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Frédéric Bottaro
1 passage de l’escargot d’or
92350 Le plessis-robinson
06 85 42 35 27
fredbottaro.alva@gmail.com
46 ans, marié, 2 enfants…
Sommaire :
Paul et Jacques sont 2 copains qui sont en première année d’école primaire. Ils ont 6 ans et ce sont les
meilleurs copains du monde. A chaque occasion, ils jouent ensemble et leur jeu préféré est la bille.
Pour les vacances de paques, Paul est parti avec ses parents à Venise et ont fait un tour sur l’île de
verrano, célèbre pour sa verrerie. Les billes étaient magnifiques et ses parents décident de lui offrir.
Puis il montre a son copain. Paul décide de lui vendre ses billes. Quel est le type de contrat conclut ?
Question de droit :
Quelles sont les conditions de validité d’un contrat ?
Rappel :
- Etape 2 : La liquidation (= au vue des sommes déclarées, le montant de l’impôt est de tant…)
o IS et TVA : Administration fiscale
- Etape 3 : Le recouvrement (= ens de moyens mis à la disposition de l’Etat qui une fois l’impôt
liquidé, sort de votre poche et rentre chez l’Etat)
*Evaluation :
La déclaration est faite de bonne foi. C’est le contribuable qui déclare, lui-même, son montant
perçu. Le contribuable est couvert par une présomption de bonne foi (Ce qu’il déclare est conforme
à la réalité).
Conséquence :
En tant que contribuable, on est couvert par cette présomption. SI l’administration vient nous
contrôler, pour être sure qu’il y’a un décalage, l’administration fiscale doit nécessairement discuter
avec nous. Elle doit toujours nous placer en position de pouvoir apporter aux observations : principe
du respect du contradictoire.
En tant que contribuable, pour prévaloir de la présomption de bonne foi (présomption de bonne foi
implique que ce qui est déclaré est conforme à la réalité), il faut déclarer. S’il ne déclare pas, alors il ne
peut pas se prévaloir de cette présomption.
Exemple :
Activité de restauration et contrôle fiscale
Le vérificateur dit :
- A quelle heure ouvrez-vous le restaurant ? Midi. Il vient à midi et il attend le fonds de caisse.
- Il va venir pour tant de jours et va faire un calcul :
o Pour X couverts / jours c’est le CA
o Il va calculer les charges
o Donc le bénéfice est de tant
- Il existe un différentiel entre ce qui a été déclaré et la réalité
Le restaurateur peut contester mais il ne dispose pas de la présomption de bonne foi car il n’a pas joué
le jeu de la déclaration et doit donc trouver les preuves pour contester l’administration fiscale.
L’administration fiscale = majoration de 40% du montant à payer
Optimisation fiscale : déclaration de tous ses revenus dans des pays ayant des avantages fiscaux
Evasion fiscale : dissimulation des revenus imposables
Quelle est la première garantie dont je bénéficie au titre de la présomption de bonne foi ?
L’administration fiscale ne peut pas débarquer à l’improviste car la présomption de bonne foi donne
la preuve. Elle envoie toujours un document qui indique qu’elle va venir contrôler = avis de vérification
Quelle est la 1ère question que pose un client qui a reçu un avis de vérification ?
Pourquoi moi ?
En fonction des caractéristiques de déclaration, un certain nombre de voyants vont s’allumer chez
l’administration fiscale
- Exemple pour un particulier :
o Variations de parts dans les années (année 1 : 6 parts / année 2 : 2 parts / année 3 : 4
parts)
o Revenu du particulier (année 1 : 60 000 / année 2 : 10 000 / année 3 : 90 000)
Dans l’administration fiscale, existe une brigade d’élite (division de vérification nationale et
internationale = DVNI) qui a 2 missions essentielles :
- Contrôle sur un certain nombre de personnalité dans les règles de l’art diplomatique
o Exemple : contrôle du roi de belge
- Vérification des très grandes entreprises (CA > 5 mds d’euros)
Le DVNI a deux rôles :
- Débusquer le décalage de la déclaration
- Débusquer l’évasion fiscale car ce sont les grosses multinationales qui font le début des
mécanismes d’évasion
- Détection des nouvelles méthodes pour diminuer l’impôt
Identité
L’avis de vérification doit compoter l’identité :
- Du contribuable vérifié
- De la(s) personne(s) en charge de la vérification (vérificateur(s))
- Du supérieur hiérarchique du vérificateur(s)
Le courrier doit être envoyé à la bonne personne ou à la bonne adresse car en cas d’erreur = annulation
de l’amende.
