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2004-2007
Sommaire
Introduction page 3
Sur le SIAM : les fiches actions normalisées reçues par la préfecture (56) et le document
récapitulatif PASED.
I Introduction :
Le PASED est établi pour trois ans, de 2004 à 2007, pour la 1ère génération, et a comme
caractéristiques une compatibilité avec les autres documents cadres, une plus grande sélectivité
dans ses priorités.
Il comporte enfin en son sein un dispositif d'évaluation.
Les orientations définies dans le PASED doivent être compatibles avec les orientations du
PASER (Projet d'action stratégique de l'Etat dans la Région), et c'est pourquoi chaque fiche
action du PASED fera référence aux éventuelles actions du PASER qui y sont liées.
Le PASED tient également compte de la spécificité du département des Alpes-Maritimes, seul
département de France à être régi par une Directive territoriale d'aménagement (DTA)
approuvée par décret en Conseil d'Etat en décembre 2003. Ce lien étroit entre PASED et DTA
vaut particulièrement pour les orientations relatives aux capacités de logement, aux
infrastructures de transports, au développement économique et à l'environnement.
Par ailleurs, le diagnostic du PASED est bien sûr le même que celui sur lequel est fondé la DTA.
La sélectivité du PASED implique que l'ensemble des politiques de l'Etat menées au niveau
départemental n'y figurent pas.
Pour rester stratégique, le PASED doit être court et sélectif. Seules sont mentionnées les
politiques qui revêtent un caractère prioritaire et dont l'interministérialité exige qu'elles
figurent dans un document de cohérence.
Enfin, la capacité à évaluer l'état d'avancement des orientations et actions inscrites dans le
PASED est importante, car elle seule permettra de mesurer effectivement l'efficacité de notre
action collective au service d'enjeux dans lesquels l'Etat a décidé de s'engager, c'est-à-dire
d'engager sa parole.
Pour ce faire, une procédure de suivi régulier est envisagée ; elle sera facilitée par l'élaboration
d'une fiche action standardisée pour chaque action, comprenant notamment des indicateurs de
résultats et le nom et le titre du responsable.
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Département frontière avec l’Italie, créé en 1860, enclavant la Principauté de Monaco, les Alpes-
Maritimes ont connu grâce à l’essor du tourisme à partir de la fin du XIXe siècle, un important
développement, passant de 200 000 habitants en 1860 à plus d'un million aujourd’hui.
La qualité physique des milieux dépend de l’état de l’air, de l’eau et des sols, et de leur
interaction.
En ce qui concerne l’air, les seuils de qualité sont dépassés pour le dioxyde d’azote, dans les
agglomérations de Nice et de Grasse Cannes Antibes. Pour l’ozone, le seuil d’information est
atteint en moyenne entre 0 et 6 jours par an, de mai à septembre, à l’exception de 2 003 où 42
jours ont été dénombrés.
Les rejets industriels en matières toxiques du Littoral peuvent être chargés en bactéries ainsi
qu’en matières en suspension. Généralement, les ouvrages contre la pollution ont un
fonctionnement satisfaisant.
Plusieurs facteurs liés à la géologie, aux reliefs, au climat (violence des précipitations) et à l’état
dégradé de la végétation contribuent à l’intensité des phénomènes érosifs et torrentiels. Une
part importante du territoire de montagne est concerné par les risques d’avalanche (bassin de la
Tinée, Haut-Var, Roya).
Le risque "incendie" concerne une forte proportion de la bande côtière et du Moyen Pays.
Le risque "inondation" est important, surtout dans la zone littorale (ruissellements des pluies
exceptionnelles et crues des rivières) et dans le Moyen Pays lorsque l'urbanisation extensive
n'est pas maîtrisée. Il est plus faible dans le Haut-Pays, sauf pour les villages situés aux
confluents de cours d’eau.
L’ensemble du département est soumis à des risques sismiques. Depuis 1992, les bâtiments
nouveaux sont soumis à des règles de constructions parasismiques.
L’intérêt biologique du département est mondialement reconnu : les superficies protégées par
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des classements sont importantes (cf. les Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et
floristique, Natura 2000, le parc du Mercantour).
En butte à la pression urbaine, les espaces agricoles se sont considérablement raréfiés depuis
les années 50 : seules 2 500 exploitations, représentant 5 000 ha, demeurent. Néanmoins,
l’agriculture conserve sur le littoral, une fonction de « coupure verte d’urbanisation ». En
montagne, elle contribue, avec les pâturages, à l'entretien de l’espace naturel et permet de gérer
les territoires soumis aux risques naturels.
La forêt occupe 200 000 ha, dont 40 % appartiennent aux communes, situés pour l’essentiel dans
la zone de montagne. Elle sert de support à des activités touristiques. Les massifs forestiers
littoraux jouent également un rôle paysager, écologique et social pour ceux qui sont ouverts au
public. Ils sont cependant très exposés aux incendies.
Le paysage concourt à l’image de marque de la Côte d’Azur. Les éléments naturels de la façade
maritime tels que baies et caps délimitent les unités de paysage. Les communes côtières
possèdent un patrimoine urbain souvent remarquable. Le Moyen-Pays a conservé une grande
valeur paysagère et patrimoniale malgré une forte extension de l’habitat individuel.
En conclusion, on peut dire que sur la bande côtière, la croissance urbaine rapide, désordonnée et
sur-consommatrice d'espace s'est effectuée souvent au détriment du cadre de vie : en 20 ans,
20 % de la superficie de cette Bande Côtière a été consommée.
Du fait de leur diminution, les espaces naturels de l'agglomération littorale jouent un rôle accru
dans la perception du paysage de la Côte d'Azur. Leur préservation est une garantie de la qualité
de l'aménagement, et donc de la pérennité du développement.
Des atouts économiques incontestables, mais un développement qui n'a pas encore
atteint son rythme de croisière et n'entraîne pas le département vers le plein emploi :
La qualité de ses sites et la douceur de son climat, ont fait des Alpes-Maritimes, l’un des
départements les plus attractifs.
Deux secteurs constituent aujourd'hui les piliers de l'économie azuréenne : le tourisme national
et international (40 % des emplois liés à l’accueil des touristes) et, depuis les années 60-70, le
tertiaire supérieur : hautes technologies et recherche-développement. Les secteurs du BTP et
le tertiaire, marchand et non marchand, sont également très développés.
En revanche, la structure industrielle (hors BTP) est deux fois plus faible que la moyenne
nationale. Les activités agricoles ne représentent plus aujourd’hui que 2 % des emplois. Ces
secteurs, qui autorisent une offre différenciée susceptible de s’adapter aux compétences
diverses de la population, ne doivent cependant pas être négligés.
fréquentation qui varie de 50 000 visiteurs en novembre à 750 000 au milieu du mois d’août, pour
atteindre plus de 9 millions par an, dont 57 % sont étrangers.
Cet essor s’explique par une offre diversifiée en hébergement et en équipements touristiques
attractifs (casinos, golfs, ports de plaisance, stations de sports d’hiver…) ainsi que par la
présence d’un aéroport de dimension internationale, drainant 10 millions de passagers, outil au
service d'une euro-région comprenant l’Est du département du Var et l’Italie, d’un aérodrome à
Cannes Mandelieu et du premier port français d’accueil de croisière à Nice Villefranche.
Incluse dans le département, la Principauté de Monaco constitue également un centre touristique
capital, tant par ses équipements que par les manifestations et les congrès qu’elle organise.
Créé au début des années 70, le parc d'activités de Sophia-Antipolis concentre aujourd’hui
avec 1 300 raisons sociales, plus de 40 % des emplois liés à la recherche et au développement
(soit 26 500 emplois directs et une quantité équivalente d’emplois indirects). Trois pôles de
compétence de haute technologie y sont assurés : l’informatique et les télécommunications, les
sciences du vivant, les sciences de la terre et de l’environnement. Un quatrième pôle,
aéronautique et spatial, est implanté à Cannes et un cinquième pour l’industrie des parfums, à
Grasse.
Quant à la haute technologie, elle dépend de centres de décision souvent situés hors de France
(pour 1/4 des emplois du parc) et elle ne dispose pas sur le plan local d’un secteur productif
important. Ainsi, la structure des entreprises qui s'implantent sur le parc de Sophia-Antipolis
semble se fragiliser : elles ont moins de 10 salariés et une faible implication au niveau du capital.
Par ailleurs, la technopole, analysée sous l’angle « marché » conception production, comporte trois
fonctions dont l’impact sur l’économie locale est faible, ce qui explique que la greffe n’est pas
toujours réussie : la conception est privilégiée, mais la production est sous-représentée et
l’exportation n’a aucun lien avec le marché régional.
L’économie du Haut-Pays est essentiellement touristique (cf. les stations de ski de haute
montagne et le parc du Mercantour), mais inégalement répartie et fragile, car tributaire des
années sans neige ; l’agriculture est en régression (sauf dans le haut pays grassois), remplacée
alors par la forêt. La forêt de production ne s’étend que sur 30 000 ha, soit 15 % de l’espace
forestier.
Les activités jouent cependant un rôle important sur le plan de l’écologie et du paysage. L’effort
engagé par les acteurs locaux pour diversifier et dynamiser les activités du Haut-Pays et de la
« moyenne montagne » auront un effet important pour l’avenir des Alpes-Maritimes.
Les logements à loyer modéré et « intermédiaires » sont insuffisants pour répondre aux
besoins. En effet, la croissance constatée dans les années 80 avait orienté la création de
logements vers le haut de gamme, puis sur des logements de petite taille à vocation de résidences
secondaires. Par la suite, le ralentissement de la croissance n’avait pas permis de réorienter le
marché. Le parc social est restreint, le locatif privé, trop cher ou trop petit, le logement
« intermédiaire », insuffisant. Aujourd’hui, les personnes les plus modestes et les actifs
éprouvent des difficultés pour se loger et l’on constate dans certains quartiers, des mécanismes
de ségrégation urbaine. Les communes périphériques des grandes villes sont souvent réduites à
une fonction d’accueil de la population active.
Certains secteurs du département apparaissent particulièrement touchés, comme celui de
Menton, dont le marché est orienté vers le haut de gamme, alors que la demande est forte,
notamment de la part des actifs travaillant à Monaco, pour des logements à loyers accessibles.
L’occupation de l’espace, induisant une répartition déséquilibrée de l’habitat et des emplois, et la
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fragilité structurelle de l’économie locale, ont accentué les disparités sociales dans un
département qui comporte tout de même 10 % de « pauvres ».
En conclusion, la forte croissance des années 80, liée à une consommation extensive de l'espace,
sans la contrepartie d'une politique de réserves foncières au bénéfice des collectivités publiques,
a généré de graves dysfonctionnements en matière de logements et de transports, d'implantation
d'équipements et d'activités.
