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Vision colorée
« DYSCHROMATOPSIE »
L'oeil humain peut distinguer (spectre lumineux visible découvert par Isaac Newton vers
1'600) seulement une petite game d'ondes électro-magnétiques (lumières/couleurs) de
longueurs d'onde comprises entre 380-390 et 760-780-800 nm (789.47-769.23 et 394.74-
384.62-375.00 THz dépendant des auteurs, expérimentateurs et personnes analysées, e.g.
d'autres auteurs sont plus serrés, fixant le spectre des rayonnements visibles pour l'oeil
humain entre seulement 400 nanomètres [7.5e8 MHz = 750 THz = violet] et 700 nm [428.57
THz], d'autres de 380 nm (violet) à 800 nm [789.47 et 375.00 THz], et d'autres encore de
3.96e8 MHz [ou 396 THz = 757.58 nm = rouge (750 nm pour d'autres)]) ; mais beaucoup
d'humains seraient capables de percevoir des scintillements dans les UVA bien en-deçà de
380 nm : bien entendu, la couleur subjective dépend aussi de son intensité, par exemple le
jaune faible paraît brun, et de plus nous n'avons pas tous la même sensibilité visuelle. D'autres
auteurs sont plus serrés, fixant le spectre des rayonnements visibles pour l'oeil humain entre
seulement 400 et 700 nanomètres (750 et 428.57 THz), d'autres de 380 à 800 nm (789.47 et
375.00 THz), et d'autres encore de 3.96e8 MHz (ou 396 THz = 757.58 nm = rouge). Le sang
absorbe la lumière à 415 nm.
Le sperme absorbe les longueurs d'onde entre 300 et 480 nm pour renvoyer {forte
fluorescence} entre 400 et 700 nm.
Fluorescence = Propriété à transformer une radiation d'un spectre donné [essentiellement UV,
365 nm = UV-A] en lumière visible [svt vert = 550 nm] grâce à des fluorophores. Le
déplacement [décalage] en reémission du spectre incident à longueurs d'ondes courtes vers un
spectre à longueurs d'ondes plus grandes s'appelle « déplacement de Stokes ».
L'arc-en-ciel indique la zone de longueurs d'onde qui est visible pour l'oeil humain : les sept
couleurs [visibles] de l'arc-en-ciel en dégradé lorsqu'on augmente la longueur d'onde de 0.4 à
0.8 µm, de l'intérieur vers l'extérieur, sont :
Gamme étendue des ondes électromagnétiques, des courtes longueurs d'ondes aux grandes
longueurs d'ondes :
4. UVA (315[320]-400 nm) : 1.0 mW/cm² plus de 1'000 secs (~16.6 min),
ou moins de 1'000 secondes si dose totale énergie < 1.0 J/cm²
5. UVB et UVC (rayons ultraviolets actiniques, utilisés dans la
photogravure : 200 à 315[320] nm)
o UVB : 290 – 320 nm
o UVC : 100 – 280 nm.
Bandes de fréquences utilisées dans le domaine des ELF, VLF, LF, etc.
Bande Fréquence Longueur d'Onde
ELF >100 km
VLF 3-30 kHz 100-10 km
LF 30 -300 kHz 10-1 km
MF 0.3-3 MHz 1000-100 m
HF 3-30 MHz 100-10 m
VHF 30-300 MHz 10-1 m
UHF 0.3-3 GHz 1 m - 10 cm
SHF 3 - 30 GHz 10-1 cm
EHF 30-300 GHz 1 cm - 1 mm
1. 0 Hertz : DC
2. 1-30 Hz: subaudible (bande de fréquences en-deça de l'audibilité humaine)
3. 30-300 Hz: généralement subaudible (bande de fréquences en-deça de la voix humaine
parlée habituelle, toutefois certains humains peuvent entendre les fréquences de cette
bande)
4. 300-3000 Hz: audio (bande de fréquences habituelles de la voix humaine parlée)
5. 3 -30 kHz: ultrason (au-delà de l'audibilité huamine habituelle, mais audibles pour le
chien)
6. 30 kHz - 300 MHz, voir tableau ci-dessus.