- Exemple : Contrôle d’une sté L’avis de vérification est envoyé à la sté ou au gérant de la
façon suivante : M. X, gérant de la société Y
Règle de none bis idem : L’administration fiscale n’a pas le droit de refaire un contrôle sur le même
impôt contrôlé. Càd, en cas d’annulation de l’amende (dû erreur sur l’avis de vérification),
l’administration fiscale ne peut pas refaire un contrôle dessus.
Pendant 5 ans, il faudra faire une comptabilité très propre si jamais l’administration fiscale veut nous
recontrôler.
Autre possibilité : Il se peut que le vérificateur puisse intervenir sans prévenir. S’il vient sans prévenir,
la seule chose qu’il peut faire, ce sont des relevés matériels (contrôle matériel).
- Exemple : Poste de travail pour 47 salariés, 2 machines pour la reprographie…
Ces constats matériels seront utilisés pour le contrôle qui aura lieu plus tard. Mais s’il commence la
procédure, c’est annulé car il n’y a pas l’avis de vérification.
Exception : La procédure de flagrance est une procédure spéciale qui ne nécessite pas d’avis de
vérification. Elle intervient lorsque :
- Pas de déclaration TVA du tout
- Fraude fiscale
Objet du contrôle
- Objet du contrôle : Impôt contrôlé : l’IS, l’IR au titre des BNC…, la TVA, la CET, n’importe quel
autre impôt à laquelle nous sommes assujettis.
- Le contrôle peut :
o Se porter sur l’ensemble des impôts (une seule phrase suffit)
o Se porter sur un impôt précis
Exemple : Le contrôle se porte sur l’IS.
Dans ce cas, le vérificateur ne peut pas rehausser sur les autres impôts. Et s’il
le fait, il y’a une irrégularité. Donc les rehaussements sont donc tous annulés.
Période(s) de contrôle
Le délai de reprise de droit commun que dispose l’administration fiscale est de 6 ans.
- Le délai de reprise de droit commun s’applique en l’absence de texte contraire qui prévoit un
délai plus long ou plus court
- L’IS, l’IR et la TVA = le délai de reprise est de 3 ans
- En cas de fraude, le délai de reprise de droit est de 10 ans
Avis de vérification
- Non : la procédure est irrégulier
- Oui :
o Le contribuable est vérifié :
Non : La procédure est irrégulier
Oui
o Le vérificateur :
o L’objet contrôlé :
o La période contrôle :
Exemple : Si l’avis de vérification porte sur un exercice trop ancien ou pas clôture et qui n’aurait pas
dû l’être sur cet exercice C’est au juge de décider d’annuler totalement ou partiellement le contrôle.
Délai minimum entre l’avis de vérification reçu et la date où le vérificateur intervient Le juge fixe
le délai minimum de 2 jours francs ouvré (Exemple : Lundi 02 reçu Intervention commence le jeudi
05)
Mention d’assistance : L’avis de vérification doit contenir la mention selon laquelle vous avez la
possibilité de vous faire assister par le conseil de votre choix.
Qui est le conseil ? Chef comptable de la société, l’expert-comptable, avocat fiscaliste…
Au-delà de l’avis de vérification : La charte des droits et des obligations du contribuable vérifiée
(CDOCV).