Des risques de fracture sociale sont notamment apparus en raison de la cohabitation de
populations aisées et de populations de faible solvabilité, souvent d'origine étrangère, mal
intégrées au plan tant culturel qu'économique.
La politique de lutte contre l’insécurité prend un relief tout particulier dans les Alpes-Maritimes,
département marqué par une délinquance polymorphe et importante. Le département part en
effet d’une situation structurelle mauvaise, mais qui cesse de se dégrader jusqu'en juillet 2002
et s’améliore en 2003.
Avec 111 051 crimes et délits constatés par l’ensemble des services de police et de gendarmerie ;
2003 enregistre une baisse de la délinquance qui s’établit à 3,37 % par rapport à 2002, soit 3872
victimes de moins.
Sur le plan qualitatif, les évolutions sont parfois contrastées, selon le type d’infraction
considéré. La délinquance de voie publique (qui regroupe les infractions les plus incommodantes
pour les particuliers : vols d’automobiles, vols à la roulotte, destructions de biens, vols avec
violence, vols à main armée, cambriolages) est en baisse. Une vigilance particulière a été
déployée à l’encontre des vols à la portière. En revanche, les atteintes aux personnes sont
toujours en hausse.
L’analyse géographique de ces résultats laisse également apparaître des disparités, entre la zone
police, où sont commis plus de 80 % des crimes et délits, et la zone gendarmerie.
Ces résultats, qui demeurent globalement encourageants, sont liés à une activité soutenue des
services de police et de gendarmerie, comme en témoigne l’augmentation du nombre de faits
élucidés et des gardes à vue. Mais ils sont également les fruits d’une réforme de la politique de
sécurité intérieure, qui a permis la définition au niveau départemental d’objectifs prioritaires
clairs, ainsi qu’un redéploiement de moyens en faveur des forces de police et de gendarmerie.
Toutefois, des difficultés subsistent, car la délinquance reste globalement à un niveau élevé. En
outre, la priorité accordée à la lutte contre l’économie souterraine est trop souvent nominale, et
elle doit faire l’objet d’une réflexion plus approfondie, se traduire par de nouveaux résultats et
s’attaquer à des cibles plus clairement désignées.
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Le PASED, en prenant le relais du PTE, démontre la volonté de l'Etat de mieux cibler ses
priorités et d'être ainsi plus efficace. Pour ce faire, il lui faut disposer d'administrations
performantes, et accueillantes.
Cette modernisation de l'Etat s'est notamment traduite dans les Alpes-Maritimes par le
déploiement d'une administration électronique favorisant autant la productivité des agents que le
service rendu à l'usager.
Ainsi, le SIAM (Système d'Information des Alpes-Maritimes), outil de travail coopératif qui
héberge l'ensemble des sujets interministériels, fonctionne depuis janvier 2000. De nombreuses
téléprocédures ont parallèlement été mises en place.
Les services de l'Etat sont donc entraînés par la volonté déterminée de mieux faire et par le
progrès technique, mais ils peinent parfois à passer d'une culture de procédure à une culture de
projet. L'enjeu est donc d'importance : favoriser la mutualisation des travaux, des méthodes et
des connaissances face à la mise en oeuvre de politiques de plus en plus interministérielles,
privilégier les structures de coordination (missions inter-services, pôles de compétences...).
Cette adaptation est d'autant plus nécessaire que l'application de la « LOLF », à partir de 2006,
va insuffler une réorganisation des services et une culture du résultat, éléments qui ne seront
pleinement positifs que s'il y a eu une bonne préparation.
Compte tenu de ces caractéristiques, l'action de l'Etat dans le département des Alpes-Maritimes
doit ces trois prochaines années se concentrer sur les objectifs suivants :
D'où les cinq orientations et les seize programmes d'actions présentés ci-après et faisant l’objet
des fiches actions décrites dans ce document.
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Orientation 1 : atteindre le niveau des régions les plus performantes en matière de sécurité
intérieure et de sûreté :
1.1 Accentuer la lutte contre l'économie souterraine, les activités illicites, le travail
clandestin, la fraude fiscale, les activités de contrebande et de contrefaçon
1.2. Lutter contre l'immigration irrégulière
1.3. Prévenir les risques naturels, technologiques et alimentaires
Programme d’actions 1.1. : Accentuer la lutte contre l'économie souterraine, les activités
illicites, le travail clandestin, la fraude fiscale, les activités de contrebande et de contrefaçon.
Ce programme d'actions est à la fois facteur de lutte contre l'insécurité, d'intégration et
d'émergence de l'emploi.
Diagnostic – enjeux : L’ économie souterraine est une des composantes de la délinquance dans les
cités difficiles du département ; elle contribue à la désocialisation des quartiers et à la
marginalisation de ses populations.
Le taux de chômage élevé des Alpes-Maritimes (10 %) ne reflète pas le dynamisme économique du
département et le taux d’activité réel de la population. L’Etat doit combattre l’économie
souterraine en renforçant la lutte contre le travail illégal, qui fausse le jeu de la concurrence,
porte préjudice aux salariés en les privant de leurs droits fondamentaux et lèse la collectivité
par les fraudes sociales et fiscales.
De même, l’Etat doit renforcer la lutte contre la contrefaçon : en effet, le département des
Alpes-Maritimes est particulièrement concerné par le trafic de contrefaçons de par son
positionnement frontalier avec l’Italie, l’importance des flux voyageurs et commerciaux (aéroport
de Nice Côte d’Azur / autoroute A8), et de sa population, notamment en période estivale.
Par ailleurs, la lutte contre l’économie souterraine inclut le contrôle par l’Etat des casinos et des
associations.
Objectifs et moyens mis en œuvre :
La lutte contre l’économie souterraine : faire reculer la délinquance et l’insécurité vécue par les
habitants eu amplifiant les efforts des différents services de police à travers le bureau de
coordination des violences urbaines.
La lutte contre le travail illégal s’articule autour de deux volets : la prévention et la répression.
A) Action 1.1. la prévention : développer les actions d’information et de prévention en partenariat
avec les branches professionnelles sensibles (bâtiment, restauration) et les organisations
syndicales, développer l’information des acteurs (entreprise, salariés et donneurs d’ordre) sur les
risques du travail illégal, sur la mise en place des outils de simplification administrative adoptés
récemment (le titre emploi entreprise).
Actions d’information, auprès des maîtres d’ouvrages publics, en matière de sous-traitance et
d’intervention des entreprises étrangères.
Devant le développement actuel des fraudes transfrontalières, renforcer la coopération
administrative avec les services de contrôle, italiens notamment, pour lutter plus efficacement
contre les fraudes sociales et fiscales.
B) Action 1.2. la répression : sous l’autorité du Comité Opérationnel de Lutte contre le Travail
Illégal (COLTI) présidé par le Parquet et regroupant l’ensemble des services concernés (Douanes,
PAF, URSSAF, DDSP, Gendarmerie et services de l’Inspection du Travail, Service de la
Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes), renforcer la coopération
inter-services pour optimiser les interventions et amplifier l’action contre les formes de travail
illégal.
Augmenter la part de l’activité de contrôle sur le travail illégal, dans les missions des services.
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C) Action 1.3. : à partir d’une évaluation des besoins dans certains secteurs (restauration,
bâtiment, service aux personnes), rapprocher l’offre et la demande d’emploi, par des actions de
professionnalisation ; parallèlement, structurer une offre de qualité autour de plates-formes de
services, voire de groupements d’employeurs.
La lutte contre les contrefaçons nécessite la mise en place d’un service référent susceptible
d’apporter une aide pour l’identification des contrefaçons, l’élaboration d’un plan d’actions
comportant un volet prévention / dissuasion auprès des touristes et un volet répressif, ainsi que
l’échange d’informations en vue d’optimiser l’action des services.
Pour le contrôle des casinos, l’action du Comité de Concertation pour le Contrôle des Casinos
(Comité 4C) doit être pérennisée.
Le contrôle des associations doit s’effectuer dans la cadre du CISSA (Comité Inter Service de
Suivi des Associations) avec la mise en place de l’outil informatique PICASSO (Progiciel
Interadministratif de Centralisation, d’Analyse et de Suivi des Subventions aux assOciations)
pour l’attribution des subventions et pour leur contrôle au delà d’un certain seuil (30 000 €).
Indicateurs de résultats :
Pour la lutte contre l’économie souterraine : nombre de fiches ou rapports de renseignements
pouvant permettre la mise en œuvre de procédures judiciaires à l’encontre des animateurs ou
participants aux différents réseaux d’économie souterraine ; nombre d’identifications d’auteurs
d’infractions liés à cette activité (vols à la portière, receleurs, financiers….).
Pour la lutte contre le travail illégal : conventions de partenariat, réunions d’information des
entreprises par branches et (ou) par bassins d’emploi, nombre de réunions d’échanges avec les
homologues italiens ( création d’une cellule de correspondants), nombre de contrôles des services
de l’inspection du travail portant sur des situations de travail illégal, nombre de contributions
OMI versées par les entreprises occupant des salariés étrangers démunis de titres de travail,
nombre d’actions de professionnalisation, nombre de structures de plates-formes de
recrutement créées.
Pour la lutte contre les contrefaçons : nombre d’affaires suivies, nombre d’articles saisis, nombre
de renseignement échangés.
Pour le contrôle des casinos : compte rendus de réunions et taux de contrôle des casinos,
comptes rendus lors des CDS.
Pour le contrôle des associations : nombre d’associations dont les comptes figurent sur la base de
données PICASSO et taux de contrôle des associations.
Programme d’actions 1.2. : lutter contre l'immigration irrégulière. C’est en luttant contre
l’immigration clandestine que l’on œuvre pour une meilleure intégration des étrangers en situation
régulière.
Diagnostic – enjeux : La lutte contre l’immigration irrégulière est une des missions prioritaires du
ministère de l’Intérieur au plan national. Dans les Alpes-Maritimes, elle revêt une importance
particulière, s’agissant d’un département frontalier avec l’Italie, desservi par ailleurs par un
grand aéroport international.
La coopération existe entre les différents services mais elle demeure plutôt ponctuelle à
l’occasion du traitement de certains dossiers. Pour une plus grande efficacité dans ce domaine, il
faut rendre cette coopération plus régulière et formelle et créer ainsi une nouvelle synergie.
Objectifs et moyens mis en œuvre : 1°) Développer l’échange d’informations sur l’immigration
irrégulière
2°) Mettre en place des actions communes de contrôles
3°) Augmenter les reconduites des détenus étrangers en fin de peine
Les actions :
1°) Développer l’échange d’informations sur l’immigration irrégulière ; mise en place d’une réunion
trimestrielle qui permettra aux différents services concernés (Préfecture, DDPAF, Douanes,
DDSP, Gendarmerie …) de communiquer des informations sur l’évolution de l’immigration
irrégulière. Cet échange aura pour effet de mieux orienter l’action de la DDPAF et plus
spécialement de la Brigade Mobile de Recherche.
