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II.1.Matériaux :
BETON ARME :
Le béton armé est un matériau très utilisé dans les constructions et ouvrages, son
succès repose d’une part sur les qualités de résistance (durabilité) mais également sur les
méthodes de la mise en œuvre qui permettent d’obtenir des formes qui varient (selon les
coffrages) répondant aux exigences architectural les plus diverses
II.1.1.Le béton :
C’est un mélange de plusieurs composant : granulat (sable, gravillon, cailloux), ciment, eau et
éventuellement d’adjuvant pour améliorer certains caractéristiques (retardateurs de prise,
accélérateurs de prise, entraineur d’air pour la résistance au gel, super fluidifiant pour réduire
la qualité d’eau ou augmenter la résistance).
II.1.1.1.Les granulats :
On appelle granulat, tout matériau inerte provenant de l’érosion des roches ou de leurs
concassages, utilisé dans la construction et entrant dans la composition des mortiers et béton
Un granulat est dit lourd lorsque sa densité est supérieure à 1
Il existe 3 type de roche : sédimentaire, magmatique, métamorphique (le plus utiliser sont les
roches sédimentaire ̎calcaire, Grés ̎
-Fabrication :
Les granulats sont obtenus en exploitant des gisements de sables et de graviers
d’origine alluvionnaire terrestre ou marine, en concassant des roches massives (calcaires ou
éruptives) ou encore par le recyclage de produits tels que les matériaux de démolition.
Leurs natures, leurs formes et leurs caractéristiques varient en fonction des gisements et des
techniques de production.
La nature minérale des granulats est un critère fondamental pour son emploi, chaque roche
possédant des caractéristiques spécifiques en termes de résistance mécanique, de tenue au gel
et des propriétés physico-chimiques.
Le granulat est désigné par le couple d/D avec
d: dimension inférieure du granulat
D: dimension supérieure du granulat
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a- les sables
b- les gravillons
c- Les graves
- Granulats naturels
Les granulats naturels sont issus de roches meubles ou massives. Les roches meubles
(matériaux alluvionnaires) sont exploitées le long des fleuves et des rivières. Les roches
massives calcaires constituent les bassins sédimentaires et les chaînes récentes ; les roches
massives éruptives constituent les massifs anciens.
- Origine minéralogique
Parmi les granulats naturels, les plus utilisés pour le béton proviennent de roches
sédimentaires siliceuses ou calcaires, de roches métamorphiques telles que le quartz et
quartzites ou de roches éruptives telles que les basaltes, les granites, les porphyres.
- Granulats roulés et granulats de carrières
Indépendamment de leur origine minéralogique, on classe les granulats en deux catégories.
- Les granulats de roches meubles :
Dits roulés, dont la forme a été acquise par l’érosion. Ces granulats sont lavés pour éliminer
les particules argileuses, nuisibles à la résistance du béton et criblés pour obtenir différentes
classes de dimension.
L’extraction est réalisée en fonction du gisement à sec ou dans l’eau.
- Les granulats de roche massive :
Ce sont obtenus par abattage et concassage, ce qui leur donne des formes angulaires. Une
phase de pré criblage est indispensable à l’obtention de granulats propres.
Différentes phases de concassage aboutissent à l’obtention des classes granulaires souhaitées.
Les granulats concassés présentent des caractéristiques qui dépendent d’un grand nombre de
paramètres : origine de la roche, régularité du banc, degré de concassage.
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o Le traitement :
Le traitement se fait suite à l’extraction des matériaux, qui sont concassés et broyés (au
moyen d’appareils travaillant par chocs ou écrasement) afin de réduire leur taille, criblés (au
moyen de cribles vibrants) pour obtenir des granulats de tailles différentes, puis lavés (afin
d’éliminer les éléments de pollution et les fines) ou dépoussiérés et enfin stockés.
Les opérations de traitement permettent d’obtenir des granulats répondant à des
spécifications précises quant à leurs caractéristiques géométriques et physiques pour des
usages particuliers.
1- La dureté :
La dureté d’un minéral est défini comme étant sa capacité de se laissé rayer par un autre
élément ou un autre minéral.
La dureté étant indice de résistance qui s’opposera à sa destruction.
La dureté des matériaux en pierres est déterminée par l’échelle de MOHS.
