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a. Créationnisme et fixisme
Christianisme : enseigne sa version de l'histoire de la création (Ancien Testament)
origine surnaturelle de la vie faisant intervenir Dieu, créateur de l’univers = créationnisme
constance des espèces animales et végétales (comme à l’origine) = fixisme
b. Panspermie :
- La vie se serait propagée d’un système solaire à un autre par l’intermédiaire de spores de
microorganismes apportés par des météorites ou des poussières cosmiques qui contaminèrent notre
planète, il y a quelques milliards d’années.
- Ne résout pas le problème de l’origine de la vie : il faudrait expliquer la formation des spores ou des
êtres vivants, sur une autre planète ; et d’autre part, difficile d’imaginer les organismes vivants
capables de supporter un long voyage dans ces conditions sévères.
OBSERVATION : Au microscope, Pasteur n’observe effectivement aucun microorganisme dans son milieu de
culture et celui-ci restera indéfiniment dans cet état. Certains flacons de Pasteur sont encore sans
microorganismes actuellement...Il dément donc cette théorie.
CONCLUSION :
- Les microorganismes viennent bien de l’extérieur, n’apparaissent pas par génération spontanée.
- Cette expérience de Pasteur semble donc être une preuve définitive et concluante de la BIOGENESE :
tout être vivant tire son origine d’un être vivant préexistant.
2. Évolution chimique et apparition de la vie
Exemples:
en chauffant à sec un mélange d'acides aminés à 90°C, Fox obtient des polypeptides (petites
protéines) qui, en se refroidissant forment des structures sphériques qu'il appela microsphères ou
microgouttes. Ces microsphères avaient à peu près la taille d'une bactérie, pouvaient se diviser,
avaient une activité enzymatique (c'est-à-dire pouvaient accélérer des réactions chimiques).
Oparine montre que, dans l'eau, des protéines et des sucres peuvent se rassembler pour former des
gouttes qu'il appelle coacervats. Ces coacervats peuvent prélever dans le milieu extérieur les
molécules et l'énergie nécessaires à leur croissance et à leur multiplication.
- Dans ce processus d’apparition de la vie, une étape importante fut l’acquisition, par certains agrégats
de biomolécules, de fonctions, parmi lesquelles la réplication.
- Mais pour qu’il y ait eu vie, ou en tout cas autonomie, il a fallu obligatoirement que ces agrégats de
biomolécules se séparent de leur environnement par une membrane, l’ancêtre de la membrane
cytoplasmique des futures cellules. Dès lors, les premières cellules sont sans doute apparues sur Terre,
il y a environ 3800 millions d’années, au bout d’un processus très long et progressif.
- Premières cellules = cellules procaryotes (sans noyau) et hétérotrophes ( = utilisant les molécules
organiques déjà formées dans le milieu ambiant pour produire leur énergie par fermentation
anaérobie.) => premiers êtres vivants = bactéries anaérobies (pouvant vivre en l'absence d'oxygène,
puisque ce gaz n'existait pas encore dans l'atmosphère.)
1. Apparition de la photosynthèse
- Bactéries aérobies = cyanobactéries (ancêtres des algues bleues actuelles) ( il y a environ 3000 millions
d'années) capables de photosynthèse aérobie (car possédaient des pigments, dont la chlorophylle pouvant
absorber UV.)
=> Nouvelle fonction permettant à ces bactéries d’utiliser l’eau (H2O), de fixer le gaz carbonique (CO2) abondant
dans l'atmosphère, et de rejeter de l'oxygène (O2).
