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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON


Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
********** **********

PROJET D’ENGRAISSEMENT DES


PORCS, ELEVAGE DES POULETS DE
CHAIR ET CULTURE DE MAIS, SOJA
A BATCHENGA

Coût de l’Avant - projet : 120 000 000


FCFA

Source de financement :
Bailleur de Fonds
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INTRODUCTION GENERALE

I- INTRODUCTION

Depuis les temps très anciens, le Berceau de l’humanité


selon l’historien français Delafosse, a été réduit à l’appellation
de sauvage ou de barbare. Ses habitants dénommés
« africains » sont ainsi devenus dès cet instant des
« sauvages ».

Dès lors, les explorateurs européens, poussés par la


curiosité scientifique, avides découvrir l’au-delà des Océans
jusque là jusque là méconnu ou mal connu par les Européens,
se sont targués de s’octroyer le titre de découvreur des
planètes auxquelles ils ont baptisé comme bon leur a semblé à
travers les grandes découvertes et inventions retenues comme
des vérités sacrées dans l’histoire des civilisations occidentales
qui s’impose comme l’histoire universelle.

C’est ainsi que la découverte de la splendeur originelle dite


sauvage que regorge l’Afrique a transformé les relations
internationales depuis le commerce triangulaire des esclaves, la
mise en valeur de l’Amérique, les guerres mondiales de la
première moitié du XXe siècle, le colonialisme, le
néocolonialisme et le diktat de la pensée humaniste et libérale.

De l’autre bout du monde, les peuples asiatiques ont subit


plutôt une sorte de rabattement de leurs valeurs culturelles et
civilisatrices. La puissance de ces civilisations n’a-t-il pas
amené les occidentaux a reconnaître Christophe Colomb
comme le découvreur de l’Amérique découverte plus tôt par les
Chinois ? Que dira t-on des expériences comme la poudre à
canon ? L’imprimerie, etc. Les assauts occidentaux de 1842,
similaires aux simulations de la guerre en Irak, et récemment
du printemps arabe, sont quelques moments de l’impérialisme
occidental d’Outre Mer.

Peu à peu, les peuples colonisés, conscients des éternelles


relations de maîtres - esclaves qu’ils subissaient vis-à-vis des
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métropoles occidentales, ont été infantilisés par le paternalisme


à travers le néocolonialisme. Plus tard, le non alignement a
développé les capacités d’autonomie des peuples d’Asie vers la
voie de l’émergence. Aujourd’hui, l’Occident a du mal à
reconnaître, puis à intégrer au sein de la gironde des
puissances planétaires, ces nouveaux géants économiques
comme l’Inde, le Brésil, la Chine et autres. Le qualificatif
attribué au dynamisme de ces pays est le mot « émergeants »
au sein des groupes dominants tels que le Conseil de Sécurité,
la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, le
G8/G20, etc.

II-CONTEXTE

Aujourd’hui, l’impérialisation des valeurs de l’humanisme


néolibéral imposées au monde comme modèle de vérité par les
entrepreneurs de la mondialisation, a condamné le monde
occidental dans les méandres de la corruption et du vide
idéologique qu’il traverse en ce moment à travers les crises
récurrentes des modèles de démocraties, des systèmes
économiques, monétaires et financiers caduques d’une part.
D’autre part, les peuples qui subissent le joug de l’économie de
traite et de l’aide internationale subissent les systèmes de
redressement et de réaménagement des dettes, qui vont vivre
la classe politique et les multinationales occidentales.

Aujourd’hui, les valeurs civilisatrices autrefois ignorées ou


bafouées émergent à un rythme ininterrompu, défiant ainsi
toutes les stratégies mise en place un Occident en pleine crise
pour freiner la santé économique et la croissance des pays dits
émergeants et condamner les plus pauvres à l’asservissement
éternel.

Aujourd’hui, la main tendue de la Chine vers l’Afrique et la


redécouverte de la Chine profonde au XXIè siècle par les
Africains, marquent une étape des grandes découvertes dans
les relations internationales. Cette relation est sanctionnée par
le respect d’autrui et le partenariat gagnant – gagnant.

Le verrouillage du système mondial réduit la majorité des


populations et des communautés africaines à la mise en valeur
des espaces agropastoraux pour assurer leur survie.
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Cependant, la mise en valeur des espaces agropastoraux


cultivables ou riches en ressources naturelles et minières a
longtemps été la priorité des multinationales et des
entrepreneurs occidentaux qui seuls bénéficient des crédits
fonciers et agricoles, et des subventions agropastorales de
toutes sortes. Le produit de ces cultures de qualité est
directement destiné à l’exportation.

Par ailleurs, l’effort des populations locale est réduit à une


activité agropastorale extensive au rendement médiocre, parce
qu’utilisant de petits espaces peu rentables, des techniques et
un outillage archaïques ou rudimentaires. Paradoxalement,
l’activité agropastorale occupe les 3/5 des populations
africaines actives et représente en même temps la principale
source de revenus.

Aujourd’hui, l’étoile filante de la puissance financière et


économique chinoise est une chance de résurrection pour les
minorités africaines qui n’ont aucune chance pour accéder au
crédit ou à la subvention sans aucune forme de garantie ou de
caution réclamés par les usuriers pour financer leurs projets de
développement. Car, même le système de microcrédit qui a fait
ses preuves en Inde pour la promotion des petites et moyennes
entreprises, est une initiative d’exploitation et
d’appauvrissement des petits épargnants. Même les initiatives
de développement communautaire et de regroupement de la
paysannerie n’ont pas toujours trouvé une chance pour
développer leurs capacités. Seuls, la nouvelle bourgeoisie s’est
insérée dans ce domaine sas expérience véritable et sans une
étude profonde du marché.

III-JUSTIFICATION

C’est ainsi que les potentialités du monde agropastoral


camerounais peuvent intéresser les investisseurs chinois
pourvus de capitaux et prêts à expérimenter cette forme de
financement basé sur le contrat et l’appui aux travailleurs
avides de travail, mais sans facilités véritables pour développer
le potentiel humain et naturel.
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Cette approche justifie les motivations réelles qui ont


concouru à la rédaction de ce projet dans les filières porc,
poulet, mais et soja. Et pour cause :

1-la viande de porc est très prisée au Cameroun par les


consommateurs lors des fêtes, à l’occasion des cérémonies de
mariage, dans les restaurants de luxe, dans les devantures des
bars et les ménages malgré la cherté due à la supériorité de la
demande sur l’offre. Sa production annuelle est évaluée à
40 000 tonnes lorsque les besoins dans la sous région sont
chiffrés à 100 000 tonnes ;

2-la viande de poulet a toujours été la préférée de toutes


les viandes au cours des diners et des repas au quotidien.
Cependant, depuis le passage de la grippe aviaire, la filière n’a
pas du tout retrouvé son niveau antécédent pour ne pas parler
de croissance. La supériorité de la demande à l’offre pose une
fois de plus le problème de la cherté ;

3-la filière du mais est très prisée par les éleveurs, les
sociétés brassicoles, le Programme alimentaire Mondial, les
agences humanitaires, les industries de fabrication des aliments
des nourrissons et les ménages. Les quantités produites sont
très largement inférieures à la demande interrompue ;

4-la filière du soja elle également est très prisée par les
éleveurs, quelques sociétés brassicoles, les entreprises de
fabrication des produits laitiers et des aliments des nourrissons
et la consommation des ménages.

Malgré la forte demande et la disponibilité des ressources


foncières et humaines, l’incitation politique est sous l’emprise
du système de monopole des multinationales et des
propriétaires bourgeois dont la capacité de production est
extravertie.

4-LES OBJECTIFS

Objectif général
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Financer à l’échelle industrielle, la très faible production


archaïque dans les filières porcine, volaille, mais et soja, pour
satisfaire la forte demande nationale et sous régionale, au profit
des petits producteurs sans subventions et crédits.

Objectifs spécifiques

1-industrialiser la production de la viande de porc pour


satisfaire la demande;

2-professionnaliser la filière du poulet pour retrouver son niveau


à la veille de la grippe porcine et aller au-delà ;

3-moderniser la culture du mais largement inférieure à la


demande illimitée ;

4-mécaniser la culture du soja pour faire face aux besoins sur le


marché.

5-LES RESULTATS ESCOMPTES

1-la production annuelle de porc passe de 40 000 à 100 000


tonnes au moins ;

2-la filière du poulet est professionnalisée pour satisfaire la


demande ;

3-la culture du mais est modernisée et diversifiée ;

4-la culture du soja est mécanisée et entraîne sa déflation.

6-DEMARCHE METHODOLOGIQUE

I- LE PORC : 100 loges

 Budget détaillé
 Locaux (entrepreneurs)

II- LE POULET
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 Budget détaillé
 Locaux évalués

III- CULTURE DU MAIS

 Budget détaillé de la culture

IV-CULTURE DU SOJA
 Budget du soja
 étude

V- BATIMENT
. Plan architectural
.Budget estimatif

1 1 TITRE DU PROJET : Projet d’engraissement des porcs à


Obala et Batschenga

1 2 DENOMINATION ET ADRESSE : Mr NGAH Emmanuel Fabien,


Cadre Administratif à la Division de la Coopération/ Ministère de la
Santé Publique/Yaoundé-Cameroun Tél. 74 92 00 64 Yaoundé.

1 2 2 ADRESSE
 Mr NGAH Emmanuel Fabien – MINSANTE
 Tél : 74 92 00 64/ngahemma_f@yahoo.fr

1 3 LOCALITE : Arrondissements de Batschenga et Obala,


Département de la LEKIE, Région du CENTRE

1 4 NOMS ET ADRESSES DES PERSONNES CONTACTS


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ADRESSE
N° NOMS ET PRENOMS
1 MINSANTE - YAOUNDE
Mr NGHA Emmanuel Fabien
Tél. 74 92 00 64

1 5 BUDGET TOTAT DU PROJET

LIBELLE Montant en FCFA


FINANCEMENT BAILLEUR DE FONDS 100 000 000 MILLIONS

1 6 DUREE DU PROJET
La construction de la porcherie prendra trois (03) mois tandis
que l’engraissement d’une première bande de trois cent cinquante
porcs durera six mois. Par ailleurs l’exploitation qui durera en
moyenne 99 ans commencera dès la fin des travaux de construction
de la porcherie.