2- Ténacité :
La ténacité est la capacité d'un matériau à résister à la propagation d'une fissure ;
S’oppose à la fragilité. On peut définir la ténacité comme étant la quantité d'énergie qu'un
matériau peut absorber avant de rompre
3-La Porosité :
Dans le domaine de construction les granulats utilisés dans le béton sont plus ou moins
poreux. Les pores sont des vides internes dont leurs formes peuvent être sphériques,
cylindriques ou quelconque. Ces vides sont remplis d’aires ou d’eaux ; On distingue 3 types
de pores.
- Pores fermés
- Pores ouverts
- Pores superficielles
La porosité influe sur :
-La résistance
-Capacité d’absorbions
-Conductivité thermique
- Résistance au gel
- Durabilité
4- Absorbation :
Les grains des granulats sont poreux et peuvent absorber une quantité d’eau.
5- Teneurs en eau :
Les granulats Naturels contiennent presque toujours de l’eau dans les espaces capillaires.
6- Granulométrie :
Les granulats sont désignés selon leurs classe granulaire d/D (avec d: dimension inférieure et
D : dimension supérieure). L’intervalle d/D est appelé classe granulaire. Les classes
granulaires sont spécifiées en utilisant des séries de dimensions de tamis (en mm).
Série de base : 1 / 2 / 4 / 8 / 16 / 31,5 /63
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A -Le Sable :
Le sable est un grain minéral dont le diamètre inférieur à 5 mm .Le sable doit être propre.
Selon la région, on peut disposer de sable de rivière (oued) ou de sable de carrière.
Les caractéristiques du sable :
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Module de finesse :
La finasse d’un sable peut être caractérisée par son module de finesse Mf qui égale à
Mf=1/100 de la ∑des refus cumulés exprimés en% sur les différents tamis de la série suivante
: 0.16-0.315-0.63-1.25-2.5-5 Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse compris
entre 2.2 et 2.8.
B. Les gravillons :
Le gravillon est un grain minéral désigné par sa petite dimension(d) et grande dimension
(D) tel que d ≥5 et D ≤ 25 Il existe deux grandes sortes de gravillons :
1. Les gravillons roulés : sont des matériaux naturels alluvionnaires, extraits dans les
sablières ou rivière.
2. Les gravillons concassés : Lorsque la roche est massive comme le calcaire, elle est
extraite dans des carrières à l’explosif.
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-La masse volumique réelle : Elle peut être déterminée par la méthode de balance
Hydrostatique. Elle est variée assez peu pour la plupart des granulats Natural courants : en
moyenne 245 à 2650kg/m³ pour les granulats naturels lourds elle peut atteindre
4000à5000kg/m³ pour les barytines et la magnitude
-La porosité : Le pourcentage de vide sur le volume apparent. Cette porosité ne doit pas
d’ailleurs dépasser 3% du volume de grain.
L’essai de los angles : Il permet de déterminer la résistance à la fragmentation par choc et par
frottement des granulats pour tester la dureté des matériaux. L’essai consiste à faire subir à un
échantillon de 5 kg une abrasion par rotation d’un cylindre garni de boulets .après 500 tours,
l’échantillon est tamisé au tamis de 1.6 mm. Le coefficient de los angles est égal au rapport
des éléments ˂1.6 au poids total de l’échantillon Pour les bétons de génie civil il est
recommandé des coefficients Los angles inférieur à 35, 40, 45.
B.2. Le choix des graviers : est porté principalement sur la nature minéralogique, la masse
volumique, la dureté, la forme et aussi la granulométrie, la porosité, l’absorption d’eau. Ces
facteurs influencent directement les caractéristiques de Béton tel que l’esthétique, la
résistance et la durabilité.
II.1.1.2. Le ciment :
Le ciment est une poudre minérale fine obtenue au terme d’un processus de fabrication
Très précis. Mélangée à de l’eau, cette poudre forme une pâte qui se fige et durcit par suite de
Réactions et processus d’hydratation et qui, après durcissement, conserve sa résistance et sa
Stabilité, même sous l’eau. Le durcissement de la pâte de ciment est principalement dû à
l’hydratation des silicates de calcium [(CaO)3SiO2] et [(CaO)2SiO2].
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-Fabrication :
Le ciment est produit par broyage d’un mélange dans des proportions définies ( 80% de
calcaire +20% d’argile ) , en un mélange très fin nommé « CRU » qui peut être défini suivant
deux procèdes différents : voie séchée , voie humide
Avec une cuisson a 1450°C dans un four rotatif légèrement inclinée produit le CLINCKER, le
ciment résulte d’un broyage très fin de clinker, 5% du gypse est ajouté lors de la phase de
broyage pour mieux maitriser le temps de prise. Pour être ensuite vendu en vrac ou en sac.
