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ENCADRÉ PAR :
MEMBRES DU JURY :
1 Thierry Verstraet, « proposition d’un cadre théorique pour la recherche en entrepreneuriat : PhE=f
[(CxSxP))
(Exo)], éditions0 de l’ADREG, décembre 2003, P13.
Chapitre I
4 Idem, 1996, P 8.
5
cairn , L’entrepreneur comme un homme prudent
6 Chakir A. 2006, cite par BERREZIKA Amina, p. 6.
Compétences managériales typiques : avoir une vision ou le savoir
devenir, capacités à résoudre des problèmes, aptitudes dans le
domaine de l’organisation, la prise de décisions, la communication
et la prise de responsabilités ;
Compétences sociales : capacité d’écoute, relations humaines
(aptitudes dans le domaine de la coopération, du travail en
groupe) ;
Aptitudes personnelles : confiance en soi, motivation, énergie,;
Compétences entrepreneuriale typiques : esprit d’initiative, sens
de l’action et de la créativité, prise de risques au niveau de la
concrétisation des idées .
la création d’entreprise : La création de l’entreprise est une recette qui nécessite le
l’usage approprié de deux éléments :
Mc Clelland est l’un des premiers auteurs qui à s’intéresser aux liens qui
existent entre l’action des entrepreneurs et leur environnement (les valeurs,
les croyances et les motivations). . Pour lui, les entrepreneurs sont des
individus qui ont un besoin élevé d’accomplissement.
p11.
L’approche processuel
Cette approche se développe à partir des années 1990. Elle ne s’intéresse pas
aux traits de personnalité de l’entrepreneur mais plutôt à son activité qui
s’inscrit dans un processus entrepreneurial. 10
Le rôle capital que joue l’entrepreneuriat des jeunes en tant que levier du
développement économique et de la création d’emplois est de mieux en mieux
compris. Dans les pays en voie de développement tels que le Maroc,
l’importance de la création d’entreprise et de l’auto emploi est vitale pour
toute la dynamique de développement11 .elle est une source essentielle de la
production de la richesse et de la lutte contre le chômage et le sous-emploi
Par ailleurs, il faut notre que les paroles et les actes des jeunes par rapport a
l’entrepreneuriat manifestent un contraste frappant. si d’une part nous
sommes a une époque ou une majorité de jeunes valorise l’entrepreneuriat
manifestent un contraste frappant., les jeunes veulent de plus en plus, être les
maitres de leur propre destin ,d’autre part ,seul un faible pourcentage d’entre
eux s’aventure a créer une entreprise12 .ils sont plus enclins au salariat et a
l’emploi public, Leur gout du risque et d’aventure entrepreneuriale est de plus,
en plus limité.
4.1Le jeune entrepreneur
n°1,2001
12 Borges & al.(2010) « jeunes créateur d’entreprise :leur parcours, de l’initiation a la consolidation »
actuels, le jeune entrepreneur reste la pierre angulaire de l’innovation, du
développement des entreprises et de la croissance économique.
Appellation des écoles Définition du jeune Auteurs de reference
entrepreneur
L’école économique Un jeune entrepreneur est Casson(1991)
spécialisé dans la prise
intuitive de décisions
réfléchies relative a la
coordination de ressources
L’école comportementale Le jeune entrepreneur se Gartner(1988)
définit par l’ensemble des
activités qu’il met en
organisation
L’école des processus Le jeune entrepreneur et celui Bygrave et Hofer(1991)
qui développe des
opportunités et crée une
organisation pour les
exploiter
Tableau1 : quelque définition du concept « jeune entrepreneur » selon les écoles de pensée
Les jeunes affrontent plusieurs problèmes, car ces dernières ne trouvent pas
facilement un travail ,d’où les taux élève du chômage ,cela représente pour
eux une grande motivation pour le travail indépendants ainsi pour créer leurs
propres entreprise ,sachant que le gain financier sera plus élève que les salaries
des fonctionnaires d’état.
En effet la majorité des jeunes sont à la recherche d’un revenu plus important
que celui atteint par un salarié de la fonction publique ou dans une quelconque
entreprise privée. La recherche de l’autonomie et de l’indépendance vient en
seconde position puisque le plus souvent la création d’une entreprise est
motivée par le besoin d'accomplissement, de réalisation de soi.
Moukawalati
14De nombreuses structures d’appui existent réparties sur l’ensemble du pays et dépendent des
principaux
départements ministériels en relation avec les activités économiques
mission la promotion de l’investissement et de la création d’entreprises,
l’encouragement de l’initiative privée, et des jeunes porteurs de projets, ainsi
que la modernisation des TPE/PME. Parmi ses objectifs, on retrouve la création
de programmes de formations dédiés à la TPE/PME, la promotion de la TPE/
PME et la culture entrepreneuriale, l’information autour des programmes et
produits destinés à cette catégorie ainsi que l’accompagnement des
collectivités locales et des institutions publiques qui ont les mêmes objectifs.