7. 300-1000 MHz (1 GHz): bande UHF;
8. 1-18 GHz: microondes.
9. 18 GHz - +++ centaines de GHz: ondes millimétriques.
N.B.: Il n'y a pas vraiment de limite de démarcation franche / précise entre «ultrason» et
«audible», le tout dépend aussi du contexte!.
En pratique professionnel et militaire on désigne les bandes de fréquences par des lettres :
Concernant les sons, voici un tableau des décibels réalisé par l'Association
«Journée Nationale de l'Audition» (JNA) :Échelle des décibels (db) perçus par
l'oreille humaine :
7 - Dangereux :
200: Explosion volcan Krakatoa
190: Fusée au décollage
170: Tir de fusil d'assaut/de chasse
160: Explosion de pétards/pistolet
6 - Nocif :
150: Avion au décollage
140: Détonation / explosion / arme à feu
130: Enceintes à fond dans une voiture
5 - Risque :
110: Concert / Discothèque / Rave Party
100: Balladeur (écoute à pleine puissance)
90: Trafic routier / moto / tracteur
4 - Fatigant / Pénible :
80: Circulation automobile / Klaxon
70: Aspirateur / tondeuse / souffleur
65: Bruit dans une voiture qui roule
3 - Supportable :
60: Conversation normale / fenêtre sur rue
50: Restaurant calme / grands magasins
45: Lave-vaisselle / lave-linge
2 - Agréable :
40: Bureau ou appartement tranquille
30: Chambre à coucher / brise légère
25: Campagne sans vent dans les arbres
1 - Très calme :
20: Conversation à voix basse / jardin
10: Désert / forêt / studio d'enregistrement
0: Seuil d'audibilité, imperceptible à l'oreille.
Le daltonisme confusion des couleurs rouge et vert touche 8.8-9% des caucasiens et 0.4% des
caucasiennes (à ne pas confondre avec créoles =antillais, guyanais ou réunionnais) qui ont
donc des déficiences de perception des couleurs dont 4.6% = deutéranomalie et les 3.4%
autres se répartissent de façon presqu'égale entre protanomalie, deutéranopie et protanopie,
donc à peu près 1% de chaque catégorie). Le daltonisme a été décrit il y a deux siècles par le
chimiste John Dalton 1766-1884 père de la théorie atomique, lui-même atteint de l'anomalie,
et a été le premier à attirer l'attention sur ce genre d'affection. Pour Denden A., certains
daltoniens auraient une vision scotopique meilleure que des sujets normaux. Pour Karma les
protanopes ont un seuil scotopique plus élevé alors que chez d'autres types de daltoniens ce
seuil est comme chez les sujets normaux. Pour Chapanis et Hecht et Hsia les protans sont
moins sensibles en vision scotopique aux stimuli de longueur d'onde plus grande que les
sujets normaux.
L'achromatopsie, dystrophie des cônes stationnaire, est une maladie congénitale rare 1/30'000
à 1/50'000, transmise selon un mode autosomique récessif, et qui présente une hétérogénéité
génétique : trois gènes et un locus candidat seraient impliqués dans cette affection (Ne pas
confondre :
La propriété / différenciation subjective des couleurs n'existe que dans notre cerveau, et deux
personnes ne perçoivent pas la même longueur d'onde et un flux énergétique avec la même
nuance.
