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Leçon 1 : La Terre, une planète du système solaire : Etude de situation, place de la Terre
dans le système solaire, influence du soleil sur la Terre et caractéristiques de la Terre
INTRODUCTION
La Terre est une planète du système solaire. On appelle système solaire, l’ensemble formé
par le soleil et les planètes qui tournent autour de lui. Le soleil est l’élément principal du
système solaire.
I. SITUATION ET CARACTERISTIQUES DE LA TERRE
1) Situation de la terre
La terre se situe dans l’univers, un immense espace aux limites indéfinies. Il ya 15 milliards
d’années, une formidable explosion appelée Big Bang a permis la naissance de l’univers. Ce
dernier comprend des milliers d’astres (étoiles et planètes) regroupés en galaxies. L’univers
comprend plus de 100 milliards de galaxies .
CONCLUSION
La Terre est une planète du système solaire car influencée par le soleil. Grâce à sa distance
au soleil, elle permet le développement de la vie qui repose sur l’existence d’un potentiel
riche et varié.
Leçon 2 : La Terre, une planète du système solaire : Potentiel et équilibres
INTRODUCTION
La terre dispose d’importantes ressources naturelles qui constituent un potentiel riche,
divers, varié et répartie de manières équilibrées. Mais l’homme et ses activités ont
commencé à modifier les différents équilibres mettant en péril le potentiel de la terre.
I. LE POTENTIEL DE LA TERRE
La terre comprend 4 grandes sphères : la lithosphère, l’atmosphère, l’hydrosphère et la
biosphère. Chacune d’elle englobe des ressources.
1) ,La lithosphère
La lithosphère est la partie solide ou minérale de la terre. Elle concentre les ressources du sol
et du sous-sol.
a) Le sol
Le sol est la première richesse de la terre sur lequel se font les activités de subsistances
comme l’agriculture. Sur les sols s’étendent les ressources forestières qui couvrent une
superficie de 30 millions de Km2 à la surface du globe. Ces forêts remplissent des rôles
essentiels : production de biomasse, gestion de l'eau, évolution des sols , purification de
l'atmosphère par le rejet de l'oxygène et l'absorption du co2 . Les forêts sont aussi source
d'approvisionnement en bois d'œuvre ,en bois de chauffe ,en bois d'industrie .Elles habritent
en outre une faune abondante et variée et son immense réservoir de nourriture . Dans
beaucoup de pays elle sont devenues un espace public protégé( parcs nationaux , réserves
naturelles) .
b) Le sous-sol
Les ressources du sous-sol sont composées de matières premières minérales et de
ressources énergétiques. Les ressources minérales sont subdivisées en minerais non ferreux
(calcaire, phosphate, marbre...) et minerais métalliques (fer, or, argent, bauxite, cuivre, ...)
Le sous-sol génère aussi des sources d’énergie appelées combustibles fossiles. Ceux-ci en
plus de fournir 85 à 90% de l’énergie consommée dans le monde, procurent des articles
comme le goudron, le caoutchouc…
2) L’atmosphère
Elle est la partie gazeuse de la terre. Elle est composée de différentes couches dont la
stratosphère dans laquelle se trouve la couche d’ozone (O3) qui filtre les rayons solaires.
L’atmosphère contient également des particules (azote, oxygène, hydrogène hélium argon
,gaz rares ...)
3) L’hydrosphère
C’est l’ensemble des eaux de la planète d’un volume totale de 1.384 milliards de km3. Les
eaux marines représentent 97,4% de l’hydrosphère. Elle contient des ressources biologiques
(poissons crustacés, végétaux), des ressources minérales (uranium, manganèse, nodules
polymétalliques, etc.) et des ressources énergétiques (hydrocarbures off-shore).
Les eaux continentales encore appelées eaux douces sont seulement 2,6% de l’hydrosphère.
Elles sont localisées à la surface des continents et se retrouvent sous différentes formes :
liquide, gazeux et solide. Les eaux continentales sont utilisées par l’agriculture (70%),
l’industrie (22%) et la consommation domestique (8%). Les eaux continentales fournissent
également des produits alimentaires (poissons, végétaux) et de l’énergie (hydroélectricité).