2°) Mettre en place des contrôles communs en programmant des opérations de contrôles qui
répondent à la fois aux objectifs des différents services et à une meilleure lutte contre
l’immigration irrégulière.
Opérations concernées :DDPAF / Douanes, DDPAF / Sécurité Publique, DDPAF / Gendarmerie.
3°) Augmenter les reconduites de détenus étrangers en fin de peine en systématisant les
relations entre la DDPAF, l’administration pénitentiaire et les juges d’application des peines des
TGI de Grasse et de Nice.
Indicateurs de résultats :
Nombre de réunions organisées dans l’année, nombre d’opérations de contrôles réalisées en
commun par les différents services, nombre d’étrangers en situation irrégulière interpellés au
cours des opérations , nombre global d’étrangers en situation irrégulière (reconduits, réadmis,
écroués).
Modalités d’organisation : créer une meilleure synergie entre les différents acteurs de la lutte
contre l’immigration clandestine notamment lors des réunions de la plate-forme interservices
« Lutte contre l’immigration clandestine”.
Diagnstic – enjeux : le département des Alpes-Maritimes est un territoire très exposé aux
risques, que ceux-ci soient naturels, technologiques ou alimentaires.
Pour les risques naturels, l’information préventive et les plans de prévention des risques
constituent les axes majeurs
Pour les risques technologiques, l’information du public et la réduction des risques constituent les
axes majeurs.
Pour les risques alimentaires, un haut degré de vigilance doit être maintenu au sein du pôle de
compétence “sécurité sanitaire alimentaire” pour la sécurité des consommateurs.
Objectifs et moyens mis en œuvre : Le développement de l'information préventive sur les risques
technologiques et naturels et l’élaboration des plans de prévention des risques (PPR) et leur
impact, via les documents d'urbanisme, constituent deux axes majeurs pour la prévention des
risques naturels et technologiques.
A) En matière d’information préventive, les actions s’articuleront autour des dispositions de la loi
2003-699 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des
dommages.
- Action 1 : organiser le fonctionnement de la commission départementale des risques naturels
majeurs
- Action 2 : améliorer l’information des citoyens en matière de risques naturels.
Dans cette action, sont visées les missions réglementaires d’assistance que les services de l’Etat
doivent apporter aux maires pour l’information des populations ainsi que toute autre action
d’information appropriée (information prévention dans les écoles, mise à disposition sur Internet
des documents cartographiques, information par voie de presse, etc…).
Indicateurs de résultats :
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B) Concernant les PPR, les actions porteront sur la poursuite du programme d’élaboration sur les
communes identifiées à risques par arrêté préfectoral du 9 mars 1994 modifié, en intégrant les
enseignements tirés du bilan de l’application des premiers PPR. Ce bilan devra également
identifier les révisions nécessaires des PPR et contribuer à la définition de la doctrine régionale
en matière de règles de constructibilité dans les zones à risques.
Action 3 : poursuivre le programme d’élaboration des PPR.
Action 4 : réaliser un bilan de l’application des PPR dans les Alpes-Maritimes.
Action 5 : soutenir financièrement les collectivités dans leurs actions (études et travaux) de
protection de l’urbanisme contre les risques naturels.
Indicateurs de résultats :
Action 3 : nombre de PPR approuvés
Action 4 : réalisation d’un bilan d’application des PPR
Action 5 : nombre de plans et de projets subventionnés
B) Pour le risque incendie, il faut continuer à réaliser les plans de prévention des risques
d'incendie des communes à risques afin d’améliorer la mise en sécurité des populations menacées.
Action 1 : achever les PPRIF de la partie concernée de l'arrondissement de Grasse entre 2004
et 2007.
Action 2 : créer les conditions permettant la contractualisation de l'aide aux communes pour le
financement des équipements de "mitigation" des risques.
Indicateurs de résultats :
Action 1 : nombre de PPRIF opposables, nombre de PPRIF approuvés
Action 2 : inscription du cofinancement au contrat de plan
ratio entre le volume des travaux réalisés par les communes et le volume des travaux
prescrits par les PPRIF
C) Pour gérer intelligemment les déchets, il est nécessaire d’assurer le suivi de la mise en
application par les collectivités territoriales compétentes, des dispositions prévues par le plan
départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés.
Indicateurs de résultats : les indicateurs de suivi sont prévus dans le plan.
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D’autres établissements, moins importants, induisent cependant des risques appréciables et font
aussi l’objet d’une attention particulière de la part des inspecteurs des installations classées.
Ainsi dans les Alpes-Maritimes, cinq établissements classés « seuil bas » par la directive
SEVESO, mais enchâssés dans un tissu urbain dense, ont été astreints à certaines des
obligations des installations classées SEVESO seuil haut, comme l’établissement de plans de
secours externes et l’information du public sur les risques.
1.3.3. Prévention des risques alimentaires : la sécurité des consommateurs dans le domaine de
l’alimentation est une des préoccupations constantes des pouvoirs publics et elle prend dans les
Alpes-Maritimes une dimension particulière en raison de sa vocation touristique.
Objectifs et moyens mis en œuvre : la recherche constante d’une maîtrise améliorée du risque
alimentaire, développée par les services de la DDASS, de la DCCRF et de la DVS dans leurs
domaines de compétences respectifs, doit trouver une valeur ajoutée dans le développement
d’échanges et d’actions au sein du pôle “sécurité sanitaire alimentaire” mis en place le 13 avril
2001.
A la lumière de l’expérience des trois années de fonctionnement de ce pôle, les orientations
suivantes seront privilégiées : procéder périodiquement à une actualisation de l’analyse des
risques alimentaires dans le département, échanger l’information sous toutes ses formes entre
les services, coordonner l’action de contrôle des services pour assurer une couverture optimale
des activités à risques, gérer les situations critiques dans la concertation et la complémentarité,
rendre compte régulièrement des actions menées au sein du pôle, en particulier lors des périodes
de contrôles intensifs.
Indicateurs de résultat : nombre de réunions du pôle consacrées à l’analyse des risques, nombre
de réunions préparatoires à des actions concertées, nombre de contrôle d’établissements
vérifiés par secteurs d’activité, nombre de crises gérées, nombre d’actions de comunication et
d’échanges d’information, taux de non-conformité.
Diagnostic – enjeux : Actuellement, tous les segments du marché du logement sont bloqués. Dans
un contexte de foncier rare et cher, les résidences secondaires concurrencent fortement le
logement permanent.
Les loyers dans le locatif privé, qui jusqu’à présent se substituaient au locatif public, sont en
forte augmentation et il existe une pénurie de grands logements. Paradoxalement, des logements
restent vacants en quantité importante.
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Avec seulement 40 000 logements, le locatif à loyer modéré représente moins de 10% des
résidences principales et le retard est difficile à combler avec une production qui stagne à
environ 1 000 logements par an.
Ce parc est fortement marqué par une image négative et une part importante (11 000 logements)
est concentrée dans les quartiers « difficiles »
La pénurie engendre une faible rotation avec une tendance à la baisse (moins de 3500
attributions par an pour 26 000 demandeurs).
Cette situation a des incidences économiques et sociales :
- le budget des ménages est amputé par la part importante concernée au logement,
- les entreprises et l’Etat rencontrent des difficultés pour le recrutement et des secteurs
économiques porteurs du département sont touchés (tourisme avec le logement des saisonniers,
université et recherche avec le logement des étudiants),
- les territoires se spécialisent et les trajets domicile travail augmentent.
L’évolution nécessaire des marchés ne peut advenir qu’avec une implication forte de la puissance
publique et notamment des collectivités. Ainsi les agglomérations et les communes sont
fortement sollicitées et aidées dans les démarches de création de véritables projets de
territoires, traduits dans des documents de planification cohérents (SCOT/PDU/PLH/PLU), qui
permettent de produire du foncier en quantité suffisante et dont les coûts et la localisation sont
maîtrisés.
Pour accompagner ces démarches, le plan gouvernemental de cohésion sociale sera décliné
localement pour valoriser l’ensemble des avancées réglementaires qu’il comportera, et faciliter
ainsi la mise sur le marché de logements adaptés en taille et en coût aux besoins des familles.
Action 2-1-3 : Rénover les logements existants et les quartiers dégradés et changer l’image
actuelle du logement social.
Liaisons : DTA, PASER orientation I / actions 3-1 et 3-2, CPER - contrats de ville.
Programme d’actions 2.2 : mieux intégrer par le logement les publics les plus en difficulté.
La loi de cohésion sociale fait de l’accès au logement un droit et une priorité pour les publics en
difficulté. Cela implique d’assortir le développement quantitatif de logements sociaux autonomes
d’une augmentation des équipements d’hébergement transitoire.
Diagnostic enjeux :
La mise en œuvre du plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées
(PDALPD) a conduit à améliorer ces dernières années le potentiel d’accueil de ces populations :
315 logements adaptés ont étés créés sur les 3 années 2001, 2002 et 2003 ainsi que 2 maisons
relais, 3 places de CHRS et 3 résidences sociales.
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Malgré cette production, le blocage du marché du logement a des conséquences encore plus
accentuées sur tout le dispositif de logement des personnes en situation de précarité qui
représentent 10% de la population du département.
La chaîne du parcours résidentiel des publics en difficultés ne fonctionne pas (familles
monoparentales bénéficiaires de minima sociaux, personnes seules sans ressources, RMI,…).
Outre le programme prévu à l’action 2-1 pour développer le logement social et détendre les
marchés du logement, il est nécessaire d’augmenter et de diversifier les équipements et les
logements alternatifs et transitoires destinés aux personnes les plus en difficultés et
d’améliorer la rotation des personnes dans les structures existantes.
Action 1
- Maintenir la production de logements d’insertion en pérennisant la règle de 10 % de logements
adaptés pour chaque opération de logements sociaux.
Action 2
- Décliner localement et mettre en œuvre le programme 14 du plan de cohésion sociale qui
prévoit le renforcement de l’accueil et de l’hébergement d’urgence par la création de places
en maisons relais, en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), ainsi qu’en
centre d’aide aux demandeurs d’asile (CADA). Les collectivités, les bailleurs sociaux et les
associations seront associés à cette action. Un diagnostic identifiant les besoins par
agglomération sera établi pour définir un programme prévisionnel des équipements à mettre
en place. Les collectivités, les bailleurs sociaux et les associations seront associés à cette
action.
Action 3
- Accompagner la réforme Perben en réalisant 30 places de CHRS destinées aux personnes
sortant de prison ou bénéficiant d’un aménagement de peine.
Action 4
- Faire intégrer le volet hébergement dans les PLH, en complétant les PLH existants par une
étude localisée des besoins ainsi que l’établissement d’un programme des équipements à réaliser.