A. En vision photopique ou vision diurne (du jour ou celle des cônes, qui contiennent comme
pigment visuel le Pourpre Rétinien = Photopsine = Érythropsine, luminance > 10 cd/m² pour
la « Physiological optics » Commission of the Belgian Institute for Normalization =BIN) la
sensibilité maximale = 555 - 560 nm ou 540.54 - 535.71 THz (couleur verte); à la longueur
d'onde 660 nm (454.55 THz) l'intensité ou Wattagioe doit être 10 fois plus forte pour fournir
la même sensation de luminosité (intensité subjective ou psychologique) qu'avec 560 nm
(535.71 THz) [=efficacité lumineuse spectrale photopique]. Les grandeurs physiques définies
par la CIE (Commission Internationale de l'Éclairage) sont le flux, l'éclairement, l'intensité et
la luminance du rayonnement lumineux.
En PHOTOMÉTRIE ÉNERGÉTIQUE,
Par définition, 1W (un watt) de flux radiant à la longueur d'onde de 555 nm est équivalent au
flux lumineux de 683 lumens (la longueur d'onde de 555 nm est la jonction des courbes de
sensibilité maximale aux différentes lumières visibles en vision scotopique et photopique) ; le
watt est l'unité de puissance lumineuse (flux énergétique Fe ou Puissance rayonnante ou
«Radiant Flux») dans le système SI d'unités : Fe = dQe / dt ;
le watt m-2 est l'unité de mesure de la densité de flux énergétique (éclairement énergétique ou
« Irradiance ») : Ee = dFe / dA ;
En PHOTOMÉTRIE VISUELLE,
l'intensité d'une radiation électromagnétique (notamment la lumière) dépend du flux radiant
càd la quantité d'énergie émise (irradiée, dégagée, rayonnant) en une seconde à partir d'une
source (= puissance en watts (W) rayonnée de la source : 1W = 0.239 calories par seconde) ;
Dans le cas particulier de la lumière visible, le flux radiant est le flux lumineux mesuré et
exprimé en lumen (unité de puissance), adjusté (pondéré) pour compenser la réponse non
uniforme de l'oeil humain aux différentes longueurs d'onde ; le lumen (lm) est le flux
lumineux («Luminous Flux») émis par unité d'angle solide (stéradian) par une SOURCE
PONCTUELLE UNIFORME dont l'intensité lumineuse est de 1 candela [1 lm = 1cd sr] ou Fv
= dQv / dt. Le flux lumineux est la puissance lumineuse [lumen = lm] d'une source du point
de vue de la perception par un oeil humain standard.
Le CANDEL (cd = intensité lumineuse) 1 Candel = 1 Lumen par stéradian = 1.11
Hefnerkerze = 1.02 Candlepower.
La CANDELA (cd = lumen / stéradian) est l'intensité lumineuse ou « Luminous intensity » :
Iv = dFv / dW, dans une direction donnée, d'une source qui émet un rayonnement
monochromatique de fréquence 540e12 Hertz (Lambda = 0.555 mm = 555 nm, point
d'intersection de la courbe de sensibilité de la vision scotopique et celle de la vision diurne) et
dont l'intensité énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian (L>10 nits). 1
Candela par mètre carré = 1 Nit = 1e-4 Kilocandela par mètre carré = 1e-4 Candela par
centimètre carré = 0.09 Candela par pied carré = 0.29 Pied-Lambert = 3.14e-4 Lambert = 1e-4
Stilb.
Avant 1978, la candela était définie comme étant l'intensité lumineuse d'une surface de 1/60
cm² d'un corps noir à la température de fusion du platine (2042 K) (rappelons que des
scientifiques de la Renssealaer Polytechnic Institute de Troy dans l'État de New York ont
inventé le noir plus noir que noir - attirant toute source de luminosité ; certains chercheurs
non satisfaits tentent, en utilisant d'autres matériaux, de fabriquer une cape d'invisibilité qui
ferait en sorte que les objets sous la cape deviennent invisibles si certaines conditions sont
réunies.). La valeur numérique de 1/683 a été choisie de manière à raccorder le système actuel
d'unité avec l'ancien.
