Sie sind auf Seite 1von 7

1- Quels sont les textes de loi qui régissent la responsabilité pénale des commissaires aux

comptes ?

La responsabilité pénale du commissaire aux comptes ne peut se fonder que sur les infractions
spécifiques prévues et sanctionnées par l’article 405 de la loi n°17-95, ou sur les infractions de droit
commun déterminées et punies par les dispositions du code pénal.

2- Quels types d’infraction qui peuvent attendre le métier du cac ?

Il s’agit d’infractions commises dans l’exercice des fonctions légales de l’intéressé. Le texte légale
retient deux catégories d’infractions, les unes portent atteinte à l’information des actionnaires, les
autres touchent celle des dirigeants sociaux.

3- Quel est le fondement de la responsabilité pénale du cac ?

L’application du droit pénal propre au commissariat aux comptes suppose que le commissaire aux
comptes ait failli à l’une de ses obligations fondamentales, par action ou par omission.

Le droit pénal étant d’interprétation stricte, seules les infractions expressément définies par la loi
peuvent servir de fondements textuels aux poursuites, puis, le cas échéant, à la condamnation.

4- Quelles sont les incriminations pénales relatives à l’exercice de la profession du cac ?

L’exercice irrégulier de la profession prend deux formes : l’atteinte aux monopoles professionnels ; et
l’atteinte à l’indépendance du commissaire aux comptes.

5- L’incrimination relative à l’atteinte à l’indépendance du commissaire aux comptes ?

Pour assurer la pleine efficacité des prohibitions, l’article 404 de la loi 17-95 prévoit que «sera punie
d’un emprisonnement de un à six mois et d’une amende de 8 000 à 40000 dirhams, toute personne
qui, soit en son nom personnel, soit au titre d’associé dans une société de commissaires aux comptes,
aura, sciemment, accepté, exercé ou conservé les fonctions de commissaire aux comptes, nonobstant
les incompatibilités légales ».

Matériellement, l’infraction existe dès qu’il y a eu soit acceptation, même sans exercice concret des
fonctions, soit exercice en situation incompatible, soit poursuite de l’exercice des fonctions après
apparition de l’incompatibilité, et ce quel que soit la durée de cette infraction et/ou l’importance de
l’activité.

L’élément moral de l’infraction est classiquement exigé. Il faut, que le commissaire ait agi
«sciemment». Cela signifie, non que le procureur du Roi ait à prouver que le commissaire connaissait
la situation d’incompatibilité et n’en a tenu aucun compte.

6- Quelles sont les textes de loi confirmatives/relatives à la confirmation du principe de


l’indépendance du cac ?

Les articles 161 et 162 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes ont affirmé avec force la nécessité
pour le commissaire aux comptes d’exercer sa profession en toute indépendance en énonçant des
incompatibilités légales avec certaines activités ou qualités.
7- Quelles sont les incriminations pénales relatives à l’exercice de la mission ?

Le contrôleur légal des comptes est garant du respect du principe général de régularité, qui permet à
tout intéressé de s’informer sur la manière dont l’entreprise assume son risque d’exploitation. Il n’est
donc pas étonnant que la plupart des incriminations tournent autour de l’obligation faite au
commissaire aux comptes de contrôler, selon des modalités diverses, l’information fournies aux tiers.
Il sera donc sanctionné d’un côté pour des atteintes directes à la sincérité de l’information , et d’un
autre côté pour des atteintes aux règles relatives à la diffusion interdite de l’information, c’est le secret
professionnel ou l’obligation de se taire.

8- De quoi s’agit-il l’infraction concernant la fourniture ou la confirmation d’une information


mensongère ?

L’infraction relative au mensonge du commissaire aux comptes est consommé dès lors que des
informations mensongères ont, été donnée ou confirmé, aux associés ou à des tiers. L’existence de
l’infraction suppose ainsi la réunion des éléments matériels et de l’élément moral.

9- Quels sont les éléments matériels constitutifs de l’infraction du mensonge du cac ?

Il y a deux éléments dont la présence doit être établie : une information mensongère et une
transmission par le commissaire aux comptes de celle-ci.

 Le contenu de l’information mensongère :


Elle ne peut être que sur la situation comptable et Financière de la société, il s’agirait de l’information
qui doit être donnée par le commissaire aux comptes de la situation de la société dans ses rapports à
l’assemblée générale.

La transmission matérielle de l’information mensongère par le commissaire aux comptes est


nécessaire. Cette transmission est matériellement établie lorsque le rapport, général ou spécial selon
le cas, a donné ou confirmé le mensonge des dirigeants. Cette transmission peut aussi prendre une
autre forme que la rédaction d’un rapport.