- Apparition de ces cellules photosynthétiques => diminution de la concentration en CO2 et production d’un
«déchet»+++ O2
- Dans les hautes couches de l’atmosphère, grâce à l’énergie des rayons solaires et sous l'action des éclairs, une
partie de cet O2 est transformée en ozone (O3) (absorbe une grande partie des rayonnements ultraviolets (U.V.)
nocifs pour les êtres vivants (responsables de mutations). C'est la fin de la synthèse non biologique de la matière
vivante puisqu’une grande partie des U.V. (principale source d'énergie) ne peut plus atteindre la surface
terrestre. La concentration de l'O2 dans l'atmosphère n'est que de 1 % de sa concentration actuelle. Certaines
bactéries vont alors acquérir le processus de respiration dont le rendement énergétique est supérieur à celui de
la fermentation.
a. fin de la synthèse non biologique de la matière vivante: conditions nettement plus favorables
=> nombreuses espèces d’êtres vivants sont apparues et se sont développées à la surface de
la Terre :
- Premiers organismes eucaryotes il y a environ 1,5 milliards d'années
- Premiers organismes pluricellulaires il y a quelques 670 millions d'années.
- Eucaryotes = Existence d'un vrai noyau ( comprenant une membrane nucléaire renfermant l'ADN
organisé en chromosomes) + enzymes nécessaires à la photosynthèse et à la respiration enfermés
dans des organites ( chloroplastes+ mitochondries)
Théories tentant d'expliquer leur origine :
4. Sortie de l’eau :
- Il y a 500 millions d'années : les premiers vertébrés font leur apparition. Ce sont des poissons sans mâchoires,
ni nageoires paires, qui possèdent une carapace osseuse externe.
- 430 millions d'années: certaines algues vertes se sont adaptées à la vie terrestre en raison d'un retrait des
océans => évoluent deux groupes de végétaux :
ptéridophytes (fougères et prêles), qui possèdent de la lignine, une substance rigide pouvant résister
aux forces de la pesanteur
bryophytes dont les mousses sont les plus grandes représentantes
=> arthropodes vont profiter de cette nouvelle source de nourriture, leur carapace abolissant leur
dépendance à l'élément liquide en contrôlant les pertes en eau. Pour le problème de la respiration
aérienne, on observe d'abord l'invagination du système branchial à l'intérieur de l'organisme (=>
maintien dans un parfait état d'hydratation, même sur la terre ferme).
- 420 millions d’années (fin du Silurien): insectes et myriapodes privilégient le système des trachées,
plus adapté à une vie uniquement aérienne. Puis des prédateurs les suivent et un véritable réseau
écologique se créé ; seuls les bords des océans et des autres étendues d'eau sont peuplés. Les déchets
de tous ces organismes, mélangés aux particules minérales, forment le sol.
- 390 millions d’années (Dévonien): poissons osseux dominent rapidement en raison de leur vessie
natatoire qui permet un déplacement vertical de l'animal sans intervention des nageoires. Chez
certains, cette vessie natatoire se transforme en poumon. Ces poissons peuvent alors s'aventurer sur
les plages.
5. Les premiers animaux terrestres
360 millions d’années (fin du Dévonien): érosion d’une énorme chaîne de montagnes => formation
d’importants dépôts de sables en bordure des continents. Ces plages de sable vont faciliter la sortie de l'eau
des gros organismes:
descendants des poissons osseux, particulièrement bien adaptés car possèdent, en plus du système
branchial, des poumons primitifs et des nageoires charnues facilitant leur déplacement sur le sable (
un groupe particulier possède des rayons osseux aux nageoires qui laissent place au développement
de doigts). Les futurs os du bras sont déjà présents à la base de la nageoire. Parallèlement,
l'articulation de la mâchoire se modifie et permet l'apparition du tympan. Les animaux seront alors
adaptés à entendre des sons à l'air libre. Des narines internes apparaissent également ainsi que des
écailles protectrices (production d'origine osseuse).
320 millions d’années (Carbonifère): explosion des ptéridophytes qui envahissent tous les milieux et
deviennent gigantesques (forêts de fougères à graines géantes). Les nombreux gisements de pétrole datent de
cette époque, quand les troncs étaient ensevelis au fond des nombreux marais.
