Examinateur


Remerciements
Avant tout, on remercie le grand Dieu de nous avoir donnée
le courage, la patience et la volonté afin d’aboutir à
l’accomplissement de ce travail
Au terme de ce modeste travail nous tenons à remercier
Chaleureusement et respectivement tous ceux qui ont
contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce modeste
mémoire,
Nous remercions notre encadrant madame essalma rifi pour
ses orientations, ses conseils, et ses encouragements.
Nous remercions également, les membres du jury qui ont
accepté d’évaluer ce modeste travail.
Nos gratitudes remerciements également les étudiants que
nous avons enquêtés, pour avoir accepté de collaborer à ce
travail en répondant soigneusement à nos questions.
Table des matières
Tapez le titre du chapitre (niveau 1) .......................................................................................................1
Tapez le titre du chapitre (niveau 2) ....................................................................................................2
Tapez le titre du chapitre (niveau 3) ................................................................................................3
Tapez le titre du chapitre (niveau 1) .......................................................................................................4
Tapez le titre du chapitre (niveau 2) ....................................................................................................5
Tapez le titre du chapitre (niveau 3) ................................................................................................6
Introduction générale :
L’entrepreneuriat et les entrepreneurs sont reconnus depuis 18ème siècle
comme des moteurs importants de la croissance économique, de l’emploi, de
l’innovation et de la productivité. Depuis quelque décennie (à partir des années
1970), cette reconnaissance apparait encore plus manifeste, si bien que les
décideurs politiques, des organisations internationales admettent
explicitement l’importance de l’entrepreneuriat et affirment leur engagement
en faveur de l’amélioration de l’environnement entrepreneurial par la
suppression des obstacles ou la conduite d’actions mieux ciblée

L’entrepreneuriat est perçu comme un phénomène hétérogène dont les


manifestations sont multiples, souvent, il est étroitement lié à la création
d’entreprise. Verstraet a définit l’entrepreneuriat comme « un phénomène
conduisant à la création d’une organisation impulsée par un ou plusieurs
individus s’étant associés pour l’occasion »1

L’entrepreneuriat est un phénomène associé à l’activité économique des pays,


action humaine consistant à entreprendre pour générer de la valeur en créant
ou en développant des activités économiques grâce à l’identification et
l’exploitation de nouveaux produits, processus ou marchés. En ce sens,
l’entrepreneuriat est un phénomène qui se manifeste dans l’ensemble de
l’économie et sous de nombreuses formes différents, et produit de nombreux
résultats.

1 Thierry Verstraet, « proposition d’un cadre théorique pour la recherche en entrepreneuriat : PhE=f
[(CxSxP))
(Exo)], éditions0 de l’ADREG, décembre 2003, P13.
Chapitre I

L’intention entrepreneuriale : cadre théorique et conceptuel


Avant de parler sur l’intention d’entrepreneuriat chez les jeunes, il faut d’abord
commencer par cerner précisément ce qu’est l’entrepreneuriat et ce qu’est
l’entrepreneur. L’entrepreneuriat est considéré comme étant un phénomène
économique et social, du fait qu’il affecte tous les domaines de la vie
économique et sociale. Ses fruits sont perçus en termes d’emplois, de création
de nouvelles entreprises, de renouvellement des entreprises et de l’innovation.
En plus, l’entrepreneuriat peut apporter de l’intérêt aux individus qui trouvent
dans des situations entrepreneuriales (et plus particulièrement la création
d’entreprise) des sources de satisfaction

La logique suivie pour la présentation de ce chapitre est celle qui consiste à


comprendre le l’intention entrepreneurial La première section sera consacrée
pour le concept de l’entrepreneuriat, c’est-à-dire sa signification et ses
principales approches théoriques …La deuxième section nous nous attarderons
sur le concept de l’intention entrepreneuriale La définition du terme, et la
théorie de comportement planifié (Ajzen, 1991),et la facteurs qui peuvent
influence sur la trajectoire de l’intention entrepreneurial des jeunes .