L’article 405 est moins précis et utilise seulement l’expression «donné ou confirmé ». Il s’ensuit que le
mode de transmission est indifférent. Cela peut donc être fait, sous condition d’en rapporter la preuve,
par voie orale ou écrite, quel que soit le support, de manière publique ou privée.

Il faut que les mensonges du commissaire aux comptes aient une réalité tangible et qu’ils soient d’une
gravité qui justifie la poursuite.

10- Quel est l’élément moral de l’infraction du mensonge du cac ?

L’intention de commettre le délit d’information mensongère doit être établie pour que les juges
puissent entrer en condamnation. Les textes exigent en effet que le commissaire aux comptes procède
par action ou par omission, à la diffusion ou à la confirmation des informations mensongères en
connaissance de cause. Ce sera, le cas si le commissaire aux comptes a participé à la préparation du
bilan inexact, ordonné les écritures qui couvraient des opérations fictives, porté lui-même une fausse
date sur son rapport pour occulter la date réelle du véritable rapport couvrant des irrégularités
comptables, certifié les comptes sans la moindre réserves alors qu’il savait que les documents
comptables n’avaient pas été fournis par la société ou qu’il savait que les stocks avaient été
délibérément sous-évalués pour minorer le résultat etc.

La répression pénale est la sanction d’un comportement professionnel inadmissible. Il est certain qu’en
principe, l’absence de preuve formelle, non de la négligence, mais de la conscience de transmettre des
informations fausses, doit bénéficier au commissaire aux comptes.

Les sanctions encourues par le commissaire aux comptes diffèrent selon le texte qui leur sert de
fondement.

11- Comment peut-on définir l’infraction relative à la fourniture d’une information confidentielle :
la violation du secret professionnel ?

Le secret professionnel s’impose au commissaire aux comptes. Détenteur d’informations essentielles


pour l’entreprise, il est tenu à une obligation rigoureuse de confidentialité.

Le respect du secret professionnel est une règle de protection de la société contrôlée. Il s’ensuit que
le commissaire aux comptes ne pourrait être le confident, des dirigeants s’ils n’étaient assurés que les
éléments majeurs de leurs choix industriels, commerciaux et financiers pouvaient être impunément
divulgués. Même à l’heure de la transparence et de la loyauté, donc de l’information, la concurrence
commande que les secrets majeurs des stratégies soient protégés s’ils ne violent pas la loi.

La question essentielle qui se pose est celle de la détermination des personnes auxquelles, aux termes
de la loi, le commissaire aux comptes peut opposer l’obligation légale du secret, et celles auxquelles il
doit ou peut révéler les secrets qu’il détient à titre professionnel.

12- quelles sont les sanctions des infractions relatives à la fonction commissaire aux comptes ?

L’acceptation, l’exercice ou la conservation des fonctions du CAC nonobstant des incompatibilités


légales est passible de sanction allant d’un mois à 6 mois d’emprisonnement et de 8000 à 40.000dhs
d’amende (article 404 de la loi 17-95).

Le commissaire aux comptes qui aurait donné ou confirmer des informations mensongères sur la
situation de la société ou qui n’aura pas révèle aux organes de l’administration les faits délictueux
qu’il a pu constater est passible de sanction allant de 6 mois a 2 ans d’emprisonnement et de 10.000
à 100.000dhs d’amende (article 405 de la loi 17-95).

13- existe-il d’autre forme de responsabilité concernant le cac ?

On a d’autre forme de responsabilité, il s’agit de la responsabilité pénale et la responsabilité civile :

RESPONSABILITÉ DISCIPLINAIRE :

Etant un expert-comptable, le CAC peut faire l’objet de sanctions disciplinaires lorsqu’il commet des
fautes mettant en cause la profession et contraire à la probité et à l’honneur. Ces sanctions sont
énumérées par l’article 68 de la loi 15-89 à savoir :
- L’avertissement ;
- Le blâme ;
- La suspension pour une durée ne dépassant pas 6 mois ;
- La radiation du tableau.
Les premières sanctions peuvent être assorties par une amende allant de 10.000 à 100.000 DH.

Le CAC reste responsable à l’égard de la société que des tiers, des conséquences dommageables
résultantes de ses fautes ou de ses négligences. Il est également responsable des fautes des
dirigeants non révélées dans son rapport.

Cette responsabilité reste non générale et se prescrit par cinq ans à compter du fait dommageable ou
de sa date de révélation.

Pour faire face à cette responsabilité, la loi réglementant la profession d’expert-comptable a prévu la
souscription d’une police d’assurance.

14- Comment la réglementation pénale prévue aux fonctions du cac peut constituer un instrument
de développement économique de notre pays ?

