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Vitesse de la lumière
constante physique

Vitesse de la lumière dans


le vide
Unités SI mètre par seconde
(m s-1 ou m/s)
Autres unités CGS : centimètre
par seconde (cm s-1
ou cm/s)
Nature Grandeur scalaire
Symbole usuel c (lettre latine « c »
minuscule)
Valeur 299 792 458 m s−1
modifier

Schéma représentant à l'échelle (spatiale et


temporelle) le déplacement de la lumière
entre la Terre et la Lune. La lumière met
entre 1,2 et 1,35 secondes pour rejoindre la
Lune (selon sa distance avec la Terre)[1].

La vitesse de la lumière dans le vide,


communément notée c pour
« célérité »[2],[3], est une constante
physique universelle et un invariant
relativiste (vitesse limite des théories
relativistes), importante dans de
nombreux domaines de la physique.
Sa valeur exacte est 299 792 458 m/s
(environ 3 ×​108 m/s ou 300 000 km/s).
Selon la relativité restreinte, la vitesse
de la lumière dans le vide est la
vitesse maximale que peuvent
atteindre toutes formes de matière ou
d'information dans l'univers.

Si cette vitesse est le plus souvent


associée avec la lumière, elle définit
plus largement la vitesse de toutes les
particules sans masse et des
variations de leurs champs associés
dans le vide (y compris les
rayonnements électromagnétiques et
les ondes gravitationnelles). Ces
particules et ondes voyagent à la
vitesse c quel que soit le mouvement
de la source émettrice ou le référentiel
de l'observateur. Dans la théorie de la
relativité, c permet de lier l'espace et
le temps, et apparaît également dans
la célèbre équation d'équivalence
masse–énergie E = mc2[4].

La vitesse de la lumière n'est pas la


même dans tous les milieux et se
propage dans les matériaux
transparents (tels que le verre, l'air,
l'eau) à une vitesse inférieure à c. Le
rapport de c sur v (vitesse dans un
milieu) correspond à l'indice de
réfraction n du milieu (n = c/v). Par
exemple le verre a un indice de
réfraction proche de 1,5, ce qui
signifie que la lumière dans le verre se
déplace à c/1,5 ≈ 200 000 km/s ;
l'indice de réfraction de l'air pour la
lumière visible est d'environ 1,0003,
de sorte que la vitesse de la lumière
dans l'air est d'environ 299 700 km/s.

Dans la vie de tous les jours, la


lumière (et les autres ondes
électromagnétiques) semble se
propager instantanément, mais dans
les calculs sur de longues distances
sa vitesse entraîne des effets
notables. Dans les communications
avec des sondes spatiales par
exemple, un message peut prendre
de quelques minutes à quelques
heures pour atteindre la sonde. De
même, la lumière des étoiles a quitté
ces astres depuis fort longtemps[a], de
sorte que l'on peut étudier l'histoire
de l'univers par l'observation de ces
objets distants : « plus l'on regarde
loin, plus l'on regarde dans le passé ».
La vitesse finie de la lumière limite
également la vitesse théorique
maximale des ordinateurs, car
l'information envoyée de puce à puce
prend un temps fini incompressible.

Ole Rømer est le premier à déduire


(en 1676) (en) que la lumière voyage à
une vitesse finie en observant le
mouvement apparent et les émersions
de la lune de Jupiter, Io. Malgré la
rigueur de ses observations, de
nombreux savants restent sceptiques
quant à ce résultat. Par l'observation
du phénomène d'aberration stellaire,
dont on rend compte en tenant
compte respectivement de la vitesse
de la lumière d'une étoile observée et
de la vitesse de rotation de la terre
autour du Soleil, James Bradley
confirma néanmoins en 1729 le
résultat de Rømer et parvint à en
donner une valeur acceptable. En
1810, l'expérience du Français Arago
démontre que la vitesse de la lumière
est constante (toujours la même). En
1865, James Clerk Maxwell définit la
lumière comme une onde
électromagnétique, et sa vitesse de
déplacement comme c (notation
présente en premier dans sa théorie
sur l'électromagnétisme)[5]. En 1905,
Albert Einstein postule que la vitesse
de la lumière, c, est dans tout
référentiel une constante et est
indépendante du mouvement de la
source de lumière[6]. Il explore les
conséquences de ce postulat en
décrivant la théorie de la relativité et,
ce faisant, montre que le paramètre c
est pertinent même en dehors des
contextes de lumière et
d'électromagnétisme.

Après des siècles d'amélioration des


mesures, en 1975, la vitesse de la
lumière est estimée à
299 792 458 m/s avec une incertitude
de mesure d'environ 1 m/s. En 1983,
le mètre est redéfini dans le Système
International d'Unités (SI) comme la
distance parcourue par la lumière
dans le vide en 1/299 792 458
seconde[3] ; en conséquence, la valeur
numérique de c en mètres par
seconde est maintenant exacte,
comme résultant de la définition du
mètre.

Avant-propos

Notations

Dimension et
unités

Valeur

Historique

Vitesse de la
lumière dans le
vide

Interaction de la
lumière avec la
matière

Limite de la
vitesse de la
lumière

Cas de
dépassements
apparents

Article principal : Vitesse


supraluminique.

Ce qu'interdit la relativité restreinte,


c'est de violer la causalité : c'est donc
l'information au sens causal du terme
qui ne peut pas aller plus vite que c.
L'un des problèmes est d'arriver à
définir cette notion d'information. En
effet, il est par exemple possible
qu'une impulsion lumineuse ait une
vitesse de groupe supérieure à c sans
que cela viole la causalité car le front
d'onde se propage lui à la vitesse c.

Il a en fait été montré que


l'information se propage toujours à la
vitesse c[b] : les vitesses de la lumière
infra ou supraluminiques peuvent
transporter un signal, mais pas de
l'information au sens causal. De
manière générale, il est donc
important de faire attention à la
définition de la vitesse considérée. En
plus de la vitesse de l'information (le
concept d'information étant parfois
difficile à définir), on peut ainsi
considérer différentes vitesses qui
peuvent prendre des valeurs
inférieures ou supérieures à c, voire
des valeurs négatives[38],[39] :

vitesse de phase ;

vitesse de groupe ;

vitesse de l'énergie ;

vitesse du signal.

Le paradoxe EPR a également montré


que la physique quantique donne des
exemples pour lesquels les particules
se comportent comme si elles
pouvaient se coordonner, alors que
les écarts dans l'espace et le temps
réclameraient pour cela de dépasser
c. Cependant, ce phénomène ne peut
pas être utilisé pour transmettre de
l'information.

En septembre 2011, la collaboration


de physiciens travaillant sur
l'expérience OPERA annonce que le
temps de vol mesuré des neutrinos
produits au CERN est inférieur de
60,7 ns à celui attendu pour des
particules se déplaçant à la vitesse de
la lumière[40],[41]. Le 8 juin 2012, les
scientifiques de l'expérience OPERA
annoncent que l'anomalie était en fait
liée à une erreur de mesure due au
branchement défectueux d’un câble
de synchronisation optique des
horloges atomiques, et que la vitesse
mesurée des neutrinos était
compatible avec celle de la
lumière[42].

Notes et
références

Voir aussi

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PAGES ASSOCIÉES

Unité astronomique
unité de longueur

Théorie de l'émission

Expérience d'Ives-Stilwell

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