- Les amphibiens se développent particulièrement autour des zones humides, en raison d'une moindre
dépendance à l'élément liquide (qui ne devient indispensable que pour la reproduction).
- Reptiles: arrivée après amphibiens: affranchis totalement de l’eau (invention de l’œuf et production d’écailles
d’origine cutanée)
- 255 millions d’années (fin du Permien): Continents rassemblés en une seule masse continentale, la
Pangée=> réduction des marges continentales => centre du continent se dessèche => disparition de + de 80 %
des espèces
- Après Permien: époque de grande diversification: reptiles évoluent en dinosauriens (dont 1 groupe donnera
les oiseaux) et reptiles mammaliens (deviendront rapidement les mammifères); Pangée se sépare en 2
continents (Laurasie et Gondwana)
- 65 millions d’années (fin du Crétacé): disparition brutale de nombreux embranchements, comme les
dinosaures à cause d’une catastrophe naturelle, provoquée par une météorite
=> mammifères, ayant peu évolués depuis leur apparition, se diversifient rapidement avec la formation des
marsupiaux et placentaires, cohabitant au début mais la séparation de l'Australie avec le reste des continents
modifie les réseaux écologiques. En Océanie, les marsupiaux dominent les autres mammifères tandis que dans
les autres continents, ce sont les placentaires qui supplantent les marsupiaux. (là que les primates arrivent)
- Explosion du Cambrien (543 à 530 millions d’années) bouleverse la vie sur terre.
Histoire de la vie sur Terre : marquée par l’apparition, l’apogée, le déclin et la disparition de grands groupes de
végétaux ou d’animaux => ces événements sont utilisés pour découper le temps
géologique. Les géologues divisent la durée de la Terre en 5 ères :
Chacune de ces ères correspond à l’apparition ou à la disparition de grands groupes d’organismes. Les
extinctions de moindre importante sont utilisées pour diviser les ères en périodes plus courtes.
1. Avant Darwin:
Théorie de Lamarck:
théorie du besoin :
La production d’un nouvel organe ou d’une partie d’organe résulte d’un besoin.
Exemple : les serpents : leurs ancêtres lointains avaient des pattes et un corps court. Mais avec les
changements du milieu terrestre, le serpent fut obligé de se faufiler dans les passages étroits. Il commença
alors à allonger son corps et à ramper, plutôt qu’à marcher.
théorie de l’usage et du non usage
Les espèces vivantes subissent l’influence profonde du milieu dans lequel elles vivent. Pour se conformer aux
changements de ce milieu, les organismes se modifient, adaptent leurs structures.
L’usage d’un organe le fortifie, le défaut d’usage l’affaiblit jusqu’à le faire disparaître complètement lorsqu’il
n’est plus utile.
Exemple 1 : la taupe : à l’origine, possédait une vue comme tous les Mammifères. Le milieu s’étant transformé,
cet animal est venu vivre sous terre. Ses yeux devinrent inutiles et toutes les taupes sont aveugles.
Exemple 2: présence d’organes atrophiés et inutilisés chez certains animaux. Ainsi, l’homme possède encore
une ébauche de queue (les os du coccyx). De leur côté, les cétacés disposent toujours de la majorité des os des
membres postérieurs, mais ces os sont fortement atrophiés vu leur inutilité.
Exemple 3: la girafe : animal vivant dans des régions arides, avec peu d’herbes : les plantes herbacées au
niveau du sol sèchent rapidement à cause du climat de la savane. Elles sont obligées de se nourrir des feuilles
d’arbres et l’habitude de faire un effort pour atteindre les branches a entraîné un allongement des pattes
antérieures et du cou.
Critiques du Lamarkisme:
- les modifications acquises par l'usage répété d'un organe ne sont pas héréditaires
- la théorie de Lamarck n'explique pas l'apparition de nouveaux organes
- facteur plus important que le milieu = la génétique, science que Lamarck ignorait totalement.