4) La biosphère
C’est la partie qui regroupe l’ensemble des êtres vivants de la terre. D’une manière générale,
la terre compte 1 million d’espèces végétales, 300 milles espèces animales et plus de 6
milliards d’humains.
Apparue il y a 4 milliards d’années, la vie s’est développée et constitue aujourd’hui une
immense richesse qui trouve son équilibre dans la synthèse du potentiel des différents
équilibres du globe.
5) Ressources renouvelables et ressources non renouvelables
Le potentiel terrestre peut se classer en ressources renouvelables et en ressources non
renouvelables.
Les ressources renouvelables sont celles dont la consommation n’aboutit pas à leur
disparition. En effet, elles font appel à des éléments qui se recréent naturellement (vent,
eau, soleil). Les ressources non renouvelables quant à elles se reconstituent très lentement.
La formation des ressources non renouvelables s’est faite sur des millions d’années (fer 3
milliards d’années, les hydrocarbures 400 millions d’années, le charbon 350 millions
d’années...), donc elles s’épuisent si les quantités prélevées dépassent la capacité de
renouvellement. Aussi, est-il capital de les gérer de manière rigoureuse.
II. LES EQUILIBRES DE LA TERRE
Les différents éléments de la terre sont réparties de manière harmonieuse et forme un
système où chaque élément est important pour l’autre. Ceci traduit un état de stabilité
appelé équilibre. On peut noter quelques exemples d’équilibres :
1) L’équilibre de l’écosystème
L’écosystème est une unité écologique qui regroupe une communauté animale et végétale
(biocénose), et le milieu que cette communauté occupe (biotope).
L’équilibre de l’écosystème se manifeste par la chaîne alimentaire avec trois vecteurs :
Les consommateurs secondaires rassemblent tous les animaux carnivores. Ils se nourrissent
d'animaux herbivores (consommateurs primaires),
Les consommateurs primaires se nourrissent de plantes : ce sont les herbivores au sens
large
Les plantes vertes (ainsi que les micro-organismes photosynthétiques) forment l'ensemble
des producteurs primaires. Par la photosynthèse, ils fabriquent, grâce à l'énergie lumineuse,
la matière organique dont dépendent toutes les autres formes de vie de l'écosystème,
Les décomposeurs transforment la matière organique des végétaux et des animaux morts
en sels minéraux ensuite utilisés par les plantes (la sève brute absorbée par les racines est
une solution de sels minéraux dans l'eau du sol).
(Schéma)
2) Les cycles : le carbone
Le carbone existe aussi à l'état minéral sous la forme de gaz carbonique atmosphérique ou
de charbon et de pétrole. Le cycle du carbone est un ensemble de phénomènes qui assurent
le passage continu du carbone à l'état minéral et à l'état organique et le retour inverse de
l'état organique à l'état minéral.
(Schéma)
3) La précarité des équilibres
Elle est l’œuvre de l’homme moderne qui transforme, aménage et détruit son propre
espace. Emission et retombée radioactives des usines nucléaires, pollution industrielles,
émissions de gaz carbonique par les automobiles pour l’utilisation des bombes aérosols
contribuent à la dégradation de l’environnement. La destruction massive des forêts,
notamment en Amazonie et en Asie du sud entrainent quand t-à elle un déséquilibre
significatif des écosystèmes. Trou dans la couche d’ozone, pluies acides qui dégradent les
forêts sont autant de déséquilibres qui menacent l’existence même de l’homme.
CONCLUSION
La Terre regorge de ressources diverses fonctionnant selon différentes combinaisons en
cycle ou en système. Si l’un des facteurs est modifié, la combinaison est déséquilibrée et
l’ensemble du système change.
Le modèle de développement économique, issu de la révolution industrielle surexploite les
ressources de la planète à telle point la terre est aujourd’hui menacée
CHAPITRE II : LA TERRE, UNE PLANETE MENACEE.