Section 1:L’entrepreneuriat: définitions et approches théoriques

L’objectif de cette section est de traiter le cadre conceptuel de


l’entrepreneuriat, dans le quel nous allons comprendre le phénomène de
l’entrepreneuriat
1. Definitions et concepts :

La recherche dans le domaine de l’entrepreneuriat vise à comprendre le


concept et à Expliquer l’activité et la dynamique entrepreneuriale. Dans ce
point, nous citerons quelques Définitions et diverses optiques du phénomène
entrepreneurial
1.1 Definition de l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat et un processus de disparitions d’activités productives


remplacées par des nouvelles activités du fait du progrès technique .Pour
Schumpeter un entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de
transformer une idée ou une invention en une innovation réussie. Donc
L’entrepreneuriat conduit à une « destruction créatrice » dans les marchés et
les secteurs de l’économie parce que de nouveaux produits et modèles
économiques arrivent et remplacent les anciens. Ainsi, la destruction créatrice
est à l’origine du dynamisme industriel et de la croissance à long terme.
Schumpeter (1950).2

L’entrepreneuriat en tant que champ disciplinaire est vu comme un processus


de transformation d’opportunité en démarrage d’affaire consiste d’exploiter
des découvertes des opportunités qui n’existent pas encore pour crée des
biens et des services , SELON VERSTRAETE Thierry l’entrepreneuriat ;« il
consiste à chercher à comprendre Comment, par qui et avec quelles
conséquences les opportunités de créer des biens et/ou des Services qui
n’existent pas encore, sont découvertes, concrétisés et exploités »3

Les auteurs ont des différentes théories sur l’entrepreneuriat chacun


s’efforçant de fournir un sens en fonction de l’orientation de sa recherche mais
en général nous concluons que l’entrepreneuriat est une dynamique de
création et d’ exploitation d’une Opportunité d’affaires par un ou plusieurs
individus via la création de création de Nouvelles organisations à des fins de
création de valeur L’entrepreneuriat est un processus qui tourne au tour des
opportunités Tout innovation et la pour origine une idée cette idée qui le fourni
de l’imagination d’un individu il se trouve dans son esprit et pour exister il pas
besoin d’être réalisable pour exister ,cette idée qui pour être réalisable ou non
pas être réalisable va être confronte une environnement avec ses possibilités
avec ses ressources ,ces conditions pour déterminer est ce que cette
environnement il est héberger cette idée , le fait de confronter l’idée avec
l’environnement et de vérifier que tous les éléments récupe pour la
concrétisation De cette idée qui existé , nous transformerons cette idée a une
opportunité . Alors l’entrepreneuriat c’est tous le fonctionnellement activités
ou action associe a la perception des opportunités et a la création de quelque
chose de nouveau pour les développées.
1.2. Quelques notions voisines :

2Ibid, henni M p18


3VERSTRAETE Theirry et SAPORTA Bertrand « Création d’entreprise et entrepreneuriat ».Edition ADREG.
P93.
1.2.1. L’esprit d’entreprise : L’esprit d’entreprise peut être définit «
comme l’aptitude d’un Individu, d’un groupe social, d’une communauté à :
prendre des risques pour engager des Capitaux (pour investir) dans une
sorte d’aventure (une entreprise), consistant à apporter
Quelque chose de neuf (l’innovation), de créatif, ceci en employant et en
combinant de la Façon la plus performante possible des ressources
diverses»4
1.2.2 entrepreneur : En définissant l’entrepreneur comme celui qui
est plus prompt que la foule à saisir les opportunités de profit non
encore exploité sur les marchés la théorie misessienne généralise la
théorie de l’entrepreneur innovateur de Schumpeter et rétablit la
chronologie des Évènements en faisant remarquer qu’avant tout
changement technique l’entrepreneur a dû comprendre qu’en utilisant
une nouvelle technologie il pouvait saisir une opportunité de profit
encore inexploitée (Venkata rama1997). L’entrepreneur est comme chez
Schumpeter celui qui introduit la nouvelle connaissance, mais alors que
Schumpeter réduit la connaissance à une connaissance technologique,
Mises et Kirzner étendent cette connaissance à toutes les connaissances
expérimentales de temps et de lieu accumulées par les agents au cours
de leur existence. C’est parce que la connaissance mobilisée par
l’entrepreneur peut être totalement banale et connue de tous, que
l’entrepreneur n’a rien d’une figure exceptionnelle. Il est simplement un
agent qui a perçu un échange mutuellement avantageux que les autres
n’avaient pas vu. 5