III INFORMATION D’ORDRE TECHNIQUE SUR LE PROJET


3.1 BREF RESUME DU PROJET

ZONE
D’INTERVENTION DOMAINE TYPE D’ACTIVITE;
Villages de D’INTERVENTION ENGRAISSEMENT DES
BATCHENGA par ELEVAGE PORCS
OBALA

OBJECTIF DU PROJET
 OBJECTIF SPECIFIQUES :
1-Construire une porcherie moderne de 100 loges, un magasin et
une loge pour le gardien ;
2-Elever 1000 porcs engrais par an ;
3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du
projet

RESULTATS ATTENDUS
 Une porcherie de100 loges construite ;
 Sept cent porcs engraissés chaque année,
COUT TOTAL 100 000
ESTIME 000
DUREE DU PROJET 12 mois 0
DATE DE FINANCEMENT 100 000 000
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DEMARAGE
SOLLICITE
DU PROJET

3.2. BREVE ANALYSE DE LA SITUATION


3 2 1 INFORMATIONS SUR LA POPULATION CIBLE
Le projet sera localisé à Batchenga situé à 50 km au Nord de
Yaoundé, sur la route nationale N° 1, Yaoundé Ngaoudéré par
Nanga Eboko. Le projet sera mis en place dans les villages des
localités d’OBALA et de Batschenga, situées respectiovement à 40 et
50 km au Nord de Yaoundé, sur la route nationale N° 1, Yaoundé à
Nanga Eboko. Les populations d’Abokono à OBALA et de Nalassi
estimés à près de 5000 habitants, vivent essentiellement de
l’agriculture et de l’élevage.

Cette localité ne connait aucun problème d’enclavement. Elle


est située sur l’axe routier reliant Yaoundé – Obala - Nanga Eboko.
Par ailleurs, les deux villes sont reliées par deux gares férroviaires
sur l’axe Yaoundé – Ngaoundéré.

Bien que l’activité principale reste l’agriculture, le bitumage de


l’axe routier Yaoundé /NANGA EBOKO en passant par Abokono
favorise le développement rapide des activités pastorales en général
et de l’élevage du porc en particulier.

La culture du mais connait un essor remarquable du fait de sa


contribution à l’alimentation des hommes et du bétail. La culture du
soja rentre progressivement dans les mœurs des producteurs qui ont
perçu son importance dans l’alimentation des hommes et des
animaux.

Dans leurs activités de production, les populations bénéficient


de l’encadrement des services déconcentrés du MINADER et du
MINEPIA qui sont responsables de la mise en œuvre des différents
programmes nationaux d’appui à la production agropastorale.

3.2.2 LIEN DU PROJET AVEC D’AUTRE INITIATIVES.


L’élevage des porcs engrais constitue une activité génératrice
de revenus pour ces localités, en droite ligne des préoccupations
retenues par les Commune d’OBALA et de Batschenga dans leurs
plans de développement, conformes aux objectifs du Programme
National de Développement Participatif et du Conseil National de
Décentralisation.
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Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du Programme


National de Développement de la Filière Porcine du Ministère de
l’élevage des pêches et des industries animales et du Programme
National d’Appui à la Filière Maïs du Ministère de l’agriculture et du
développement rural. Ces institutions ont contribué à une prise de
conscience par les producteurs agropastoraux de l’importance du
maïs et du porc dans la diversification des activités et la lutte contre
la pauvreté, ainsi qu’une contribution significative au développement
de la porciculture et de la culture du mais, qui constitue l’élément
essentiel de l’aliment des porcs.
3 2 4 POTENTIEL ECONOMIQUE DU PROJET

Les localités de Batschenga et d’OBALA disposent de nombreux


atouts qui vont favoriser l’implantation et la réussite du projet. Il
s’agit entre autre de :

 Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse


fortement à l’agriculture vivrière et l’élevage du porc ;
 L’existence de plusieurs provenderies pouvant fournir ou aider
le groupe à fabriquer l’aliment pour ses porcs ;
 L’importance des porcs dans les cérémonies coutumières et la
sécurité des alimentaire des familles ;
 Le bitumage de l’axe routier Obala /Batschenga/Nanga- Eboko
qui relie le siège du projet à Nanga Eboko, Obala et Yaoundé,
importants marchés pour le projet.
Par ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur
l’économie de la localité. Il va susciter :
 Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le
développement des activités connexes telles que la production
et la distribution du matériel végétal amélioré et les intrants de
l’aliment des porcs ;
 L’accroissement de l’offre locale en produits d’élevage ;
 L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et
la densification du tissu économique local.

3 3 OBJECTIFS DU PROJET
3 3 1 OBJECTIF GLOBAL
Construction d’une porcherie moderne de vingt loges et engraisser
1000 porcelets et des milliers de poulets ;
3 3 2 OBJETIFS SPCIFIPQUES
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2. Construire une porcherie moderne d’au moins 100 loges;


3. Engraisser 1000 porcs ;
4. Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du
projet
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3 5 CADRE LOGIQUE

OBJECTIFS RESULTATS ACTIVITES INDICATEURS RESSOURCES


SPECIFIQUES ATTENDUS PREVUES
Une porcherie  Achat des matériaux
de cent loges de construction ;
1- Construire une
construites  Construction de la
porcherie moderne
prête à porcherie.  Une porcherie
de vingt loges.
accueillir les construite.
porcs.
 Thèmes de
renforcement des
 Renforcement des
capacités ;
capacités
 Nombre de sessions
techniques et
organisées ;  Moyens
managériales des
 Nombre de financiers ;
membres
participants aux  Moyens
sessions. matériels ;
 Exploitation de la  Nombre, et qualité  Main d’œuvre
1000 porcs porcherie des porcs engraissés; spécialisée ;
engrais
 Montant des  Main d’œuvre
2- Engraisser 1000 produits et
recettes ; non spécialisée
porcs commercialisée
s chaque année  Clarté des procédures
 Gestion des recettes d’encaissement et de
du projet. décaissement ;
 Respect des
procédures ;
 Qualité de la dépense.
 Nombre et types de
 Tenue des
documents de gestion
documents de
 Qualité des
gestion
documents.
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 Entretien et
maintenance  Etat des porcheries.
 De la porcherie
Les actions  Nombres de réunions
planifiées dans tenues,
le cadre du  Nombres de
projet se  Réunions participants,
déroulent périodiques  Pertinences des  Moyens
conformément résolutions,
3. Suivre et évaluer financiers,
aux prévisions.  Taux de mise en
les activités  Mains d’œuvres
programmées dans œuvre des résolutions spécialisées ;
le cadre du projet  Nombres et qualité  Main d’œuvre
des rapports produits, non spécialisée
 Rapports
périodiques
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3.6 MECANISME DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES.


Le projet d’augmentation des rendements en élevage porcin
par l’amélioration de l’habitat sera mis en œuvre. Une équipe mise
en place qui en assurera la gestion quotidienne.

En plus des activités préliminaires liées à l’identification et à la


formulation du projet, il aura quatre composantes essentielles :
 La construction de la porcherie ;
 Le renforcement des capacités techniques et managériales des
bénéficiaires
 La gestion quotidienne du projet.
 Le suivi et l’évaluation des actions programmées dans le cadre
du projet
3.6.1. POUR L’AMELIORATION DE L’HABITAT DES PORCS
1. Un bâtiment de 100 m2 comportant cent loges pour l’élevage,
sera construit pour servir d’abri aux porcs à élever.

2. Les bénéficiaires faciliteront l’exécution des travaux en facilitant


l’acquisition :
 de quelques matériaux locaux disponibles ;
 de la main d’œuvre spécialisée et non spécialisée sollicitée ;
3 l’’achat des porcelets à engraisser dans le cadre du projet ;
4 le terrain requis par le bailleur de fonds pour la réalisation dudit
projet.
3.6.2. POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES.
1. Le budget lié à la mise en œuvre de l’activité est attendu du
bailleur de fonds.

3 6 3 2 GESTION DES FONDS


1. La gestion des recettes est contrôlée par le bailleur de fonds qui
pourra à cet effet mettre à la disposition du bénéficiaire principal
d’un assistant technique.
3 6 4 POUR LE SUIVI ET L’EVALUATION DES ACTIVITES
1. Il sera présenté mensuellement par le comité de gestion, un
rapport d’activités et de gestion administrative, comptable et
financière du projet.
2. Des réunions mensuelles regroupant les responsables du comité
de gestion et le responsable du suivi technique seront organisées
dans le but de vérifier que les objectifs sont entrain d’être atteints
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et que les ressources mobilisées dans le cadre du projet sont


judicieusement gérées.
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4-IMPACTS

4-1 IMPACTS SOCIAUX

 Le projet permet la création des emplois directs dans cette


localité à court terme, et s’étendra à d’autres localités à long
terme ;
 Le projet permet de vulgariser les techniques modernes
d’élevage ;
 La sécurité alimentaire est assurée et les populations ont une
alimentation équilibrée et diversifié

4-2 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

 A part les odeurs que dégageront les porcheries le projet n’a


qu’un faible impact négatif sur l’environnement ;
 Les sous produits des élevages entreront dans la fertilisation
des sols en agriculture.
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PLAN D’ALIMENTATION ET DE CROISSANCE EN ELEVAGE DES PORC ET BUDGET DETAILLE

POIDS MOYEN GAIN MOYEN RATION INDICE DE


SEMAINES JOURS CUMUL (kg)
(kg) QUOTIDIEN (g) (kg/jour) CONSOMMATON

CROISSANCE

7 43 à 49 15 585 670 g 32,9


8 50 à 56 26,2 585 1,3 42 1,5
9 57 à 63 30,3 585 1,5 52,5
10 64 à 70 34,4 600 1,7 64,4
11 71 à77 38,6 585 1,9 77,7
12 78 à 84 42,7 585 2,1 92,4
13 85 à 91 46,8 585 2,3 108,5
14 92 à 98 50,9 585 2,5 126
15 99 à 105 55 800 2,7 144,9 2,6
16 106 à 112 60,6 810 2,8 165,1 2,7
FINITION

17 113 à 119 66,3 800 3 187,4


18 120 à 126 71,9 800 3,2 209
19 127 à 133 77,5 800 3,28 232
20 134 à 140 83,1 800 3,7 257,9
21 141 à 147 88,7 800 3,74 284,1
22 148 à 154 94,5 830 3,9 311,6
23 155 à 161 100 785 4,1 340,3
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ALIMENT DEMARRAGE QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 45 70 69
Tourteau de soja 49 7 5 5
Tourteau de palmiste 30
Farine de poisson 3 3 3
Tourteau de coton 6,8
Tourteau d’arachide 8
Sulfate de fer 0,2
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 2 2 2
TOTAL 100 100

ALIMENT CROISSANCE QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 47 60 68
Tourteau de soja 49 5 5 5
Tourteau de palmiste 31
Farine de poisson 65 2 2 2
Tourteau d’arachide 10
Tourteau de coton 17 ?5
Sulfate de fer 0,5
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 2 2 2
BELGO PORCS 10% 10 10 10
TOTAL 100 100 100

