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IAS 18 : Produits des activités ordinaires

La norme IAS 18 introduit la notion de « Produit des activités ordinaires ».Cette nouvelle notion
fait ressortir le revenu propre à l’activité ordinaire de la société et reclasse les autres éléments du
revenu (produits accessoires) en « profits » (autres produits opérationnels).

1- Champs d’application et définitions

Comptabilisation des produits des activités ordinaires provenant de :

 La vente de biens

 La prestation de services et

 L’utilisation par des tiers d’actifs de l’entreprise produisant des intérêts, redevances et
dividendes.

Produits des activités ordinaires :

 Accroissement des avantages économiques au cours de l’exercice.

 Dans le cadre des activités ordinaires ( vente de biens, services, utilisation d’actifs
produisant des intérêts, redevances ou dividendes)

 Sous forme d’entrées ou d’augmentation de valeur des actifs ou de diminution de


passifs

 Conduisant à des augmentations des capitaux propres, autres que les apports des
actionnaires aux capitaux propres.

2- Comptabilisation par nature de produits

 Vente de biens

 Prestations de services

 Intérêts, redevances et dividendes

 Vente de biens :
Les produits des activités ordinaires provenant de la vente de biens doivent être comptabilisés lorsque
l’ensemble des conditions suivantes a été satisfait:

 L’entité a transféré à l’acheteur les principaux risques et avantages inhérents à la


propriété.
 L’entité ne conserve ni participation à la gestion, telle qu’elle incombe normalement au
propriétaire, ni le contrôle effectifs des biens cédés.

 Le montant des produits peut être mesuré de façon fiable.

 Il est probable que des avantages futurs associés à l’opération bénéficient à l’entité.

 Les coûts encourus ou à encourir concernant l’opération peuvent être mesurés de façon
fiable.

Le transfert des avantages économiques est probable lorsque :

 La probabilité reflète un degré d’incertitude

 Elle se fonde sur des éléments probants.

Pour l’évaluation fiable

 Utilisation des meilleures estimations

 Si estimation non fiable pas de comptabilisation

 Prestations de service :
 Lorsque le résultat d’une transaction faisant intervenir une prestation de services peut
être estimé de façon fiable, le produit des activités ordinaires associé à cette transaction
doit être constaté en fonction du degré d’avancement de la transaction à la date de
clôture. Le résultat d’une transaction peut être estimé de façon fiable lorsque l’ensemble
des conditions suivantes est satisfait:

 Le montant du produit des activités ordinaire peut être évalué de façon fiable.

 Il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront à


l’entité.

 Le degré d’avancement de la transaction à la date de clôture peut être évalué de


façon fiable.

 Les coûts encourus pour la transaction et les coûts pour achever la transaction
peuvent être évalués de façon fiable.

Comptabilisation selon la méthode du pourcentage d’avancement.


Le pourcentage d’avancement peut être déterminé par plusieurs méthodes:

 Examen des travaux exécutés

 Services rendus à la date considérée/Total des coûts estimés de la transaction

 Coûts encourus à la date considérée/ Total des coûts estimés de la transaction.

 Si les services sont fournis sur une période donnée au moyen d’un nombre
indéterminé d’opérations. (Utilisation de la méthode linéaire (ou d’une autre
méthode si plus appropriée))

 Si le résultat ne peut être estimé de façon fiable, on applique la « méthode du bénéfice


zéro ».

 Produit des activités ordinaires comptabilisé uniquement à la hauteur des charges


recouvrables comptabilisées.

 Aucun profit comptabilisé

 Si les coûts encourus ne sont probablement pas recouvrables

 Coûts comptabilisés en charges-aucun produit comptabilisé.

3- Critère de recouvrement :

Un des critères pour la reconnaissance du revenu selon IAS 18 est que :

 Il est probable que les avantages économiques associés à la transaction iront à


l’entreprise.

Dans certaines circonstances, des éléments tendent à diminuer les chances de


recouvrement des montants à recevoir .Dans les cas où il existe des doutes sur le
recouvrement des créances liées au chiffre d’affaires, celui-ci n’est pas comptabilisé.
Dans les cas où les chances de recouvrement des créances diminuent après la
comptabilisation du revenu, une provision pour dépréciation des créances clients est
comptabilisée.

4- Intérêts , redevances et dividendes :

 Les intérêts doivent être comptabilisés en fonction du temps écoulé en tenant compte du
rendement effectif de l’actif.