En certifiant la sincérité des comptes des entreprises, la profession du commissaire aux comptes
contribue à entretenir la confiance dans le système économique et favorise la croissance.

Sans confiance, pas de croissance

La certification des comptes bénéficie à l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise et au monde
économique en général. Elle permet ainsi aux investisseurs, fournisseurs, clients, banques,
administrations, salariés… de se faire une opinion sur la situation réelle d'une entreprise. A ce titre, la
comptabilité figure parmi les quelques infrastructures vitales de l'économie de marché. Dès lors que
la pertinence des comptes est mise en doute, c'est l'ensemble du système qui se grippe. Les parties
prenantes se détournent et la croissance économique s'affaiblit.

Une mission d'intérêt public

Quand le commissaire aux comptes émet et justifie une opinion sur la régularité et la sincérité des
comptes, il exerce sa responsabilité et son jugement au service de l'ensemble des parties prenantes.
Ses travaux portent également sur l'analyse de l'information financière et sa sincérité. Il informe
enfin sur certaines transactions intervenues entre la société et ses actionnaires ou administrateurs.
Pour l'aider dans sa mission, la loi prévoit qu'il peut assister à toutes les réunions du conseil
d'administration où sont examinés les comptes, ainsi qu'à toutes les assemblées d'actionnaires. Dans
certains cas, il s'exprime devant le comité d'entreprise. L'entreprise gagne ainsi en fiabilité et
productivité.

Crédibiliser l'information financière

Aujourd'hui, l'accès aux états financiers des entreprises, notamment via les médias électroniques est
souvent l'unique moyen pour l'ensemble des parties prenantes de se forger une opinion sur la
situation réelle de l'entreprise. La finalité de la mission du commissaire aux comptes est de
contribuer à la fiabilité de cette information financière, aujourd'hui dense et complexe. L'exactitude
de ses données est primordiale et confirme le lien de confiance fort que la profession crée entre les
différents partenaires de l'économie.

15- l’historique de la fonction du commissaire aux comptes et ses origines ?

L’évolution du CAC à travers le temps en France.

Avant d'acquérir l'appellation de commissaire aux comptes, le mot "commissaire" a été introduit par
les français dans un texte de loi de 1863 qui le liait à la SARL de l'époque, cette dénomination
réapparaît en 1867 pour devenir "commissaire de société" dans les SA et SCA, son rôle était destiné à
rédiger un rapport sur la situation de la société, sur le bilan et sur les comptes, certes, mais il était
dépourvu de réels pouvoirs d’investigation. Un décret - loi de 1935 redonne naissance à cet organe
suite à une procédure d'agrément par les Cours d'appel instituée pour les commissaires contrôlant
les sociétés faisant publiquement appel à l'épargne.

En 1966 il devient commissaire aux comptes, rapidement une rivalité s'installe entre les
commissaires aux comptes et les experts comptables, teinté de méfiance et d'hostilité cette querelle
de cousinage est maintenue jusqu'à présent.

Deux ans plus tard (1969), un décret vient coiffer les attributions de la profession du commissaire aux
comptes et annonce le projet de création de l'organisation collective de leur fonction, née le 1er
Janvier 1970 à Paris sous le nom de la collectivité nationale des commissaires aux comptes (CNCC).
D’autres modifications sont apparût pour élargir le champ du commissaire aux comptes.
Le commissaire aux comptes ne voit le jour au Maroc qu'à partir de 1995 dans des textes juridiques.

16- les caractéristiques de la mission du commissaire au compte ?

Le commissaire aux comptes est considéré comme un organe essentiel au sein des sociétés, c'est un
salarié de l'entreprise mais caractérisé par son indépendance et son impartialité vis à vis de la société
pour pouvoir exercer sa mission dans les meilleures conditions.

17- les incompatibilités/interdictions concernant la mission du cac au sein de l’etp ?

Le commissaire aux comptes ne peut en aucun cas être désigné comme directeur, administrateur ou
membre du directoire des sociétés qu'il contrôle qu'après un délai minimum de 5 ans à compter de la
fin de ses fonctions en tant que commissaire aux comptes au sein de l'entreprise. Cela dit sa fonction
n'est pas compatible avec celle du fondateur, de l'apporteur en nature, d'un administrateur, un
directeur ou un membre du conseil de la surveillance de la société ou une de ses filiales. Les parents
conjoints jusqu'au 2eme degré ne peuvent être désignés comme étant commissaire aux comptes de
l'entreprise ou toute personne recevant une rémunération à l'occasion de l'exercice de quelconques
fonctions mettant en cause leur impartialité et leur indépendance. Le non-respect de ces
interdictions/incompatibilités est passible de sanctions.