ALIMENT FINITION QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 50 74 73
Tourteau de soja 3 5 5
Tourteau de palmiste 33
Tourteau d’arachide 8
Tourteau de coton 6 ,8
Sulfate de fer 0,2
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 1 1 1
BELGO PORCS 10% 10 10 10
TOTAL 100 100 100
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PROGRAMME DE PROPHYLAXIE
Proposée par Générale Vétérinaire Africaine SA

Date Mesures sanitaires Produits conseillés


3 jour
e
Prévention de l’anémie -Ferridex
ferriprive -Fercopsang
21 jour Respecter le traitement
e
-Ferridex
préventif contre l’anémie -Fercopsang
ferriprive
5à7 Lutte contre le stress -Tétravit ou Stress
semaines post sevrage et enterites vitam ou
Multivitamin ou
Vitalyte plus ou
Sultasol 33,3%
8e Vaccination contre le Rouvax puis
semaine rouget puis antistress Tétravit ou Stress
vitam ou Vitalyse
9e-10e Chimio prévention contre Terralon ou teraline
semaine Salmonelloses et ou suanovil
Colibacilloses
10e- 11e Chimio prévention contre Suanovil, Terralon , .
semaine la rhinite, Tridox, Tenaline,
mycoplasmoses et Ancomycine 300 LA
salmonelloses
14e Bain contre les Taktic ou Butox
semaine ectoparasites
16e Vermifugation Triver Bolus 300 ou
semaine vermitan ou
Levaject
8e mois Vaccination contre le Rouvax puis
rouget puis anti stress Tétravit ou Stress
vitam ou Vitalyse

DEMARRAGE

Désignation Qté P.U P.TOTAL


Provende
1000 13 500 13 500 000
complète
Insecticide 30 litres 9 000 270 000
Achat vaccin 25 litres 24 600 615 000
TOTAL 14 385 000
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ALIMENT DE CROISSANCE
Désignation Qté P.U P.TOTAL
Provende 2000 10 500 21 000 000
TOTAL

ALIMENT DE FINITION
Désignation Qté P.U P.TOTAL
Provende 1000 8 000 8 000 000
TOTAL
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PROJET D’ELEVAGE DU POULET A BATCHENGA

ENVIRONNEMENT POUR POULAILLER ET BATIMENT

Même si les poules supportent bien les températures


élevées, il leur faut parfois de mourir de chaleur excessive
raison pour laquelle il faut prendre des mesures de manière
qu’en construisant, on place le poulailler dans la direction Est –
Ouest pour que les sujets souffrent moins des rayons direct du
soleil. Il faut choisir un lieu où on a de la verdure et au besoin
des arbres aux alentours. Il faut faire un toit avec un rebord
pour protéger les sujets des rayons de soleil et de la pluie.
Construire le bâtiment aussi haut que possible pour atténuer la
chaleur et améliorer la ventilation, bâcher les parois sur 50 cm
du sol et le reste en bois ou en grillage.

Le toit peut être en tôle ondulée mais cela risque


d’intensifier la chaleur surtout dans les régions ensoleillées.
Dans ce cas couvrez le toit de feuilles de paille ou autre
matériau valable pour la circonstance. Mais il faut que tout soit
fermé de manière à ne pas laisser passer les souris.

Le sol du poulailler doit être dur ou cimenter pour faciliter


le nettoyage ou la désinfection.

Le devant du poulailler doit avoir un magasin, une salle de


stockage pour produits vétérinaires et peut être pour le
stockage des œufs à une température d’environ 20°C.

AMENAGEMENT DU POULAILLER
MANGEOIRE

Dans l’élevage extensif on ne parle presque pas des


mangeoires puisque les sujets se baladent pour se nourrir mais
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par soucis de bonne production il est important de leur donner


des aliments complémentaires d’où la nécessité d’avoir des
mangeoires peuvent être importées ou faites en matériaux
locaux. L’orque la mangeoire est faite par nous-même, il faut la
concevoir de manière à éviter le gaspillage d’aliment dans
certain cas, il faut installer un tourniquet au dessus des
mangeoires pour éviter que les sujets se perchent et font des
déjections dans les mangeoires.

LES ABREUVOIRS

Sous les tropiques, il est indispensable de donner aux


poules de l’eau propre et fraîche en quantité suffisante. Pour
ceux qui ont des moyens limités, il suffit de mettre dans une
bassine une bouteille retournée, c’est la méthode simple et bon
marché. On peut également utiliser une bouteille vide d’eau
minérale qu’on fixera quelque part.

LES PONDOIRS

Les poules déposent plus facilement leurs œufs dans des


nids protégés qu’à même le sol du poulailler. Il existe des nids
individuels et des nids communs sauf dans les cages d’élevage
en batterie où les œufs sont ramassés à la main dans deux
types de nids ou à l’extérieur.

ECLAIRAGE

On peut améliorer la production en prolongeant la lumière


naturelle par l’éclairage le soir après le coucher du soleil et le
matin avant le lever du soleil.

CHOISIR UNE RACE DE POULE POUR BATCHENGA

LES POULES DE RACE LEGHORN

C’est une petite boule (elle pèse 1kg 5). Les plumes sont
blanches, les pattes et la peau sont jaunes, la crête est simple
et penchée sur le côté. Elles peuvent donner 300 œufs par an.
Les poussins mâles des poulets trop petits. On importe
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d’Europe des poulets pour la production d’œufs de


consommation.

LES POULES DE RACE PLYMOUTH

Il y en a 2 variétés : Une pour la ponte et l’autre comme


poulet de chair.
LES HYBRIDES

Ce sont des poulets de chair recommandés pour le site de


Batschenga. Les « hybrides » viennent du croisement de coqs
et de poules de parenté proche. Ces croisements sont faits
pendant plusieurs générations. Les grands éleveurs qui créent
des hybrides ne disent pas les croisements qu’ils font pour
obtenir tel type de poussins. Les éleveurs qui font des
« hybrides » donnent des noms commerciaux à leurs hybrides.
Chaque éleveur donne un nom différent. L’éleveur d’hybrides
cache soigneusement, quelles sont les races des coqs et des
poules d’où viennent leurs poussins. Les hybrides donnent :

 Les meilleures pondeuses,


 Les meilleurs poulets de chair actuellement connus.

Où TROUVER LES POUSSINS ?

Les points de vente des poussins d’un jour sont nombreux entre
autre :

ON PEUT LES PRODUIRE SOIS-MEME

Il faut faire couver des œufs fécondés par une poule ou


dans une couveuse artificielle. Cela se fait pour l’élevage
familial des poules. Mais, pour l’élevage industriel, il faut
acheter les poussins dans des maisons spécialisées : la ferme
de Nkolbisson, la provenderie Bienvenue à Emana etc…

ON ACHETE LES POUSSINS

Passer la commande 4 semaines avant le début du site.

Les poussins de chair


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Le poussin de chair grossit très vite. Le but de l’élevage,


c’est la vente du poulet. Un poulet est bon à vendre à 3 ou 4
mois.

QUE FAUT-IL PREPARER POUR RECEVOIR LES POUSSINS ?

L’ELEVEUSE

Il faut prévoir 50 poussins par mètre carré. Pour une


éleveuse de 2 mètres carrés, on peut mettre 100 poussins. Ici
nous avons besoin de 2 tronçonneuses pour scier le bois blanc
pour le bâtiment et extraire le copeau blanc.
LA CHALEUR

Nous allons utiliser du charbon naturel pour le chauffage


de nos poussins.

LA VENTILATION

Il faut mettre l’éleveuse dans un endroit aéré. Les côtés


de l’éleveuse, près du fond, sont percés des trous d’aération.
Mais, grâce à la litière qui recouvre ces trous, les poussins ne
sont pas dans les courants d’air.

LES MANGEOIRES

Nous allons les fabriquer en aluminium ou en bois. Les


mangeoires des poussins ont 6 centimètres de haut. Les
mangeoires pour les poulets sont plus hautes. Ces mangeoires
ont 60 centimètres de long.
LES ABREUVOIRS

Il faut l’abreuvoir d’un litre pour 25 poussins


Dans l’éleveuse, il faut 2 abreuvoirs d’un litre.
Les abreuvoirs les plus pratiques sont des bouteilles renversées,
attachées à un bois et légèrement soulevées par une tige de fer
à béton.
Mais, pendant les 2 ou 3 premiers jours, il est bon de mettre 5
abreuvoirs dans l’éleveuse. Il faut que les poussins d’un jour
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puissent trouver rapidement de l’eau, sans cela ils risquent de


mourir de soif.

NOURRITURE DES POUSSINS

LA PROVENDE

La « PROVENDE », c’est une nourriture qui est achetée


toute préparée. Elle contient TOUT ce qu’un poussin a besoin.
C’est une nourriture complète.

Elle contient dans de bonnes proportions tout ce qui est


nécessaire pour la nourriture des poussins. L’éleveur donne la
provende à volonté, les mangeoires ne doivent pas être vides.
Il faut compter par poussins et par jour :

Pendant le 1è semaine 15 grammes de provende


Pendant la 2è semaines 20 grammes
Pendant la 3è semaine 25 grammes
A la 4è semaine, on donne une autre provende. C’est la
« provende de 2è âge ». On en donne 30 grammes par jour.

Il faut acheter combien de kilos de provende

Pour nourrir 100 poussins pendant les 4 premières semaines ?


Par poussin pour 100
poussins
Maïs écrasé 30 grammes 3 kilos
er
Provende 1 âge 4 20 grammes 42 kilos
è
Provende 2 âge 210 grammes 21 kilos

LA SANTE DES POUSSINS

PREVENIR LA MALADIE

Il est mieux d’empêcher la maladie de venir que de la


soigner.

Pour lutter contre les maladies, l’éleveur laisse vide le poulailler


ou l’éleveuse après le passage d’une « bande ». il ne sert pas,
pendant 1 mois, des abreuvoirs et des mangeoires.
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DESINFECTER LE MATERIEL D’ELEVAGE

Après le passage d’une bande, la litière du poulailler ou de


l’éleveuse est retirée, il faut désinfecter le poulailler, l’éleveuse,
les abreuvoirs et les mangeoires avec du crésyl.

VACCINER

Il faut vacciner les poussins quand ils sont en bonne santé.