INTRODUCTON
La terre a mis à la disposition de l'homme une grande variété de richesses naturelles
renouvelables et non remboursables. On assiste à une surexploitation de ces richesses qui
s'accompagne d'une forte détérioration de l'environnement.
I. LA SUREXPLOITATION DES SOURCES énergétiques
CONLUSION
Cette surexploitation des ressources de la planète accentuée par les progrès scientifiques et
techniques a entraîné de graves menaces qui déstabilisent la biodiversité planétaire. C’est
pourquoi, il est plus urgent de trouver des solutions de préservation pour les générations
futures.
Leçon 4 : LES CONSEQUENCES CLMATIQUES DE L’EXPLOITATION
ECONOMIQUE DE LA PLANETE( pollution , réchauffement , menace
d'aridité....)
INTRODUCTION
Depuis des siècles l’homme exploite les ressources de la planète. Cependant cette
exploitation constitue une véritable menace à travers la nature et génère des conséquences
dangereuses sur l'équilibre climatique planétaire. Cela se traduit notamment par les
phénomènes de pollution, de réchauffement, d'aridité…
I. LA POLLUTION
1) Définition
La pollution est la contamination de l’air, de l’eau et du sol par des substances nocives qui
altérent la santé de l’homme, la qualité de la vie et le fonctionnement naturel des
écosystèmes. Cette dégradation de l'environnement est due aux activités humaines liées à la
civilisation industrielle et de l'automobile et les fortes concentrations urbaines .
2) Les formes de pollution :
Elles sont nombreuses et variées :
a) La pollution atmosphérique :
Elle est cauée par l'émission des gaz à effet de serre (GES) . Ces gaz à effet de serre sont
surtout le méthane (ch4) , le dioxyde d'azote( NO2) , le gaz carbonique (CO2) , l'anhydride
sulfureux( SO2) ,les chlorofluorocarbones (CFC) . Ils proviennent des cheminées des
industries , des centrales électriques , des pots d'échappement des voitures ,des feux de
brouse ...Parmi les plus grands pollueurs de la planète figurent les États - Unis qui sont
responsables de 22 0/0 des gaz à effet de serre et 19 0/0 de CO2
b) La pollution de l’eau et des sols :
Ce sont deux pollutions inséparables. Après épandage, les engrais et pesticides peuvent
toucher les nappes phréatiques . En outre l’infiltration des eaux de pluie acide participe à la
dégradation des sols. À cela s'ajoute les dégâts des rejets (humains et industriels ) dans les
fleuves et les mers( Exemple de la baie de Hann au Sénégal , de fleuves tels que le Rhin ou le
Rhône).
c) La pollution domestique :
Les ordures ménagères constituent aujourd’hui un des problèmes les plus sérieux à travers
le monde. Les papiers, les plastiques, les restes de nourritures, les cartons… étouffent les
décharges comme celle de Mbeubeuss à Malika (Dakar) au Sénégal.
Ces Décharges constituent de véritables menacent de contamination, de développement des
insectes et des rongeurs sans oublier leurs incidences sur l’environnement.
II. LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE PLANETAIRE :
1) Définition :
La planète est naturellement réchauffée par l’effet de serre naturel qui résulte de l’action de
la vapeur d’eau et du CO2 qui captent 90°/° du rayonnement terrestre infrarouge empêchant
ainsi la température de descendre au niveau fatal de – 18°.
Cependant au cours du XXème siècle la concentration des Gaz à Effet de Serre (G.E.S) dans
l’atmosphère a créé un « Effet de Serre Additionnel » qui a entraîné une augmentation
excessive de la température moyenne qui perturbe l’équilibre climatique global. C’est cet
état de fait qu’on appelle réchauffement climatique. Selon le G.I.E.C (groupe
intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), au rythme actuel de
l’augmentation, la température moyenne risque de monter de 1,5 à 6 degré en 2100.