- Classification :
Les ciments peuvent être classés en fonction de leurs compositions, résistance et vitesse de
prise :
Classification des ciments en fonction de leurs compositions :
Ils sont classés selon leur composition en cinq types principaux par la norme NA 226
Classes Signification
CEM l Ciment portland
CEM ll Ciment portland composé
CEM lll Ciment de haut-fourneau
CEM lV Ciment pouzzolanique
CEM V Ciment Portland composé (laitier, cendre volante)
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-Explications :
CEM I (ciments Portland) et CEM II (ciments Portland composés) : ciments les plus
couramment utilisés dans les ouvrages d’art, les bâtiments industriels et commerciaux
et dans la construction résidentielle, pour réaliser des ouvrages classiques en béton
armé. Certains de ces ciments, spécialement formulés, sont également utilisables dans
les travaux souterrains en milieux agressifs ou sous la mer.
CEM III (ciments de haut fourneau) et CEM V (ciments au laitier) : ciments à faible
dégagement de chaleur durant l’hydratation et à faible teneur en sulfates, utilisés dans
les travaux souterrains en milieux agressifs (les eaux qui contiennent du sulfates on
peut trouver ses eaux dans les hauts plateaux en Algérie) ou dans les travaux à la mer.
Essai de prise :
Le but est de mesurer le temps du début et de fin de prise du liant hydraulique (ciment) Cet essai
permet d’avoir un aperçu sur le comportement ultérieur du ciment dans des conditions particuliaires
d’utilisation comme les bétonnages par temps chaud et par temps froid. Il existe des appareils
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automatiques, mais l’aiguille de Vicat demeure la procédure le plus employée. Suivant les normes
230.
Essai mécanique :
Le but de cet essai est de déterminer la résistance à la compression et à la traction d’un ciment par
flexion sur des éprouvettes prismatiques de 4×4×16 .l’essai fait selon la Norme NA 234
II.1.1.3.L’eau de gâchage :
Le mélange sec des granulats et du liant ne peut se transformer en béton que par addition d’eau
que l’on appelle l’eau de gâchage, qui a pour rôle :
- L’hydratation du liant : l’eau absorbée par le ciment lors de sa prise.
- Mouillage des granulats : cette eau se fixe autour des granulats.
- La mise en place du béton
D’après la norme NA 1966 l’eau de gâchage ne doit pas contenir plus de 5 grammes par litre de
matières en suspension (vases, limons etc.) ou plus de 35grammes par litre de matières et sels
solubles (sulfates, acides, sels corrosifs), l’eau de mer est à éviter mais l’eau potable est acceptable
II.1.1.4.Les adjuvants :
Les adjuvants sont des produits chimiques qui sont incorporés à faible dose dans un béton
(inferieure a 5% de la masse de ciment) lors du malaxage ou avant la mise en œuvre lorsqu’il
est encore frais.
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La méthode de Bolome
La méthode d’Abrams
La méthode de Vallete
La méthode de Faury
La méthode de Dreux-Gorrisse
Méthode de Dreux-Gorisse :
C’est une méthode pratique qui simplifie inspiré de la méthode de Faury et rend la formulation de
béton plus pragmatique. Elle consiste à rechercher conjointement la résistance à la compression et
a l’ouvrabilité désirée à partir des données de base essentielles pour la confection d’un métré cube
de béton conformément au cahier des charges
σ’₂₈= σc’.G.(C/E-0.5)
σ’₂₈=1.15 σc’
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Point B :
o Abscisse : XB=dimension D du plus gros granulat
o Ordonnée : YB=100%
Point A
𝐷
o Abscisse 𝑋𝐴 = 2 𝑠𝑖 𝐷 < 20𝑚𝑚
𝑋1 − 𝑋2
𝑋 ′𝐴 = 𝑠𝑖 𝐷 ≥ 20𝑚𝑚
2
(Kg/m)
ciment
350 +2 +4 0 +2 -2 0
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6
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On trace les lignes de partage joignant, les points d’ordonné 95% de la 1ER courbe et les
points d’ordonné 5% du premier gravier G1 de la 2emecourbe et ainsi de suite .les points
d’intersection de ces lignes de partage avec la courbe de référence nous donnent les
proportions en volumes absolus du sable (S) et des différents graviers
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Coefficient de compacité
Ce coefficient est défini comme étant le rapport à 1 m3 du volume absolu des matières solides
(ciment + granulats) réellement contenues dans 1 m3 de béton frais en oeuvre.