Action 5
- Favoriser la mise en œuvre de conventions entre les associations et les bailleurs sociaux pour
assurer le logement, si nécessaire au moyen de baux glissants, des sortants de CHRS et de
CADA, afin d’améliorer la rotation de ces établissements.
Action 6
- Intégrer le traitement des populations nécessitant une approche spécifique (demandeurs
d’asile, femmes victimes de violences, personnes en sortie de prison) dans les conventions
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entre associations et les bailleurs sociaux pour mettre en place des baux glissants ou des
opérations adaptées.
Action 7
- Evaluer le PDALPD 2000-2005, et élaborer le PDALPD 2006 / 2010; le tout en concertation et
partenariat avec le conseil général, les collectivités et les associations.
Indicateurs de résultat :
- augmentation de logements sociaux autonomes et des équipements d’hébergement transitoire :
- nombre de logements adaptés et spécifiques créés
- suivi de l’accord collectif départemental
- suivi de l’occupation des logements adaptés
- signature du PDALPD 2006 / 2010
Modalités d’organisation : dans ce domaine où le partenariat est très complexe, le groupe projet
s’appuiera sur le pôle logement pour les services de l’Etat et les dispositifs des plans
départementaux spécifiques.
Vivre dans le bien être suppose une lutte continue contre toute forme d’exclusion ou de précarité
liée tant aux conditions sociales d’existence qu’à la santé : parmi les risques majeurs d’atteinte à
la santé, figurent le cancer et le saturnisme.
Par ailleurs, il est nécessaire de favoriser l’accessibilité aux pratiques sportives des publics en
difficulté (jeunes, handicapés, personnes âgées).
Diagnostic enjeux :
A) le cancer : parmi les risques majeurs d’atteinte à la santé, le cancer constitue malgré de
notables progrès thérapeutiques, une des premières causes de mortalité.
L’Etat a fait de la lutte contre le cancer un objectif national prioritaire qui doit se décliner en
région et en département en utilisant les potentialités et moyens de chaque territoire tant en
terme d’information, que de prévention, de dépistage, de prise en charge thérapeutique et
d’accompagnement .
Les services de l’Etat, de l’assurance maladie, du conseil général se sont d’ores et déjà mobilisés
dans les Alpes-Maritimes pour offrir des moyens de dépistage précoce (dans le cancer du sein et
en projet le cancer colorectal) à toute la population concernée.
Les informations de prévention grand public ne sont pas assez accessibles et le taux de
participation au dépistage est largement insuffisant et doit être amélioré.
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B ) le saturnisme : Les études menées dans le domaine de la santé environnementale ont fait
émerger de nombreuses problématiques de santé liées à l’habitat dont le saturnisme infantile.
Le saturnisme est une pathologie aux conséquences neurologiques graves qui touche en particulier
les enfants âgés de moins de 6 ans en contact avec le plomb. Jusqu’en 1948, les peintures au
plomb étaient autorisées. Dans les logements construits avant cette date dont les peintures sont
dégradées, les enfants peuvent ingérer des écailles de peintures et s ‘intoxiquer.
Les villes du département des Alpes-Maritimes comportent un certain nombre de quartiers
anciens où l’état de vétusté d’une partie des logements du parc peut faire craindre l’existence de
cas de saturnisme.
Des possibilités de prévention existent grâce à la réhabilitation des habitats dégradés construits
avant 1948 qu’il convient d’abord d’identifier via les OPAH et de rénover via ces mêmes
opérations.
C ) l’accessibilité aux pratiques sportives des publics en difficulté : les jeunes, les handicapés, les
personnes âgées sont très souvent exclus de la pratique sportive.
B) le saturnisme : dans ces périmètres, l’objectif est de prévenir et de réduire les cas de
saturnisme infantile par le lancement d’actions de repérage des logements dégradés construits
avant 1948. Dans le même temps, une sensibilisation au risque saturnisme infantile (enfants âgés
de moins de 6 ans et femmes enceintes) sera effectuée dans les familles vivant dans ces
logements et pour lesquels des peintures au plomb auront été repérées, ainsi qu’auprès des
professionnels de santé.
Action 1 : recensement des communes ayant lancé une OPAH et identification des logements
vétustes construits avant 1948 avec peintures au plomb.
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Action 2 : lancement d’une campagne de sensibilisation au risque de saturnisme infantile chez les
familles vivant dans ces logements et auprès des professionnels de santé.
Action 3 : mise en place de mesures d’urgence si nécessaire.
C) l’accessibilité aux pratiques sportives des publics en difficulté : développer l’insertion sociale
et citoyenne des jeunes par le biais de la pratique sportive, développer l’accessibilité des publics
handicapés à la pratique sportive et développer la pratique sportive des publics seniors dans une
logique de sport santé.
Pour cela, il faut l’accompagnement, l’expertise et le soutien financier du FNDS aux opérateurs
(Comités départementaux sportifs et clubs impliqués) et un dispositif incitatif pour l’adhésion à
une association sportive (ticket modérateur pour les coupons sports).
Action 1 : pour les jeunes, accentuer les animations de proximité.
Action 2 : pour les handicapés, renforcer le programme de sensibilisation et de recensement des
structures sportives (Handi guide 06).
Action 3 : étendre les applications du programme national « Bien Vieillir ».
Diagnostic :
L’aéroport de Nice Côte d’Azur constitue une porte d’entrée essentielle pour le territoire
azuréen. Il favorise d’une part l’attractivité et le rayonnement internationaux de la Riviera, et
d’autre part il relie efficacement l’extrême sud-est à l’ensemble du territoire français. C’est
donc un outil vital pour l’ouverture économique et touristique de la région.
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L’aéroport de Nice-Côte d’Azur est atypique par sa situation côtière, et sa grande proximité du
cœur de l’agglomération niçoise. Si le survol de la mer permet de limiter les nuisances sur une
côte très urbanisée, la plate-forme, coincée entre mer et ville, se distingue des autres grandes
plates-formes régionales par une grande exiguïté, qui suppose une optimisation permanente de la
construction et de l’exploitation des infrastructures et bâtiments.
La basse vallée du Var, à l’extrémité de laquelle se situe l’aéroport de Nice Côte d’Azur, est en
outre un nœud d’infrastructures routières majeures, et le dernier espace de développement de la
ville de Nice. L’aéroport doit jouer à plein son rôle de porte d’accès à ce territoire. Par contre, la
concentration de flux routiers dans ce secteur risque de dégrader rapidement l’accessibilité de
l’aéroport, qu’il conviendra de préserver par de nouvelles infrastructures.
La capacité actuelle de l’aéroport Nice Côte d’Azur est satisfaisante avec 13 millions de
passagers par rapport à un trafic de 9 millions en 2003. La capacité ultime, estimée à 16 millions
de passagers selon l’avant projet de plan masse, devrait être atteinte vers 2020.
Enjeux/stratégie :
Il convient de consolider la performance et le rayonnement de l’aéroport Nice Côte d’Azur dans
une perspective de développement durable, et notamment d’utiliser au mieux la plate-forme à
emprise constante de 375 hectares.
Il s’agit donc de poursuivre le développement de l’aéroport au profit du territoire azuréen, dans
le respect de l’environnement comme des riverains.
Les infrastructures et installations terminales doivent en premier lieu être optimisées,
sécurisées et adaptées, afin d’accroître leur capacité, répondre aux évolutions du transport
aérien et notamment permettre l’accueil de nouveaux avions (A 380).
La distribution du carburéacteur sur la plate-forme doit notamment être sécurisée et
pérennisée, dans le respect de l’environnement, ce qui suppose de nouvelles installations et
d’opter pour un approvisionnement par voie maritime.
Il convient par ailleurs d’assurer au mieux l’articulation de l’aéroport de Nice Côte d’Azur avec
l’ensemble des autres modes de transports collectifs, en particulier au niveau du futur pôle
d’échange multimodal de Saint Augustin, ainsi que d’un point de desserte par navettes maritimes.
L’accessibilité de l’aéroport par le réseau routier et autoroutier (A8) doit par ailleurs être
maintenue à un bon niveau.
Compte tenu de l’absence de réserves foncières, la valorisation des espaces à vocation
aéroportuaire, et notamment la zone nord, constitue un objectif majeur afin d'assurer la
préservation et garantir l'accroissement de la capacité aéroportuaire pour faire face à la
demande de transport aérien.
Enfin, l’insertion de l’aéroport dans un milieu urbain dense doit faire l’objet d’une attention
particulière, afin que la conception et l’exploitation de la plate-forme minimisent les nuisances à
l’environnement comme aux riverains.
Le programme d’actions 3.2 se décompose ainsi en 5 actions qui sont autant d’objectifs :
La solution maritime
La solution maritime a été étudiée sur le plan technique en partenariat avec les compagnies
pétrolières. Elle comprend notamment :
• un sea-line : bouée sur laquelle le pétrolier vient s’amarrer et dépoter, et pipe-line sous-
marin reliant cette bouée à la côte
• un dépôt de stockage en zone sud permettant d’assurer la continuité de la disponibilité du
carburéacteur, même en cas de refus d’une cargaison
• un pipe-line terrestre reliant ce dépôt à la base de chargement, qui reste en zone nord
mais est entièrement reconvertie (diminution du stockage)
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Actions Etat :
• Susciter une maîtrise d’ouvrage pour réaliser les installations.
• Assister le maître d’ouvrage dans les démarches administratives nécessaires.
• Participer si besoin au financement des installations, au regard des gains
environnementaux et sociaux attendus de la solution maritime.
• Promouvoir, et si besoin imposer, le changement de mode d’approvisionnement et de
distribution dans les meilleurs délais.
Objectifs
Le développement de l’Aéroport de Nice Côte d’Azur passe d’une part par la création de
capacités supplémentaires, et d’autre part par l’adaptation des installations, de l’exploitation et
du service aux évolutions du transport aérien, telles que la variation dans la taille des avions, ou
les modes d’organisation des compagnies aériennes : low cost, constitution d’un hub…
L’optimisation de l’offre proposée par l’ANCA répond aussi à la contrainte de l’exiguïté de la
plate-forme de Nice (375 ha), et doit permettre l’accroissement de l’activité et des retombées
socio-économiques de l’aéroport à emprise constante.
L’aviation commerciale
Les exigences des compagnies évoluent en permanence : services différenciés entre low costs et
compagnies régulières, compagnie basée,…
L’un des objectifs actuels est l’accueil de très gros porteurs, notamment pour développer le
trafic long courrier. Dans le cas de l’A380, l’accueil de cet appareil permettrait de développer
certaines liaisons internationales, voire d’attirer de nouvelles compagnies, mais aussi de
promouvoir l’un des fleurons de l’industrie française et européenne.