2) Les facteurs du réchauffement
Cet effet de serre naturel est perturbé par les activités humaines qui augmentent les
quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère . Le transport, le déboisement par le
feu, l’utilisation du charbon de bois etc produisent des gaz qui viennent grossir les gaz déjà
existants dans l’atmosphère. Les principaux responsables sont les pays industrialisés avec
plus de 75 % des émissions..
D’une manière générale, l’homme est lui-même la principale cause du réchauffement
climatique de sa planète.
3) Les conséquences
Les conséquences du réchauffement sont multiples :
La perturbation du régime des pluies (Ouragans, tornades …)
Des sécheresses fréquentes et la disparition des forêts
La hausse du niveau de la mer avec l’intrusion de l’eau salée dans les nappes
phréatiques
L’inondation des zones côtières
La modification des écosystèmes dont certaines sont déjà en voie de dégradation
avancée. Aujourd’hui une 60aine de pays est concernée par la désertification ou la
menace d’aridité
III. LES MENACES D’ARIDITE
L’aridité se définit comme le déficit ou la rareté de pluie , l’importance de l’évaporation et la
fréquence des vents. L’aridité résulte de trois facteurs essentiels : la faiblesse des
précipitations, l’augmentation progressive de l’évaporation et la progression des déserts qui
avancent chaque année.
Les conséquences de l’aridité sont nombreuses :
La rareté ou l’absence de végétation.
Une faune limitée et adaptée : insectes, lézards, serpents, petits rongeurs ;
Des sols squelettiques et incultes, la rareté de l’eau et l’absence de litière ne permettent
pas la formation de véritables sols.
La combinaison de tous ces éléments (pollution, réchauffement et aridité) fait que la planète
est perpétuellement menacée. Pour sa protection, il a été créé a Stockholm (Suède), le PNUE
(Programme des Nations-Unies pour l’Environnement) dont le siège se trouve à Nairobi au
Kenya ; ce fut le début d’une prise de conscience.
IV. LES SOLUTIONS PROPOSEES
L’opinion publique et les autorités politiques ont pris conscience de la gravité des menaces
sur l’environnement. La sauvegarde de la terre est devenue ainsi une préoccupation de tous.
Cette sauvegarde se manifeste à travers des conférences internationales parmi lesquelles on
peut citer :
En juin 1992, s’est tenu à Rio de Janeiro (Brésil) le Sommet de la Terre qui avait pour but
l’établissement d’accords et de programmes en concertation mondiale. Il a abouti à
l’adoption de 5 textes : la charte de la Terre, le Programme pour le XXIe siècle , la
Déclaration sur la gestion des forêts, la Convention sur la diversité biologique, la
Convention-cadre sur les changements climatiques ou convention de Rio par laquelle les
pays industrialisés s’engagent à diminuer leurs émissions de CO2 et d’autres GES puis à les
stabiliser à un niveau non dangereux pour le système climatique.
La Convention de Rio a trouvé un prolongement en 1997 avec le protocole de Kyoto.
Celui-ci centre son action sur la réduction de six GES.
En 2002, le sommet de Johannesburg (Afrique du sud) en faisant le bilan, trouve les
résultats décevants. Cependant, le sommet marque une prise de conscience de la
nécessité de gérer les questions environnementales à l’échelle planétaire pour un
développement durable de l’humanité.
CONCLUSION
Les activités humaines menacent gravement l'équilibre climatique de la planète . Ces
problèmes écologiques doivent être au centre des préoccupations de tous les pays . D' où la
nécessité surtout pour les USA de ratifier le protocole de Kyoto
INTRODUCTION
Notre planète comprend plus de 200 pays qui sont totalement opposés. On parle de Pays
riches et pays pauvres, de pays développés et pays sous-développés ou en voie de
développement, de pays industrialisés et Tiers-monde, Nord et Sud, Centre et Périphérie...
ces inégalités se manifestent dans le niveaux de vie, le revenu, la démographie les échanges
et exploitation.
I. DEFINITIONS
1) Le développement
Le développement se définit comme un état dans lequel, un pays, une société parvient à
satisfaire les besoins essentiels de son évolution: allongement de la vie, accès à l’instruction,
niveau de vie convenable. Il suppose une production accrue de richesses et un
perfectionnement des institutions politiques et sociales. Il n’est pas seulement une affaire de
richesses économiques ou de niveau de production.