Avant le 01/01/2016, cette charte devait être jointe à l’avis de vérification. Si elle n’était pas
jointe, l’ensemble de la procédure est nul. Cette charte est une recette de source sur laquelle
l’administration fiscale va s’appuyer (contient le manuel de procédure). Le contenu de la charte peut
être opposé à l’administration fiscale car si la procédure n’est pas respectée, elle est annulée.
Depuis le 01/01/2016, la charte n’est plus obligatoirement accompagnée de l’avis de
vérification. Le lien de la charte figure dans l’avis
Garantie substantielle : sont considérées par le conseil d’état comme substantielle, toutes les
garanties mentionnées dans la charte et qui reprennent une disposition du livre des procédures
fiscales.
Garantie non substantielle : garanties ajoutées par l’administration fiscale et qui ne sont pas dans le
livre de procédures fiscales.
Quels sont les documents qui sont demandés et qu’on ne peut pas refuser ?
- Tous les documents comptables et juridiques (statuts et contrats…) sauf ceux qui ne retracent
pas des documents passés Commented [AL1]: Ça veut dire quoi
- Tous les extraits bancaires (attention EI : conseil séparer les opérations pro et perso car dès
lors une opération pro passe par le compte perso, le vérificateur peut demander tous les
extrait bancaires des comptes perso)
- La comptabilité analytique n’est pas à communiquer
Chaque cause de rehaussement doit être motivé et justifié. La proposition peut être contestée dans
un délai de 30 jours et le contribuable peut se faire assister par un conseil de son choix.
Comment répondre ?
Répondre dans le délai et donner une base de discussion
A) Négociation :
L’administration me répond :
- J’accepte L’affaire est close.
- Je n’accepte pas Mise en place d’un certain nombre de recours :
Saisir une commission : CDDITACT (commission départementale des droits impôts directs et des taxes
sur le chiffre d’affaires)
- La commission départementale est composée de représentant de l’administration fiscale et
de représentant des contribuables. C’est plus ou moins paritaire (autant l’un que l’autre) mais
pas tout à fait car les représentants de l’administration fiscale = représentant des
contribuables – 1
- Elle est présidée par le président du tribunal administratif qui est compétent pour le
département concerné
- Comment se déroule la procédure devant cette commission ?
o Qui peut saisir ? La saisine de cette commission peut provenir du contribuable mais
également possible de l’administration fiscale si elle le souhaite
o Comment va-t-elle être saisie ? Par le dépôt d’un dossier à traiter
o Qui dépose ce dossier ? Quel que soit l’auteur de la saisine, le dossier est toujours
transmis par l’administration fiscale seulement
o Y’a quoi dans ce dossier ? Le compte rendu de la vérification de comptabilité, la
proposition de rectification, la demande fait par le contribuable, le sort des recours
administratifs qu’il aurait déjà exercé, la réponse de l’administration
o Que se passe-t-il après ? Le contribuable va être convoqué pour une audition. Il va
pouvoir présenter directement à l’oral ses observations sur le dossier. Est-il seul ? Il
y’a le vérificateur qui a un rôle passif (n’intervient pas) sauf si durant l’audition, la
commission lui demande des précisions. Le contribuable peut se faire assister par 2
conseils de son choix
o Que se passe-t-il après que l’audition ait pris fin ? Délibération et ultime réconciliation
avant la décision pour que le contribuable et l’administration fiscale se mettent
d’accord
o Que se passe-t-il si cette ultime réconciliation n’aboutit pas ? La commission se
prononce le jour même sauf dossier ultra complexe. La décision rendue est un avis.
Juridiquement, l’administration fiscale peut ou ne pas tenir compte. Dans 99,9% des
cas, l’administration fiscale suivra l’avis de la commission.
o Le recours de la commission est efficace ? Oui car 70% des cas = abandons partiels du
recouvrement
1ère remarque : La commission ne peut être saisie que s’il y’a un différend entre l’administration fiscale
et le contribuable. Or si durant la négociation :
- On ne répond pas : pas de possibilité de saisir la commission
- Hors délais : pas de possibilité
- Dans les délais mais d’accord à tout : pas de possibilité
- Dans les délais mais n’accepte pas certains points : on peut revenir sur ces points
- Conclusion : On peut faire tous les recours en même temps.