ϒ=𝑉𝑠+𝑉𝐺1+𝑉𝐺2…….+𝑉𝐺𝑛+𝑉𝑐𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙
V total=1m³=1000L.
1000ϒ=Vs+VG1+VG2……+VGn+V ciment
V ciment=C/3.1 volume absolu du ciment.
Ce coefficient est en fonction de dimension maximal des granulats, dosage de ciment, dosage
d’eau, rapport de composition gravier sable (G/S) forme de granulats (concasse ou roulé) et les
moyenne de serrage.
Les valeurs du coefficient de compacité de DEUX-GORISS ϒ est donné dans le tableau ci-
dessous :
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2- L’information : Les essais d’information ont pour but d’évaluer, avec la meilleur
approximation possible, la résistance du béton de l’ouvrage ; ils sont réalisés sur des
éprouvettes prélevées au chantier, lors de la mise en place du béton dans les coffrages,
et conservées dans des conditions aussi voisine que possible de celles de l’ouvrage ; ils
permettent notamment de décider de l’opportunité d’un décoffrage, d’une
manutention, ou d’une mise en charge.
Essais destructifs :
Essai de compression :
A cet essai la résistance se mesure par une compression axiale de cylindre droit de révolution
et d’une hauteur double de leur diamètre. L’essai fait l’Object de la norme NA 5075,
conformément à la norme NA427
Les extrémités des éprouvettes soumises à l’essai de compression doivent être préalablement
rectifiées afin que les plateaux de la presse assurent un contact plan et perpendiculaire aux
génératrices de l’éprouvette.
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L’éprouvette, une fois rectifiée, doit être centrée sur la presse d’essai avec une erreur
inférieure à 1% de son diamètre. La force appliquée doit croitre régulièrement, de maniéré
continue et sans choc.
La charge de rupture est la charge maximale enregistrée au cours de l’essai.
Soit « S » la section orthogonale de l'éprouvette ; la résistance, fc, est exprimée en MPA à 0,5Mpa
𝑃
près et a pour expression : 𝐹𝑐 =
𝑆
La résistance en traction
Généralement le béton est un matériau travaillant bien en compression, mais on a parfois
besoin de connaître la résistance en traction, en flexion, au cisaillement. La résistance en
traction à 28 jours est désignée par ft28.
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La vitesse est le quotient entre la distance séparant les transducteurs émetteur et récepteur par le temps
de propagation de l’onde
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II.1.2. L’acier :
Les aciers utilisés sont composés essentiellement de fer avec un très faible taux de carbone
Ils sont nécessaire pour reprendre les efforts de traction et limiter la fissuration, de plus ils ne
Réagissent pas chimiquement avec le béton, ont le même coefficient de dilatation thermique
et présentent une bonne qualité d’adhérence.
FeE215 215
Ronds lisses
FeE235 235
FeE400 400
Barres H.A
FeE500 500
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L’essai consiste à soumettre une éprouvette d’une longueur de 60cm à un effort de traction,
généralement jusqu’à atteindre la rupture, en vue de déterminer les caractéristiques suivantes :
Re : limite d’élasticité.
Rm : résistance à la traction à la rupture.
A : allongement relatif à la rupture.
L’essai est effectué à une température ambiante dans les limites comprises entre 10° et 35° C.
Le rapport de résistance Re/Rm doit être au moins égale à 1,1 pour chaque éprouvette
d’essai.
L’essai de pliage alterné consiste d’abord à plier à froid l’éprouvette suivant un angle de
90°, puis elle est dépliée suivant un angle de 30°
Le diamètre du mandrin suivant lequel est effectué le pliage dépend de celui du produit et
la nature de l’acier testé
Les barres a haute adhérence ne doivent pas se rompre ; d’autre part, la zone de pliage ne
doit présenter ni fissures, ni déchirures transversales.
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Soit améliorée avec d’aspérités en saillie ou en creux. Les Aspérités en saillie inclinées par
rapport à l’axe de la barre sont appelées « verrous». Les aspérités en creux sont appelées «
empreintes ».
-Le coefficient de fissuration ( 𝜂) qui est pris en compte pour les calculs de fissuration du béton ;
-Le coefficient de scellement ( 𝜓𝑠 ) qui permet de dimensionner les ancrages des armatures.