2) Le sous développement
Le sous développement, par opposition au développement, se définit comme les sociétés
qui n’arrivent pas à satisfaire les besoins vitaux de leurs populations : insuffisance
alimentaire, ampleur de la croissance démographique, forte dépendance économique, faible
accès à l’instruction, à la culture et aux soins de santé.
-En revanche, les pays sous développés localisés surtout au Sud de la planète, englobe 80o/o
de la population mondiale (environ 4,5 milliards d’humains) dont près de 1 milliard vit dans
la pauvreté totale. Ces pays sont victimes de la famine, des épidémies et des endémies
(paludisme) entre autres maladies pour une faible couverture sanitaire (1 médecin pour
18.000 personnes en Afrique où se concentrent les 2/3 des séropositifs). L’espérance de vie
se situe encore à 40 et 50 ans dans plus de 20 pays d’Afrique subsaharienne.
L’analphabétisme touche encore 40o/o des adultes. En 1995, l’UNESCO estimait que 905
millions personnes âgées de plus de 15 ans étaient analphabètes et que près de 1,4 milliards
étaient illettrées. Dans tous les cas, l’école avec ses classes pléthoriques demeure un
privilège surtout pour les filles. Le PNB moyen par habitant est inférieur à 1600$ et peut
même descendre à 70$ au Tchad.
L’activité agricole occupe 6o/o alors que le secteur tertiaire occupe 60o/o de la population.
CONCLUSION
La planète terre cache mal ses contradictions. Celles-ci, avec des origines multiples, se
manifestent par des critères aussi divers que variés. Les inégalités de développement sont
de plus en plus accrues et la mondialisation persiste encore. Cette dernière est le fait des
pays développés au détriment des pays pauvres qui deviennent de plus en plus pauvres.
INTRODUCTION
Notre planète comprend plus de 200 pays qui sont totalement opposés. On parle de Pays
riches et pays pauvres, de pays développés et pays sous-développés ou en voie de
développement, de pays industrialisés et Tiers-monde, Nord et Sud, Centre et Périphérie...
ces inégalités se manifestent dans le niveaux de vie, le revenu, la démographie les échanges
et exploitation.
IV. DEFINITIONS
3) Le développement
Le développement se définit comme un état dans lequel, un pays, une société parvient à
satisfaire les besoins essentiels de son évolution: allongement de la vie, accès à l’instruction,
niveau de vie convenable. Il suppose une production accrue de richesses et un
perfectionnement des institutions politiques et sociales. Il n’est pas seulement une affaire de
richesses économiques ou de niveau de production.
4) Le sous développement
Le sous développement, par opposition au développement, se définit comme les sociétés
qui n’arrivent pas à satisfaire les besoins vitaux de leurs populations : insuffisance
alimentaire, ampleur de la croissance démographique, forte dépendance économique, faible
accès à l’instruction, à la culture et aux soins de santé.
V. LES MANIFESTATIONS DES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT
Plusieurs critères de comparaison comme le niveau de vie, le revenu, la démographie, le
poids dans les échanges mondiaux aident à montrer les inégalités de développement qui
caractérisent les différentes régions du monde.
4) Les différences de niveaux de vie
En règle générale, les pays riches ont un niveau de vie élevé et sont concentrés au Nord de la
planète. Ces pays ont réussi grâce à la révolution industrielle à produire suffisamment de
biens matériels pour satisfaire les besoins de leur population. En effet avec à peine 20o/o de
la population mondiale, ils réalisent plus de 80o/o de la production mondiale. Cela se traduit
par un niveau de vie très élevé, une alimentation abondante, un équipement ménager
ultra- moderne, un encadrement médical et social très performant (environ 1 médecin
pour 350 personnes). Les jeunes bénéficient d’une scolarité longue et gratuite dans des
conditions idéales ( - de 30 élèves par classe) et l’espérance de vie est de 74 ans pour les
hommes et 82 ans pour les femmes. Cela leur donne un IDH de moins de 0,916.