2ème remarque : Dès lors qu’on saisit la commission départementale et qu’elle ait rendu son avis, si
l’administration fiscale persiste à réclamer des sommes, alors elle le fait par un avis de recouvrement.
En conséquent, après la saisine de la commission départementale, c’est la fin de la négociation car
c’est l’épuisement de tous les voix.
DES LORS QU’ON NE VEUT PAS PAYER L’AVIS DE RECOUVREMENT : PHASE CONTENTIEUX.
B) Contestation :
Contestation administrative :
- Le commencement de cette phase nécessite (pas obligatoire) un avocat fiscaliste (très peu de
chance de tomber au DSCH).
- Le rôle de cette contestation est très efficace car seul 16 000 saisines sont saisies sur 3.2
millions réclamations.
Remarque :
- Il faut demander à l’administration fiscale la suspension du recouvrement pendant le délai de
la contestation.
- Si l’administration fiscale fait une énorme erreur sur la période concernée sur l’ensemble des
impôts : le contribuable est absout de tous ses péchés.
- Dans le cadre du processus fiscale : le contribuable dispose de garantie qui protège de
l’administration fiscale afin qui ne fasse pas tout et n’importe quoi et réclame des sommes qui
ne sont pas dues.
CHAPITRE 2 : TERRITORIALITE DE L’IS ET LA TVA
1. Territorialité de l’IS
La question de la territorialité de l’IS se pose lorsqu’un élément étranger (extranéité) est introduit.
Hypothèse 1 : Société française qui réalise une partie de son activité à l’étranger. Est-ce que sur la
partie de son activité réalisée à l’étranger est soumise à l’impôt en France ?
Hypothèse 2 : Société étrangère qui réalise des opérations en FR. Le résultat des opérations en FR est-
il imposé FR ?
Remarque 1 : Chaque État choisit librement entre la mondialité de l’impôt et la territorialité stricte de
l’impôt
Quelle est la conséquence possible ?
- Une société effectue des opérations dans 2 États qui ont pris le même système : le bénéfice
est imposé nulle part.
- La réciprocité de système : le même bénéfice peut être soumis à une double imposition.
Chaque État va conclure des conventions fiscales bilatérales qui sont élaborés sur un même modèle
fourni par l’OCDE.
Remarque 2 : La question de la territorialité de l’IS s’effectue dans l’hypothèse d’une société française
qui réalise des bénéfices à l’étranger par un biais d’implantations qui ne sont pas dotés de personnalité
morale (càd une succursale). Il n’y a pas de problème de territorialité pour une filiale (personne morale)
Remarque : Dès lors que l’établissement autonome ne réalise pas de bénéfice mais des pertes, les
pertes sont déductibles en FR si les bénéfices sont imposés en FR. Le régime de déductible de la perte
suit le régime du bénéfice.
(Les investissements réalisés par les PME à l‘étranger : déductibilités des investissements = droit de
déduire dans les 5 ans qui viennent puis réintégration)
Représentant dépendant : C’est lorsqu’une entreprise s’implante à l’étranger et envoie sur place l’un
de ses salariés qui doit avoir la possibilité d’engager la société par sa signature. C’est une notion
purement fiscale et non juridique
- Régime fiscale :
o Sté fr qui réalise des opérations à l’étranger par un représentant dépendant qui a la
possibilité d’engager la société. Les opérations ne sont pas imposées en FR.
o Sté étrangère qui envoie un représentant dépendant qui a la possibilité d’engager la
société, en FR qui réalise des opérations alors les opérations sont imposées en FR.