CALENDRIER DES VACINATIONS POUR LES POUSSINS

AGE CONTRE QUOI QUEL


PRODUIT

1er jour Peste de Hitcher AVIPESTOVAX


12 jours Gumboro GUMBOVAX
4 semaines Bronchite AVIBRONCHOVAX

BATIMENT

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XX
1er bâtiment 2ème bâtiment 3ème bâtiment 4ème bâtiment 5ème bâtiment
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Achat arbre : 150 000 Fcfa, soit 01 Ayos à 50.000


Fcfa

Désignation Qté P.U P.TOTAL


Planches sciées 500 700 350 000
Tôles de 3m 400 6 700 2 680 000
Pointe de 10 15 Kg 5 000 75 000
Pointes à tôles 15 Kg 3 000 45 000
Lattes 600 400 240 000
Chevrons 100 500 50 000
Sable Sanaga (20
02 200 000 400 000
tonnes)
Sable fin (20 tonnes) 02 160 000 320 000
Ciment (sacs) 100 4 600 460 000
Gravier (20 tonnes) 01 400 000 400 000
Main d’œuvre maçon 10 1 500 000
Menuisier 05 1 500 000
8 020
TOTAL
000

ALIMENTATION
Désignatio
Qté P.U P.TOTAL
n
Provende 1000 sacs (soit 250 sacs au
13 13 500
démarrage et 750 sacs à la
500 000
finition)
MAIN D’ŒUVRE : 10(soit 2 par compartiment x 35 000 F) =
350 000
PROPHYLAXIE DES POUSSINS

Nom des maladies Solution Qté P.U P.U


Peste Peste de bipestos 10Kg/5000 sujets 25 000 250 000
Gumboro Gumbovax 10Kg/5000 sujets 33 000 330 000
Bronchite Avibronchovax 10Kg/5000 sujets 14 000 140 000
Anti-stress Biostar ou 10Kg/5000 sujets
28 000 280 000
toboibio
1 000
TOTAL
000
Suivi du calendrier de vaccination dans le livre

BESOIN EN MATERIEL
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Désignation Qté P.U P.TOTAL


Tronçonneuse STHILL 03 1 250 000 3 750 000
Filet sac pour copeau 2 000 500 1 000 000
Fut de 200 litres 500 10 000 5 000 000
Sacs de charbon 1 000 5 000 5 000 000
Mangeoires 1 000 400 400 000
Abreuvoirs 2 000 2 300 4 600 000
Groupe électrogène 01 01 500 000
Installation électrique FF FF 500 000
Motopompe à eau 01 500 000 500 000
Tuyauterie 01 500 000 500 000
Carburant 600 litres 470 282 000
22 032
TOTAL
000

45 052
TOTAL GENERAL
000

(QUARANTE CINQ MILLIONS CINQUANTE DEUX MILLE


FRANCS CFA)

TRANSPORT

 Une pick-up reste nécessaire pour le transport des


matériaux.
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PROJET DE CULTURE DU MAIS DANS LA ZONE


DE BATSCHENGA

Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans
le monde. Ses grains servent à l’alimentation de l’homme en
épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs,
volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert à
préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière,
des colles, des textiles, des apprêts pour tissus, etc… Les
germes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation
humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de
vernis, de textiles artificiels, etc…

I- JUSTIFICATIFS :

Les principaux critères de sélection du maïs

1° Productivité

2° Adaptation du cycle

- Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche


les variétés hâtives (90 à 100 jours du semis à la
maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par
exemple, maïs coton
- Zone climatique, les maïs poussant en altitude ont souvent
un cycle long allant jusqu’à cent cinquante jours
(Cameroun).
- Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du
cycle végétatif doit être adaptée à la longueur de
l’hivernage exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-
guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne.

3° Larchitecture de la plante

On cherche à réduire le développement végétatif du maïs.


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4° La résistance à la verse

On cherche à réduire la taille du maïs notamment à abaisser


l’emplacement de l’épi sur la tige.

5° Protection de l’épi

On recherche des spathes recouvrant l’épi complètement de


façon à le protéger

6° La tolérance vis-à-vis des parasites

La rouille a perdu de son importance dans les régions humides


d’Afrique Occidentale grâce à l’introduction des produits
chimiques, pour cette raison, l’apport des engrais chimiques
dans ce projet est très important.

Les helminthosporioses (H. maydis en basse altitude, H.


turcicum en altitude) sont présentes dans beaucoup de régions.

Les viroses à stries, et plus particulièrement le Maïze Streak


Virus (MSV), constituent un problème grave dans de nombreux
pays d’Afrique. Des programmes de création de variétés
résistantes sont en cours notamment au Nigeria et à l’île de la
Réunion.

7° La qualité du grain

Un gène provoquant une haute teneur en lysine (opaque 2) a


été identifié aux Etats-Unis. Son utilisation directe est délicate
car il donne un grain très farineux, peu apprécié des
utilisateurs. Des études complexes de gènes modificateurs sont
en cours pour obtenir un grain vitreux et à haute teneur en
lysine.

2.3. Variétés locales améliorées et variétés introduites

La production de semences de ces variétés ne pose pas de


problèmes particuliers, si ce n’est l’isolement des parcelles
semencières. Des variétés bien adaptées aux conditions
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écologiques sont vulgarisables dans plusieurs pays africains. Au


Cameroun et dans la zone de Batschenga

IV- Variétés que nous allons cultiver dans le site de


Batschenga

2.4 Variétés synthétiques, composites, hybrides

De nombreuses formules sont actuellement développées. On


peut distinguer :

1- les variétés synthétiques, provenant d’au moins cinq


lignées autofécondées, exploitables en génération
avancée et vulgarisables ;
2- les variétés composites, constituées par un nombre élevé
de diverses composantes, telles que lignées, hybrides,
populations… et formant un matériel de base très
diversifié au point de vue génétique ;
3- les hybrides classiques ou complexes à fortes
potentialités dont la semence doit être renouvelée
chaque année.

Au Cameroun, deux hybrides issus de croisements entre des


variétés synthétiques d’origine locale, Amarillo de Cuba et
Mexican 5, peuvent produire 45 à 50 qx/ha. Z 290, composite
d’altitude.

Parmi ces récentes créations, on doit signaler le grand intérêt


agronomique des maïs très productifs à cycle court, bien
adaptés aux régions où il est possible de réaliser deux cultures
par an comme de tels types variétaux constituent les formules
les plus intéressantes pour le développement agricole de ces
zones climatiques.

V- LE CLIMAT

Le maïs est une espèce exigeante en eau ; la période la plus


critique à cet égard se situe au moment de la floraison et
immédiatement après. Ainsi, au Cameroun, Niger et au Burkina
Faso, on estime les besoins en eau à environ 5,2 – 5,5mm/jour
jusqu’au soixantième jour (floraison), 6mm/jour du soixantième
au quatre-vingt-dixième jour, et moins de 4mm/jour après le
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quatre-vingt-dixième jour, soit plus de 600mm pour un maïs de


120 jours.

Les températures doivent être élevées et régulières. En un lieu


donné la somme des températures moyennes observées entre
la levée et la floraison mâle semble bien être une
caractéristique variétale ; ainsi, dans la région montagneuse de
l’Ouest du Cameroun, les valeurs observées sont de 1 500°
pour Cuba Yellow à cycle long, 990° pour INRA 400 plus hâtif.

Un abaissement de la température (altitude, latitude, époque


de culture) entraîne un allongement du cycle cultural.

La sensibilité au photo-périodisme est un caractère que le


sélectionneur s’efforce généralement d’éliminer ou d’atténuer.
En région tropicale, cette tâche est difficile, car la durée du jour
est toujours inférieure à 14 heures, ce qui ne permet pas
l’extériorisation du photo-périodisme.

VI- LES SOLS

Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture,
d’autant plus que le maïs est une plante exigeante, très
sensible aux variations de fertilité du sol, répondant bien aux
apports d’engrais et notamment d’azote. C’est pourquoi, cette
espèce a souvent été utilisée pour mettre en évidence les
carences minérales du sol. Elle affectionne particulièrement les
sols riches en matière organique et doués de bonnes propriétés
physiques. Aussi est-elle souvent cultivée autour des
habitations (culture de case).

VII- CULTURE
Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez
variées :

- la culture de case relativement intensive a souvent pour


but de fournir un aliment de soudure, récolté avant la
maturité complète (région soudanienne d’Afrique de
l’Ouest) ;
- en plein champ, la culture pure est assez répandue en
certains pays (Bénin), mais on rencontre le plus souvent le
maïs en association avec d’autres espèces (coton, igname,
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riz, le soja). C’est en association avec les cultures


industrielles que le maïs bénéficie des techniques les plus
perfectionnées.
- Ici nous n’avons pas besoin d’une culture irriguée si oui la
culture en ligne.

4.2. Techniques culturales

Le maïs est très sensible à l’amélioration des propriétés


physiques du sol, l’augmentation de rendement due au seul
labour (qui augmente notamment les réserves d’eau du sol) est
généralement élevée et atteint couramment 2%. Suivant les
régions la culture est réalisée à plat (cas le plus fréquent) sur
billons ou sur buttes.

Il est recommandé de semer tôt, au début des pluies, et de


traiter préalablement les semences avec un mélange de 80%
de Thirame + 20% de Lindane à raison de 200g de produit pour
100Kg de semence. Tout retard entraîne une baisse de
rendement, dont la valeur dépend aussi de la variété.

La densité de peuplement optimale est généralement comprise


entre 40 et 60 000 plants à l’hectare. Voici quelques
écartements fréquemment recommandés :

Pays Densité plantes/ha Ecartements (en m)


Cameroun 50 000 0,89 x 0,25

Le poids de semences est de l’ordre de 15 à 25Kg/ha (pour 45 à


50 000 plants à l’hectare.

En cas de semis en poquets, mettre 3 – 4 graines ensemble et


démarier à une plantule. En cas de semis en ligne, mettre un
grain tous les 8 – 10cm. La valeur optimale de la densité
dépend notamment :

De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à


faible développement végétatif ;

Des conditions d’alimentation hydrique ;

Du niveau de fertilité du sol ;


Page 36 sur 72

Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une


des conditions essentielles de la réussite de la culture. Les
sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le
système radiculaire du maïs et l’usage des engrais reste
indispensable.

4.4. Rendements

On obtient 500 à 800Kg/ha en culture traditionnelle


Dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 t/ha en station
et 3 à 4 t en grande culture

En ce qui concerne la production fourragère, on peut atteindre


40 à 60 t/ha de matière verte, en récoltant au stade « grain
pâteux ».

4.5. La récolte

Le maïs n’est jamais récolté sec : sa présence sur la rafle,


toujours plus humide que le grain, empêche son humidité de
descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une bonne
conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché.

On peut récolter soit les épis, soit les grains.

La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25


journées de travail/ha), mais elle peut être mécanisé (corn-
pickers).