L’aviation privée
L’aéroport de Nice doit aussi permettre l’accueil de l’aviation privée. Il est sur ce point
complémentaire de l’aérodrome de Cannes, et cible plus particulièrement les gros appareils et les
rotations rapides.
Cette activité doit pouvoir trouver sa place sur la plate-forme, dans le respect de
l’environnement immédiat, et notamment des riverains.
Actions de l’Etat
Le futur pôle multimodal de Saint Augustin, situé en limite nord du domaine aéroportuaire,
regroupera à terme une offre importante de transports collectifs : gare TGV et TER, gare
routière, tramway. L’aéroport de Nice devra s’appuyer sur ce pôle de transports majeur à
l’échelle du département, ainsi qu’avec une desserte maritime.
Objectifs
Accroître l’efficacité de l’ANCA en tant que porte d’accès au territoire azuréen, en insérant
l’aéroport dans une offre de TC complète, combinant les échelles internationale, régionale et
locale.
Promouvoir les transports collectifs plutôt que la voiture individuelle en accroissant l’efficacité
des premiers, afin de respecter l’environnement et décharger les infrastructures routières.
Développer une offre de transports en commun qui réponde à la fois aux besoins des passagers,
tourisme ou affaires (9 millions en 2004, 16 millions à l’horizon 2020) et à ceux des actifs
travaillant sur le site (5100 emplois aujourd’hui à l’aéroport, 3400 à l’Arénas).
Assurer une correspondance efficace entre les différents modes, aéroport, pôle multimodal et
navettes maritimes :
• Efficacité en temps
• Visibilité et facilité d’utilisation
• Intégration de l’offre, politique tarifaire
Actions de l’Etat
De part sa situation, l’aéroport de Nice Côte d’Azur bénéficie d’une très bonne accessibilité
routière, à l’échelle du département, voire de la région, grâce à la proximité du nœud routier de
la basse vallée du Var (A8, RN98, RN7, RN 202, RN 202bis), et d’autre part à l’échelle de la ville
et de l’agglomération de Nice, grâce à la proximité du centre (6km) par la promenade des Anglais.
Cette très bonne accessibilité risque cependant d’être dégradée dans les années à venir, du fait
de la saturation des grands axes routiers, et notamment l’A8 au niveau de Nice, et du
développement du secteur de la basse vallée du Var, qui risque d’entraîner la saturation des
dessertes locales.
Un double effort d’amélioration des grandes infrastructures (contournement autoroutier de
Nice) et de maîtrise des aménagements du secteur devra permettre de maintenir à un bon niveau
l’accessibilité routière de l’aéroport.
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Actions de l’Etat
Contexte
Une charte pour l’environnement a été signée le 17 mars 2000 par le préfet et le président de la
Chambre de Commerce et d’Industrie de Nice et de la Côte d’Azur, gestionnaire de l’aéroport.
Elle propose un plan d’action sur cinq ans selon trois axes stratégiques pour un développement
harmonieux préservant l’environnement : réduction et maîtrise des nuisances, transparence et
concertation, et management environnemental.
L’Etat a été partie prenante dans son élaboration, et le sera lors de sa mise à jour en 2005.
L’Etat assure par ailleurs un rôle régalien pour les nuisances autres que sonores, et encadre et
assiste le gestionnaire CCI dans la mise en place d’actions environnementales. A noter que la CCI
a été certifiée ISO 14001 en juin 2004 pour sa gestion de l’aéroport.
Actions de l’Etat
Conséquences attendues
Liens avec :
Modalités d’organisation :
Les réflexions seront conduites dans le cadre de groupes de travail mis en place pour le 12ème
CPER (comité de pilotage du pôle multimodal de Saint Augustin), pour la desserte en
carburéacteur de l’aéroport (CCI, DRIRE, DDE) ou qui restent à mettre en place.
Une réunion de l’ensemble des services concernés permettra d’initier la démarche. La validation
du document final se fera par échange de documents électroniques.
Groupe de Projet : DDE, DGAC, DDAM, DRIRE, CCI, DIREN, Préfecture (DRPP, DACI).
Chefs de projet :
Programme d’actions3.2 : P. Unterreiner, Directeur Adjoint Infrastructures et Transports
Suivi des objectifs : DGAC – SBA. Deux réunions annuelles des services concernés permettront
d’assurer la poursuite de la démarche.
Programme d’actions 3.2. : développer de façon partenariale avec les collectivités et les
opérateurs concernés les pôles d’échanges voyageurs et les plates-formes multimodales
marchandises.
La DDE prévoit trois sous actions : impulser et accompagner la poursuite des comités de pilotage
et technique des pôles multimodaux de voyageurs de Nice Saint Augustin et de Nice Saint-Jean-
d’Angély ; instituer un groupe de réflexion avec les collectivités relatif à l’aménagement ultérieur
d’autres pôles d’échanges multimodaux de voyageurs liés à la création de nouvelles
infrastructures de transports collectifs dans le département ; réfléchir globalement aux
transports marchandises par la route, la mer et le fer.
Diagnostic et enjeux :
La volonté de transfert modal de la voiture individuelle vers les transports collectifs passe par
l’amélioration de l’intermodalité.
C’est la raison pour laquelle, en complément d’investissements très importants sur les
infrastructures linéaires de transport public (principalement la 3ème voie ferrée littorale, la
réouverture au service voyageurs de la ligne ferroviaire Grasse Cannes, l’amélioration de la ligne
Nice Breil, le tramway de Nice), a été prévu le développement de pôles multimodaux d’échanges
voyageurs, financés dans le cadre du contrat de plan ferroviaire.
Ces deux projets, inscrits au CPER pour un montant de 34,3M€ couvrant les études et les
travaux, sont conduits par RFF et SNCF qui rendent compte à intervalles réguliers à un comité
de pilotage regroupant le Conseil Régional, le Conseil Général, la CANCA et la Ville de Nice et les
services de l’Etat.
Les deux projets en sont au stade de la définition de programme pour Saint Augustin, et à
l’étude de variantes de niveau avant-projet pour Saint-Jean-d’Angély. Compte tenu de cet état
d’avancement, les travaux pourraient être engagés au plus tôt en 2006-2007 pour Saint –Jean-
d’Angely.
Le développement de l’intermodalité constitue un enjeu majeur pour l’action de l’Etat dans le
département ; à l’instar du niveau national, les services de l’Etat doivent être moteur dans
l’avancement de ces études et le lancement de ces projets ainsi que dans la conduite des
procédures. Il s’agit de contenir au minimum l’écart par rapport aux objectifs du contrat de plan,
et d’aider les collectivités locales à la recherche d’un consensus pour la réalisation d’un projet de
qualité adapté à leurs besoins.
Par ailleurs, en matière de fret, il convient également de poursuivre une action partenariale avec
les organismes de transports afin de définir la politique relative au transport de fret, et le cas
échéant, les investissements à programmer relatifs à la création ou à la modernisation des
plates-formes multimodales de fret.
Cette action vise à contenir voire à réduire le trafic poids lourds sur le réseau routier. Il
convient pour cela, non seulement de maintenir les plates-formes existantes, mais de chercher à
les améliorer ou à les compléter.
Description et objectifs :
Action 3.2.1 : impulser et accompagner la poursuite des comités de pilotage et technique des
pôles multimodaux de voyageurs de Nice Saint Augustin et de Nice Saint-Jean d’Angély.
Indicateurs de résultats : réunions du comité de pilotage, avancement des études et procédures,
engagement des crédits de travaux, maîtrise du coût des opérations.
Action 3.2.2 : instituer un groupe de réflexion avec les collectivités relatif à l’aménagement
ultérieur d’autres pôles d’échanges multimodaux de voyageurs liés à la création de nouvelles
infrastructures de transports collectifs dans le département - par exemple, création d’une
nouvelle gare TGV avec l’arrivée de la LGV et d’un nouveau TCSP dans le quadrilatère Grasse
Cannes Antibes Sophia ; arrivée du TCSP CA NCA en rive droite du Var, réaménagement des
gares de Biot, Villeneuve Loubet et Cagnes, etc…
Indicateurs de résultats : constitution du groupe de réflexions, production d’études prospectives
ou de séances de travail.
Action 3.2.3 : réfléchir globalement aux transports marchandises par la route, la mer et le fer.
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Il s’agit de mettre en place un groupe de réflexion entre l’Etat et les Collectivités Locales pour
définir les conditions d’amélioration et de poursuite des activités fret dans le département des
Alpes-Maritimes.
Indicateurs de résultats : création d’un groupe ad hoc au traitement de ce sujet, dans le cadre
d’instances existantes, à mener au niveau régional.
Liaisons :
- 12ème CPER : chapitre III – Accéder aux territoires et ouvrir la Région, Paragraphe 3.1 –
Transports Collectifs, § 3-1-2 Métropole Azuréenne, 3.1.2.3 Pôles d’échanges.
- DTA : II les Objectifs généraux, II-1 Conforter le positionnement des Alpes-Maritimes,
II-11 Améliorer la qualité des relations.
- LOLF programmes : 2 réseau routier national, 3 transports terrestres et maritimes.
Modalités d’organisation et groupe de projet : les réflexions seront conduites dans le cadre des
comités de pilotage et technique déjà en place respectivement pour les projets ferroviaires et
les pôles d’échanges du CPER, ainsi que dans le groupe de travail du PASED : DDE, DACI, DDAF,
SNCF, RFF, DDAM.
Programme d’actions 3.3. : action transversale : soutenir les projets et initiatives visant les
objectifs de l’orientation III, et si nécessaire, catalyser les énergies.
Diagnostic et enjeux :
1 - Les débats publics LGV et contournement de Nice sont en cours. Ces deux débats publics qui
intéresserent le département des Alpes-Maritimes en 2005 concernent des projets susceptibles
d’interagir en matière de desserte et d’organisation des déplacements au sein de la Côte d’Azur
pour ce qui concerne les trafics de transit, d’échange et internes.
La réflexion sur l’organisation multimodale des déplacements au sein de l’agglomération
azuréenne doit notamment prendre en compte l’impact direct, en terme de report de trafic de la
route et de l’aérien vers le fer, que la LGV PACA est susceptible d’avoir sur les transports de
voyageurs de longue distance (échange, voire transit si la ligne devait être prolongée jusqu’en
Italie), ainsi que l’impact induit en terme de libération de sillons sur la voie ferrée littorale pour
une augmentation de la fréquence des TER, voire du trafic marchandises.
Il convient au sein des services déconcentrés de l’Etat et des établissements publics concernés
(RFF et SNCF) de coordonner les études multimodales de trafic pour la préparation des débats
publics : ligne LGV PACA et Contournement de Nice. Les connaissances acquises pour ces 2
grands projets seront à capitaliser et pérenniser dans le temps.