 Les redevances seront comptabilisées au fur et à mesure qu’elles ont été acquises,
conformément à la substance de l’accord applicable.
 Les dividendes seront comptabilisés lorsque le droit de l’actionnaire au dividende est
établi.

5- Présentations et informations à fournir :

 Méthodes comptables adoptées pour la comptabilisation des produits des activités


ordinaires

 Y compris la méthode retenue pour déterminer le pourcentage d’avancement.

 Montant des produits des activités ordinaires pour les catégories suivantes:

 Vente de biens

 Prestations de services

 Intérêts

 Redevances

 Dividendes

 Montant des produits des activités ordinaires provenant de l’échange de biens ou


services

 Profits et pertes éventuels, tels que:

 Réclamations

 Pénalités.

Revenu par secteur (IAS14/IFRS8)

 Secteur d’activité

 Secteur géographique
IAS11 : Contrats de constructions

1- Définition

Un contrat de construction est un contrat spécifiquement négocié pour la construction d’un actif
ou d’un ensemble d’actifs qui sont étroitement liés ou interdépendants en termes de conception,
de technologie et de fonction, ou de finalité ou d’utilisation.

La norme IAS 11 « contrat de construction » distingue deux catégories de construction:

 Les contrats à forfait qui sont des contrats dans lequel l’entité accepte un prix fixe pour
le contrat et,

 Les courants en régie qui sont des contrats dans lequel l’entrepreneur est remboursé des
coûts autorisés ou autrement définis, plus un pourcentage de ces coûts ou une
rémunération fixe.

2- Comptabilisation :

Les produits du contrat doivent comprendre le montant initial des produits contenus dans le
contrat et les modifications dans les travaux du contrat, les réclamations et les primes de
performance dans la mesure où il est probable qu’elles donnent lieu à des produits et qu’elles
peuvent être évaluées de façon fiable.

Comptabilisation en fonction du degré d’avancement

(Seule méthode autorisée)

3- Coûts du contrat:

 Les coûts du contrat doivent comprendre:

 Les coûts attribuables à l’activité de contrats en général et qui peuvent être


affectés au contrat.

 Tous les autres coûts qui peuvent être spécifiquement imputés au client selon les
termes du contrat (MOD, amortissement des équipements utilisés dans le
contrat, etc).
Comptabilisation:

Lorsqu’ils peuvent être estimés de façon fiable, les produits et les coûts du contrat doivent
être constatés respectivement en produits et en charges en fonction de l’état d’avancement de
l’activité du contrat à la date de clôture.

 Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera supérieur au total des produits du
contrat, la perte attendue doit être immédiatement comptabilisée en charges.

Dans le cas d’un contrat à forfait:

Il est possible d’estimer de façon fiable le résultat d’un contrat de construction lorsque toutes
les conditions suivantes sont satisfaites:

 Le total des produits du contrat peut être évalué de façon fiable.

 Il est probable que les avantages économiques attachés au contrat iront à l’entité

 Les coûts du contrat attribuables au contrat peuvent être clairement identifiés et mesurés
de façon fiable.

 Les coûts de terminaison du contrat et le degré d’avancement à la date de clôture


peuvent être évalués de façon fiable.

Dans le cas d’un contrat en régie:

Il est possible d’estimer de façon fiable le résultat d’un contrat de construction lorsque toutes
les conditions suivantes sont réunies:

 Il est probable que des avantages économiques attachés au contrat iront à l’entité

 Les coûts du contrat attribuables au contrat peuvent être clairement identifiés et évalués
de façon fiable.

Lorsque le résultat d’un contrat ne peut être estimé de façon fiable:

 Les produits ne doivent être comptabilisés que dans la limite des coûts encourus qui
seront probablement recouvrables.

 Les coûts du contrat doivent être comptabilisés en charges dans l’exercice au cours
duquel ils sont encourus.

 Lorsqu’il est probable que le total des coûts attendus du contrat sera supérieur au total
des produits du contrat, la perte attendue doit être immédiatement comptabilisée en
charges.
IFRS 8: Information sectorielle

1- Contexte de publication :

 IFRS 8 annule et remplace IAS 14 en s’alignant sur les dispositions de la norme


américaines SFAS 131 « informations à fournir sur les segments d’une entreprise et
informations liées ».

 IFRS 8 est entrée en vigueur au titre des exercices ouverts à compter du 1er Janvier
2009.

2- Notion de secteur

 Secteur d’activité:

Définition:

Un secteur d’activité est une composante distincte d’une entité qui est engagée dans la
fourniture d’un produit ou service unique ou d’un groupe de produits ou services liés, et qui est
exposée à des risques et une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres
secteurs d’activité.