La récolte en grain se fait mécaniquement à l’aide de corn-


shellers.

4.6. Le séchage

Les épis sont séchés au soleil, si possible démunis de leur


spathe (dans les zones où la récolte se fait en saison sèche).

Lorsque la récolte est réalisée au cours d’une période pluvieuse,


l’utilisation des séchoirs est recommandée.
Page 37 sur 72

Le « crib » peut être employé, sa largeur dépend de l’humidité


de l’air et de la ventilation : dans la plupart des pays 0,70m est
un maximum.

5.5 Protection des semences

Il est nécessaire d’employer des produits associant un


insecticide (Cypercal 100,…) et un fongicide (Plantinus).
L’utilisation de produits insecticides systémiques tels que le
carbofuran ou le carbosulfan permet une protection de la
plantule après germination ; toutefois ces produits sont onéreux
et, pour certains, toxiques.

5.6 Mauvaises herbes

Les premières études concernant l’emploi des herbicides


chimiques ont mis en évidence l’intérêt des produits suivants
dont la rémanence est cependant, très généralement, inférieure
à 2 mois :
- Atrazine (- kg/ha de M.A.) ; ce produit se conserve assez
longtemps dans le sol, empêchant de cultiver le niébé
immédiatement après le maïs.

- Mélange Atrazine (1,6 kg/ha de M.A) et Alachiore (1 Kg/ha de


M.A.) en post-levée des adventices (Côte d’Ivoire, Cameroun).

- A la Réunion, on emploie l’atrazine et la simazine (1kg/ha),


ainsi que l’ester éthylique du 2.4. D (2 à 3Kg/ha d’une spécialité
renfermant 310 g de M.A./L).

7. DONNEES STATISTIQUES

7.1. Temps de travaux (en Jt/ha)

 Préparation du sol fumure


 Semis
 Entretien
 Récolte

 Transport (grenier)
Page 38 sur 72

 Egrenage
 Vannage, nettoyage
 Ensachage

7.2. Production Maïs 1985 – 2011

Surf. X 1 000
Continent Prod. X 1 000 t Rend. Kg/ha
ha
Afrique :
132 986 490 155 3 686
Cameroun

PLAN DETAILLE POUR PROJET BATSCHENGA

I- BESOIN EN SUPERFICIE
II- BESOIN EN MAIN D’ŒUVRE
III- BESOIN EN INTRANTS AGRICOLES
IV- OUTILS
V- RECOLTE.

I- SUPERFICIE

18 hectares de terrain seront mis en valeur, bien qu’il soit


possible de cultiver des légumes comme le Soja, il faut choisir
un sol ni trop lourd, ni trop léger. Ce sol répond au besoin.

Graphique

Case
ouvriers

1 hectare 10 hectares Maïs


8 ha
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Surface 1 (Maïs) (Soja) 8 hectares

Village ici

Route centrale

II- MAIN D’ŒUVRE

Nombre de Durée Salaire mensuel


personnes
50 3 mois 35 000 F x 50 x 3 = 5 250 000
Total : Cinq millions deux cent cinquante mille francs
CFA

III- INTRANTS AGRICOLES

Bien que l’utilisation des matières premières soit dominante


dans la fumure, il faudrait utiliser l’apport des engrais
chimiques pour que celui-ci soit complet.

Quantité
Désignation par P.T par
par P.U par ha
hectare hectare
hectare
05 17.000 F x 10
Urée 850 000
sacs/ha ha
05 17.000 F x 10
20 – 10 – 10 850 000
sacs/ha ha
Sulfate de 22.000 F x 10
01 sac/ha 220 000
potasse ha
S/TOTAL 1 1 920 000

Quantité
Désignation par P.T par
par P.U par ha
hectare hectare
hectare
Cypercale 100 02 9 000 x 10ha 180 000
Fongicide
15Kg 2 500 x 10ha 375 000
Monèbe
S/TOTAL 2 555 000
S/TOTAL 1 + S/TOTAL 2 = 2 475 000
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IV- OUTILS ET APPAREILS

Main d’œuvre rudimentaire pour les travaux

Désignation Qté P.U P.TOTAL


Pulvérisateur 10 25 000 250 000
Dabats 100 2 500 250 000
Machettes 100 1 500 150 000
Limes 200 1 000 200 000
TOTAL 850 000

TOTAL GENERAL = 10 495 000 Fcfa

(Dix millions quatre cent quatre vingt quinze mille


Francs CFA./-
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PROJET DE CULTURE DU SOJA DANS LA ZONE


DE BATSCHENGA

Le soja comme le maïs est une des trois graminées les plus
cultivées dans le monde. Ses grains servent à l’alimentation de
l’homme, il est une composante essentielle pour la composition
d’une provende (bovins, porcs, volailles). L’amidon extrait
industriellement des grains sert à préparer des bouillies très
riches pour enfants, etc…

I- JUSTIFICATIFS :

Les principaux critères de sélection du soja

1° Productivité

2° Adaptation du cycle

- Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche


les variétés hâtives (90 à 100 jours du semis à la
maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par
exemple, coton)
- Zone climatique, le soja poussant en altitude ont souvent
un cycle long allant tout comme le maïs jusqu’à cent
cinquante jours (Cameroun).

3° L’architecture de la plante

On cherche à réduire le développement végétatif du soja


également.

4° La résistance à la verse
Page 42 sur 72

Le soja a une taille normale, soit 65cm pour la période de 06


mois. On cherche à réduire la taille du soja notamment à
abaisser l’emplacement de l’épi sur la tige.

5° Protection du fruit

La seule protection du fruit reste le traitement phytosanitaire


contre les insectes et les maladies.

7° La qualité du grain
Les semences nous sont sélectionnées par des coopératives
agricoles à l’Ouest du pays, ces semences sont bien traitées et
germent très bien.

2.3. Variétés locales améliorées et variétés introduites

La production de semences de ces variétés ne pose pas de


problèmes particuliers, si ce n’est l’isolement des parcelles
semencières. Des variétés bien adaptées aux conditions
écologiques sont vulgarisables dans plusieurs pays africains. Au
Cameroun et dans la zone de Batschenga

V- LE CLIMAT

Le climat est propice pour la plante.

La sensibilité au photo-périodisme est un caractère que le


sélectionneur s’efforce généralement d’éliminer ou d’atténuer.
En région tropicale, cette tâche est difficile, car la durée du jour
est toujours inférieure à 14 heures, ce qui ne permet pas
également l’extériorisation du photo-périodisme.

VI- LES SOLS

Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture
tout comme le maïs.

VII- CULTURE

Dans cette zone, les conditions de culture du soja ne sont pas


variées :
Page 43 sur 72

- Ici nous avons besoin d’une culture ordonnée c'est-à-dire


en billon. si oui la culture en ligne.

4.2. Techniques culturales

Le soja tout comme le maïs est très sensible à l’amélioration


des propriétés physiques du sol, l’augmentation de rendement
due au seul labour (qui augmente notamment les réserves
d’eau du sol) est généralement élevée et atteint couramment
2%. Suivant les régions la culture est réalisée à plat (cas le plus
fréquent) sur billons ou sur buttes.

Il est recommandé de semer tôt, au début des pluies, et de


traiter préalablement les semences avec un mélange de 80%
de Thirame + 20% de Lindane à raison de 200g de produit pour
100Kg de semence. Tout retard entraîne une baisse de
rendement, dont la valeur dépend aussi de la variété.

La densité de peuplement optimale est généralement comprise


entre 80 et 120 000 plants à l’hectare. Voici quelques
écartements fréquemment recommandés :

Pays Densité plantes/ha Ecartements (en m)


Cameroun 120 000 0,89 x 0,25

Le poids de semences est de l’ordre de 20 à 35Kg/ha (pour 80 à


120 000 plants à l’hectare.

En cas de semis en poquets, mettre 3 – 4 graines ensemble et


démarier à une plantule. En cas de semis en ligne, mettre un
grain tous les 8 – 10cm. La valeur optimale de la densité
dépend notamment :

De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à


faible développement végétatif ;

Des conditions d’alimentation hydrique ;

Du niveau de fertilité du sol ;

Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une


des conditions essentielles de la réussite de la culture. Les
Page 44 sur 72

sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le


système radiculaire du maïs et l’usage des engrais reste
indispensable.

4.4. Rendements

On obtient 1000 à 5000Kg/ha en culture traditionnelle


Dans les très bonnes conditions, on atteint 8 à 10 t/ha en
station et 3 à 4 t en grande culture

On peut récolter les graines.

La récolte des graines est presque toujours manuelle en Afrique


(25 journées de travail/ha), mais elle peut être mécanisée (corn-
pickers).

4.6. Le séchage
Il se fait sur plusieurs bâches

5.5 Protection des semences

La protection est assurée par un insecticide (Cypercal 100, ou


thyodan…) et un fongicide (Plantinus). L’utilisation de produits
insecticides systémiques tels que le carbofuran ou le
carbosulfan permet une protection de la plantule après
germination ; toutefois ces produits sont onéreux et, pour
certains, toxiques.

5.6 Mauvaises herbes

Sarclage tout comme le maïs.

7. DONNEES STATISTIQUES
Pas différent

7.1. Temps de travaux (en Jt/ha)

 Préparation du sol fumure


 Semis
 Entretien
 Récolte
Page 45 sur 72

 Transport (grenier)
 Egrenage
 Vannage, nettoyage
 Ensachage

7.2. Production Maïs 1985 – 2011

Surf. X 1 000
Continent Prod. X 1 000 t Rend. Kg/ha
ha
Afrique :
460 000 700 T 5 400
Cameroun

PLAN DETAILLE POUR PROJET BATSCHENGA

VI- BESOIN EN SUPERFICIE


VII- BESOIN EN MAIN D’ŒUVRE
VIII- BESOIN EN INTRANTS AGRICOLES
IX- OUTILS
X- RECOLTE.

I- SUPERFICIE

08 hectares de terrain seront mis en valeur, bien qu’il soit


possible de cultiver des légumes comme le Soja, il faut choisir
un sol ni trop lourd, ni trop léger. Ce sol répond au besoin.
De même que le maïs

Graphique

Case
ouvriers

10 hectares 08 hectares

Surface 1 (soja) (Soja) 8 hectares

Village ici
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Route centrale

II- MAIN D’ŒUVRE


Le budget reste le même, étant donné que le soja sera semé le
même jour que le maïs.

Nombre de Durée Salaire mensuel


personnes
50 3 mois 35 000 F x 50 x 3 = 5 250 000
Total : Cinq millions deux cent cinquante mille francs
CFA

III- INTRANTS AGRICOLES

Bien que l’utilisation des matières premières soit


dominante dans la fumure, il faudrait utiliser l’apport
des engrais chimiques pour que celui-ci soit complet.