(Ne tombe pas au DSCG) Cycle commercial complet : il n’existe pas de définition. En réalité elle est
invoquée par le Conseil d’Etat quand il veut mettre à l’œuvre une politique fiscale. Exemple : Très
grosse entreprise FR active dans les travaux du domaine public. Elle a été sollicitée par la Thaïlande
pour assécher des marais. L’opération dure très longtemps. La société va en Thaïlande pour assécher
puis repart. L’implantation n’est que temporaire même si elle dure 10 ou 15 ans. Cette opération est
très largement déficitaire Je déduis les pertes car pas établissement autonome. Le Conseil d’ Etat
ne dit pas d’établissement autonome mais cycle commercial complet.
Hypothèses dans lesquelles le principe de territorialité de l’IS ne s’applique pas car certains stratèges
se servent des principes pour l’évasion fiscale.
L’évasion fiscale : Dissimulation d’un certain nombre de revenus. L’évasion fiscale selon les 27 états
membres européen il y’a 4-5 ans, représente 600 milliards d’euros par an. Est-ce que l’administration
fiscale fr dispose d’armes ? L’administration fiscale assurément dispose des armes pour lutter contre
l’évasion fiscale. L’arme est le renversement de la charge de la preuve. Sur un certain nombre
d’opérations, l’entreprise doit le prouver que ce n’est pas pour évasion fiscale. Présomption : Il faut
distinguer des présomptions simples et irréfragables. La présomption, d’un pdv juridique, est simple.
Dans les faits, dans certains cas, la présomption devient irréfragable. Pour qu’il ait un renversement
de la charge de la preuve, il faut qu’une première condition soit remplie : les transferts indirects de
bénéfice (politique de prix de transfert). Lorsque 2 stés vont partir d’un même groupe, mais établit sur
2 états différents, réalisent entre elles des opérations, ces opérations doivent être conforme au prix
du marché. Le prix de transfert serait le prix de marché (càd même prix que pour quelqu’un d’autre)
pour éviter les transferts de bénéfice. Article 57 du CGI : dès lors que 2 stés appartiennent au même
groupe qui sont établis sur 2 états différents, dès lors les 2 stés réalisent des opérations non conformes
au prix du marché, l’administration fiscale doit rectifier la comptabilité à hauteur du CA transféré.
Lorsque cette première condition est suffisante, la présomption est tjrs en droit et en fait, une
condition simple.
Quand est-ce que la présomption peut se durcir ? Deux types d’opérations celles qui sont considérés
comme suspectes quel que soit l’état avec laquelle vous commercialisez et d’autres qui sont réalisées
par une série d’état spécifique (paradis fiscaux)
Optimisation fiscale : il y’a optimisation fiscale lorsqu’il n’y a aucune dissimulation (En gros je déclare
tout à l’administration fiscale). Je fais tout pour rendre non imposable.
13/01/2017
Evasion fiscale :
Il faut distinguer 2 séries d’opérations soumises à la présomption d’évasion fiscale :
- Opérations soumises à présomption d’évasion fiscale quel que soit avec l’État
- Opérations qui ne seront considérés suspectes que ssi elles se réalisent avec un certain
nombre d’État déterminé : paradis fiscaux
o Il faut distinguer les paradis fiscaux (notion non comprise dans le CGI car pour
l’administration fiscale, elle n’existe pas car en réalité ce n’est pas 1 mais 2 paradis
fiscale différentes :
1 EFP (état fiscalement privilégié) : L’État est considéré comme fiscalement
privilégie des lors que le taux d’imposition est inférieur à la moitié du taux
d’imposition appliqué en FR pour des revenus de même nature. Petit
paradis fiscal
Ex : IS, tous les états qui ont 33 1/3 / 2 = 16,66
Gros paradis fiscal : ETNC (État ou territoire non coopératif) :
Un ETNS est considéré lorsqu’un État n’a pas conclu avec au moins 20
autres États des conventions d’assistances administratives. Une
convention d’assistances administratives est une convention par
laquelle les deux États signataires s’engagent sur simple demande à
fournir des informations qui pourraient être relative par exemple à la
provenance de certains fonds. Le taux d’imposition est relativement
faible ou nul chez un ETNC
Un ETNC est aussi le roi du blanchiment d’argent. (blanchiment
d’argent : Lord of war)
GUERLAIN :
GUERLAIN
HONG
KONG
SINGAPOUR AUSTRALIE
Le Conseil d’État lui répond : Si le raisonnement fiscal était éventuellement correct, il y’a une petite
considération juridique que tu as oubliée. Les succursales n’ont pas de personnalité juridique et ne
sont pas redevable de recevoir un abandon de créance. L’abandon de créance est réalisé au niveau de
la filiale. La dite filiale dont les résultats financiers étaient bénéficiaires malgré les difficultés financières
des deux succursales, a versé à sa société-mère des dividendes significatives non soumis à l’impôt sur
les sociétés car application du régime mère-fille (régime par lequel, je reçois sous forme de dividendes
d’une société détenue au moins de 5%, je déduis l’intégralité puis réintégration du quote-part frais et
charges de 5%).