Le code génétique nous enseigne que la transmission des caractères se fait de la manière la plus fidèle
possible. Et quand on sait qu’un caractère est supporté par des dizaines ou des centaines de gènes, on ne peut
soutenir une transmission directe.
MAIS LAMARCK a le mérite d’être le premier à présenter une ébauche du concept d'évolution des espèces :
arguments faibles et conclusions erronées mais reste celui qui a posé le problème. Mais ses idées novatrices
subirent de nombreuses attaques. Religieux et fixistes se liguèrent contre le naturaliste. Lamarck mourut en
1829 sans que ses travaux ne soient reconnus par la communauté scientifique et ce n'est que soixante ans plus
tard que le « lamarckisme » prit réellement son essor.
b. Le catastrophisme de Cuvier.
- 1796 : Cuvier prend position en faveur du catastrophisme géologique : les espèces de chaque grande
époque ont été détruites et séparées des autres par des cataclysmes majeurs.
- Reste prudent sur le créationnisme mais fixisme est absolu (les espèces forment des systèmes
complexes et stables ; elles ne peuvent se transformer au cours du temps).
- S’oppose au transformisme de Lamarck
Naturaliste, fit le tour du monde à bord du navire d’exploration « Beagle » : explora de nombreuses
îles (notamment les Galápagos).
CONCLUSIONS DE SON VOYAGE:
- existence de grandes similitudes entre certaines espèces
- existence de variations biologiques dans une population de la même espèce
La survie du mieux adapté : L’élimination des individus se réalise par la victoire de ceux qui sont les
plus conformes aux conditions de l’environnement= LUTTE IMPLACABLE (ex.: carnivores, les plus
rapides et rusés ont une chance de survie en cas de pénurie alimentaire: des troupeau de gazelles,
les animaux jeunes, malades ou vieux ont moins de chance de survivre au lion.) Pour Darwin, la
nature détermine les caractères d’une population en sélectionnant les variations les plus
favorables
=> individus présentant des variations peu favorables seront éliminés tôt ou tard.
L’hérédité des caractères acquis : Les descendants ressemblent à leurs parents. Si ceux-ci arrivent
à maturité en raison d’une adaptation particulière, ils la transmettent et les descendants
hériteront automatiquement de cette disposition favorable, car sélectionnée par la nature pour
perpétuer l’espèce (à condition que le milieu ne change pas).
En résumé…
Lamarcke Darwin
Le milieu influence le génotype. Le génotype le plus adapté au milieu survit.
Critiques du Darwinisme:
- N’explique pas du tout la provenance des variations biologiques entre individus : on ne connaît
toujours pas à l'époque les lois de l'hérédité.
- N’explique pas non plus la persistance ou la réapparition de certaines variations pourtant nuisibles et
même parfois mortelles (albinisme, hémophilie, daltonisme,…).
- Evolution graduelle, procédant par petites modifications. De très nombreuses formes intermédiaires
devraient donc exister. Or, les fossiles ne les montrent pas (ou en tout cas pas souvent).
3. Après Darwin
a. Le mutationnisme
théorie du " mutationnisme" : Les mutations sont des modifications héréditaires du génotype ne dépendant
pas directement des conditions du milieu : elles se retrouvent chez les descendants même s’ils ne vivent pas
dans les mêmes conditions que les mutants. L’apparition d’une nouvelle espèce se fait de manière brutale, à
la suite d’une mutation et le milieu élimine les mutations défavorables.