Quantité
Désignation par P.T par
par P.U par ha
hectare hectare
hectare
05 17.000 F x 10
Urée 850 000
sacs/ha ha
05 17.000 F x 10
20 – 10 – 10 850 000
sacs/ha ha
Sulfate de 22.000 F x 10
01 sac/ha 220 000
potasse ha
S/TOTAL 1 1 920 000

Quantité
Désignation par P.T par
par P.U par ha
hectare hectare
hectare
Cypercale 100 02 9 000 x 10ha 180 000
Fongicide
15Kg 2 500 x 10ha 375 000
Monèbe
S/TOTAL 2 555 000
S/TOTAL 1 + S/TOTAL 2 = 2 475 000

IV- OUTILS ET APPAREILS


Page 47 sur 72

Main d’œuvre rudimentaire pour les travaux

Désignation Qté P.U P.TOTAL


Pulvérisateur 10 25 000 250 000
Dabats 100 2 500 250 000
Machettes 100 1 500 150 000
Limes 200 1 000 200 000
TOTAL 850 000

TOTAL GENERAL = 10 495 000 Fcfa

(Dix millions quatre cent quatre vingt quinze mille


Francs CFA./-

COUT TOTAL DU PROJET SOJA & MAIS = 20 990 000 Fcfa

(VING MILLIONS NEUF CENT QUATRE VINGT DIX MILLE


FRANCS CFA)
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CAS SPECIFIQUE D’ENGRAISSEMENT


DES PORCS PAR UN REGROUPEMENT
PAYSAN

REQUETE DE FINANCEMENT

Aout 2011

1 5 BUDGET TOTAT DU PROJET

LIBELLE Montant en FCFA


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Contribution attendue 65129840


Contribution des bénéficiaires 28602960
Total 93732800

1 6 DUREE DU PROJET
La construction de la porcherie prendra trois (03) mois tandis
que l’engraissement d’une première bande de trois cent cinquante
porcs durera six mois. Par ailleurs l’exploitation qui durera en
moyenne 99 ans commencera dès la fin des travaux de construction
de la porcherie.

1 7 DATE DE DEMARRAGE DU PROJET : Octobre 2011

III INFORMATION D’ORDRE TECHNIQUE SUR LE PROJET


3.2 BREF RESUME DU PROJET

ZONE
DOMAINE TYPE D’ACTIVITE;
D’INTERVENTION
D’INTERVENTION ENGRAISSEMENT DES
VILLAGE
ELEVAGE PORCS
D’ABOKONO

BENEFICIAIRES :
 Direct ; Les membres du groupe qui pratiquent l’élevage de porc
engrais ;
 Indirect : Les autres éleveurs du groupement OBALA et les
populations de la localité de ABOKONO qui peuvent trouver un
emploi temporaire pendant la mise en œuvre du projet

OBJECTIF DU PROJET
 OBJECTIF GLOBAL : Contribuer à l’amélioration des revenues et
des conditions de vie des membres du Groupe par la construction
d’une porcherie moderne et l’élevage des porcs engrais.
 OBJECTIFS SPECIFIQUES :
1-Construire une porcherie moderne de vingt loges, un magasin et
une loge pour le gardien ;
2-Elever 700 porcs engrais par an ;
3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du
projet

DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO-PROJET


Il s’agit d’œuvrer pour d’engraissement des porcelets produits par les
membres du GIC EPA à travers :
 La construction d’une porcherie moderne de vingt loges et
l’engraissement de 700 porcs par an ;
Page 50 sur 72

RESULTATS ATTENDUS
 Une porcherie de vingt loges construite ;
 Sept cent porcs engraissés chaque année,
 Les populations du groupement OBALA et des localités voisines
s’approvisionnent en porcs auprès du groupe.
 Les conditions de vie des membres du Groupe sont améliorées.

CONTRIBUTION
COUT TOTAL
93732800 DES 28602960
ESTIME
BENEFICIAIRES
CONTRIBUTION
DUREE DU PROJET 12 mois DES AUTRE 0
PARTENAIRES
DATE DE
DEMARAGE novembre FINANCEMENT
65129840
Imminent DU 2011 SOLLICITE
PROJET

3.2. BREVE ANALYSE DE LA SITUATION


3 2 1 INFORMATIONS SUR LA POPULATION
CIBLE

Le projet sera localisé dans le village d’ABOKONO situé à 40 km


au Nord de Yaoundé, sur la route nationale N° 1, Yaoundé à Nanga
Eboko
Les bénéficiaires direct du projet sont les membres du Groupe
dont les activités dominantes sont la culture du mais et l’élevage des
porcs.
Les bénéficiaires indirects sont les autres producteurs
agropastoraux d’ABOKONO et des localités environnantes qui
pourront trouver un emploi lors de la mise en place du projet.
Le village d’ABOKONO est situé à 40 km au Nord de Yaoundé à
l’entrée d’Obala, sur la route nationale N° 1, Yaoundé à Nanga
Eboko
La population d’Abono estimé à 2000 habitants vit
essentiellement de l’agriculture et de l’élevage
La localité ne connait aucun problème d’enclavement. Elle est
située sur l’axe routier reliant Yaoundé – Obala - Nanga Eboko.

Bien que l’activité principale reste l’agriculture, le bitumage de


l’axe routier Yaoundé /NANGA EBOKO en passant par Abono favorise
le développement rapide des activités pastorales en général et de
l’élevage du porc en particulier.
Page 51 sur 72

La culture du mais connait un essor remarquable du fait de sa


contribution à l’alimentation des hommes et du bétail. La culture du
soja rentre progressivement dans les mœurs des producteurs qui ont
perçu son importance dans l’alimentation des hommes et des
animaux.

Dans leurs activités de production, les populations bénéficient


de l’encadrement des services déconcentrés du MINADER et du
MINEPIA qui sont responsable de la mise en œuvre des différents
programmes nationaux d’appui à la production agropastorale.

3.2.3 LIEN DU PROJET AVEC D’AUTRE INITIATIVES.


L’élevage des porcs engrais constitue une activité génératrice
de revenues pour les membres du GIC EPA en particulier et la
population d’ABOKONO en général. Elle rentre, de ce fait en droite
ligne des préoccupations retenues par la commune d’OBALA dans
son plan de développement.

Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du Programme


National de Développement de la Filière Porcine du ministère de
l’élevage des pêches et des industries animales et du Programme
National d’Appui à la Filière Maïs du ministère de l’agriculture et du
développement Rural qui ont contribués à une prise de conscience
par les producteurs agropastoraux de l’importance du maïs et du
porc dans la diversification des activités et la lutte contre la pauvreté
ainsi qu’une contribution significative au développement de la
porciculture et de la culture du mais qui constitue l’élément
essentiel de l’aliment des porcs.

3 2 4 POTENTIEL ECONOMIQUE DU PROJET

La localité d’OBALA dispose de nombreux atouts qui vont


favoriser l’implantation et la réussite du projet. Il s’agit entre autre
de :
 Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse
fortement à l’agriculture vivrière et l’élevage du porc ;
 L’existence de plusieurs provenderies pouvant fournir ou aider
le groupe à fabriquer l’aliment pour ses porcs ;
 L’importance des porcs dans les cérémonies coutumières et la
sécurité des alimentaire des familles ;
Page 52 sur 72

 Le bitumage de l’axe routier Obala /Nanga Eboko qui relie le


siège du projet à Nanga Eboko, Obala et Yaoundé, importants
marchés pour le projet.
Par ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur
l’économie de la localité. Il va susciter :
 Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le
développement des activités connexes telles que la production
et la distribution du matériel végétal amélioré et les intrants de
l’aliment des porcs ;
 L’accroissement de l’offre locale en produits d’élevage ;
 L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et
la densification du tissu économique local.

3 3 JUSTIFICATION DU PROJET

Depuis sa constitution en 1996, le Groupe a fait de l’élevage


des porcs et la production agricole ses activités principales. Ce sont
ces deux activités qui procurent au groupe l’essentiel de ses revenus
monétaires.
Avec la mise sur pied du programme national d’appui à la filière
maïs du Ministère de l’agriculture et du développement rural et
grâce aux conseils techniques régulièrement prodigués par les
cadres des services déconcentrés du MINADER, les membres du GIC
ont adopté des variétés améliorées de maïs et mis en place un
élevage des porcs de reproduction.
Malgré les bons résultats obtenus, les revenus monétaire tirés
de la vente du mais et de porcelets élevés dans des porcheries
construites en dehors de toute normes techniques en la matière
restent globalement modestes du fait de nombreuses pertes
enregistrées.
Les porcelets produits dans des porcheries de qualité
approximative ne produisent pas les rendements escomptés, ce qui
réduit considérablement la rentabilité de l’élevage. Face à ces
difficultés, les membres du GIC ont décidé de mettre en place une
porcherie moderne et d’élever les porcs engrais dans le but de
mieux rentabiliser leurs efforts et d’améliorer les revenus de leur
groupe.
3 4 OBJECTIFS DU PROJET
3 4 1 OBJECTIF GLOBAL
Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie
des membres du GIC par la construction d’une porcherie moderne de
Page 53 sur 72

vingt loges et engraisser 700 porcelets par les membres du groupe


par an;
3 4 2 OBJETIFS SPCIFIPQUES

5. Construire une porcherie moderne de 20 loges;

6. Engraisser 700 porcs par an ;

7. Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du


projet
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3 5 CADRE LOGIQUE

Objectif global : Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie des membres du GIC par la
construction d’une porcherie moderne et l’engraissement de 700 porcs chaque année

OBJECTIFS RESULTATS ACTIVITES INDICATEURS RESSOURCES PARTENAIRE


SPECIFIQUES ATTENDUS PREVUES S
 Achat des matériaux  Quantité, type et  Moyens
de construction ; qualité des matériaux financiers ;
Une porcherie achetés ;  Moyens
1- Construire une de vingt loges  Mobilisation de  Quantité, type et matériels ;
porcherie moderne construite prête l’apport du groupe ; qualité de l’apport du  Main d’œuvre
de vingt loges. à accueillir les GIC, spécialisée ;
porcs.  Construction de la  Main d’œuvre
 Une porcherie
porcherie. construite. non spécialisée
700 porcs  Thèmes de
2- Engraisser 700 engrais renforcement des
porcs par an produits et  Renforcement des capacités ;
commercialisée capacités
 Nombre de sessions
s chaque année techniques et
organisées ;
managériales des
 Nombre de
membres
participants aux
sessions.
 Exploitation de la  Nombre, et qualité
porcherie des porcs engraissés;
Page 55 sur 72