Solutions pour Guerlain au lieu de faire un montage aussi compliqué : qu’Australie et Singapour
deviennent des filiales de Guerlain et des succursales de la filiale Hong Kong.
2. La territorialité de la TVA
Dès lors que ça se pose un problème relatif à la TVA dû par des opérations transfrontalière, est-ce que
la TVA française s’applique ou pas sur des opérations étrangères ?
Territoire de la TVA
(OBJET OPERATION)
LBMC (problème : opérations transfrontalières avec la France : Prestations de services
• Provenance (le bien part de FR pour aller à l'étranger) • y'a-t-il un régime dérogatoire ?
• A destination d'un etat membre de l'UE ==> Livraision intracommunautaire (LIC) • Oui ? Quelles sont les conditions d'applications ?
• A destination d'un état non membre de l'UE ==> Exportation ==> Soumise par la TVA en FR mais • Oui ?
en tant qu'expéditeur le bien a quitté le territoire national a destiination qui n'est pas membre de • Non ? Principe (article 259 du CGI)
l'UE, vous êtes habilité d'établir une facture HT avec une TVA à 0 • Non ? Application du principe (article 259 du CGI) : Le lieu de la PS est situé en FR (TVA FR
• Destination (le bien part de l'étranger pour aller en FR) appliqué) : lorsque le preneur est un assujetti / lorsque le preneur est un non-assujetti. Est-ce que
• Le bien en provenance de l'UE ==> Acquisition intracommunautaire (AIC) l'opération se réalise en B to B ou en B to C ?
• Le bien en provenance hors de l'UE ==> Importation • B to B : Lorsque le preneur (celui qui achète un service) est un asujetti implanté en FR ?
• Oui ? TVA FR appliquée
• Non ? TVA n'est pas applicable
• B to C : Lorsque le prestataire est implantée en FR ?
• Oui ? TVA FR
• Non? TVA n'est pas applicable
Dans le cas où la nature serait hésitante, la loi a défini pour toutes les catégories.
Importation : Le bien étant exonéré de TVA (importation d’OR, organes humains, sang humains), en
dehors de ces biens, la TVA est applicable. Le fait générateur est le passage en douane. Le redevable
est le destinataire. L’assiette de la TVA est le prix payé augmenté de tous les frais occasionnés pour
l’importation (ex : prix marchandise + prix transport + prix emballage + prix par recours intermédiaire
+ Droit de douane) La TVA est acquitté non chez l’administration fiscale mais chez les douanes. Elle
sera déductible après sur la déclaration de TVA.
AIC : lorsque j’achète par hypothèse à un assujetti dans l’UE, je lui fournis mon numéro
intracommunautaire, il m’envoie une facture HT avec une TVA à 0.