-En revanche, les pays sous développés localisés surtout au Sud de la planète, englobe 80o/o
de la population mondiale (environ 4,5 milliards d’humains) dont près de 1 milliard vit dans
la pauvreté totale. Ces pays sont victimes de la famine, des épidémies et des endémies
(paludisme) entre autres maladies pour une faible couverture sanitaire (1 médecin pour
18.000 personnes en Afrique où se concentrent les 2/3 des séropositifs). L’espérance de vie
se situe encore à 40 et 50 ans dans plus de 20 pays d’Afrique subsaharienne.
L’analphabétisme touche encore 40o/o des adultes. En 1995, l’UNESCO estimait que 905
millions personnes âgées de plus de 15 ans étaient analphabètes et que près de 1,4 milliards
étaient illettrées. Dans tous les cas, l’école avec ses classes pléthoriques demeure un
privilège surtout pour les filles. Le PNB moyen par habitant est inférieur à 1600$ et peut
même descendre à 70$ au Tchad.
5) Les différences de revenu
Le revenu par opposition au capital est un ensemble de services fourni par un ensemble de
biens au cours d’une certaine période. Il constitue aujourd’hui le premier indicateur de
développement (ou de sous développement). On distingue plusieurs groupes de pays selon
leur revenu :
- les pays de la triade (USA, Canada, Japon) : Ils sont économiquement et
technologiquement puissants et produisent les 2/3 du PNB mondial. Le revenu moyen
par habitant est de 30 millions de $.
- les pays développés (Europe de l’Est, Russie): Ici le taux de chômage est élevé et le
niveau de vie baisse. Le revenu moyen par personne est de 5 millions de $.
- les nouveaux pays industrialisés (Chine, Hong-Kong) : Ces derniers présentent encore un
faible taux d’alphabétisation. Le revenu moyen par habitant est situé entre 5 et 10
million de $.
- Les pays pauvres à ressources naturelles (Brésil, Mexique) : Leur réussite ne profite qu’à
une minorité.
- Les pays exportateurs de pétroles : Leur réussite dépend uniquement du cours du
pétrole
- Les pays les moyens avancés : C’est le dernier groupe qui concentre les 49 pays les plus
pauvres de la planète. La majorité (33) est en Afrique, y compris le Sénégal.
6) Des démographies opposées
Les inégalités de développement se repère à partir des mouvements naturels de la
population illustrés par la transition démographique qui est le passage d’un régime
démographique caractérisé par une forte natalité et une forte mortalité à un régime de
natalité et de mortalité en baisse.
c) Dans les pays développés :
La natalité est faible et la durée de vie augmente rapidement. Ainsi, ils présentent une
faible pourcentage de jeunes : les moins de 15 ans constituent 20o/o de la population. Les
plus de 60 ans sont de l’ordre de 50o/o de la population.
L’activité agricole occupe 6o/o alors que le secteur tertiaire occupe 60o/o de la population.
Le taux d’urbanisation dépasse les 75o/o
d) Dans les pays pauvres :
Ces derniers se présentent avec un fort taux de croissance démographique naturel ( 2o/o
par an au Pakistan et 23,8o/o au Sénégal). La moyenne d’âge est faible et l’indice de
fécondité est supérieur à 5 enfants par femme.
L’espérance de vie est faible avec 54 ans au Sénégal.
VI. LES CONSEQUENCES DES INEGALITES DE DEVELOPPEMENT
Les conséquences des inégalités sont l’inégalité dans les échanges qui entraîne l’exploitation
des pays du Sud vis-à-vis des pays du Nord
4) La mondialisation des échanges :
La mondialisation est un phénomène qui résulte de la généralisation du capitalisme et du
libre échange à l’ensemble de la planète. C’est un phénomène qui a des avantages mais
aussi des inconvénients comme la perte de pouvoir des instances politiques, les crises
économiques et financières, la progression du chômage et la marginalisation de certains
Etats.