1. Définition de l’intention
Boyd et Vozikis (1994)38 considèrent que l’intention est basée à la fois sur la
façon par laquelle les personnes perçoivent leurs environnement physique et
social, et la manière par laquelle ils anticipent les conséquences futures de
leurs comportements (attitudes, perceptions et efficacité personnelle).
L’intention est le mouvement par lequel l’esprit tend vers l’objet qu’il s’est
intériorisé. Elle est l’action de tendre vers un but15
15 ABIDAT Nouraya, « l’intention de l’entrepreneuriat féminin, Cas des étudiantes de fin de cycle de
l’université
de Bejaia », Mémoire de Master II, Juin 2014, P 20
Les intentions des entrepreneurs tendent à être dirigées vers des buts qui sont
des fins désirées plutôt que vers des moyens destinés à atteindre ces buts.
Cependant, les moyens comme les fins peuvent être intentionnels16
pas une action mais elle définit une pensée. , mais non encore certain.
L’intention qui peut déboucher sur une décision peut être formée à partir de
plusieurs facteurs :
Les attitudes
Existence D’une idée ou d'un projet
associées Au
plus au moins formalisée recherche
comportement
d'information
besoin d'accomplissement
Les perceptions du
expérience de travail de stage dans une
contrôle
entreprise
comportemental
Les attitudes associées Au comportement Cette variable représente l’attractivité du
comportement. Par exemple, l’attitude envers le risque, amène une personne à
considérer de façon positive ou négative le fait de prendre des risques. De même
l’attitude envers le succès et l’échec de création d’entreprise favorise ou
défavorise la décision de créer une entreprise chez un individu. Elle est
composée de croyances de l’individu au sujet des conséquences de la réalisation
du comportement
Les normes sociales perçues « Subjective norm »est liée aux pressions sociales
exercées sur l’individu par son entourage le plus proche (famille, amis, etc.) ou
la perception de ce que les gens importants pour l’individu pensent de la
réalisation du comportement cible.
L’âge : constitue une des caractéristiques essentielles des individus qui ont réussi dans leurs
démarches entrepreneuriales. En effet, plusieurs études17 (Hambrik et Mason
1994, Davidson 1994, Weinzimmer 1993) soulignent une très forte corrélation
entre l’âge de l’individu et la réussite de l’entreprise.
Niveau d’instruction : des parents Lors du contact avec les jeunes créateurs, il
nous est apparu dans le cadre du suivi sur le terrain des micro-entreprises entrées
en exploitation, que dans plusieurs des cas que le niveau d’instruction des
parents et les postes de travail occupés par ceux-ci, ont une influence sur la
décision de création d’entreprise, le choix du secteur et aussi sur la réussite de
l’entreprise. En effet, une entreprise gérée par un individu, dont les parents où
un des parents
- Les compétences
20 Jean Luc Guyot, Frank Janssen et Olivier Lohest : Facteurs influençant la croissance de l’emploi des PME
Wallonnes revue Louvain School of Management année 2006-2007
21 LEGHIMA Amina et MEGUELTI Sonia Le profil de l’entrepreneur comme facteur de succès des
2009
et la gestion de l’entreprise23(A.P.Julien). En effet, de nombreuses études
empiriques14(Cooper 1994 ; Cressy 1996 ; Taylor 1999 ; Montgomery 2005 et
Almus 2002) constatent, effectivement, que le niveau d’instruction du créateur à
un impact positif sur la réussite de l’entreprise.
Savoir Faire Dans le cadre du dispositif ANSEJ, selon les décrets, un jeune qui
postule à la création d’entreprise doit détenir une qualification ou un savoir faire
dans le domaine de création souhaité. Ainsi, de point de vue du législateur, le
savoir faire constitue un facteur de réussite. Les études réalisées dans le domaine
de l’entreprenariat débouchent sur la constatation suivante24 (E.M.Laviolette,
2006): « Les entreprises florissantes ont été mises sur pied par un fondateur
ayant eu une expérience et un savoir faire dans le secteur ».
CONCLUSION
23 Sandrine EMIN Les facteurs déterminant la création d’entreprise par les chercheurs publics : application
des modèles d’intention Revue de l’Entrepreneuriat Vol 3 N° 01 2004
24 Robert Wtterwulghe La PME une entreprise humaine Editions MANAGEMENT 1988