- TVA auto liquidé
- Fait générateur : revoir cours l’année dernière
Régime dérogatoire : Exemple : Article 259-A du CGI : par dérogation de l’article 259, est situé en FR le
lieu des prestations de services suivants :
- Location de moyens de transports lorsqu’elles sont de courtes durée et que le moyen de
transport est mis à disposition du preneur Régime dérogatoire car objet = moyens de
transports Une seule condition pour que le régime s’applique Location de courte durée
Régime dérogatoire :
- Objet de la prestation
- Conditions d’applications
- Critères de localisation de la TVA
Exemple :
- Objet de la prestation : Location de moyen de transport
- Conditions d’applications : De courte durée
- Critère de localisation de la TVA : Lieu de la mise à disposition
Article 259-A : Les transports intracommunautaire de bien effectué pour des personnes non assujetties
lorsque le lieu de départ est en FR
- Objet de la prestation : Transport de bien
- Condition d’application :
o Transports intracommunautaires
o Bénéficiaire : Personnes non assujetti
- Critère de localisation de la TVA : Lieu de départ des biens
TRANSPORT
BIENS PERSONNES
Intracommunautair
e
Oui Non
En fonction des
Lieu de départ
distances parcourus
Article 249-A-5 : b) et c)
b) Les ventes à consommer sur place ;
c) Sont réputées effectuées en France les ventes à consommer sur place lorsqu'elles sont réalisées
matériellement à bord de navires, d'aéronefs ou de trains au cours de la partie d'un transport de
passagers effectuée à l'intérieur de la Communauté européenne et que le lieu de départ du transport
de passagers est situé en France.
Est-ce que la vente à consommer sur place a lieu dans un lieu fixe ou mobile ?
- Lieu fixe s’applique le critère de la TVA dans le lieu matériellement exécuté (càd ou a lieu le
restaurant)
- Lieu mobile s’applique le critère
o Objet : vente à consommer sur place
o Conditions :
Transport intracommunautaire
19/01/2017
CAS PRATIQUE
Question de droit
Dans ces conditions, peut-on considérer que la procédure de contrôle fiscale semble régulière ?
Conclusion :
La procédure doit considérer comme irrégulière pour ses 2 raisons. M jacques pourra donc demander
l’annulation au besoin en ayant recours au juge.
Dans les mentions, doit indiquer l’adresse internet de la CDOCV consultable. Depuis le 01/01/2016,
l’administration fiscale n’est plus tenue de les joindre. Monsieur jacques ne peut pas se plaindre.
Durée de la vérification
À la vue de ce que l’on sait, le débat oral et contradictoire n’a pas eu lieu.
Il donne des documents originaux or si l’emport de documents est valable que si trois conditions sont
remplies :
- L’emport de document doit être proposé par le contribuable
- Il faut nécessairement dresser un bordereau des pièces (l’énumération précise de toutes les
pièces emportées par le vérificateur)
- Il faut que le document soit restitué en même temps que la proposition de rectification
Rappel des faits : Au cours d’une vérification de comptabilité dont le chiffre d’affaire est < à 244 000€,
le vérificateur emporte un certain nombre de documents. Cette vérification s’étend sur plus de 3 mois
au cours desquels seul 2 visites ont manifestement eu lieu.
Question de droit :
Dans ces conditions, peut-on considérer que le contrôle sur place s’est déroulé régulièrement ?
En ce qui concerne l’emport de documents, celui-ci n’est possible que sous certaines conditions. Il faut
en premier lieu que l’emport soit demandé par le contribuable. Il apparait en l’espèce que cette
première condition est remplie. Il faut en second lieu que les documents emportés soient restituées
au contribuable au plus tard le jour de la réception de l’éventuelle proposition de rectification. En
l’espèce, il apparait que cette deuxième condition est également remplie. Enfin, troisième condition,
il faut qu’un bordereau détaillé des pièces soit dressé et signé par le contribuable et par le vérificateur.
En l’espèce, aucune mention n’est faite de l’existence de ce bordereau. Conclusion, l’emport de
documents peut être considéré comme irrégulier sauf si le bordereau a bel et bien été établie.