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Les valeurs de ces coefficients dépendent du type d’armatures (rounds lisses ou barres HA)
II.2.Hypothèse de calcul :
1).Les états limites :
Les calculs se font aux états limites. Un état limite est celui dans lequel une condition
Requise d’une construction ou d’un de ces éléments est strictement satisfaite ; et il y en a deux
:
a- L’état limite ultime : "E.L.U.".
b- L’état limite de service : "E.L.S.".
a.1.Hypothèses de calcul :
D’après le Pratique du BAEL 91 art 4.1 :
1- Les sections droites restent planes après déformation
2- Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures et le béton.
3- La résistance à la traction est négligée.
4- Lois de comportement des matériaux :
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a.1.1.Béton :
a.1.2.Acier :
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a.2.1.Pivot A : L’état limite ultime est défini par l’atteinte de l’allongement limite de 10 ‰ de
l’armature la plus tendue : la section est soumise à la traction simple ou à la flexion simple ou
composée.
a.2.2.Pivot B : L’état limite ultime est défini par l’atteinte du raccourcissement limite de 3,5 ‰ de
la fibre la plus comprimée : la section est soumise à la flexion simple ou composée.
a.2.3.Pivot C : L’état limite ultime est défini par l’atteinte du raccourcissement limite de 2 ‰ à
une distance de la fibre la plus comprimée égale aux 3/ 7 de la hauteur totale h de la section :
celle-ci est entièrement comprimée et soumise à la flexion composée ou à la compression simple.
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-Hypothèses de calcul :
- Les sections doivent rester planes après déformation
- Pas de glissement relatif entre les armatures et le béton grâce a l’adhérence
- La résistance à la traction est négligeable
- Le retrait et le fluage ne sont pas pris en compte
- Le rapport des modules d’élasticités longitudinaux de l’acier et du béton est pris égal à
15 (n= Es/Eb). n : est appelé coefficient d’équivalence.
- La contrainte limite de service de compression du béton : 𝜎̅ = 0.6𝑓𝑐28
2).Résistance de calcul :
2.1. Béton :
2.1.1-Résistance à la compression :
Dans le cas courant un béton est défini par sa résistance à la compression à 28 jours. Cette valeur
est déterminée par les essais de compression. A partir de la résistance moyenne obtenue, on
calcule la résistance caractéristique. On prend 𝑓𝑐₂₈=25MPA
Le C.B.A93 préconise :
j
fcj = .f si fc28 ≤ 40MPA
4.76 + 0.83j c28
j
fcj = .f si fcj > 40 MPA
1.4 + 0.95j c28
fcj = fc28 si j > 28jours
2.1.2-Résistance à la traction :
La résistance caractéristique à la traction du béton à (j) jours notée ft28 est conventionnellement
définie par la relation :
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2.1.3-Modules de déformations :
𝐸𝑖28 = 32164.2𝑀𝑝𝑎
Donc pour notre projet on trouvera avec un fc28=25Mpa
𝐸𝑣28 = 10818.8𝑀𝑝𝑎
E
G=
2(1 + ν)
E : Module de Young.
𝜈 : Coefficient de Poisson.
υ=0 à l′ ELU: pour le calcul des sollicitations
Avec : {
υ = 0.2 à l′ ELS: pour le calcul des déformations
Le coefficient de dilatation thermique du béton peut être pris égal, en moyenne, a 10-5
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2.1.5-Le fluage :
𝜀𝑣 = 𝜀∞ = 3𝜀𝑖
2.1.6-Retrait de béton :
Après coulage, une pièce de béton conservée à l’air tend à se raccourcir. Ceci est dû à
l’évaporation de l’eau non liée avec le ciment et peut entraîner des déformations plus ou
moins importantes selon l’humidité de l’environnement.
La principale conséquence du retrait est l’apparition de contraintes internes de traction,
contraintes dont la valeur peut facilement dépasser la limite de fissuration
2.2. Acier :
Le diagramme type de traction des aciers
naturels est supposé défini par la droite de
Hooke entre l’origine et le point
d’ordonnée égale à la limite d’élasticité
supposer confondue avec la limite
proportionnalité par une droite parallèle
aux abscisses. Aciers écrouis :
𝐸𝑠 = 2. 105 𝑀𝑃𝐴
𝑓
ELU : 𝜎̅𝑠 = 𝛾𝑒
𝑠
ELS : la contrainte limite varie selon le type de fissuration :
Avec η: coefficient de fissuration pris égale à 1.6 pour les armatures à haute adhérence.
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