33
2 - La coordination des transports dans l’agglomération azuréenne qui s’étend de Cannes à Nice
est un éléments essentiel. La mise en place du Syndicat Mixte Transports type Loi SRU reste à
faire afin d’assurer une meilleure coordination entre les différentes autorités organisatrices des
Transports. L’Etat apportera son appui aux collectivités.
3 - Les transports publics dans les Alpes-Maritimes sont confrontés à divers problèmes de
sécurité.
Si le niveau de sécurité actuel des Transports Collectifs peut être considéré comme satisfaisant
par contre, il convient d’être vigilant vis à vis de :
- la sécurité publique dans les transports urbains,
- la mise en service du tramway de Nice afin qu’elle puisse avoir lieu sans les incidents
rencontrés dans d’autres grandes villes,
- l’exploitation des lignes ferroviaires suite à l’accident rencontré dans la vallée de Tende
en 2003 sur le réseau ferroviaire,
- le Chemin de Fer de Provence vis à vis des aléas naturels (chutes de pierre, affouillement
par le Var) et des passages à niveau ainsi que des haltes.
La sécurité routière dans les Alpes-Maritimes s’est sensiblement améliorée depuis 2 ans grâce
notamment à la mise des radars pour le Contrôle et la Sanction Automatisée mais des efforts
restent à faire pour l’élimination des Points Noirs sur les RN et RD ainsi que pour la sécurité dans
les tunnels sur le contournement Nord de Nice, qui devra être traitée dans le cadre du
contournement de Nice.
Actions 3-3.1 : coordonner les études préparatoires et le déroulement des débats publics
des 2 grands projets de LGV PACA et de Contournement de Nice.
Action 3-3.2 : appui à la création par les collectivités locales du syndicat mixte transport
loi SRU
Action 3-3.3 : sécurité publique dans les transports publics et sécurité des
infrastructures : tramway, CP, ferroviaire et routière
Action 3-3.4 : soutien aux initiatives des collectivités locales pour les projets de navettes
maritimes
Indicateurs de résultats :
- mise en commun d’études et déroulement des débats publics
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Liaisons :
- 12ème CPER : chapitre III – Accéder aux territoires et ouvrir la Région, Paragraphe 3.1 –
Transports Collectifs
- DTA : :II les Objectifs généraux, II-1 Conforter le positionnement des Alpes-Maritimes,
II-11 Améliorer la qualité des relations
- LOLF programmes : 1 réseau routier national, 3 transports terrestres et maritimes.
Modalités d’organisation et Groupe de Projet : les réflexions seront conduites dans le cadre des
comités de pilotage et d’orientation mis en place respectivement pour le Contournement de Nice
et la ligne LGV et du groupe de travail du PASED : : DDE, DACI, DDAF, DIREN, SDAP, DDSP,
Cabinet du préfet, DDAM, DGAC.
milieu universitaire et scientifique, le partage de moyens en haut débit avec les équipements
publics, le développement des centres de télé travail, etc..) ;
• le deuxième consiste à consolider la position internationale de Sophia Antipolis en faisant
en sorte que le site s’insère dans le réseau de sites dont l’image et le positionnement dans les
domaines liés à la R&D soient reconnus à l’échelle internationale (favoriser la poursuite du
développement de manière à atteindre une masse critique susceptible de compter dans la
compétition internationale, favoriser le développement des établissements d’enseignement et de
recherche de haut niveau, faciliter la venue des sièges sociaux et des centres de décision,
participer à la politique de pôles de compétitivité, etc…) .
Indicateurs de résultats : nombre de réunions du groupe de travail, suivi et statistiques
mensuels.
B) la DDTEFP : anticiper et accompagner les mutations économiques : mettre en œuvre des plans
d’action autour de la détection des menaces de crise en matière de restructuration, de la
prévention des licenciements, du reclassement des salariés et de la ré industrialisation des
territoires. Nécessité d’accompagner les très petites entreprises dans les mutations
économiques, par la création d’une cellule inter entreprises de reclassement pour les entreprises
de moins de 50 salariés.
Modalités d’organisation : la conduite des actions sera assurée par une équipe projet composée
du chargé de mission « soutien aux entreprises et à l’aménagement du territoire » de la DATAR
et de son réseau, associant la préfecture (DACI), la DDTEFP, le Rectorat, la CCI et l’Université.
Objectif : Sophia Antipolis se doit, dans ce contexte, d’accepter de sortir de son isolement
territorial et d’intégrer dans sa dynamique d’autres sites potentiels ou en devenir, qui seraient
susceptibles de renforcer la démarche technopolitaine tout en assurant un meilleur enracinement
de celle-ci dans le tissu socio-économique du territoire départemental.
Description : le concept de Sophia Antipolis devrait alors pouvoir à l’avenir, s’articuler, à partir
du Parc existant, avec un ensemble de « sites associés », formant un « archipel » localisé dans le
département et, qui constituerait ainsi une entité identifiée et reconnue en tant que réseau
sophipolitain, qui serait lui-même en relation avec quelques grandes opérations technopolitaines
comparables en Europe et dans le monde.
Il s’agit de maintenir le principe d’une maîtrise foncière concertée, et un management technique,
économique et stratégique communs. Les structures de pilotage, d’animation et de gestion
actuelles devront être adaptées, voire repensées, pour répondre aux nouveaux besoins engendrés
par ce concept et prendre en compte l’évolution du cadre institutionnel instauré par la Loi
relative au Renforcement et à la Simplification de la Coopération Intercommunale. Les décisions
opérationnelles sur ce sujet devront faire l’objet d’accords spécifiques avec les partenaires et
les collectivités concernées par ces sites potentiels.
Action 1 : pour donner une identité propre et une réalité à cette nouvelle approche, il est
indispensable de définir un certain nombre d’éléments fédérateurs, caractérisant les territoires
du futur « archipel sophipolitain » : des services partagés, un marketing et un management
uniques, une commission unique en charge de l’agrément des entreprises, la mise en commun
d’outils d’aide et d’encouragement à la création d’entreprises (réseau de pépinières et
d’incubateurs), des services coordonnés (sécurité, information, animation, qualité urbaine et
cadre de vie, entretien et gestion), une intégration systématique des activités de recherche,
d’enseignement supérieur de formation, un aménagement et une architecture de qualité.
Action 2 : Ces sites devront bien évidemment s’inscrire dans un schéma de développement se
situant à moyen et long termes. Les territoires susceptibles de faire partie du réseau devront
également répondre à un certain nombre de critères objectifs tels que : l’interconnexion à un
réseau à haut débit performant, l’existence d’un potentiel économique local, la disponibilité
foncière, la qualité du site et de son l’environnement, une masse critique d’emplois potentiels de
l’ordre de 1500 à 2000 emplois, seuil permettant de créer des services communs de qualité, une
distance de temps maximale inférieure à 30 minutes par rapport à l’aéroport de Nice Côte d’Azur
d’une part, et au cœur historique de Sophia Antipolis d’autre part, la présence d’un centre ville
proche permettant d’offrir des services urbains de proximité.
Modalités d’organisation : la conduite et le suivi des actions seront assurées par une équipe
projet composée du chargé de mission « soutien aux entreprises et à l’aménagement du
territoire » de la DATAR et de son réseau, associant la préfecture (DACI), la DDTEFP, la DRIRE
et la DDAF.
B ) La DIREN : il existe au niveau du département des Alpes maritimes une dynamique originale
avec l'existence de la DTA, de nombreuses chartes en cours, 3 nouvelles programmées, des
politiques territoriales nombreuses (contrat de rivière, SAGE, chartes de pays, forestière,
démarrage des SCOT...).
La nécessaire articulation de ces démarches, politiques et procédures ayant un impact sur
l’aménagement et le développement durable donne au projet de charte départementale un rôle
stratégique.
B ) La DIREN : le département s’est donné pour objectif de faire approuver sa charte fin 2006.
La méthodologie d’élaboration reposera sur les actions suivantes :
¾ Choix du bureau d’étude, appel d’offre européen (lancé)
¾ Etude préalable (durée 12 mois) : diagnostic, stratégie, plan d’action
¾ Gouvernance concertation (12 mois en parallèle)
¾ Eco-citoyenneté des services du CG
Indicateurs de résultats :
¾ Niveau de participation des services de l’Etat aux différentes réunions
¾ Niveau de représentation des services de l’Etat
¾ Niveau d’intégration des politiques publiques dans le document stratégique
¾ Nombre d’actions conjointe Etat/CG dans le plan d’actions
C) la DRIRE : la loi n° 76.663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la
protection de l’environnement, précisée par le décret n°77.1133 du 21 septembre 1977,
répertorie dans une nomenclature les installations susceptibles de générer des nuisances
notables, soumet à autorisation préfectorale les plus importantes d’entre-elles, et oblige les
autres à une déclaration en préfecture.
L’instruction des demandes d’autorisation (installations nouvelles ou modifications notables)
donne lieu au dépôt d’un dossier comportant notamment un étude d’impact et une étude de
risques, fait l’objet d’une enquête publique, et entraîne la consultation de toutes les
administrations et collectivités concernées. Le rapport de synthèse constitué par l’inspecteur
des installations classées à l’issue de l’instruction, accompagné d’un projet d’arrêté de
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prescriptions techniques, est soumis au conseil départemental d’hygiène avant d’être proposé à la
signature du préfet.
Les inspections, périodiques pour les plus grands établissements, ainsi que l’instruction de
plaintes induisent souvent des arrêtés de prescriptions complémentaires, des arrêtés de mise en
demeure de respect des prescriptions existantes, et des procès-verbaux à l’intention du Parquet.
Dans les cas les plus graves, le préfet peut consigner des sommes en prévision de travaux
d’office, suspendre l’activité, ou fermer l’établissement après avis du Conseil Supérieur des
Installations Classées.
2 ) le maintien de l’activité pastorale en zone montagne : le parc national a inscrit dans son
programme d’aménagement l’objectif à long terme suivant : “Promouvoir un agropastoralisme
durable diversifié, visant une production de qualité, moins vulnérable vis-à-vis des prédateurs,
cohabitant avec les espèces sauvages, et compatible avec le maintien de la diversité des espèces
et des milieux”. Cet objectif se décline en plusieurs actions à moyen terme, visant à :
- disposer d'un système de suivi de l'impact des pratiques pastorales sur les milieux et
les espèces,
- promouvoir la gestion durable des pâturages (mise en place de plans de gestion
pastoraux, promotion des mesures agri-environnementales pour le pastoralisme,
protection des milieux contre les dégradations d’origine pastorale, réalisation des
constats de prédation sur les troupeaux, etc…).
- soutenir l'équipement des alpages.