(Spherical) [1 Lumen hour (lm-h) = 3'600 Talbot = 3'600 Lumen second = 60 Lumen
minute]
Un (1) LUX est un taux d'illumination situé en transition entre la vision photopique pure et la
vision scotopique pure. (1 lux c'est l'illuminance sur une surface blanche homogène plate
d'une bougie placée à une distance de 1 mètre ou une lampe à incandescence placée à 4m dans
une chambre noire) ; l'illuminance dimune par le carré de la distance, vérifiée aussi bien avec
une bougie qu'avec une lampe à incandescence de 15 W.
Dans les applications vidéo, on considère l'intensité lumineuse rayonante ou réflechie plutôt
d'une surface (écran de télévision), que d'un point. On parle de LUMINANCE (sensation
visuelle qu'on a de la lumière), qui donne l'intensité lumineuse par unité de surface ; les deux
unités de luminance les plus courantes sont le NIT et le FOOTLAMBERT (fL) qui sont par
définition : 1 nit = 1cd/m², 1fL = 1/p cd/ft².
Une autre mesure importante est le flux lumineux incident (réfléchie) sur une surface cfr
écran de projection, appelée ILLUMINANCE, mesurée en termes de flux lumineux par unité
de surface, et dont les deux unités principales sont le LUX et le FOOTCANDLE (fc) qui sont
par définition : 1 lux = 1 lumen/m², 1fc = 1 lumen/ft².
ANSI lumens (American National Standards Institute) est un terme créé et utilisé pour
standardiser la mesure de l'émission lumineuse de projecteurs vidéo.
La Luminance lumineuse («Luminance ou brightness») Lv = dIv / (dA cos Théta).
Plus la température d'un corps est élevée, plus l'intensité émise est grande à toutes les
longueurs d'onde. L'énergie totale émise par unité de surface, le flux F (équivalent à la
surface sous la courbe), augmente proportionnellement à la température à la quatrième
puissance : F = sT4
La couleur dominante, la longueur d'onde à laquelle l'intensité est maximale, se
déplace vers les longueurs d'onde plus courtes à mesure que la température augmente.
C'est la Loi de Wien : Lambda Max [Å] = (0.29 * 108) / T.
B. En vision scotopique (nocturne, de nuit ou celle des bâtonnets -qui contiennent comme
pigment visuel la Rhodopsine, luminance en dessous de 0.001 cd/m², < 0.01 cd/m² pour la
BIN, < 0.4 lux) la sensibilité maximale est à 505 - 510 nm = 594.06 - 588.24 THz = le bleu-
vert (L'absorption maximale de tous les bâtonnets est la même, située à la longueur d'onde
[498-] 507 - 510 nm ou 591.72 - 588.24 THz avec la sensibilité d'environ 1'700 lumens/W à
507 nm [591.72 THz] ou 1'703 lumens/watt à 510 nm ou 588.24 THz, maximale à environ 20°
de l'axe optique) ; c'est aussi la sensibilité maximale globale (cône et bâtonnets) de l'oeil,
puisque les bâtonnets sont plus sensibles que les cônes => la nuit le [bleu-]vert paraît donc
plus intense que les autres couleurs : la luminosité subjective (telle que perçue = perceived
(subjective) brightness =Bs = l'interprétation de la luminance par la vision humaine) est
grossomodo une fonction logarithmique décimale (base 10) de l'intensité de la lumière (L) :
quand « L » augmente de 10, Bs augmente seulement de 1 ; quand « L » augmente de 100 Bs
augmente de 2, 1000-> 3 etc. Après exposition à une lumière photopique, il faut à peu près 25
minutes (temps d'adaptation de l'oeil) pour que la rhodopsine (pigment photosensible des
bâtonnets) se régénère, la sensibilité des bâtonnets à la lumière s'éleve alors d'un facteur de
million.
La vision scotopique (Dark-adapted vision ou night vision) est plus sensible aux courtes
longueurs d'onde comme le bleu.