Les compétences de l’entrepreneur


L’entrepreneuriat est un métier à part entière qui nécessitées des
compétences spécifiques relatives à l’exercice des fonctions de la
création, la planification, l’organisation, la coordination…etc de
l’entreprise. Dans la littérature sur l’entrepreneuriat, plusieurs
typologiques des compétences des entrepreneurs ont été proposées et
qui concernent l’identification d’opportunité ; vision stratégique, gestion
du réseau d’affaires ; gestion de temps, du travail, gestion financière,
marketing, ressources humaines ; gestion des lois et règlement…etc.
Ainsi, Chakir6propose une typologie de compétences en quatre
catégories

4 Idem, 1996, P 8.
5
cairn , L’entrepreneur comme un homme prudent
6 Chakir A. 2006, cite par BERREZIKA Amina, p. 6.
 Compétences managériales typiques : avoir une vision ou le savoir
devenir, capacités à résoudre des problèmes, aptitudes dans le
domaine de l’organisation, la prise de décisions, la communication
et la prise de responsabilités ;
 Compétences sociales : capacité d’écoute, relations humaines
(aptitudes dans le domaine de la coopération, du travail en
groupe) ;
 Aptitudes personnelles : confiance en soi, motivation, énergie,;
 Compétences entrepreneuriale typiques : esprit d’initiative, sens
de l’action et de la créativité, prise de risques au niveau de la
concrétisation des idées .
la création d’entreprise : La création de l’entreprise est une recette qui nécessite le
l’usage approprié de deux éléments :

 Un entrepreneur avec beaucoup de motivation de la ténacité, de la


Patience, un savoir faire, une expérience.
 Un rêve réalisable, un projet à potentiel, une idée originale
pouvant se décliner en projet. Choisir de créer une entreprise,
c’est faire le choix d’un mode de vie particulier. L’INSEE définit la
création d’entreprise comme « la mise en œuvre de nouveaux
moyens de production »,
Derrière la définition de la création d’entreprise par l’INSEE, très
pragmatique, se cachent des étapes/démarches incontournables, mais
aussi un mode de vie propre à l’entrepreneur. Car créer son entreprise
revient à créer son propre emploi, mais aussi à créer de la richesse et à
participer pleinement à l’économie d’un pays !La création d’entreprise
est d’abord une idée, qu’il s’agit de transformer en activité économique,
puis en activité rentable.
Enfin, la création d’entreprise est un mode de vie, un challenge
permanent Une capacité à jongler avec sa trésorerie et à prendre des
décisions dont les Conséquences impacteront le niveau de vie de
l’entrepreneur et de ses collaborateurs.7
Différentes approches de l’entrepreneuriat

Les contributions récentes dans la recherche sur l’entrepreneuriat peuvent être


regroupées en trois approches principales (Filion, 1997)

7 (livre blanc « crée votre entreprise en 10 étape »).


2.1. L’approche fonctionnelle de l’entrepreneuriat : Dans cette approche, on met l’accent
sur les effets de l’entrepreneuriat et sur le rôle de l’entrepreneur dans le
développement des systèmes économiques (Fayolle, 2002). Les travaux de
recherche à ce niveau s’orientent autour de trois paradigmes : l’opportunité
d’affaires, l’innovation et la création de valeur. Cette approche s’inscrit ainsi
dans la tradition schumpétérienne qui considère l’entrepreneur comme un
agent du changement et une figure centrale du développement économique.
En effet, il prend des risques pour innover, notamment en réalisant de
nouvelles combinaisons productives. L’entreprise est considérée comme une
dynamique d’exécution de nouvelles combinaisons. Par conséquent,
l’entrepreneuriat existe à travers la dynamique d’innovation 8
L’approche centrée sur les individus

La qualité de l’entrepreneur est-elle innée ou acquise ? Quel est le profil idéal


de l’entrepreneur ? Cette approche vise à répondre à ces questions en faisons
une étude sur les caractéristiques psychologiques des entrepreneurs comme
leurs traits de personnalité leurs motivations, leurs comportements mais
également leurs origines et leurs trajectoires sociales.