3 ) le maintien d’une activité et d’une animation dans les bourgs : le parc national a inscrit dans
son programme d’aménagement l’objectif à long terme suivant : “contribuer au développement
d'un tourisme durable basé sur la valorisation du patrimoine naturel et culturel et l'utilisation de
l'image du parc par la population locale en vue de son maintien sur place”.
Indicateurs de résultats :
Nombre d’animations organisées par le parc, nombre d’accompagnateurs, de gîtes et de logis
labélisés, nombre de plans d’interprétation conduits à bonne fin, nombre de projets soutenus par
le programme Leader+, nombre d’ouvrages édités avec des éditeurs locaux, nombre d’emplois
saisonniers pris en charge, nombre de sentiers d’interprétation conduits à bonne fin.
Indicateurs de résultats : Réalisation du programme défini, évaluation pour chaque type d’action
de critères d’évaluation :
- gros consommateurs et production décentralisée : nombre de MW délestés, nombre de MW
produits, consommation évitée
- Etat et collectivités montrent l’exemple : nombre d’opérations exemplaires, puissance
réduite
- habitat : nombre de logements de type HQE
- formation : nombre de stagiaires formés, nombre d’heures de formation,
- éclairage et électroménager performant : nombre de lampes basse consommation
distribuées, nombre de reprises électroménagers par les fabricants,
- communication : nombre de contacts guichets, nombre d’articles et brochures, nombre
d’élèves touchés, nombres de présences dans les salons…
Constitution du groupe de travail : DDE, DDAF, DIREN, PNM, ONF, Conservatoire du Littoral,
DRIRE, DACI.
Diagnostic, enjeux, stratégie : il s’agit d’améliorer l’efficacité de l’association de l’Etat (et donc
de l’interministérialité) à l’élaboration des SCOT.
Programme : un groupe de travail interservices a été créé pour la mise en application de la DTA
par le préfet au début de l'année 2004, ainsi que trois groupes de travail territoriaux.
Description :
Action 4.4.1. : création du groupe de travail interservices pour la mise en application de la DTA.
La première réunion s’est tenue le 10 mars 2004.
Action 4.4.2. : élaboration et diffusion du document « prise en compte de la DTA dans les
SCOT », validé lors de la réunion du 10 mars 2004. Les modalités d’intervention de l’Etat dans
l’élaboration des SCOT ont également été validés au cours de la même séance de travail.
Action 4.4.3. : création des trois groupes de travail territoriaux.
A) Action relative au SCOT de la CASA : la CASA ayant délibéré pour engager l’élaboration du
SCOT, le groupe de travail territorial s’est réuni à la sous-préfecture de Grasse le 20
octobre 2004. Le document d’association a été envoyé le 8 décembre 2004 par le sous-
préfet de Grasse au président de la CASA.
B) Actions relatives aux autres SCOT :
- pour Grasse / Cannes : le projet de document d’association a été réalisé ; sa validation, via la
réunion du groupe de travail est suspendue aux questions juridiques liées au devenir du
SYMEP.
- pour la CANCA, la CARF et les Paillons, l’étude des enjeux de l’Etat est en cours de
réalisation, sous maîtrise d’ouvrage de la DDE.
Diagnostic, enjeux :
A) la préfecture :
Le site internet de la préfecture doit être remanié dans le sens de l’interministérialité, d’une
communication enrichie et de nouveaux services pour les usagers.
Un bilan de l’activité du SIAM (Système d’Information des Alpes-Maritimes), outil de
communication et de partage des informations entre les différents services de l’Etat et ses
partenaires, doit être mené afin de permettre un toilettage ou une dynamisation des espaces de
travail.
Par ailleurs, l'information du grand public sur la protection civile et sur les risques, majeurs ou
non, existe actuellement de façon éparse et incomplète. Certains éléments d'information
figurent sur divers sites Internet publics mais l'absence dans le département, d'une source
d'information centralisée permettant à la population d'accéder à l'ensemble des données
susceptibles de l'intéresser, est ressentie comme une lacune. Pour combler celle-ci, il est
proposé la création d'un site Internet, sous l'égide de la Préfecture, dédié aux thèmes de la
protection civile et de la prévention des risques.
B) DDE : Le développement des sites Internet et Intranet est largement avancé au sein du
ministère.
L’enjeux est de moderniser les modes de travail de l’administration en poursuivant le
développement du site Internet de la DDE pour fournir des services à l’usager, apporter des
informations sur les politiques publiques et faciliter le contact avec le site Intranet de la DDE de
manière à faciliter le travail quotidien des agents, gagner du temps dans la diffusion de
l’information et contribuer à la gestion de la mémoire collective.
Aujourd’hui les évolutions rapides dans ce domaine nécessitent la définition d’une deuxième
génération de sites locaux et nationaux, Internet et Intranet, pour le ministère de l'équipement,
s’appuyant sur des outils permettant notamment de diminuer les coûts de mise en ligne et
d’industrialiser la gestion au quotidien des sites.
C) DDTEFP : elle ne dispose encore que de peu d’offres de services informatisés, alors que les
échanges via Internet se développent dans de nombreux domaines, et permettent des gains de
temps, un niveau de fiabilité souvent supérieur aux échanges postaux classiques, des économies
budgétaires substantielles.
Il convient donc de développer ce mode de traitement, en s’appropriant les technologies
nouvelles, sur des activités peu complexes et intéressant un public déjà acquis à la culture
informatique, notamment les entreprises.
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H) DRIRE : il s’agit d’utiliser le site Internet DRIRE PACA pour l’information du public sur les
risques technologiques et nuisances, ainsi que sur le contrôle des installations classées.
A) la préfecture :
l’amélioration de son site Internet s’articule autour de trois actions : enrichir les informations
mises à disposition sur le site Internet (nouvel environnement logiciel Zope et développement du
« Comarquage »), raccourcir les délais de réponse au courrier électronique (recensement des
« bal » fonctionnelles), développer des modules spécialisés comme la diffusion du recueil des
actes administratifs ou des circulaires.
Le SIAM : Pour améliorer le partage d’informations et la communication interne inter-
administrations via le SIAM, trois orientations principales : étendre les accès au SIAM à de
nouveaux utilisateurs, développer de nouvelles bases, favoriser la communication électronique.
S’agissant de la protection civile, l’objectif est de favoriser l’information préventive et la
sensibilisation du grand public sur l’ensemble des risques naturels, technologiques et de la vie
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courante avec la création d’un site Internet local dédié à la protection civile et à la prévention
des risques. Ce nouvel outil sera élaboré après recensement des sites Internet existants tant
sur le plan national (exemple : PrimNet…) que régional ou départemental (DIREN, DRIRE, DDE …).
Ces sites y seront répertoriés et pourront être accessibles sous forme de lien. Il y sera intégré
l'ensemble des données utiles à la population (documents d'information préventive sur les risques
majeurs, liste des plans de secours, arrêtés préfectoraux pris en matière de prévention des
risques ou de gestion de crise, dossiers de presse sur les risques courants, messages
d'information en cas de crise, réglementations et renseignement pratiques divers).
Indicateurs de résultats :
Pour le site Internet : nombre de mails reçus par bal fonctionnelle, délais moyens de réponse,
statistiques globales de fréquentation du site internet, mise en place d’une enquête de
satisfaction.
Pour le SIAM : statistiques d’activité des bases, mise en place de réunions périodiques
permettant d’évaluer l’adaptation aux besoins. Un audit particulier de la base “SUIVI DES
PARAPHEURS” permettra d’évaluer les gains de temps depuis sa mise en oeuvre.
Pour le site Internet dédié à la Protection Civile : nombre de connexions reçues, bilan d’étape en
2006, évaluation du site en 2007.
C) la DDTEFP :
Une action : la mise en place de la télé procédure DMMO (Déclaration de Mouvements de Main
d’Oeuvre).
Cette télé procédure concerne les déclarations mensuelles des mouvements de main d’œuvre,
obligatoires pour toutes les entreprises de 50 salariés et plus (soit 800 par mois). Le projet est
lancé au niveau national, il convient de s’y inscrire pour favoriser son aboutissement, et le mettre
en place à la DDTEFP 06.
L’objectif est de faciliter les traitements statistiques des mouvements de main d’œuvre pour les
entreprises, et pour l’administration de faciliter leur transmission et leur traitement. Cette
procédure permettra d’obtenir un taux de réponse supérieur au taux actuel, de gagner en
rapidité d’exploitation, de faciliter les échanges inter-services. De plus, elle permettra
d’améliorer le niveau de satisfaction des usagers, et l’efficience du service.
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F) la DSF : dans un premier temps, scannage de toutes les feuilles de plan cadastral qui sont sous
support papier.
Dans un second temps, continuation de la politique conventionnelle de vectorisation du plan.
Conséquences : souplesse et facilité d’utilisation pour les usagers et notamment les collectivités
locales.
Action 1 : scannérisation du plan : cette opération couvre tout le territoire départemental des
Alpes-Maritimes ; elle s’est achevée le 16 décembre 2004. Les plans dématérialisés par scannage
sont à la disposition du public depuis le 12 janvier 2005.
Action 2 : poursuite de la politique conventionnelle :
Les acquis : 43 communes ont déjà signé une convention.
Les travaux en cours : convention CANCA (24 communes).
Les projets : numérisation départementale pilotée par le conseil général (délibération du 22
janvier 2004). Etude de faisabilité technique et financière en cours.
A défaut, convention avec la CASA (16 communes), le SIVOM de Roquebillière (6 communes) ou
avec le Syndicat Intercommunal des Collectivités Territoriales Informatisées Alpes
Méditerranée (SICTIAM qui gère environ 120 communes).
Indicateurs de résultats : bilan de la scannérisation à la fin du premier trimestre 2005.
Action 1 : c’est dans le cadre du dispositif local d’information que l’ensemble des services
déconcentrés de l’Etat au niveau départemental pourront déposer des informations en direction
des entreprises (coordonnées des services, monographies de références réalisées par les
services, informations plus ponctuelles,…). A cet effet, un espace est géré de façon
déconcentrée par l’animateur local MSE implanté au sein de la trésorerie générale des Alpes-
Maritimes.
Action 2 :étendre à d’autres services de l’Etat la possibilité de créer un lien Internet entre MSE
et le site du service concerné.
Indicateurs de résultats : nombre de contacts par l’intermédiaire de MSE, nombre de documents
mis en ligne sur MSE par les services déconcentrés, nombre de liens crées entre MSE et les
sites de services déconcentrés.
H) DRIRE : le site Internet de la DRIRE PACA existe depuis plusieurs années à l’adresse :
http://www.paca.drire.gouv.fr
J) DDASS : Outil de communication, le site Internet sera consultable par les professionnels et le
grand public. Il facilitera leurs démarches administratives (ex : mise en ligne de formulaires pour
éviter les déplacements) et l’accès aux informations en matière de santé publique,
d’environnement, d’actions et d’aides sociales et médico-sociales.