 Montant des
recettes ;
 Clarté des procédures
 Gestion des recettes d’encaissement et de
du projet. décaissement ;
 Respect des
procédures ;
 Qualité de la dépense.
 Nombre et types de
 Tenue des
documents de gestion
documents de
 Qualité des
gestion
documents.
 Entretien et
maintenance  Etat des porcheries.
 De la porcherie
Les moyens  Nombres de visites de
mobilisés dans suivi/accompagneme
le cadre du nt,
projet font  Suivi/accompagnem  Nombres et
l’objet d’une ent du GIC pertinences des
utilisation thèmes développés,
rationnelle.  Nombres de  Moyens
3. Suivre et évaluer personnes touchées financiers,
les activités Les actions  Nombres de réunions  Mains d’œuvres
programmées dans planifiées dans tenues, spécialisées ;
le cadre du projet le cadre du  Nombres de  Main d’œuvre
projet se  Réunions participants, non spécialisée
déroulent périodiques  Pertinences des
conformément résolutions,
aux prévisions.  Taux de mise en
œuvre des résolutions
 Rapports  Nombres et qualité
périodiques des rapports produits,
Page 56 sur 72

3.7 MECANISME DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES.


Le projet d’augmentation des rendements en élevage porcin
par l’amélioration de l’habitat sera mis en œuvre par le GIC qui en
assurera la gestion quotidienne conformément à ses statuts et son
règlement intérieur.
En plus des activités préliminaires liées à l’identification et à la
formulation du projet, il aura quatre composantes essentielles :
 La construction de la porcherie ;
 Le renforcement des capacités techniques et managériales des
bénéficiaires
 La gestion quotidienne du projet.
 Le suivi et l’évaluation des actions programmées dans le cadre
du projet
3.6.1. POUR L’AMELIORATION DE L’HABITAT DES PORCS
3. Un bâtiment de 583,1 m2 comportant vingt loges pour l’élevage,
sera construit pour servir d’abri aux porcs à élever.

4. Les bénéficiaires contribueront aux travaux de construction en


apportant :
 Une partie des matériaux nécessaires
 La main d’œuvre spécialisée et non spécialisée.
3 L’achat de 700 porcelets à engraisser dans le cadre du projet
4 Les dépenses relatives à la construction de la porcherie et l’achat
des porcelets seront supportées à la fois par le GIC et le partenaire.
3.6.2. POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES.
Trois thèmes spécifiques de renforcement des capacités seront
abordés avec les bénéficiaires dans le but de permettre une saine
gestion du projet Il s’agit de :
 L’itinéraire technique de l’élevage des porcs ;
 Les techniques de gestion du groupe et des équipements
collectifs ;
 Les techniques de vente.
2. Le renforcement des capacités des bénéficiaires sera assuré par
trois personnes ressources expérimentées choisies en fonction de
leurs compétences dans les trois thèmes ci-dessus.
3. Alors que le premier thème sera ouvert à l’ensemble des éleveurs
de la localité qui s’intéressent à l’élevage des porcs les deux
autres s’adresseront uniquement aux membres du GIC.
Le groupe recevra deux visites par mois de l’encadreur
technique retenu dans le cadre de cette activité.
Page 57 sur 72

4. Le nombre de séances à organiser par thème sera fonction de la


capacité des bénéficiaires à assimiler les conseils prodigués.
5. Les actions de renforcement des capacités devront être exécutées
sur une période de 03 mois à compter de la date de démarrage
du projet.

6. Les dépenses liées à l’activité seront conjointement supportées


par le GIC et le bailleur de fonds.
3 6 3 POUR LA GESTION QUOTIDIENNE DU PROJET
3 6 3 1 GESTION DU PROJET
1. L’option retenue par le GIC est celle de mettre autour de la
porcherie tous les neuf membres chargé de conduire les activités.
2. Un comité de gestion composé du délégué du groupe, du
secrétaire du groupe, du trésorier et du commissaire aux
comptes, sera chargé de la gestion quotidienne de tout le projet.
3 6 3 2 GESTION DES FONDS
2. Le GIC ouvrira un compte d’épargne où seront sécurisées les
recettes générées par l’activité du projet.
3. Les recettes du projet seront versées, contre décharge, au
trésorier du comité de gestion qui se chargera de les déposer
dans le compte bancaire du projet.
4. Les fonds déposés à la banque seront cogérés par le président, le
secrétaire et le trésorier conformément aux choix opérés par
l’Assemblée des membres.
5. Le secrétaire consignera dans des registres prévus à cet effet,
toutes les opérations financières du projet.
6. Les commissaires aux comptes qui sont chargés du contrôle de la
conformité des opérations financières recevront les doubles des
pièces justificatives de toutes les dépenses effectuées dans le
cadre du projet. Ils produiront des rapports de contrôle périodique
et rendront compte à l’Assemblée des membres.
3 6 4 POUR LE SUIVI ET L’ELEVALUATION DES ACTIVITES
3. Il sera présenté mensuellement par le comité de gestion, un
rapport d’activité et de gestion administrative, comptable et
financière du projet.
4. Des réunions mensuelles regroupant les responsables du comité
de gestion, les membres du GIC et le responsable du suivi
technique seront organisées dans le but de vérifier que les
objectifs sont entrain d’être atteints et que les ressources
mobilisées dans le cadre du projet sont judicieusement gérées.
Page 58 sur 72

5. Deux visites seront rendues chaque mois au GIC par le


responsable du suivi technique dans le but de suivre la mise en
œuvre du projet, le niveau d’atteinte des objectifs et apporter
éventuellement de nouvelles orientations au projet.
6. Des missions de coaching seront également attendues du bailleur
de fonds.
7. Un rapport technique et financier sera produit par le comité de
gestion à la fin de chaque exercice.
8. Une réunion annuelle d’évaluation et de programmation sera
organisée à la fin de caque exercice.
Page 59 sur 72

3 7 CHRONOGRAMME DES ACTIVITES DU PROJET


MOIS
ACTIVITES
M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10 M11 M12
Identisations
formulation du projet et
Recherche des
financements

Construction des
porcheries

Achat des porcelets

Réception et installation
des porcelets
Achat de l’aliment

Renforcement des
capacités techniques et
managériales
Engraissement des
porcs

Gestion quotidienne du
projet

Entretien et
maintenance des
porcheries
Suivi/accompagnement
du projet
Page 60 sur 72

Tenue des réunions


périodiques
Vent des porcs

Production des rapports


périodiques
3 8 BUDGET DU PROJET
SOURCE DE
COUT (FCFA)
COMPOSANTES ACTIVITES BESOINS QTE FINANCEMENT
UNITAIRE TOTAL
1 Premier Recherche et montage - FF 100000 GICEPA
Etude du projet
établissement Recherche de financement - FF 50000 PARTENAIRE
Matériel didactique - FF 30000
Pause café 02 Jours 15000 30000
Formation sur
Repas des participants 02jours 30000 60000
l’itinéraire
Transport personnes
technique de 01 5000 5000
ressources
l’élevage des
Honoraires personnes
porcs engrais 01 20000 20000
ressources
Production du rapport 01 FF 10000
Formation sur les Matériel didactique - FF 20000
techniques de Pause café 2 jours 15000 30000
gestion du groupe Repas des participants 2 jours 20000 40000
et des Transport personnes
équipements 01 5000 5000
ressources
collectifs. Honoraires personnes
01 20000 20000
ressources
Production du rapport 01 FF 10000
Formation sur les Matériel didactique - FF 20000
techniques de Pause café 2 jours 15000 30000
commercialisation Repas des participants 2 jours 20000 40000
des produits Transport personnes 01 5000 5000
d’élevage ressources
Page 61 sur 72

Honoraires personnes
01 20000 20000
ressources
Production du rapport 01 FF 10000
TOTAL. 1 - 555000
Construction des Terrassement FF 411400
porcheries Maçonnerie : - - 0
Béton de propreté - - 157600
Poteau, chainage, linteaux et
- - 1668000
coffrage
Agglos creux de 15 - - 1372800
Enduit interne et externe - - 696000
Dallage en béton ordinaire - - 2052000
Elévation - - 452000
Charpente - - 1942000
Menuiserie bois et métallique - - 850000
*2 Mise en
Assainissement - - 108000
place de PARTENAIRE
Electricité - - 300000
l’élevage des GICEPA
Peinture - - 290000
porcs engrais
Main d’œuvre - - 3960000
Supervision technique - FF 1200000
Sceaux plastiques 10 2000 200000
Achat petit Brosses métalliques 05 3500 17500
équipement Pelles bêches 05 2500 12500
Brouettes 05 20000 100000
Porcelets 700 30000 21000000
Aliment 4200
10500 44100000
Achat des intrants sacs
Transport - FF 1050000
Prophylaxie - FF 7000000
TOTAL 2 88939800
Electricité 12mois 5000 60000
4 Gestion Matières et
Eau 12 mois 5000 60000
quotidienne du fournitures GICEPA
Fourniture bureau - FF 20000
projet
Transport divers - FF 50000
Page 62 sur 72

Entretien et réparation - FF 100000


Autre services
Communication 12 mois 3000 36000
consommés
Relation publique - FF 50000
Frais de personnel 10x12
Personnel 35000 3500000
mois
TOTAL 4 3876000
Tenue des Pause café 12mois 5000 60000
réunions Repas 12mois. 10000 120000
5. Suivi et mensuelles Rapports mensuels 12 5000 60000
GICEPA
évaluation des Tenue des Pause café 01 jour 10000 10000
actions réunions Repas 01 jour 15000 15000
programmées annuelles. Rapports annuels. 01 10000 10000
dans le cadre Transport de l’encadreur. 12
du projet 10000 120000
Supervision visites PARTENAIRE
technique Restauration de l’encadreur 12 GICEPA
6000 72000
visites
Production des rapports de
12 10000 120000
suivi
TOTAL 5 587000
TOTAL BUDGET 93957800

3 10 PLAN DE FINANCEMENT
CONTRIBUTION DU
BUDGET TOTAL CONTIBUTION DES
COMPOSANTES ACTIVITES PARTENAIRE
(FCFA) BENEFICIAIRE (FCFA)
(FCFA)
Premier Etude du projet 100000 100000 0
établissement Recherche du financement 50000 50000 0
Itinéraire technique de
155000 55000 100000
l’élevage des porcs
Techniques de gestion du 125000 25000 100000
groupe et des équipements
collectifs.
Page 63 sur 72