Facteurs à prendre en considération pour identifier les produits ou services liés:

 La nature des produits et services

 La nature des procédés de fabrication

 Le type ou catégorie de clientèle cible

 Les méthodes de distribution des produits ou fourniture des services

 La nature de l’environnement réglementaire (banque, assurance et services publics)

 Secteur géographique:

Définition:

Un secteur géographique est une composante distincte d’une entité engagée dans la fourniture
de produits ou de services dans un environnement économique et particulier et exposée à des
risques et une rentabilité différents des risques et de la rentabilité des autres secteurs d’activité
opérant dans d’autres environnements économiques.
Facteurs à prendre en considération pour identifier les secteurs géographiques:

 La similitude du contexte économique et politique

 Les relations entre les activités dans les différentes zones géographiques

 La proximité des activités

 Les risques spécifiques associés aux activités dans une zone donnée.

Une zone géographique est définie:

 Soit par implantation des actifs

 Soit par localisation des clients

En effet, selon les normes IFRS les risques et la rentabilité d’une entreprise sont influencés à la
fois:

• Par l’implantation géographique de ses activités (l’endroit où sont basées les unités de
production)
• Par la localisation de ses marchés (les endroits de vente des produits ou services).

3- La réalisation de la segmentation :

Un secteur d’activité ou géographique est isolable si :

• La majorité de ses ventes est réalisée avec des clients externes ;

Et si :

Le chiffre d’affaires du secteur (ventes externes et entre secteurs) est supérieur à


10% du total des chiffres d’affaires de tous les secteurs ;

Ou le résultat sectoriel est supérieur à 10% du résultat cumulé de tous les


secteurs ;

Ou les actifs du secteur sont supérieurs à 10% des actifs de tous les secteurs.

Et si :

Vérification d’ensemble : le total des ventes externes de l’ensemble des secteurs


isolables doit être supérieur à 75% du chiffre d’affaires consolidé de l’entreprise.
4- Informations à publier :

Obligatoirement:

 Résultats sectoriels tels que définis selon le reporting interne

 Actifs sectoriels

Autres informations à publier si elles sont utilisées par la direction:

• Passifs sectoriels uniquement si ils sont utilisés par la direction

• Revenus externes et revenus intra-secteurs

• Produits financiers

• Amortissements et dépréciations

• Elément significatifs du résultat

• Q/P dans le résultat des E/ses MEE

• Eléments significatifs non encaissés ou décaissés;

• Montant des titres des E/ses MEE

• Investissements

5- Traitement des cas particuliers :

 Regroupements de plusieurs secteurs:

Deux secteurs d’activité ou géographiques du reporting interne peuvent être regroupés en un


secteur unique si:

 Ils présentent une performance financière à long terme similaire.

 Ils sont similaires pour tous les facteurs de la définition d’un secteur.

 Secteur ne satisfaisant plus les seuils de 10%:

 Secteur au-dessus du seuil en N-1

 Secteur au-dessous du seuil en N.

Ce secteur doit continuer à être présenté pour l’exercice N si la direction de l’entreprise


considère que le secteur conserve son caractère significatif. Dans le cas contraire, l’entreprise
peut choisir si elle continue à présenter le secteur séparément. Si elle arrête de le présenter
séparément, l’information sectorielle N-1 dit être retraitée.

 Secteur satisfaisant pour la première fois les seuils de 10%:

 Secteur au-dessous du seuil en N-1

 Secteur au-dessus du seuil en N

Il faut retraiter l’information sectorielle de l’exercice N-1 présentée à titre de comparaison


pour tenir compte de ce nouveau secteur.

6- Portée de l’information sectorielle

Communiquer sur une information financière représente pour les entreprises un nouveau défi
stratégique et opérationnel:

 Stratégique: produire des états financiers par secteur conduit les analystes financiers et
les investisseurs à opérer une comparaison instantanée avec les entreprises
concurrentes;

 Opérationnel: nécessaire adaptation des systèmes d’information internes ( reporting ,


tableaux de bord , progiciels …)afin de pouvoir restituer rapidement une information
régulière.
IAS 23 : Coûts d’emprunt

1-Définition

Coûts d’emprunt: Intérêts et autres coûts supportés par une entreprise dans le cadre d’un emprunt

Exemples : - Intérêts sur découverts bancaires et emprunts à court terme et à long terme.

-Amortissement des primes d’émission ou de remboursement relatives aux emprunts.

-Amortissement des coûts accessoires encourus pour la mise en place des emprunts.