Mc Clelland est l’un des premiers auteurs qui à s’intéresser aux liens qui
existent entre l’action des entrepreneurs et leur environnement (les valeurs,
les croyances et les motivations). . Pour lui, les entrepreneurs sont des
individus qui ont un besoin élevé d’accomplissement.

Les psychologues, sociologues et autres spécialistes du comportement ont


effectué des centaines de recherche sur les entrepreneurs et ont identifié toute
une série de caractéristiques qui le décrivent. DANJOU (2002), énumère cette
série de « traits à travers une revue de la littérature son environnement, la
proportion à la prise de risque, la tolérance face à l’ambiguïté, la confiance en
soi, la créativité »9

8 Cairn, « LES DÉTERMINANTS DE L’INTENTION ENTREPRENEURIALE DES ÉTUDIANTS, QUELS


ENSEIGNEMENTS POUR L’UNIVERSITÉ MAROCAINE ? » p112
9 10DANJOU cité in Riadh ZGHAL, l’entrepreneuriat ; (théories, acteurs, pratique), Sanabil Med SA, 2007,

p11.
L’approche processuel

Cette approche se développe à partir des années 1990. Elle ne s’intéresse pas
aux traits de personnalité de l’entrepreneur mais plutôt à son activité qui
s’inscrit dans un processus entrepreneurial. 10

Une approche descriptive qui cherche à comprendre le rôle de l’entrepreneur


dans l’économie et la société, cette approche a pour objet d’analyser dans les
variables personnelles et environnementales qui favorisent ou inhibent l’esprit
d’entreprise, les actes et les comportements entrepreneuriaux
Entrepreneuriat des jeunes :

Le rôle capital que joue l’entrepreneuriat des jeunes en tant que levier du
développement économique et de la création d’emplois est de mieux en mieux
compris. Dans les pays en voie de développement tels que le Maroc,
l’importance de la création d’entreprise et de l’auto emploi est vitale pour
toute la dynamique de développement11 .elle est une source essentielle de la
production de la richesse et de la lutte contre le chômage et le sous-emploi

Par ailleurs, il faut notre que les paroles et les actes des jeunes par rapport a
l’entrepreneuriat manifestent un contraste frappant. si d’une part nous
sommes a une époque ou une majorité de jeunes valorise l’entrepreneuriat
manifestent un contraste frappant., les jeunes veulent de plus en plus, être les
maitres de leur propre destin ,d’autre part ,seul un faible pourcentage d’entre
eux s’aventure a créer une entreprise12 .ils sont plus enclins au salariat et a
l’emploi public, Leur gout du risque et d’aventure entrepreneuriale est de plus,
en plus limité.
4.1Le jeune entrepreneur

Un entrepreneur est le fruit de son milieu, de ce faut il promouvoir la culture


entrepreneuriale plus particulièrement chez les jeunes afin de développer une
nouvelle génération de jeunes promoteurs capables d’assumer leurs
responsabilités entrepreneuriales Pour la plupart des économistes libéraux

10 Cairn « LES DÉTERMINANTS DE L’INTENTION ENTREPRENEURIALE DES ÉTUDIANTS, QUELS


ENSEIGNEMENTS POUR L’UNIVERSITÉ MAROCAINE ? »p113
11 Thierry verstraete, entrepreneuriat : modélisation du phénoméne,revue de l’entrepreneuriat ,vol1

n°1,2001
12 Borges & al.(2010) « jeunes créateur d’entreprise :leur parcours, de l’initiation a la consolidation »
actuels, le jeune entrepreneur reste la pierre angulaire de l’innovation, du
développement des entreprises et de la croissance économique.
Appellation des écoles Définition du jeune Auteurs de reference
entrepreneur
L’école économique Un jeune entrepreneur est Casson(1991)
spécialisé dans la prise
intuitive de décisions
réfléchies relative a la
coordination de ressources
L’école comportementale Le jeune entrepreneur se Gartner(1988)
définit par l’ensemble des
activités qu’il met en
organisation
L’école des processus Le jeune entrepreneur et celui Bygrave et Hofer(1991)
qui développe des
opportunités et crée une
organisation pour les
exploiter
Tableau1 : quelque définition du concept « jeune entrepreneur » selon les écoles de pensée