18- la formation du commissaire au compte au Maroc et en France ?

Le commissaire aux comptes devrait être préalablement formé pour exercer sa mission et accéder à
ses fonctions, divers cursus peuvent être suivis dans les écoles de commerce et de comptabilité, le
cas échéant acquérir un bac+5 en comptabilité.

En France un commissaire aux comptes doit soit être titulaire d'un DEC (Diplôme d'expertise
comptable) plus un stage de 2 ans soit un master en comptabilité avec un stage de 3 ans chez un
commissaire aux comptes habilité. Il est à noter que le commissaire aux comptes pour exercer sa
mission au sein d'une entreprise doit être inscrit à l'ordre des experts comptables.

19- quel-est l’organe responsable de la désignation du cac ?

Selon les dispositions de la loi 17-95 le commissaire aux comptes est désigné par assemblée générale
des actionnaires par le biais d'un contrat pour 3 exercices. Ses fonctions sont désignées également
par cette même assemblée
20- sanctions relatives au non désignation du cac ?

Il s’agit dans ce cas-là à : des sanctions relatives aux organes d’administration :

La non provocation de la désignation du commissaire aux comptes dans les cas suscités, est passibles
de sanctions d’un à 6mois d'emprisonnement et de 10.000dhs à 50.000dhs d'amende à l'encontre
des organes d'administration et de gérance (article 403 de la loi 17-95).

Les membres des organes d’administration qui auraient sciemment mis obstacle aux vérifications et
aux contrôles des commissaires aux comptes ou qui auraient mis obstacle à l’exercice de droit de
communication de ce derniers sont passibles de sanctions allant d’un à six mois d’emprisonnement
et de 6000 à 30.000dhs d’amende (article 406 de la loi 17-95).

21- pourquoi le commissaire aux comptes est obligatoire dans la société anonyme ?

La commissaire aux comptes est obligatoire dans la SA pour plusieurs raison :


D’abord, le législateur veut appliquer une séparation entre la gestion des capitaux et la propriété des
capitaux (diminuer le risque de conflit d’intérêt) ;
En outre, un intérêt économique voire les missions et le rôle du cac au sein de la société anonyme ;
En plus, le cac est un agent qui transmettre aux propriétaires des capitaux des informations sincères
et fiables sur la gestion, le législateur pour garder la neutralité et le point de vue objectif concernant
la situation de l’entreprise, il oblige que la cac doit être externe de la gestion de l’entreprise.

22- quelle est la différence entre le commissaire aux comptes et l’expertise comptable ?

Le commissaire aux comptes est rémunérer par la société, en plus il exerce une fonction légale dont
elles y sont déterminées par la loi, par contre, le l’expertise comptable a une mission contractuelle
ses fonctions sont déterminer par un contrat.
Questions :

1- Quels sont les textes de loi qui régissent la responsabilité pénale des commissaires aux
comptes ?

2- Quels types d’infraction qui peuvent attendre le métier du cac ?

3- Quel est le fondement de la responsabilité pénale du cac ?

4- Quelles sont les incriminations pénales relatives à l’exercice de la profession du cac ?

5- L’incrimination relative à l’atteinte à l’indépendance du commissaire aux comptes ?

6- Quelles sont les textes de loi confirmatives/relatives à la confirmation du principe de


l’indépendance du cac ?

7- Quelles sont les incriminations pénales relatives à l’exercice de la mission ?

8- De quoi s’agit-il l’infraction concernant la fourniture ou la confirmation d’une information


mensongère ?

9- Quels sont les éléments matériels constitutifs de l’infraction du mensonge du cac ?

10- Quel est l’élément moral de l’infraction du mensonge du cac ?

11- Comment peut-on définir l’infraction relative à la fourniture d’une information confidentielle :
la violation du secret professionnel ?

12- quelles sont les sanctions des infractions relatives à la fonction commissaire aux comptes ?

13- existe-il d’autre forme de responsabilité concernant le cac ?

14- Comment la réglementation pénale prévue aux fonctions du cac peut constituer un instrument
de développement économique de notre pays ?

15- l’historique de la fonction du commissaire aux comptes et ses origines ?

16- les caractéristiques de la mission du commissaire au compte ?

17- les incompatibilités/interdictions concernant la mission du cac au sein de l’etp ?

18- la formation du commissaire au compte au Maroc et en France ?

19- quel-est l’organe responsable de la désignation du cac ?

20- sanctions relatives au non désignation du cac ?

21- pourquoi le commissaire aux comptes est obligatoire dans la société anonyme ?

22- quelle est la différence entre le commissaire aux comptes et l’expertise comptable ?

Das könnte Ihnen auch gefallen