=> les mutations (seules variations directement héréditaires) = phénomène élémentaire de l’évolution des
espèces. Les croisements entre mutants donnent des combinaisons inédites qui, une fois stabilisées, peuvent
être le point de départ d’espèces nouvelles
- Evolution ≠ transformation d’individus isolés
- Evolution = transformation de population
- Sélection naturelle agit sur les populations
- Evolution d’une population quand la fréquence d'un ou plusieurs allèle(s) s'y modifie par mutations (
étendue, chez certaines espèces, de caractères inexistants auparavant)
=> individus porteurs de ces caractères sont particulièrement favorisés, constituant alors rapidement une
grande partie de la population ou même toute la population de l'espèce.
b. La théorie synthétique de l’évolution = néodarwinisme
- Rassemble éléments de la théorie de Darwin et du mutationnisme (théorie basée sur les mutations et
laissant donc une grande place au hasard) et se base sur les connaissances de la paléontologie, de la
génétique et de la biochimie.
- = néodarwinisme car extension de la théorie originale de Charles Darwin, qui ignorait les mécanismes de
l'hérédité génétique.
- Dans une population (ensemble d'individus d'une même espèce qui vivent sur un territoire donné):
existence d’un large éventail d'allèles. Les allèles récessifs ne sont généralement pas exprimés.
S'ils le sont, les individus qui les portent (doubles récessifs) sont généralement défavorisés par
rapport au milieu et sont éliminés avant de pouvoir se reproduire.
Si le milieu ne se modifie pas : population reste stable = fréquence des différents allèles
constante
Lorsqu'une mutation survient, faisant apparaître de nouveaux gènes, les individus mutants vont
se croiser avec des individus normaux. A la longue, le phénotype moyen est à peine modifié. Si le
milieu se modifie, soit les individus normaux seront favorisés, soit les mutants seront favorisés.
Certaines mutations jusque-là défavorables peuvent devenir favorables. Les individus mutants
deviennent majoritaires en quelques générations. Il s'est alors produit dans la population une
adaptation aux nouvelles conditions du milieu. Cette adaptation n'est pas due à une action du
milieu sur le génotype (comme le pensait Lamarck) mais à une sélection des génotypes capables
de répondre le mieux aux nouvelles conditions du milieu.
Exemple : la phalène de bouleau (cf. cours p.18)
- Théorie qui rendrait mieux compte des observations (fossiles et traces de grands bouleversements
environnementaux passés) que le gradualisme classique de la transformation des espèces.
- Insiste sur le rôle du hasard dans l'évolution, contre la vision adaptationniste naïve qu'il critique
- le gène est la principale unité de sélection dans l'évolution. Plutôt que de se focaliser sur l’organisme
individuel, Dawkins adopte donc le point de vue du gène sur la nature pour démontrer que nous sommes « des
robots programmés à l’aveugle pour préserver les molécules égoïstes connues sous le nom de gènes ».
- LAMARCKISME AGRONOMIQUE (Lyssenko) = il suffit de semer des graines dans de bonnes terres
judicieusement préparées à cet effet pour obtenir d’excellents rendements, quel que fût le patrimoine
héréditaire des semences
LES ARGUMENTS EN FAVEUR DE L’EVOLUTION
Les théories de l’évolution (les espèces animales et végétales actuelles dérivent d'espèces éteintes, les formes
complexes proviendraient de formes plus simples) proviennent d’arguments et non de preuves scientifiques :
a. Arguments paléontologiques
- FOSSILE = débris plus ou moins complet d'animal ou de végétal ayant vécu dans des temps très
reculés et conservé dans des couches sédimentaires de l'écorce terrestre, peuvent être
datés
= ne révèle que les parties dures d’un animal
Grâce au paléontologue, le biologiste pourra ainsi proposer l’évolution probable de différentes lignées:
- Ichtyostéga
- Archéoptéryx
Anatomie comparée :
- Etudie chez un ensemble d’animaux ou de végétaux un même organe ou un même système
- Classement des animaux suivant un ordre chronologique en supposant que les animaux ou les
végétaux ayant des organes homologues ont un ancêtre commun
Espèces :
- Vivent soit sur le sol, soit peuplent les cactus, soit sont
arboricoles
- Se nourrissent de graines de fruits ou d’insectes selon les
cas
- Forme de leur bec = principal facteur permettant de les
différencier => ressemblance entre les différentes
espèces qui fit naître l’idée de leur origine commune
Anatomie comparée : le squelette et l’encéphale de l’homme
Homme :
- être vertébré de la classe des
mammifères et de l’ordre des primates.
