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Ce document n’est pas un cours à proprement parler. Son objectif est de récapituler l’essentiel et d’expliquer
un certain nombre de notions.
1 Introduction
Ces polynômes sont de la forme P(x) = ax² + bx + c., où a, b et c sont des coefficients réels fixés, avec a non
nul, et x une variable pouvant a priori parcourir ℝ tout entier.
Lorsqu’aucun des coefficients n’est nul, on peut appeler « trinôme » ce polynôme (somme de trois
monômes…)
Il est clair que lorsqu’on fait varier x, le nombre P(x) varie à son tour.
Nous avons ici pour objectifs :
* de déterminer quelles sont les valeurs de x qui rendent P(x) négatif, nul, ou positif
* d’établir le sens de variation de P(x) – si x croît, P(x) fait-il de même ?
Ces valeurs de x, solutions de l’équation, sont aussi appelées racines du polynôme P(x). En fonction du
polynôme choisi (donc des coefficients a, b et c), ses racines réelles sont au nombre de zéro, une ou
deux. Pour déterminer l’existence et les valeurs de ces racines, il faut suivre un protocole bien défini :
b
Si ∆ = 0 : P(x) admet une seule racine réelle : x′ = − . (racine « double »)
2a
Sa forme factorisée est P(x) = a(x – x′ )².
−b − ∆ −b + ∆
Si ∆ > 0 : P(x) admet deux racines réelles : x′ = et x′′ = .
2a 2a
Sa forme factorisée est P(x) = a(x – x′ ).(x – x′′ )
Exemples :
* P(x) = 2x² - 12x + 16
∆ = 12² - 4.2.16 = 144 – 128 = 16 ; ∆ > 0, donc P(x) admet deux racines réelles :
(-(-12) – √16)/4 = (12 – 4)/4 = 2 et (-(-12) + √16)/4 = (12 + 4)/4 = 4.
forme factorisée : P(x)) = 2(x – 2)(x – 4)
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MATHS 1re SECOND DEGRE COURS
3 Signe du trinôme
Le signe du nombre ax² + bx + c est fortement dépendant de celui de a :
P ( x ) n'a pas de racine réelle ⇔ signe ( P ( x ) ) = signe ( a ) pour tout x ∈ ℝ
P ( x ) a une racine réelle double x′ ⇔ signe ( P ( x ) ) = signe ( a ) pour tout x ∈ ℝ
mais : P ( x′ ) = 0
P ( x ) a deux racines réelles x′ et x′′ ⇔ signe ( P ( x ) ) = signe ( a ) pour tout x ∈ ℝ − [ x′ ; x′′]
signe ( P ( x ) ) = − signe ( a ) pour tout x ∈ [ x′ ; x′′]
Remarque :
Si le polynôme est plus simple qu’un trinôme (donc un binôme ou un monôme), il n’est pas
nécessaire de mettre en route toute la méthode (∆, racines, règles ci-dessus). Par exemple :
* P(x) = 2x² + 1 est la somme de deux nombres positifs et est donc positif quel que soit x.
1 1 1
* P(x) = 2x² - 1 est négatif ssi x 2 ≤ ssi x ∈ − ;
2 2 2
2x ≥ 0 2x ≤ 0
* P(x) = 2x² + 6x se factorise : 2x(x + 3), qui est négatif ssi ou
x + 3 ≤ 0 x + 3 ≥ 0
x≥0 x≤0
ssi ou ssi x ∈ [ −3 ; 0 ] .
x ≤ −3 x ≥ −3
impossible
Son maximum est obtenu pour x = -b/2a Son minimum est obtenu pour x = -b/2a
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5 Récapitulons :
∆ = b² - 4ac