5) L’inégalité des échanges
Elle se traduit par la domination des pays riches appelés aussi triade. Celle-ci réalise 80% du
commerce mondial contre 20%pour l’ensemble des pays sous développés. La structure de ce
commerce est défavorable aux pays du Sud car leurs matières 1ères sont vendues à des prix
faibles alors qu’ils achètent des produits manufacturés à des prix très élevés : on parle alors
de détérioration des termes de l’échange. Cette détérioration est à l’origine du déficit de la
balance commerciale des pays du 1/3 monde et de la dépendance économique des pays
pauvres.
6) La dépendance financière extérieure des pays pauvres
La domination du commerce, par les pays développés contrôlent qui fixent aussi bien les
prix de leurs produits manufacturés que les prix des matières 1ères en provenance du sud,
oblige les pays pauvres à recourir à l’aide bilatérale ou multilatérale des pays riches pour leur
développement. Cette dépendance et son exploitation, par les pays développés, ont comme
impact la fracture sociale.
CONCLUSION
La planète terre cache mal ses contradictions. Celles-ci, avec des origines multiples, se
manifestent par des critères aussi divers que variés. Les inégalités de développement sont
de plus en plus accrues et la mondialisation persiste encore. Cette dernière est le fait des
pays développés au détriment des pays pauvres qui deviennent de plus en plus pauvres.
CONCLUSION.
Les Etats se sont multipliés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Cependant, ils sont
caractérisés par de fortes inégalités que seule une coopération internationale pourrait
réduire.
INTRODUCTION
Depuis leur apparition sur terre les hommes ont toujours communiqué. La communication
est le déplacement, la circulation, le transport, la transmission d’un bien, d’un service, d’une
idée, d’une personne d’un émetteur vers un récepteur.
I. LES RESEAUX DE COMMUNICATIONS
Un réseau de communication est un ensemble de voies qui assurent la circulation des biens,
des matières, des idées ou des personnes. C’est un dispositif composé de nœuds et de lignes
connectées de façon hiérarchique. Il est donc un ensemble de lieux et de chemins pour les
relier. Un réseau peut être :
Elémentaire, c’est à dire, composé d’un petit nombre de ligne et d’un seul nœud.
Hiérarchisé, lorsque les relations entre les deux lieux passent par un rang supérieur ;
Complexe lorsqu’il existe des relations multiples entre tous les lieux
Les lignes qui constituent les réseaux sont le plus souvent matérielles ; Elles sont
matérialisées par des infrastructures de transport, généralement bien visibles dans les
paysages : routes, autoroutes ou lignes téléphoniques, lignes électriques aériennes ou
souterraines.
Le chemin de fer est surtout utilisé aujourd’hui pour le transport des marchandises
pondéreuses. L’électrification des voies ferrées a porté la vitesse commerciale des trains à
360km /h. Il reste indispensable pour les déplacements quotidiens et massifs des usagers
entre les banlieues résidentielles et les centres villes tertiaires.
2) Les transports maritimes
Ils bénéficient des remarquables avancées techniques : automatisation de la conduite des
navires dont le tonnage a augmenté de façon considérable, emploi des bateaux spécialisés et
de porte -conteneurs. Associés aux transports terrestres, la navigation maritime constitue le
1er système de transport international. Les transports maritimes ont joué un rôle
considérable dans la mondialisation des échanges depuis la fin de la 2 nde guerre mondiale. Ils
forment un réseau dominé par les grands ports de l’Atlantique et du pacifique des pays
développés où convergent les porte-conteneurs et les navires pétroliers ou minéraliers
3) Les transports par câbles et par canalisations
Pour transporter l’énergie et l’eau sur les continents, on utilise les câbles et les canaux qui
relient en continue les lieux de production et les lieux de consommation. Le courant
électrique est acheminé par des lignes à haute tension pour réduire les pertes dues à
l’échauffement des fils. Pour éviter les risques de pollution et d’explosion, les hydrocarbures
sont acheminés de plus en plus par des oléoducs et les gazoducs à gros débit et pour le
charbon des carboducs.