Les bâtonnets sont sensibles à une luminosité 1/5'000 (5e-3) de l'intensité à laquelle les cônes
cessent de fonctionner, et 1e10 fois moindre de la limite de l'éblouissement ; l'oeil humain
peut donc s'adapter à des intensités lumineuses allant du simple à 1010, en partie grâce au
diaphragme irien (qui peut atteindre une ouverture maximale de 7 mm chez le jeune et 4 mm
avec l'âge), mais ne peut tolérer qu'une rangée d'environ 160 en un instant donné.
On parle ainsi des bâtonnets comme de « dark adapter vision » et sont parfois qualifiés de «
gain-control amplifier ». « Vision scotopique ou nocturne » vient du grec « skotos » =
obscurité (luminance < 10 cd/m², 1e-6 à 1e-2 candelas/m², d'autres parlent de luminance <
0.001 cd/m2 ou nits, maximum de la courbe d'efficacité lumineuse = 510 nm [limite bleu-
vert]). Traductions : EN, scotopic vision. FR, vision scotopique. DE, Nachtsehen ;
skotopisches Sehen. SP, visión escotópica. On désigne parfois abusivement par « vision
nocturne » aussi bien la vision mésopique (luminance entre 1 et 0.001 cd/m² [pour d'autres
0.001 - 10 cd/m2)], environ 1 lux, ± 0.2 cd/m² pour la BIN, ~4 lux. Une journée nuageuse est
de 2'000 lux, une journée ensoleillée en bord de mer est de 100'000 lux) que la vision
scotopique. La vision scotopique (« Low-light ») est celle qui règne en-dessous du seuil de
sensibilité des cônes (une luminosité en-dessous de laquelle les cônes cessent de répondre) : il
n'y a donc ni vision nette ni perception de couleurs, mais pas non plus une complète obscurité.
En aéronautique la vision nocturne est altérée à partir de 5'000 ft (1'524 mètres). La vision
scotopique est parfois aussi appelée « vision périphérique ». De plus la nuit apparaît la
Myopie Nocturne qui se situe entre 0.3 ou 0.50 à 1.25 ou 1.5 dioptrie.
Le bâtonnet de l'humain est tellement sensible qu'il répond au stimulus d'un seul quantum ou
photon (Hecht, Schlaer & Pirenne, 1942), et il y a moyen de mesurer la sensibilité de la rétine
à ce seul photon : l'oeil humain est suffisamment sensible pour détecter un seul photon, mais
en général le filtre nerveux ne laisse passer le signal vers le cerveau pour susciter une réponse
consciente que quand 5 à 9 photons atteignent le segment visuel en moins de 100 ms, ceci
pour éviter le phénomène de « bruit ». Cet unique photon est absorbé par une seule molécule
photosensible qui change de forme et déclenche chimiquement un signal électrique qui est
transmis vers le nerf optique. Des filtres neuraux font cependant que seuls les signaux arrivant
à une cadence de >= 5 à 9 en moins de 100 ms peuvent atteindre le cerveau pour déclencher
une réponse consciente, ceci pour éviter le phénomène de «bruit» en très faible luminosité.
Baylor, Lamb et Yau ont directement testé en 1979 la sensibilité du bâtonnet [de crapaud]
placé entre des électrodes à l'excitation d'un unique photon.