- Dans classification actuelle (basée sur
étude des ressemblances et des
différences des caractères de ces
espèces): l’homme et les singes
supérieurs sont dans un même sous
ordre : les anthropomorphes
Différence avec singes anthropoïdes (chimpanzé, gorille, orang-outang, …):
- l’homme, même primitif : station bipède verticale
- singes les plus évolués : s’appuient de temps en temps sur leurs membres inférieurs.
Cause: courbure de la colonne vertébrale chez singes et membres antérieurs humains plus courts que
ceux des singes.
Arguments embryologiques
Embryologie :
- Étudie la formation et le développement d’un organisme du stade de l’embryon à la naissance
- Des animaux fort différents présentent étapes très comparables durant embryogenèse
Comparaison anatomique des embryons des vertébrés montre SIMILITUDE à l’ETAT EMBRYONNAIRE
d’espèces TRES DISSEMBLABLES A l’ETAT ADULTE
Origine commune
Arguments moléculaires
- Arguments les plus clairs aujourd’hui pour dire que l’évolution est un fait
- Monde du vivant : diversité apparente mais unité sous-jacente (de structure et de fonction au niveau
génétique et moléculaire -> mêmes acides nucléiques, mêmes protéines composées des mêmes a.a.( Hb,
insuline), gènes = formes de molécule d’ADN, même code génétique, mêmes enzymes)
-
- Molécules homologues
molécules semblables dans leur structure et leur fonction mais variations au niveau de séquences
d’a.a.
Espèces voisines: mêmes séquences d’a.a.; Espèces de + en + éloignées: séquences a.a. de + en + ≠
- Moins de ≠ des séquences chez espèces morphologiquement proches => s’explique par théorie de
l’évolution
- L’ADN subit mutations suivant une fréquence très faible mais constante => Mutations qui peuvent
conduire au changement d’un acide aminé au niveau de la protéine.
- Si 2 protéines n’ont qu’un seul acide aminé qui diffère : ancêtre peu lointain
- Si les 2 protéines diffèrent par un grand nombre d’acides aminés : ancêtre commun très ancien
- Gènes n’ayant subi que peu de modifications au cours de l'évolution : établissement des comparaisons
entre des organismes aussi éloignés que les bactéries et l'homme
Rapprochement (aucun sens en tenant compte du seul aspect morphologique) :devenu possible grâce à la
biologie moléculaire
Autres arguments…
Organes vestigiaux
- Organes réduits généralement sans fonction essentielle, qui sont les restes d'organes qui ont eu jadis un
développement normal et une fonction importante.
Exemples :
le coccyx et l'appendice:
- Homme : semblent non fonctionnels ou dégénérés
- Chez d'autres espèces : semblent développés et utiles. Chez les rongeurs, les aliments sont riches en cellulose
difficilement assimilable. Au cours de la digestion, ils séjournent longtemps dans l'appendice où ils sont
notamment déshydratés.
Les pates chez le serpent
Les doigts des chevaux
Parasitologie
-Les camélidés dans le monde entier
Caryotypes
- Possible de passer d’un caryotype d’une espèce à celui d’une espèce voisine en faisant intervenir un petit
nombre de transformations (division d’un chromosome en 2 chromosomes indépendants, union de 2
chromosomes, union de 2 chromosomes en 1 unique, translocation…)
Cytologie
- Les cellules primitives possaidaient probablement tout ce que les cellules ont encore aujourd’hui en
commun.
LA CONSTRUCTION D’UN ARBRE PHYLOGENETIQUE
EXEMPLE :