La création du site Internet est à restituer dans le contexte de la mise en place de la Charte
Marianne.
Action : Les principales rubriques qui pourraient figurer sur le site DDASS :
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K) IA :
1) Centralisation de tous les services informatiques :
Services proposés au public, aux élèves et personnels de l’Education Nationale :
SIATEN : Système d’Information des Agents Temporaires de l’Education
Nationale,
CROUS : Dossier Social Etudiant, bourses de l’enseignement supérieur et
logements,
Inscrinet SIAC : inscriptions aux concours de recrutement des ATOS,
professeurs des écoles, des enseignants du second degré,
Inscrinet DNB,
Inscrinet BAC : général et technologique,
Publication des résultats d’examens et concours : PUBLINET,
Services pour les professeurs : I-Profs : permettent de façon sécurisée : de consulter les
dossiers administratifs, de compléter de C.V, d’accéder à toutes informations sur les
carrières, d’accéder par messagerie à un correspondant de gestion.
Mouvement académique ATOSS @melouvert
Annuaire, Webmail
Affectation rentrée scolaire
Plan Académique de Formation GAIA : Consultation et inscriptions
Système d’Information et d’Aide pour les Mutations : SIAM
Système d’information et d’aide aux promotions
Gestion des demandes de congés de formation professionnelle sur Internet : COFPI
¾ Actions envisagées :
Poursuite des projets en cours :
1) système d’informatisation du 1er degré :
- nécessité d’équiper toutes les écoles pour l’accès au haut débit
ADSL
- nécessité pour les circonscriptions d’équipement de type
CISCO/PIX pour se relier au réseau RACINE ( réseau privé virtuel de
gestion de l’E.N.
2) MESDI : médecine scolaire informatisée :
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Liaisons : orientation V du PASER – action 13, plan ADELE pour la DNO, orientation III et V du
PASER pour le site Internet dédié à la Protection civile.
Modalités d’organisation : cette action sera menée en étroite coordination avec les démarches de
réforme de l’Etat visant la simplification des formalités administratives.
Programme d’actions 5.2. : garantir une démarche qualité et un meilleur accueil du public.
L’amélioration de la qualité de l’accueil des usagers dans les administrations est une priorité de la
réforme de l’Etat : elle s’appuiera sur la mise en œuvre d’une démarche qualité à la préfecture et
de la charte Marianne dans tous les services déconcentrés de l’Etat.
Diagnostic, enjeux :
A) la préfecture : mise en place d’une démarche qualité dans ses services et d’un meilleur accueil
avec la charte Marianne.
La démarche qualité : la modernisation du service public passe par une meilleure offre de service
qui soit à l’écoute de l’attente des usagers. C’est l’objet de la démarche qualité. De plus, la
décentralisation met la démarche qualité au cœur des préoccupations des acteurs locaux.
Dans ce contexte, avec la prochaine mise en place de la LOLF, la préfecture s’est engagée dans
un processus de modernisation de ses services (globalisation, contrôle de gestion) afin de passer
d’une culture de moyens à une culture de résultats.
La charte Marianne : plusieurs facteurs imposent une amélioration des relations avec les
usagers : la multiplication et la complexification des attentes, la nécessité d’une écoute plus fine,
spécifique et locale ainsi que la nécessité de convaincre l’usager de la légitimité de
l’administration.
Le déménagement programmé à moyen terme des services du siège conduira à définir en amont
de l’installation dans le nouveau bâtiment les espaces dédiés à l’accueil du public.
Ces évolutions nécessitent de repenser la politique des relations avec les usagers de la DDE et de
redéfinir des engagements sur l’accueil et les services à rendre.
Indicateurs de résultats : guide de la mesure, mise en place de tableaux de bord, mesure, suivi et
évaluation du dispositif en fin d’année 2005, établissement d’un baromètre social annuel à remplir
par les agents de la préfecture.
La charte Marianne : il s’agit d’optimiser la qualité de l’accueil et de la réponse aux usagers dans
tous les services de l’Etat par la mise en œuvre de la charte Marianne dès la fin de l’année 2004.
Pour cela, il faut développer la concertation et la communication avec les usagers. La charte
Marianne doit prévoir des engagements précis et mesurables, notamment en termes de délai
d’attente ou de traitement des demandes.
Description : Cette charte générique de l’accueil dans tous les services de l’Etat se décline
autour de deux programmes :
- un tronc commun d’engagements couvrant les différentes formes d’accueil (physique,
téléphonique, électronique, courrier),
- un cadre générique interministériel adaptable à la diversité des missions et des
services avec :
- a) 5 rubriques d’engagements (un accès plus facile aux services, un accueil attentif et
courtois, une réponse compréhensible dans un délai annoncé, une réponse systématique aux
réclamations, une écoute pour progresser),
- b) dans chaque rubrique des engagements obligatoires et des engagements optionnels avec
pour chaque engagement des standards de qualité modulables,
- la possibilité d’ajouter des engagements spécifiques,
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Indicateurs de résultats : suivi mensuel par la mesure et l’écoute (réclamations) des délais
d’attente ou de traitement des demandes.
B ) la DDE :
Indicateurs de résultats :
Action 1. relative à la mise en place de la charte Marianne : date effective de mise en place de la
charte Marianne, élaboration d’une fiche de procédure pour la mise en œuvre du suivi, délai
moyen de réponse aux courriers, temps de réponse moyen aux courriers, enquête usagers.
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Action 2. d’amélioration de la gestion des courriers de réponse aux usagers : réalisation d’une
fiche de procédure de gestion du courrier, délais moyens de réponse par service.
Action 3. d’amélioration de la lisibilité de l’organisation pour permettre une meilleure orientation
des usagers : date de mise en place du « qui fait quoi » externe, enquête auprès des usagers.
Action 4. de professionnalisation des agents en charge de l’accueil : nombre de jours de
formation dispensés, nombre d’agents formés.
C) la DDTEFP :
Action 5.2.1 : harmoniser les horaires d’ouverture au public des services spécialisés.
Objectif : éviter aux usagers des déplacements inutiles.
Conséquences : revoir les modes d’organisation et de fonctionnement des services concernés.
Action 5.2.2 : former les agents à l’accueil téléphonique.
Objectif : mieux gérer les temps de réponse sans préjudice de la qualité du service rendu.
Conséquence : meilleur taux de réponse aux appels téléphoniques.
Action 5.2.3 : suivre les flux de demande et de réponse aux courriers, pour améliorer le délai de
traitement.
Objectif : s’assurer de l’effectivité de la réponse et de son délai.
Conséquence : réduire les rappels et réclamations des usagers.
Action 5. : de définition des besoins pour un accueil physique de qualité : production d’un cahier
des charges de la fonction accueil, réalisation d’un plan d’aménagement de la zone accueil.
Liaisons : orientation V du PASER – action 13, plan ADELE pour la DNO et la charte Marianne.
Modalités d’organisation : cette action sera menée, comme la précédente, en étroite coordination
avec les démarches de réforme de l’Etat visant la simplification des formalités administratives.
Plus spécialement pour la charte Marianne, la conduite de l’action sera assurée par une équipe
projet composée du chef de projet départemental pour la charte Marianne (le DRM), des trois
agents de l’équipe « qualité » (le contrôleur de gestion, la chargée de mission réforme de l’Etat et
le chef du bureau de l'accueil, de la coordination et du courrier), de la directrice de la
Réglementation et des Libertés Publiques ainsi que du réseau des correspondants Marianne.
Diagnostic, enjeux :
B) la DDE : la préparation de la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances est
pilotée au sein de l’administration centrale du ministère de l’Equipement. Il s’y prépare, sous le
pilotage du bureau PBC (pilotage des services, du budget et du contrôle de gestion) et de la
DAFAG, en relais avec le MINEFI, pour la partie immobilière.
La mise en œuvre de la LOLF, prévue au 1er janvier 2006, nécessite de multiples préparations
dans les domaines des activités supports (moyens et ressources humaines).
La préparation de l’entrée en vigueur de la LOLF devra être progressivement prise en compte
dans les projets de réorganisation des services de la DDE. Le pilotage des services déconcentrés
devra prendre en compte l’articulation entre une plus grande fongibilité des moyens alloués et
l’obligation de rendre compte régulièrement de l’utilisation des crédits et les résultats obtenus.
La DDE va être touchée au travers des sujets suivants :
- fongibilité asymétrique des budgets : la globalisation des crédits des programmes va rénover
les pratiques de GRH ;
- mise en place des indicateurs de gestion au plan national, par chaque direction de
programme : la DDE aura à se plier à ces indicateurs avant d’en élaborer de nouveaux, à usage
interne ;
- réécriture de la norme comptable :
la notion de comptabilité d’entreprise va nécessiter un lourd travail de mise à
plat des actifs immobiliers (bâti ou non bâti) et des stocks,
la mise en place d’Accord 2 va impacter le fonctionnement de la comptabilité,
dans ses niveaux d’engagements et ses outils ;
- de nouveaux métiers vont apparaître (comme le contrôleur de gestion), associés aux nouvelles
pratiques : un gros effort d’accompagnement est à envisager ;
La mise en œuvre de cette stratégie pourra justifier le développement d’outils spécifiques.
Les objectifs d’efficience poursuivis par la réforme de l’Etat reposent sur une mutation de la
culture administrative vers une logique de résultats.
L’amélioration de la qualité du service rendu à un coût maîtrisé nécessite la définition
d’indicateurs de mesure et la mise en œuvre d’évaluations périodiques des actions des services.
Dans ce contexte, il convient de préparer l’organisation de la DDE et les agents à ces
modifications importantes afin de mieux anticiper les impacts prévisibles sur l’organisation des
services, les procédures et les modes de faire.
Pour mener à bien cette mission, la DDE s’est adjoint les services d’un cabinet externe, Alkaïd
Management. Cette action est financée par le Fonds à la Réforme de l’Etat.
A) la TG :
Actions : de sensibilisation / formation par l’(es) ambassadeur(s) MODERFIE du département à
destination des services déconcentrés / gestionnaires de l’Etat.
Indicateurs de résultats : nombre d’actions de sensibilisation / formation auprès des agents des
services déconcentrés de l’Etat.
B) la DDE :
Action 5.3.1. : outre les phases de préparation impulsées par la centrale, la DDE essaie d’anticiper
au mieux par des actions de sensibilisation et de formation, interministérielle le cas échéant.
Indicateurs de résultats : nombre de jours / agent de la DDE de sensibilisation à la LOLF.
Indicateurs de résultats : définition des indicateurs, mise en place du logiciel de suivi Valdys
pour améliorer le suivi de la performance, réception du rapport du cabinet consultant.
ANNEXE
Objectif 2 :
Objectif 3 :
Sous-action 2 : ……….
Objectif 1 :
Objectif 2 :
Objectif 3 :