Techniques de
commercialisation des 125000 25000 100000
produits d’élevage
Construction de la
15459800 3091960 12367840
Mise en place de porcherie
l’élevage des porcs Achat petit équipement 150000 150000 0
Achat intrant 73150000 21000000 52150000
Matières et fournitures 140000 140000 0
Gestion quotidienne Autres services
du projet 191000 191000 0
consommés
Personnel 3500000 3500000 0
Tenue des réunions
Suivi et évaluation 240000 240000 0
mensuelles
des activités Tenue des réunions
prévues dans le 35000 35000 0
annuelles
cadre du projet
Supervision technique 312000 0 312000
Totaux 93732800 28602960 65129840
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3.12 TABLEAU D’AMORTISSEMENT

DESIGNATION PRIX PRIX DUREE DE VALEUR


EQUIPEMENT UNITAIRE TOTAL VIE (AN) ARMORTISSEMENT
Frais de
premier - 555000 20 27750
établissement
Bâtiment
15459800 15459800 20 772990
Sceaux
plastiques 2000 20000 02 5000

Brosses
3500 17500 03 5835
métalliques
Pelles bêches
2500 12500 05 2500
Brouettes
20000 60000 05 12000
Totaux 1612480
826075
0

17.1 COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL

Qté Duré de Prix Amortis-


Désignation Prix total
vie unitaire sement
I-CHARGES D’INVESTISSEMENT
Fais de premier
01 20 - 555000 27750
établissement
154598 1545980
Bâtiment 05 20 772990
00 0
Sceaux plastiques 05 02 2000 10000 5000
Brosses métalliques 05 03 3500 17500 5835
Pelles bêches 03 05 2500 12500 2500
Brouettes 05 05 20000 60000 12000
Total I : investissement 161148 826075
00
II - CHARGE DE FONCTIONNEMENT
Achat des intrants
Porcelets 700 30000 2500000
Aliment 4410000
4200 sacs 10500
0
Transport - FF 50000
Prophylaxie - FF 7000000
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Matières et fournitures 0
Electricité 12mois 5000 60000
Eau 12 mois 5000 60000
Fourniture bureau - FF 20000
Autres services
0
consommés
Transport divers - FF 50000
Entretien et réparation - FF 100000
Communication 12 mois 3000 36000
Relation publique - FF 50000
Personnel 0
Frais de personnel 10x12
35000 3500000
mois
Tenue des réunions
0
mensuelles
Pause café 12mois - 5000 60000
Repas 12mois. 10000 120000
Rapports mensuels 12 5000 60000
Tenue des réunions
0
annuelles
Pause café 01 jour 10000 10000
Repas 01 jour 15000 15000
Rapport annuel. 01 10000 10000
Supervision technique 0
Transport de l’encadreur. 12 visites 12000 120000
Restauration de
12 visites 6000 72000
l’encadreur
Production des rapports
12 10000 120000
de suivi
Total fonctionnement 58 113 58 113
000 000
0
Coût total du projet 516556
00
0
Amortissement de l’investissement 826075 826075
Total II : fonctionnement 58 939 58 939
075 075

III - PRODUITS
Vente de porcs 700 - 12000 69 000 69 000
0 000 000
IV – RESULTAT BRUT (III–II) 69000000 - 1088700 108870
58113000 0 00
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CASH FLOW Bénéfice + Amortissement 11713075

3 IMPACTS

5 1 ECONOMIQUE

 Le Groupe de travailleurs agrandira l’élevage grâce à


l’amélioration de l’habitat des porcs que leur offre le projet
 Les quantités de maïs et de soja produites par les populations et
ses environs augmentent en même temps que les preneurs grâce
au développement de l’élevage induit par le projet
 La redistribution des bénéfices permet aux membres d’améliorer
leur cadre de vie ;

5 2 SOCIAUX

 La part des bénéfices non redistribué permet la réalisation des


infrastructures communautaires et des œuvres sociales dans la
localité ;
 La sécurité alimentaire est assurée et les populations ont une
alimentation équilibrée et diversifié ;
 Le projet permet la création des emplois directs dans le
village ;
 Les femmes membres du GIC jouent un rôle primordial dans la
mise en place et la gestion du projet

6 3 ENVIRONNEMENTAUX

 A part les odeurs que dégageront les porcheries le projet n’a


qu’un faible impact négatif sur l’environnement ;
 Les sous produits des élevages entrerons dans la fertilisation
des sols en agriculture ;
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BELGOCAM
PLAN D’ALIMENTATION ET DE CROISSANCE EN ELEVAGE DES PORC

SEMAINES JOURS POIDS MOYEN GAIN MOYEN RATION CUMUL (kg) INDICE DE
(kg) QUOTIDIEN (g) (kg/jour) CONSOMMATON

CROISSANCE

7 43 à 49 15 585 670 g 32,9


8 50 à 56 26,2 585 1,3 42 1,5
9 57 à 63 30,3 585 1,5 52,5
10 64 à 70 34,4 600 1,7 64,4
11 71 à77 38,6 585 1,9 77,7
12 78 à 84 42,7 585 2,1 92,4
13 85 à 91 46,8 585 2,3 108,5
14 92 à 98 50,9 585 2,5 126
15 99 à 105 55 800 2,7 144,9 2,6
16 106 à 112 60,6 810 2,8 165,1 2,7

FINITION

17 113 à 119 66,3 800 3 187,4


18 120 à 126 71,9 800 3,2 209
19 127 à 133 77,5 800 3,28 232
20 134 à 140 83,1 800 3,7 257,9
21 141 à 147 88,7 800 3,74 284,1
22 148 à 154 94,5 830 3,9 311,6
23 155 à 161 100 785 4,1 340,3
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ALIMENT DEMARRAGE QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 45 70 69
Tourteau de soja 49 7 5 5
Tourteau de palmiste 30
Farine de poisson 3 3 3
Tourteau de coton 6,8
Tourteau d’arachide 8
Sulfate de fer 0,2
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 2 2 2
BELGO PORCS 10% 10 10 10
TOTAL 100 100

ALIMENT CROISSANCE QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 47 60 68
Tourteau de soja 49 5 5 5
Tourteau de palmiste 31
Farine de poisson 65 2 2 2
Tourteau d’arachide 10
Tourteau de coton 17 ?5
Sulfate de fer 0,5
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 2 2 2
BELGO PORCS 10% 10 10 10
TOTAL 100 100 100

ALIMENT FINITION QUANTITES (KG)


INGREDIENTS 1 2 3
Maïs 00 00 00
Remoulage – son cubé 50 74 73
Tourteau de soja 3 5 5
Tourteau de palmiste 33
Tourteau d’arachide 8
Tourteau de coton 6 ,8
Sulfate de fer 0,2
Elitox 50G 50g 50g
Coquille de mer 3 3 3
Phosphate bicalcique 1 1 1
BELGO PORCS 10% 10 10 10
TOTAL 100 100 100

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PROGRAMME DE PROPHYLAXIE
Proposée par Générale Vétérinaire Africaine SA

Date Mesures sanitaires Produits conseillés


3 jour
e
Prévention de l’anémie -Ferridex
ferriprive -Fercopsang
21 jour Respecter le traitement
e
-Ferridex
préventif contre l’anémie -Fercopsang
ferriprive
5à7 Lutte contre le stress -Tétravit ou Stress
semaines post sevrage et enterites vitam ou
Multivitamin ou
Vitalyte plus ou
Sultasol 33,3%
8e Vaccination contre le Rouvax puis
semaine rouget puis antistress Tétravit ou Stress
vitam ou Vitalyse
9e-10e Chimio prévention contre Terralon ou teraline
semaine Salmonelloses et ou suanovil
Colibacilloses
10e- 11e Chimio prévention contre Suanovil, Terralon ,
semaine la rhinite, Tridox, Tenaline,
mycoplasmoses et Ancomycine 300 LA
salmonelloses
14e Bain contre les Taktic ou Butox
semaine ectoparasites
16e Vermifugation Triver Bolus 300 ou
semaine vermitan ou
Levaject
8e mois Vaccination contre le Rouvax puis
rouget puis anti stress Tétravit ou Stress
vitam ou Vitalyse

70
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CONCLUSION

Le Cameroun est l’un des rares pays au monde qui regorge


les ¾ des terres cultivables adaptées aux activités
agropastorales et piscicoles. Raison pour laquelle le Cameroun
est appelé « Afrique en miniature » au plan du relief,
géographique et culturel. Aux plans économique et
démographique, le Cameroun est le moteur de développement
économique au sein de la Communauté Economique des Etats
de l’Afrique Centrale (zone CEMAC).

L’activité agropastorale présente d’énormes atouts pour


les investisseurs chinois dans le cadre de la mise en œuvre de
la décentralisation. La décentralisation préconise le
développement participatif, contraire aux lourdeurs
administratives qui émanaient de la conception, la validation, le
financement, l’exécution et la mise en œuvre des projets par le
Gouvernement.

Aujourd’hui, la conception, la maîtrise d’ouvrage des


microprojets de développement par des acteurs de
développement privés, de la société civile, des regroupements
communautaires, des groupements d’intérêt commun, des
groupements d’intérêt public et des entreprises artisanales
(PME/PMI) permettent la décongestion des procédures et la
responsabilisation des différents acteurs.

Le démarrage du projet est évalué à 109 000 000 F CFA


(cent millions), soit environ prêt d’un million et demi de yuans
pour le lancement du projet. Ajouté à cela, la récente inflation
des prix du mais et du soja qui ont cours sur le marché et qui
concourent à l’augmentation du prix du poulet et du porc sur le
marché.

71
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D’ailleurs, la Banque Mondiale vient d’octroyer cette


semaine un important financement au regroupement des
éleveurs de l’Ouest Cameroun pour renforcer la production de
mais, de poulet et de porc dans ce contexte.
Dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs et le suivi
des résultats attendus annoncés dans l’introduction générale. A
long terme, le projet aura besoin des tracteurs et d’un camion
frigorifique, de vastes espaces terriens d’environ 200 hectares
disponibles. Ce qui chiffrera le projet industriel avec notamment
la fabrication sur place du soja et du mais en aliments pour la
consommation directe des porcs et des poulets. C’est alors que
le cout estimatif du projet à long terme pour combler le gap de
60 000 tonnes de viande de porc et des milliers de tonnes de
viande de poulet se chiffrera entre 2 et 4 milliards de franc CFA
à l’échelle industrielle selon la disponibilité du bailleur de fonds
à financer le projet au plan sous régional. Ce qui équivaut à de
dizaines de millions de yuans.

Aussi, la diversification des filières pourra s’élargir à


d’autres cultures de rente comme le plantain qui se consomme
le plus souvent avec la viande de porc ou de poulet, est aussi
très sollicitées que couru.

Telle est la vision à long terme dudit projet.-

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