Source : Denieuil&al .(2011)13

Les motivations de création d’entreprises chez les jeunes :

Les jeunes affrontent plusieurs problèmes, car ces dernières ne trouvent pas
facilement un travail ,d’où les taux élève du chômage ,cela représente pour
eux une grande motivation pour le travail indépendants ainsi pour créer leurs
propres entreprise ,sachant que le gain financier sera plus élève que les salaries
des fonctionnaires d’état.

En effet la majorité des jeunes sont à la recherche d’un revenu plus important
que celui atteint par un salarié de la fonction publique ou dans une quelconque
entreprise privée. La recherche de l’autonomie et de l’indépendance vient en
seconde position puisque le plus souvent la création d’une entreprise est
motivée par le besoin d'accomplissement, de réalisation de soi.

13Denieuil p n noël et madoul. M(2011), entrepreneur maghrébins ,terrains en développement » éditions


karthala et irmc p.36
Selon Baccari (2006), à travers son étude sur les principales raisons qui
poussent les jeunes promoteurs à créer leur entreprise sont le désir d’assurer
une autonomie et une indépendance tout en étant son propre patron : « être
libre et ne pas avoir des ordres d’un supérieur hiérarchique », avoir des
récompenses financières importantes et « assurer un certain mode de vie plus
aisé »,Ensuite nous trouvons le goût de développer un projet qui veut dire tout
simplement le besoin d’accomplissement et de réalisation personnelle. La
motivation d’accomplissement influence fortement la décision de devenir
entrepreneur et pousse l’individu à être responsable de la solution de ses
problèmes et en conséquence à se fixer lui-même les objectifs aptes à
l’épanouir (Mc Clelland , 1965)14.

5. Les programmes d’entrepreneuriat (cas région du sud) :

au Maroc, plus précisément dans la région du sud, il y a quelque associations


comme mobadara et mokawalati ….etc. , qui ont pour objectif d’aider les
jeunes a crée leurs propres projets et leurs propres entreprise, tout en suivant
les programmes en dessous :

Moukawalati

Moukawalati est un programme mis en place par le Gouvernement pour


répondre aux besoins des jeunes créateurs d’entreprises, en mettant à leur
disposition les moyens et procédures appropriés.

Ce programme cible les diplômés lauréats de la formation professionnelle ainsi


que les chômeurs diplômés de l’enseignement supérieur ou ayant leur
baccalauréat le programme mokawalati a donc pour objectif de lutter contre le
chômage des jeunes diplôme et aide pour crée son propre emploi il s’agit
également de développer l’esprit d’entreprise chez les jeunes en favorisant
l’auto emploi .
Qu’est-ce que la fondation Moubadara?

Créée en 2013, la fondation Moubadara pour les Jeunes et l'Entrepreneuriat a


été initiée par Le Mouvement des Jeunes Entrepreneurs du Maroc. Elle a pour

14De nombreuses structures d’appui existent réparties sur l’ensemble du pays et dépendent des
principaux
départements ministériels en relation avec les activités économiques
mission la promotion de l’investissement et de la création d’entreprises,
l’encouragement de l’initiative privée, et des jeunes porteurs de projets, ainsi
que la modernisation des TPE/PME. Parmi ses objectifs, on retrouve la création
de programmes de formations dédiés à la TPE/PME, la promotion de la TPE/
PME et la culture entrepreneuriale, l’information autour des programmes et
produits destinés à cette catégorie ainsi que l’accompagnement des
collectivités locales et des institutions publiques qui ont les mêmes objectifs.