-Différences de change résultant des emprunts en monnaie étrangère.

Actif qualifié: Un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou
vendu (Installations de fabrication, installations de production d’énergie, immeubles de placement,
infrastructures routières …)

2-Comptabilisation :

• Option1: (option supprimée en mars 2007)


Comptabilisation en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus.
• Option2: Coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition ou à la construction
d’un actif qualifié, incorporés dans le coût de l’actif.

Traitement appliqué à tous les actifs qualifiés du groupe et pour tous les exercices.

3-Activation des coûts d’emprunt

Coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié.

 Incorporés dans le coût de l’actif:

◦ Quand il est probable que ces coûts généreront des avantages économiques
futurs pour l’entreprise et,

◦ S’ils peuvent être évalués de façon fiable.

 2 cas de figure:
◦ Fonds empruntés spécifiquement en vue de l’obtention d’un actif qualifié.

◦ Fonds empruntés globalement dont une partie est utilisée pour la production
d’un actif qualifié

 Fonds empruntés spécifiquement en vue de l’obtention d’un actif qualifié:

Le montant des coûts d’emprunt incorporables au coût de l’actif doit correspondre aux
coûts d’emprunt réels encourus sur cet emprunt au cours de l’exercice diminués de tout
produit obtenu du placement temporaires de ces fonds empruntés.

 Fonds empruntés globalement dont une partie est utilisée pour la production d’un
actif qualifié.

Le montant des coûts d’emprunt incorporables au coût de l’actif doit être déterminé en
appliquent un taux de capitalisation aux dépenses relatives à l’actif. Ce taux de
capitalisation doit être la moyenne pondérée des coûts d’emprunt applicables aux
emprunts de l’entreprise en cours au titre de l’exercice autres que les emprunts
contractés spécifiquement dans le but d’obtenir l’actif concerné. Le montant des
coûts d’emprunt incorporés au coût de l’actif au cours d’un exercice donné ne doit pas
excéder le montant total des coûts d’emprunt supportés au cours de ce même exercice.

4- Début d’activation

L’incorporation des coûts d’emprunt dans le coût d’un actif éligible doit commencer lorsque:

 Des dépenses relatives au bien ont été réalisées;

 Des coûts d’emprunt sont encourus; et

 Les activités indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou


à sa vente sont en cours.

5- Suspension&arrêt d’activation

 L’incorporation des coûts d’emprunts dans le coût d’un actif doit être suspendue
pendant les périodes longues d’interruption de l’activité productive.

 L’incorporation des coûts d’emprunt doit cesser lorsque les activités indispensables à la
préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou sa vente prévue sont
pratiquement toutes terminées.

 Lorsque la construction d’un actif est partiellement termine et que chacune des parties
constitutives est utilisable indépendamment des autres dans la construction se poursuit,
il faut cesser d’incorporer les coûts d’emprunt dans le coût de l’actif lorsque
pratiquement toutes les activités indispensables à la préparation d’une de ces parties
constitutives préalablement à leur utilisation ou leur vente prévue sont terminées.

 Activation des coûts d’emprunt :

La nouvelle version de IAS 23 n’impose pas la comptabilisation à l’actif des coûts


d’emprunt relatifs aux actifs évalués à la juste valeur ou aux stocks qui sont produits en
grande quantité de façon répétitive, même s’ils exigent une longue période de
préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus.

6- Informations à fournir

 Méthode comptable utilisée pour les coûts d’emprunt.

 Montant incorporé dans le coût d’actifs au cours de l’exercice (autre traitement autorisé)

 Taux de capitalisation utilisé


IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies
étrangères
1-Objectif

Déterminer le traitement comptable des activités à l’étranger d’une entreprise.

• Transactions en monnaies étrangères

• Activités à l’étranger.

2- Champ d’application

• Comptabilisation des transactions et soldes en devises étrangères

• Conversion des activités à l’étranger qui sont comprises dans les états financiers du
groupe par:

 Intégration globale

 Intégration proportionnelle ou

 Mise en équivalence

• Ne traite pas de la comptabilité de couverture et des dérivés en devises qui entrent


dans le champ de la norme IAS 39.

3- Définitions (1/3)

Monnaie fonctionnelle:

• Monnaie de l’environnement économique primaire dans lequel l’entreprise


opère.
• S’impose à l’entreprise
• Peut être différente de la devise officielle du pays dans lequel l’entreprise opère.