Le plus souvent génétiques et non évolutives déterminées par des gènes récessifs situés sur le
chromosome sexuel X (hérédité liée au sexe dans 10% des cas), les dyschromatopsies peuvent
aussi survenir à la suite de maladies oculaires (rétinite pigmentaire, neuropathie [névrite
optique], une lésion nerveuse, cérébrale, ou peut encore être due à certaines substances
chimiques (toxicité alcoolique, indice ou signe précoce d'intoxication chimique et à plusieurs
médicaments surtout les rétinotoxiques -favorisée par l'insuffisance hépatique ou rénale mais
aussi par le déficit du cycle de l'urée- cfr Éthambutol à +25 mg/kg/j -en cas d'intoxication
éthylique chronique et au methanol ou chez l'insuffisant rénal-, Digoxine, glycosides
digitaliques, Procuta® Gé, roaccutané, acide tranexamique (amoindrie le risque hémorragique
lors des prostatectomies), plaquenil, anandron, piribédil (Trivastal 50 mg), lisinopril,
Sildenafil (Viagra= aphrodisiaque), l'Intoxication par l'oxyde de carbone d'origine
professionnelle, certains collyres colorés,…), complication de plusieurs maladies (dont Inf au
VIH, insuffisance cardiaque [droite] au stade 3 ou 4 permanent, diabète, sclérose en plaque,
maladie de Parkinson, Choriorétinopathie séreuse centrale, maladie d'Alzheimer,…), et est
souvent accompagnée de neuralgies, hallucinations, vertiges…), et même l'âge (le
vieillissement normal)... Cela impose une consultation d'ophtalmologie avant la mise en route
du traitement, puis tous les mois tant que le médicament est poursuivi. Au début, ces troubles
sont en général reversibles, mais le malade peut devenir aveugle si le traitement n'est pas
interrompu rapidement. Des signes de neuropathie périphérique (intérêt de
l'électroneuromyographie =ENMG) apparaissent parfois dans les jambes. Tout malade sous
traitement doit donc subir une fois par mois un test complet et approfondi de la vision des
couleurs, du champ visuel et de l'acuité visuelle, et avant l'âge de 5 ans l'enfant doit subir un
test de la vision des couleurs. La perception des couleurs doit par ailleurs être évaluée
régulièrement dès l'âge de 3 ans puisqu'elle peut varier dans certaines maladies oculaires et
donc servir au dépistage précoce.
Quelques tests pseuso-isochromatiques sont (sous une bonne correction optique en verres non
teintés, en vision monoculaire pour les dyschromatopsies acquises et en binoculaire pour les
dyschromatopsies héréditaires, éclairé par lampe fluorescente ou mieux lumière du jour
(évitez la lampe à incandescence cfr lampes halogènes) préférablement devant une fenêtre
située du côté opposé au soleil pour éviter l'éblouissement, et en interdisant impérativement le
patient de toucher les planches avec les doigts même pour les planches 26 à 37) :
1. cartons de HAITZ (test de dénomination des couleurs) : le point central se projette sur
une très petite surface
2. Le test de Shinobu ISHIHARA (1879-1963) «ISHIHARA test for colour blindness»,
exclusivement qualitatif et non quantitatif, est un recueil de 38 planches pseudo-
isochromatiques inventé en 1917 et réédité en 1962 est le plus connu et le plus utilisé
de tous et sert à la détection de toutes les dyschromatopsies spécialement de type
protan et deutan surtout de type héréditaire avec un taux de fiabilité de 98%, sauf la
tritanopie et la trianomalie qui sont d'ailleurs très rares. Les planches pseudo-
isochromatiques de l'atlas d'ISHlHARA sont peu utiles en pathologie maculaire
(n'étudient pas l'axe bleu-jaune)
3. tests de confusion :
La perception des couleurs est à évaluer régulièrement puisqu'elle peut varier dans
certaines maladies oculaires et donc servir au dépistage précoce.
L'émission lumineuse d'une lampe est caractérisée par son spectre lumineux. Les
Diodes électroluminescentes ou LED sont des jonctions P_N dopées qui émettent un
rayonnement visible (souvent rouge, vert, jaune ou bleu) ou infrarouge quand elles
sont alimentées en courant continu à basse tension. Le spectre d'émission du
rayonnement n'est pas un spectre de raie mais un spectre de bande spectrale étroite.