Section02: L’intention entrepreneurial:


L’importance de l’étude est de comprendre l’intention entrepreneuriale a fin
de nous aidé dans nos recherche

1. Définition de l’intention

la décision de démarrer une nouvelle entreprise suppose qu'elle soit planifiée


par un homme ou une femme depuis un certain temps et donc qu'elle soit
précédée d'une intention raisonnée de le faire. Cependant, dans certains cas,
cette intention ne se forme que peu de temps avant la décision réelle et, dans
d'autres cas, l'intention ne mène jamais à un comportement réel de création
d'entreprise , D’après Robert, l’intention se définit comme le fait de proposer
un certain but ou des résultats de l’action envisagée. En effet, les intentions
renvoient à un état mental dirigé vers l’action par la définition d’un but. Elle
traduit une véritable motivation à l’action, une tension psychologie orienté vers
l’action.

Boyd et Vozikis (1994)38 considèrent que l’intention est basée à la fois sur la
façon par laquelle les personnes perçoivent leurs environnement physique et
social, et la manière par laquelle ils anticipent les conséquences futures de
leurs comportements (attitudes, perceptions et efficacité personnelle).

L’intention est le mouvement par lequel l’esprit tend vers l’objet qu’il s’est
intériorisé. Elle est l’action de tendre vers un but15

15 ABIDAT Nouraya, « l’intention de l’entrepreneuriat féminin, Cas des étudiantes de fin de cycle de
l’université
de Bejaia », Mémoire de Master II, Juin 2014, P 20
Les intentions des entrepreneurs tendent à être dirigées vers des buts qui sont
des fins désirées plutôt que vers des moyens destinés à atteindre ces buts.
Cependant, les moyens comme les fins peuvent être intentionnels16

L’intention et les attitudes dépendent des représentations de soi et de ses


expériences, ainsi que de son environnement. Elle ne représente

pas une action mais elle définit une pensée. , mais non encore certain.
L’intention qui peut déboucher sur une décision peut être formée à partir de
plusieurs facteurs :

 Les attributs psychologiques (motivations, propension aux risques...) ;


 La culture
 L’environnement social ;
 Les caractéristiques de l’environnement ;
 Le temps disponible.

16 FAYOLLE Alain et Jean- Michel DEGEORGE, 2012, op.cit, 215


2.Théorie du comportement planifié Ajzen

Le comportement entrepreneurial a été analysé dans la littérature comme une


résultante de la personnalité et des caractéristiques démographiques. Des
modèles intentionnels ont été proposés pour prédire le comportement
entrepreneurial. Ces modèles considèrent les intentions comme un antécédent au
comportement entrepreneurial.

Les attitudes
Existence D’une idée ou d'un projet
associées Au
plus au moins formalisée recherche
comportement
d'information

besoin d'accomplissement

recherche d'autonomie Les normes


subjectives Comportem
Intention
prise de risque ent

motivation a se conformer aux attentes de la


familles et des proches

Les perceptions du
expérience de travail de stage dans une
contrôle
entreprise
comportemental
Les attitudes associées Au comportement Cette variable représente l’attractivité du
comportement. Par exemple, l’attitude envers le risque, amène une personne à
considérer de façon positive ou négative le fait de prendre des risques. De même
l’attitude envers le succès et l’échec de création d’entreprise favorise ou
défavorise la décision de créer une entreprise chez un individu. Elle est
composée de croyances de l’individu au sujet des conséquences de la réalisation
du comportement

Les normes sociales perçues « Subjective norm »est liée aux pressions sociales
exercées sur l’individu par son entourage le plus proche (famille, amis, etc.) ou
la perception de ce que les gens importants pour l’individu pensent de la
réalisation du comportement cible.

Le contrôle perçu du comportement ciblé « Perceived behavioral control » :


implique la perception de la disponibilité des ressources, des opportunités, des
obstacles anticipés et même des compétences nécessaires.