Monnaie étrangère

Monnaie différente de la monnaie fonctionnelle

Monnaie de présentation

Monnaie dans laquelle les états financiers sont présentés.

Transaction en monnaie étrangère

Traduction libellé ou dénouée en monnaie étrangère


Activités à l’étranger

• Filiale, entreprise associée, coentreprise, succursale de l’entreprise présentant les


états financiers
• Dont les opérations sont basées et conduites dans un pays autre que celui de
l’entreprise présentant les états financiers.

Investissement net dans une entité étrangère

Part de l’entreprise présentant ses comptes dans l’actif net de cette entité étrangère.

Eléments monétaires

Trésorerie ou équivalent de trésorerie, et éléments d’actif et passif devant être reçus ou


payés pour des montants fixes ou déterminables.

Exemples: créances, dettes.

Eléments non monétaires:

Absence de droit de recevoir ou d’obligation de payer un montant fixe ou déterminable


de cash.

Exemples: immobilisations, stocks.

A- Règles applicables aux comptes individuels :

4- Détermination de la monnaie fonctionnelle

• Comptabilisation des opérations et transactions dans la monnaie fonctionnelle de


l’entité

• En général, monnaie du pays de l’entité étrangère

• Sauf si une autre devise influence l’environnement économique dans lequel évolue
l’entreprise.

Facteurs à prendre en compte en priorité:

• Devise qui influence les prix de vente

• Devise du pays dont les réglementations et forces compétitives influencent les prix de
vente.

• Généralement devise dans laquelle sont libellés et payés ces coûts d’exploitation

• Financement de l’entité
• Devise dans laquelle sont libellés les modes de financement de l’entreprise (
emprunts, capitaux)

• Devise dans laquelle sont gardés les encaissements provenant des activités
opérationnelles.

• Autonomie de l’entité par rapport à la société mère

– Entité non autonome monnaie fonctionnelle identique à celle de la société mère

• Difficultés pratiques de détermination

 Si monnaie fonctionnelle non évidente suite à l’analyse de ces différents facteurs


Jugement du management pour déterminer la monnaie fonctionnelle la plus
pertinente.

• Changement de monnaie fonctionnelle:

 Si changement significatif intervenu dans l’environnement économique, les activités


et/ou les transactions de l’entité.

 Changement de monnaie fonctionnelle appliqué de manière prospective à compter de la


date de changement.

5-Comptabilisation initiale:

• Transaction convertie

• Au cours de change entre la monnaie étrangère et la monnaie fonctionnelle de l’entité à


la date de transaction.

En pratique, possibilité d’utiliser un cours approchant le cours en vigueur


à la date de transaction.

6- Comptabilisation ultérieure

Actifs et passifs monétaires

 Valorisés au cours de clôture

 Ecarts de change constatés en compte de résultat

Actifs et passifs non monétaires valorisés au coût historique:

 Conservent leur valeur initiale=cours à la date de transaction

 Ecarts de change constatés en compte de résultat.

Actifs et passifs non monétaires valorisés à la juste valeur


 Valorisés au cours à la date de la réévaluation

 Si produits ou charges sur ces éléments non monétaires (Comptabilisation dans le


compte de résultat).

B- Règles applicables aux comptes consolidés


Conversion des états financiers des entités étrangères

• De la monnaie fonctionnelle à la monnaie de présentation selon la méthode du cours de


clôture

A la date de transaction

• En utilisant le cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie de


présentation à la date de transaction

Aux dates de clôture ultérieures:

• Actifs et passifs, monétaires et non monétaires au cours de clôture.

• Produits et charges au cours à la date de transaction

Conversion des goodwills résultant de l’acquisition d’une entité étrangère

• Considérés comme faisant partie des actifs et passifs acquis

 Exprimés dans la devise fonctionnelle de l’entité

 Convertis au cours de change à chaque clôture

Ecart de change sur un élément monétaire faisant partie intégrante de


l’investissement net:

• En capitaux propres, jusqu’à la sortie de l’investissement net

• En résultat à la sortie de l’investissement net


7- Tableau récapitulatif de la conversion des opérations et activités à l’étranger

Passage de la monnaie Passage à la monnaie de


locale à la monnaie présentation
fonctionnelle

Eléments non Cours historique Cours de clôture


monétaires

Eléments monétaires Cours de clôture Cours de clôture

Produits et charges Cours à la date de Cours à la date de


transaction transaction

Ecarts de change Résultat Capitaux propres

Ou capitaux propres
pour les écarts de
change résultant de
produits/ charges sur
éléments non monétaires
et constatés en capitaux
propres.

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