Elles consomment peu de puissance, 30 à 50% moins qu'une lampe incandescente (les
DELs classiques requièrent environ 25 à 60 mW de puissance électriques à 20 mA
sous une tension de 1.2 à 3 V) : l'équivalent LED d'une ampoule de 60 W ne
consomme que 3 W ; leur période de ½ vie (durée après laquelle la DEL n'émettra
plus que < 50% de son flux lumineux) est supérieure à 100'000 heures (plus de 11 ans
en continu). Les LED accélèrent la croissance des plantes : la combinaison judicieuse
de plusieurs couleurs agit directement sur le métabolisme et la respiration cellulaires,
stimulant la synthèse de collagène et d'élastine facilitant la cicatrisation des plaies et le
traitement des cicatrices [vicieuses (dans l'ensemble, les cicatrices peuvent se traiter
par lasers, appareils lumineux, et maintenant les LED)]. Les LED jaunes et rouges
agissent sur le derme, les bleues sur l'épiderme. La convention sociale réserve la
couleur rose pour les filles, et bleue pour les garçons.
nocturne- avec les avantages suivants : petitesse de taille, poids léger, faibles
besoin énergétique et coût,
2. Imagerie Thermale (« infrared viewers » = FLIRs) : Tous les objets (sauf les
corps noirs) émettent des radiations électro-magnétiques sous forme de chaleur
(infrarouges). Les visionneurs infrarouges collectent la radiation infrarouge et
façonnent une image électronique. Ils ne se basent pas sur la lumière ambiante
réfléchie et sont donc totalement indépendants de l'intensité de la lumière, et
ont des capacités de pénétration considérables à travers obscurcissants
(brouillard, brume, fumées...
diasfb@mail2world.com
Autre Lecture :
https://www.scribd.com/document/374738470/Le-Plus-Grand-Secret-de-La-
Creation
• https://www.scribd.com/document/377036251/Le-Dosage-Des-Medicaments-en-Cac-Cas
• https://www.scribd.com/document/377035454/Le-Hasard-Des-Thermometres-Non-contact-
a-Infrarouge
• https://www.scribd.com/document/376222482/Petite-Introduction-Aux-Fonctions-
JavaScript
• https://www.scribd.com/document/376221919/La-Foi-en-Jesus-Christ-Pour-Quoi-Faire
• https://www.scribd.com/document/375689778/Lacuite-visuelle-angulaire
• https://www.scribd.com/document/375349851/La-variable-This
• https://www.scribd.com/document/375024162/Fonctions-Imbriquees-en-JS
• https://www.scribd.com/document/374789297/Format-Interne-Des-Objets-JavaScript
• https://www.scribd.com/document/374788758/Iterations-en-JavaScript
• https://www.scribd.com/document/374738470/Le-Plus-Grand-Secret-de-La-Creation
• https://www.scribd.com/document/374597969/Nouvelle-Formule-d-IMC-indice-de-doduite-
Selon-Dr-Diasoluka
• https://www.scribd.com/document/373847209/Property-Descriptors
• https://www.scribd.com/document/373833282/l-Objet-Global-Window
• https://www.scribd.com/document/372665249/Javascript-Tome-II
• https://www.scribd.com/document/355291488/motilite-oculaire-2
• https://www.scribd.com/document/355291239/motilite-oculaire-I
• https://www.scribd.com/document/355290248/Script-d-Analyses-Des-Reflexes-
Pupillomoteurs
• https://www.scribd.com/document/321168468/Renseignements-Id-et-Anthropometriques
• https://www.scribd.com/document/320856721/Emission-31-Jul-2016
• https://www.scribd.com/document/318182982/Complication-Visuelle-du-Traitement-de-La-
Malaria
• https://www.scribd.com/document/318180637/Rapport-Entre-Oxymetrie-Et-Type-
Respiration
• https://www.scribd.com/document/315746265/Classification-Des-Medicaments
• https://www.scribd.com/document/315745909/Incongruences-Heresies-et-Heterodoxies-de-
la-Notion-de-Laboratoire
• https://www.scribd.com/document/315745725/Rapport-Entre-Oxymetrie-Et-Type-
Respiration