En psychologie sociale, l’attitude est un attribut de l’individu qui permet de


comprendre le comportement qui la choisi. L’attitude sera fonction des
motivations entrepreneuriale, du risque perçu, de l’expérience de travail et de
l’évaluation des conséquences positives et négatives.
Les motivations : la recherche du profil maximum est la motivation principale
conduisant un individu à la création d’une entreprise l’entrepreneur cherche
toujours a un gain financier plus élève cela représente pour lui une grand
motivation.
Les motivations et les objectifs des créateurs sont multiple , les entrepreneurs
ont des motivations et objectif économique (gagner de l’argent, développer
l’entreprise créer, retrouver un emploi...)
et non économique (indépendance, faire un métier qui plait, travailler en
famille...).
il existe plusieurs motivation qui peuvent influence la décision d’un
individu le gain financier sera plus élève que les salaries des
fonctionnaires d’état.
La perception du risque : Schumpeter a défini l’entrepreneur comme celui
introduit et conduit l’innovation. C’est celui qui exécute de nouvelles
combinaisons, il réalise quelque chose d’autre que ce qu’il accomplit par la
conduite habituelle. Puisqu’il est évident que la création d’une nouvelle
entreprise est une aventure risquée, la prise de risque apparaît, donc, comme
l’une des caractéristiques distinctives du comportement entrepreneuriale..
L’expérience de travail : Il semble que l’acquisition d’expérience est un pré-
requis très important pour les futurs entrepreneurs. Cette donnée tend à
confirmer que les entrepreneurs ne se lancent pas dans une entreprise sans
avoir au préalable une certaine expérience dans le domaine visé. Cela semble
particulièrement vrai pour les étudiants universitaires qui possèdent
d’avantage de connaissances théoriques que pratique.
.2Les facteurs socioculturels

La norme sociale se réfère aux croyances de l’individu concernant l’opinion


de ces personnes de référence par rapport au fait qu’il réalise ce comportement
en question. C’est la perception de la pression sociale quant à la réalisation ou
non du comportement. Elle se construit en conséquence de l’appréciation faite

par l’individu concernant les normes de ses proches et/ou sa motivation à se


conformer à ces normes. La subjective génère des croyances normatives de
l’individu. L’influence sociale est fonction des croyances normatives. Ces
dernières sont relatives à la perception des autres.
Caractéristiques Sociodémographiques

L’âge : constitue une des caractéristiques essentielles des individus qui ont réussi dans leurs
démarches entrepreneuriales. En effet, plusieurs études17 (Hambrik et Mason
1994, Davidson 1994, Weinzimmer 1993) soulignent une très forte corrélation
entre l’âge de l’individu et la réussite de l’entreprise.

Le Genre : La deuxième caractéristique étudiée est la suivante : Est-ce que le


genre à une incidence sur la réussite de la micro-entreprise ? En effet,
habituellement les femmes sont plus centrées sur la famille ou être salarie dans
une entreprise, et elles sont moins disposées à poursuivre des objectifs liés à la
création d’entreprise. Les études empiriques dans le domaine sur le lien entre le
genre et la réussite d’entreprises aboutissent toutefois à des résultats
contradictoires. Il y’a ceux qui ont observé18 (Dahlqvist (1999) et Jansson
2006) un lien négatif entre le fait que l’entrepreneur soit de genre féminin et la
réussite, tandis que d’autres19 ( Delmar 1999) n’ont observé aucun lien
significatif entre ces variables.

L’Environnement Familial : Plusieurs études dans le domaine indiquent qu’il y a


plus de chances de réussite, lorsque les entrepreneurs ont eu des parents

17 Evangelia papadaki et Bussima chami : Facteurs déterminants de la croissance des micro-entreprises au


canada rapport édité par la Direction Générale de la politique de la petite entreprise industrie canada du
17 Juillet 2002
18 Eric Michael Laviolette : Les Compétences entrepreneuriales : Définition et constitution d’un référentiel.

8èmè Congrès international Francophone en entrepreneuriat et PME année 2006


19 Jean-Luc GUYOT et Barbara VAN ROMPAEY Entrepreneuriat et création d’entreprise « revue de la

littérature et état de la recherche » N° 0201 Mai 2002


propriétaires d’une entreprise 20 (Y.Gasse 2000). Ces études supposent que les
futures entrepreneurs acquièrent le savoir faire, durant leur jeunesse 21
(Dushenseau et Garder 1988) de sorte qu’ils sont plus enclins à considérer
l’entrepreneuriat comme choix de carrière.