4) Les transports aériens
Ce sont les modes de transports les plus récents. Avec des accélérations spectaculaires,
parfois dues aux guerres, ils ont connu des progrès tant dans le domaine de la navigation que
celui de la technique aéronautique. Aujourd’hui, les lignes aériennes couvrent toute la
planète mais de façon inégale. Elles complètent les modes de transports précédentes au
dessus des aires continentales mal équipées.
III. REVOLUTION DES TELECOMMUNICATIONS ET PROBLEMES
Les télécommunications sont l’ensemble des procédés permettant de transmettre des
informations à distance, tels que le téléphone, la radio, la télévision et maintenant les
réseaux informatiques. Au XIXe siècle, la transmission d’information sur de longues distances
utilisait des messagers à pieds, à cheval, à fumée, à tambour etc.
1) La révolution des NTCI
A partir de 1975, se produit une autre révolution née de la rencontre entre l’informatique et
les télécommunications : la télématique, l’ensemble des services et des techniques qui
associent les télécommunications et l’informatique. Elle offre des possibilités de
communiquer et de s’informer, au travail comme à domicile.
Cette télématique a explosé depuis 1990 avec Internet, réseau télématique international
d’origine américaine.
En 1991 fut mise au point l’interface d’Internet appelée World Wide Web (www), qui
permet d’ouvrir le réseau au grand public en simplifiant les procédures de consultation des
sites. Aujourd’hui Internet permet à tout individu d’accéder à beaucoup d’information sous
divers formats: textes, images, vidéos…Il offre de nombreux services comme acheter des
chaussures en Asie, installer un encart publicitaire aux Etats-Unis, passer des commandes,
vendre, acheter, visiter…
Durant l’année 1995, ce réseau a ainsi relié plus de 2 millions d’ordinateurs et environ trente
millions d’utilisateurs dans plus de cent quarante cinq pays.
2) Problèmes
Ils sont nombreux :
- Il y a d’abord les problèmes écologiques liés à l’émission de GES par les avions, les
bateaux et automobiles. Le SMOG et la saturation du trafic multiplient les accidents
et les maladies respiratoires.
- La mauvaise qualité des routes et des rails dans les pays sous développés est un
sérieux handicap pour le développement des régions de l’intérieur
- Enfin il y a la « fracture numérique » c’est à dire l’écart entre le Sud et le Nord en
matière de technologie. La conséquence est la domination des média des pays
industrialisés qui conditionnent les modes de comportements et de pensée
CONCLUSION
La communication qui date de l’origine de l’homme a évolué très rapidement dans le temps
et dans l’espace. Elle est sans doute le principal facteur de rapprochement entre les peuples.
Ses formes et ses techniques sont considérables. Toutefois, elle engendre parfois des effets
négatifs, surtout dans les pays en développement.
Leçon 10 : LA PLANETE TERRE, UN VILLAGE ?
INTRODUCTION
L’espace mondial est de plus en plus unifié par le développement des échanges lié à la
révolution des transports et des télécommunications. Aussi assimile-t-on fréquemment la
Terre à un village ? Mais l’est-elle vraiment ?
L’émergence de cette conscience planétaire donne l’impression que la Terre est un espace
homogène comme le village. Cette homogénéité est vérifiable aux plans économique et
culturel.
Au plan économique, les barrières constituées par les frontières son abolies par la
suppression des droits de douanes et des taxes. On note également une interdépendance
des économies dans le cadre des intégrations régionales, du développement des
multinationales et du multilatéralisme des échanges avec l’OMC.
Au plan culturel, une homogénéisation des modes de consommation est remarquée. Dans le
monde entier, les jeunes voient les mêmes films, dansent les mêmes musiques, s’habillent
de la même manière et vénèrent les mêmes idoles. Cependant, cette homogénéisation des
modes de comportements par une mise en relation directe des différentes parties du
monde, s’accompagne parallèlement d’éléments de différenciation. Alors logiquement, on
peut se demander si la Terre est un village ?
CONCLUSION