Conclusion :
Pour ses trois raisons, il apparait clairement que la procédure de vérification sur place est irrégulière.
Rappel des faits : Suite à une vérification de comptabilité, un contribuable reçoit une proposition de
rectification signée par le seul vérificateur et comprenant des pénalités pour manquement délibéré.
Question de droit : A quelle condition, l’administration fiscale peut-elle infliger des pénalités pour
manquement délibéré ?
Conclusion :
La pénalité a été appliquée de façon irrégulière.
4) Si la SA PROLEX avait été défaillante au titre de chacun des exercices vérifiés (càd si elle n’avait
déposé aucune déclaration), la majoration de 40% pour manquement délibéré aurait-elle pu
trouver à s’appliquer ?
Les importations sont soumises à la TVA sauf un certain nombre d’éléments (lait, sang humaine,
organes).
Fait générateur : passage en douane
Date d’exagibilité : passage en douane
Redevable légale : le destinataire du bien
Rappelle des faits : Il s’agit d’une société qui achète des biens meubles corporels à l’étranger, plus
spécifiquement une entreprise située en dehors de l’UE.
Règle de droit
En matière de territorialité de la TVA, un régime spécifique s’applique aux livraisons de biens meubles
corporels (LBMC)
Pour ces LBMC, il faut distinguer selon que la France soit le territoire de départ ou d’arrivé du bien.
SI la FR est le territoire d’arrivé du bien et que le bien est partie d’un Etat hors européenne, alors nous
serons en présence d’une importation.
Conclusion :
Cette importation est soumise à la TVA. Le vérificateur a donc raison de contester que la TVA
n’apparaisse pas.
En matière de la territorialité de TVA, un régime différent s’applique pour les prestations de services.
Lorsque aucun régime dérogatoire ne s’applique, il va falloir distinguer selon que l’opération se
déroule entre deux assujettis (B to B), ou qu’elle se déroule entre un assujetti et non assujetti (B to C).
Lorsque l’opération se déroule en B to B, la TVA applicable sera celle du lieu d’implantation du preneur.
En l’espèce, la prestation fournie par PROLEX l’est fourni à un professionnel. Il s’agit donc d’une
opération entre deux assujettis donc en B to B. le preneur étant établi en Allemagne, la TVA française
n’a pas lieu de s’appliquer à cette opération.
Conclusion : C’est donc à tort que le vérificateur reproche la SA PROLEX de n’avoir pas fait apparaître
la TVA sur ces opérations.
Rappel des faits : une société française n’a pas intégré dans son résultat les bénéfices réalisés à
l’étranger par l’intermédiaire d’une part d’une succursale et d’autre part d’une filiale.
En ce qui concerne les implantations, se réalisant par l’intermédiaire de structure non doté par la
personnalité morale, les bénéfices réalisés par une telle structure à l’étranger ne seront imposables en
France, que si cette structure ne peut pas être considérée comme un établissement autonome. En
principe, les succursales, sont considérées comme des établissement autonomes
Aucune indication ne permet d’affirmer que ce principe ne s’applique pas ici. EN conséquence on peut
estimer que les bénéfices de la succursale sont réalisés par une entreprise n’étant pas exploitée en
France, c’est donc un bon droit que la SA prolex ne les a pas intégré dans son résultat imposable et
c’est donc à tort que le vérificateur le lui reproche.
Droit pénal :
L’action publique et l’action morale
La responsabilité des personnalités morale
L’abus de bien sociaux
La transmission de l’entreprise :
Toute la fiscalité tourne autour de trois grandes questions :
- Qu’est ce qui est transmis ? (EI ou société commerciale)
- Quelle est l’identité du cédant ? (Personne physique ou personne morale)
- Quelles sont les modalités de transmissions ? (À titre onéreux ou à titre gratuit)
1ère situation non envisageable : entreprise individuelle cédé par une société commerciale
2ème situation non envisageable : entreprise est transmise à titre gratuit par une société commerciale