Niveau d’instruction : des parents Lors du contact avec les jeunes créateurs, il
nous est apparu dans le cadre du suivi sur le terrain des micro-entreprises entrées
en exploitation, que dans plusieurs des cas que le niveau d’instruction des
parents et les postes de travail occupés par ceux-ci, ont une influence sur la
décision de création d’entreprise, le choix du secteur et aussi sur la réussite de
l’entreprise. En effet, une entreprise gérée par un individu, dont les parents où
un des parents

occupe un poste dans une administration où une entreprise publique ou privée,


sont en mesure de détecter des opportunités d’investissement très rentable. De
même, que les parents instruits aident leurs enfants dans les démarches de
création et de gestion de l’entreprise créée ce qui augmente les probabilités de
réussite.

Ancienneté profession des parents De même que le niveau d’instruction, il


nous est apparu22, aussi, que les jeunes issus des parents, ayant un métier
donné, ont plus de chance de réussite dans leur entreprise que les individus issus
des parents n’ayant pas de métier dans le domaine. En effet, un individu qui crée
une micro entreprise dans le même domaine ou le père où la mère ont une
expérience professionnelle, détient plus de chance de réussite qu’un individu
dont les parents ne détient pas d’une ancienneté professionnelle dans le domaine
de création. Il est à signaler, que d’autres caractéristiques non citées dans notre
article peuvent avoir une influence sur la réussite d’une entreprise

- Les compétences

Niveau de Scolarité : D’un point de vue théorique, il y a un lien entre le niveau


des études et la réussite. Les études supérieures permettre à l’individu de mieux
faire face aux problèmes et de saisir les opportunités dont dépendent la création

20 Jean Luc Guyot, Frank Janssen et Olivier Lohest : Facteurs influençant la croissance de l’emploi des PME
Wallonnes revue Louvain School of Management année 2006-2007
21 LEGHIMA Amina et MEGUELTI Sonia Le profil de l’entrepreneur comme facteur de succès des

entreprises nouvellement créées Polycopié de communication lors du colloque International « Création


d’entreprises et territoires » 03 et 04 décembre 2006
22 Henri Capron Entrepreneuriat et Création d’entreprises Editions De Boeck université 1er édition juin

2009
et la gestion de l’entreprise23(A.P.Julien). En effet, de nombreuses études
empiriques14(Cooper 1994 ; Cressy 1996 ; Taylor 1999 ; Montgomery 2005 et
Almus 2002) constatent, effectivement, que le niveau d’instruction du créateur à
un impact positif sur la réussite de l’entreprise.

Formation Professionnelle Dans la pratique, le suivi sur le terrain des micro-


entreprises entrées en exploitation dans le cadre du dispositif ANSEJ, il est
apparu que les jeunes entrepreneurs ayant suivi une formation professionnelle se
distinguent par un taux de réussite très élevé. Ainsi, il ressort que la formation
professionnelle participe à la réussite de l’entreprise

Savoir Faire Dans le cadre du dispositif ANSEJ, selon les décrets, un jeune qui
postule à la création d’entreprise doit détenir une qualification ou un savoir faire
dans le domaine de création souhaité. Ainsi, de point de vue du législateur, le
savoir faire constitue un facteur de réussite. Les études réalisées dans le domaine
de l’entreprenariat débouchent sur la constatation suivante24 (E.M.Laviolette,
2006): « Les entreprises florissantes ont été mises sur pied par un fondateur
ayant eu une expérience et un savoir faire dans le secteur ».

CONCLUSION

Les activités entrepreneuriales sont un vecteur important pour la création d’emploi et


de la richesse. Et tout acte est précédé par l’intention d’entreprendre. Nous avons, dans
ce mémoire, tenté d’expliquer la formation de l’intention d’entreprendre à travers des
facteurs (le niveau d’étude, la formation poursuivie…).

23 Sandrine EMIN Les facteurs déterminant la création d’entreprise par les chercheurs publics : application
des modèles d’intention Revue de l’Entrepreneuriat Vol 3 N° 01 2004
24 Robert Wtterwulghe La PME une entreprise humaine Editions MANAGEMENT 1988

Das könnte Ihnen auch gefallen